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#c'est peut-être comme ça que naissent les religions après tout
claudehenrion · 1 year
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Paul Feyeraband : un ouvreur de mondes nouveaux
   Le 9 décembre 2022, je vous avais promis d'évoquer plus en détail –ou de vous faire connaître, pour certains-- Paul Feyerabend, que j'ai ''découvert'' par hasard lorsque j'étudiais l'épistémologie, à la Sorbonne. Cet autrichien devenu américain, né en 1924 (et mort à 70 ans, hélas) fut un grand voyageur pour que ses travaux, qui portaient principalement sur la philosophie des sciences puis  l'épistémologie, soient empreints de contacts avec la réalité et avec les gens. Il a laissé une œuvre immense et a ouvert des portes qui sont très utilisées, vingt  ans après sa mort.
Ante-scriptum : l'Epistémologie, pour ceux que ce vocable peut surprendre ou déconcerter (pour une fois, je ne vous embête pas avec son étymologie grecque : ça n'apporterait rien), est un avatar de l'ancienne ''philosophie des sciences''. Elle se concentre sur la manière dont naissent et se déroulent les processus de la connaissance, les modèles et les théories scientifiques, qu'elle étudie de manière autonome par rapport à la philosophie, d'où que je me sois inscrit aussitôt qu’a été annoncée la création d'une ''Licence d'épistémologie'' à Paris 1). On y croise, entre autres disciplines, l’histoire, la sociologie, les mathématiques, les sciences dites ‘’cognitives’’ et la philosophie, regroupées en ''modèles épistémologiques'' qui prétendent expliquer la spécificité de la science. On peut noter en passant que, en ces jours où le covid a tellement dévalué la science et rendu inaudibles les ‘’m’as-tu-vu des ‘’JT’’, qui se prétendent ''scientifiques'' –à tort... c'est un sujet d'actualité !
Par ailleurs, l'épistémologie s'intéresse à la ''science en action'', c'est-à-dire à sa mise en œuvre au quotidien, au delà des questions théoriques. Ses tout  premiers praticiens –qui le furent sans le savoir, car le mot date de 1901--  furent Socrate, Platon, Parménide et bien sûr Aristote, bien avant Descartes, le grand ‘’ancêtre’’. Galilée expliquait dans L'essayeur (1623) : ''Le grand livre de l'Univers est écrit dans le langage des mathématiques. On ne peut comprendre ce livre que si on en apprend tout d'abord le langage, et aussi l'alphabet dans lequel il est rédigé. Les caractères en sont les triangles, les cercles, et les autres figures géométriques sans lesquelles il est humainement impossible d'en déchiffrer le moindre mot''. C'est sans doute la plus belle définition qui ait jamais été donnée de l'épistémologie... même si c'est le XX ème siècle qui a été un tournant, avec le développement de la sociologie, de l'anthropologie et de la psychologie (et, hélas, du constructivisme --pour qui la réalité sociale n'est qu'une construction-- et, au XX ème siècle, du progressisme, recuit à la sauce à la ciguë toujours à la mode, surtout en Macronie).
Paul Karl Feyerabend est ''entré en philosophie'' (comme on ''entre en religion'', c'est lui qui le disait) en 1948, grâce à une rencontre fortuite avec Karl Popper, qui aura beaucoup d'influence sur son cheminement. Il s'inscrira tout d'abord dans la continuité de la pensée de Popper, avant de se séparer d'elle (et de lui). Mais c'est sa vision anarchiste de la science autant que son déni de l'existence de règles méthodologiques universelles qui le rendirent célèbre. En 1975, il a exposé une théorie dite de ''l'anarchisme épistémologique'' qui remet tout en question (in- Contre la méthode. Esquisse d’une théorie anarchiste de la connaissance) : il n'existe pas, disait-il, de règles méthodologiques immuables dont les scientifiques devraient toujours se servir comme garantissant la validité de leurs recherches. 
Au contraire, une telle méthodologie prescriptive limite le champ d'activité des scientifiques et restreint par là-même le progrès scientifique. Selon lui, ''une dose d'anarchisme méthodologique ne pourrait être que profitable à la science''. (NDLR : Comment ne pas penser aux tsunamis de sornettes débitées à longueur de ''JT'' à propos du covid par nos pantins incultes mais officiels... et au suivisme injustifiable des autorités politiques, encore plus lamentables, puisqu'elles ont fait de la Science une source de réponses binaires, certaines et définitives... au lieu de n'y voir que le grand point d'interrogation qu'elle est --et qu’elle devrait rester ?).
Ce ''retour sur image'' fait, que reste-t-il de la pensée de Paul Feyerabend ?  D'abord, c'est à lui que l'on doit la mise en forme d'une sorte de révolte des véritables chercheurs, qui sont et doivent être, par définition, ''des Complotistes'' –quel joli mot ! J’adore !-- contre le mandarinat sclérosant, qui ratatine la science à ses propres limites (pas si propres que ça !) : ''La philosophie, commente t-il, ne parviendra jamais à donner une description intégrale de la science, ni à déterminer une méthode qui permette de différencier les produits de la science d'entités non scientifiques comme les mythes''. Selon lui, les théories nouvelles ne sont jamais acceptées parce qu'elles auraient respecté une démarche dite scientifique, mais –au contraire-- parce que ceux qui les soutenaient se sont servis de toutes les astuces possibles --arguments rationnels, artifices rhétoriques ou propagande éhontée-- pour faire avancer leur cause. (NB : et là... ce n'est plus seulement le grand lavage de cerveau ''type covid'' que nous retrouvons --encore que...--, mais le ''scandale du siècle'' des mensonges démontrés du Giec).  Dès lors, la seule approche qui ne nuit pas au progrès est le ''tout est bon'' (anything goes, dit-il). “Ce Tout est bon n'est pas un principe que je voudrais ériger, écrit il en 1975, mais l'exclamation terrifiée d'un rationaliste qui s'est intéressé de plus près à l'histoire''
Autre ''héritage'' de Paul Feyerabend : le rôle de la science dans la société. Pour lui, il n'est pas de théorie supérieure à une autre, puisqu'en aucun cas les théories scientifiques n'appréhendent le réel à partir des mêmes axes et que la science peut donc être considérée comme anarchiste par essence, soucieuse de son propre mythe, et prétendant à la vérité au-delà de ce que lui permettent ses capacités réelles (on pense à l'anathème qui frappe les opposants aux ''vaccins'' contre le covid qui disent avec juste raison : ''on n'en sait rien’’... Alors on fonce, fut-ce dans le brouillard le plus épais. Si la facture finit par venir un jour... ce sera après nous !).
Pour Feyerabend, le fait que les constatations de Darwin sur la marche de la nature aient été utilisées  comme prescriptions pour un ordre social n'a plus de rapport avec la science elle-même. C'est ce qu'on a appelé ''le Culte du Cargo'' : les indigènes des îles mélanésiennes, qui ignoraient tout de l'Occident et de ses industries, avaient attribué l'abondance des biens apportés par cargo à une faveur divine... d'où était né un véritable culte, des îles Fidji à la Papouasie-Nouvelle Guinée, qui faisait du Cargo LE dieu... dans une immense confusion entre le ''pourquoi'' et le ''comment'' ! Notre Cargo à nous se nomme ''ARNm'', dont les désinformateurs officiels ont fait une nouvelle ‘’déité’’ à adorer, quoi qu'il en coûte !
