Tumgik
#dessiner les poissons
caroline-tsnt · 30 days
Text
Le meilleur secret pour apprendre à dessiner des animaux
On les adore, les animaux, mais quand il s’agit de les dessiner, c’est  une autre paire de manches ! Mais pas d’inquiétude, si tu es passionné·e par le monde animal et que tu souhaites pouvoir capturer sa beauté à travers le dessin, cet article est fait pour toi ! Je vais te révéler mon secret pour réussir à dessiner toutes sortes d’animaux et les bases à connaître et à étudier.Parce que savoir…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
petite-madame · 9 days
Note
Hey ! I have a little question : how do you start to draw ? I want to start but idk how-
And, for the digital art, what app to used for it ?
(I'm sorry for my bad english, it's not my first language, in fr :
Hey ! J'ai une petite question : comment on commence a dessiner ? J'aimerai commencer mais jsp comment-
Et, pour l'art digital/digital art, quel application utiliser ?)
Bonjour Anon ^^
Bonnes questions! 💗
On va y aller en français parce que, comme disait le Roi de France, "Car tel est notre plaisir" et puis parce que je l’ai déjà expliqué en anglais quelque part dans mon tag #arttechnique donc, pour une fois, la communication se fera en Langage de Grenouille. 🇫🇷
Pour commencer sache que tu as ouvert la boite de Pandore, la réponse va donc être longue. Alors, « comment on commence à dessiner ? ».
1 - Papier/Crayon. C’est loin d’être une plaisanterie, on commence avec un papier et un crayon. Pas besoin d'avoir du matériel sophistiqué et onéreux, j'ai commencé avec le crayon et le carnet à la con de chez Carrefour. De plus, quand tu vois ce que fait Alan Lee avec juste le dit crayon, tu n'as pas besoin de plus. C'est vraiment très bien pour s'exercer/démarrer. Après, si tu veux commencer directement en digital, tu peux le faire bien évidemment soit avec un iPad soit avec un ordinateur et une palette graphique mais très honnêtement, le papier/crayon offre une bonne base
2 - S'y mettre. Ça peut paraitre con comme conseil mais c'est comme à la piscine il va bien falloir rentrer dans l'eau, ne serait-ce que dans le petit bain. C'est bien beau d'avoir du matériel et de se répéter qu'on "va s'y mettre un jour" mais si on repousse l'échéance, ça ne va pas marcher. Il faut se convaincre que Rome ne s'est pas fait en un jour et qu'au début, ça va être tordu et que tu vas dessiner n’importe quoi. La procrastination au nom du perfectionnisme est un mal réel mais arriver à l'occulter est un belle victoire.
Pour ce faire, on commence doucement par gribouiller des choses qu'on aime. Conseil qui sonne sans doute comme une lapalissade absolue mais au début, je dis bien au début, on peut rester dans sa petite zone de confort pour booster la motivation. Tu aimes les chats ? Dessine un chat. Tu aimes les fleurs ? Dessine une pivoine. Tu aimes le ballet ET Emmanuel Macron ? Bref, tu sais ce qu'il te reste à faire (on ne kink shame pas, je suis sure qu’il y a des amateurs quelques part). Cependant, petit à petit, il va falloir prendre plus de risques et se forcer un peu à dessiner des choses qu'on n'aime moins pour progresser mais au commencement, il n'y a pas de mal à gribouiller Les Chevaliers du Zodiac, n'importe comment.
Tumblr media
Le Chevalier du Poisson après s’être pris un mur. J'avais 8 ans ok ?
Bon, je mets un « cut » parce que ça ne va pas être gérable.
3 - Suivre des tutos et ne pas avoir peur de l'aspect technique surtout quand on commence à aborder l'anatomie et la perspective. Et c'est là, qu'il va falloir sortir un peu de sa zone de confort pour faire des exercices pour pratiquer les ombres et lumières, la perspective, comprendre les points de fuites, les poses dynamiques. Il y a plein de tutoriels sur YouTube, tu as aussi des bouquins mais je pense qu'une vidéo est plus parlante. C'est vraiment TRÈS utile. Tu as des vidéos comme "apprendre à dessiner" ou "perspective pour débutant", "la théorie des couleurs pour les nuls", etc...C'est là que tu vas voir que pour dessiner un chat, un visage, un bateau il y a des règles pour simplifier une forme, un visage, un corps. Alors oui, c'est chiant de dessiner 12 fois la même main ou la même sphère éclairée différemment mais ça sert. Bref, commencer à dessiner, ça va être commencer à comprendre comment transposer la réalité en « 3D » vers un support « 2D », la feuille ou le canevas Photoshop, peindre ce que l’on voit et non pas ce que l’on croit voir, décomposer les formes, comprendre les couleurs. Une fois encore, ça va prendre du temps, mais ça viendra.
Pareil pour les applis de dessin que tu vas utiliser si tu commences en digital. Si tu ne sais pas faire quelque chose, va suivre des tutos sur Youtube. Il y a aussi des reels sur Instagram qui ne sont pas mal du tout car ils montrent des "trucs" comme des raccourcis clavier ou des façons de modifier les pinceaux (brushes) de Photoshop ou Clip Studio Paint.
4 - S'exercer par gribouiller tout et n'importe quoi, faire des croquis de...cafetière, bouquin, chaussures, prise électrique, la petite cousine, le gros voisin, la dame du pressing. 1) c'est marrant et 2) les défis techniques ne sont pas toujours là où on le croit 3) ces exercices permettent de comprendre ce dont je te parlais plus haut s’agissant de la décomposition des formes ainsi que de la façon dont la lumière frappe les objets.
5 - Utiliser des références. Je ne le dirais jamais assez, utiliser des références n’est pas tricher ! Des illustrateurs confirmés comme Alex Ross ont un studio où ils prennent des photos de leurs assistants, leurs amis, eux-mêmes, pour avoir une base de travail. Si tu veux dessiner un bateaux pirate, va chercher une photo de bateau pirate sur Internet. On n’est pas « un vrai artiste » parce qu’on dessine de tête ou sans gommer. 🙃
6 - Travailler régulièrement pour progresser. Je sais c'est dur de trouver du temps avec le lycée, la fac, le boulot, les transports, la vie de famille, etc...mais le mieux est d'arriver à dessiner un peu régulièrement, ça sera plus efficace que deux heures toutes les deux semaines. Les cours de géo sur les bassins sédimentaires sont faits pour ça. J'AI RIEN DIT.
7 - Ne pas se décourager. Je me répète mais les artistes étant leurs pires critiques, le chemin vers la satisfaction va être long. Tu vas commencer par copier tes artistes préférés et ta tête va exploser car un jour tes dessins vont ressembler à Mucha et le lendemain ça sera à One Piece et le jour suivant Moebius ou un web-comic coréen. C'est encore plus dur pour les artistes débutants aujourd'hui car ils sont confrontés, Tiktok après Tiktok, tableau Pinterest après tableau Pinterest, à un déluge constant d'influences, à une stimulation artistique telle qu'elle en devient inaudible pour un cerveau toujours plus sollicité. Savoir ce qu'on veut, se concentrer, construire son style sans se perdre est, je pense, un des grands défis des artistes débutants en 2024.
Tumblr media
C'était joliment dit. Merci d'avoir suivi Ce soir ou jamais, on se retrouve demain soir.
Il va surtout falloir que tu prennes en compte en tant que débutant que quand tu vas commencer, tes progrès vont être proche de ça :
Tumblr media
Ils ne seront pas linéaires mais, tu progresseras. Un petit "art block" de temps en temps, du découragement, mais surtout beaucoup de joie et de satisfaction quand tu auras dessiné quelque chose qui te tiens à cœur pour la première fois, même si tu détesteras ce même dessin deux mois plus tard, c'est ça être un artiste, félicitations!
8 - Ne pas se comparer à des illustrateurs de folie. Paix à son âme mais si tu vois une vidéo du regretté Kim Jung Gi qui dessinait des fresques entières sans traits de construction, à main levée, tu vas te dire "Mais punaise, pourquoi j'essaie ?". N'y penses pas, fais ta vie, à ton rythme. Pareil avec les gens de ton âge. Ne te compare pas à un mec de 13 ans à Singapour qui dessine déjà comme un artiste confirmé. On s'en fout. C'est une exception, grand bien lui fasse, on l'embrasse, cœur sur lui, mais ce n’est pas toi. Bref, l'inspiration OUI, la comparaison NON.
9 - Prendre des cours de dessins. Être autodidacte et s’entrainer tout seul, c’est bien, mais prendre des cours si on est perdu n’est absolument pas honteux. Il y a des cours municipaux, des ateliers parfois à la mairie, à la médiathèque de ta ville, etc...Alors oui, tu vas dessiner un pot de fleurs et une pomme avec Mamie Geneviève, retraité de la Mairie de Brie-Comte-Robert mais tu vas avoir un prof qui va t'expliquer les bases si tu sens que tu ne vas pas y arriver seul.
Et, pour l'art digital/digital art, quel application utiliser ?
Moi, j'utilise Photoshop mais c'est payant (et assez cher)
Pour commencer, je te recommande d'autres applications bien moins chères comme Krita (gratuite) ou, si tu as un iPad, Procreate. C'est environ 8€ (ça a peut-être augmenté depuis le temps où je l'ai acheté) mais pour tout ce que cette appli peut faire, c'est donné. Moins connue mais également gratuite, Fire Alpaca, très honorable aussi!
Clip Studio Paint est également très bien. Tu peux l'avoir soit avec un système d'achat unique, soit un system de souscription comme tu peux le voir ici.
Voilà ! Bref, il faut s’y mettre, se lancer, dessiner n’importe quoi pour se faire la main, suivre des tutos, parce que la technique c’est important, utiliser des références et ne pas se décourager.
J’espère avoir répondu à ta question et comme disait Marie-Pierre Casey :
Tumblr media
"Je ne ferai pas ça tous les jours!" (même si personne ne m’a demandé de faire aussi long).
Si vous n’avez pas la réf, demandez à vos parents.
Passe un bon dimanche et courage ! On reste motivé !! 💗
46 notes · View notes
amertumedelamer · 30 days
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Grosse livraison, pour un gros temps d'absence, en mode maumaumégalo, automoi ; autoportraits en cascade.
Voici une maigre sélection parmi la totalité de mes autoportraits, réalisés depuis le 17 décembre dernier, et jusqu'au 17 mars 2024, sur une initiative de l'artiste Magali Cazo (merci !).
Pour une durée de trois mois, j'ai arpenté mon visage, ou plutôt, j'ai tenté de gratter du regard, chaque jour, cette surface qui est mienne, cette enveloppe que j'habite, bon gré mal gré. La vérité, coutumière, est qu'assez peu de mes dessins me satisfont, et moins encore me ressemblent (mais ce sujet du réalisme n'est pas à privilégier).
Je ne vais pas mentir, il m'a été difficile de tenir la longueur, mon assiduité a parfois manqué... J'espère tout de même finir ce carnet, encore incomplet, et même hors délai.
Finalement, j'adore la couleur, et j'adore la travailler, mais je n'ai pas abondé dans cet aspect de ma pratique. Mon carnet, sujet de nombreux reproches tout au long du processus, déjà ne passait pas entièrement dans mon scanner, et n'accueillait pas non plus suffisamment bien à mon goût la pointe de mes habituels crayons de couleur. La sensation n'y était pas.
Bonne dégustation, au moins du regard (même s'il est vrai que l'heure des chocolats se fait proche).
Ceci n'est pas un poisson d'avril, mais bien la fin de ce post.
21 notes · View notes
blauesonnenblume · 1 month
Text
j'adore dessiner mais je le fais pas très souvent, c'est plus un hobby disons et mon copain L dessine aussi mais extrêmement bien ! J'ai appris à être moins envieuse et à apprécier tout simplement de pouvoir voir ses dessins tout le temps. Mais parfois je dois faire de grands efforts pour pas perdre toute confiance en moi comme la dernière fois au café où on dessinait tous les 2 et quelqu'un vient lui dire "c'est magnifique ce que vous faites !" puis, gêné : "c'est sympa aussi vous" (moi). Mais le pire du pire, couteau profond dans le coeur. Contexte : fin du master, on décide de dessiner chacun un sticker (sur du papier à sticker) pour chaque personne de la classe. En bons biologistes marins on fait une petite créature marine dont le nom rime avec celui de la personne pour tout le monde ("Simon le poisson" mais en plus niche, genre "Marie l'holothurie") bref revenons à l'histoire principale. On est côte à côte en train de dessiner, et un mec de la promo arrive et nous dit : "oh trop bien, Laura tu fais les brouillons et L fait le dessin final c'est ça?" 💔💔💔
18 notes · View notes
aleksiev-lyuben · 1 year
Note
(Graham) “Yes, I mean it. You are the worst mistake I’ve ever made.” “Stop doing that. It’s turning me on.” “Don’t cry, I hate when you cry.” “You’re mine and only mine. I don’t want to share you.” “Everyone wanted to give up on me, except you.” “Did you just kiss me ?” (je les ship pas du tout)
“Yes, I mean it. You are the worst mistake I’ve ever made.”
