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#c'était assez terrible pour ça au moins !
oskasteinar · 1 year
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parfois je doute que c'était vraiment si terrible et puis j'ai une épisode de tspt mdr
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hurtbrokenheart · 7 months
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Ce texte n'aura aucun sens, j'vais juste balancer ce que j'ai sur le cœur. Je ne sais pas à qui en parler, j'ai plus de psy et j'suis complètement paumée.
Ma mère est décédé mardi, épargnez moi les condoléances. J'avais coupé les ponts avec elle il y a plusieurs mois, c'était conflictuel depuis des années. Conflictuel c'est même peu dire.
Quand j'ai fait une tentative de suicide, elle ne m'a pas rendu visite à l'hôpital psy. Elle m'a privé de manger pendant plusieurs mois quand j'ai décidé de devenir végétarienne. Ma sœur m'a fait des attouchements quand j'étais gamine, et quand elle lui a avoué elle a juste dit, devant moi je cite, "c'est fait c'est fait c'est pas grave" et l'a invité à boire un café le lendemain. Comme si c'était OK. Elle m'a toujours fait passer en dernière. Ne m'a jamais montré d'amour, a toujours été plus dur avec moi. Je n'étais jamais assez à ses yeux, elle m'a toujours fait sentir comme une moins que rien.
Et quand , il y a quelque mois , j'ai décidé de partir de sa vie... elle n'a rien dit. Elle m'a laissé filé
Et pourtant, bon dieu, ce que je l'attendais. Je scrutais mon téléphone dans l'attente d'un appel, un message, un mot dans ma boite au lettre, je voulais qu'elle m'attrape le bras quand je la croisais dans la rue. Mais rien, jamais rien. Elle avait juste décidé que je n'existais plus. Mon appel à ce qu'elle me rattrape était soudainement devenu un commun accord pour que l'on devienne des étrangères. Et les mois ont passés, et petit à petit j'avançais. Ma colère et ma rancune se calmait. En quelque sorte, je dirai que mon deuil avait déjà commencé. Elle était toujours vivante oui, mais pour avancer il a bien fallut que je la considère morte. Mais mardi, on m'annonce son décès. Son vrai décès j'entends. Et j'ai pas réagi. J'ai pas eu mal, je n'ai pas senti la terre trembler ou mon monde s'effondrer. C'était presque logique. Et enfin j'allais arrêter d'attendre. C'est terrible. Suis je une mauvaise personne pour ça? Je ne regrette pas les mois passés loin d'elle, le temps perdu. Parce que, pour moi, le temps ce n'est pas moi qui l'ai perdu, mais elle.
Je n'irai pas à la crémation, parce que ce serait manquer de respect au commun accord que nous nous étions secrètement faite. Disparaître l'une pour l'autre...
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titania-no-kingdom · 1 year
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La chambre d'hôpital, avecJean Kirschtein x Reader (SNK;UA Moderne). Première Partie.
Il y a un an et demi, le personnage principal a failli perdre son frère dans un grave accident de voiture. Aujourd'hui, il repose dans un coma profond au Mémorial Magnolia Crescent. Au cours de ses visites quotidiennes à l'hôpital, le personnage principal se lie d'amitié avec le docteur Kirschtein, résident et médecin de son frère.
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La lumière du crépuscule filtrait doucement à travers les persiennes de la chambre, plongeant la pièce dans une sombre atmosphère dorée. Cam reposait sur son lit. Tiède et immobile, les narines obstruées par des tubes. Son visage et ses mains, seules parties de son corps encore visibles, étaient livides. Sur ses phalanges, des veines noires couraient le long de ses membres, jusqu'à ses épaules. A côté de lui, une machine pompait, insatiablement, dans un bruit de bips incessants : ses poumons artificiels, symphonie qui rythmait mes nuits blanches.
Je m'approchai de lui pour lui serrer la main. Je ne m'attendais pas à ce qu'il réponde à mon geste mais l'espace d'un instant, j'ai espéré. Espéré ressentir sa chaleur. Espéré qu'il ouvrirait les yeux, ses pupilles brillants telles de petits scarabées dans l'obscurité. Espéré le voir me sourire et l'entendre me lancer de sa voix traînante : « Eh bien, je t'ai manqué joli cœur ? ».
Mais sa main resta lourde et fragile dans la mienne, toute aussi pâle que la sienne. Sa peau ne se réchauffa pas. Ma voix ne fut pas transpercée de sanglots joyeux tout comme le silence ne se brisa pas. Le temps resterait suspendu pour mon frère comme il le fut pour moi ce jour-là, un an et demi plus tôt.
J'étais en vacances en Italie quand ça c'était produit. Étendue sur un transat, mes yeux perdus dans l'eau turquoise de la piscine, ma peau brûlée par le soleil. Je n'avais pas entendu mon portable sonner et c'est Elsa, ma meilleure amie qui m'avait signalée qu'il le faisait depuis cinq bonnes minutes. J'avais longtemps hésité : je déteste être dérangée quand je suis en vacances mais j'avais finalement accepté d'y répondre. C'était une femme. Elle avait une voix très aiguë mais bizarrement agréable.
Prénom/ Nom de famille ?, avait-elle demandé. 
C'est moi, avais-je répondu.
Elle parlait vite, du moins c'est ce dont j'avais l'impression. Derrière elle, des éclats de voix paniquées résonnaient dans un terrible brouhaha. Je me souviens qu'elle me l'avait annoncée comme ça, de but en blanc, sans même prendre le temps d'adopter un ton sensible, ni de se présenter.
Votre frère a eu un accident de voiture, avait-elle dit.Il semble qu'il soit dans un état grave. On l'a emmené d'urgence au bloc mais avant de tenter quoi que ce soit, nous devons être sûrs d'avoir votre autorisation.
Je ne comprenais rien à ce qu'elle racontait. J'avais le cerveau engourdi, la bouche pâteuse à cause du soleil et de cet affreux cocktail qu'Elsa m'avait forcée à boire.
Mon autorisation pour quoi ? Avais-je dit en me redressant brusquement. 
Attendez, qui êtes-vous ? Avais-je bredouillé.Comment avez-vous eu mon numéro?
Elle avait accepté de répéter. Je notai que cette fois, elle avait emprunté un ton plus calme et moins détaché.
Je suis infirmière en chef au Mémorial Magnolia Crescent, votre frère Cameron, y a été admis ce matin suite à un accident de voitures. Il est arrivé ici dans un état assez critique. Nous devons l'opérer sur le champ, si nous voulons avoir une chance de lui sauver la vie. Mademoiselle, je comprends que ce n'est pas facile pour vous, mais nous avons besoin de votre accord. 
Je me souviens avoir marmonné quelque chose qui ressemblait à un vague : 
D'accord.
Après qu'elle eut raccroché, je m'étais levée et comme dans un rêve j'avais traversé le jardin pour aller rassembler mes affaires, accompagnée des cris hystériques d'Elsa.
En arrivant à l'hôpital, le soir suivant, j'avais été accueillie par le Docteur Sinclair, un homme d'âge mûr et assez corpulent. Son front était marqué par de profonds silures causés par le stress et les longues heures passées au bloc.
Mademoiselle Nom de famille, votre frère a été pris en charge dans les plus brefs délais...
Je l'avais coupé en faisant un geste de la main. Je venais de subir treize heures de vol assez pénibles, coincée entre un bébé pleurnichard et une grand-mère qui radotait plus que ma vielle tante Charlotte, âgée aujourd'hui de quatre-vingt dix-huit ans. Je n'étais pas d'humeur à entendre ses babillages.
Venez en au fait docteur, il est vivant ?
Il m'avait dardée d'un drôle de regard, comme si mon interruption avait été pour lui le plus grand des affronts.
Nous avons eu quelques complications.
Mon cœur s'était mis à tambouriner dans ma poitrine. Ma gorge s'était serrée. Mon monde était en train de s'effondrer sous mes yeux. Mes jambes s'étaient dérobées sous moi et je m'étais sentie happer par les ténèbres. Je m'étais débarrassée de mon écharpe, l'impression qu'elle tentait de m'étouffer.
Le Docteur Sinclair m'avait rattrapée avant que je ne touche le sol.
Des complications dues à une importante hémorragie. Mademoiselle nom de famille, mon équipe a fait ce qu'elle pouvait pour sauver votre frère. Nous avons réussi à le stabiliser sans pour autant éviter un traumatisme post-opératoire assez grave. Cameron a été plongé dans le coma. Nous ignorons encore combien de temps il restera dans cet état mais nous pouvons espérer qu'il revienne à lui à tout moment. Nous restons confiants quant à son rétablissement. En attendant, est-ce que votre frère a déjà mentionné les mesures à prendre si jamais...
Je ne lui avais pas laissé le temps de finir sa phrase. Je m'étais hâtée de quitter l'hôpital.Il se réveillera très bientôt fut la phrase qui rythma mon quotidien. Cam était tout ce qui me restait. Depuis la mort de nos parents, c'était lui ma famille et j'étais la sienne. Il était hors de question que je le laisse partir. J'étais censée veiller sur lui, c'était la promesse que j'avais faite sur la tombe de mes parents. Il était devenu ma seule raison de vivre, le pilier qui me soutenait, le seul pour qui j'avais envie d'affronter chaque lever de soleil. Et maintenant qu'il n'était plus là, c'était ce fameux Il se réveillera très bientôt qui faisait le job à sa place.
Mais à présent, dans cette chambre, avachie sur le corps de Cam à lui caresser les cheveux, force m'était d'avouer que ce n'était qu'un mensonge. Je consultai ma montre. Il était 19h52. Dans huit minutes, les visites seraient terminées, et on me jetterait dehors comme une malpropre. Je ramassai mon magazine qui avait glissé de la chaise et le calai sous mon bras. J'embrassai mon frère sur son front, en lui murmurant l'éternelle promesse :
- On se revoit demain.
Les couloirs commençaient déjà à se vider quand je quittai la pièce. Je passai en trombe devant le bureau de la secrétaire, lui accordant un petit coup d'œil avant de m'enfoncer dans l'ascenseur. Il était vide. Tant mieux, hors de question que je me tape une nouvelle fois une discussion sur la météo avec un visiteur trop curieux. Machinalement, j'indiquai à l'ascenseur de descendre au rez-de-chaussée. Il s'ébranla et quelques secondes plus tard, s'arrêta dans un ding ! Dans le hall, quelques visiteurs s'attardaient, l'oreille collée à leurs mobiles, échangeant les dernières nouvelles. Dehors, le ciel indigo avait laissé place à une étendue grisâtre. Des gouttes de pluie ruisselaient sur les baies vitrées.
- Quel temps de chien !
Je fis volteface. Le docteur Kirschtein, se tenait là, les mains enfoncées dans les poches de son blouson. Il me souriait, me considérant d'un œil brillant. Constatant qu'il faisait l'objet d'une analyse minutieuse de ma part, il passa une main nonchalante dans ses cheveux fauves, les ébouriffant un peu plus. Je lui rendis son sourire, le moral rasséréné.
- Un temps à rester chez soi en effet, acquiesçai-je en serrant la main qu'il me tendait.
Il se dirigea vers la sortie, me frôlant l'épaule au passage. Je le suivis, trop contente de pouvoir avoir une vraie discussion avec quelqu'un.
Jean Kirschtein était interne au Mémorial Magnolia Crescent. En tant qu'apprenti du Docteur Sinclair qui s'occupait de mon frère, j'avais souvent été amenée à le voir. C'était lui qui était en charge de me tenir informée de la progression de Cameron. Par conséquent, mes visites régulières à l'hôpital m'avaient permis de mieux connaître le personnage car le problème avec Jean – il m'autorisait à l'appeler ainsi, c'est quand il se lance dans une discussion, il devient quasiment impossible de l'arrêter. Mais cela ne me dérangeait guère, dans la mesure où moi, je ne parlais pas beaucoup. Et il était tellement charmant que j'étais plus que ravie de lui prêter une oreille attentive.
- Un temps à rester chez soi hein ? Répéta-t-il sur un ton enjoué. J'aime bien l'idée !
Il franchit le seuil du hall et tint la porte ouverte pour me laisser passer. Je le remerciai d'un signe de tête. Il se gratta l'arête du nez avant de rehausser ses lunettes dont les verres reflétaient encore des giclées de sa dernière opération. Je lui tendis un mouchoir.
- Merci, murmura-t-il. J'étais tellement pressé de rentrer chez moi que j'en ai oublié de nettoyer mes lunettes.
