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mesillusionssousecstasy · 1 year

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BARDO, False Chronicle of a Handful of Truths: Quotes (in French)

- “Il ne veut pas sortir. - Quoi ? - Il veut rester à l’intérieur. - Pourquoi ? - Il dit que le monde part en couille.”

- “Carlos Soler, président des États-Unis du Mexique.”

- “Oh, only Mexicans can turn disgraceful defeat into mythic victory.”

- “Il dit que le Mexique n’est pas un pays, mais plutôt un état d’esprit.”

- “J’ai adoré ton dernier docu, Fausse chronique de quelques vérités.”

- “Alors parlons de ta vie privée. - Comme le disait Charles-Augustin Sainte-Beuve, la vie privée d’un individu, ce qu’il fait, ce qu’il décide, même ce qu’il mange, définit son oeuvre.”

- “Je cherche sans cesse l’estime de ceux qui me mésestiment.”

- “J’agis sans réfléchir pour avoir ce que je désire, et quand je l’ai, je le déteste. Et après, j’ai honte de l’avoir désiré.”

- “Les personnes s’en vont. Seules les idées restent.”

- “Voilà ce qui arrive quand on a tout et qu’on a rien appris à faire.”

- “Tu sais pas apprécier les choses parce que rien ne te coûte. Tu n’as aucune putain de responsabilité. (Silverio) - Je n’ai pas demandé à être ici. (Lorenzo) - Tu es conscient que tu ne respects rien ni personne, ni tes parents ? (Silverio) - Bravo. Tu es au top, papa. Ce pays qui ne respecte que l’argent va te décerner un prix. Et tu vas aller le chercher. J’ai hâte de voir ce que tu vas dire. Et ces migrants n’ont pas disparu grâce à la Vierge, ils ont disparu parce qu’ils sont morts, bordel. (Lorenzo) - “Ce que je dis, c’est qu’il faut quitter le Mexique pour savoir ce qu’on a perdu et ce qu’ils ont volé et détruit. Pas pauvre, inégalitaire, c’est pas pareil.” (Silverio) - “Tes justifications sont irréfutables. Comme toujours.” (Lorenzo)

- “Pas besoin de mourir pour aller en enfer. Il suffit d’aller à Chalchihuites. Là-bas, il n’y a que la mort, la faim, la violence. ”

- “Non, je ne peux pas comprendre mon pays, juste l’aimer.”

- “Ils t’embêtent ? C’est des reproches déguisés.”

- “Qui aurait cru que tu serais primé par ces salopards que tu as critiqués toute ta vie ? (Lucia)

- “Nous, on a pas fui le Mexique, on est des martyrs.”

- “Ce que je pense vraiment de ton docu ? (Luis) - Vas-y, je me vexerai pas. (Silverio) - C’est un exercice très prétentieux et inutilement onirique. L’onirisme ne sert qu’à masquer la médiocrité de l’écriture. C’est un méli-mélo de scènes sans intérêt. J’hésitais entre mourir d’ennui et exploser de rire. Tout n’est que métaphore, mais sans inspiration poétique. Une forme d’usurpation, tu vois. C’est du plagiat mal dissimulé. Rigole pas, c’est banal, fortuit. Et ce délire avec les soldats au château de Chapultepec, c’est complètement absurde. (Luis) - Pourquoi pas ? (Silverio) - Parce que ça marche pas comme ça. Y a une chronologie, un ordre, des causes, des conséquences. Si tu veux parler de ta vie, raconte-la telle qu’elle est, écris une autobiographie. C’était quoi ? Tes mémoires, une comédie bouffonne ? (Luis) - Je suis tout ça et rien de tout ça à la fois. (Silverio) - Arrête, tu parles comme un artiste. (Luis) - Ce n’est peut-être qu’une chronique d’incertitudes. Ça m’intéresse pas de parler de ma vie. La mémoire manque de vérité, elle n’a que des convictions émotionnelles. Et je suis fatigué de dire ce que je pense, et non ce que je ressens. À mon âge, la vie passe si vite. Ce n’est plus une vie, c’est une convulsion. Un tumulte d’images, de souvenirs, de fragments d’instants entassés, entrelacés. (Silverio) - Tes certitudes, cabrón, aussi formelles que tes assertions journalistiques, aussi limitées que ton esprit critique, aussi médiocres que tes talents artistiques. (Luis) - Je ris de ton nationalisme obtus, provincial, patriotique. De te voir au service de l’industrie de l’humiliation publique et du lynchage numérique. De ces clics qui nous disent quoi penser.” (Silverio)

- “La vieillesse arrive sans prévenir. Très vite, ça devient un travail à plein temps. Marcher, manger, se laver, tout devient un problème. Savoir que plus jamais je ne vivrai avec elle m’est insupportable. Je regrette de ne jamais t’avoir dit à quel point je suis fier de toi.” (Silverio’s father) - Si, tu l’as fait, papa. À ta manière, sans le dire. Je l’ai compris avec le temps. (Silverio) - La dépression est la maladie des bourgeois, de l’oisiveté. Nous autres n’avons pas le temps d’être tristes. Tu finiras par y arriver. La vie n’est qu’une suite d’évènements absurdes. Tu dois l’accepter. Allez, serre les poigs, lève la tête. Le succès, il faut savoir le doser. Prends-en une gorgée et recrache-la, sinon il t’empoisonnera.” (Silverio’s father)

- “Je sais pas. - Elle est morte ? (Silverio) - Je ne suis pas morte. Je suis disparue. - Vous êtes là, madame. (Silverio) - Laissez-la, ils font tous ça. Ils disparaissent, mais continuent de faire chier. Ils ne reviennent pas, ils ne meurent pas. - Dites-moi ce qui vous arrive. (Silverio) - Croyez-moi, il vaut mieux ne pas savoir.”

- “Si votre honte était proportionnelle à l’échec de votre conquête, vous seriez peut-être plus modeste.” (Death? Christophe Colomb?)

- “Parfois, on pense qu’on vient de plusieurs endroits, mais en réalité, on vient de nulle part. La haine est peut-être le destin de tout grand homme.” (Death? Christophe Colomb?)

- “Les gens riches ne font rien sans contrepartie. C’est pour ça qu’ils sont riches !”

- “Mateo n’est pas seul dans le Bardo. Parfois, j’ai l’impression qu’on y est tous.”

- “Ça fait du bien d’être triste de temps en temps. Tu veux toujours tout expliquer, tout arranger, mais faut accepter certaines choses. (Camila) - Parce qu’ils vivent dans des propriétés sécurisées, avec des gardes du corps. Ils sont des chauffeurs. Tu accepterais ça ? Moi, non. (Silverio) - Au moins, ils ne vivent pas dans une réalité pasteurisée, comme nous. (Camila) - Dans cette réalité pasteurisée, tu peux te promener la nuit, prendre les transports. (Silverio) - Tu sais, le meilleur pour toi, ce n’est pas forcément le meilleur pour nous.” (Camila)

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satinea · 10 days

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Vieillir, c'est chiant.

J’aurais pu dire :

vieillir, c’est désolant,

c’est insupportable,

c’est douloureux, c’est horrible,

c’est déprimant, c’est mortel.

Mais j’ai préféré « chiant » parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste.

Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.

Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance.

On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant.

On était bien dans sa peau.