Lyuben ferme les yeux, comme si il voulait laisser couler les larmes qui n’apparaissaient pas aux coins de ses paupières. Evidemment que c’est une erreur, évidemment qu’il s’est encore emballé trop vite, évidemment qu’il est trop à supporter, évidemment. C’est tout ce à quoi il est bon de toute manière: ne pas être bon. La colère monte d’une traite à l’intérieur de lui. En colère contre lui-même pour n’avoir pas su encore une fois être à la hauteur, et en colère contre Graham pour lui avait fait croire pendant un instant qu’il aurait pu l’être. « Alors dégage de chez moi. Qu’est-ce que tu attends, si c'était une erreur à ce point-là? » La tristesse de Lyuben teinte le fond de sa voix tandis que la colère prend le dessus sur ses propos. Le regard de Graham est indéchiffrable. Il n’acquiesce pas, il ne dit rien. Comme si il était triste lui aussi, mais aussi choqué de voir ce visage chez le vampire, comme si il venait de découvrir quelqu’un qu’il n’a jamais croisé. Pourquoi le loup-garou lui fait ça? Pourquoi faut-il encore une fois qu’on arrache son coeur à Lyuben? Graham ne bouge pas. Pourquoi il ne bouge pas? Pourquoi est-ce qu’il ne fout pas le camp tout de suite? Lyuben fait un tracé de cent pas nerveux entre les quatre murs de la cuisine. Graham ne bouge pas. « DEGAGE! » Cette fois-ci Lyuben hurle sur Graham, d’une voix que celui-ci n’avait jamais entendu non plus. Graham commence finalement à partir. Pourquoi est-ce qu’il s’en va? Pourquoi est-ce qu’il fait ça? Lyuben perd la tête. La colère grimpe au point de non retour. Lyuben envoie valser la table de la cuisine contre le mur et celle-ci s’explose dans un fracas retentissant, laissant des traces sur la peinture blanche. Lyuben entend les battements du coeur de Graham disparaitre au loin, et la colère s’évapore au fur et mesure que le son se fait plus faible. La tristesse prend brutalement sa place. Le vampire se laisse glisser sur le sol. Il laisse tomber son visage recouvert de cheveux blonds entre ses mains, se blâmant une nouvelle fois de tout ressentir aussi intensément.
Tumblr media
“Stop doing that. It’s turning me on.”
Jamais « Le Monde de Dory » n’avait été si sexy. L’un des dessins animés préférés de Lyuben, qu'il avait presque forcé son petit-ami à regarder, et pourtant le vampire n’a jamais été aussi déconcentré. Normal en même temps… Graham est là, avachi dans son canapé, avec son odeur de loup-garou, de weed, et de chocolat, due à la tablette qu’il a partagé avec le vampire tout à l’heure. « Tu viens de rater le moment où Claire Chazal aide Dory à sortir. » Graham riposte, alors que la main de Lyuben s’aventure plus haut sur sa cuisse. Le vampire approche son visage près de l’oreille de Graham qu’il mordille pour l’embêter. « Je savais pas que les poissons te faisaient autant d’effet. » Le loup-garou rajoute, daignant finalement tourner le visage faire son petit-ami en demande d’affection. Il tourne la tête donc, la parfaite occasion pour Lyuben de se jeter sur ses lèvres et de l’embrasser. C’est pas tout, mais ça commençait à devenir long. Une heure de film et zéro baiser. Comment pouvait-il tenir plus longtemps? Le loup-garou lui rend son baiser, et les lèvres de Lyuben continuent de se faire plus insistante tandis que la main qui faisait semblant d’être innocente sur la cuisse de son petit-ami remonte en dessous de sa ceinture. La tension est à son comble. Il sent Graham céder contre lui, et ce dernier joue avec le bord du t-shirt du vampire qu’il fait remonter au dessus de sa tête. Lyuben le coupe soudainement. « Attends! » Graham lève un sourcil, et le blond se penche de l’autre côté du canapé pour trouver la télécommande et éteint finalement la télévision. « Je veux pas traumatiser Dory. » Lyuben ajoute en ricanant, avant de se jeter sur Graham.
Tumblr media
“Don’t cry, I hate when you cry.”
Si Lyuben n’est pas fier de son propre état, il aime encore moins l’air qui se dessine sur le visage de Graham. « Alors arrête de me regarder. » Le bulgare renvoie un peu agressivement, n’arrivant quand même pas à stopper la tristesse qui s’évapore par chaque pore de lui. Ce n’est pas la première fois que Graham assiste à une de ses phases, mais il préfère encore qu'il le voit dans des moments improbables, où il veut partir au Vatican, ou quand il veut vendre sa maison pour acheter un temple. Pas les moments de dysphorie trop intenses où il aimerait juste se terrer dans un coin pour mourir. Comme maintenant, recroquevillé au bord de la route, en pleine nuit, à la sortie de Lima. « Je peux me retourner si tu veux qu’on ait l’air d’idiots, mais je te laisse pas Boucles d’Or. » Et ainsi Graham s’exécute, et rejoint Lyuben au sol, s'asseyant dos à lui. Lyuben lève enfin la tête pour constater l’absence du visage de son copain de brique dans son champ de vison. Avec ça, le brun a réussi à lui arracher un prémisse de sourire. « Merci. » Marmonne discrètement le bulgare, en examinant la position de son petit-ami devant lui « Et on reste comme ça combien de temps ? Parce qu’on va vite être à court d’activité. » Demande le Norvégien l’air de rien. Et c’est une vraie bonne question. Quelle est la suite de cette situation? Lyuben est un peu mitigé, et son esprit part dans une rapide quête de ce dont il aurait besoin maintenant. Et après un léger temps d’hésitation, le grand blond s'avance et installe simplement sa tête dans le creux du cou de Graham en soupirant. « Je veux juste rester comme ça un petit peu, si ça t’embête pas. » Lyuben souffle contre lui. Le contact lui fait du bien, et c’est plus facile, quand il ne voit pas que son état attriste Graham autant que lui. Ce dernier passe sa main au dessus de son épaule pour glisser ses doigts dans les cheveux de Lyuben, lui offrant encore un peu plus de réconfort. « On reste comme ça un petit peu, ça me va. »
Tumblr media
“You’re mine and only mine. I don’t want to share you.”
Lyuben sentirait son coeur se serrer si il avait encore un coeur qui fonctionne. Comment il arriverait à partir après ça et laisser son petit-ami tout seul? Sa petite tête pas contente et ses mots tendres lui donnent plus qu'envie de rester. En même temps, si il n’y va pas… Esma pourrait lui en vouloir. Est-ce que c’est ça dont il s’agit? Est-ce que c’est à propos d’Esmera? « Est-ce que tu serais pas un petit peu jaloux? » Lyuben demande avec prudence, tandis qu’il enfile son sweat pour sortir, affichant sa petite moue taquine en direction de Graham qui semble un peu renfrogné. « J’aime moyennement que tu passes autant de temps avec une fille pour qui t’avais des sentiments y a encore 5 minutes. » Lyuben est surpris. « Déjà, ça fait pas 5 minutes ça fait des mois. Et aujourd’hui je suis complètement à toi comme tu l’as dit. » Le vampire renchérit, alors qu’il s’approche de Graham qui se tient les bras croisés, l’air encore que partiellement convaincu. Le bulgare tire gentiment les bras de son petit-ami mécontent pour les mettre autour de lui. « Promis juré je rentre vite. » Le vampire pose tendrement ses lèvres sur celles de Graham qui semble finalement un peu se relâcher. Lyuben sourit. Le loup-garou est décidément trop mignon quand il a un petit peu de jalousie dans les yeux. Ça met des petits coeurs dans ceux de Lyuben. Si Graham les regardait là tout de suite, il saurait qu’il n’aurait rien à craindre. Boucle d’or est définitivement raide dingue de lui. 
Tumblr media
“Everyone wanted to give up on me, except you.”
Le vampire retient sa respiration. L’aveu de Graham le démonte plus qu’il n’aimerait l’admettre. Il se reconnaît dans ses paroles à cause de tous les abandons qu’il a lui-même déjà encaissé. Il n’a pas envie d’imaginer le loup-garou ressentir ça. Par dessus tout, il n’a pas envie d’être une nouvelle déception parmi les autres, pour Graham. Il ne mérite pas ça. « J’ai pas envie de t’abandonner. » Lyuben murmure, des larmes dans la voix, meurtri d’avance par ce qu’il s’apprête à faire. Tout simplement parce qu’il connaît le “mais”. Le “mais” étant le choix que Nia l’a forcé à faire. C’était Graham ou elle, et c’était devant ce dilemme qu’il s’était retrouvé. Si la demande de Nia sonnait comme une vengeance, Lyuben avait bien trop peur des conséquences si il n’allait pas dans son sens. Comment dire à Graham qu’il ne l’avait pas choisi? Aucune raison ne semblait suffisante pour justifier la peine qu’ils allaient tous les deux ressentir à cause d’elle… Mais quel père n’écouterait pas sa fille? « T’as pas envie mais tu vas quand même le faire. Te fatigues pas, j’ai compris avant que tu le dises. » Renvoie Graham avec un rire cynique. C’était comme si Lyuben pouvait voir les murs autour de son petit-ami se reconstruire d’un coup. Toutes les briques qui se replacent pour former une barrière entre eux. Graham s’est fermé pour de bon et c’est terminé. Lyuben est déjà allé au bout sans le vouloir. « Je suis tellement désolé... mais Nia a besoin de moi. » Le vampire admet finalement en sentant le poids de ses mots peser lourd sur ses épaules. Nia a besoin de lui, c’est ce sur quoi le blondinet doit se concentrer pour bien ancrer en lui qu’il doit agir en père: Laisser ses sentiments de côté pour le bien de son bébé. Même si il a l’impression de s’arracher le coeur. Il ne sait pas qui de Graham ou lui mettrait le plus de temps à s’en remettre.
Tumblr media
“Did you just kiss me ?”
Il s’était passé presqu’une demie-heure depuis que Lyuben et Graham avaient échangé ces messages et s’étaient mutuellement avoués qu’il ne s’agissait pas vraiment d’amitié entre eux. Cela faisait donc un quart d’heure qu’ils s’étaient retrouvés chez le vampire après ces aveux. Un temps qui avait fini par être affreusement long avant que l’un des deux ne fasse le premier pas, et Lyuben avait fini par craquer de manière originale. C’est vrai qu’il aurait pu attendre que Graham avale sa gorgée de bière pour l’embrasser, mais bon il s’était lancé, c’était maintenant ou jamais. Il ne sait pas vraiment si il a bien fait, maintenant que Graham lui pose cette question… « Pardon? J’aurais pas dû? » Le vampire commence à paniquer et le brun n’a même pas eu le temps d’en placer une.  Il pose sa bière et croise les bras, observant le bulgare sur-réagir. « Je suis désolé c’est qu’avec nos messages je m’étais dit qu’il fallait sauter le pas à un moment donné et nous on était là et on buvait notre bière comme si de rien n’était fallait que je le fasse et tu…. » A son tour de se faire couper dans son élan par Graham qui lui rend son baiser. Vachement mieux que le premier d’ailleurs qui avait un goût formel de panique et de surprise. Celui-ci est plein de chaleur, de laisser aller… Lyuben ferme les yeux, et laisse ses lèvres bouger au rythme de celles de Graham, les mains de ce dernier venant se plaquer dans son dos pour le rapprocher de lui. Quand le visage de Graham se décale finalement, Lyuben soupire. « On peut dire que c’était ça notre premier baiser? » Le vampire demande, un peu embêté. Graham sourit. « Non, c’est plus drôle de dire que t’étais tellement pressé de m’embrasser que tu m’as même pas laissé avaler ma bière. » 
Tumblr media
40 notes · View notes
allen-san · 10 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Voici quelques images ( en noir et blanc ) du fanbook DGM ( avec Allen en couverture ) dont on ne verra jamais la couleur en France ainsi que l'image de couverture du Gray log ( qu'on ne verra jamais non plus, merci qui ? Merci Glénat ........................
Tumblr media
Grâce à une personne en commentaire sur Skyrock , j'avais su la raison de cette dispute ^^ En fait Kanda à appeler Allen "Moyashi" et Allen à répondu : C'EST ALLEN PAS MOYASHI !!! Merci beaucoup Allen-kun ^^ En tout cas, en tant que Fujoshi, j'était entrain de me les imaginés à deux doigts de s'embrasser ! * . * .