J'ouvris mon parapluie et l'étendis au-dessus de nos têtes. Jean se pressa contre moi. Il était tellement grand que je dus déplier mon bras pour qu'il se sente plus confortable. Il sentait bon, une odeur enivrante, un mélange de musc et d'orange. Il souriait encore quand je glissai un regard vers lui. J'aimais le regarder sourire. Il avait un sourire éclatant, qui n'appartenait qu'à lui comme une recette dont il gardait jalousement le secret. Même une fois mort sur ses lèvres, il restait gravé dans son regard, comme des millions d'étoiles sur un fond brun.
- A ce propos, comment se fait-il que vous terminiez aussi tôt ?
Jean rangea le mouchoir dans sa poche et rechaussa ses lunettes. Il fit papillonner ses paupières avant de les poser sur la chaussée mouillée.
- J'étais de garde hier soir et je dois dire que ça ne me réussit pas trop. J'ai failli m'endormir en pleine opération tout à l'heure.
Sa phrase fut ponctuée d'une quinte de toux feinte qui avait pour but – sans succès – de dissimuler le rire désinvolte qui menaçait de sortir de sa gorge.
- Le Docteur Sinclair était tellement « atterré par mon comportement oisif » (il mima des guillemets avec ses longs doigts d'ivoire) qu'il a décidé me laisser partir.
J'éclatai de rire devant sa nonchalance. Un silence s'installa, s'accrochant dans l'air, comme une chauve-souris suspendue à la voûte d'une grotte.
- On ne vous voit plus beaucoup à la cafétéria, fit-il remarquer en s'intéressant soudain à un bouton de sa veste.
- J'ai un nouveau boulot.
- Ah oui ?
- Je suis secrétaire de rédaction pour Caroline Klaustroff.
- L'ancienne mannequin ? s'exclama Jean, visiblement impressionné. C'est...remarquable. Je suis content pour vous.
Il secoua la tête, éberlué. Je me sentis rougir et fut enchantée que l'ampoule du lampadaire le plus proche eut grillée quelques jours plus tôt.
- C'est quand même dommage de ne plus vous voir à la cafétéria. Les repas y semblent moins goûteux depuis que vous n'y êtes pas.
Je souris, incapable de faire autrement. Il était si gentil et tellement proche...Je me rapprochai de lui, envoûtée par sa voix. Tout à coup, une voiture surgit devant nous, dans un crissement de pneus.
 Un homme en sortit, tenant fermement une enfant par le poignet. La fillette pleurait, le visage rouge et boursoufflé. Ils se ruèrent à l'intérieur de l'hôpital sans un dernier regard vers la voiture qui redémarra en trombe.
Jean consulta son téléphone portable.
- Vous avez l'intention de rentrer chez vous dès maintenant ? demanda-t-il en se tournant vers moi.
Je ne pus retenir un hoquet de surprise. Il baissa légèrement les yeux.
- Je me demandais simplement si vous accepteriez de dîner avec moi.
Il perdit sa constance l'espace d'une seconde et reprit :
- Je ne veux pas que vous vous mépreniez, ce serait juste une petite sortie entre amis. Rien de compliqué, juste un burger dans le bistro d'à côté.
Je ris. J'avais beau y réfléchir, je ne parvenais pas à me souvenir de la dernière fois que j'avais mis les pieds dans un restaurant. Depuis mon retour d'Italie, j'avais réussi à couper les ponts avec tous mes proches. Je ne sortais de chez moi que pour me rendre au travail ou à l'hôpital. La foule m'oppressait, le contact humain m'effrayait. Il n'y avait qu'en la présence de Jean que je me sentais bien. Aussi, il ne m'eut pas été difficile de lui répondre :
- J'adorerais !
Nous nous mîmes en marche vers Shiganshina, un petit restaurant se trouvant à quelques pas de l'hôpital. Je connaissais bien l'endroit ; Elsa et moi avions l'habitude d'y aller avant l'accident. On s'y retrouvait presque toutes les semaines autour d'un bon latte.
Jean poussa la porte et l'odeur familière du bois usé nous accueillit. Toutes les tables étant prises, on nous installa au comptoir où un barman nous attendait. Sa peau mate brillait sous la lumière des néons. Il promena ses yeux d'ébènes sur mon visage avant de sourire de son sourire édenté.
- Bonsoir Prénom, dit-il, aussi distinctement que ses lèvres vissées sur sa pipe le lui permettaient. Ça fait longtemps, j'ai fini par croire que tu avais déménagé.
Je rougis.
- J'étais pas mal occupée
Il hocha la tête, la mine déconfite. Il se tourna alors vers Jean, occupé à se débarrasser de sa veste. Ce dernier leva la tête, comme conscient de faire l'objet de notre attention. Son regard tomba sur la pipe que fumait le barman.
- Jolie pipe, s'écria-t-il, un peu trop enthousiaste. Mon grand-père en avait une quasiment semblable à la vôtre. Il ne fumait pas, mais disons qu'il aimait collectionner les belles choses. Les pipes en faisaient partie. J'ai appris plein de trucs sur le sujet, vous savez ? Tenez, si vous me laissiez y jeter un œil, je pourrais aisément vous dire d'où elle vient.
- Non ça ira.
Le barman ouvrit la bouche mais Jean fut plus rapide. Il lui présenta sa main, visiblement ravi de faire sa rencontre, même si ce ne fut pas réciproque.
- Je m'appelle Jean.
- Carlos. Qu'est-ce que je vous sers ?
- Nous allons prendre le menu n°4, intervins-je. Jean, ils servent le meilleur chili con carne au monde, vous m'en direz des nouvelles.
- J'ai hâte d'y goûter, répliqua Jean.
Les plats fumants nous furent servis quelques minutes plus tard. J'humai l'air avec délice, aussitôt imitée par Jean. Il ricana.
- Qu'est-ce qu'il y a ? fis-je, surprise.
- Votre façon d'humer les plats, c'est une habitude que j'ai observée chez vous.
Mes joues prirent feu sous son regard amusé. Je détournai les yeux tandis qu'il s'excusait, m'assurant qu'il n'avait pas eu l'intention de me gêner. Carlos me sauva la mise en déposant deux pintes de bières sur le comptoir. Je le remerciai. Jean sembla vouloir sauter sur l'occasion pour réengager la conversation avec lui. Devinant que ce dernier n'était pas d'humeur, je décidai de détourner son attention.
-Je vous ai demandé à l'accueil en arrivant ce matin, l'informai-je l'air de rien. Mais l'infirmière en chef m'a dit que vous n'étiez pas là.
Il fronça les sourcils et cala distraitement son bras derrière ma tête, sur le dossier de mon tabouret.
-Étrange, concéda-t-il en se caressant le menton. Est-ce que cette femme avait un carré gris, un stylo calé derrière son oreille et une voix nasillarde ?
-Je crois oui. Pourquoi ?
Jean poussa un soupir et agita la main de façon agacée.
-Linda. Une vraie vipère cette femme. Allez savoir pourquoi, elle ne m'a jamais aimé. Ce qui me paraît incroyable puisque je suis adorable !
Il rit mais retrouva soudain son sérieux. Son visage se durcit. Il se racla la gorge et détacha son regard de mon visage pour les loger quelque part sur le comptoir, entre sa boisson et ses ribs.
-Je ne vous ai pas demandée, chuchota-t-il toujours sans me regarder. Comment allez-vous ?
-Très bien.
Je ne m'étalai pas sur le sujet : je ne savais que trop bien sur quoi nous allions déboucher...l'éternelle inquiétude concernant l'état de mon frère, qui allait decrescendo depuis quelques temps. Jean fit craquer ses jointures, se gratta l'arcade sourcilière. La situation le tracassait, c'était évident. Il ouvrit la bouche, mais je décidai de l'interrompre encore une fois. Repousser l'instant fatidique avait dépassé le stade de caprice depuis belles lurettes pour moi et s'était mû en besoin maladif, le besoin de faire vivre mon frère.Fais diversion.
-Parlez-moi de cette opération ? C'était comment ?
Son visage parut s'illuminer. Je poussai un soupir de soulagement.
-Transplantation cardiaque. Un échec total. Je dois dire que c'était assez excitant à réaliser, je n'avais encore jamais fait ça avant. Je le reconnais, c'était tragique pour le patient et sa famille. Mais pour nous, apprentis, c'était...je ne sais pas comment l'expliquer. Fascinant !
Il avait dit ça avec tellement d'entrain, que l'espace d'un instant, je lui en ai drôlement voulu. Je lui en ai voulu de paraître aussi heureux devant moi, moi à qui la vie échappait petit à petit.
-Je suis contente pour vous, mentis-je en triturant l'ongle de mon pouce. Est-ce qu'un jour vous me laisserez assister à une de vos opérations ?
Son sourire s'élargit et ses joues virèrent au rouge écarlate. Il tenta de le cacher en fourrant un morceau de pain dans sa bouche.
-Je ne crois pas que...Un jour peut-être, concéda-t-il en roulant des yeux d'un air charmé. Seulement si vous m'obtenez un rencard avec Caroline Klaustroff.
Il esquissa un mouvement en ma direction mais suspendit son geste comme, rappelé à l'ordre. C'était si facile de rire avec lui. Quand nous étions tous les deux j'avais tendance à oublier le reste. Je n'avais plus de frère oscillant entre la vie et la mort. Je ne craignais plus les ténèbres de mon appartement. J'étais de nouveau Prénom/Nom de Famille, un an et demi plus tôt, se dorant la pilule sous le soleil de l'Italie.
Jean se tut. Soudain, je me rendis compte de sa proximité, de la chaleur du moment et de l'intimité qui s'était doucement installée entre nous. Il coula un regard vers moi. Quelque chose en moi palpita. Il s'était rapproché. Son parfum m'était de nouveau perceptible. J'avais envie de me plonger tout entière dans l'étreinte rassurante de ses bras. Il inclina la tête.
Une sonnerie retentit. Je m'écartai brusquement alors qu'il plongeait la main dans la poche de son blouson pour attraper l'appareil.
- Ce n'est que mon portable, m'informa-t-il. Il y a eu des complications avec un patient.
Je bondis sur mes pieds. Jean frappa son front avec la paume de sa main.
- Ne vous en faîtes pas, ça n'a rien à voir avec Cameron.
Il sourit timidement.
- Parfois, j'oublie que vous avez quelqu'un qui vous attend à l'hôpital vous aussi.
Il fit signe à Carlos et lui tendit quelques billets.
- Le reste servira à payer le plat de mademoiselle Nom de famille.
J'étais sur le point de protester quand il me fit taire d'un geste de la main.
- Vous me rendrez la pareille en me présentant Caroline.
J'éclatai d'un rire chaleureux.
- Je vous remercie pour ce charmant tête à tête, ajouta t-il.
- Il n'y a pas de quoi !
Il se mordit la lèvre inférieure en dansant d'un pied sur l'autre.
- A demain !
Sur ce, il se mit à trotter vers la porte du restaurant. Je poussai un soupir, pensant à l'attitude de Jean quand il m'avait demandée comment j'allais. Mon cœur se mit à battre à tout rompre dans ma poitrine. Mes poumons se vidèrent, comme écrasé par un poids énorme. Toutes mes pensées se tournèrent vers Cam. Cam et sa voix traînante. Cam et son sourire victorieux. Quelque chose me disait que cette satanée machine allait finalement s'éteindre.
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eamjournal · 1 year
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Lettre 46
Mercredi 22 Mars 2023
Cher Hugo,
Cette journée n'est pas très remplie je dois le dire. Je suis quand même contente de moi parce que je me suis rendue en droit constitutionnel ce matin et j'ai tout suivi. Bon, le prof est toujours aussi désagréable et c'est un réel enfer, mais au moins je note et j'aurais un beau cours complet pour la fin du semestre. D'ailleurs je commence à me questionner sur un truc. Normalement en droit avec le temps on finit par savoir si on est publiciste ou privatiste, donc plus doué en droit public ou en droit privé. De mon côté il faut absolument que je gère le droit privé pour aller en criminologie, pourtant j'ai l'impression de beaucoup plus gérer les mécanismes du droit public. Mais je sais aussi que les notes que j'ai eu en droit privé au semestre 1 sont faussées et non représentatives parce que Fleury est infâme dans sa notation quoi qu'il arrive. En plus de cela, les profs que l'on avait dans ces matières au semestre 1 étaient vraiment perdus et pas très bons. J'aimerais vraiment pouvoir me situer et avoir une véritable représentation de mon niveau en droit privé, seulement cette fac de zinzin rend ca presque impossible. C'est fatiguant ! Enfin petit coup de gueule de la journée.