On se sentait conquérant. Invulnérable.

La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien. Même à soixante.

Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme.

Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps –

mais quand – j’ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l’âge qu’ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge.

J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard.

Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans "l’apartheid de l’âge".

Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants.

« Avec respect »,

« En hommage respectueux »,

« Avec mes sentiments très respectueux ».

Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ?

Les cons !

Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

Un jour, dans le métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place.

J’ai failli la gifler....

Puis la priant de se rassoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué.

« Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée.

J’ai pensé que… » Moi aussitôt :

«Vous pensiez que…?

-- Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous assoir.

– Parce que j’ai les cheveux blancs?

– Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ç’a été un réflexe, je me suis levée…-

- Je parais beaucoup beaucoup plus âgé que vous?

–Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge… --Une question de quoi, alors?

– Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois…»

J’ai arrêté de la taquiner, je l’ai remerciée de son geste généreux et l’ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.

Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, Ne renoncer à rien.

Ni au travail, ni aux voyages,

Ni aux spectacles, ni aux livres,

Ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve.

Rêver, c’est se souvenir tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent.

C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.

La musique est un puissant excitant du rêve.

La musique est une drogue douce.

J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant

soit l’adagio du Concerto no 23 en la majeur de Mozart,

soit, du même, l’andante de son Concerto no 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révèleront à mes yeux pas même étonnés les paysages sublimes de l’au-delà.

Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.

Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital.

En années? En mois? En jours?

Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital.

Mais comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération.

Après nous, le déluge? Non, Mozart.

Les mots de ma vie de Bernard Pivot.

#@satinea #bernard pivot

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booksfromtheunderground · 7 months

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Écrire comme Susan Sontag

Vous connaissez peut-être ces vidéos Youtube où le ou la vidéaste choisit d'essayer la routine d'écriture d'un•e écrivain•e célèbre : récemment, Dakota Warren a essayé celles de Virginia Woolf et d'Ernest Hemingway. C'est ce concept que j'ai décidé d'adapter pour inaugurer la partie labo d'écriture de ce journal en ligne. Et pour commencer, qui de mieux que Susan Sontag, dont j'ai dévoré Reborn (1947-1963), le premier volume de ses journaux — et à ce jour un de mes livres préférés ?

C'est dans le deuxième volume de ces fameux journaux, As consciousness is hardened to flesh (1964-1980) que Sontag prend, en 1977, une résolution :

Starting tomorrow — if not today: I will get up every morning no later than eight. (Can break this rule once a week.) I will have lunch only with Roger [Straus]. (‘No, I don’t go out for lunch.’ Can break this rule once every two weeks.) I will write in the Notebook every day. (Model: Lichtenberg’s Waste Books.) I will tell people not to call in the morning, or not answer the phone. I will try to confine my reading to the evening. (I read too much — as an escape from writing.) I will answer letters once a week. (Friday? — I have to go to the hospital anyway.)

Pour résumer : se lever avant 8h, cultiver sa solitude matinale, ne pas sortir pour le déjeuner, écrire dans son journal, attendre la fin de journée pour lire.

Concernant l'écriture dans son journal, Sontag identifie comme modèle les Waste Books de Lichtenberg. Ces Waste Books consistent en de petits carnets dans lesquels le philosophe traçait chacune de ses pensées, même les plus brèves, même les inachevées, même les moins intellectuelles. À l'origine, un waste book désigne un cahier de comptes, celui dans lequel les marchands britanniques notaient leurs transactions au cours de la journée pour ensuite les réécrire au propre dans leur livre de comptes. L'idée de Lichtenberg est donc de garder une trace des mouvements de la pensée au cours de la journée, mouvements qui pourront être ensuite abandonnés ou approfondis.

Pour "écrire comme Susan Sontag", telles seront donc les marches à suivre : se lever avant 8h, écrire le matin et en début d'après-midi, garder une trace dans un journal des différentes pensées qui nous traversent (même les plus insignifiantes), puis lire en fin d'après-midi.

une journée dans la peau de Susan Sontag

J'ai commencé ma journée à 8h, à la lueur des bougies : en prenant mon petit-déjeuner, j'ai relu l'idée de nouvelle tracée dans mon carnet pour pouvoir en commencer la rédaction dans la matinée, puis j'ai lu un chapitre de ma lecture en cours (Le Fantôme de l'opéra de Gaston Leroux) le temps de boire mon thé.

À 9h a commencé ma première session d'écriture, pendant laquelle je me suis concentrée sur mon projet du moment, un recueil de nouvelles. J'ai relu les nouvelles déjà écrites puis j'ai écrit le début de la suivante (un peu plus de 400 mots).

Pendant une (courte) pause, je suis tombée sur cette citation d'Éluard que je vous partage aussi :

Vers 10h, j'ai enchaîné avec une deuxième session d'écriture. Pour changer un peu de sujet, j'ai décidé de faire le dernier atelier d'écriture de Laura Vasquez (je rêve d'en ouvrir un!). Coïncidence pratique pour l'unité de cet article, l'atelier en question était fondé sur une réflexion de Lichtenberg, dans Le Miroir de l'âme. La consigne était de partir d'énoncés tautologiques pour arriver à l'expression d'un "je" en lien avec ces évidences, en se laissant porter par ce qu'elles évoquent. C'est loin d'être l'un de mes meilleurs poèmes (je commence même déjà à le détester), mais voici ce que ça a donné pour moi :

J'ai profité d'avoir fait cet atelier pour envoyer ce texte et les précédents à la revue des Ateliers d'écriture pour lesquels je devais aussi rédiger ma biographie d'auteur. (Gardez l'œil ouvert — un de mes poèmes y sera publié le 8 novembre !)

Enfin, j'ai terminé cette matinée d'écriture en me penchant, sur les coups de 11h, sur la rédaction de cet article, écriture beaucoup plus simple pour garder un peu d'énergie créative pour l'après-midi.

En début d'après-midi, dernière session d'écriture de la journée : j'ai commencé celle-ci par un peu de scrapbooking pour m'inspirer. Pour cette page, je suis partie d'un extrait d'article du magazine Lire sur Paul Valéry et son amour de la mer. On peut y lire que pour lui, la nage, « qui se soutient et se meut en pleine poésie », devient « le jeu le plus pur » qui donne son rythme à l'écriture ; ou encore qu'il décrit la mer Méditerranée comme la « scène d'un théâtre où ne viendrait agir, chanter, mourir parfois, qu'un seul personnage : la lumière ! ». À partir de ce thème assez large, j'ai écrit un court texte en écriture automatique, intitulé La Traque :

Nager c'est donner son corps aux monstres, le leur offrir en pâture, un acte gratuit de générosité pure : prenez ce que j'ai de plus cher et morcelez-le jusqu'à faire disparaître ses mots. C'est l'abandon avant d'être le néant, le don avant la destruction. Comme tout sacrifice, la nage a son rituel : dévêtir le corps de ses artifices quotidiens ; "goûter l'eau", comme la grenouille entrant dans sa marmite ; accepter de laisser son esprit au plongeoir puis partir, vite — partir où ? fuir quoi ? Fuir le carnage des émotions humaines, convaincus que l'eau viendra lécher nos plaies. Fuir l'atrocité sociale en laissant sa langue à la surface. Surtout, se fuir soi, chaque claquement d'un bras contre l'eau turquoise nous obligeant à ressentir, à toucher, à croire. C'est bien de croyance qu'il s'agit : croire que l'on soigne sa tête malade en poussant les membres dans une tension animale ; croire que l'on fuit (pour de bon, cette fois) les mots qui nous hantent, comme s'ils ne nous attendaient pas, sagement, au bout de la ligne ; croire que perfectionner, jour après jour, les techniques les plus complexes nous sauvera, le jour venu, de la noyade.