Aujourd'hui comme avant hier, il ne fait pas de doute que la presque totalité des ''annonceurs'' de vérités éternelles seraient rejetés par la ‘’corpo’’ des mandarins, puisqu'ils sont contre la vérité officielle, celle de Macron et de Delfraissy ! Ils se retrouveraient aujourd'hui classés ''complotistes'', mutatis mutandis. Copernic, Aristote, Pasteur, Galilée et tous les autres... verraient se dresser contre eux la pernicieuse engeance des soi-disant ''Fact-checkers'' (Tu parles ! Ce sont les pires fabricants de ''fake-news'' –avec les gouvernements !). Ils verraient fermés leurs comptes Twitter et ils seraient foutus à la porte des hôpitaux, des casernes de pompiers, des télés subventionnées et de la presse ''main stream'' –sans salaire, bien sûr, et sans pardon... pour le plaisir de les ''emmerder'' (sic dixit Macron !)
Mais il ne faut jamais perdre l'espoir : la ''justice immanente'', cette merveille, finit toujours par confondre les idiots, les menteurs et les faux prophètes du 20 heures, et par rétablir l'honneur des ''ouvreurs de vérités premières''. C'est sans doute la seule chose qui soit bonne et vraie dans ce que nous a légué l'affreuse parenthèse communiste. Est-ce pour cela que j'ai été fasciné par Paul Feyerabend dès ma première rencontre avec ses écrits --et ses idées ?
H-Cl.
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alligatorendetresse · 4 years
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Gabrielle
De génération en génération, les mères donnent naissance à des filles sans père. Pas d'homme chez les Demaistre, c'est comme ça, depuis toujours. Elles font face aux intempéries les cheveux détachés, elles essayent de faire comme si tout allait bien mais ne nous y trompons pas : ça ne va pas. Seules, leurs ancêtres sont parties de France, elles étaient des sorcières au village. Nouvel air en Italie, construction d'un royaume autour d'un orphelinat pour enfants perdus.
C'est là bas que naissent trois filles, issues du même ventre. Triplées, elles n'ont que l'apparence de commune, et aussi leur passé, à quelques détails près. Elles ramassent des coquillages, ont des amoureux, des peines aussi, la vie est dure. Leur mère est morte quand elles avaient dix ans, depuis, rien n'est plus pareil. C'est la grand-mère qui se chargea de les faire pousser, comme des fleurs frêles. Baignées dans les légendes d'Italie et la religion, les trois enfants sont devenues des femmes. Trente trois ans, elles n'y paraissent pas, et pourtant, pourtant... Aujourd'hui la grand-mère est morte, des orphelins sont partis, elles sont restées. Directrices de l'Orfanotrofio dei Bambini della Luna, chacune a ses secrets, ses regrets. Elles se disent soudées, mais la fissure s'élargit de jour en jour. Peut-être qu'un jour elles comprendront que c'est en s'alliant qu'elles pourront retourner ramasser des coquillages, sans leur laisser le temps de prendre la poussière sur leurs vieilles étagères.
Gabrielle, elle, marche la tête à l'envers. Les pieds dans le vide, elle a de l'insouciance et une certaine grâce, ne s'embarrasse pas de ce qui ne l'importe pas (mais le problème, c'est que tout compte). Brisée depuis toujours, l'enfant est devenue adulte trop tôt, et les secrets, elle les emmagasine, les enferme à double tour dans son cœur. Souris pour qu'on ne s'inquiète pas, essaie de ne pas abîmer les autres puis pleure en solitaire, à genoux sur le sol d'une nef. Des fois elle crie à l'horizon, les gens l'entendent mais ne l'écoutent pas. De toute façon, Gabrielle n'a plus de raison de vivre, depuis que maman est morte et que son amant est parti.
elle suffoque ouvre les yeux panse ses plaies brûle ses vêtements tâchés faute d'avoir de quoi les laver gabrielle prend son peigne coiffe ses cheveux éponge le sang par terre elle a mal putain elle a mal et elle pleurelarmes de misères larmes de fatigue larmes d'un amour tropfort hasardeux déroutant puissant terminé.faut qu'elle sèche ses larmes sèche tout même les croûtes fait semblant d'aller bien alors qu'en fait y a rien qui va même qu'il voit plus les fleurs la rosée les lilas même qu'c'est trop difficile et qu'elle a perdu son enfant l'enfant de l'amour l'enfant qu'il lui avait promis elle a tout perdu elle ne dira rien même pas à ses soeursd'un coup d'éponge elle raye sa vie de mère sa vie de femme heureuse elle a mal mais c'est ainsi c'est comme ça elle casse l'aiguille jette sa robe rouge voilà.
c'était pas difficile que ça, de fermer les yeux, c'était pas si dur à admettre, c'était juste après tout, juste la fin du monde
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atypic33-blog · 5 years
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De l’intime, loin du sexe bruyant.
Le couple, rien que le couple ! Après l'ère de l'australopithèque, l’ère de l'homme de Cro-Magnon, de Néandertal et celle de l'homo-Sapiens, voici venu le temps de l'homme-couple ! Miam ! Au  commencement, il y eut la gourmandise. En effet, tous les spécialistes aujourd’hui s’accordent enfin sur cette conclusion : si Eve croqua la pomme, c’est bien parce qu’elle avait la dent ! Choisis donc ton camp, camarade. Quelle sera la cible de ta gourmandise, le fruit défendu ou ton partenaire intime ?  Certainement les deux, mon Capitaine, car on ne saurait se passer de ces innombrables tentations que la vie nous offre afin d’assouvir notre féroce appétit. Je ferai court sur le sujet car nous le connaissons par cœur, il fait partie intégrante de nos sociétés modernes qui nous proposent des stéréotypes qui ne nous conviennent décidément pas : vivre à cent à l'heure, consommer toujours plus, cumuler les centres d’intérêt, remplir nos cervelles d’information et de savoir, collectionner les activités, satisfaire nécessairement tous nos désirs nous garantissant des plaisirs en enfilade, sans temps mort, sans jamais se retrouver avec soi-même, voila donc cette « vraie vie » à laquelle nous aspirons pour notre plus grand désarroi. L’ultime aberration consistant à mettre notre relation intime sur le même plan, comme s’il s’agissait d’un désir de plus parmi tant d’autres venant ainsi concurrencer cette masse asphyxiante d’activités. Alors bon, pour aller vite, citons quelques exemples d’idées et d’envies susceptibles d’alimenter le tourbillon perpétuel du couple moderne, comme ça, en vrac : le désir, l’excitation, le sexe, j'aime, je t’aime, j'ai envie de toi, je veux te dévorer, te boire, je veux mon plaisir, des sensations, mon orgasme,  je veux vivre  quelque chose d'intense, être amoureux… Mais encore, je veux faire du ski, du vélo et aller au ciné avec toi, partir en voyage, aller à la plage, avoir des enfants, faire la fête et tiens, aussi, pourquoi pas m’adonner au BDSM, à la recherche de pratiques dites déviantes, originales, j'aime faire ceci, qu'on me fasse cela, être soumis ou dominant etc.