Tumblr media
Le Compte découvre apparemment les joie de manger du poisson frit en compagnie de Tyki et Wisely
Tumblr media
J'ai garder le meilleur pour la fin ( enfin j'espère ) avec cette présentation de Tyki où quelqu'un à souligné un fait étrange ... Au cas vous ne compreniez pas les Kanji, il s'agit de la date d'anniversaire du Noah, soit le 25 Décembre .. autrement dit le même jour que celui que c'est choisi Allen comme date de naissance, coïncidences ? Cela m'étonnerais ! C'est tout de même très étrange avouez-le ! En plus, cette date n'est pas écrit dans la présentation du Noah dans le Gray ark ! . Avec toutes ces informations étranges qui arrivent dans le Chapitre 225, voir ce genre de similitude est pour moi loin d'être un simple hasard !! ^^
Quoi qu'il en soit, j'espère que ces images vous font plaisir et que vous ne l'avez pas pris pour un spoil car pour moi ce n'en est pas un du tout, ce sont juste des dessins ( nouveaux pour la plupart ) ^^ .
Encore une fois, remercions glénat ( ses fichus imbéciles à la noix qui savent rien faire ) de ne pas sortir ni le fanbook ni le gray log ...... franchement les gars...........vous êtes les meilleurs ............
11 notes · View notes
reves-de-crossoeurs · 4 months
Text
Céleste et son observatoire
L’observatoire de Céleste, installé au premier étage du musée, a été l’un de mes endroits préférés dans les opus de la saga Animal Crossing.
Tumblr media
C’est vrai que c’était amusant de pouvoir relier les étoiles entre elles pour former des constellations – seul hic, j’avais les constellations de la ville de ma sœur qui venaient polluer mon ciel nocturne de temps à autre et bien sûr impossible de lui faire supprimer toutes ses constellations, dont elle était si fière, comme le loup qu’elle avait confectionné parmi les étoiles (c’est vrai qu’il était beau).
💫 J’adorerais que l’observatoire de Céleste refasse son apparition dans les prochains opus d’Animal Crossing et qu’il ait une plus grande utilité ou place dans ce jeu.
La collecte d’espèces, pour le musée de Thibou, m’a appris beaucoup comme le nom des poissons et des insectes qui m’ont été plutôt utiles dans ma vie. Alors, au même titre que Thibou et de ses expositions, ce serait super que Céleste nous raconte davantage d’anecdotes sur les étoiles.
Tumblr media
Par exemple avec la possibilité d’observer de vraies constellations (qui seraient bien sûr différentes en fonction du choix de notre hémisphère, comme dans la vraie vie). Céleste pourrait nous apprendre à en reconnaître quelques-unes, comme la Grande et la Petite Ourse. Elle pourrait nous informer sur le nombre total de constellations qui constituent la voûte céleste, et qu’il y en a bien plus d’observables depuis l’hémisphère Sud ! Elle prédirait aussi les pluies d’étoiles filantes…
On pourrait donc toujours dessiner les constellations de notre imagination en reliant des étoiles entre elles (sans polluer le ciel des autres, merci d’avance) mais aussi apprendre à reconnaître certaines des vraies constellations.
Tumblr media
Le poste occupé par Céleste à l’observatoire du musée ne l’empêcherai évidemment pas de sortir se promener une fois la nuit tombée pour admirer les pluies d’étoiles filantes. J’ai bien aimé la croiser sur mon île dans Animal Crossing New Horizons, ainsi que l’idée des souhaits et de leur influence sur la récolte des fragments d’étoiles sur nos plages le lendemain. C’était chouette aussi d’associer les objets des signes zodiaques à Céleste ainsi qu’aux mois. Mais ce n’est pas suffisant… après tout, l’astrologie ce n’est pas de l’astronomie !
Peut-on espérer un jour revoir les portes de l’observatoire se rouvrir ? Et Céleste incarnera-t-elle enfin le deuxième hibou qui sera davantage présent dans notre quotidien de crosseurs ?
Et vous, qu'est-ce que vous en pensez ? On serait ravi d'avoir votre avis en commentaire.
À bientôt ! 🌳
Tiklo
2 notes · View notes
zinouillezetrunoodle · 2 months
Text
Post n°134:
Dessins d'imagination/character design:
Designs finaux de quelques personnages de mon projet de Monde Amazigh.
->Fait avec des crayons graphite gras et un feutre gris en 5-7 minutes.
Tumblr media
Mr Datte et Scorpion🥜🦂
Tumblr media
Croquis de recherche et dessin de la maire/cheffe du peuple des Oasitiens, une femme Grenadine (un peuple riche de fruits de ma zone désertique possédant la majorité des pouvoirs sur les ressources en eau...) et son assistante, une femme figue aigrie
Tumblr media
Douda🌰 (le bébé de Mr Datte) et sa peluche chat noir Doudou🐈‍⬛, mon personnage de fille poisson🐟 , Omi Sissi et un croquis rapide d'une des espèces pauvres vivant dans la zone désertique: les fourmis🐜
1 note · View note
idril-la-wiccan · 1 year
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Mermay 2023 - 2ème semaine
Jour 8 - Dystopique
Elle regardait l'immense ville de métal au loin quand il la rejoignit.
"Que fais-tu ici ?" lui demanda-t-il.
"... Je ne sais pas vraiment..."
Il soupira.
"Pourquoi alors revenir ici ? Je ne comprends pas comment tu peux admirer les Métaluriens et leur... leur... cette chose qu'ils appellent leur foyer."
"Tu te trompes... Je ne n'admire rien chez eux..."
"Alors, pourquoi ?"
Elle se tourna vers lui, montrant toute la tristesse dans ses yeux.
"J'ai pitié d'eux..."
Jour 9 - Crève-Cœur
Et voici notre premier spoiler pour Out of the Abyss !
Oui. Le triton sur la gauche est bel et bien Humphrey. Pourquoi ? Comment ? Ça par contre, cela ne sera pas révélé durant Mermay. =)
Quant au thème du jour, il se trouve que l'autre triton sur la droite, Léviathan, avait forgé un lien très fort avec Humphrey, alors que ce dernier avait cacher sa vrai nature pendant tout ce temps.
Ce dessin représente le moment où le masque tombe.
Jour 10 - Céleste
En cherchant une idée pour ce thème, j'ai appris qu'il existe une espèce de poisson rouge appeler le poisson céleste. Autant je n'était pas inspirer de faire une sirène basée dessus, autant je trouvait l'idée de poissons céleste géants volant dans le ciel très intéressant.
Et pour justifier cette idée absurde, je me suis dit que d'avoir Shichi, personnage pour mon projet de Yume Nikki Fangame, sous sa forme de sirène les accompagnant dans les cieux était parfait !
J’ajouterai probablement cette scène dans le jeu lui-même quand je travaillerai enfin à nouveau dessus.
Jour 11 - Méchant
Out of the Abyss spoiler à nouveau !
Je vous présente Charybde. Une vrai sorcière des mers.
Cette sirène-cachalot à un goût prononcé pour demander les yeux de ses victimes en guise de paiement. Il lui arrive de prendre plus que ça s'ils refusent de payer, ou juste quand elle a vraiment, vraiment très faim. Pauvres âmes en perdition.
Il n'est pas étonnant que les Slime Girls ne veulent pas être associées à quelqu'un comme elle, même si, soyons honnêtes, elles n'ont pas mieux réagi face au refus d'être payer.
Jour 12 - Compagnon
Out of the Abyss spoiler !
Voici comment Lévianthan a connu Humphrey avant ce qu'il se passe dans le dessin du jour 9.
Un jour, un triton-baleine à bosse est arrivé dans le village où Léviathan vit. Il s'est présenté sous le nom de "Cheeky". Très vite, ils apprirent à se connaître l'un l'autre, tout deux étant les seuls tritons-baleine de tout le Puit Profond.
Léviathan croyait pouvoir lui faire confiance...
Jour 13 - Old Money
C'est un style vestimentaire qui caractérise une certaine élégance et intemporalité (merci Google).
J’avais justement un personnage de triton qui aime porter des vêtements de ce style, donc ce dessin c'est fait assez naturellement.
Oh, et son nom est Bill. Croyez-le ou non, il est basé sur le chabot blob.
Jour 14 - Mama
Shichi trouve un vieux souvenir au fond de grottes sous-marines...
*****
*~ Première semaine || Troisième semaine ~*
Achetez-moi un petit Ko-fi ?
2 notes · View notes
windsofchxnge · 2 years
Text
Le Royaume de Sílfgard
GÉOGRAPHIE
REGIONS : Ásgard, Vanaheim, Midgard et Niflheim. CAPITALE : Ásjá.
Le royaume de Sílfgard est situé au nord du continent d’Eyora, simplement séparé des terres du continent par l’océan d’Ecumes et ses eaux glaciales. De par sa situation géographique, le royaume de Sílfgard connaît un climat hivernal tout au long de l’année, bien que le flanc sud du royaume soit plus tempéré que les autres régions. La région située au nord du royaume est nommée Ásgard et est après Vanaheim, la région la plus visitée du royaume. On y trouve en effet Rök, un village ancien fondé à quelques lieues du portail menant au Monde des Esprits. Ses contrées sauvages sont principalement composées de glaciers, jusqu’au lieu du portail, que l’on trouvera entouré d’une forêt millénaire. Au cœur du royaume, se dessine la région de Vanaheim, qui abrite le joyau de l’architecture des Faes de l’Eau, Ásjá. A l’image des nombreux villages du royaume, la capitale est faite de glace. Contrairement à ces derniers cependant, ce ne sont plus de simples igloos qui permettent aux habitants de la capitale de s’abriter, mais de véritables merveilles d’architectures. Des chemins fluviaux parcourent la capitale entre les ponts et les rues de glace, ainsi que les bâtisses. Au centre de la capitale, se dresse le Palais de la Tribu du Nord, une prouesse architecturale érigée par Henrik I (dit le Bâtisseur) alors qu’il unifiait les différentes tribus du Nord pour n’en faire qu’une seule. Sur des terres plus sauvages, au cœur de la toundra toujours plus glaciale, se trouve la région de Midgard, où se trouve Lukkja, un village de pêcheurs qui tend à se développer depuis quelques années. C’est de ce même village que proviennent la plupart des peaux de tortues-phoques et des poissons pêchés pour subvenir aux besoins du royaume.  C’est au sud du royaume que l’on trouvera le village de Vindr au cœur de Niflheim, un village alliant des constructions en bois à leurs igloos et qui abrite les plus importants chantiers navals du royaume. Plus tempéré que les autres régions, Niflheim est principalement couverte de fjords enneigés, foyers des cerfs-loups.
HISTOIRE
Avant que Sílfgard ne devienne le royaume qu’il est aujourd’hui, son territoire était sous l’égide de plusieurs tribus. Les régions étaient partagées, dispersées, sous la juridiction de chefs de tribus et les guerres, étaient récurrentes. Les batailles se succédaient et la toundra glaciale se retrouvait imbibée de sang après chaque assaut. Finalement, il ne resta plus que quatre tribus. La tribu des Aesir (fc caucasiens), qui possédait ce que l’on considère comme l'actuelle région d’Ásgard. La tribu des Tuniit (fc inuits), maîtresse de l’actuelle Vanaheim, la tribu des Lumiuk (fc inuits), dirigeante de ce que l’on nommera plus tard Niflheim et celle des Vanir (fc caucasiens), qui possédait les terres de l’est que l’on nomme désormais Midgard.
Si toutes les tribus étaient formées à l’art de la guerre et pensaient même qu’ils trouveraient leur place dans le Monde des Esprits seulement en mourant sur le champ de bataille, toutes possédaient également leurs particularités. Les Faes de la tribu des Aesir était bercée dans la spiritualité et leur chef était considérée comme l'Élue chargée de la protection du portail des Esprits. La tribu des Tuniit était considérée comme la meilleure en matière de magie de guérison, et ses tribus voisines pensaient que les Faes de cette tribu étaient capables de soigner les blessures les plus graves. La tribu des Lumiuk était connue pour être sanguinaire, mais ses artisans étaient capables de construire des navires plus rapides encore que le vent. La tribu des Vanir, elle, était connue pour ses merveilles architecturales, mais surtout, pour les artefacts anciens qu’elle était désireuse de garder en sa seule possession. Malgré l’agrandissement des différents territoires propres à chaque tribu, elles en voulurent à nouveau plus. Une nouvelle guerre finit par éclater, La Guerre des Quatre Tribus. Les soldats des Lumiuk et des Tuniit marchèrent sur Aldmeris, le fief de la tribu Vanir. S’ils voulaient agrandir leur territoire, ils étaient également désireux d’obtenir les artefacts gardés au sein de la tribu. On raconte que le siège de la cité dura sept jours et sept nuits, et que lorsque l’aube se dressa à l’horizon, la cité d’Aldmeris sombra dans un éboulement de glace, provoqué non pas par les tribus adverses, mais par la tribu Vanir elle-même. Peu de Faes de cette tribu échappèrent à la catastrophe, mais les rescapés dirigés par Henrik I, se dirigèrent jusqu’en Ásgard pour obtenir le soutien de la tribu des Aesir. C’est grâce à un mariage avec la chef Kiya, qu’Henrik I unifia le reste de sa tribu avec celle des Aesir. A eux deux, ils étaient assez puissants pour se défendre contre les deux autres tribus. La bataille des trois armées dura plusieurs jours, avant qu’enfin Henrik I n’arrive à faire baisser les armes aux soldats de la tribu des Lumiuk et des Tuniit. Il leur offrit une alliance, leur proposa de partager leurs connaissances communes plutôt que de faire la guerre. Suite à cela, Henrik I créa les fondations de la cité d’Ásjá sur les lieux de leur dernière bataille, afin d’y voir ici, le symbole même de leur unité. C’est ainsi que naquit le Royaume de Sílfgard.