Enfin, j'ai terminé ma journée par de la lecture : je suis presque à la moitié du Fantôme de l'opéra qui pour l'instant me plaît beaucoup ; c'est une lecture (très) facile et parfaite pour la période automnale.

Quant à ma soirée, je l'ai passée à nager dans une piscine à l'eau turquoise...

Littérairement vôtre,

Ève

P.S. : Rendez-vous dimanche prochain pour une autre routine d'autrice...

me trouver ailleurs :

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♧ instagram ♧

#ecriture

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melusinefrimaux-blog · 12 days

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Bonjour à tous.🤗

Je suis auteure de livres compressés 😳?!

C'est nouveau😁

Et mon exercice préféré c'est d'écrire des citations de motivation ou des affirmations pour appeler à la reflexion.🤔

Pour ma 1ere publication le jour de ma naissance voici 1 petite citation de me🥰🥰🥰 et #joyeuxanniversaire

#joyeuxanniversaireamoi

#happybirthday

#selflove

#citation

#eveil spirituel #developpementpersonnel

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carraways-son · 28 days

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Jeudi

Foncer vers l'océan et arriver juste à temps pour assister au coucher du soleil. Je l'ai fait certains étés, vitres baissées et musique à fond. En attendant, la lune jouait ce soir avec les nuages, et ses apparitions-disparitions me tenaient en haleine. Cet après-midi, j'ai retrouvé cette citation de Douglas Kennedy (in "Les grandes questions sans réponse") : Il se trouve que Brahms est l'un de mes compositeurs préférés ; son lyrisme mélancolique m'a touché dès l'adolescence. A cette époque, il exprimait puissamment mes propres doutes et ma sensation de grande solitude. Voilà un musicien qui a compris que l'exaltation et le désespoir marchent de pair, et qui a su parfaitement traduire notre besoin de tendresse et de réconfort. J'ai alors mis la Symphonie n° 3 et impatiemment attendu le 3e mouvement, découvert il y a longtemps grâce à la bande son du film "Aimez-vous Brahms ?" réalisé par Anatole Litvak d'après le roman de Françoise Sagan.

#HM #Pseudo-journal #18 avril 2024

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ernestinee · 9 months

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J'ai terminé Hadès et Perséphone, tome 1. Alors comme j'avais déjà dit, je ne suis pas le public ciblé par cette New Romance. J'ai trouvé les personnages trop clichés. Le grand beau à la sale réputation mais finalement plutôt sympa, la blonde insecurisée par sa mère, intelligente mais plutôt godiche dès qu'elle voit l'Homme, parce qu'il est omniscient et irrésistible. Et mystérieux, et si beau ohlala. Jamais fâchée très longtemps tellement ce mec a un physique qui l'électrise. Certains signes sont clairement des red flags, ce type veut la posséder mais comme il est beau, ça passe. Pour vérifier si un comportement est toxique, au cas où certains laisseraient un doute, toujours se demander si on l'accepterait de la part d'une personne très moche. Le pire étant que finalement on se rend compte qu'il avait ses raisons d'être toxique vu qu'il était amoureux et bon hein bien sûr en amour on a tous les droits (ironie bien sûr).

Autre raison pour laquelle je ne suis pas le public cible : la demoiselle est en conflit avec sa mère. Non merci, moi c'est fini tout ça, j'ai dépassé la crise d'ado, la crise de pré adulte (quand on quitte le nid pour les études), la crise d'adulte (quand on quitte le nid pour de bon) et j'ai même dépassé la crise de "j'ai un gosse, et je ne ferai rien comme ma mère a fait" du coup voilà je suis un peu passée à côté de cet aspect de l'histoire, qui pourtant donne lieu à une belle évolution de la demoiselle. J'ai apprécié cette évolution mais j'aurais préféré qu'un homme hyper cliché n'en soit pas à l'origine. On y lit quelques citations inspirantes sur les personnes qui évoluent et apprennent à s'affirmer, comme "personne n'a jamais guéri en regardant vers le passé" et je ne me souviens plus de l'autre citation inspirante, c'était à propos de l'amour et je me suis dit "ah wé, pas faux".

On y voit une version totalement décalée de l'enfer et ceux dont on attendait les vertus sont plutôt vicieux et vice-versa. Donc je n'ai pas été touchée, ni par les personnages, ni par l'histoire, ni par le dénouement, ni par les scènes un peu érotiques. Beaucoup trop de fois le mot "titiller" à mon goût. Si j'étais parfaite bilingue, je l'aurais lu en anglais, je suis persuadée (ou optimiste) que le vocabulaire anglais est plus fourni que la traduction française.

Par contre, ça se lit vite, c'est plutôt fluide et bien rythmé, voilà voilà. Ça plait à beaucoup de personnes et c'est normal, ça touche à des sujets importants comme l'amour, le doute, l'intégrité, le développement personnel. Petit bonus que j'adore, l'autrice a commencé à poster ses textes... Sur Tumblr ^^

#livres 23

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alain-keler · 8 months

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Mercredi 20 septembre 2023.

Journée royale pour mon anniversaire ! Beaucoup de marche, j’ai vaguement vu passer la voiture royale et présidentielle (mais le président de la République française n’est-il pas un roi élu pour cinq ou dix ans en cas de récidive, comme en ce moment).

J’ai préféré me tourner vers les spectateurs. Un peu déçu de ma photo, mais comme disait le Baron Pierre de Coubertin, l’important n’est pas de gagner, mais de participer* !

* La citation exacte : « Le plus important aux Jeux olympiques n'est pas de gagner mais de participer, car l'important dans la vie ce n'est point le triomphe mais le combat ; l'essentiel, ce n'est pas d'avoir vaincu mais de s'être bien battu ».

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kaantt · 1 year

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J2 des citations qui vont partir en edit :

« Et tandis que la vue purement charnelle qu'il avait eue de cette femme, en renouvelant perpétuellement ses doutes sur la qualité de son visage, de son corps, de toute sa beauté, affaiblissait son amour, ces doutes furent détruits, cet amour assuré quand il eut à la place pour base les données d'une esthétique certaine; sans compter que le baiser et la possession qui semblaient naturels et médiocres s'ils lui étaient accordés par une chair abîmée, venant couronner l’adoration d'une pièce de musée, lui parurent devoir être surnaturels et délicieux. »

une de mes citations préférées ever de la littérature d’amour OOOF (bon après le couple pour eux ça s’est pas bien fini mais bon)

👉🎅🏻👈

Marceeeeeeeeel my beloved vraiment tu vas caser tous mes bouquins préférés c'est terrifiant (je me demande si tu vas être capable de TOUS les trouver ksksks)

Plein de bisous<3<3

#ssk22 #secret santa kaamelott 2022

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swedesinstockholm · 11 months