Eh bien j’ai la prétention de prôner l’idée que la plupart de tous ces plaisirs, si enthousiasmant soient-ils, ne se partagent que très relativement puisqu’ils découlent d’une recherche de sensations somme toute très personnelles. On peut bien entendu exprimer et transmettre ses propres sensations à son partenaire, mais il ne peut pas les ressentir. Celui-ci pourra avoir à son tour des sensations induites par les nôtres et nous les transmettre, mais nous ne les ressentirons pas; elles nous font éprouver de grandes satisfactions, certes, mais des satisfactions égoïstes.
Pour tenter véritablement d’entrer en connexion avec son autre, le point de départ consisterait à convenir, après avoir fait l’inventaire de la liste de nos envies, que notre seule priorité serait de le dévorer insatiablement, de s’en imprégner irrémédiablement, il ou elle deviendrait ainsi notre moitié incontournable, notre raison de vivre, notre oxygène, notre nourriture. L’outil gourmandise, moteur essentiel à l’existence du couple, tombera naturellement sous la main du partenaire de bonne volonté, à condition bien sûr que cet autre soit à notre goût. Et quand bien même cette « gourmandise plaisir » ne serait-elle pas la seule clé du  bonheur, il faudra s’appliquer à la décliner sous toutes ses formes car elle n’en demeure pas moins le tremplin indispensable pour accéder aux saveurs plus subtiles que « Monsieur Intime » nous réserve.
Je pense, donc j'essuie !
Ainsi,  après analyse des méandres tortueux de mon esprit ravagé, je revendique une démarche plus cérébrale : c'est l'exploration de l'autre, minutieuse et auscultatoire ; se mettre à nu physiquement et mentalement,  investir le champ de la fabrication de nos pensées les plus folles, libres de tout formatage, de tout acquis. Livrer son corps en pâture, la belle affaire, mais livrer ce que l’on pense…
Tout au long de notre vie et dès le plus jeune âge, on nous dresse, on nous inculque, on nous apprend, on nous oblige, ainsi s’érigent nos pensées en compromis avec nos gènes et les référents que l’on nous impose. Cette éducation savamment distillée nous forge des armes et des atouts indispensables au « bien vivre ensemble ». Une fois grands, on s’empêche soi-même et c’est bien ainsi, même si cette école des frustrations par moment nous étouffe. Mais il est un lieu, un pays où nulle de ces règles sociales ne devraient avoir cours, c’est celui de l’intime… Ce laboratoire de la chair et de l’esprit mérite que l’on s’y attarde un peu: des pensées nommées désirs, fantasmes et autres obsessions y naissent et nous donnent le frisson ! Et si ces pensées sont les plus troublantes, c’est parce qu’elles sont le reflet de notre constitution originelle. Les exprimer, c'est se livrer, se mettre à nu corps et âme, c'est dire à l'autre, regarde ce que je suis, comment je fonctionne, comment je t'envisage et pourquoi tu m'inspires des idées parfois belles et sublimes, mais parfois aussi grotesques que saugrenues. Les partager, c'est se sentir moins seul en proie avec ces pensées qui nous traversent et dont nous ne sommes pas maîtres. C'est aussi l’accès à ce fameux "lâcher prise" bien connu de tous les adeptes du BDSM : fais de moi ce que tu veux,  je veux t’appartenir, être ta chose, ton objet, je ne veux plus avoir à choisir, je mets ma vie entre tes mains. Lâcher prise social : j'oublie le poids de mes responsabilités professionnelles, familiales et de toute logistique relationnelle ; mais aussi, lâcher prise philosophique : je veux que tu compatisses à ma difficulté de vivre, que tu m'arraches de ma vie et que tu m'aides à envisager sa brève échéance. D'où l’idée de la création de ce théâtre où nous sommes en même temps les acteurs, les spectateurs, les metteurs en scène et où nous mettons à disposition nos corps et nos esprits. Le second degré, indispensable pour éviter tout dérapage,  garantit un dialogue où peu importe qui fait quoi, puisque les rôles sont endossés en même temps par les deux partenaires. Je te propose une action : je pose ma main sur ton ventre, ta passivité m'indique que tu adhères à ce geste, mieux encore, mon désir devient ton désir et c'est toi qui dicte tes limites. Ma main s’enfonce lentement, elle exerce une pression qui va crescendo, je m’émerveille de la texture de ta peau. Je te transmets mon émotion et comme mon désir est aussi le tien, tu est émue par la beauté de ton propre ventre. Tu te trouves belle dans mes mains, ce geste est une merveille tant il souligne cette mystérieuse sensation d’être vivant et à cet instant, toi et moi, c’est la même chose. Autrement dit, nous sommes à la fois l’un et l’autre (c’est chouette, moi qui rêve d’être dans la peau d’une femme), nous mettons à disposition nos chairs et nos esprits et nous nous laissons traverser par nos pensées brutes, les plus enfouies, les plus inavouables, révélatrices de ce que nous sommes vraiment. La frontière qui flirte avec le seuil de la douleur nous permet de dessiner précisément les contours de la sensibilité de l’autre, de le connaître, de le comprendre et donc de l'aimer. Le passif offre ainsi tout ce qu'il peut supporter, c'est un cadeau qui lui coûte, un signe d'amour bouleversant pour les deux, pour celui qui acte et qui ne veut pas que l'autre souffre et pour celui qui se donne et apprécie la beauté de sa propre générosité, de leur engagement commun, de leur subtilité d'âme. La lenteur et la contemplation, la précision et l'auscultation méthodique nous font percevoir intensément chaque seconde de cette vie qui coule en nous. C'est la recherche d'un état de conscience qui ouvre les portes de notre inconscient, de notre moi profond, une sorte de méditation inscrite dans le temps, à l'écoute de nos respirations. Ces deux cerveaux qui communiquent intègrent l'homme et la femme dans leurs spécificités individuelles, mais aussi l'homme au sens générique du terme.
On élargit ?
Ainsi, tu représentes la femme parmi toutes les femmes, l'homme parmi tous les hommes et tu m'émerveilles. Rien ne peut mieux me convenir sur cette planète que mon autre qui me ressemble. Lui dire que je suis cet être humain unique de part son caractère et sa sensibilité, mais aussi, cet homme parmi tous les hommes, représentant de toute l'humanité, concevoir ensemble que nous faisons partie de cette famille des hommes, c'est imaginer que notre vulnérabilité et notre statut de mortel n'est plus tout à fait aussi insupportable. Prendre conscience que l’humain continuera après nous et qu’il intègre pour toujours une partie de nous, rendra peut être le passage plus facile. On peut rêver, non ? En tout cas, ça ne mange pas de pain et puis l’idée me semble si belle, si abstraite, si humaine qu’elle vaut bien toutes celles de toutes les religions réunies avec leurs histoires à dormir debout. D’ailleurs, n’admet-on pas bien volontiers la version de ce même rêve qui consiste à croire qu’un peu de nous vivra à travers nos enfants, argument enfoui en filigrane dans l’instinct de reproduction nécessaire à la pérennité de l’espèce.
