Tumgik
#aux alentours
sobillyboy · 1 year
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J-137 đŸ‘°đŸ’•đŸ€”
Dans 137 jours, je me marie avec mon amoureux dans ma belle robe Ă  cƓurs entourĂ©e des gens les plus importants de ma vie. ✹
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parure-d-insomnie · 1 year
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Paire de cassolettes en marbre rose et bronze doré style Louis XVI, Epoque Napoléon,(aux alentours 1870)
Marbre et bronze doré, Hauteur 45cm, larg. 16cm, Prof. 16cm.
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revuetraversees · 7 days
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JoĂ«l-Claude MEFFRE, Aux alentours d'un monde, Photographies et dessin Heba-RaphaĂ«lle Meffre, Tituli, 122 pages, 2020, 23€  
Une chronique de Marc Wetzel JoĂ«l-Claude MEFFRE, Aux alentours d’un monde, Photographies et dessin Heba-RaphaĂ«lle Meffre, Tituli, 122 pages, 2020, 23€     “Mes vagabondages n’avaient de sens au fond que parce que je voulais m’entourer de cette paix accordĂ©e au silence des lieux 
” (p.52) Les archĂ©ologues sont, ordinairement, peu vagabonds; et rĂ©ciproquement. C’est que les premiers s’affairent

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ramoxevos · 2 years
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if : Lyon (69). Page 1 de 558 emplois
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gacougnol · 12 days
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Antoni Benavente
Aux alentours de la ville
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elegieenbleu · 1 year
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CLÉMENCE BOUCHEREAU /
La saison pourpre
France, 2023 Compétition Cannes, Court métrage
Aux abords d’une mangrove, un groupe de filles vit au rythme du climat et des oies sauvages alentours. Elles s'observent vivre et grandir Ă  des Ăąges diffĂ©rents. Le temps passe, des tensions naissent et des rivalitĂ©s s'installent.
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th3lost4uthor · 1 day
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Les nouvelles expĂ©riences d’une vie sans fin (9.2/15)
La grande salle Ă©tait baignĂ©e par le soleil de midi, l’aura dorĂ©e contrastant Ă  merveille avec le vert des plantes alentours, les spores de coton voletant dans l’air ne faisant qu’ajouter Ă  la fĂ©Ă©rie de la scĂšne... Un dĂ©cor aux antipodes de l’humeur de ses occupants.
          MaĂźtre Joris avait fait convoquer une assemblĂ©e extraordinaire dĂšs que le Tofu messager s’était posĂ© Ă  la voliĂšre. La missive Ă©tait relativement longue, fourmillant de dĂ©tails que seuls des administratifs pouvaient trouver attrayants, mais l’on pouvait aisĂ©ment la rĂ©sumer en quelques mots. Des mots terribles

« Bien, je vous remercie d’ĂȘtre venu aussi vite. Comme vous le savez trĂšs certainement, des nouvelles de Bonta nous sont parvenues il y a moins d’une heure  » Commença l’émissaire, l’air indĂ©chiffrable tant sa capuche voilait son regard. « Et
 Je suis au regret de vous... de vous annoncer que-
- Non ! »
          AdamaĂŻ s’était relevĂ© de sa chaise pour frapper la table. Au coin des Ă©cailles bleutĂ©es, des larmes avaient commencĂ© Ă  se former.
« Ce n’est pas possible ! I-il doit y avoir une erreur, jamais il- !
- Ad’  » Son frĂšre avait posĂ© sa main sur la sienne. « S’il te plait  »
          Les yeux encore emplis d’une rage aveugle, le dragonnet se laissa choir Ă  nouveau, laissant Yugo masser ses phalanges dans l’espoir d’en desserrer la terrible Ă©treinte. Les autres membres de la ConfrĂ©rie et de la famille Royale compatirent, chacun Ă  leur maniĂšre, Ă  la souffrance des deux plus jeunes qui venaient Ă  nouveau de perdre quelqu’un de cher. De l’autre cĂŽtĂ© de la salle, lĂ  oĂč Ruel l’avait fait s’asseoir aprĂšs une marche Ă©prouvante depuis le laboratoire, Qilby observait les jumeaux. D’aprĂšs leur rĂ©action, leur Wakfu ne semblait pas les avoir alertĂ© de « la rupture »  Ou du moins, pas de maniĂšre aussi brutale qu’il avait pu en faire l’expĂ©rience. Tant mieux. Non pas qu’apprendre le dĂ©cĂšs d’un proche par la bouche d’un autre ne soit plus aisĂ©, bien sĂ»r que non, mais si cela avait au moins pu leur Ă©viter la
 la douleur
 alors ce n’était pas plus mal. Soudain, son cadet croisa son regard, le forçant Ă  se recentrer sur MaĂźtre Joris. Celui-ci reprit :
« Je
 Je suis dĂ©solĂ© pour votre perte. Je sais bien que cela ne reprĂ©sente que peu de chose en une pĂ©riode si
 difficile, mais sachez que Bonta vous sera toujours reconnaissante. » Relevant la tĂȘte. « Et que je vous le serai Ă©galement.
- Humpf ! A-au moins
 ! » Tenta le dragonnet, dĂ©sormais seul reprĂ©sentant de son espĂšce sur ce plan d’existence. « A-au moins d-dites nous qu’il est parvenu à
 ! 
- O-oui ! » RenchĂ©rit Tristepin, qui s’était rapprochĂ© de son camarade d’entraĂźnement, tout aussi Ă©mu. « Il l’a e-eu, ce NĂ©pharien, pas vrai ? Il a dĂ» livrer la plus b-belle des batailles ! 
- Pinpin  » Murmura ÉvangĂ©line. « Je ne sais pas si c’est le bon moment pour