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8 juin

le bourreau m’a demandé ce que j’aimais et j’ai oublié de dire la mer, puis il m’a demandé quels étaient mes auteurs préférés et j’ai dit que j’étais fan de violette leduc et il a souri en disant tiens c’est intéressant, puis il m’a demandé pourquoi et j’ai dit euh parce que j’aime bien comme elle écrit. mon texte était truffé de références et de citations high brow, mais voilà ce que je réponds quand on me demande pourquoi j’aime un auteur. on m’a dit que j’avais un style très pop, très contemporain, avec des juxtapositions brutales, et que ça marchait très bien. une fille m’a dit que c’était très drôle mais que je pouvais pousser encore un peu plus loin parce qu’elle avait envie d’éclater de rire. hier soir dans mon lit je me suis faite éclater de rire toute seule en recopiant mon journal de février sur tumblr en écrivant la phrase: dans mes fantasmes je suis la femme au foyer d’une danseuse de 46 ans. est-ce que ça l’aurait fait rire aux éclats aussi la fille? et pourquoi je trouve ça si drôle? parce que ça correspond pas aux normes du fantasme standard d’une fille de 32 ans? mais depuis quand les trucs en dehors de la norme me font rire parce qu’ils sont en dehors de la norme? bref.

la dramaturge m’a dit qu’on sentait la douleur, no shit. dans le texte je parle de virginia woolf et de sylvia plath et elle arrêtait pas de dire elles ont souffert comme des chiens celles-là. georges mon fan numéro deux m’a demandé si c’était cathartique d’écrire et je suis montée sur mes grands chevaux en citant annie ernaux comme si j’étais en face d’augustin trapenard, annie ernaux dit qu’elle écrit pour que sa vie soit dissoute dans la tête des gens et je me reconnais beaucoup dans cette phrase. j’ai vraiment dit ça. est-ce que je pète plus haut que mon cul, ça y est? le bourreau m’a demandé pourquoi avoir inclus toutes ces références et puis il les a citées, bachelard, thomas mann, calvino, lars von trier, millais... en rajoutant “quand même” à la fin, d’un air de dire elle en a dans le cerveau la petite (ew), mais la partie de moi éternellement hantée par la peur d’être prise pour une inculte un peu bête incapable de réflexion était flattée et rassurée.

à la fin, georges, avec sa douceur, sa sincérité qui vient du fond de l’âme et sa délicatesse sérieuse m’a dit que mon texte l’avait beaucoup touché, et qu’il trouvait que je donnais plein de points d’attache aux lecteur.ices pour leur permettre de s’identifier à ce que je dis, qu’en parlant de moi je parlais de tout le monde et qu’on pouvait facilement se reconnaître dans mes mots, et comme ma plus grande hantise numéro deux c’est d’être égocentrée: soulagement et flatterie x1000. il m’a dit aussi que j’avais un style unique et une voix propre très reconnaissable, qu’en m’entendant on pouvait se dire: c’est du lara w., mais à ce stade-là je m’étais déjà liquéfiée sur le sol sous forme de sirop très sirupeux. je me suis dit que j’aimerais bien aller boire un verre avec lui pour discuter, s’il apprécie autant mes textes c’est qu’on doit avoir des choses à se dire, enfin j’en sais rien, mais il a l’air très sensible et sincère et doux et gentil et en plus il est musicien. mais est-ce que je suis attirée par lui? NON. j’ai pas envie de coucher avec tous mes fans non plus, je suis pas une rockstar encore.

un autre type m’a dit qu’il sortait d’une dépression et qu’il s’était trop reconnu dans ce que je disais et qu’il connaissait pas toutes les références que je citais mais que par contre il était très fan de street philosophy sur arte, et je suis contente qu’il m’ait dit ça parce que pour contrebalancer les références high brow je parle aussi de top chef et recherche appartement ou maison et du 13h de tf1 parce que c’est moi, éternellement coupée en deux, autant michel foucault que jean-pierre, et ça me plait que chacun.e y trouve son compte. il m’a souhaité bon courage et je lui ai dit que j’étais en train d’en sortir moi aussi et il a dit oui, parce que quand on est dans la dépression on fait pas des choses comme ça. non.

la comédienne qui est passée avant moi parlait de sa vie très éparpillée aux quatre coins du monde, elle disait qu’elle adorait changer sans arrêt de culture et de langue, mais que récemment elle ratait systématiquement ses vols et ses trains. elle parlait d’un vol qu’elle avait raté à new york et elle était là avec ses amis venus la soutenir pour sa lecture, ils mangeaient au resto à côté et on a du les attendre pour commencer et puis après la soirée elle les a rejoint avec ses birkenstock aux pieds et sa clé de voiture dans la poche et je comparais sa vie à la mienne et elle me semblait tellement confortable, simple et légère. même si son texte parlait d’une rupture toute fraîche.

#stuff

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porciaenjoyer · 1 year

Note

❁☯✌️ :-)

❁ : EEK… j’sais pas.. je suis biaisée parce que j’apprends le latin et le français et je les aime.. JE NE SAIS PAS! toutes les langues sont belles

✌️: c’est une citation de mon livre préféré (le comte de monte-cristo <3)…« attendre et espérer »….. elle est inspirante ou quelque chose….. je l’aime. probablement parce que j’oublie d’espérer et cetera

et ☯️

#epistulae

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leblogdemarinaetjeanmarie · 9 days

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MARDI 7 MAI 2024 (Billet 1 / 4)

Nous « rebloguons » ce Billet que nous avions édité le MARDI 6 FEVRIER 2024, réactualisé malheureusement aujourd'hui.

Encore un grand merci à Marlène (B. de Miami) qui nous avait fait suivre ce texte.

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Bernard Pivot dit que « vieillir, c’est chiant » ! Un texte magnifique et inspirant.

« J’aurais pu dire : Vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, C’est douloureux, c’est horrible, C’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré « chiant » Parce que c’est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c’est chiant parce qu’on ne sait pas quand ça a commencé et l’on sait encore moins quand ça finira.

Non, ce n’est pas vrai qu’on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c’était encore très bien… Même à soixante. Si, si, je vous assure, j’étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps j’ai vu le regard des jeunes… Des hommes et des femmes dans la force de l’âge qui ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J’ai lu dans leurs yeux qu’ils n’auraient plus jamais d’indulgence à mon égard. Qu’ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m’en rendre compte, j’étais entré dans l'apartheid de l'âge.

Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. « Avec respect », « En hommage respectueux », « Avec mes sentiments très respectueux ». Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons ! Et du « cher Monsieur Pivot » long et solennel comme une citation à l’ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus ! Un jour, dans le Métro, c’était la première fois, une jeune fille s’est levée pour me donner sa place… J’ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué. !!! ? – « Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J’ai pensé que… ». – Moi aussitôt : « Vous pensiez que ? » – « Je pensais, je ne sais pas, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir. » – « Parce que j’ai les cheveux blancs ? » – « Non, c’est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âgé que moi, ça a été un réflexe, je me suis levée. » – « Je parais beaucoup… beaucoup plus âgé que vous ? » – « Non, oui, enfin un peu, mais ce n’est pas une question d’âge. » – « Une question de quoi, alors ? » – « Je ne sais pas, une question de politesse, enfin je crois. » J’ai arrêté de la taquiner et l’ai remerciée de son geste généreux.