La vie est éphémère, vulnérable, fragile, c'est pour ça qu'elle est importante et précieuse. Théâtraliser sa mise en péril est un exutoire qui en souligne la valeur et lui rend hommage. Notre inconscient nous pousse à la célébrer, cela donne une valeur ajoutée à chacun de nous, une estime de soi réconfortante. Mais c'est aussi une façon de vouloir reprendre la main sur cette vie qui nous est imposée, de décider de notre sort. Nous sommes nés sans le vouloir, catapultés dans une vie où nous sommes prisonniers de notre identité. Impossible de changer, chaque matin, je retrouve ce même esprit dans ma boite crânienne. Se rebeller contre cette inéluctabilité, l'idée d'y mettre fin ou de défier cet ordre établi peut être libérateur, voire jubilatoire. Le BDSM offre à ce titre une inspiration dont la palette est infinie, aussi complexe que celle que peut générer un cerveau créatif. Mais je me refuse à suivre les chemins, les dogmes et autres règles établies par je ne sais quels dictateurs, maîtres de pacotille, aux yeux desquels  aucune autre voie ne serait légitime. Les scénarios imposés, les rôles gradés endossés définitivement par des charlatans auto-diplômés, les accessoires manufacturés et les règles pré-formatées ne garantissent nullement la connexion entre deux cerveaux. Sans cette connexion, rien n’existe et comme disait un certain Serge qui chantait plutôt pas mal, « l’amour physique est sans issue »…
Alors quoi, je cherche, je cherche cette femme, cette partenaire à inventer, cette évidence à réprimer, cette femme à la peau flasque et au seins pendants, exprimant toute la fragilité bouleversante de cette vie si mystérieuse, cette femme à laquelle je me soumettrai, comme je me soumets à cette vie qui coule dans mes veines. Eh ben c’est pas gagné, mais pourquoi pas par ici, trouver un esprit qui me corresponde. J’affirme que nous sommes tous de grands philosophes, il nous suffit de nous en persuader ! Et l’homme-couple naîtra de ses propres réflexions, la plénitude engendrée par la fusion avec son autre lui ouvrira peut-être les portes du bonheur… Et je serai définitivement perché, mais j’ai bien peur que ce ne soit déjà le cas.
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vistavision · 6 years
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Mon top cinéma 2017
1-PATERSON de Jim Jarmush
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"Durant une semaine, dans une petite ville du New Jersey, la routine réglée au quart de tour d'un chauffeur d'autobus, poète à ses heures."
Le film parfait. C'est doux, mesuré, rien ne dépasse. Comme ces poèmes aux mots bien pesés par Patersen. Comme ce couple formé par les persos d'Adam Driver et de Golshifteh Farahani où l'harmonie semble régner d'un équilibre entre ce qui n'est pas dit, et ce qui est exprimé. Toute la simplicité de ce film vient de cette mesure subtile entre « taire l'inutile » et « exprimer le nécessaire ».
Ce film, c'est le calme absolu. Mais un calme qui réussi à te captiver par la menace sourde qu'il fait forcément exister, celle où un malheur hypothétique viendrait saboter ce ballet du quotidien. Du lundi au lundi, le week-end prend ici la valeur d'un doux climax. C'est la barre de métal prise dans l'engrenage du véhicule de ce chauffeur d'autobus la semaine. C'est le moment où tout s'arrête, où tout est possible, ou rien n'est possible. 2-SONG TO SONG de Terrence Malick 
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"Une guitariste d'Austin, qui a cédé aux avances de son producteur par opportunisme, tombe amoureuse du séduisant auteur-compositeur que celui-ci vient de prendre sous son aile." Encore une fois, Terrence Malick m'émeut. Après l’errance somnambulesque dans l'Hollywood de Knight of Cups, Song to Song s'intéresse de façon halluciné à l'univers du rock et à ses personnages désireux de toucher la flamme, hachant le temps d'un désir à un autre comme l'on passe d'une chanson à une autre, comme si rien à part les désirs consommés n'avait d'importance. On étouffe souvent de suivre cette caméra témoigner d'autant de vide, radotant la vie circulaire de victimes consentantes et de gens de pouvoirs manipulateurs. Mais le film finit par trouver grâce après une suffocation nécessaire en cohérence avec le propos.
3-THE SQUARE de Ruben Östlund
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"Alors qu'il prépare une exposition sur le thème de l'altruisme, un conservateur de musée subit un vol qui l'amène à prendre des décisions regrettables et à poser des gestes égoïstes." Dans ce film de Ruben Östlund, le Square fait parti d'une installation d'un Musée de Stockholm qui propose aux clients d'expérimenter une zone délimité par un carré blanc lumineux à l'intérieur duquel toute personne serait en paix, protégé du monde extérieur. Ruben Östlund utilise ce concept et l'applique au cinéma lui-même en recréant ce carré de sécurité entre le spectateur et l'écran. Sauf qu'il prend un malin plaisir à le briser dans chacune des scènes, jusqu'à créer l'inconfort. C'est un film résolument pervers qui s'amuse avec nous. Ça tire d'ailleurs dans tous les sens. Toutes les frontières sont brisés ; celle de l'art, des classes sociales, des médias, de la morale bien-pensante. L'exploit du film est de réussir à garder une direction assurée malgré les tirs disparates. Car tout est ramené à une chose, l'hypocrisie de nos rapports, autant entre humains qu'avec nos créations. Ces rapports sans cesse ballottés entre le désir de confort et celui d'être ébranlé. Qu'est-ce qui fait une œuvre d'art ? À qui l'art s'adresse ? L'art doit-il se faire plus grand que son peuple, ou bien doit-il rester à sa hauteur? Est-ce que l'art doit porter un message ? À quel moment l'art devient condescendant ou, à l'inverse, trop naïf? The Square à le courage de tenter d'y répondre tout en s'en amusant. Car le film se piégeait lui-même dès le départ en scrutant à la loupe ce qui motive la création. Il aurait pu paraître aussi prétentieux et racoleur que ce qu'il dénonce. Mais le film, tout en étant méchant, choquant et cynique, n'oublie jamais d'être humain et tendre. C'est cette parcelle d'humanité que The Square semble chercher dans ses personnages, piégés dans ce carré qui génère autant le confort que le chaos. Au fond, derrière sa posture parfois rebelle, The Square est plein d'espoir.