L'après-midi je suis allé à la SPA du Havre avec Layz et Lucas ! Ça c'était une super aventure même si le temps était degueulasse. Lucas a très envie d'un chat et sur un coup de tête je l'ai poussé à aller voir. On a eu tellement de chance une fois là bas. Normalement pour voir les animaux il faut prendre des rendez-vous mais la dame qui s'en occupe était exceptionnellement là ce jour-là et elle n'avait personne. On a pu profiter de sa présence et de sa soudaine disponibilité pour visiter la chatterie sans rendez-vous et ça c'était vraiment top ! J'ai personnellement adoré ce moment au milieu des animaux. Les chats étaient tous adorables et à la place de Lucas ça aurait été difficile de choisir. Il y en avait beaucoup qui étaient très mignons, tout gentils et câlins. Mais l'un d'entre eux nous a vraiment fait craquer, il s'agit d'un chat tout gris aux grands yeux jaunes appelé "Edgar". Il etait très câlin et calme, tout fin et adorable. Quand il miaulait on aurait dit qu'il avait la voix cassée tellement il ronronnait.. on était tous en train de fondre. A ce moment-là Lucas avait fait son choix ! Mais il fallait encore convaincre sa mère et ça n'allait pas être chose aisée. Il l'a finalement eu au téléphone le soir et apparemment la balance penche encore du mauvais côté mais ils auront une conversation plus sérieuse et posée ce week-end. J'espère qu'ils diront oui ! Le chat pourrait avoir une super famille !
En rentrant j'ai fait mes courses à auchan parce qu'il était plus que temps. Pas mal de choses manquaient dans mon frigo et j'avais une terrible envie de manger des croissants. En ce moment c'est ma grande passion ! Après ça je suis rentrée et j'en ai profité pour appeler mon père au sujet d'un mouvement bizarre que fait ma voiture quand elle démarre. Figure-toi qu'elle s'affaisse à l'arrière du véhicule côté conducteur quand je démarre en première. Avant elle ne faisait pas ça et j'ai trouvé ca assez étrange. Ça faisait un moment que je voulais en informer mon père mais j'oubliais à chaque fois ! Alors voici une bonne chose de faite, puis comme je ne suis pas une experte c'est mieux qu'il soit au courant. On ne sait jamais, imagines que ce soit quelque chose d'important !
Enfin, je te vois regarder mes story sur avocat et j'espère que tout va bien. Que tu n'es pas triste. Tu me manques quand meme.. passes une bonne nuit Zugot, je t'aime fort.
M.
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beatlesonline-blog · 1 year
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En ce dimanche 26 février, du haut de nos séants meurtris, nous sommes ravies de vous annoncer que nous avons rempli notre programme prévisionnel de temples ! Ayant passé 4h sur un scooter aujourd'hui, nous ignorons si nos derrières s'en remettront un jour (enfin d'ici demain ce serait bien, on a 7 heures de bus)... Mais c'était pour la bonne cause ! Et soyons honnêtes, c'est sacrément beau le Cambodge.
Au menu de la journée, un temple rose (Benteay Srei) avec des gravures incroyablement bien conservées, une cascade avec une rivière gravée, et le temple du film "deux frères", qui a quand même un peu bercé mon enfance.
On commence donc par Benteay Srei, regardez moi ces beaux linteaux ! Ce temple a une petite histoire avec l'un de nos anciens ministres de la culture (cocorico !). André Malraux, du haut de ses 22 ans et déjà ruiné, avait décidé de faire fortune en volant des bas reliefs du temple. Il s'est rapidement fait arrêté à Phnom Penh, et fut condamné à presque 2 ans de prison avec sursis. Et voilà : les français, fiers pilleurs de temples!
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On continue avec Kbal Spean (bon courage pour arriver à prononcer ça), la très jolie rivière dont les bords et le fond ont été gravés il y a des centaines d'années ! C'est d'ailleurs étonnant que ça ait ne serait ce que partiellement survécu à l'érosion. Petite balade de 1,5km pour y accéder, bien ombragée, ça fait plaisir :)
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(bien évidemment, il y avait une cascade sur le chemin)
Et on finit avec Beng Mealea, qu'on a hésité à aller voir car assez loin, et car plusieurs guides nous ont dit que l'état des routes n'était pas terrible. Alors on ne sait pas si on est tombées sur le bon chemin, s'il y a eu des rénovations magiques, que les touristes conduisent habituellement vraiment comme des pieds, ou s'ils veulent pouvoir vendre leurs tours en tuktuk hors de prix et que ça ne les arrange pas que les touristes y aillent tout seuls, mais on n'a eu absolument aucun problème... (A part le rétro de la moto qui vivait sa vie de façon tout à fait indépendante de notre volonté, mais pas grand chose à voir avec le chemin emprunté !). Tout le temple est envahi par la végétation, et il faut crapahuter dans les blocs des murs et plafonds effondrés pour se balader, c'est assez génial. Ils ont installé des passerelles, c'est plus facile mais moins rigolo ...
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A noter que je reste parfaitement admirative de la façon dont Dr Rathatton peut dormir dans visiblement N'IMPORTE quelles circonstances, y compris en équilibre sur une liane. Chapeau bas.
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Bref, nous sommes tout à fait satisfaites de ces quelques jours à Siem Reap, c'était vraiment super !
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passionreading · 1 year
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📖 𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑡𝑒, 𝑡𝑜𝑚𝑒 2 : 𝐸𝑛𝑣𝑜𝑢̂𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 🖋 @miabrown_writer 🤝🏻 @evidenceeditions ☆ ☆ ☆ Emilia ne contrôle plus rien : sa vie, ses sentiments, ses pensées... tout est dirigé vers Adrian. Une obsession qui la plonge dans des états émotionnels terribles qui vont bientôt déborder sur sa santé et mettre en péril sa stabilité de lycéenne et le statut professionnel du jeune homme. Emilia va devoir faire un choix : l'amour ou sa santé ? ☆ ☆ ☆ Au 1er tome, j'ai jugé le comportement d'Emilia : la jeune femme si mature par rapport à ses camarades était devenue capricieuse et irréfléchie face à ses sentiments pour son professeur. Cette idée m'a encore tenue durant une très grande partie du tome 2, accentuée par le style d'écriture assez complexe qui ne "colle" pas à une ados de 17 ans "normale" et qui creuse encore un peu la différence entre ses capacités intellectuelles et son comportement avec Adrian. Je pense que l'intérêt de cette complexité était de mettre en avant l'intellect d'Émilia et de faire comprendre que l'attirance de cet homme adulte, professeur de surcroît, pour une ados n'était pas purement physique, de façon à rendre cette histoire moins "malsaine". Et c'est cette idée d'enfant capricieuse qui m'a empêché de voir ce qu'il se passait : une dépendance, toxique et incontrôlable. La douleur, l'angoisse, la peur de perdre l'être aimé, de ne pas être à la hauteur, de le blesser, d'être trop ou pas assez quelque chose. Est-ce parce que j'ai moi-même aimé comme ça un jour ? Je ne sais pas, quoi qu'il en soit, il était plus facile pour moi de mettre ça sur de l'immaturité (même si, sur certain point, j'étais de son côté). Jusqu'à leur voyage à Rome. À ce moment là, j'ai pris de plein fouet la détresse d'Émilia. La voir chuter dans une telle noirceur... C'était douloureux. L'épilogue à été ce qu'il fallait quand il le fallait. Le point de vue d'Adrian me manquait vraiment et qu'il arrive à ce moment, sous cette forme, c'était top, nécessaire pour me donner l'infime espoir d'une fin heureuse. J'attends donc la suite de cette lecture avec impatience. Mon coeur espère vraiment un peu de bonheur pour eux 🥲. (à Lieurey, Haute-Normandie, France) https://www.instagram.com/p/CliXbX3oHxL/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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its-palam-blog · 2 years
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Photos parfaitement synchronisées prises juste avant la catastrophe (suite)
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Photos parfaitement synchronisées prises juste avant la catastrophe La vie est une aventure assez risquée et imprévisible avec des surprises à chaque coin de rue. Il y a tellement de choses qui pourraient aller terriblement mal un jour donné. Heureusement, quand un désastre potentiel vient frapper, les choses  ont encore une chance de se terminer remarquablement bien. Jetez un coup d'œil à ces 50 images qui battent des pulsations avant que l'impensable ne se produise. Photos parfaitement synchronisées prises juste avant la catastrophe (suite) Octopus Pack Une pieuvre peut laisser une personne paralysée et incapable de respirer et d'avaler si elle perçoit une menace. Pour ce couple, la paralysie semblant désarmer le petit gars et il a été capable d'être dégagé sans aucun dommage qui arrive à l'homme. La prochaine fois que vous marcherez sur la promenade de votre plage préférée, faites attention à cette beauté à 8 pattes. Octopus Pack Juste un petit mordu Les chameaux peuvent être agressifs les uns avec les autres et ne présentent généralement pas de comportement violent envers les humains. Ils aiment même renifler les humains et joueront parfois avec leurs cheveux. Dans ce cas, cependant, il semble qu'un chameau était au-delà frustré et a pris sa colère sur un touriste assez innocent. Juste un petit mordu Pole Dancing dans un transport publique Tous les danseurs de pôles savent que vous ne devriez jamais tirer un coup avec un verre dans votre main! Espérons que ce mec connaissait la fille en train de prendre une pose. Si ce n'est pas le cas, c'est la raison pour laquelle beaucoup d'entre nous détestent les transports en commun pour commencer: il y a plein de gens bizarres dans des missions folles. Pole Dancing dans un transport publique Une fusée à chat furry Si nous pouvions tirer nos chatons de gros canons stupides, c'est sûrement à quoi ressembleraient les projectiles de furball. Avec ce regard de détermination, cette créature devait avoir recherché quelque chose de vraiment excitant. Les félins n'ont pas tendance à s'exercer comme ça à moins qu'ils pensent que ça en vaut la peine. Une fusée à chat furry Quand l'abeille pique.. qui blesse l'abeille? Des faits amusants: Quand une abeille pique quelque chose, elle ne peut pas récupérer son dard barbelé. Au lieu de cela, il doit s'envoler et laisser non seulement son dard, mais une partie de son abdomen, du tube digestif, des muscles et des nerfs. L'abeille meurt rapidement à la suite de cette rupture abdominale. Quand l'abeille pique.. qui blesse l'abeille? Dodgeball-ou pas Si vous avez déjà été frappé au visage en portant des lunettes, vous savez exactement combien ça fait mal. Des cadres inoffensifs de métal et de plastique se transforment en vêtements d'assaut armés. Cette femme pourrait avoir une photo hilarante pour un site de rencontres maintenant, mais elle ne jouera plus jamais des sports de contact avec des lunettes. Dodgeball-ou pas Livraison spéciale! Le récit de toutes les cigognes-livreurs-bébés-femmes remonte aussi loin que l'époque romaine. Au fil des siècles, de nombreuses cultures ont cru que les cigognes portaient chance. Les oiseaux sont aussi de bons parents et prennent soin de leur progéniture longtemps après avoir appris à voler. Peut-être que c'est de là que vient la vieille histoire? Livraison spéciale! Canard! (En fait, c'est un pigeon) Cette photo n'est rien de moins qu'un classique éprouvé - il y a juste quelque chose de spécial à ce sujet. Il semble exactement comme le pigeon a ciblé cet enfant en particulier pour une sorte de vengeance oisive, gaspillage. (Si vous n'avez pas encore vu cette photo, vous devez être nouveau sur Internet.)   Malade de cette fête / Elle vomis dans un bar Voici ce qui est probablement arrivé sur cette photo: La jeune femme gardait probablement son calme, sachant que son estomac était bouleversé. Quand tout le monde a commencé à changer de place pour se glisser dans cette photo, c'était trop. Amateurs, prenez note - si vous sentez que vous pourriez tomber malade, rendez-vous dans une salle de bain, stat. Mieux vaut prévenir que guérir! Malade de cette fête / Elle vomis dans un bar Doom soudain Le timing de cette photo est absolument parfait. Il a fallu prendre une seconde littérale avant que cette voiture ne coule le nez - d'abord dans les eaux ci-dessous. Nous savons ce que vous vous demandez, et non, il n'y avait personne dans la voiture. Cette voiture a été larguée dans le lac depuis le ciel. Pourquoi? Peut-être un chef de la mafia cache des preuves, ou tout simplement l'ennui extrême. Doom soudain Pris au Ballgame Les jeux de baseball sont tellement amusants, mais si vous êtes près de l'assiette, vous devriez passer la majorité de votre temps à surveiller les projectiles. Même lorsque vous êtes dégagé à travers le stade, vous devriez toujours faire attention - les courses à la maison peuvent facilement envoyer une balle de baseball droit dans le visage de quelqu'un. Pris au Ballgame Combat d'oiseaux ! Oh, les combats d'oiseaux, si minuscules, hilarants et mignons. Ces deux espèces sont différentes et il semble qu'elles en soient bien conscientes. Pourquoi diable voudriez-vous démarrer quelqu'un qui essaie juste de profiter d'une petite collation minable? Mère Nature est au-delà de la dure quand vous y pensez vraiment. Combat d'oiseaux ! Un vrai mariage de conte de fées Imaginez être le photographe de mariage dans ce scénario. Vous savez que vous avez une occasion de photo hilarante, mais vous ne pouvez pas vraiment interrompre la procédure parce que vous ne voulez pas gâcher le moment. Voudriez-vous tirer dessus et laisser le couple être surpris quand vous livrez le dernier ensemble de photos? Un vrai mariage de conte de fées Marcher sur les nuages C'est en fait une superbe photo qui montre ce qu'est vraiment le parachutisme! Tomber à travers les nuages ​​pendant soixante secondes est une sensation pas comme les autres. Ce gars est clairement un professionnel s'il frappe en chute libre aussi. Les sauteurs avancés font toutes sortes de cascades délirantes dans les airs. Marcher sur les nuages Rôdant dans les ombres Qu'est-ce que ce gars pense quand il a appris sur le couguar très vivant derrière lui? Ce gros chat s'apprête à préparer un repas potentiel chez le chasseur, le wapiti ou les deux. Les lions de montagne ne sont pas les animaux les plus agressifs là-bas, mais quand ils ont faim, ils ont été connus pour attaquer les humains. Rôdant dans les ombres Éjecté de votre siège Les gens qui montent à cheval pour le sport savent très bien que les accidents peuvent entraîner des blessures très graves. Si vous y pensez, c'est comme conduire une moto, mais la moto saute de haut en bas et a de jolies jambes maigres, compte tenu de son poids. En fait, peu importe. Cela pourrait être plus bizarre que de conduire une moto. Éjecté de votre siège Source:  livestly.com VOIR LA SUITE Photos parfaitement synchronisées prises juste avant la catastrophe (suite) Voici quelques articles sur les films et séries en Streaming : - Top 10 des meilleurs sites de musique en Streaming gratuits - Top 10 meilleurs sites de streaming français gratuit - Découvrez Hdss.to, le site de films et série en streaming gratuit - CPASBIEN – Télécharger vos films, série et musique gratuitement - Comment Netflix est devenue la référence avec ses films et séries. - La nouvelle chaîne Disney, films et série en Streaming - Comment fonctionne la TV internet (IPTV) et ses forfaits économiques Vous avez aimé cet article ? Partagez et commentez !     Read the full article
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christophe76460 · 2 years
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"Oui, mais... Il le permet", suite :
14/ Retour à Job !