Lutter contre le vieillissement c’est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l’amour, ni au rêve. Rêver, c’est se souvenir, tant qu’à faire, des heures exquises. C’est penser aux jolis rendez-vous qui nous attendent. C’est laisser son esprit vagabonder entre le désir et l’utopie.

La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J’aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l’Adagio du Concerto n° 23 en La majeur de Mozart, soit, du même, l’Andante de son Concerto n° 21 en Ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux, pas même étonnés, les paysages sublimes de l’au-delà. Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps.

Avec l’âge le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années ? En mois ? En jours ? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais comme un « usufruit » dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge ?… Non, Mozart ! »

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christophe76460 · 2 months

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CITATION DU JOUR :

« Pourquoi Jésus s’est-il laissé clouer sur la croix par les soldats romains ? La Bible nous donne la réponse : "Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu." (2 Corinthiens 5.21)

Si Jésus n’a pas appelé une armée d’anges pour le sauver, comme il aurait pu le faire, c’est parce qu’il a préféré abandonner sa vie au lieu de nous abandonner nous. Nous avons du mal à comprendre un tel amour parce que nous n’avons aucun point de comparaison. Personne ne nous a jamais aimés comme Jésus, et jamais personne ne le fera !

Sa crucifixion nous permet de nous approcher "avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, en vue d’un secours opportun." (Hébreux 4.16). » —(B.G)

Alléluia !!!🙏🔥✊ — Bon Weekend!⛪️🤗🌹❤️

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lignes2frappe · 2 years

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QUELS SONT LES SINGLES DE RAP US QUI ONT ÉTÉ CERTIFIÉS DIAMANT ?

Vendre 10 millions d’exemplaires d’un morceau sur le sol US, ce n’est pas rien. Sans rentrer dans le sempiternel débat entre qualité et quantité, dépasser ce palier c’est s’assurer une place au sein de l’histoire de la musique.

Certes, depuis l’arrivée du streaming au milieu des années 2000, cette performance est devenue beaucoup plus accessible (tandis qu’auparavant seul l’achat était pris en compte par la Recording Industry Association of America, désormais chaque écoute est comptabilisée), mais il n’en reste pas moins que les rappeurs pouvant se targuer de décorer le mur de leur salon avec une certification Diamant ne courent pas encore les rues.

Retour sur ce club très fermé de multimillionnaires.

« Lose Yourself » d’Eminem

Sorti le 5 septembre 2002. Certifié Diamant le 28 février 2018.

Écrite entre deux prises sur le plateau de 8 Mile, cette mise à jour de l’une de ses anciennes démos vaut à Shady de décrocher son tout premier numéro 1 des charts, mais aussi et surtout, de rentrer un peu plus dans la légende en concurrençant le thème de Rocky pour la médaille d’or du meilleur hymne à la motivation.

Vainqueur de l’Oscar de la meilleure bande originale en 2003, Eminem n’a pourtant pas interprété son morceau live comme le veut la tradition. Il estimait ses chances de gagner si faibles (avant lui aucun rappeur n’avait jamais remporté la moindre statuette) qu’il a préféré rester chez lui.

En 2020, il a toutefois accepté de rectifier le tir en se pointant sur la scène de la 92ème cérémonie. Bien lui en a pris, l’assitance lui a réservé une standing ovation.

« Stronger » de Kanye West

Sorti le 10 juillet 2007. Certifié Diamant le 6 octobre 2021.

Avant de rentrer en studio Kanye n’avait jamais entendu parler des Daft Punk. Désireux d’enregistrer un morceau dans la veine duTouch It de Busta Rhymes sorti un an auparavant, c’est en parcourant les crédits qu’il découvre leur existence – le prod’ de Swizz Beats samplait Technologic du duo.

Ni une, ni deux, il jette alors son dévolu sur leur single Harder, Better, Faster, Stronger (qui lui-même samplait Cola Bottle Baby du chanteur et claviériste disco funk Edwin Birdsong). De là, on pourrait se dire qu'il lui a suffi de copier/coller une citation de Nietzsche au refrain et de s’affubler de lunettes persiennes. Sauf que non.

Perfectionniste jusqu’au bout des ongles, Kanye a composé une cinquantaine de versions (certaines sources parlent de 75), convoqué onze ingénieurs du son, manqué de jeter l’éponge, et payé un billet d’avion à Timbaland pour qu’il lui vienne en aide.

Tel fut le prix pour accoucher de son plus gros hit.

« Low » de Flo Rida featuring T-Pain

Sorti le 9 octobre 2007. Certifié Diamant le 22 avril 2021.

Le tout premier single du gros balourd Flo Rida, en compagnie d’un T-Pain qui à l’époque marche sur l’eau (Good Life, Kiss Kiss, The Boss…).

Un temps très court auréolé du titre de morceau le plus vendu en digital (avant d’être détrôné 13 mois plus tard par Right Round de ce même Flo Rida), Low est aujourd’hui plus connu pour avoir popularisé les jeans Apple Bottoms (une marque promue par Nelly destinée aux femmes qui ont des hanches), à tel point que les moteurs de recherche le référencent sous le titre « Apple Bottom Jeans de T-Pain ».

Ça, et une question qui en turlupine plus d’un depuis quinze ans : comment « shawty » peut au refrain à la fois porter ledit jean Apple Bottoms avec des bottes en fourrure ET un survêtement baggy avec des Reebok à straps ?

« I Gotta Feeling » des Black Eyed Peas

Sorti le 9 juin 2009. Certifié Diamant le 6 juin 2018.

Ou quand Will.i.am et sa bande s’associent à un David Guetta pas encore superstar à l’international pour inaugurer l’un des pages les plus sombres de l’histoire de la musique, celle de l’EDM/pop/rnb (Pittbull, LMFAO, Taio Cruz… ce genre d’ignominies).

Second extrait de leur carton planétaire The E.N.D., I Gotta Feeling se paye le luxe de chiper la première place des ventes à leur précédent Boom Boom Pow, pour ensuite régner 14 semaines de suite numéro 1 (le plus long run de 2009).

« Mazel Tov ! »

« Not Afraid » d’Eminem

Sorti le 5 juin 2010. Certifié Diamant le 10 juin 2014.

Avec le lead single de Recovery, son deuxième album en deux ans après cinq années passées en désintox’, c’est un Marshall Mathers qui, de son propre aveu, revient aux affaires « plus mature, plus tolérant », et surtout, « plus en mesure de se connecter aux goûts de l’auditeur moyen ».

Désormais à la recherche du gros tube, ce Sing For The Moment 2 marque un tournant dans sa carrière.

Ambiance stadium, premier degré, chorale, paroles positives… si les fans de la première heure ont un peu de mal à en croire leurs oreilles, le grand public a lui plébiscité cette orientation nouvelle.

R.E.P. Slim Shady.

« Super Bass » de Nicki Minaj

Sorti le 21 juin 2011. Certifié Diamant le 9 novembre 2021.

« Boom, badoom, boom, boom, badoom, boom, bass »

Au sommet de sa gloire, la première dame du crew YMCMB pose deux couplets au faux-airs de bio Tinder où elle décrit dans le détail le genre de mec qui lui fait « tomber la culotte » (et tant pis pour le pauvre Safaree Samuels avec qui elle était alors en couple depuis neuf ans).