4-STAR WARS: THE LAST JEDI de Rian Johnson
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"Pendant que la Résistance se prépare à une nouvelle attaque de l'Empire, la jeune rebelle Rey, bien qu'attirée par le sombre Kylo Ren, part quérir l'aide du maître Jedi Luke Skywalker." La critique de Panorama Cinéma par Mathieu-Li Goyette est parfaite. Elle dit mieux que je ne l'aurais fait tout ce que je pense de ce Star Wars absolument stimulant. « "Le résultat est audacieux, à la fois choquant par sa nouveauté et émouvant dans son évidence ; Johnson nous explique patiemment qu’il faut savoir exister en dehors de ce qui nous aurait toujours défini (la famille, la religion, le genre, le style), qu’il faut non plus chercher la différence dans la répétition mais qu’il faut embrasser cette différence comme une force d’auto-détermination dans un monde nécrosé par la nostalgie. Il s’agit du premier Star Wars qui nous apprenne à vieillir plutôt qu’à grandir, le premier à intégrer les fans à son récit afin de leur montrer leurs tares et à faire de leurs obsessions des éléments réflexifs qui discourent à la fois sur la série et sur l’état actuel de la culture. Si The Last Jedi est le premier épisode à en accomplir autant, c’est justement parce qu’il sait agir et que, dans l’acte, il parvient à filmer la réunion du public et d’un récit, d’un héritage et de son avenir." http://www.panorama-cinema.com/V2/critique.php?id=1417 
5-LA RÉSURRECTION D'HASSAN de Carlo Guillermo Proto
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"Gagnant leur vie en chantant dans le métro de Montréal, un couple et leur fille, tous trois aveugles, suivent les enseignements d'un mystique russe, dans l'espoir de ressusciter le fils voyant de la famille, qui s'est noyé il y a 13 ans." Ce documentaire est weird! Mais c'est aussi l'une des belles curiosités de l'année 2016. Mon film choc. Par son dispositif de caméra direct filmant dans l'intimité des sujets marginaux qui ne peuvent percevoir du regard les caméras qui les suivent (ils sont aveugles), ce film nous montre paradoxalement une famille dans ce qu'elle a de plus naturelle (alors qu'au départ, elle nous apparaît rebutante et bizarre). Il faut dire aussi que les thèmes du film tournant autour de la foi et du deuil touchent à l'universalité. Ce qui rend le film si particulier, c'est que la foi y est abordée d'une façon très légitime à travers des personnages qui ne peuvent voir et qui par conséquent n'ont pas le choix de croire et de développer sans limites leur intellect et leur imaginaire, s'accrochant à la musique, mais aussi à l'idée de la résurrection, (poussés par l'incapacité d'accepter la mort d'un fils qu'ils n'ont pas vu mourir concrètement). Ce qui choque pour un voyant qui regarde ce film, c'est qu'il nous pousse à observer les limites de notre propre faculté de voir toutes choses (et ainsi de douter de tout).
6-LADY MACBETH de William Oldroyd
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"Dans l'Angleterre rurale du 19e siècle, une jeune femme mal mariée commet l'irréparable afin de pouvoir vivre librement sa liaison avec un palefrenier." Il s'agit peut-être ici d'une des meilleures « premiere oeuvre de réalisateur » que j'ai vu. « La caméra dans Lady Macbeth présente à plusieurs reprises des corps sans tête, le cadre coupant à hauteur du cou, insistant sur les postures (souvent raides) des personnages. Tout, qu'il s'agisse du décor, de l'intrigue ou de l'héroïne, rappelle le cinéma d'horreur - et pourtant Lady Macbeth n'est jamais traité comme tel. Dans cet univers froid comme un tombeau naissent pourtant un désir viscéral, une ouverture vers le romanesque avec la liaison passionnée de l'héroïne et d'un jeune homme bien plus avenant que son croque mort de mari. Encore une fois, Oldroyd a plus d'un tour dans son sac. L'une des grandes réussites du scénario écrit par Alice Birch est son habileté à jouer d'une part avec les attentes comme on l'a évoqué, mais aussi avec les ruptures de ton. C'est un film d'horreur qui n'en est jamais un ; c'est un drame costumé... qui ressemble de plus en plus à une comédie noirissime au très mauvais esprit. Car la méchanceté de Lady Macbeth semble sans limite. Elle n'est pas en roue libre pour autant: plus le film est méchant, plus son héroïne est ambiguë, et plus on s'attache à elle. Voilà un tour de passe-passe pas évident: le récit est à la fois glaçant et jubilatoire et, à partir de personnages enfermés dans leur condition, ne se limite jamais à une seule note - à l'image du dénouement où à la haine misogyne succède le mépris de classe. Porté par une jeune actrice épatante (Florence Pugh), Lady Macbeth est une belle révélation. » -Nicolas Bardot (filmdeculte) 7-LA PETITE FILLE QUI AIMAIT TROP LES ALLUMETTES de Simon Lavoie
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"Tu sais, notre père, il nous a façonné de ses mains dans l'argile." Extrait de ce monumental morceau de cinéma qu'est La Petite fille qui aimait trop les allumettes, adaptation libre de l'oeuvre de Gaétan Soucy par Simon Lavoie qu'on pourrait presque méprendre pour un conte des frères Grimm dans la ruralité québécoise d'antan, une sorte d'affabulation métaphorique de cette époque où on ne semblait reconnaître l'importance d'une mère au sein d'une société patriarcale . Au programme; une monstrueuse bête attachée dans le hangar à bois, des oiseaux enflammés, de l'inceste, de la répression teintée de religion, une illumination sexuelle à dos de cheval sur des chants mystiques, de l'esthétisme en noir et blanc flirtant avec l'expressionnisme allemand et le cinéma de Bergman. Tout de ce film est absolument enthousiasmant. J'en suis ressorti sur les fesses après plusieurs rebonds. Et Simon Lavoie est à partir de maintenant l'un des cinéastes québécois les plus importants à mes yeux. 8-YOUR NAME de Makoto Shinkai 
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"Mitsuha est une étudiante qui vit à la campagne et rêve de Tokyo. Taki est lui un étudiant de Tokyo qui travaille à temps partiel dans un restaurant mais s'intéresse à l'architecture et aux arts. Un beau jour (ou peut-être une nuit), Mitsuha rêve qu'elle est un jeune homme tandis que Taki rêve qu'il est une jeune étudiante vivant à la campagne. Quels secrets se cachent derrière leurs rêves ?" YOUR NAME, le nouveau japanimation de Makoto Shinkaï, peut aisément se glisser dans la liste des meilleurs films d'animation jamais produits (aux côtés des oeuvres les plus complexes de Miyazaki). De plus, ce film prouve une fois de plus que Shinkaï est un auteur à part entière avec ses broderies soigneusement reliés aux thèmes de ses films précédents, 5 Centimeters Per Second, Children who Chase Lost Voices et The Place Promised by Our Early Days. "Les cordes tressées que nous fabriquons sont l'art du dieu et représentent le flux du temps lui-même. Ils convergent et se forment. Ils se tordent, s'emboîtent, se démêlent parfois, se cassent, puis se relient. C'est le temps lui-même." 9-CEUX QUI FONT LES RÉVOLUTIONS À MOITIÉ N'ONT FAIT QUE SE CREUSER UN TOMBEAU de Simon Lavoie et Mathieu Denis
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"Au lendemain du printemps érable, quatre jeunes poursuivent à leur manière la lutte contre l'ordre établi et le néolibéralisme." À mon avis CEUX QUI FONT LES RÉVOLUTIONS À MOITIÉ N'ONT FAIT QUE SE CREUSER UN TOMBEAU de Mathieu Denis et Simon Lavoie percute en siouplaît! C'est comme un genre de péplum contemporain se déroulant au Québec après le printemps érable. On a les mêmes éléments que dans le péplum: le prologue musical de 5 minutes sur fond noir, la musique classique, la théâtralité de certaines séquences, l'esthétisme orgiaque, l'intermission. Tout ça à la sauce contemporaine: caméra portée, photo naturaliste. Ça dure 3 heures comme Spartacus, mais tu ne sens pas le temps passer tellement c'est intense et fascinant esthétiquement. Les acteurs, tous de nouveaux visages (dont une actrice transgenre), se donnent à corps déployé. C'est un film mal élevé, lucide, ambiguë, dur, qui a le mérite de ne pas prendre position et d'observer les révolutions de l'extérieur (au point où la production du film a dû essuyer le vandalisme d'anciens partisans du printemps érable qui aurait lu le propos du film à leur désavantage). 