- Maßtre Joris ? »
          Tous se retournĂšrent Ă  la question de la Princesse Amalia. L’intĂ©ressĂ© ne rĂ©pondit pas. Le scientifique commençait Ă  goĂ»ter le fer : ses dents avaient entamĂ© la chair tendre de ses lĂšvres.
L’antidote que vous Ă©tiez en train de concevoir

Je suis un scientifique !
MĂȘme pas certain qu’il soit efficace

Il y a toujours des chances que- !
« J-je ne peux rien affirmer avec certitude. Aucun
 Aucun cadavre n’a Ă©tĂ© retrouvĂ© aux cĂŽtĂ©s de  » Soupir. «   de Sir PhaĂ©ris. »
          Devant le silence, l’émissaire dĂ©plia le parchemin qu’il tenait, serti d’un sceau de cire frappĂ© de l’emblĂšme du chĂȘne.
« À l’aube, la patrouille Bronze, en charge d’inspecter les prairies de Montay, a dĂ©couvert le
 Sir PhaĂ©ris, sĂ©vĂšrement blessĂ© et
 inconscient. Une fiole ouverte mais Ă©galement brisĂ©e se trouvait Ă  ses cĂŽtĂ©s. Des traces d’une lutte bestiale ont pu ĂȘtre relevĂ©e. De son acheminement par les Ă©quipes de secours Ă  sa prise en charge par les Éniripsas disponibles, Sir PhaĂ©ris n’a pas regagnĂ© conscience. Les blessures physiques Ă©taient larges, multiples et profondes, notamment une au niveau du torse et deux sur le flanc gauche
 Des signes et symptĂŽmes d’une forte fiĂšvre ont commencĂ© Ă  faire leur apparition une heure aprĂšs son arrivĂ©e au poste frontiĂšre. MalgrĂ© toutes les tentatives du personnel prĂ©sent ce jour, la
 la « disparition » du sujet en un flux de Wakfu a Ă©tĂ© constatĂ© peu de temps aprĂšs  »
          Le vieil Éliatrope ferma les yeux, la simple luminositĂ© ambiante, pourtant filtrĂ©e par les lianes tombantes servant de rideaux, lui donnait la nausĂ©e. Toutefois, quelque chose en son for intĂ©rieur le dĂ©rangeait : un dĂ©tail du discours qui
 ne collait pas. Un sentiment horrible qui lui irritait la peau. Un souvenir. Il lui fallait juste un peu de temps pour