Avis aux intéressés, deux profils la font craquer : d’un côté, les ballers qui commandent bouteilles sur bouteilles en club et qui jamais ne voyagent en seconde, et de l’autre, les mecs un peu plus profil bas qui assument « leur côté féminin ».

Qui à la revoyure a pensé très fort à Meek Mill et Drake ?

« Love The Way You Lie » d’Eminem featuring Rihanna

Sorti le 21 juin 2011. Certifié Diamant le 9 mai 2013. Vendu à 12 millions d’exemplaires au 28 février 2018.

Et de trois pour Eminem dont décidément personne n’arrive de près ou de loin à la cheville question chiffres Cf. ses premières semaines, ses disques de diamant, ses streams…

En duo avec Rihanna (qui chante un refrain écrit par Skylar Grey), il aborde la question des relations toxiques, le texte rappelant leurs ex respectifs Kim et Chris B.

Notez que quelques mois plus tard Riri a enregistré un Love the Way You Lie, Pt. II où elle raconte les mêmes évènements de son point de vue, Em’ n’intervenant que sur le dernier couplet.

« Thrift Shop » de Macklemore & Ryan Lewis featuring Wanz

Sorti le 28 août 2012. Certifié Diamant le 19 novembre 2015.

Probablement le seul genre d’article où Macklemore peut apparaître crédité comme rappeur sans trop susciter d’émoi.

Bien avant la mode des fripes et de la seconde main, lui et son compère Ryan Lewis se sont amusée à montrer comment dépenser dans le plus grand faste un billet de 20 dollars. Petite blague au départ, Thrift Shop a ensuite viré au raz de marée quand, six mois après sa sortie, le morceau est grimpé à la première place des charts.

Mieux (ou pire, c’est selon), leur album The Heist a ensuite remporté le Grammy du meilleur album rap devant Nothing Was the Same de Drake, Yeezus de Kanye West et good kid, m.A.A.d city de Kendrick Lamar.

Beau joueur, Macklemore s’est toutefois excusé auprès de K.Dot.

« Trap Queen » de Fetty Wap

Sorti le 22 avril 2014. Certifié Diamant le 8 novembre 2019.

Face A, une déclaration pleine de tendresse aux gos sûres qui risquent le placard pour leurs gars sûrs.

Face B, à en croire Feety, Trap Queen n’a rien à voir de près ou de loin avec l’amour. Mais alors pas du tout.

« C’est à propos d’une fille qui a appris à cuisiner le crack. Elle cuisine tellement bien qu’au final elle en prépare assez pour elle et moi. Ce n’est pas un délire où elle le fait par amour et on enfreint la loi pour le fun. »

Un mythe tombe.

« See You Again » de Wiz Khalifa featuring Charlie Puth

Sorti le 10 mars 2015. Certifié Diamant le 20 novembre 2018. Vendu à 11 millions d’exemplaires au 24 septembre 2019.

Morceau hommage dédié au défunt Paul Walker, cet équivalent de I’ll Be Missing You (le morceau hommage de Puff Daddy à Notorious BIG) avait été à la base proposé à Eminem et 50 Cent.

Si musicalement on est en droit de regretter que les talents de conteur du premier n’aient pas été combinés à la science du refrain du second, commercialement cela ne s’est pas fait sentir.

Premier clip rap à franchir la barre du milliard de vues sur YouTube, numéro 1 dans une douzaine de pays, record d’écoutes sur Spotify en une journée… See You Again a d’un coup d’un seul propulsé Wiz Khalifa et Charlie Puth dans une autre dimension.

« Congratulations » de Post Malone featuring Quavo

Sorti le 9 décembre 2016. Certifié Diamant le 8 octobre 2019. Vendu à 11 millions d’exemplaires au 22 avril 2021.

Tout simplement la chanson grâce à laquelle le White Iverson est devenu l’une des plus grosses pop stars de la planète.

Et dire que tout est parti d’une plaisanterie en studio avec son manager Dre London, d’un freestyle de huit minutes posé dans la foulée sans y penser, puis d’un coup de fil de Metro Boomin’ qui passait par là à Quavo.

Sinon, sur le fond, comme toujours avec Posty, rien de fondamentalement original ou novateur… ce qui explique paradoxalement le succès de ce genre de titres qui sonnent familiers avant même de terminer la première écoute.

« Bodak Yellow » de Cardi B

Sorti le 16 juin 2017. Certifié Diamant le 8 mars 2021.

Le 25 septembre 2017 Cardi B est devenue la seconde rappeuse de l’histoire de la musique à se hisser en solo à la première place du Billboard Hot 100, détrônant là Look What You Made Me Do de Taylor Swift. Une première depuis le Doo-Wop (That Thing) de Lauryn Hill sorti en 1998, un titre qui plus est pas 100% rappé.

Si d’autres « females emcees » comme Lil Kim, Shawnna et Iggy Azalea ont connu les joies des hauteurs du classement, il s’agissait à chaque fois de morceaux en compagnie d’un ou plusieurs featurings : Lady Marmalade en 2001 avec Christina Aguillera, Mya et Pink, Stand Up avec Ludacris en 2003 et Fancy en duo avec la chanteuse Charli XCX en 2014.

« Okurrr ! »

« Rockstar » de Post Malone featuring 21 Savage

Sorti le 15 septembre 2017. Certifié Diamant le 9 novembre 2020.

Ambiance gentiment crépusculaire pour le lead single du deuxième album de PM, Beerbongs & Bentleys.

Là encore, comme avec Congratulations, tout est parti d’une fulgurance du Christ, qui, à l’écoute de cette rythmique sombre composée à coup de TR-808, s’est spontanément mis à fredonner qu’il « se sentait comme une star du rock » – bon attention, les paroles qui dédicacent les héros Bon Scott et Jim Morrison ne sont absolument pas signées de sa main, mais de celle Joey Badass.

Question : 21 Savage s’est-il depuis acheté les six voitures qui lui manquaient pour remplir son garage ?

« God’s Plan » de Drake

Sorti le 19 janvier 2018. Certifié Diamant le 25 septembre 2019. Vendu à 11 millions d’exemplaires au 25 septembre 2019.

Qu’importe la médiocrité générale de Scorpion, le cinquième opus du Champagne Papi, pour ce qui est des hits, le compte est bon.

Plus encore que Nice For What et In My Felings, c’est God’s Plan qui a le plus marqué les esprits. D’une part, en s’imposant le temps d’un été comme l’hymne lip sync des filles du moove, et de l’autre, en bénéficiant d’un clip évènement mettant en scène l’ami Drizzy en train de distribuer en toute indécence des liasses de cash au petit peuple.

Résultat : près de 150 millions de streams sur Apple Music. Un score inégalé à ce jour.

« SAD! » de XXXTentacion

Sorti le 2 mars 2018. Certifié Diamant le 13 août 2021.

X aimait à dire de sa musique qu’elle était « à la fois très facile d’écoute et très difficile à comprendre ».

Seul audio rap à avoir franchi la barre du milliard de vues sur Youtube, SAD! est peut-être le titre de sa discographie qui résume le mieux cet état d’esprit. Mélange d’ambivalence et de sincérité, il épaissit encore d’un cran le mystère qui entoure le personnage.

Sachant que X a disparu quelques semaines seulement après sa sortie, au-delà des polémiques, impossible de ne pas s’imaginer ce qu’aurait pu être son œuvre s’il avait pu exprimer tout son potentiel.