Si la paix a régné au sein du royaume durant de nombreux siècles, cette dernière s’est effritée il y a 48 ans, sous le règne du Roi Haakon. Ce dernier tendait à inculquer au sein de son royaume, le respect des esprits et de ce qu’ils représentaient, s’éloignant d’une certaine manière, de la Voie de la Lumière. C’est pourtant durant son règne, que les esprits commencèrent peu à peu à s'insinuer à nouveau en Eyora, terrorisant les chaumières. Le peuple de Sílfgard se mit à craindre la spiritualité trop ouverte de leur Roi et trouva en Fenrir, le frère cadet d’Haakon, un allié. Fenrir fit croire aux sílfgardians qu’il était l’un des seuls à pouvoir ramener la paix en Sílfgard, et les protéger des esprits, galvanisant les troupes par sa ferveur et son fanatisme. La première branche de la famille royale fut arrêtée et emmenée par des membres du peuple et de l’armée dans leur demeure au Nord du royaume. C’est à l’aube, que les corps sans vie du Roi Haakon, sa femme Lagertha et les dépouilles de deux de leurs enfants, furent retrouvés. Les membres du peuple ayant participés et commandités l’arrestation et l’assassinat de la famille royale, furent jugés peu après. Fenrir fut alors placé sur le trône de Sílfgard. Dirigeant dur et tyrannique, si de nombreux silfgardians sont restés dans la nation, par peur, par amour pour lui, ou simplement pour garder ce qu’ils avaient bâtis jusqu’à maintenant, d’autres ont quittés les terres du royaume pour échapper à l’autoritarisme fanatique du Roi. Depuis peu, une résistance semble s’ériger contre Fenrir et son gouvernement, alors que l’on murmure que la véritable héritière à la couronne de Sílfgard, serait encore en vie et déterminée à reprendre la couronne.
SYSTÈME POLITIQUE
HIÉRARCHIE 
Le royaume de Sílfgard possède des mœurs égalitaires, de ce fait les Faes peuvent obtenir un titre hiérarchique indépendamment de leur genre, que ce soit au sein du gouvernement ou dans les forces armées de la nation. Les titres de chef·fe ou de roi/reine, sont légués à l’aîné·e des enfants du précédent chef/roi. En l’absence d’un enfant à qui léguer son titre, c’est au plus proche parent que le titre sera alors octroyé. En cas de mariage, c’est la personne ayant le plus haut statut hiérarchique qui donnera son nom. Si les deux époux possèdent le même statut hiérarchique, c’est la femme qui prendra le nom de son mari.
Le Roi — Dirigeant du Royaume, il est la plus haute autorité de la nation. Son rôle est de protéger son peuple et de s’assurer du bien-être de ce dernier. Il est également le chef des armées du royaume, et en cas de guerre, la tradition veut qu’il soit le premier à poser sur le champ de bataille. Si le Roi possède également le dernier mot sur la justice, mais également sur les lois, la coutume veut que des votes soient énoncés lors des assemblées et que la personne se trouvant sur le trône du royaume suive la majorité, et ce, pour éviter des guerres pouvant rappeler celles du passé. L’actuel Roi est Fenrir Henrikson, frère de l’ancien Roi Haakon. Fervent croyant de la Voie de la Lumière, il met un point d’honneur à ce que la religion soit placée au cœur des mœurs des habitants de Sílfgard. Dirigeant dur et tyrannique, il a instauré un climat froid et une pression intense sur ses habitants et pousse ces derniers à voir en lui un sauveur. Sa propagande est partout au sein du royaume de la Tribu du Nord, son portrait placardé dans les demeures des sílfgardians ou l’emblème de sa famille accroché à chaque coin de rue. Fenrir ne laisse aucune place à la faiblesse ou à l'individualisme, et depuis son ascension sur le trône, son régime se veut stricte et inflexible. (le Roi ou la Reine possède plusieurs titres lors de sa montée sur le trône, iel est ainsi nommé Roi ou Reine de Silfgard et de la Tribu du Nord, et Protecteur.rice du Royaume et du Portail du Nord)
La Main du Roi — La Main du Roi est la position hiérarchique la plus importante après celle du Roi. Il s’agit du plus proche conseiller du monarque, choisi par ce dernier. Il est autorisé à prendre des décisions au nom du Roi, et lors des absences du Roi peut prendre sa place lors des assemblées. Il est également autorisé à les diriger et en imposer lorsqu’il le juge nécessaire. Il aide le monarque à coordonner ses plans et à les mettre en application, qu’il s’agisse de sa propagande, d’aide pour la stratégie militaire ou tout autre requête. Dans le cas où un·e chef·fe tribal est choisi pour ce rôle, iel perd son titre pour celui de Main, passant le titre de Chef·fe à l’aîné·e de ses enfants ou son plus proche parent. La Main du Roi possède ses quartiers au sein du palais royal, (qu’iel peut partager avec son époux.se et ses enfants)
La Famille Royale — Les hommes sont nommés Princes, et les femmes Princesses. L’époux ou l’épouse du Roi/Reine, possède le titre de Prince ou Princesse consort. Si ces derniers n’ont pas la possibilité de siéger au thing et ne possèdent donc aucun droit à juger ou à ériger des lois, les membres de la famille royale sont hautement respectés au sein du Royaume et leurs ordres sont appliqués à la lettre – à condition qu’ils n’aillent à l’encontre des lois érigées par le thing et le roi -. L’Héritier·e au trône est généralement plus révéré·e que les autres membres de la famille royale, car on s’attend à ce que ce soit lui·elle qui prenne les rênes de la nation. Lorsque les hivers sont trop difficiles, la famille royale a également le devoir de partager ses vivres et ses biens avec le peuple, pour la survie de tous. 
Les Chefs tribaux - Le terme de chef·fe tribal est aujourd’hui désuet, les tribus du Nord n’en formant désormais plus qu’une. Pour autant, le titre de chef·fe tribal continue d’être utilisé pour qualifier les seigneurs des différentes régions de Sílfgard. Ce dernier est héréditaire et les familles qui portent ce titre descendent des premières tribus de la nation. Si chaque village du royaume possède un·e chef·fe mineur·e, les grandes villes des régions elles, sont le siège des Chef·fes tribaux. Ce sont eux qui appliquent les lois votées par le thing et qui sont chargés de diriger la région qu’iels occupent sous l’étroite surveillance du Roi. Au nombre de trois, iels vivent respectivement à Rök, Lukkja et Vindr. Les chef·fes tribaux sont hautement respecté·es, et tous·tes possèdent une place au sein du conseil tribal. Ils sont après le Roi et sa Main, la plus grande autorité du Royaume. Les différent·es chef·fes se doivent également de payer des taxes au Roi, taxes qu’iels collectent auprès des habitants de leur région.
Le Conseil Tribal — Le conseil tribal est composé des trois chef·fes tribaux de Sílfgard, du Roi et de sa Main. C’est lors de leurs assemblées, nommées « thing », qui prennent place une à deux fois par mois au sein de la capitale que les lois sont érigées et que l’assemblée rend également justice aux crimes ayant pu être perpétrés. Les chef·fes présent·es à l’assemblée discutent également des problèmes qu’iels peuvent rencontrer au sein de leurs régions respectives, afin de pouvoir trouver des solutions. Lors de guerres, le Commandant des Húskarlars participe également aux things, afin d’aider à planifier des stratégies guerrières.
ALLIANCES ET MÉSENTENTES
Le Royaume de Sílfgard est allié économiquement au Royaume de Qiujin depuis plusieurs siècles, ce dernier lui fournissant des denrées qui ne poussent que dans ses contrées. Un traité de non-agression a également été signé avec l’Empire de Vayuura il y a une quarantaine d’années lorsque la couronne impériale a accepté d’accueillir la princesse Sól Henrikson et des réfugiés silfgardians, afin d’éviter toute guerre entre les deux nations. La République d’Izqara et le Royaume de Sílfgard ne possèdent aucune alliance ou ce que l’on pourrait qualifier de mésentente. Les deux nations sont à l'opposé géographiquement et leurs mœurs bien trop différentes, ne leur ont pas permis de nouer de quelconque relations.
ECONOMIE 
 L'économie du royaume s'articule principalement autour de trois domaines. En premier lieu, la pêche. Les eaux qui entourent Sílfgard sont pourvues de nombreuses espèces de poissons qui servaient à nourrir les habitants du territoire ainsi que ceux des autres royaumes. Les chantiers navals de Vindr permettent également de financer les caisses de la couronne. Le tourisme, permet également au royaume de vivre et d’être en lien avec les différents royaumes situés sur le continent. En effet, nombreux Faes tendent à venir visiter les contrées froides de la toundra et les merveilles que recèlent les paysages froids et imposants du royaume de la tribu du Nord. Le royaume de la Tribu du Nord dépend énormément des autres royaumes, en particulier de Qiujin, qui lui permet d’obtenir des denrées incapables de pousser dans les contrées froides de ses régions. L’importation est donc au cœur de son économie. 
COUTUMES ET MŒURS  
Le peuple de Sílfgard, communément appelé peuple de la tribu du Nord, est connu pour ses valeurs de partage et d’union. On les connaît comme des êtres loyaux et hospitaliers, malgré qu’ils ne soient pas très démonstratifs. En effet, on les décrit généralement comme froids et stricts, ces derniers s’attachant bien plus à l’aspect pratique et communautaire de leur société, plutôt qu’au plan sentimental. S’ils cachent bien leurs émotions, ils n’en sont pour autant pas dépourvus et se mettre à dos un membre de la tribu du Nord est une grossière erreur.
De nombreuses coutumes parsèment la vie et le quotidien des membres de Sílfgard. La première est la cérémonie de l’Esquive de Glace, effectuée lorsque les jeunes de la nation ayant quinze ans lors du solstice d’été montent sur une embarcation pour parcourir les eaux glacées et dangereuses de la région. Les enfants doivent réussir à contrôler le navire et à le faire naviguer entre les blocs de glace pouvant déchirer leur coque et les vents violents de la saison. Après avoir réussi la cérémonie, ils se voient décerner une marque, symbolisant la qualité qu’ils ont le plus exprimée durant l’épreuve. La marque du courage (en forme de croissant de lune, pour ceux ayant démontré un courage impressionnant durant l’épreuve), celle de la sagesse (en forme d’étoile, pour ceux qui montrent un sens du leadership et qui arrivent à prendre des décisions sous la pression) et celle de la confiance (en forme de vague, symbolisant le membre de l’équipage ayant le plus soutenu ses équipiers). C’est en effectuant cette cérémonie que les enfants sont alors considérés comme des membres capables de participer aux besoins de la société, ils peuvent alors apprendre à se battre en s’entraînant au maniement du bouclier, de l’épée ou de l’arc; à pêcher, ou encore chasser. La Traversée des Chef·fes est une cérémonie qui survient deux fois dans l’année, à l’équinoxe de printemps et au solstice d’hiver. Les chef·fes de chaque village ainsi que le roi se dirigent tous jusqu’au portail du monde des esprits, où ils apportent des offrandes et des prières à l’attention de Raava. Nombreux sont les habitants des différents villages qui décident d’accompagner leurs chef·fes durant cette traversée, pour montrer leur soutien. Un grand repas est organisé à la fin de la journée, où la famille royale et les chef·fes se retrouvent tous à table avec les membres du peuple. Autrefois, cette traversée était à l’attention de tous les esprits.