10-MOTHER! de Darren Aronovsky
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"L'existence tranquille à la campagne d'un poète en panne d'inspiration et de sa jeune femme enceinte est perturbée par un afflux d'étrangers aux motifs divers." Ce film réalisé par Darren Aronovsky et interprété par sa femme Jennifer Lawrence synthétise de façon plutôt honnête tout ce qui peut lier pour le pire un créateur à sa muse. S'agit-il de l'aveu d'échec de la collaboration passée entre Aronovsky et son ancienne muse Rachel Weisz? Nous n'en saurons rien. "mother!" est-il un moyen pour Aronovsky de se dédouaner de quelques démons passés à l'aube d'un nouveau cycle créatif avec Lawrence ? Nous n'en saurons rien non plus. Mais ces questions troublantes planent certainement au long de ce film et le rendent aussi douteux que fascinant. J'ai trouvé très marrante et juste la critique de Sylvain Lavallée pour Panorama Cinéma : « Jennifer Lawrence, par sa manière de s’emparer des rôles qu’on lui présente, nous inspire et nous émeut par sa résistance extraordinaire à la médiocrité qui l’entoure (y compris la médiocrité de la grande majorité des films auxquels elle participe), et se dresse ainsi comme la représentante d’un nouveau monde qui s’oppose à la médiocrité de celui qui l’a vu naître : en se substituant à la mère absente/manquée, elle enfante notre devenir, et il en revient à nous de s’en montrer dignes. mother!, en ce sens, inverse très exactement tout ce que Jennifer Lawrence représente, en la montrant passive, incapable de résister à ce que le Poète lui impose, incapable de protéger son enfant, incapable d’opposer un projet d’existence personnel à celui, médiocre et vain, que le Poète suggère, alors la médiocrité s’empare du monde, dégénère et débouche sur un cataclysme cauchemardesque ne laissant aucune place à l’avenir, sauf à une vaine répétition du même cycle de destruction. En somme, mother! nous présente ce qu’il advient d’un monde qui ne sait pas reconnaître Jennifer Lawrence. » Les oubliés de mon top qui valent le détour: -TUKTUQ de Robin Aubert -THE SENIOR CLASS de Hong Deok-pyo -BABY DRIVER de Edgar Wright -THE SHAPE OF WATER de Guillermo Del Toro -ALIEN: COVENANT de Ridley Scott -PETIT PAYSAN de Hubert Charuel -AMERICAN MADE de Doug Liman -THE KILLING OF THE SACRED DEER de Yorgos Lanthimos -MA LOUTE de Bruno Dumont -THE DISASTER ARTIST de James Franco -LOGAN de James Mangold -NAPPING PRINCESS de Kenji Kamiyama -LA TORTUE ROUGE de Michaël Dudok de Wit
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drypauli · 7 years
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Le Pouvoir de la Fierté
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RESUME
Dans cet épisode, je vous propose de parler du pouvoir de la fierté pour aller de l’avant, donner le meilleur de nous-mêmes et persévérer. Il existe 2 types de fierté : la fierté hubristique, c'est celle de quelqu'un qui se croit supérieur aux autres, qui veut impressionner et qui le renferme sur lui-même, et la fierté authentique, ce sentiment d’honneur, de dignité, de noblesse qui nous pousse à contribuer au monde.
 Développez votre fierté authentique, en vous posant la question : « Quel type de personne je veux être ? Quelle est la meilleure version de moi-même ? » Cherchez les réponses en vous-mêmes et non pas dans votre environnement extérieur. Notez les qualités que vous souhaitez développer en vous.
 Rappelez-vous fréquemment ces qualités qui font de vous une meilleure personne. Notez-les pour entretenir cette fierté authentique et vous permettre d’aller toujours plus loin dans ce que vous souhaitez et dans ce que vous voulez contribuer aux autres.
 Focalisez sur les efforts que vous faites, soyez fiers de l’énergie, la passion, la patience que vous avez dû mettre pour arriver là où vous en êtes. Ne focalisez pas sur le résultat en lui-même, qui vous fera basculer dans la fierté hubristique en vous sentant plus fort que les autres. Félicitez-vous plutôt pour vos efforts, que d’autres peuvent développer comme vous.
TEXTE INTEGRAL
Dans cet épisode, je vous propose de découvrir le pouvoir de la fierté. Parce que la vie est bien trop magique pour être petite et que nous avons tous besoin d’une prescription pour grandir en conscience et faire que nos rêves dévorent notre vie. Bonjour, bienvenue à un nouvel épisode d’Une Grande Vie, je suis le Docteur Yannick Pauli. Vous le savez, dans ces épisodes, chaque semaine je vous propose des stratégies pratiques, pragmatiques pour grandir en conscience, qu’elle soit d’ordre physique, émotionnel, psychologique ou spirituel, parce que c'est cette conscience qui est au cœur de notre évolution en tant qu’être humain et d’une vie bien vécue.
Dans cet épisode, j’aimerais parler de fierté. Ce qui est très intéressant lorsqu'on parle de fierté, c'est qu'on a tout de suite 2 notions. Si on regarde la définition de fierté, il y a 2 définitions :
la première, c'est que la fierté est le caractère de quelqu'un qui se croit supérieur aux autres. Donc il y a une connotation un peu négative.
par contre, la 2e définition, c’est que c'est un sentiment d’honneur, de dignité, de noblesse. Donc il y a une connotation beaucoup plus positive.
Ce qu'on va faire aujourd'hui, c'est utiliser le pouvoir de la fierté dans son aspect positif, non pas dans son aspect négatif, parce que de nombreuses études montrent que ça nous aide à mieux vivre notre vie, à mieux aller de l’avant, à être meilleur nous-mêmes et pour les autres, et puis surtout à pouvoir mieux se motiver, mieux persévérer face aux challenges de la vie.
 Avant de partir plus avant dans les détails sur cette différence entre les 2: qu'est-ce que la fierté ? Une des choses très intéressantes avec cette notion de fierté, c'est qu'il y a une posture associée. Lorsqu’on est fier, on a tendance à se redresser et à ouvrir notre cage thoracique, à lever la poitrine, lever le cœur. Ce qui est très intéressant, c'est que des études montrent que les personnes qui naissent aveugles, quand elles sont dans une compétition et qu’elles vont gagner, elles vont avoir cette posture associée à ça, alors qu’elles n’ont jamais vu personne le faire. De manière innée, de manière naturelle, elles vont prendre cette posture de fierté. Donc finalement, la fierté est une forme de signe universel de statut d’avoir accompli quelque chose. C'est très important à comprendre : c'est inné, on va tous avoir cette tendance à s’ouvrir comme ça.
Revenons à cette différence entre les 2 éléments.