« Lucid Dreams » de Juice WRLD

Sorti le 4 mai 2018. Certifié Diamant le 4 février 2022.

Échantillonnées avant lui par Nas sur son inoubliable The Message, les célèbres notes de guitare du Shape of My Heart de Sting qui rythment Lucid Dreams auraient coûté « 90% de ses royautés » à Juice WRLD.

Qu’importe, là n’était pas pour lui l’essentiel.

« Cette chanson vaut bien plus que de l’argent, il y a des choses que l’on ne peut pas acheter. Cette chanson est au-delà de l’argent, elle va plus loin. Lucid Dreams a sauvé des vies. Après que les gens s’assoient et me disent ‘Bla-bla-bla, 90% ceci, 90% cela’, c’est du vent. Sans Sting, il n’y aurait même pas de chanson. »

Et d’ajouter : « Moi je ne trippe pas sur l’argent, en particulier avec une chanson comme ça qui a profondément touché les gens. »

Paix à son âme.

« I Like it » de Cardi B featuring Bad Bunny & J Balvin

Sorti le 6 avril 2018. Certifié Diamant le 13 décembre 2021.

Il n’aura donc fallu qu’un petit album et un feat avec les Marron 5 (Girl Like You) à Bardi pour rejoindre Katy Perry au club très fermé des artistes féminines détentrices de trois disques de diamant.

Dans une ambiance cette fois plus latine (le rappeur porto-ricain Bad Bunny et du chanteur colombien J Balvin sont de la partie), elle prouve là toute sa versatilité et décroche le tube de l’été 2018.

Cerise sur le gâteau, le fait d’avoir cité Balenciaga lui a valu de décrocher un contrat de sponsoring avec la marque de luxe italienne !

« Sicko Mode » de Travis Scott

Sorti le 3 août 2018. Certifié Diamant le 9 décembre 2020.

Drôle de trajectoire que celle de Sicko Mode qui a débuté à la quatrième des charts avant d’atteindre 17 semaines plus tard la place de numéro 1 !

Cette performance unique en son genre est en grande partie due à la commercialisation du remix de Skrillex. Proposé à l’achat avec un t-shirt, en accord avec les règles de certification, ses ventes ont été couplées à celles de la version originale.

Oui, personne ne mérite autant que Jacques Webster la couronne de roi du merch’.

« Sunflower » de Post Malone & Swae Lee

Sorti le 18 octobre 2018. Certifié Diamant le 9 novembre 2020. Vendu à 11 millions d’exemplaires au 9 novembre 2020.

Seconde collaboration entre Posty et Swae Lee, la chanson de la BO de Spider-Man: Into the Spider-Verse détient le record du nombre de semaines passées dans le top Billboard rap/rnb (45).

Oh, et si vous depuis tout ce temps vous demandiez pourquoi nos deux larrons ont décidé d’intituler leur duo ‘Tournesol’, c’est en raison de la résistance de cette fleur face aux intempéries… à l’image de cette fille dont il est fait mention dans le texte qui, malgré le manque de considération dont ils lui font preuve, continue de se montrer loyale et affectueuse.

« Old Town Road » de Lil Nas X featuring Billy Ray Cyrus

Sorti le 5 avril 2019. Certifié Diamant le 22 octobre 2019. Vendu à 15 millions d’exemplaires au 17 septembre 2021.

Un sample d’un groupe de rock (34 Ghosts IV des Nine Inch Nails), un type beat d’un producteur néerlandais (YoungKio), un premier visuel traficoté avec des extraits de la cinématique de Red Dead Redemption, un déluge de mèmes sur TikTok, un remix avec le père de Miley Cyrus au refrain… l’histoire d’Old Town Road est toute aussi incroyable que le morceau.

Ajoutez à cela un débat sans fin pour savoir s’il s’agit de country ou du rap, un Lil Nas X qui en promotion prend un malin plaisir à jouer avec les codes… et vous voilà en présence d’un morceau qui va tourner dans tous les mariages et anniversaires pour les dix prochaines années.

« The Box » de Roddy Ricch

Sorti le 6 décembre 2019. Certifié Diamant le 6 décembre 2021.

Bouclé dans la dernière ligne droite des « 250 morceaux » que Roddy Ricch aurait enregistré pour son premier album Please Excuse Me for Being Antisocial, The Box doit en grande partie son succès à Tik Tok où son gimmick « ehh-err », qui mime un bruit de porte, a fait des ravages.

Et pour ce qui est de cette fameuse « boîte » mentionnée au refrain, à vous de lui donner le sens que vous voulez : une cellule de prison, les parties intimes féminines, ou le chargeur d’un gun.

Ce n’est pas du rap, mais ils ont la certif’ Diamant : Happy de Pharrell Williams ; The Hills de The Weeknd ; Blurred Lines de Robin Thicke featuring Pharrell & T.I ; All Of Me de John Legend ; Havana de Camila Cabello featuring Young Thug ; Baby de Justin Bieber featuring Ludacris ; Dark Horse de Katy Perry featuring Juicy J ; Nicki Minaj (encore elle) via son feat sur TUSA de la Colombienne Karol G ; et bien sûr Bruno Mars, le seul artiste de l’histoire de la musique a cumulé cinq chansons Diamant ! (Just The Way You Are, Grenade, Uptown Funk, That’s What I Like, When I Was Your Man)

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Publié sur Booska-p.com le 24 février 2022.

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claudehenrion · 6 months

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Comprendre demain...

Dans l'éditorial du 9 novembre, j'ai osé écrire, à propos de la guerre en Ukraine : ''soit dit en passant, cette crise suit presque au mot près ce qui avait été annoncé ici depuis son début, ce qui n'est pas une bonne nouvelle... sauf pour ma capacité à ''Comprendre demain'', ce qui est égal à ''rien''... Cette phrase en a surpris plus d'un... Mais dans cette affreuse histoire, la morale ne pouvait que perdre, que le vainqueur soit ''le plus fort'', celui qui devait objectivement gagner, ou le petit Poucet, le préféré des honnêtes gens –qui ont été ''remontés'' et désinformés sans pudeur. La justice, la morale et la moralité, entre autres, n'ont pas leur place, hélas, dans une guerre...

Car, le temps passant, on va se retrouver dans des situations proches de celles que nous avons vécues à propos du covid : la vérité (NDLR : qui est difficile à avaler pour nos journalistes qui se copient l'un l'autre sans savoir de quoi ils parlent et alignent les contre-vérités, et pour nos politicards, scientifiquement incultes, englués dans leurs préjugés, qui psittacisent n'importe quoi) va se révéler, et les masques --ces inutiles engins de torture-- vont tomber. Bossuet disait : ''Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes''. Je me dis parfois que Dieu, peut être, pleure, devant la bêtise et l’aveuglement de nos dirigeants… (NDLR 2 : la vraie citation est : ''Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit.'' (Histoire des variations des églises protestantes, livre IV)..

Mais laissons le covid à tous les criminels en puissance, qui seront un jour confondus et trouvés coresponsables de tant de mensonges –devenus autant de dégâts irrattrapables : le décompte est lancé ! Et revenons sur notre sujet du jour, que les journalistes, instables et irresponsables, semblent avoir oublié au ''profit'' (?) du Proche Orient : pour ces gens sans colonne vertébrale, un clou chasse l'autre, et Bakhmout est détrôné par Gaza City... qui sera bientôt remplacée à la ''Une'' de nos médias par un autre truc... aussi fabriqué et factice que tous les autres.