Lorsque Dieu dit à Satan, au sujet de Job : “Voici tout ce qui lui appartient, Je te le livre...” (1 : 12), la traduction ne fait, malheureusement, pas ressortir cette permission forcée de Dieu.
Il aurait sans doute fallu, je pense, traduire quelque chose comme : “Voici Je suis bien obligé de te le livrer”.
La fin du verset 3, du chapitre 2, est d’ailleurs rendu assez étrangement. Dieu répond à Satan :
“Il demeure ferme dans son intégrité, et tu M’excites (ou M’incites) à le perdre sans motif.” (Job 2 : 3)
Difficile d’accepter l’interprétation de ce verset au premier degré, car Satan tenterait, en fait, Dieu de le laisser frapper Job.
Dieu serait même, alors, manipulé par le diable.
Or, comme déjà vu, le Seigneur ne peut être tenté et encore moins se laisser manipuler par Satan.
L’idée du texte serait plus :
“...et tu profites que Je ne puisses le protèger pleinement pour le perdre sans motif profond.”
Ne pouvant empêcher que Satan prenne son droit, Dieu fait ce qu’Il peut pour limiter les dégâts.
Il fait en sorte de ne pas perdre ce temps terriblement difficile et d’en tirer le meilleur pour Lui et pour Job.
Il décide alors de l’utiliser comme une démonstration, face aux anges et aux démons, de la capacité d’un homme à servir Dieu de manière inconditionnelle et désintéressée.
C'est ce que nous avons du mal à comprendre : une fois qu'une chose est arrivée, le Seigneur va utiliser même cette chose pour la faire concourir à notre bien et à Sa gloire.
Mais ça ne veut pas dire, pour autant, qu'elle était Sa volonté au départ.
Que les frères de Joseph le vendent comme esclave - que des grand frères vendent leur petit frère - n'avait rien avoir avec la volonté de Dieu - le Père !
Et je ne supporte plus ces explications comme quoi c'était le plan parfait de Dieu puisque ça a bien fini. Je trouve même ça insultant pour Dieu.
C'est comme dire que le plan de Dieu était qu'Adam et Éve pèchent de toute façon. Non seulement c'est absurde, mais Dieu devient donc responsable des maux qui s'en sont suivi.
Non, mais Dieu - et heureusement - est expert à changer les malédictions en bénédictions !
Le livre de Job est un mystère à bien des égards.
Si nous le lisons sans chercher plus loin, il risque de semer plus de confusion qu’autre chose dans nos esprits car plusieurs déclarations, non nuancées, sont illogiques. Vu dans le post précédent.
Mais si nous creusons plus, refusant de ne pas accepter ce qui nous semble injuste, il y a de merveilleux enseignements à en tirer.
On comprend mieux le fonctionnement du monde spirituel, l’importance de l’intercession et celle de rejeter la crainte.
À la fin du livre nous n’avons pas l’impression non plus que Job s’en est si bien sorti que ça : il râle, conteste et demande des explications.
Qui ne l’aurait fait à sa place...
Pourtant, prenant en considération la terrible pression qu’il a subie, Dieu estime que Job a réussi le test forcé !
Parfois, alors que nous estimons ne pas avoir été à la hauteur d'une certaine situation, du ciel où Dieu prends tous les paramètres en considération, on considère qu'on l'a été.
Rappelez-vous : c'est le jugement du ciel sur votre vie et vos épreuves qui importe, avant tout, pas celui des hommes.
Job a refusé de renier le Seigneur, comme sa propre femme l’encourageait à le faire - certains sont vraiment mal entourés dans ces moments...
Il a refusé d’accepter les commentaires "religieux" des uns et des autres et s’en est remis à Dieu, du sein de ses souffrances incommensurables.
Mais il a aussi évolué dans son état d’esprit, ce qui a permis à Dieu de le sortir de sa situation : il est sorti de l'apitoiement sur soi, de la justification par sa propre justice, et a cessé de râler.
Si plus de chrétiens saisissaient ces trois derniers points, leur situation changerait beaucoup plus rapidement.
La situation de Job, d’après certains historiens, n’aurait peut-être pas duré plus d’une année (?!).
Satan a vite épuisé son forfait, avec Job, si je puis dire !
Et Dieu ne le lui a pas renouvelé, loin de là !
Il a relevé Job, et lui a donné dix fois plus que tout ce qu’il avait perdu. Dix fois plus !!!
Le livre de Job ne veut pas nous enseigner à se résigner à subir à vie les mauvaises choses qui nous sont arrivées, comme veulent nous le faire accepter certaines doctrines du misérabilisme, mais de continuer à aimer Dieu en tout temps, même lorsqu'on n'a pas bien compris ce qui nous est arrivé, et d'être prêt à se relever, pour rebondir toujours vers le plus, et non vers le moins !
Nous devons tous veiller, et nous assurer de fermer les portes par lesquelles l’adversaire pourrait prendre des droits dans nos vies.
Au lieu de mettre l’accent sur le fait que “Dieu permet”, mettons-le plutôt sur apprendre à utiliser les armes du croyant pour permettre à Sa volonté de se faire sur la terre.
C'est ce que vont traiter les deux derniers post de notre sujet.
Merci à tous ceux qui suivent !
À suivre...
CJP / Claude
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girafeduvexin · 3 years
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Juste une petite bribe d'AU rapide : se déroule dans le Livre V, juste avant qu'Arthur et Guenièvre ne partent chercher ses enfants.
"Non mais qu'est-ce que je fous là..."
Ygerne lui lança un regard courroucé.
"Vous allez récupérer votre épée, voilà ce que vous allez faire.
- Vous pensez pas que j'ai essayé ?"
Elle le regarda droit dans les yeux.
"Non, je ne pense pas que vous ayez essayé."
Arthur déglutit. Comment avait-elle pu deviner...?
En même temps, c'était sa mère. Si ça trouve, le fantôme d'Uther Pendragon lui avait dit la nuit dernière.
Arthur jugea plus prudent de ne pas répondre. Ygerne haussa les sourcils.
"Vous ne niez même pas ? Tss."
Assise à côté d'Arthur, Guenièvre lui lança un regard inquiet.
Le reste du voyage se déroula dans le silence.
Il était prêt à partir avec Guenièvre chercher ses enfants, mais sa mère avait débarqué dans le couloir pour lui ordonner d'aller chercher Excalibur. Arthur avait protesté, hurlé, râlé, Léodagan était sorti de sa chambre pour les menacer, suivi par Séli, encore plus virulente, mais Ygerne ne voulait pas en démordre.
"Je ne vous lâcherai pas tant que vous ne me prouverez pas que vous ne pouvez plus retirer l'épée !"
Et Léodagan, de toute sa récente royauté, finit par lâcher à Arthur :
"Bon, bah, faites ce qu'elle vous dit, au moins on aura la paix."
Et Arthur avait fini par accepter.
Et maintenant, il se demandait bien ce qu'il allait faire.
Peut-être que les Dieux l'avaient vraiment rejeté ? Arthur espérait les avoir suffisamment vexés pour qu'il ne le laisse pas devenir roi de nouveau. Et depuis qu'Ygerne, Guenièvre et lui-même étaient montés dans la carriole, une prière tournait en boucle dans sa tête.
"Faites que je ne la retire pas, faites que les Dieux m'aient retiré leur confiance."
Guenièvre ne lui avait pas lâché la main et il en fut étrangement rassuré. Sa mère regardait par la fenêtre.
C'aurait pu être pire : sa tante Cryda aurait pu être de la fête.
Ne jamais se réjouir trop tôt, une règle qu'il aurait dû retenir avec le temps. Cryda en personne les attendait quand ils descendirent de la carriole. Fort heureusement, Arthur ne put entendre ses insultes : elle n'était pas seule.
Ygerne avait fait rameuter la moitié du pays : des paysans, des seigneurs, des chevaliers...
Il n'y avait jamais eu autant de monde et ils n'étaient pas encore au rocher : la route devenait trop difficile pour la carriole.
"Qu'est-ce que ce cirque ? Mère !"
Droite comme un i, Ygerne toisait la foule.
"Que la Bretagne toute entière soit témoin de la restauration de son roi légitime."
Des gardes forcèrent la foule à former une haie d'honneur. Ygerne invita Arthur d'un coup de tête à se diriger vers l'épée.
Il avait terriblement envie de vomir. Il regarda ses pieds tout le long. Qu'est-ce qui l'empêchait de fuir, là tout de suite ?
La main de Guenièvre ne l'avait pas quitté. Il l'imagina, seule dans cette foule, abandonnée par son mari.
Il pouvait bien rater une dernière fois, pour être définitivement tranquille.
Léodagan et Séli tiraient la tronche à quelques mètres du rocher. Comment ils étaient arrivés avant eux, Arthur n'en savait rien. Ygerne leur sourit avec toute la froideur dont elle était capable.
"L'imposture finit aujourd'hui."
Léodagan ne releva pas et il se tourna vers Arthur et Guenièvre. Désignant de la main Bohort et son frère, le Maître d'armes et d'autres chevaliers, il grinça entre ses dents :
"Je suis ici pour une chose : que ces débiles comprennent une bonne fois pour toute que c'est moi le roi maintenant. S'ils vous voient rater... Sans vous offenser, hein."
Arthur haussa les épaules :
"Ça m'arrangerait tout autant que vous que tout le monde le comprenne ici."
Arthur lança un regard sur la foule ; il se surprit à espèrer l'apparition soudaine d'un chevalier blanc parmi les paysans.