 Fierté authentique
 Le premier type avec connotation positive, c'est ce que les chercheurs appellent la fierté authentique. Cette fierté authentique est vraiment particulière parce qu’elle nait d’un sens de l’accomplissement, après qu'on ait réalisé quelque chose au travers d’un effort. Le fait d’avoir réalisé quelque chose au travers d’un effort, le fait de développer cette fierté authentique a tendance à améliorer les comportements que les scientifiques appellent pro-sociaux, c'est-à-dire qu'on va s’ouvrir aux autres et on va aider les autres à en faire de même. De nombreuses études montrent que lorsqu’on est dans cet état de fierté authentique, ça va augmenter votre motivation. Des études montrent que, lorsqu’ils créent des conditions pour que les sujets de l’étude soient amenés dans cette physiologie de fierté authentique, ils travaillent 2 fois plus, ils sont 2 fois plus inspirés, motivés à faire ce qu'ils ont besoin de faire. Ils montrent qu'ils sont aussi beaucoup plus persévérants face aux problèmes. Encore un élément très intéressant: dans une étude où ils ont pris des candidats à un poste, qui avaient plus ou moins le même curriculum vitae, c'est-à-dire les mêmes compétences, le même savoir-faire, ils ont préparé un des candidats dans des conditions pour justement créer cette physiologie interne de la fierté authentique. Donc lors de l’interview, il a communiqué, non verbalement, beaucoup plus de ces signes universels, de cette posture de fierté. Systématiquement, les candidats qui démontraient, inconsciemment quelque part, parce que c'est inscrit dans leur corps, cette posture de fierté authentique, étaient choisis beaucoup plus souvent que ceux qui n’avaient pas été mis dans cette physiologie. Donc vous voyez que si on crée ça, surtout si vous avez un entretien pour un poste de travail, ça peut extrêmement vous servir, pour autant qu'on soit dans cette fierté authentique.
 Fierté hubristique
La deuxième fierté, -je ne sais pas si ça existe en français donc excusez-moi de l’anglicisme-, c'est ce que les chercheurs appellent la fierté hubristique. C'est la fierté qui nait lorsqu'on pense qu'on est supérieur à quelqu'un d’autre. Ce n'est vraiment pas bon parce que ça a tendance à nous focaliser sur nous-mêmes, sur notre propre petit nombril. Par rapport à cette fierté authentique qui nous fait donner encore plus d’effort, qui nous motive encore plus, ce que fait cette fierté hubristique, c’est qu’elle est sélective dans l’effort, c'est-à-dire qu’elle va avoir tendance à ce que l’individu, au lieu de se donner à fond dans tout ce qu'il fait pour aider les autres, il va se focaliser à faire des choses qui sont juste bonnes pour lui, et à juste se focaliser sur des tâches qui vont impressionner les autres.
Donc on voit que la fierté authentique nous fait entrer dans une dynamique où on est encore plus dans la contribution, pour nous-mêmes et pour les autres, alors que la fierté hubristique est finalement très égoïste, tournée vers nous-mêmes, à ne faire que des choses qui nous servent en essayant d’impressionner les autres.
 Voilà donc le contexte de cette fierté. Maintenant, la question est : qu'est-ce qu'on peut faire pour développer cette fierté authentique, en sachant qu’on ne veut pas développer la fierté hubristique parce qu’elle ne nous sert pas au final. Donc voici 3 stratégies pour développer cette fierté authentique.
 1 : Quel type de personne je veux être ?
 La première stratégie, c'est de vous poser les questions :
Quel type de personne je veux être ? Quel type de personne vous, vous voulez être ?
Quelle est la version la plus élevée de moi-même ? Quelle est la version la plus élevée de vous-même ? C'est-à-dire qui est-ce que vous avez envie d’être ? 
Notez les qualités. Pas vos qualités actuelles, mais qui vous avez vraiment envie d’être, la version la plus élevée de vous-mêmes. Ne partez pas juste dans des considérations extrinsèques, c'est-à-dire le monde extérieur, mais plutôt sur des considérations intrinsèques, c'est-à-dire dans l’être et pas juste dans le faire.
 Des études très intéressantes ont été faites chez les Cadets de West Point, qui est une académie américaine liée à l’armée, qui est très difficile. Ils ont remarqué que ceux qui y allaient pour des raisons intrinsèques, c'est-à-dire qu'ils voulaient avoir un meilleur contrôle d’eux-mêmes, être de meilleurs leaders, pouvoir mieux diriger les autres -dans le bons sens du terme-, ces gens-là avaient une plus grande probabilité de pouvoir graduer que ceux qui allaient là-bas pour des questions de statut, c'est-à-dire pour pouvoir mettre sur leur curriculum vitae « Oui, j’ai été à West Point », ou pour pouvoir pavaner dans leur uniforme. Donc c'est très important, qui voulez-vous être d’un point de vue interne ?
 Notez ces qualités. Prenez-en conscience, ça va nous aider à développer cette fierté authentique.
 2 : Se les rappeler fréquemment
 C’est très important de se les remettre fréquemment en conscience. Prenons un exemple, la religion. Est-ce que vous connaissez une seule religion qui vous donne un cours intensif de leur religion ? « Vous venez pour une semaine, on vous donne le cours et hop, après vous êtes prêt pour le reste de votre vie ! » Ça n’existe pas. Ils ont bien compris qu'il faut régulièrement repartager, se rappeler les enseignements de leurs textes sacrés. C'est pour ça que, dans le catholicisme par exemple, tous les dimanches, on va à l’église, ou dans les autres religions, il y a ces réunions régulières pour se rappeler les enseignements des textes sacrés.
 C'est exactement la même chose ici : une fois que vous avez noté ces qualités sur un papier, ce n'est pas juste « Maintenant, je suis bon, ça va se créer automatiquement », mais régulièrement, tous les jours ou au moins une fois par semaine, relisez ces qualités pour vous rappeler que c'est ce à quoi vous aspirez, que c'est ce à quoi vous tendez.
  3 : Mettre l’accent sur l’effort
 Troisième élément, c'est surtout mettre l’accent sur l’effort, et non pas sur la capacité. Par exemple pour les enfants, si votre enfant a fait une bonne note, félicitez-le pour son effort, non pas parce qu'il est intelligent. Parce que dès le moment où on part sur cette capacité, on tombe dans cette fierté hubristique, c'est-à-dire que si on félicite les gens pour leurs capacités, on a tendance à dire « J’ai réussi parce que je suis fort, parce que je suis supérieur. Et d’autres ne vont peut-être pas pouvoir, parce qu'ils n’ont pas les mêmes capacités que moi. » Ce n'est pas ce qu'on veut. Ce qu'on veut, c'est développer cette notion de « J’ai réussi parce que j’ai travaillé pour ça, parce que j’ai mis de l’énergie, parce que j’ai mis ma passion, parce que j’ai mis de l’effort. » Dès le moment où on entre dans cette dynamique-là, si j’ai réussi grâce à un effort, ça veut dire que tout le monde peut le faire. Toute personne qui mettrait le même effort aura aussi les capacités d’y arriver.
Donc, focalisez sur l’effort et non pas sur vous, sur vos capacités. Focalisez sur l’énergie et le temps et la passion et l’inspiration que vous mettez dans la réalisation de votre contribution.
 Je vous propose de mettre en place ces stratégies et partagez avec moi dans les commentaires comment ça marche pour vous. Nous, on se retrouve bientôt pour une nouvelle vidéo. D’ici là, souvenez-vous : aimez la vie, émerveillez-vous et contribuez chaque jour un petit peu plus.