Le rêve initial de Macron (cet utopique ''monde multipolaire'' qui allait être --parole de candidat !-- tellement mieux, tellement plus sûr, tellement plus tout-ce-que-vous-voudrez-et-le-reste que tout ce que l'humanité a connu jusque là... ) est en route, et on voit tout de suite le progrès : l'ancien monde, relativement calme (mutatis mutandis) sous la houlette plus ou moins bienvenue d'un seul ''gendarme du monde'', les USA, est devenu un monde tripolaire (USA-Chine-Russie) que personne n'avait prévu et d'où l'Europe, ce rêve assassiné, est totalement, et sans doute définitivement exclue par une haine de l'homme blanc –elle aussi imprévue... et mortelle pour tous ceux qui s'y rallient, blancs ou pas.

Car ne nous leurrons pas : à contre-courant complet (une fois de plus) avec ce que bavent les agences de désinformation officielles –qui sont soit gouvernementales (comme l'AFP), soit très subventionnées (comme l'AFP), soit ravagées (comme l'AFP) par des idéologies mortelles (woke, progressiste, indigéniste, féministe et autres folies)--dont les messages ne peuvent conduire qu'à la mort de toute civilisation, donc de toute l'humanité... tous les mensonges, fake news et bobards en tout genre qui ont été déversés à l'occasion de la guerre russo-ukrainienne n'auront réussi qu'à une seule chose, qui était indésirée, mais prévisible dès le premier jour : on sait que jamais, dans l'Histoire, un blocus n'a eu des résultats conformes à sa raison d'être. La Russie, bien tenue par Poutine (NDLR : vous savez... ''ce psychopathe multi-cancéreux menacé par des révolutions de palais et dont l'Armée, en débandade devant le génie ukrainien, allait s'effondrer en quelques semaines...'', à en croire la totalité de nos soi-disant ''experts'' ès-chose militaire !), s'est renforcée dans tous les domaines. Elle peut à son gré fomenter des coups dans n'importe quel pays et elle est en passe de recréer ''l'Armée rouge'' pendant que l'Occident, infidèle à ses alliés comme toujours (n'oublions jamais la honte de nos ''Harkis'' abandonnés à la barbarie algérienne...), se prépare à se débiner en douce... Que c'est laid !

Pour que le tableau soit complet –ou pour me rendre encore moins sympathique à quelques lecteurs-- je ne résiste pas à rappeler que, jusqu'en 1991 et même jusqu'en 2013 –c'est hier-- l'Ukraine faisait partie intégrante de l'URSS. Nos cours ''de Géo'' dans ''le Demangeon'' (c'était en 1ère : ''les Grandes puissances'') étaient formels : non seulement ils incluaient dans l'URSS toute l'Ukraine et la Crimée, pour qui le doute n'était pas au programme-- mais citait ''le Kombinat du Donbass'' comme une des fiertés de ce pays ! (NB : j'ai vérifié).

En fait, c'est un prurit de Staline qui a fabriqué de toutes pièces cette dé-construction qui menace aujourd'hui la paix du monde (Rada, Directoire et république populaire n'ayant été que de brèves parenthèses). Que l'on ne me fasse pas dire, pourtant, ce que je ne pense pas : Poutine a eu grand tort d'avoir recours à une solution militaire. Mais la ''crise ukrainienne'' a bien d'autres racines et bien d'autres explications : cette partie de la Russie historique s'est rapprochée de l'OTAN, et il avait toujours été dit que ce seul fait constituait un ''casus belli'' sans appel... même si la suite est ''une erreur suivie d'horreurs'' : la faute initiale est indiscutablement du côté des démocrates américains qui ont fait tout ce qu'il ne fallait pas pour pousser Poutine à la faute. Ils y sont bien arrivés, ''l'autre'' s'étant rué dans la brèche, tête baissée... ce qui n'empêche pas de reconnaître, l'histoire faisant foi, que, comme dans la plupart des divorces, même les plus violents, ''les torts sont partagés'' !

En réalité, ''la crise ukrainienne'' a commencé en novembre 2013, quand des populations russophones à 90% ont été condamnées à choisir entre l'identité et la langue ukrainienne salvatrices... et l'identité et la langue russe, synonymes de brimades ou d'exil pour eux, dans un affrontement idéologique, géopolitique et militaire qui les dépassait très largement. Les terribles exactions commises par la suite sur ces populations russophones par le pouvoir ukrainien n'ont fait que jeter de l'huile sur le feu. Mais pour nous, français, c'est un péché que d'oublier l'histoire, ou de la réécrire au gré des circonstances ou en fonction des besoins du jour... Notre patrie a perdu 1,8 millions de ses enfants (un millier par jour, en moyenne !) et a eu 4 millions de blessés –dont mon Père, à 2 reprises... pour retrouver notre Alsace et notre Lorraine, ''volées'' en 1871 !

Au moment où, jour après jour, une fausse supériorité théorique donnée par un déversement d'armes unique dans l'histoire (déjà 35 + 17 = 52 milliards, à ce jour, sur les 230 promis ! Du jamais vu !) n'arrive pas à permettre la moindre ''offensive de printemps'' (devenue entre temps d'été, puis d'automne, puis ''de l'an prochain'' en attendant mieux ou pire), et au moment où l'Occident, défié au Moyen-Orient par une autre folie, se fatigue de remplir encore et sans cesse ce tonneau des Danaïdes, on est en droit de se demander si le niveau de désinformation, de lavage de cerveau et de réécriture de l'histoire qui est le nôtre, via les mêmes ''pseudo-experts'' qui font les choux gras de LFI et de David Pujadas (entre autres)... ne risquent pas nous entraîner, à propos de ''la crise de Gaza'', dans des délires aussi peu constructifs et peu sages que à propos de l'Ukraine. Là au moins, on évite encore ''le chantage atomique''... mais on soulève des masses arabes inassimilables dans tous les pays... Est-ce mieux ?

Un seul exemple actuel : contrairement à ce que voudraient nous faire croire nos journalistes (dont seule la moitié gauche du cerveau fonctionne, apparemment), nos faux experts (qui ne savent imaginer pour Gaza qu'un ''remake'' de la bataille de Stalingrad, comme si l'Etat major de Tsahal n'avait jamais entendu parler de guerre moderne) et nos ''politocards'' (tous progressistes, donc tous aveugles !), le vrai sujet, c'est l'islamisme, le Hamas et les frères musulmans... et pas la présence de Marine lePen dans un défilé inutile pour extirper une néo-judéophobie récemment importée de l'est et du sud de la Méditerranée... Mais eux préfèrent ressortir des poubelles de l'histoire un ancien antisémitisme faussement attribué à la Droite depuis ''l'Affaire Dreyfus'', et qui a, depuis longtemps, disparu des pensées de tous les vrais français, parfois dits ''de souche''. Combien de temps encore nos dirigeants, aveugles et nuls, vont-ils ne pas voir le jour en plein midi, se tromper d'ennemis... et refuser d'appeler par leur nom tous ceux qui n'ont comme idéologie, rêve et ambition, que la perte et la fin de la France ?

H–Cl.

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