« Tout ça c’est de ta faute !! »
          AdamaĂŻ en avait dĂ©cidĂ© autrement. Sans avoir la chance de voir l’attaque arriver, le scientifique se retrouva projetĂ© au sol. Il parvint Ă  rĂ©primer de justesse le juron provoquĂ© par son propre cĂŽtĂ© endommagĂ©, qui n’avait que peu apprĂ©ciĂ© le contact brutal avec le plancher, mais Ă©tait dĂ©sormais bien en peine de retenir la furie du dragonnet dans son Ă©tat. Son unique bras valide tentait en vain de protĂ©ger son visage des assauts rĂ©pĂ©tĂ©s de griffes.
« C’est toi qui a planifiĂ© tout ça, hein ?! L’antidote n’a pas fonctionné : tu l’as fait exprĂšs !!
- A-Adamaï ! J-je te jure que- !
- Tais-toi ! Tu mens !! Tu n’as jamais cessĂ© de mentir !
- Ad’ ! » Essaya Ă  nouveau son frĂšre qui le maintenait Ă  prĂ©sent. « ArrĂȘte ! Ç-ça n’arrangera rien !
- Il a raison, bonhomme. » C’était le mineur, qui aidait le savant Ă  se redresser. « O-on va en discuter, d’accord ?
- Tout le monde ici sait que tu dĂ©testais PhaĂ©ris ! » Continuait-il d’assĂ©ner. « Ça serait vraiment si Ă©tonnant que tu aies voulu en profiter pour
 ! Pour l’éliminer ?! »
          Ce furent les mots de trop.
« Suffit ! » Hurla soudain le scientifique, provoquant la stupeur gĂ©nĂ©rale. « Tu ne sais absolument rien de ce dont tu parles ! Comment oses-tu m’accuser de
 ?! AprĂšs tout ce que j’ai fait pour vous !?
- Ce n’est pas comme si cela serait la premiĂšre rĂ©cidive. » Contra le Prince Armand.
« Et qu’est-ce que j’aurai Ă  y gagner, hein ?! PhaĂ©ris et moi portons pas mal de diffĂ©rents, mais ce n’est pas comme si cela ne faisait pas dĂ©jĂ  des millĂ©naires que je les supportais ! Tout ça pour quoi, je vous prie
 ? Risquer de retourner dans cet
 cet enfer ?! »
PlutÎt crever !
« Ouais, enfin
 ça n’explique pas pourquoi la potion n’a pas fait effet. Ni pourquoi vous avez envoĂ»tĂ© ÉvangĂ©line en la forçant Ă  venir vous voir tous les soirs  »
          L’attention se reporta sur le guerrier roux, alors restĂ© en retrait du tumulte.
- Pa
 Pardon ? » Interrogea le Prince, une once de violence dans la voix.
« Pinpin ! Je t’ai dĂ©jĂ  dit que- !
- Oui, oui, je sais. » Balaya l’autre. « Mais rien ne prouve que tu n’es pas sous l’emprise d’un malĂ©fice ou je ne sais quoi, et que tout ça ne sont que des excuses. Tu ne peux pas dire que tout ça n’est pas louche ! Pourquoi tu voudrais parler Ă  ce
 Ă  ce
 !
- Ce traßtre ! » Conclut Adamaï.
          La douce chaleur de la matinĂ©e avait Ă©tĂ© remplacĂ©e par un froid glacial. Dans son dos, Qilby sentait l’Énutrof osciller d’une jambe sur l’autre, visiblement indĂ©cis de ses prochaines actions. Un regard jetĂ© vers l’archĂšre lui confirma qu’il ne pourrait pas non plus compter sur le soutien de sa confidente : celle-ci Ă©tait trop occupĂ©e Ă  vouloir rassurer son futur Ă©poux de sa bonne foi
 Chose qui semblait peine perdue d’aprĂšs sa moue dĂ©terminĂ©e. Ne restait plus alors que

« Yugo
 ? »
          L’intĂ©ressĂ© leva la tĂȘte. Qilby n’était pas, ou plus assez optimiste pour croire que son frĂšre lui avait dĂ©jĂ  pardonnĂ© tous ses mĂ©faits : il avait beau ĂȘtre jeune, il n’en demeurait pas moins dotĂ© d’une certaine intelligence
 ainsi que d’une rancune tenace.
          Cependant
 Le script avait changĂ©, non ? Combien de fois n’avaient-ils pas jouĂ© une scĂšne diffĂ©rente de celles que sa mĂ©moire lui avait fournies ? Combien de fois avait-il devinĂ© le remord, la gĂȘne, la compassion mĂȘme, derriĂšre ces grands iris noisette ? VoilĂ  bien longtemps qu’ils n’avaient pas Ă©tĂ© aussi proches ; cela devait bien remonter Ă  l’OdyssĂ©e ! SĂ»rement il-
« Eh bien
 Je ne suis pas sĂ»r  »
          Il fallait s’y attendre. Mais tout de mĂȘme