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claudehenrion · 3 years
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Le poids des mots, l’échec des idées…
  Les gourous successifs que le monde s'est choisi pour le guider (et qu'ils soient souvent élus plus ou moins démocratiquement est un motif supplémentaire de honte) semblent se donner un mal de chien pour le rendre inextricable et invivable ! Les idées qui circulent sont implicitement sous-tendues par cette grosse erreur fondamentale que nous serions devenus tellement riches (relativement comme en valeur absolue) qu'il nous serait aussi possible d'être extravagants et de nous comporter en enfants gâtés que rien ne vient arrêter dans leurs mauvaises idées 
 Les grandes idées qui menaient le monde jusqu'à l'époque de ce que mon maître  Jean Fourastier appelait “les trente glorieuses” –qui, à l'échelle de l'humanité, sont encore proches– ont toutes sombré derrière des ramassis de notions vagues, non définies et mal conçues, inutiles pour les “moins pires” et cauchemardesques pour toutes les autres, qui ne peuvent déboucher, à terme proche, que sur des séries de catastrophes prévisibles, voire annoncées. Un “retour sur images” s'impose, si l'on veut essayer de comprendre le pourquoi et le comment de la succession de “coups de pas de pot” qui nous ont conduit dans les impasses absolues dans lesquelles nous nous débattons.. sans oser regarder en face les mesures drastiques qu'il faudrait prendre de toute urgence pour avoir une petite chance de nous en sortir par le haut avant qu'il ne soit trop tard. Le regretté Georges Pompidou  écrivait, dans “Le Nœud gordien” : “Le matérialisme de la société d'abondance ne peut pas satisfaire les aspirations de l'homme : il ne donne pas un sens suffisant à la vie’’.
La perte (largement entamée) de la perte de maîtrise du langage a entraîné une perte corrélative de la compréhension du sens des mots et des notions qu'ils recouvrent (à moins qu'elle n'en ait été la cause !).  Ne sachant plus trop de quoi ils parlent, nos contemporains n'ont plus aucune chance de trouver des chemins vers ce bonheur que des faux gourous / vrais salopards ont osé nous promettre ! Des mots comme démocratie, religion, science, Histoire, Europe, France, famille, père et mère, art et beauté, bon et mal, nos Liberté, Egalité et Fraternité et depuis peu homme ou femme, tout simplement, veulent dire des choses différentes pour chaque français, par là-même privé de toute possibilité de pouvoir retrouver une forme d'équilibre moral et d'espérance : tout est mis ‘’En Marche’’ pour que les lendemains qui nous sont encore ouverts ne chantent plus jamais que des chants funèbres. Il nous reste encore un peu de temps pour nous ressaisir avant que tout ne soit définitivement perdu. Mais pas assez pour que nous flânions en chemin !
En fait, tout cela aurait pu ne pas être aussi grave : après tout, les mots, comme toute chose, naissent, évoluent, font des cabrioles et meurent. Nous avons tous en tête nombre de mots qui ont traversé le temps en changeant de sens à plusieurs reprises. (’‘drôle” est un bon exemple, qui est passé de lascar à gamin, avant de devenir bizarre, et enfin comique. Mais “République” n'est pas en reste : à une extrémité de notre défi à tout bon sens, ce mot peut signifier aujourd'hui  “tout et n'importe quoi qui pourrait déplaire à ceux qui se proclament républicains’’… Mais à l'autre extrémité, c'est à la fois un synonyme de ‘’démocratie revue et corrigée’’, de ‘’tolérance mal comprise’’, de ‘’bisounours face à l'islam’’ et de ‘’protection de la vie garantissant le meurtre de bébés presque arrivés à terme’’. Et tout ça ’'en même temps”, dirait Emmanuel Macron pour achever de nous confondre et de nous ‘’paumer’’). Le monde peut-être, mais la France, ça, sûrement, sont devenus fous.
Mais là où une évolution somme toute normale est devenue révolution (donc insupportable), c'est que, contre toute attente, les mots ont pris le pouvoir… et les mots les plus insensés (= “qui n'a pas de sens”) ont été plutôt plus rapides que d'autres à s'imposer –ce qui n'est pas  étonnant, en fin de compte : notre époque préfère les inepties dangereuses aux choses souhaitables ! Il serait vain de nier que le monde d'aujourd'hui est dirigé par les mots, et plus exactement des mots sans définition, sans raison d'être, et sans âme. Le grand visionnaire George Orwell, dans “la Ferme des animaux”, l'expliquait clairement : “Celui qui a le pouvoir n'est pas tant celui qui dit les mots que celui qui dit ce que les mots veulent dire”. Nous y sommes ! Le titre de “1984” était le fruit d'une erreur de calcul : il fallait lire “2021”. Espérons que de très nombreux lecteurs avaient corrigé d'eux-mêmes !
Car qu'on ne vienne pas raconter que des glissements sémantiques comme ceux qui affectent à répétition des mots comme mort, race, père, fascisme, liberté, et même Europe… ou France  ne sont pas comme orchestrés dans un sens qui veut influencer et faire évoluer les pensées, les idées, les croyances et les réactions des gens, dans le but d'apporter une pierre à l'immense processus de déconstruction en cours. Lorsque un pays de longue civilisation tombe à un point bas où son chef suprême, Emmanuel Macron, déclare officiellement, lors d'une réception à l'Elysée : “Votre problème,  c'est que vous croyez qu'un père est forcément un homme” (je n'invente rien, c'était le 20 janvier 2020), un an à peine après que sa ministricule (sans majuscule) Agnès Buzyn ait affirmé (sans en mourir de honte) que ‘'un père pouvait être… la propre grand-mère du nouveau né’’, on se demande comment on va pouvoir descendre plus bas dans la laideur, l'inconséquence… et l’imbécillité !
Comme le dit Georges de Vries dans son ouvrage “le Hold-up des mots”, toutes les réformes (?) dites sociétales, qui ne sont que dénaturation du sens des mots, nous conduisent très rapidement à la retransmission sur BFM-tv, en “prime time” d'un accouchement  par une femme devenue homme, portant barbe et faux pénis, d'un enfant “obtenu” par croisement des gamètes d'un autre homme et de deux femmes inconnues, sous le sourire bienveillant et attendri de Macron et de Schiappa. Dites-moi : que reste-t-il d'humain, dans leur “homme nouveau”… qui ne serait bientôt plus qu'une femme, par attrition (ce n'est pas péjoratif, mais c'est un regret !) ?
La crise de l'intelligence que nous traversons –et qui, pour le plus grand malheur de l'humanité, à l'air de vouloir durer plus que de raisonnable– nous empêche de penser autrement que par slogans. Le faux angélisme de “la France d'en haut” voit des complots contre elle sous le seul prétexte qu'elle ne prend que des décisions insanes. comme le prouve le fait que 68 % des français s'abstiennent de participer à ce jeu de massacre, que jusqu'à 88 % ne se sentent plus chez eux, et que, pour 75 à 91 %, nous sommes en plein déclin (sondage JDD-Sud Radio, 2 avril 2021).
La nation profonde est massivement attachée à … tout le contraire des cauchemars dystopiques que quelque centaines ou milliers de “fadas” (mes origines “du sud” remontent, dans la colère ou le chagrin !) qui se sont propulsés et incrustés dans la cabine de pilotage peuvent ainsi imposer contre tout bon sens et contre tout le monde. Tout est à reconstruire… mais surtout à repenser et à redéfinir.  Il nous reste un an pile pour redresser la barre, après, ce sera foutu. Chacun doit apporter sa pierre, même petite, à la reconstruction de ce que 50 ans de pensées perverses n'ont tout de même pas réussi à détruire complètement… La tâche est belle. Elle est noble, elle est grisante. Et tellement nécessaire !
H-Cl.
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