SPIRITUALITÉ 
Les sílfgardians ont longtemps été des faes bercé·es par la spiritualité et le monde des esprits, jusqu’à ce que l’Ordre de Raava n’atteigne son apogée. Si les faes de la tribu du Nord se sont rapidement rangés sous la lumière de Raava, les esprits ont continué à faire partie intégrante de leurs mythes et légendes. Principalement redoutés, c’est le Roi Haakon qui tenta de changer les mœurs de son peuple, les poussant à les respecter plus qu’à les craindre. Il y a 48 ans cependant, lors de la Guerre Civile, Fenrir appuya à nouveau sur la peur des esprits, dans un désir de redresser le royaume et le faire retourner vers la lumière. Fidèle à l’Ordre, se croyant investi d’une mission l’invitant à purger tout ce qui avait attrait de près ou de loin aux esprits, Fenrir prit pour mission d’endoctriner le peuple vers Raava, et elle seule. Aujourd’hui, le seul être vénéré et respecté au sein du royaume est Raava. 
EDUCATION
L’écriture, la langue et les mathématiques leurs sont appris par les anciens de chaque village, à l’aube de leurs cinq ans et ce, jusqu’à qu’iels démontrent pour la première fois leurs pouvoirs.  Ce sont alors des maîtres de la Glace, de l’Eau et de l’Illusion, qui leur apprennent à manipuler leurs pouvoirs. L’éducation des membres de la tribu du Nord, reste cependant militaire, et chaque enfant apprend également à se servir d’un bouclier et d’une épée dans le cas où iel serait amené à se battre. Certain·es Faes de la Tribu ont la possibilité de se rendre à Ba Sing Se, pour étudier à l’Académie. Ces Faes proviennent généralement des familles éminentes de la tribu (royale ou chefs), ou sont des Faes prodiges ou reconnues pour leur excellente maîtrise, recommandés par les maîtres du royaume ou la famille royale. Les sílfgardians ont également la possibilité de se rendre à l’Académie de Guérison située à Sílfgard.
ARMÉES 
L’armée du royaume possède sa propre hiérarchie et ses propres castes. Dans l’éducation sílfgardian, les adolescents ayant passés l’épreuve des glaces sont amenés à s’entraîner au maniement des armes, entraînés par les vétérans habitant les différents villages et villes du royaume. Ceux qui le souhaitent sont ensuite envoyés à l’âge de 40 ans, à Fort Drakkar pour rejoindre les armées de la nation et obtenir un entraînement plus approfondi. C’est le Roi, qui est aux commandes de l’armée royale et le premier à poser pied sur le champ de bataille.
Les Húskarlars — Les Húskarlars sont les membres de la Garde Royale, chargés de protéger le Roi, sa Main et la famille royale. Dirigés par un Commandant et ses quatre Valkyrjas (Lieutenantes), iels siègent dans une aile du palais royal, réservée à leurs effets. Les Húskarlars sont des soldats entraînés à la magie offensive et défensive, ainsi qu’au maniement des armes. Guerriers d’élites, c’est un véritable honneur que de rejoindre la garde royale, et nombreux sílfgardians espèrent pouvoir y entrer. Y entrer n’est pas une mince affaire cependant, et c’est le Commandant qui se rend une fois par an à Fort Drakkar pour examiner les nouveaux soldats et recruter ceux qui lui semblent le plus aptes à protéger les membres royaux. Chaque membre de la famille royale possède un garde lui étant assigné, et les autres membres de la garde sont dispersés ci et là, à Ásjá ou dans le domaine royal pour veiller à la sécurité et la protection de la famille royale et de sa capitale. En cas de guerre, les Húskarlars peuvent être amenés à rejoindre les Drakkars, l’armée royale. L’autorité du Commandant est également supérieure à celle des Jomsvikings.
Les Drakkars — Les Drakkars sont les soldats de l’armée sílfgardian. Ils sont dirigés par des Jomsvikings (des généraux) et les Berserker (les lieutenants), tous dépendant de l’autorité du Roi. Discipline, rigueur et combativité sont leurs maîtres mots. Leurs journées se confondent en entraînement au maniement des armes, à des courses d’endurances mais également à un entraînement poussé de magie offensive. Les Drakkars sont des soldats émérites, composés de sílfgardians venant des quatre coins du royaume. Ce sont des soldats entraînés à combattre dans des conditions rudes, aussi bien sur la terre que sur les eaux. L’armée est constituée de plusieurs castes. On retrouve tout d’abord les cavaliers, des soldats combattant à dos de panthères à dent de sabre, munis d’une épée ou d’un arc. S’ils utilisent également leurs pouvoirs élémentaires pour combattre, les cavaliers préfèrent utiliser des armes afin de garder leur chi. Les soldats à terre sont ensuite composés des archers, les soldats spécialisés dans le maniement de l’arc, et des épéistes. On trouve également les volväs (terme unisexe), Faes spécialisé·es dans la magie. Ces Faes usent principalement de l’eau et de la glace comme des armes, au détriment des armes blanches. L’armée possède également en ses rangs, des angakoks (soldats guérisseurs), qui sont principalement amenés à soigner les blessés et à permettre aux soldats d’être remis sur pied rapidement. L’armée de Sílfgard possède également des navires ainsi que des sous-marins, et tous·tes les Faes ayant rejoint l’armée possèdent une formation maritime et sous-marine afin d’être déployé·es.
JUSTICE 
Les lois sont décidées lors des thing, constitué du conseil tribal. Ces lois sont votées durant l’assemblée, et doivent être ensuite appliquées sur tout le royaume de Sílfgard. C’est également durant les thing, que les Chef·fes Tribaux font part des doléances des habitants des régions qu’iels supervisent. Pour autant, chaque membre du peuple a la possibilité de se faire entendre durant les assemblées. Au sein de la capitale, ce sont les Húskarlars qui protègent la cité et ses habitants. Les Drakkars eux, lorsqu’ils ne sont pas déployés dans d’autres nations, sont chargés de la protection des autres villages et villes des différentes régions. On retrouve principalement des cavaliers et des volväs en patrouille.  Lorsqu’un crime est commis, l’accusé·e est envoyé dans les prisons de Fort Drakkar ou dans les cachots du palais royal en attendant son jugement. C’est lors de la prochaine réunion du thing, que l’accusé sera entendu par les forces politiques de la nation, avant d’être jugé. Les sentences peuvent aller d’un remboursement de dettes, des travaux d’intérêts généraux pour rendre service à la communauté, ou une peine plus conséquente comme un emprisonnement à vie dans l’une des prisons du royaume, ou la peine de mort. Depuis l’arrivée au pouvoir de Fenrir, les peines se veulent plus dures et des sévices physiques sont plus courantes qu’elles ne l’étaient autrefois. Un voleur pourra se voir couper la main, et d’autres crimes peuvent être punis par des coups de fouet. La repentance est cependant possible, si le criminel s’engage à rejoindre les rangs de la Voie de la Lumière afin de devenir prêtre de la foi. Des cas de bannissements existent également et les Faes qui subissent ce sort ne peuvent revenir sur les terres de la Tribu du Nord sous peine d’être tués à vue.
OPINION SUR LES DIVERGENTS 
Autrefois, les divergents étaient considérés comme des Faes de mauvais augure au sein du royaume de Sílfgard. On considérait qu’iels étaient la raison pour laquelle certains esprits franchissaient leur monde pour venir dans cette réalité et tourmenter les vivants. Les divergents étaient alors pourchassé·es au sein du royaume et généralement sacrifié·es pour apaiser la colère des Esprits. Sílfgard a pendant longtemps été la nation la plus acceuillante envers les divergents, rejetant ces pratiques il y a de nombreux siècles. N'en restent plus que des préjugés qui ressortent de temps à temps, mais iels y sont désormais bien traités. Néanmoins, depuis peu, la tension monte, les divergents s'attendant à un revirement de situation depuis l'ascension du roi Fenrir, fanatique de la Voie de la Lumière.
ENTENTES ENTRE LES PEUPLES
Sílfgard possède une population de Fae de l’Eau plus importante que dans n’importe quelle contrée. Si les Faes de n’importe quel élément sont acceptées au sein du royaume, c’est cependant les Faes de l’Eau qui sont le plus respectés dans ses contrées. La famille royale et les familles importantes tendent à marier leurs enfants à des Faes d’un même élément pour pérenniser la pureté de leur élément. Pour autant, chaque Fae, venant de toute horizon, est accueillie au sein des contrées froides de Sílfgard, tant est qu’iels puissent s’adapter aux conditions et aux mœurs de la Tribu du Nord. Seul·es les Faes de l’Eau sont acceptés au sein des forces armées de la nation.
7 notes · View notes
titania-no-kingdom · 1 year
Text
Silencieuse - Kanna Alberona, Fairy Tail x Female OC
Tumblr media
Kanna se morfondait au bar de la guilde. A côté d'elle, une pinte de bière restait intacte. Le liquide mousseux dansait dans son verre mais pour une fois, Kanna n'avait pas le cœur à boire. Quelque chose n'allait pas et elle avait beau paraître joyeuse, son visage trahissait sa tristesse.
Un claquement d'ailes familier retentit dans ses oreilles. Happy atterrit près d'elle, un poisson frais entre les crocs. L'exceed la salua chaleureusement mais elle resta coite. Happy la regarda, stupéfait. Il appartenait à la guilde de Fairy Tail depuis un bout de temps maintenant et il ne se souvenait pas avoir déjà vu Kanna dans cet état. Son sourire contagieux avait disparu. Ses yeux paraissaient noyés dans un flot de tristesse.
À l'autre bout du hall, Macao criait son prénom pour attirer son attention mais elle restait désespérément immobile. Happy tenta une nouvelle fois de la sortir de ses pensées. Il posa une patte sur sa main, qu'elle retira brusquement du comptoir. Kanna se leva, balançant son sac en bandoulière sur son épaule.
Elle quitta la cacophonie de la guilde pour rejoindre la lumière du soleil. Le village de Magnolia ronronnait des rumeurs joyeuses de ses habitants.
Kanna déambulait dans les rues, les yeux rivés sur ses orteils. Les silhouettes des passants qui se pressaient autour d'elle n'étaient plus que des taches floues sur les pavés. Les éclats de voix s'étaient transformés en bourdonnement lointain. Les patrons des bars environnants la reconnaissaient et la hélaient avec chaleur mais Kanna poursuivait sa route. Ils la regardaient s'éloigner avec surprise, ne se souvenant pas de la dernière fois où la cartomancienne de Fairy Tail était passée devant leurs bars sans s'arrêter.
Ses pieds la guidèrent malgré elle vers la colline où se trouvait la résidence pour filles de Fairy Hills. Kanna traversa les couloirs, sourde aux salutations chaleureuses de ses voisines de chambre.
Retrouvée seule dans la pénombre familière de sa propre chambre, elle se laissa tomber sur son lit. Un sanglot transperça bientôt le silence de la pièce. Kanna pleurait ; les larmes inondaient son oreiller alors qu'elle se remémorait la discussion qu'elle avait eue la veille avec son amie d'enfance.
Hino et elle marchaient en direction de Fairy Hills, bras dessus, bras dessous. Le soleil déclinait doucement dans la vaste étendue orangée qui surplombait leurs têtes. Kanna observait Hino en silence, le coeur battant ; la façon dont ses cheveux bleus cendrés ondulaient sous la caresse du vent ; ses yeux violets teintés de joie; le satin de sa peau dorée se dessinant sous sa robe d'été ; le rose de ses lèvres boudeuses et les courbes tranchantes de ses hanches. Kanna sentit sa bouche s'assécher.
La veille, elle avait décidé de tout révéler à Hino. Elle n'était pas sûre des sentiments de la jeune femme à son égard mais elle mourrait d'envie de lui faire connaître l'amour qu'elle portait en elle.
Elle s'arrêta de marcher. Hino fit de même, perplexe.
-Pourquoi tu t'arrêtes ? demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
Kanna prit une grande inspiration. Ses jambes flageolantes menaçaient de se dérober sous elle à tout moment. Elle prit les mains d'Hino dans les siennes.
-J'ai quelque chose à t'avouer, dit-elle dans un murmure, les yeux baissés vers ses chaussures, incapable de croiser le regard de celle qu'elle aimait.
Hino gloussa.
-Moi d'abord !
Kanna poussa un hoquet de surprise. Se pouvait-il qu'Hino elle-même fusse sur le point d'avouer ses propres sentiments ? Kanna attendit, fébrile, suspendue aux lèvres de son amie.
-Je suis amoureuse.
Le cœur de Kanna s'arrêta de battre un instant. Hino rougissait à vue d’œil. Le haut de ses joues se teintaient d'une poudre vermillon qui mettait en valeur ses grands yeux.
-Ce n'est pas facile.
Hino pouffa et prenant une mèche de cheveux, l'entortilla autour de son doigt. Kanna se força à sourire, sans succès.
-J'ai le béguin pour lui depuis que je suis toute petite. Plus le temps passe, plus mes sentiments à son égard deviennent forts. Quand il est là, je n'arrive pas à marcher droit, je n'arrête pas de sourire, je fais n'importe quoi. Ça c'est l'influence qu'il a sur moi. Je serais prête à tout pour lui. Il est tellement...