Juste à côté du rocher, Perceval et Karadoc se disputaient. Mevanwi criait également :
"Mais arrêtez, vous passez pour des bouseux devant la moitié de la Bretagne !"
Pour ce que ça changeait... Arthur tenta de comprendre le sens de la dispute.
"Vous êtes vraiment un gros faisan !
- Et vous, vous n'avez pas le sens des hauts-fortunés."
Guenièvre murmura, étonnée :"hauts-fortunés" tandis qu'Arthur se creusait la cervelle.
"... des opportunités ?"
Les deux chevaliers se retournèrent. Perceval quitta son expression colérique pour un large sourire :
"Sire ! J'suis trop content de vous voir !
- Ne m'appelez pas...
- Ne l'appelez pas sire !"
Karadoc avait coupé la parole à Arthur et bien que ce soit pour dire la même chose, Arthur s'en offensa :
"Dites, je suis assez grand pour dire comment on doit m'appeler. Et sire, je vais peut-être le revenir dans cinq minutes.
- Justement ! C'est injuste que vous, vous pouvez essayer deux fois ! Mais Perceval ne veut pas me laisser toucher l'épée !"
Arthur leva les yeux au ciel.
"Perceval, laissez-le essayer.
- Mais..."
Mevanwi s'était avancée. Les dents serrées, les mains crispées sur sa robe, elle avait l'air de mauvaise humeur.
"Si vous le laissez essayer maintenant, il va se ridiculiser devant tout le monde !
- Eh bah c'est son choix ! C'est pas comme si c'était une surprise non plus."
La voix de Léodagan tonna derrière eux :
"Dites... Le ROI ACTUEL en a un peu marre de se geler les miches donc est-ce que vous voulez pas vous GROUILLER ?"
Ygerne hocha la tête.
"Pour une fois, je suis d'accord. Laissez cet homme stupide essayer. À défaut d'être utile, il vous servira de faire-valoir."
Mevanwi pâlit mais sous le regard courroucé d'Ygerne, elle recula. Pauvre Karadoc : Arthur n'appréciait guère de le voir tourner en ridicule. Mais le bienheureux ne semblait avoir conscience des regards moqueurs posés sur lui. Rayonnant, il se dirigea vers l'épée.
C'était sans compter Perceval qui se mit en travers de sa route, pointant sa propre épée vers son ami.
La foule retint son souffle. Arthur n'avait jamais vu le Gallois si déterminé. Ses yeux bleus transperçaient Karadoc qui, instinctivement, recula.
"Vous allez pas faire ça... Soyez pas con.
- C'est vous qu'êtes con !"
Ygerne, peu sensible à ces émois, fit un geste à un garde.
"Dégagez-le du chemin.
- Mais ! Lâchez-moi ! J'ai une technique pour me battre uniquement avec de la neige alors attention !"
C'est là, tandis que Perceval se débattait en expliquant ses dernières trouvailles militaires, que l'impensable se produisit. En tentant d'échapper aux gardes qui lui prenaient les épaules, Perceval agrippa la première chose qui lui tomba sous la main.
Excalibur.
L'épée glissa du rocher comme dans du beurre. Les gardes lâchèrent immédiatement Perceval.  Ce dernier, déséquilibré, se rattrapa au rocher. L'épée, plus enflammée qu'elle ne l'avait jamais été au bras d'Arthur, effleura de sa pointe le sol : la neige disparaissait à son contact.
Perceval reprit son souffle et se retourna : des milliers de yeux ronds le dévisageaient.
Il ne vit qu'Arthur.
"Sire...qu'est-ce qui se passe ?"
Arthur secoua lentement la tête.
"Ne m'appelez pas sire... sire."
Arthur Pendragon mit un genou à terre, un sourire aux lèvres.
C'est fou : il n'était pas étonné. Peut-être que les Dieux avaient entendu sa prière finalement.
Et Perceval de Galles, Excalibur flamboyante à la main, vit le peuple Celte s'agenouiller devant lui.
Une voix bourrue se fit entendre:
"Maintenant, c'est clair que c'est râpé pour les tourelles."
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claudehenrion · 3 years
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Vacances n°8 : une autre humanité…
  Le 4 août (“Vacances, n° 5”), nous évoquions lesbouleversements qu'a subi notre univers de référence… en moins de temps qu'il n'en faut pour devenir vieux, mais d'autres sujets se sont intercalés. Il n'en est pas moins vrai que ce qu'on appelait “le monde” depuis des millénaires s'est effondré, comme un château de cartes. Les plus âgés d'entre nous se sentent parfois comme des rescapés d'une de ces catastrophes météorologiques qui ravagent la Grèce, la Californie, l'arrière-pays niçois ou le Var en une demi-journée : nous re-sortons de nos abris et nous ne reconnaissons plus rien. Les écolos-punitifs y voient du CO² et croient expliquer que ça devait arriver, etc… Au fond de nous, nous savons que ce n'est pas vrai.
En revanche, ce qui est vrai c'est que, en quelques décennies, on a assisté à la disparition totale de certains “types” humains, qui étaient le fruit d'un monde avant tout agricole. Je me souviens que fut très longtemps considéré “normal” un type d'hommes qui ne différaient que très peu de ce à quoi avait ressemblé leur grand-père… et le grand-père de son grand-père. L'archétype de “l'homme de la rue” était encore souvent assez proche de Clemenceau : grosses moustaches, embonpoint rassurant, canne, couvre-chef en toute circonstance, costume-cravate toujours, et col rigide parfois. Chaque année, nous allions en vacances en Haute-Savoie (il se disait qu'un séjour en altitude était nécessaire aux petits coloniaux –je n'ai jamais compris pourquoi) et j'étais toujours frappé par le fait que, tout au long de leur vie, les paysans des villages où nous allions ressortaient, à  chaque dimanche et fête carillonnée, le costume qu'ils avaient porté le jour de leur mariage –le seul de leur vie : usé, lustré par le temps, veste et pantalon plus du tout à la bonne taille… mais c'était le seul : pas le choix ! Et personne ne s'en étonnait : c'était “normal’’…
Plus tard, étudiant dans les années 1955 (et ce terrible hiver 1956, où nous traversions la Seine à pied sec sur 20 cm de glace), je me souviens de tout un monde de petits boutiquiers qui vivaient on ne sait comment, en vendant je ne sais quoi… mais dans un immense dégagement de vraie chaleur humaine, de familiarité polie, de serviabilité prête à se donner…  Paris et les grandes villes étaient une juxtaposition de villages, d'enclaves populaires dans des quartiers souvent partagés (dans la bonne humeur) avec ’‘les gens de la haute” (“Et pour Mâhhâme, ce sera, Mâhhâme ? Et deux boutons de nacre, deux !”, entendu chez la mercière du 92 rue de Rennes). Etudiant, je n'aurais jamais envisagé un petit déjeuner ailleurs que “Au rendez-vous du Bâtiment - Maison Paradou et de confiance”, entre deux égoutiers devant leur “champo” (mi-café, mi rhum) et un clodo entre deux alcools encore plus douteux. Seuls les films en noir et blanc des années 1960 peuvent donner une idée de ce qu'était la vie… Une vie qu'on considérait normale, et qui l'était : il y a 60 ans, on rencontrait encore dans les rues des personnages qu'on se souvenait avoir croisés dans “les Mystères de Paris”, d'Eugène Sue…
Le monde d'alors ne ressemblait presque en rien au “nôtre”. Il y avait encore dans les rues autre chose que des boutiques-de-fringues-de-marque…  Le “bistro-charbons” du bougnat devant lequel stationnait sa charrette de sacs de boulets, éternellement noirs lui et eux, la marchande des quatre-saisons et son charreton, le ramoneur et son échelle, l'ex-“gueule cassée” dans sa petite guérite où il vendait tous les de temps en temps un billet de loterie éponyme, un cordonnier dans une échoppe de 2 m sur 3, une vieille comtesse dont la mari avait épuisé une immense fortune “avec des gourgandines” et qui poussait à jamais un reste de voiture d'enfant contenant son univers, sans but ni “asile de nuit”… Et puis… l'univers fantastique des Halles, ses mille métiers et ses foultitudes qui vaquaient là, faute d'autres endroits à fréquenter et d'autres choses à faire… Eh ! bien, tous ces gens gardaient au fond d'eux-mêmes, dans la vraie dureté de leur vie, quelque chose d'indescriptible qui témoignait d'une continuité de la race humaine depuis l'origine du monde : des mêmes traits non seulement physiques mais moraux, sociaux et psychologiques, et une manière de se confronter avec la vie qui s'enracinait dans la mémoire d'une société traditionnelle… qui ont, tous, disparu aujourd'hui. Tous.
Un seul exemple suffira à montrer ce “grand chambardement civilisationnel” : le rapport à la mort. Jusque dans le années '60, comme depuis les tout débuts de l'Humanité –qui commence à partir du moment où nos lointains ancêtres ont “enterré” leurs morts, comme pour les accompagner vers des no man’s lands éternels– la porte de la maison ou de l'immeuble où quelqu'un était mort était ornée de grands voilages noirs : avec le mort, on honorait la mort, qu'on ne cachait pas comme maintenant où elle est ressentie comme une maladie honteuse, à taire, à ignorer, à oublier le plus vite possible. La mort d'un proche se confirmait pendant 6 mois ou un an par le port de vêtements noirs pour les femmes et d'un ruban noir (“le crèpe”) sur le revers de la veste ou autour du bras, pour les hommes. La solidarité, alors, n'était pas un mot, et c'est sans doute là l'un des signes les plus marquants –et les plus significatifs– du changement de civilisation qui a fait de nous des êtres “de passage”, sans racines, sans “début” donc sans finalité : n'ayant plus de passé, notre présent étant ce qu'il est, comment pourrions-nous avoir un futur ? N'ayant plus “été”, nous ne pouvons plus “être”, dans la complétude de ce terme.
C'est à partir du grand chambardement des années 1965-1968 que tout ce qui était, par définition et par construction, simplicité, gaîté, pudeur, réserve, respect de l'autre parce qu'il est “l'autre”, mais aussi confiance sans arrière-pensée et foi dans l’entraide mutuelle (qu'il faut un cataclysme et la présence de caméras pour voir, de nos jours) a commencé à disparaître. Ce peuple-là s'est d'abord étonné de ne plus se retrouver lui-même en lui-même, puis il s'est dissous, tristement. Une nouvelle humanité a vu le jour, qui se proclamait plus solidaire, ce qui était faux : elle dépendait en tout de l'Etat anthropophage, et plus de la gentille voisine du dessus –une Fleur de Marie qui n’était pas une dévoreuse, elle. Mais qu’elle était serviable !
Bientôt, comme le suggère Patrick Buisson, tout ce changement-pas-toujours-pour-du-mieux allait déborder sur un “Homme nouveau” –rêve des fous, hantise des sages– obsédé par un  hédonisme inauthentique car trop anthropocenté : on nous faisait croire que Dieu était mort… alors qu'Il nous regardait simplement nous enfoncer, puisqu'on l'avait rejeté… L’idéologie d'un pseudo bien-être redéfini par des technocrates n'a pas rapproché l'humanité du bonheur, au contraire. Le grand lavage de cerveau d'un soi-disant humanisme progressiste, qui est en réalité rétrograde et déshumanisant, a débouché sur ce que Noam Chomsky avait appelé “le troisième totalitarisme” (dans Chroniques orwelliennes), dans lequel nous nous enfonçons sans espoir –mais sans nous en rendre toujours compte–, et contre lequel grévistes, gilets jaunes, bonnets rouges, non-vaccinés, anti-éoliennes, pompiers, soignants, parents d'élèves –et dans le fond : tout le monde, peu à peu et à tour de rôle– se révolte en vain : le “système” refuse de nous entendre. La fin de l'humanité que nous avons connue et aimée est “en marche”. Elle semble, pour l'instant, voler de ses victoires en nos défaites. Jusqu'à quelles profondeurs abyssales ou jusqu'à quelles violences allons-nous tomber ?