          Le Roi Sadida s’avança, Ă©cartant les querelleurs sur son passage, le regard soucieux. La « Grand Salade » n’était pas d’humeur Ă  plaisanter dans les situations oĂč son peuple Ă©tait Ă  risque.
« N’y aurait-il pas moyen de dĂ©mĂȘler cette histoire alors ? Bien que cette solution ne me plaise guĂšre nous pouvons, si besoin est, perquisitionner la chambre de notre invité  »
          De la sueur froide commença Ă  se former le long de l’échine du scientifique.
Tesla !
          Finalement, mĂȘme s’il ne s’agissait pas de l’objet de leurs accusations, les autres n’avaient pas totalement tors non plus : il avait bien des choses Ă  se reprocher ! Pourquoi avait-il fallu qu’il cherche à
 ? Voulait-il toujours
 ? Quoiqu’il en soit, si l’on dĂ©couvrait quoique ce soit de compromettant, ne serait-ce qu’un misĂ©rable boulon au fond d’un placard, le moindre papier calcinĂ© au fond de sa corbeille, alors
 !
« Si Sa MajestĂ© me le permet  » Intervint subitement MaĂźtre Joris. « Il se peut que j’aie une meilleure solution Ă  vous proposer. »
          D’une sacoche relativement imposante, l’émissaire sortit alors un bien curieux objet, comme nul autre en ce monde
 Un prototype.
« Il se trouve que
 Sir PhaĂ©ris et moi-mĂȘme avons fait la connaissance d’un certain marchand lors de notre derniĂšre expĂ©dition Ă  la Foire de la Science. Ce-dernier nous a assurĂ© que sa crĂ©ation permettait de « lire les souvenirs », d’oĂč le nom de « Lectanima » qui lui a Ă©tĂ© donnĂ©. Nous n’avons jamais eu l’opportunitĂ© de le tester, et je pensais d’ailleurs l’envoyer bientĂŽt chez un antiquaire de ma connaissance, mais
 Le Seigneur PhaĂ©ris semblait persuadĂ© que nous en aurons l’utilitĂ© un jour. » Le regard qu’il lança au scientifique Ă©tait dĂ©nuĂ© de toute Ă©motion. « Peut-ĂȘtre ce jour est-il arrivé 
- Et comment fonctionne-t-il ? » S’enquit le Roi, perplexe devant l’engin qui, Ă  son goĂ»t, ressemblait un peu trop Ă  un outil de torture.
« De ce que j’en ai compris
 Comme un projecteur de souvenirs. Les lunettes Ă  l’avant sont empreintes de magie XĂ©lor :  elles permettraient de rĂ©cupĂ©rer les images enfouies dans la mĂ©moire des sujets.
- M-mais c’est sans danger ? » S’enquit la Princesse, Ă©galement perturbĂ©e par l’appareil de cuir et de mĂ©tal.
« Ça ne devrait pas l’ĂȘtre  » RĂ©pondit l’émissaire. « Pas d’aprĂšs ce que nous en a dit son concepteur en tous cas  »
          La coiffe crĂšme se retrouva centre de tous les regards. On attendait visiblement son aval, ou, a minima, sa pensĂ©e sur la chose. À partir du moment oĂč le sujet acceptait de se soumettre Ă  l’expĂ©rience, alors la responsabilitĂ© de cette derniĂšre n’était plus du ressort du scientifique, n’est-ce pas ? Ou de celle du tortionnaire dans ce cas
 Mais avait-il encore le choix ? Refuser serait perçu comme un signe de faiblesse
 Une preuve supplĂ©mentaire. Un aveu. Et qui sait, peut-ĂȘtre pourrait-il garder un minimum de contrĂŽle sur ce qui serait diffusé : l’objet pouvait peut-ĂȘtre lire dans les souvenirs, mais il en demeurait l’écrivain et donc le maĂźtre. C’était tricher, oui, mais toujours mieux que de laisser le doute planer.
Tout ça doit avoir un sens.
Je...
Je ne repartirai pas lĂ -bas.
« Soit
 Finissons-en. »
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               Les Lectanima Ă©taient bien plus impressionnantes Ă  observer qu’horribles Ă  porter. Certes, le cerclage mĂ©tallique aurait mĂ©ritĂ© quelques ajustements pour ne pas vous Ă©craser les tempes et la sangle de cuir ne conviendrait pas aux plus larges tĂȘtes, mais la morphologie du scientifique lui permettait de s’y accommoder sans trop de mal. On aurait presque pu dire qu’elles avaient Ă©tĂ© conçues sur mesure
 La pensĂ©e lui provoqua un soubresaut involontaire, arrachant par mĂ©garde une mĂšche de cheveux prise entre deux boucles d’acier.
« Ne bougez pas autant je vous prie : le manuel stipule clairement que l’appareil doit ĂȘtre correctement fixer pour Ă©viter toute-
- Comme si cela Ă©tait de ma faute si son inventeur n’a pas Ă©tĂ© capable de prĂ©voir que la plupart de sa clientĂšle n’était pas chauve ! » PrĂ©fĂ©ra rĂ©torquer l’Éliatrope.
          Cette remarque fit nĂ©anmoins s’arrĂȘter MaĂźtre Joris un instant, celui-ci contemplant un peu trop longuement la tignasse brune qui venait une fois de plus de s’emmĂȘler. À ses cĂŽtĂ©s, se trouvait toujours une paire de ciseaux Ă  peine dĂ©grossie ayant servi Ă  dĂ©barrasser les diffĂ©rentes piĂšces de leur emballage. Qilby dĂ©glutit.
« V-vous n’oseriez pas... »
          Heureusement pour lui, l’archĂšre CrĂą, restĂ©e jusqu’alors en retrait avec le reste de la troupe pour installer la petite salle dans laquelle ils avaient dĂ©cidĂ© de s’installer, prit les devant. D’une de ses nombreuses poches, elle sortit un fin bandeau noir, un de ceux qu’elle utilisait elle-mĂȘme pour attacher ses propres mĂšches blondes par le passĂ©. L’émissaire la remercia sobrement avant d’aller superviser le reste des opĂ©rations.
          DĂšs son dĂ©part, ÉvangĂ©line s’affaira Ă  cette nouvelle tĂąche, prenant, pour les plus attentifs, grand soin de ne pas arracher davantage le scalp du scientifique. Profitant de l’agitation ambiante comme de leur mise Ă  l’écart temporaire, elle se pencha Ă  son oreille pour lui murmurer quelques mots. Sa voix trahissait une certaine inquiĂ©tude :
« Comment
 Comment vous sentez-vous
 ?
- À votre avis ? » Soupira-t-il.
« Écoutez, je ne sais pas ce que cette
 machine du diable peut rĂ©ellement faire, mais j’ai appris Ă  me mĂ©fier des inventions XĂ©lor comme de la peste. »
          Qilby Ă©mit un discret grognement affirmatif Ă  cela. Il savait ce que son frĂšre, AdamaĂŻ et leurs amis avaient dĂ» affronter lors de leur rencontre avec Nox, le « XĂ©lor Fou ». Plus qu’une bande de joyeux lurons, cette quĂȘte et ces batailles avaient demandĂ© de vĂ©ritables aventuriers