Son regard brillait à présent. Elle allait pleurer. Kanna sentit un goût de bile dans sa bouche. Elle savait qu'elle aurait dû parler mais elle en était incapable. Elle se contenta d'écouter, le cœur au bord des lèvres.
-J'avais toujours pensé que ce n'était pas réciproque jusqu'à hier quand il m'a proposé un rendez-vous.
Kanna se tint immobile. Qu'attendait Hino au juste ? Qu'elle lui donne sa permission ? Qu'elle la conseille ?
- Kanna ?
Celle-ci haussa les épaules et tourna les talons. Elle s'en alla sans demander son reste.
Kanna s'enfonça un peu plus sous draps. Elle ferma ses paupières pour apaiser ses yeux irrités par les larmes. Elle avait aimé Hino avec tant de forces que c'en était douloureux. Et elle l'aimait toujours autant, même si elle lui avait avoué aimer quelqu'un d'autre.
Elle se demanda ce que faisait Hino en ce moment, si elle était allée à son rendez-vous. Ses pensées se tournèrent soudain vers la personne qui l'accompagnait. Les pronoms qu'elle avait utilisés laissaient penser que c'était un homme. Faisait-il partie de la guilde ? Etait-ce quelqu'un que Kanna connaissait, qu'elle appréciait ?
Kanna en était sûre, quelque soit l'identité de son rival en amour, elle devait se préparer à le voir tous les jours aux côtés d'Hino. Elle devait s'attendre à la voire heureuse avec quelqu'un d'autre.
La poitrine de Kanna sembla se fendre en deux. Elle se recroquevilla sur elle-même et se laissa happer de nouveau par le chagrin.
6 notes · View notes
jezatalks · 10 months
Text
J'y repense. Ma famille est d'accord pour dire que j'ai des goûts particuliers/nuls en musique (ce qui est vrai). Mais par contre L'HYPOCRISIE DE LEUR PAR.
Mes parents ont été dans les premiers à personnaliser leur sonnerie de portable. Ce qui se faisait très rarement à l'époque. Et donc mon père avait le thème des gendarmes à Saint Tropez (encore ça va). Ma mère c'était C'est Parti mon kiki ! En sonnerie comme en réveil. Je vous raconte pas les gènes avec ma sœur quand ça sonnait en conseil parents/élèves au collège.
Le premier clip vidéo que mes parents ont regardé aux débuts de Dailymotion c'était Ma vache à Grossi des VRP. Ça m'a énormément marqué pour que j'en parle.
youtube
Ils écoutaient donc beaucoup les VRP et Les Wampas. Aka du rock alternatif avec parfois des paroles bêtes/graveleuses (je pense surtout au titre Les livres de fesse des VRP).
Je vis aussi dans le contexte que mon père est fan de rock garage/alternatif, et ma mère était assistante maternelle donc mettait pas mal de chansons pour enfants.
À 11 ans, (8 ans pour ma sœur) nos parents investissent dans les collections intégrales du Muppet Show. Vous aviez sûrement remarqué que mon humour en est un mix avec les jeux de mots poissons/insectes des animal crossing + la culture meme/internet.
Un des albums qu'on écoutait beaucoup l'été c'était "Got the Go Vol.1" où figurait donc le titre c'est parti mon kiki (cité plus haut), mange des tomates mon amour ou encore Gruesome qui a les 1ères secondes hyper coup de flippe quand on ne s'y attend pas.
Février 2017. Je me rappelle TRÈS BIEN de la date. J'étais en école d'art, j'étais revenue pendant les vacances scolaires et je galerais sur le dessin d'un chaton blanc à la mine de plomb en format raisin. Et, pendant ces deux semaines. Mes parents avaient mis en boucle le titre Je m'éclate au Sénégal des Martin Circus (ceux à l'origine du titre Marylene, repris par Babybel pour une pub). Pour la peine le clip en post direct.
youtube
DEUX SEMAINES DE CETTE MUSIQUE EN BOUCLE.
Conclusion : Oui j'ai des goûts vraiment chelous, mais je pense que l'origine vient clairement de mes parents.
1 note · View note
mysadecstasy · 1 year
Text
Le vent se lève à l’aube
Délavé desséché Mon cœur comme la pulpe d’un fruit laissé à l’air Ce n’est pas tant les vagues qui charrient l’amertume Ce n’est pas tant les vagues qui glacent la peau C’est plutôt le vent qui se lève à l’aube Et dans une hésitation sublime vient pénétrer la chair Au pied du phare À la proue du monde Les ailes de la vertu déployées Grandes comme des étendards de soie Face à la mer Impénétrable de détachement Humide comme le dernier espoir Soyeuse et arrachée Déchirée telle un rêve perdu Perdu dans les abîmes des fantasmes Je regarde vers l’infini figé comme une enclume Tu m’as offert l’impossible Façonné l’extase sur mon visage Sculpté le Grand Pardon Aujourd’hui je bois le calice des possibles Ta barque est un point noir à l’horizon Et notre amour une épave au fond de l’océan Il y en a tant qu’elles s’empilent Des épaves au fond de l’océan Débordant de souvenirs de beautés et de regrets sourds C’est une horde de chevaux sans tête qui surgissent dans la noirceur du ciel Les falaises de craie s’effondrent Dans les marécages de mes pensées une Apocalypse se dessine À grands traits Nette et auguste comme la Venus de Botticelli Je suis le dernier homme Dans le froid et le noir j’attends l’exécution de la sentence Je suis le dernier homme Longtemps tu caressais ma peau le soir dans l’obscurité Mon dos tremblant de bonheur et mon cou ébahi Des années durant je sentais ton étreinte contre ma poitrine tambourinant Une boule de félicité me remuant les tripes Nous allions à la foire tourner sur le carrousel comme deux enfants Dansions aux bals des fêtes fautives provençales sur de la musique profane Sur les sentiers de montagnes entre les fleurs et les aigles tu soufflais ta peine Mais arrivés au sommet c’était la béatitude Se baigner nus dans le lac vert Quelques brassées dans l’eau d’huile sous un soleil frappant Tu criais quand on faisait l’amour À la lumière vacillante du candélabre en cuivre Ma main sur ta bouche tes yeux se fardaient de plaisir Douceur Ô douceur où es-tu partie Dans les chemins de traverse de l’amour s’égrènent les souvenirs Magnifiés Idéalisés Je déguste à travers un filtre de bonté les plaisirs dévastés J’admire la transcendance des moments égarés Des secondes jetées aux requins comme des poissons morts Une à une avec la lenteur grave d’un soleil levant Ce n’est pas tant les vagues qui charrient la douleur Ce n’est pas tant les vagues qui glacent le sang C’est plutôt le vent qui se lève à l’aube Et dans une hésitation sublime vient pénétrer la chair Tu cavalais tu marchais tu criais Libérée et belle dans les champs de blé Seule au monde Entre mes bras chaud ta tête sur mon épaule Mon corps écharpé ta peau de velours Puis le soir Tes seins de joie à travers ton chemisier Dans ma bouche Sous le soleil hurlant de juillet Sur la terrasse carrelée Les clapotis de la piscine Un verre à la main à demie nue sur la chaise longue La virtuosité de Verdi à nos oreilles Ton air diaphane de plénitude La table jonchée de mets à la manière des rois Vivre comme des rois pour nous-mêmes Monarques de notre royaume indéfectible Monarques de notre amour déchaîné comme le Chaos Incontrôlable Concupiscence et douces caresses Va et vient de la couche aux verres de gin Dans l’intemporalité de la nuit Regarder des films jusque quatre heure du matin Et pavaner d’oisiveté sur le lit défait le lendemain Manger avec les mains Aimer avec les mains Les mains dans les corps brûlants Les mains dans la glaise molle et collante de l’instant Prière à l’instant Gloire à lui qui nous étreint avec mansuétude et générosité Gloire à ton corps de nymphe drapée comme une impératrice Et tes yeux gris foudroyant Ta peau Ton regard encore Tes mains dans ma nuque Mon extase Et notre amour Une épave au fond de l’océan Notre amour perdu à jamais
3 notes · View notes
darkpalmor · 1 year
Text
11 JANVIER 2023
Programme mystère du 11 au 11
1°) Bouts-rimés (10 minutes) : Un petit huitain. Voici les huit mots à employer : dessin / gressin ; relâche / bourrache ; poisson / glaçon ; semence / démence. Rythme libre, longueur des vers libre, organisation des rimes libre.
Élisabeth avait apporté des gressins, L’atelier d’écriture allait faire relâche. Le prof braillait : « Prenez vos cahiers à dessins ! » On lui a dit : « Prenez plutôt de la bourrache, Ça guérira bientôt votre grosse démence. Pour le plat principal, on avait du poisson, De la carpe farcie, et toute sa semence. On a pris l’apéro, sans mettre de glaçons.
2°) Dialogue mystérieux (10-15 minutes) : Encore une oreille curieuse, mais faible. On rétablira l’intégralité d’une écoute téléphonique transcrite par un fonctionnaire mal réveillé : celui-ci n’a compris qu’une des deux voix, peut-être parce que l’autre chuchotait ?
– Allô ! – Le cabinet vétérinaire ? Vous êtes venu voir la Margot en début d’après-midi, et toujours pas de veau, mais je commence à être inquiet. – Est-ce que ça se complique ? – Oui, il y en a deux autres qui ont commencé à vêler, et ça ne sort pas. – Vous n’en avez parlé à personne ? – Mes commis sont partis, je suis seul pour gérer les mises-bas jusqu’à demain matin ! – Comment ça a commencé ? C’est délicat, ces affaires-là. – La Margot s’est couchée et ne veut pas se relever, les deux autres tournent en rond dans leur box avec les sabots des veaux qui sont visibles, j’ai essayé d’en attacher une pour la mettre au sol, mais ça l’a rendue folle. – Il ne fallait pas y toucher, vous voyez où on en arrive ? – On fait ce qu’on peut, et quand ça commence à foirer on vous appelle. Et on voit qu’elles souffrent, elles mugissent et ça effraie le reste de la stabulation. – C’est toujours douloureux, vous savez. Mais peut-être que… – Non je ne sais pas ! Je n’ai jamais vêlé, moi ! – Je connais un moyen radical. – Les endormir ? – Deux d’un coup. Ça ne vous fait pas peur ? – Les deux qui tournent en rond, oui. Au fusil à seringue, si vous visez bien. – Il y aura des résultats immédiats ; les conséquences lointaines, on les traitera au fur et à mesure. – Le résultat c’est qu’elles vont tomber d’un seul coup par terre, et se casser quelque chose, et les veaux seront perdus ? Pas de ça ! – Bon, moi j’ai ce qu’il faut, comme on dit dans le métier ! Et les compétences, sinon vous ne m’auriez pas appelé… – Vous croyez que j’avais le choix ? À cinquante kilomètres à la ronde vous êtes les seuls ! – Et la troisième ? Comment ça se passe pour elle ? – Pour le moment elle geint doucement, mais je ne vois rien sortir. C’est la championne, il faut absolument sauver au moins celle-ci. C’est ma priorité. Les deux autres, c’est des génisses, elles peuvent finir en boucherie si elles survivent à votre piqûre, mais pas la Margot. – Tant pis pour les autres, il faut savoir faire des sacrifices. – Je vais la tenir au chaud, lui mettre une couverture, lui mouiller le museau, en attendant que vous veniez. – Vous croyez qu’elle tiendra le coup ? – Il y a intérêt ! – De toute façon, c’est votre affaire ! – Oui, c’est toujours le paysan qui paie les pots cassés, jamais le véto… – Quand j’arriverai, pas la peine d’alerter quiconque. – Vous voulez dire que c’est inutile de rappeler un voisin ou le commis d’un voisin ? Vous ne voulez pas passer prendre de l’aide chez les Durand, alors ? Puisque c’est ça, mettez-vous derrière la grange, vous aurez moins à marcher avec votre fusil, et si jamais quelqu’un nous regarde aux jumelles on n’ira pas penser que vous venez pour me flinguer ! – Oui, je sais que je peux me garer un peu à l’écart. – Mais oui, sans faire gueuler les chiens : ils vous reconnaissent au bruit du diesel et à votre odeur ! – Mais oui, je serai discret. – Comme d’habitude. – Bon, j’arrive, il fait bientôt nuit, mais vous dormirez tranquille après mon départ. – J’en aurai besoin, mais je vais devoir surveiller les veaux, c’est pas la peine qu’ils crèvent de froid si vous arrivez à les sortir entiers. – Et pour le règlement, je vais faire un geste : c’est le même tarif, pour l’unité ou pour la paire ! Je compte le déplacement, tout de même. – Pour la facture, vous attendrez la fin du mois ? Mes rentrées de la fromagerie, ça traîne toujours. – C’est ça. Au revoir !