On découvrira trop tard que ce qui a disparu dans ce grand ethnocide culturel, c'est l'Homme et cette “race humaine” qui savait, par transmission et par sagesse ancestrale, que ’'on n'a pas besoin du bonheur pour être heureux’’, surtout tel qu'imaginé par un énarque. Au fond, il suffit d'aimer ce que l'on est et ce que l'on a… en attendant, en espérant ou en refusant (c'est selon !) une éternité  à laquelle croient certains –et qui existe peut-être : personne n'est jamais revenu dire qu'il n'y avait rien, de l'autre côté, et les systèmes réputés 'intelligents’’ ou “raisonnables” (puisque qu'ils obéiraient à cette “raison raisonnante” qui était si mal définie par les “Lumières”) qui  reposent tous sur des hypothèses guère plus démontrées que les fariboles (?) de nos ancêtres. A ceci près qu’ils avaient le plus souvent, un espoir, eux, alors que nous… Sommes-nous pleinement satisfaits de notre situation actuelle ? sommes-nous plus heureux qu’avant ? avons-nous raison de persévérer dans ce sens ? Ou, à l'opposé : aurions-nous vraiment tout faux ? et si “oui”, comment rectifier la trajectoire, s'il est temps encore ? Bonne fin de vacances…
H-Cl.
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afcinema · 3 years
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Adapter les Illusions perdues de Balzac
Sur Illusions Perdues, Xavier Giannoli, 2021.
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Je ne vais pas dire d'Illusions perdues que c'est un film raté ou un mauvais film. J'aime les films un peu opulents, le taffetas vibrant des films d'époque, et si je passe sur le début à Angoulême que j'ai trouvé plat et sur la façon dont à mon goût la question du nom (avec ou sans particule et toutes les représentations et privilèges sociaux qui en découlent) est rendue un peu trop importante, ce film est une réussite quand il en vient à être foisonnant et fébrile. Je cite par exemple la scène du « baptême au champagne », celle du « résumé avant la chute » où le héros Lucien flotte le long d'une table au-dessus de laquelle des mains s'échangent plus ou moins pieusement des objets de son histoire jusqu'à ce que sa tête arrive dans le vide juste au bord de la table, évoquant une guillotine ; mais aussi le procédé intéressant du cancanement des canards lâchés dans Paris, symbole dans l'arrière plan des mensonge et de l'hypocrisie toujours répandus dans une société où la première valeur est devenue l'argent. Mais surtout, je cite la scène, pour moi la plus réussie, qui vous récapitule le fonctionnement imbriqué des arts, de la presse, de l'économie et de la politique, dans une montée vertigineuse et agitée qui vous dit « Regarde ce que c'était avant, regarde ce que les ringards et les sentimentaux craignaient, regarde ce que c'est aujourd'hui »... Le casting, pour continuer sur le positif, est super : quoi de mieux, pour jouer le héros décrit comme un jeune homme à la beauté parfaite et entendue, que le même Benjamin Voisin qui nous jouait l'année dernière le fuckboy d'Été 85 ? Quoi de mieux que Xavier Dolan, celui qu'on n'avait cesse de qualifier de jeune génie ou d'enfant terrible du cinéma, pour jouer un écrivain à la mode mais au fond vraiment talentueux ? Sur le plan plus personnel, j'aime moins le choix de Cécile de France pour jouer le premier amour du héros, mais c'est plutôt lié à l'interprétation générale de ce personnage, que je percevais en lisant comme plus cruel, et en fait en termes de « crédibilité » Cécile de France endosse parfaitement la vision qui est donnée ici du personnage. Pour finir sur le positif, j'ai également trouvé la musique bien choisie et bien dosée.
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Mais il y a un mais, n'est-ce pas, vu comment j'ai commencé :
Mais dès les premiers mots, en un mot dès que j'ai entendu qu'il y avait une voix off, puis dès que j'ai vu tourner à l'écran les presses de l'imprimerie, j'ai éprouvé une sorte de déception.
En fait, j'étais très intéressée par l'idée d'aller voir ce film parce que lorsque j'ai moi-même lu Illusions perdues, je vous parle il y a trois ans de ça, j'ai pensé distinctement que c'était un livre qui se prêterait à une adaptation au cinéma, ou plutôt à un équivalent au cinéma. Essayons d'expliquer. On dit assez souvent de ce livre, grand représentant de la littérature patrimoniale, qu'il est un livre total sur la littérature et en partie métatextuel : parce que Balzac y parle de la littérature, de comment elle se fait, comment elle fonctionne, et ce sur tous les plans, à la fois celui de l'objet-livre concret avec une bonne partie du livre qui traite d'une imprimerie, celui de l'auteur, avec l'histoire des ambitions du jeune Lucien, de son amour, de ce qui l'a poussé à écrire, de son périple à Paris et de ses déceptions et dérives, celui de l'industrie du livre avec des personnages d'éditeurs, de journaliste, des questions d'économie, etc etc. C'est pourquoi j'imaginais qu'il pourrait y avoir un film intéressant à partir de ça, parce que c'est aussi un milieu artistique affilié à des questions économiques et morales, parce qu'il y a aussi des étudiants en cinéma qui se cassent les dents sur la réalité. Bien sûr, il y a des films comme ça, je pense à La Nuit américaine mais il y en a sûrement des tas d'autres, mais je pensais spécifiquement à une adaptation des Illusions perdues qui irait dans ce sens de parler du cinéma. Et par là je ne sais pas si je pensais nécessairement parler du cinéma par l'intrigue, ç'aurait pu être par l'image, utiliser le prétexte d'une intrigue sur la littérature pour parler du cinéma. (?)
Quoi qu'il en soit, c'est pour ça que la voix off m'a frappée. Une voix off, c'est un procédé en fait très anti-cinématographique, une narration qui ne passe pas par l'image. Je ne dis pas que tout doit passer par l'image, mais la voix off est une sorte de facilité, pour exprimer les sentiments des personnages, pour exprimer ce qui s'est passé avant, ... alors qu'on pourrait tellement exprimer ces choses par la musique, par une couleur, par un élément de décor, par un regard, un montage etc etc, toutes ces ressources autres que le cinéma offre et qui devraient lui permettre, à part effets de style spécifiques que j'admets, de s'épargner la voix off. Là on a un film qui répète et qui illustre un livre. Il le fait bien, d'accord. Mais j'en reviens à mon mais. C'est un film littéraire, et qui a l'air de se vouloir tel, qui fait couler l'encre noire sur le papier et la figure du héros, qui récite, qui écrit à la plume, qui imprime, qui fait voler les pages, qui collent l'écriture d'une publicités sur ses écrans. Quel intérêt, profondément, au-delà du divertissement qui est bien sûr un but que je reconnais et que je loue (mais le divertissement avait-il vraiment besoin de Balzac, dans ce cas ?), de faire un film littéraire sur une grande œuvre littéraire ? Balzac avait-t-il besoin d'une illustration ? La littérarité de l’œuvre ne se suffit-elle pas à elle-même ? C'est dès lors la démarche elle-même qui m'a rendue un peu hostile au film.
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3057, Jour 14 aa
(dix de carreau)
Je me suis familiarisé avec ce qui semble de plus en plus être un genre de retraite pour des membres d'un culte. Je fonde mon hypothèse sur les enchaînements de petites pièces qui ressemble plus à des cellules qu'à de véritables chambres, et la tailles des pièces communes. Il y a également un genre de piscine qui servait peut être de bain public. Je me suis installé dans la grande salle puisqu'elle est vide et que le plafond y est nettement plus haut qu'ailleurs, ce qui me permet de me tenir debout. L'absence de mobilier rends difficile l'interprétation de l'usage des différentes pièce, et après tout rien ne dis qu'elles aient des usages uniques. Par exemple il y a une grande pièce avec ce qui est visiblement un four. Je pourrais en déduire assez facilement qu'il s'agit d'une cuisine, sauf que j'ai également trouver un atelier de poterie. D'ailleurs c'est intéressant car dans le coin, s'ils ont un peu de terre cultivable, je n'ai vu de terre qui pourrait donner un argile utilisable, ce qui indiquerait une forme d'importation. En soit ce n'est pas étonnant mais
***
Ok, aucune idée de ce que j'étais en train d'écrire et à ce stade il est plus important que j'écrive tout de suite ce qu'il vient de m'arriver. Je viens de faire une rencontre. Une créature quadrupède, plus grande que ce que j'avais vu dans le coin jusque là. Bien plus grande! Peut être 3m au garrot. Enfin... mon estimation est probablement biaisée. Mais grand. Couverte d'écailles colorés, noir, violet, rouge... un peu de jaune autour des yeux. Certaines écailles formes des genres de panaches là où pourraient se trouver des oreilles. Un bec, des dents acérées et des yeux bien placé sur le devant de la tête. Le régime carnivore de cette créature semble assez évident. Et des bois. Des grands bois très ramifiés. Pour le coup je n'ai aucune explication à la présence de ces attributs. À vrai dire, quand j'ai levé la tête de ce journal et que j'ai vu la créature me regarder à travers la "porte d'entrée" ( il n'y a plus de porte, juste l'ouverture) j'ai cru à un rêve ou a une hallucination.
Le début de ce journal étant toujours là, j'en déduis que je n'ai pas rêver. Pour ce qui est de l'hallucination... J'ai vérifié : les traces de pattes de l'animal sont toujours là. (la cour devant est en terre battue)
Bref, tout ça pour dire que quand j'ai vu l'animal, j'ai été pétrifiée de terreur. Je pense que si je n'avais pas été abrité dans une maison... Et bien je ne sais pas, et je n'ai pas envie de le découvrir. Pourtant, l'animal n'était pas menaçant. Vous ne m'apprendrez pas les dangers de l'anthropomorphisme (déjà parce que j'ai un doctorat en xénobiologie, et ensuite parce que je ne vous entends pas si vous vous adressez à ce journal) mais je jurerais qu'il était curieux, qu'il m'évaluait. Ma peur s'est estompée, je me suis levé et me suis avancé et j'ai tendu la main. Je sais, je sais, c'était probablement stupide mais sur le moment toute méfiance m'avait quitté.
C'est peut être ce qui me fait le plus flipper avec le recul. Je pense que l'animal est capable d'une façon ou d'une autre de faire disparaître la peur et l'anxiété de manière terriblement efficace. J'espère en revanche que je ne ferais pas l'expérience d'une violente descente dans quelques minutes.
Toujours est-il que la créature ne m'a pas attaqué. Je pense qu'elle a compris que je ne l'a menacerais pas, et il n'avait visiblement pas la curiosité de savoir quel goût j'avais. Elle a mis sa tête contre ma main ce que je considère comme un signe d'acceptation. Puis elle est partie, et je suis restée planté debout pendant... Merde, j'en n'ai aucune idée. Plusieurs dizaine de minutes au moins.
Est-ce que cette créature avait un genre de relation avec les anciens habitant du bâtiment? Dans ce cas, ce bâtiment a-t'il été habité très récemment? Mais je n'ai vu aucune représentation de cet animal jusque là, ni aucune structure conçue pour son usage. Et elle semble beaucoup trop grande pour être gérable par les êtres qui ont habité ici.
Je ne sais pas ce que tous cela peut signifier. Si seulement toute l'équipe était là...
( 2 de pique => Animal )
[[Première entrée]]
[[Entrée précédente]]
[[Entrée suivante]]
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alicelacalisse · 3 years
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20, 43, 63, 83!!
20. do you want a grand adventure ?
pas vraiment je pense ? j'ai l'impression d'être une personne qui ressasse énormément, j'ai du mal à vivre dans le présent donc je pense que je serais bloquée dans ce moment pour toujours
43. do you create art ? how do you define art ?
je pense que l'art est quelque chose qui est créé par les hommes, surtout, pour exprimer une idée de manière créative. c'est un moyen de communication d'émotions ou de pensées, ou alors juste un support pour les exprimer. pendant longtemps, j'ai fait du violon mais je ne pense pas que c'était de l'art, mais il me semble que j'écris assez bien (okay peut-être pas ici) et c'est peut-être la manière à moi d'être un peu artiste ☺️🌼 j'ai surtout l'impression d'être bonne pour décrypter et analyser, et pour moi c'est un peu une forme d'art ça aussi. même si c'est moins évident que les autres
63. how confident are you, really ?