-----
– Allô ! – La police municipale ? C’est bien le chef Jeannot ? C’est Marcel, des Galeries, je vous ai déjà fait appeler tout à l’heure, votre adjoint vous a sans doute mis au courant. C’est encore les clientes du rayon lingerie qui font le bazar, et on n’y arrive plus, il va falloir intervenir. – Est-ce que ça se complique ? – Ben oui, elles sont un petit paquet dans les cabines d’essayage, elles sont saoules, elles gueulent et on les empêche de sortir, elles disent qu’elles vont se tirer en slip ! – Vous n’en avez parlé à personne ? – Ben, le chef de rayon vêtements a fait dégager toute la zone, on a mis des barrières, mais c’est bientôt la fermeture, qu’est-ce qu’on va faire ? Pour l’instant, on les bloque à l’intérieur des cabines. Et on a mis la musique d’ambiance à fond pour couvrir leurs hurlements. – Comment ça a commencé ? C’est délicat, ces affaires-là. – Elles essayaient des strings et des soutifs, elles en avaient décroché un paquet des cintres, et une vendeuse a voulu en rhabiller une qui prétendait ne pas pouvoir renfiler son pantalon. Elle s’est mise à crier au viol, au secours, on m’agresse, c’est un scandale, et dans les deux autres cabines le cirque a commencé… – Il ne fallait pas y toucher, vous voyez où on en arrive ? – On ne pouvait pas la laisser partir à moitié déshabillée, non ? Et quand j’ai voulu intervenir, il y en a deux qui m’ont sauté dessus, elles m’ont griffé, et mon costard à cinq cents balles est foutu. – C’est toujours douloureux, vous savez. Mais peut-être que… – Ce n’est pas pour la douleur, mais c’est que je ne peux plus y retourner : dès qu’elles me voient, elles gueulent. Elles guettent derrière le rideau des cabines ! Elles veulent que j’entre… – Je connais un moyen radical. – Moi aussi, il faudrait les empoigner, une à chaque main, les envelopper dans des grandes housses et les traîner au rayon des surgelés, si on arrive à dégager une allée tranquille. – Deux d’un coup. Ça ne vous fait pas peur ? – Non, si j’ai de l’aide pour les forcer à marcher. On ne va tout de même pas les porter ? Là, au moins, si on leur redonne leurs fringues personnelles, elles ne vont pas se les geler longtemps, et elles vont se rhabiller. Mais si elles portent plainte en disant qu’elles ont chopé la crève, ensuite ? Vous pensez que ça pourrait marcher ? Une sorte d’opération commando ? – Il y aura des résultats immédiats ; les conséquences lointaines, on les traitera au fur et à mesure. – Les résultats, bon, je veux bien vous croire. Mais les conséquences ? Si je n’ai pas un huissier ou un flic pour établir un constat comme quoi ces furies mettent le désordre, c’est moi qui aurai des ennuis. Vous semblez bien à l’aise pour en parler, vous ! – Bon, moi j’ai ce qu’il faut, comme on dit dans le métier ! Et les compétences, sinon vous ne m’auriez pas appelé… – Ouais, ça veut dire que vous allez venir ? On rhabillera les deux moins féroces ensemble, promis… – Et la troisième ? Comment ça se passe pour elle ? – La troisième, elle est complètement à poil dans sa cabine, et elle ne veut qu’on lui amène le chef de rayon boucherie. Elle dit que c’est son type… On va en faire quoi ? La laisser passer la nuit dans le magasin, en bouclant la zone avec des palettes ou des planches ? On lui colle un chien d’attaque aux fesses ? Ou bien j’envoie le boucher et je lui dis qu’il s’en occupe ? – Tant pis pour les autres, il faut savoir faire des sacrifices. – Sacrifice, sacrifice, ce boucher-là il n’a pas une tête à se sacrifier, et il voudra se faire payer en heures sup. – Vous croyez qu’elle tiendra le coup ? – On s’en fout. – De toute façon, c’est votre affaire ! – Oui, facile à dire pour vous. J’ai pu empêcher que les clients des autres rayons soient au courant, on a prétexté un incident technique avant de mettre les barrières. – Quand j’arriverai, pas la peine d’alerter quiconque. – Alors il faudra attendre la fermeture totale, parce que si elles se remettent à gueuler, ça ameutera trop de monde. Moi, je voudrais qu’on puisse régler l’affaire discrètement. Sans pin-pon ni sirène, il y a déjà assez de boucan. – Oui, je sais que je peux me garer un peu à l’écart. – Un petit fourgon, pas toute la brigade, hein ? Mais des gros bras, ça aidera. Des silencieux. – Mais oui, je serai discret. – J’espère bien. Je ne vais pas en dormir de toute la nuit ! – Bon, j’arrive, il fait bientôt nuit, mais vous dormirez tranquille après mon départ. – Il faudra demander ça à ma femme demain matin ! – Et pour le règlement, je vais faire un geste : c’est le même tarif, pour l’unité ou pour la paire ! Je compte le déplacement, tout de même. – La paire de quoi ? Des claques que vous allez leur mettre ? Vous irez faire le plein derrière, à la pompe des camions, je vous donnerai le code, et on sera quittes ! – C’est ça. Au revoir !
-----
– Allô ! – Mon Dieu ! Enfin ! C’est difficile de vous joindre… – Est-ce que ça se complique ? – Oui. J’ai laissé s’échapper une petite poignée de galaxies juste à point, en ouvrant la porte du four. J’avais peur que les laborantins laissent brûler les germes. – Vous n’en avez parlé à personne ? – Pas encore. Mieux vaut ne rien ébruiter : les laboratoires concurrents seraient trop heureux de nous dénigrer. – Comment ça a commencé ? C’est délicat, ces affaires-là. – Il y a eu un petit bang, ça bouillonnait, et ensuite j’ai senti une odeur infernale. Soufre, carbone, je ne saurais pas dire. Il faudra expertiser. – Il ne fallait pas y toucher, vous voyez où on en arrive ? – Au risque de mettre le feu au labo ? Ou de faire exploser un des fours ? C’était chaud, bon Dieu ! Je me suis fait des cloques aux doigts en retirant les plateaux. – C’est toujours douloureux, vous savez. Mais peut-être que… – On ne fait pas d’omelettes sans casser… Chanson connue, mon Dieu. Il n’empêche que ça va devenir sérieux : elles sont hors de vue, elles doivent se planquer dans le recoin d’une quelconque spirale. Encore heureux si elles sont restées dans notre domaine, parce que si elles sont dans le champ du voisin, on va avoir les oreilles qui chauffent. – Je connais un moyen radical. – Les faire péter avec le système de sauvegarde pour les cas de détournement ou de piratage ? Avec la télécommande ? Je veux bien essayer. – Deux d’un coup. Ça ne vous fait pas peur ? – Je le fais tout de suite. J’ai la connexion quantique, c’est le bouton rouge, hein ? Et là où je suis, pas de retombées. – Il y aura des résultats immédiats ; les conséquences lointaines, on les traitera au fur et à mesure. – Eh bien ça a marché. Elles sont mortes. Les évacuateurs de déchets fonctionnent, donc pas de conséquences lointaines à craindre. Merci mon Dieu ! Heureusement que vous maîtrisez bien le manuel d’urgence ! – Bon, moi j’ai ce qu’il faut, comme on dit dans le métier ! Et les compétences, sinon vous ne m’auriez pas appelé… – Après tout c’est votre rôle : chef de labo, ça se mérite mais il faut assumer. Merci encore. – Et la troisième ? Comment ça se passe pour elle ? – La troisième est hors des radars, pas de connexion. Impossible de la détruire. On va la laisser vivre sa vie, advienne que pourra. C’est celle où on avait ensemencé des atomes complexes pour voir si la production cellulaire marchait mieux qu’avec la silice ou le radium. Elle va peut-être bourgeonner et produire des filaments grimpants, ou des bras gazeux, on ne peut pas le prédire. Pourvu qu’elle ne produise pas de vie animée ! Il en reste quelques-unes en chantier. Qu’en fait-on ? – Tant pis pour les autres, il faut savoir faire des sacrifices. – Donc, celles qui restent et qu’on n’a pas encore enfournées, on les bazarde avant cuisson. On fera passer les pertes sur une ligne de crédits secondaire. – Vous croyez qu’elle tiendra le coup ? – La ligne de crédits ? La poubelle bleue ? Ou le bébé galaxie en phase germinative ? Je m’occupe des deux problèmes. – De toute façon, c’est votre affaire ! – Oui, et si j’arrive à retrouver la fugitive, on la mettra en observation stricte, une quarantaine, disons. Il faut éviter qu’elle communique quoi que ce soit dans un large rayon. Combien de temps, ce n’est pas important. Vous venez faire un tour au labo cet après-midi ? On règlera les derniers détails avant que le PDG soit informé. – Quand j’arriverai, pas la peine d’alerter quiconque. – Les laborantins ne seront pas là, ils font une boum dans les sous-sols pour fêter le démoulage des nouvelles petites lunes de la vingt-cinquième étagère. Les rampes d’arrivée seront libres. – Oui, je sais que je peux me garer un peu à l’écart. – Ne faites pas pétarader votre engin en vous garant ! – Mais oui, je serai discret. – Ça changera, hein, mon Dieu ? – Bon, j’arrive, il fait bientôt nuit, mais vous dormirez tranquille après mon départ. – Les étoiles jumelles seront éteintes, toujours à cause de ces restrictions de crédits. Mais il reste les veilleuses de sécurité. Quant à dormir, non, je suis invité à la boum ! Il paraît qu’ils ont un orchestre avec un gros son, et de beaux flacons. – Et pour le règlement, je vais faire un geste : c’est le même tarif, pour l’unité ou pour la paire ! Je compte le déplacement, tout de même. – Une destruction, c’est quarante big bang, il me reste encore de quoi payer ! Le déplacement ? Ah non ! J’offre l’apéritif, en compensation, si vous voulez. Vous ne serez pas venu pour rien ! À tout de suite, mon Dieu. – C’est ça. Au revoir !
-----
– Allô ! – Oui, c’est Cindy, à la crèche. J’y arrive plus, m’sieur. On ne peut plus les garder. – Est-ce que ça se complique ? – Elles sont infernales, vos gamines. Ça fait beaucoup trop de désordre dans la petite section. – Vous n’en avez parlé à personne ? – Surtout pas à la directrice. Je suis stagiaire, moi ! – Comment ça a commencé ? C’est délicat, ces affaires-là. – Une histoire de doudou tombé dans les WC, et puis ça a dégénéré en bagarre. – Il ne fallait pas y toucher, vous voyez où on en arrive ? – Il a bien fallu récupérer le doudou avant de tirer la chasse d’eau, non ? C’est pas facile ! – C’est toujours douloureux, vous savez. Mais peut-être que… – Oui, douloureux. Je me suis fait un tour de rein. – Je connais un moyen radical. – Pour guérir le tour de reins ? C’est pas la peine. J’aimerais plutôt isoler les jumelles du groupe des tout petits. – Deux d’un coup. Ça ne vous fait pas peur ? – Non ! Je mettrai les deux plus grandes chacune dans un placard. Ça les calmera. Mais faudra pas vous plaindre après. – Il y aura des résultats immédiats ; les conséquences lointaines, on les traitera au fur et à mesure. – Sûr qu’elles vont pas apprécier et fermer leur clapet. Mais si la directrice s’en mêle, vous me soutiendrez ? – Bon, moi j’ai ce qu’il faut, comme on dit dans le métier ! Et les compétences, sinon vous ne m’auriez pas appelé… – Ben oui… C’est vos gosses, mais vous êtes éducateur. Les deux aînées, elles ont été mal dressées ! – Et la troisième ? Comment ça se passe pour elle ? – La troisième, elle n’aura pas de fessée. Mais les grandes, je ne dis pas… – Tant pis pour les autres, il faut savoir faire des sacrifices. – Oui ! Je vais les châtier devant la petite, pour l’exemple. – Vous croyez qu’elle tiendra le coup ? – Ça lui forgera le caractère. – De toute façon, c’est votre affaire ! – Mais ce sera la vôtre quand vous les aurez récupérées. Venez au plus vite. – Quand j’arriverai, pas la peine d’alerter quiconque. – Surtout pas la directrice. Vous me prenez pour une gourde ? Et ne passez pas par l’entrée principale. – Oui, je sais que je peux me garer un peu à l’écart. – Sur le petit parking. Il y a une porte à l’arrière. – Mais oui, je serai discret. – J’espère bien. – Bon, j’arrive, il fait bientôt nuit, mais vous dormirez tranquille après mon départ. – Moi, oui. Mais c’est vous qui endormirez vos gamines ! – Et pour le règlement, je vais faire un geste : c’est le même tarif, pour l’unité ou pour la paire ! Je compte le déplacement, tout de même. – Vous n’allez tout de même pas réclamer qu’on vous paie, non, sans blague ? Et au prétexte que vous rompez le contrat ? Pas question. – C’est ça. Au revoir !