ça dépend de quels aspects de ma vie on parle. je suis assez confiante en mon intelligence honnêtement et je pense que j'ai une bonne personnalité et que je suis une personne intéressante avec des opinions mais j'ai souvent des doutes sur ma capacité à vivre en groupe et à me sociabiliser (ce qui est aussi une forme d'intelligence en soit). et c'est beaucoup plus banal mais avoir confiance en soi physiquement ça reste difficile je trouve. j'ai la sensation d'avoir un corps facile à aimer (je suis grande et mince) mais par exemple je vis très mal le fait d'être poilue et d'avoir des poils là où d'autres filles n'en ont pas. j'ai du mal à regarder des photos de moi et ça me frustre très souvent (une fois quand j'étais au lycée j'avais amené des photos pour refaire ma carte de lycéenne pour ma réinscription et la dame de l'accueil m'a dit que j'étais jolie mais pas très photogénique et je pense à ça tout le temps). aussi quand j'étais au collège je ne rentrais pas du tout dans les standards de beauté, c'était vraiment la mode des filles avec des longs cheveux lisses, ce qui était l'opposé de mon physique. je pense que c'est quelque chose qui a beaucoup changé et quand tu grandis les gens sont plus attirés par des styles un peu plus naturels (donc plus de cheveux bouclés par ex, moins de maquillage, un style plus comfortable blablabla) et surtout ils s'en foutent beaucoup plus donc personnellement ça m'a vraiment aidé, et j'ai beaucoup plus confiance en moi mais ça laisse quand même des traces
83. given the chance to live your life on mars, with no hope of returning to earth but with the promise of scientific discovery and glory, would you take it ?
ahah non. je suis une personne terriblement solitaire mais extrêmement dépendante du lien social, et surtout j'ai un besoin terrible d'être dans un milieu familier. pas que je ne pourrais jamais déménager (je suis bien partie de chez mes parents cette année pour aller dans une ville que je connaissais pas du tout) mais le retour aux sources c'est vraiment quelque chose qui me pousse à continuer personnellement. très souvent en vacances être chez moi me manque et au final c'est la perspective de rentrer à la maison à un moment donné qui me donne de la force
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beatlesonline-blog · 1 year
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lyveesaivin · 3 years
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je ne le dirai jamais assez mais HEME C’EST C’QU’Y A DE ++ BEAU Je suis vraiment heureuse de voir toutes ces participations !! Ça me fait chaud au cœur, vraiment ! Hâte d’en lire, découvrir d’autres <3 Voici le texte de @hemerasmoon​, que vous devez connaître pour ses avatars, aesthetics & crackgifs sublimes (comment ça, je suis biaisée ?)
Bref. De gros merci à toi, parce que je n’aurai jamais assez d’Itzel, de Zaahira, de Kais, d’Erys et de Callista à lire !
hemera 
déjà, tu sais à quel point je t’aime, à quel point tu es une personne merveilleuse, mais je tiens à le redire, parce que ton message et cette initiative sont géniaux. <3 ensuite, ce rp avec aloy est toujours, toujours un énorme plaisir à lire, ta plume, ce personnage, cette situation : tout est juste parfait. <3 et parce que je trouve l’idée merveilleuse, je me permets de participer, avec des rps également issus de hopes & ashes.
itzel awinita est née sur naboo et a passé toute sa vie, jusqu’à ses dix-sept ans, aux côtés de nys saeed. nys est toutes ses première fois, et bien plus encore, nys est l’amour de sa vie. ensemble, elles deviennent dames de compagnie de la reine de naboo - mais itzel rêve de plus, de plus grand, de plus vaste et lorsque l’alliance rebelle se forme, elle part, itzel, elle part loin de sa planète et de ses soeurs. la dispute avec nys est terrible, violente, et itzel coupe tout contact avec sa famille et naboo. pendant sept ans, personne ne sait si elle est vivante ou morte, ni ce qu’elle est devenue - et puis nys et elle se retrouvent sur dantooine.
Il y a de ces jours où tu te dis que tu aurais mieux fait de ne pas te lever. Pas que tu dors, pas vraiment, mais au moins tu peux oublier le reste du monde lorsque tu es cachée dans ta chambre. Tu peux oublier que parfois l’univers craint, que parfois il t’en veut, que le karma n’est jamais loin et qu’il aurait peut-être mieux fallu que tu prépares au fait qu’il allait enfin te rattraper. Parce qu’au milieu du spatioport de Dantooine, alors que tu t’apprêtes à aller t’occuper de tes vaisseaux, il y a des visages que tu ne te serais jamais attendue à voir. Pas ici, pas comme ça, voire jamais si on t'avait vraiment demandé ton avis. Mais l'univers ne demande pas, il agit, et alors que tes iris croisent deux ambres que tu ne connais que trop bien, tu ne peux que sentir tout le poids de l'ironie s'écraser sur tes poumons, te coupant la respiration bien trop violemment pour que tu ne puisses faire autre chose que rester immobile, le regard fixe, le cerveau ne réussissant pas à vraiment réaliser ce qu'il se passe. Qu'est-ce que tu dois faire Itzel, qu'est-ce que tu peux faire ? Parce que là tout de suite, t'es capable de rien, même pas de bouger un muscle. Il faut un éclat blond, cette voix que tu ne connais que trop bien, ces bras que tu as si souvent eu autour de toi - pour que tu bouges, reviennes à la vie. Ton sourire est tremblant, vacillant, t'es perdue dans ton propre esprit, mais tu sais qu'Erys ne t'en tiendra pas rigueur - Erys, et le poids de la réalisation t'étouffe une nouvelle fois. Tu peux pas rester là, tu peux pas rester face à elle, tu peux pas lui parler. Tu peux pas, tu peux pas, tu peux pas, et tu veux pleurer, hurler, fuir en courant. La voix de Nys s'élève - Nys, Nys, Nys - et non. Non. Tu ne peux pas, et ton cerveau crie à Jill, répète son nom en boucle, parce que tu peux pas, parce que t'as besoin d'elle, parce que tu as la sensation de mourir, parce que ce sont tous tes cauchemars qui se concrétisent et que tu ne veux pas rester là. Tu tournes les pieds, tournes le corps, commences à marcher - tu ne sais pas dans quelle direction, juste loin, loin d'elle, loin de ça, loin de l'univers et de ce putain de karma qui ne t'oublie jamais. Et t'as assez payé non, t'as assez subi, t'as pas besoin de plus. Sauf que c'est jamais aussi simple, sauf que tu peux pas fuir la réalité aussi simplement, et alors que tu sens sa main sur ton bras, sa voix beaucoup trop proche, tu peux pas t'empêcher de sursauter. T'es une putain de vétéran, Itzel, t'es un soldat d'élite, t'es pas censée réagir comme ça - mais c'est Nys et rien que prononcer son nom dans ton esprit t'empêche de respirer. C'était plus simple - de gérer la séparation, la distance, vos vies dans des directions entièrement différentes, de vivre ton passé, de le raconter, de l'intégrer - alors qu'elle n'était pas là, alors que tu n'avais pas à la voir, alors qu'elle n'était que la silhouette d'une histoire désormais terminée. Sauf qu'elle est là, et t'as jamais imaginé, t'as jamais réfléchi à ce jour. Pourtant, Jill t'a dit. Jill t'a racontée votre rencontre - et Naboo, et la Fêtes des Lumières, et Bryséys. Il y a eu l'après, et tu sais que Mat garde toujours un œil sur toi. Mais c'est pire. C'est tellement pire. Parce qu'elle n'a pas changé Nys. Putain, elle n'a pas changé. Et alors que tes iris ne peuvent s'empêcher de la dévorer, que ton cœur ne peut s'empêcher de s'emballer, tu réalises douloureusement qu'elle n'a pas changé. Oh, elle a bien dû - la conversation avec Jill n'est qu'une preuve de ce à quoi tu t'attendais déjà, mais physiquement. Physiquement, c'est la même. Toujours aussi élégante, toujours aussi ravissante, toujours aussi parfaite. Et soudainement, t'as envie de te cacher. De te dérober de son regard qui ne te quitte pas. Parce que tu sens tes cicatrices, tu les sens comme le jour où elles t'ont ravagée le visage, le corps, tu sens leur brûlure te mordre à nouveau, tu sens le poids de tes implants, le poids de ton imperfection. Elle est loin, la Itzel raffinée et distinguée, la dame de compagnie d'or et d'ébène. En tenue d'entraînement, une tresse de cheveux négligemment jetée par-dessus ton épaule, des mèches tombant contre tes épaules, tes cicatrices et tatouages visibles au regard de tous, tu te sens diminuée pour la première fois. Si loin de Nys et de Naboo, et jamais la distance ne t'avait semblée aussi impossible. « Jill t'a pourtant dit qu'j'étais là, » est la première chose qui sort de ta bouche, la seule que t'es capable de prononcer. Et alors que tu parles, avec Nys, tu ne peux que sentir la pression sur ton cœur, sur ta gorge, sur tout ton corps, tu peux juste pas rester là. Tu veux fuir, loin, à l'autre bout de la galaxie, partir encore, mais ne plus jamais revenir, ne plus jamais être retrouvée. Et alors que tu poses le regard sur Nys, alors que tu observes cette femme que tu ne cesseras jamais d'aimer - réalisation qui ne fait que t'écraser un peu plus, tu sens le gouffre entre vous, plus profond que jamais. « Qu'est-ce tu veux Nys ? On n'a plus rien à s'dire. Plus rien à voir ensemble. Tu m'l'as bien fait comprendre, j'ai retenu la leçon, t'inquiètes. » Et tu sais que tes mots sont durs, tu sais que ta voix doit sonner différemment, t'as l'accent de l'armée, de ces années passées au milieu des Résistants, qui enrobe désormais chacune de tes paroles, mais tu veux juste lui faire comprendre votre différence, lui faire réaliser que ce n'est pas possible. Tu veux juste fuir, parce que t'es une créature façonnée par la guerre et qu'elle est un être éthérée que tu ne pourras plus jamais atteindre. 