2 notes · View notes
xyanmajor · 2 years
Text
FF14 - September Writing Challenge
Theme : Cooking (Pick yourself) I'm so late about the challenge, and the text is : 1 - in French 2 - really fast written. I'm a bit sad tonight and this was my cope way. Note : The text is using Spectral Daar'jen (@hikarinokusari character that I overused cause i dont know anybody else and this is an UA cause his character must suffer in a bad way before dying and in my version, Nixyan is his friend and thats not compatible in a way. Sorry for using again your Miqo'te. Nixyan would be so alone without you.) ---------
Il n'y avait pas beaucoup de choses que Nixyan savait faire seule.
A bien y réfléchir, se débrouiller dans la nature n'avait jamais été son fort : elle avait beau dire le contraire, elle avait toujours eu sa caravane autour d'elle dans le désert.
Se battre : elle avait failli mourir tellement de fois en pensant être bonne surineuse, qu'elle avait finie soigneuse...
Soigner ? Il fallait quelqu'un d'autre pour soigner : ça ne fonctionnait pas vraiment sur le vide.
Partir à l'aventure ? Seule ? Impossible... et puis à quoi bon, si c'était pour partir le ventre noué par la solitude.
Mais il y avait une chose que la Miqo'te savait faire seule : et c'était cuisiner. Et cuisiner pour elle toute seule, ça, c'était encore plus bête.
Alors depuis qu'elle savait sortir les épices d'un pot, allumer un feu et tourner une cuillère dans une marmite, Nixyan avait toujours préparer plus que pour elle seule.
Pour son père, le Hyur qui l'avait adoptée.
Pour la Manaa du clan. Pour ses amis de la caravane. Pour son petit Poki. Pour les aventuriers qui partaient en mission difficile, pour 'Raha, lorsqu'il était encore avec elle...
Et puis un jour, son père, ses amis, sa caravane, la Manaa et même Raha... disparurent.
Les aventuriers aussi, peu à peu autour d'elle. Et la nourriture devint fade.
La part qu'elle préparait en plus n'était jamais mangée, alors, au bout de quelques mois, elle cessa de la préparer.
Un poisson suffisait pour deux jours. Le légume si beau, fânait avant le repas du lendemain dans son sac. Elle n'osait plus acheter d'épices de peur qu'elles ne fadissent avant d'être utilisées...
La nourriture ne rimait plus avec la joie, les odeurs en préparation, les rires et les mines comblées, les soupirs de digestion. Ce n'était plus qu'un acte qu'on effectuait mécaniquement, deux fois par jour, par nécessité.
La solitude et les couleurs ne prirent fin qu'à son arrivée. Lorsque le Miqo'te dont l'odeur du repas avait failli faire défaillir la précieuse cuisinière.
Sa chair d'étagne, carbonisée en surface, crue et presque faisandée à coeur... Ses légumes pris trop jeunes et pleins de sève amère, dont le jus qui aurait pu devenir intéressant, avait été gâché par le fumée d'une braise non entretenue. La sauce – Nixyan en avait déduit que c'en était une – tellement épaisse qu'on aurait dit une purée pour bébé chaton...
Ce soir-là, alors qu'elle partageait un peu fortuitement le repas d'un autre, elle ne put se résoudre à manger mécaniquement.
Elle avait regardé spectral avec une mine déconfite. Mais pas celle qui l'avait accompagnée durant presque deux ans. Celle qui pleurait intérieurement de la souffrance animale et végétale de l'assiette.
Nixyana avait pris les restes encore potables de cette nourriture et devant les moqueries et les râlements de l'homme-chat, elle avait accommodé le tout avec une hâte sans nom.
Nixyan ne savait pas faire grand chose seule. Mais elle savait cuisiner. Pour les autres. Et en voyant le sourire de Spectral se dessiner sur les bords de la chair marinée mi-cuite au feu d'un bois de pin, elle sut que la vie à nouveau, reprendrait ses couleurs à l'heure des repas.
3 notes · View notes
lilias42 · 2 years
Text
Simplicis caput
Bon ! J'avais pas prévu de le faire (et je ne sais pas si je recommencerais pour les autres) mais, voici la tête de Simplex ! Je l'avais bien en tête donc, autant la dessiner et la montrer ! (même si j'ai pas un super trait)
Tumblr media
Comme dit dans son billet, son peuple est d'origine duscurienne donc, son teint de peau est très proche de celui de Dedue (enfin, aussi proche que je pouvais le faire avec mes crayons, et j'en avais un qui s'égalisait mal pour le marron et le coloriage, c'est vraiment pas mon truc donc, pardon pour les coups de crayons encore visibles)
J'ai essayé de respecter le code couleur de Dimitri pour ses vêtements (surtout que ça colle aux vêtements des habitants de la péninsule ibérique étant donné que d'après Strabon, ils portaient des tuniques de laine noire) et, normalement, il lui ressemble beaucoup. S'ils se croisent au même âge et sans les fiertés, on dirait Dimitri mais, s'il était né en Duscur. Les plaques de métal autour de son cou sont les tessères d'hospitalité qu'il partage avec Pertinax et Laeta et même si j'ai pas eu la place, elles ont une forme de main et peuvent toutes se superposés.
Pour ses fiertés, j'ai essayé de suivre le chemin de sa trachée le long de sa gorge pour celle qui ressemble à un collier et même si c'est caché par le col de sa tunique, elle continue dessous et recouvre une grande partie de son torse, notamment ses poumons vu que Simplex utilise souvent sa flute pour faire de la sorcellerie. L'idée est la même pour celles sur ses joues, elles suivent le chemin de sa sorcellerie.
Celle sur son front est apparut plus tard dans sa vie (elle est même tout autour de sa tête et sous ses cheveux, même si je ne l'ai pas dessiné) et n'a pas la même explication : déjà parce que je trouvais ça plutôt beau, même si ça reste des difformités plutôt effrayantes, mais aussi je trouvais que ça faisait comme une couronne sur sa tête, ce qui permettait de rappeler que sa lignée deviendra la famille royale de Faerghus.
Evidemment, son oeil gauche est celui de Pertinax, d'où le fait qu'il soit avec une pupille en forme d'amande car, celles de Pertinax ont cette forme. Ces yeux se sont adaptés au cas où il plongerait en eaux profondes avec peu de lumière et sont donc plus sensible, d'où l'iris rétractable, même si j'aurais dû faire le fond blanc pour encore plus coller à l'image d'un oeil de poisson (mais bon, les poissons n'ont pas d'iris en amande de ce que j'ai vu donc, ça passe). J'ai aussi ajouté des petites écailles sarcelles à côté de son oeil pour faire comme si des résidus de sa sorcellerie faisaient apparaitre des fiertés semblables aux siennes sur le corps de Simplex. Bon par contre, je me suis loupé vu que normalement, Pertinax a les mêmes yeux bleus d'eau que Rodrigue... j'avais fini de colorier quand je m'en suis rendu compte... les aléas du dessin à la main... on va dire que c'est une couleur un peu altéré par le fait que l'oeil soit gelé. D'ailleurs,même si ça ne se voie pas finalement sur la photo, j'avais aussi passé du bleu très pale sur le blanc de ses yeux pour donner l'impression qu'il était givré.
Pour sa coiffure, c'est une tresse que Simplex roule en chignon pour qu'elle ne traine pas par terre, étant donné qu'il ne se coupe jamais les cheveux. Il en fait aussi tombé une partie sur son épaule droite et sa natte tombe jusqu'à ses hanches. Pour le résultat de dos... (+ l'échelle de taille avec Pertinax et Laeta... et oui, même Simplex ne sait pas comment il a pu finir aussi grand alors qu'il mangeait autant que ses amis conservi, qui ont eu des retards de croissances et une petite taille à cause de la malnutrition)
Tumblr media
(ordre de gauche à droite : Pertinax, Simplex, Laeta)
Bon, la qualité est pas top et j'avoue, je ne savais pas trop comment représenter correctement le fait que son chignon soit une tresse enroulé mais, ça donne ça de dos. Pour le chignon tressé à côté, c'est Pertinax, et là où les cheveux qui sont rassemblées en une multitude de nattes sont ceux de Laeta, ce qui crée une sorte de grand châle roux autour d'elle quand elle danse.
J'ai pas fait exprès, j'ai pensé à ses coiffures en imaginant à quoi ressemblaient les Braves indépendamment les uns des autres mais, en les dessinant tous les trois à côté, j'aime bien me dire qu'ils ont tous une / des tresses car, en plus d'être pratique, ça évite que leurs cheveux trainent au sol ou ne passent devant leurs yeux quand ils travaillent, mais aussi parce qu'avant que Pertinax et Laeta ne rentrent chez eux, ils se les faisaient les uns les autres pour gagner du temps et vérifier qu'ils n'avaient pas de poux ou de puces, ou de pucerons pour Laeta, puis ils ont continuer à s'en faire de leur côté en souvenir de ce moment-là entre eux (même s'ils ne l'avouent jamais à eux-mêmes et enferment tout dans une amphore, même si ça fait mal). Simplex porte un chignon comme Pertinax, et la partie de sa tresse qui tombe lui fait penser à Laeta.
Et voilà pour la tête de Simplex ! J'espère qu'il vous plait !
Ma source pour la manière dont il a noué son sayon vient d'Hycarius sur instagram (histoire appliquée sur Youtube) : c'est le lanceur de fronde de ce post. Allez voir ce qu'il fait, il est une source fiable ! Vous avez aussi les Ambiani et le Samara Parc sur insta qui font de supers reconstitutions ! De ce que je sais, vous pouvez les utiliser comme sources si vous écrivez une histoire qui se situe à la fin de la Tène et avant la conquête romaine ! (en plus de lecture sur le sujet !)
#blaiddyd of the 10 elites#Blaiddyd Simplex Princeps#écriture de curieuse#une curieuse qui dessine un peu#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#fait quasi sur un coup de tête mais c'était amusant à faire !#j'espère que ça vous plait surtout !#toute personne à l'époque du canon : geuhndezqnfrez !!! Blaiddyd est duscurien ?! Non ! Non ! C'est pas le bon ! C'est quelqu'un d'autre !#Dimitri : non c'est lui mon emblème réagit. Faites avec.#Simplex : qu'est-ce qu'ils ont tous à me regarder comme ça ? C'est à cause de ma taille ? Je sais que je suis grand mais quand même...#Pertinax : je crois plutôt que c'est ton teint qui les étonne... ok c'est rare mais bon leur faut pas grand-chose pour paniquer...#Laeta : ils ne sont peut-être jamais allé à Fhirdiad ou dans votre Terre Originel ? En tout cas ils sont amusant à voir comme ça !#...ils ne font même pas attention à nos fiertés !#Gens : vos fiertés... ah ! Des monstres !#Pertinax : vous êtes long pour réagir... à ce demander comment vous survivrez. On a cette tête et c'est une fierté faites avec#Gens : non seulement Blaiddyd est un duscurien et ça se voie avec sa peau noire mais en plus c'est un monstre comme Fraldarius et Dominic#Simplex : c'est ma peau le problème ? Je croyais que c'était mes fiertés ! Et je ne peux pas la blanchir pour vous faire plaisir !#Laeta et Pertinax : t'inquiètes laissez les paniquer tout seul. Au moins ils nous ficheront la paix et ne toucheront pas à nos familles.#Simplex : c'est vrai c'est le principal... au fait j'ai une question : est-ce que nos familles et nos peuples s'entendent ?#Dimitri : oui et même très bien ne vous en faites pas. Surtout celle de Fraldarius et la nôtre et celle de Dominic lui fait aussi honneur.#Simplex : d'accord tant mieux... et on ne s'est donc jamais fait la guerre ?#Dimitri : non pourquoi ?#Simplex fait un gros calin à Pertinax et Laeta comme il voulait le faire depuis + de 80 ans rassuré qu'ils ne se soient jamais entretuer#Laeta lui rend le calin en souriant et en riant de joie#ses deux frères et elle ne se sont pas entretuer et c'est tout ce qui compte !#Pertinax grogne un peu qu'il ne se gêne pas mais le serre aussi dans ses bras rassuré que leurs familles ne se soient pas affrontés#LE mot finit par sortir et ça fait du bien !#quand leurs descendants leur demandent pourquoi ils ont l'air aussi soulagé - ils répondent que c'est une très (trop) longue histoire#mais que le principal c'est qu'ils s'entendent tous que la paix règne et qu'ils aillent tous bien - c'est tout ce qui compte
3 notes · View notes