Elle a le regard plus dur, Nys. Le regard plus dur, les joues plus creuses, les traits plus marqués - elle a perdu ses traits d'enfants, elle a changé et pourtant tu ne l'avais pas réalisé en portant les yeux sur elle. Il te faut quelques minutes, tes iris qui la parcourent, qui la détaillent, pour réaliser qu'elle n'est plus vraiment comme avant. Et la réalisation fait mal, poids supplémentaire qui s'ajoute à celui qui t'oppresse, l'envie de fuir, de courir, de ne plus jamais te retourner, qui ne sait que s'accentuer. Elle a vieilli Nys, comme toi, et tu avais beau le savoir - l'image gravée dans ton esprit restait celle de la femme qui n'avait pas encore atteint la vingtaine. Et pourtant, pourtant, la voix qui s'élève, le ton qui la souligne - tu les connais, tu ne les connais que trop bien et tes dents se serrent inconsciemment alors que seul le premier mot a été prononcé. Mais tu ne dis rien, rien, parce que les seules phrases auxquelles tu peux penser ne feraient qu'ajouter du sel sur vos plaies déjà béantes. Tu n'es pas naïve, tu sais que malgré ses mots - malgré sa colère, sa furie, la flamme qui animait son regard, l'envie de te déchirer - Nys a autant souffert que toi. Tu le sais, et tu ne veux pas amplifier une douleur que tu as tenté d'enfouir depuis toutes ces années. Pourtant - pourtant, t'as envie de gueuler sur Nys, t'as envie de la frapper, t'as envie de laisser le dragon qui te dévore l'estomac s'exprimer. Tu veux lui dire de se taire, de ne pas parler de Jill comme ça, qu'elle ne sait pas, qu'elle ne sait rien contrairement à ce qu'elle croit et qu'elle en sait encore moins sur Jill - ton support, ton soutien, celle sans qui tu n'aurais pas pu avancer, celle sans qui tu te serais effondrée il y a bien longtemps déjà. Mais tu ne peux pas, tu ne peux pas et tu ne veux pas, alors tu te contentes de serrer les dents et de la regarder, de la fixer, effrontée, brûlante - l'envie d'exploser et plus de fuir. Tu cherches, tu cherches ce que tu peux dire sans pour autant retourner dans un cercle vicieux, sans pour autant réitérer cette dispute que tu veux à jamais oublier. Pourtant, ça te bouffe, toujours un peu plus, mais t'as pas vraiment le temps de réfléchir, ni même de réagir, parce que déjà elle t'agrippe, t'entraîne et dans un souffle, t'es dans le vaisseau Naboo, et dans un souffle, elle a verrouillé la porte. Nys. T'aurais dû t'y attendre, mais ça n'a pas été le cas et ça ne fait que gonfler ta colère. Nys, et tes dents se serrent un peu plus, encore plus, toujours plus, et tu te demandes si ça ne va pas finir par s'entendre. Et elle parle Nys. Elle ouvre la bouche, et elle parle, et elle ne s'arrête pas de parler. Et tes dents ne font que grincer, et le dragon ne fait que grogner, et t'as juste envie de hurler. Sauf qu'à part tout casser, à part crier pour tout laisser sortir - tu ne sais pas vraiment quoi dire. Alors tu te tais, et t'écoutes. Et t'as la gorge qui se gonfle, et le feu qui brûle dans tes veines. Tu veux pleurer à ne plus avoir des larmes et frapper à ne plus avoir de phalanges. Mais t'écoutes, t'écoutes Nys parler, tu l'écoutes pleurer et c'est - c'est le pire, c'est le plus dur, parce que malgré tout ce temps, malgré toutes ces années, tu ne supportes pas d'entendre Nys pleurer. Sauf qu'avant, t'aurait été celle qui l'aurait protégée, celle qui l'aurait consolée - maintenant, t'es celle qui la fait pleurer. Et le coup est si dur que t'es obligée d'inspirer trop fort pour ne pas simplement t'effondrer. « Je peux savoir à quoi tu joues ? » Et ça sort, tout seul, ça sort sans que tu ne t'y attendes, ça sort alors que t'as même pas réfléchi. C'est l'instinct, premier, vital, celui que tu ne contrôles pas. Tu te tais, mais t'es obligée d'inspirer, plus fort encore et ça te brûle les poumons, ça te fait trembler le corps. T'as beau respirer, t'as l'impression d'être en apnée. Le regard de Nys te fuit, mais le tien est fixé sur elle, vrillé, impossible de le détourner. Tu ne sais même pas quoi dire, t'as trop de pensées qui tournent en même temps dans ton esprit, trop de voix qui hurlent, trop d'envie de crier toi aussi. « J'ai avancé ? » Et ça te vient, tout seul, tu peux pas vraiment réfléchir, juste réagir. « J'ai avancé ? », et t'as un petit rire, nerveux, douloureux. « Et ça tu l'sais parce que t'as, allez, discuté une fois avec Jill ? » Et t'as envie de lever les yeux au ciel - peut-être que tu lèves au ciel, d'ailleurs, tu ne contrôles plus vraiment ton corps, tu ne contrôles plus vraiment grand chose. « C'est typique, Nys, typique. Encore une fois, tu penses tout savoir. » T'as envie de rire et de pleurer en même temps, et tu sais que le bruit qui sort de ta bouche se perd entre les deux. « Tu penses que t'es la seule à souffrir ? Que t'es la seule à avoir mal ? Que t'es la seule à avoir passé des nuits à pleurer, à crier, à maudire le monde - à maudire l'autre ? » Inspiration, et tes dents qui ne cessent de se serrer, ton regard qui ne cesse de se noircir. « Qu'est-ce que tu veux que j'te dise Nys ? T'es celle qui m'a dit d’t'oublier. T'es celle qui m'a dit que si je partais, je ne pourrais plus jamais revenir. Que c'était fini. » Et t'as la colère qui te bouffe, cette colère que t'as jamais oublié, que t'as juste tenté d'enfouir.  « J’t'ai jamais demandé de choisir Nys, j’t'ai jamais demandé d'abandonner les nôtres - » t'avais envie, pourtant, mais tu savais que jamais elle n'aurait accepté. Que t'étais pas assez, qu'elle ne serait jamais partie, et t'en as souffert, mais tu savais que ça ne serait pas autrement, jamais. Le sang de Nys coule aux couleurs de Naboo, plus que n'importe laquelle d'entre vous, et c'est ce qu'elle a inculqué à Erys - elles sont faites des mêmes matériaux, mais t'es différente. Tu l'as toujours été. Et tu pensais qu'elle l'avait accepté- mais ce jour-là t'as prouvé le contraire. « - mais je ne pouvais pas rester. Et tu le savais, depuis des années. Pourtant, t'as refusé. T'as refusé. Tu t'en souviens de ça ? » T'as les larmes aux yeux, Itzel, putain, t'as les larmes aux yeux, mais tu peux pas te remettre à pleurer. « Tu crois que j’t'ai tourné le dos sans plus jamais penser à toi ? Ah. » Un rire, un de plus, et tu t'inquièterais presque des milliers d'émotions qui te dévorent, qui ne te lâchent pas.  « Tu m'fais doucement rire Nys. » Pas vraiment, non. Au contraire, même. Mais t'as envie de faire mal, Itzel, t'as envie de tout laisser exploser.  « Qu'est-ce que tu te veux que j'te dise, PUTAIN. Que j’t'ai jamais oubliée ? Que j’t'aimerais toujours ? Que j'ai passé je n'sais combien de nuits et de journées à pleurer, et à hurler, et à regretter ? Parce que TU LE SAIS, putain, TU LE SAIS, TU ME CONNAIS NYS. TU ME CONNAIS MERDE. » Tu hurles, Itzel, tu hurles, et tu peux plus t'arrêter. « ALORS OSE ME DIRE QUE J'AI AVANCÉ. OSE ME DIRE QUE J’T'AI OUBLIÉE. » Tu trembles, le regard noir, tout ton corps irradiant de colère. « PUTAIN, MAIS TU ME RENDS FOLLE. Nys. Putain. » T'es essoufflée, à bout, mais incapable de t'arrêter. « Et je- je ne te permets pas de parler comme ça de Jill. Parce qu'elle était là pour moi quand j'en avais besoin, parce que c'est probablement la personne la plus gentille et généreuse et adorable et forte que je connaisse, et qu'elle ne mérite pas que tu lui déverses ce venin. Parce qu'encore une fois, elle a essayé de son mieux, pour moi, pour toi, et qu'elle ne mérite pas que tu la traites ainsi. Et que je te jure que si tu l'ouvres une nouvelle fois pour t'en prendre à elle - » Tu ne te termines pas ta phrase, mais Nys connaît aussi bien que toi la fin. T'as pas envie, putain, c'est tellement douloureux de parler comme ça à Nys, à Nys, mais tu peux pas t'arrêter, tu ne peux pas te taire, tu ne peux pas laisser passer ça. « Qu'est-ce que tu veux que j'te dise Nys ? Parce que je t'aime, j'ai jamais cessé de t'aimer. Je cesserai jamais de t'aimer. Mais là - là, on va juste se détruire. Se bouffer. Se tuer. Parce que j’t'aime autant que j’t'en veux, Nys. Parce que putain, tu m'as fait mal. Et je sais que j’t'ai fait mal. » T'as les larmes qui te dévalent les joues, mais aucun sanglot qui ne t'échappe. « Je sais que j’t'ai fait mal, ok ? Je sais que - je sais que tu n'as jamais supporté l'idée que je parte, je sais que t'as eu mal quand j'te l'ai dit. Je sais que c'est pour ça que t'as réagi comme ça, Nys. Mais- » Et elle est là, la vérité, celle qui te blesse réellement, celle qui la blessé réellement. « Mais si tout était à refaire, je partirais quand même, Nys. » 
pendant ces sept années dans l’alliance rebelle, itzel a rencontré jill atin - incroyable, magique, unique, jill. les deux sont toujours fourrées ensemble, à faire les 400 coups et à ignorer leurs insomnies dans la cantina. il leur fait quatre ans avant d’admettre qu’elles sont faites pour être ensemble - et jill sait tout, elle sait tout de naboo, et de nys, et du coeur d’itzel qui appartiendra toujours aux deux. itzel aime jill, comme elle aime nys, et jill l’accepte, entièrement. ce rp se passe après qu’itzel ait retrouvé nys et en parle avec jill.
Tu ne sais pas comment tu te sens. Nys vient de partir et tu ne sais pas comment tu te sens. Tes jambes ont cédé au moment où elle est sortie de la pièce, et tu restes bêtement assise au sol. Ton cœur bat à toute allure, mais tu ne sais pas comment tu te sens. Heureuse ? Triste ? Blessée ? Satisfaite ? Étrange. Tu te sens étrange. Parce que rien n'est comme avant et, tu dois te l'admettre, rien ne sera plus jamais comme avant. Vous n'êtes plus comme avant, et vous devez toutes les deux l'accepter. Vous avez changé, sept années auparavant, tout comme votre monde a changé. Mais peut-être. Il y a une possibilité. D'avancer. De se soigner. De tenter, à nouveau. Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Sa venue, vos conversations, ça a tout changé. Tu ne sais pas combien d'heures passent ainsi, assise sur le sol de la salle d'entraînement, le regard perdu, l'esprit bien loin. Tu devrais envoyer un message à Jill, mais tu arrives à peine à bouger. Tu te contentes simplement de répondre à Kane lorsqu'elle te demande si tu viens à l'entraînement, parce qu'elle serait capable de t'envoyer toute l'armée si tu ne répondais pas. Mère poule, va. Le temps passe, tout simplement, sans que tu ne le réalises vraiment. Jusqu'à ce que Jill arrive, et ton regard se relève lentement vers elle. Tu es heureuse de la voir, et cette simple émotion te soulage énormément. Peut-être que tu la fuyais aussi, inconsciemment. Ton cœur se remet à battre, vivement. Les mots qui suivent, tu ne peux pas les contrôler, il faut qu'ils sortent. « Je l'aime toujours. » Qu'ils sortent tous. « Tu me détestes ? » Jill a toujours tout su, mais tu comprendrais, si elle te déteste. Tu te détesterais probablement aussi. Tu te détestes, très certainement. « Je suis perdue. » 
Jill est parfaite et tu ne la mérites pas. C'est la première pensée qui te traverse l'esprit. Jill est littéralement parfaite, sans Jill tu ne sais pas ce que tu serais devenue, tu ne sais pas ce que tu deviendrais - t'aurais probablement abandonné, tu te serais probablement laissée crever. Jill est parfaite et putain, putain, putain, heureusement que tu l'as dans ta vie. Jill est parfaite et tu l'aimes - et cette pensée n'a jamais été aussi vraie, n'a jamais été aussi puissante. Tu aimes Jill, autant que tu aimes Nys, tu aimes Jill à en mourir, tu aimes Jill plus que tout. Elle est parfaite et mérite le monde, ne mérite que le meilleur et, vraiment, quand tu iras enfin mieux, il faudra que tu ailles botter le cul de Mat. Parce qu'elle craint, parce qu'elle fait du mal à Jill, et qu'il est temps que ça cesse. Mais là, tu peux pas - là, ce n'est pas le moment. Là, tout ce qui importe, c'est Jill. Tes iris sont ancrées dans les siennes, ta main dans la sienne, et c'est un sourire tremblant qui se dessine sur ton visage. « Je t'aime. » Parce que c'est vrai, putain, parce que ton cœur se gonfle à la regarder et que tu l'aimes, tu l'aimes, tu l'aimes. Tu ne peux pas t'empêcher de glisser tes mains sur son visage, de te pencher en avant pour venir déposer un baiser sur ses lèvres - parce que t'as le cœur qui bat à mille à l'heure, parce que t'as envie de pleurer et de rire, t'as envie d'exploser, que tu ne sais pas comment tu dois te sentir, que tu ressens trop. Mais il y a Jill, il y a toujours eu Jill, il y a aura toujours Jill. Et tu l'aimes, tu l'aimes, tu l'aimes. « Je t'aime putain. » Et tu déposes un nouveau baiser sur ses lèvres, et tu pourrais continuer comme ça sans jamais t'arrêter, embrasser Jill pour le reste de l'éternité. Mais vous devez encore parler, parce que c'est important, parce que vous l'avez toujours fait. Tes mains quittent son visage, mais ne s'éloignent pas, t'en es incapable, alors tu saisis les siennes. T'as besoin de la sentir, de l'avoir avec toi. Vous allez réessayer qu'elle t'a demandée et tu hausses des épaules. Tes yeux se perdent sur vos mains. « Peut-être. Je ne sais pas trop ce qu'on va faire. Il y a encore beaucoup de choses dont on doit discuter. Au moins, elle ne me déteste plus. » Mais t'a-t-elle un jour détesté ou est-ce ta propre culpabilité qui s'exprimait ? « Je lui ai promis de venir la voir sur Naboo, dès que je pourrais. » Ton regard accroche à nouveau celui de Jill et tes mains tremblent légèrement, elle doit le sentir. « Tu viendras avec moi ? » Tu mordilles ta lèvre, incapable de t'en empêcher, la peur te bouffant malgré tout. « Je t'aime. Je t'aime tellement. Je te veux avec moi, pour toujours. Je te veux dans ma vie, pour l'éternité. Mais je - je ne peux pas t'imposer quelque chose comme ça. Tu n'avais pas signé pour Nys quand tu t'es mise avec moi. Je ne veux pas te faire subir ça. Comment tu te sens, toi ? » Parce que ça importe, ça importe autant que le reste - voire plus. Parce que Jill n'a rien demandé. 
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