« Pensez-vous qu’il
 que Yugo pourra voir
 ?
- Je ne l’espĂšre pas. » RĂ©pondit-il, sombre. « Mais vous comprendrez que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il-
- Hey ! Éva ! » Interpella soudain son petit-ami Iop. « T’as bientĂŽt fini ?
- Je comprends. » Chuchota l’archĂšre en finissant d’attacher les cheveux du savant en une queue de cheval lĂąche. « SincĂšrement. Je
 Bon courage
 Major. »
          Elle se leva, visiblement en manque de temps
 ou de paroles rassurantes. Lui dut se retenir de pouffer de rire Ă  l’usage de ce titre ridicule : dĂ©cidĂ©ment, relater leurs campagnes d’extension sur leur planĂšte d’origine avait eu des retombĂ©es dĂ©plorables. Enfin, au moins Ă©tait-elle parvenue Ă  le faire sourire avant le dĂ©but de cette
 « expĂ©rience » en somme. Toutefois, avant qu’il ne balaye Ă  nouveau la piĂšce du regard, il eut le temps d’apercevoir celui du Roi Sadida, lui aussi observateur de la scĂšne.
Merde

          Les avait-il vu Ă©changer ? Lui qui voulait Ă©viter d’attirer les soupçons
 Qilby n’eut nĂ©anmoins pas le loisir de rĂ©flĂ©chir davantage que MaĂźtre Joris appelait au rassemblement de ceux encore libres de leur mouvement. La chambre privĂ©e Ă©tait enfin prĂȘte, avec ses grands rideaux de lianes tirĂ©s, ses couvertures de soie blanche suspendues en lieu et place d’une tapisserie, ainsi que de plusieurs coussins et tapis Ă©talĂ©s Ă  mĂȘme le sol pour ceux et celles qui seraient pris de fatigue durant « l’interrogatoire ». Étrangement, l’accusĂ© serait tournĂ© dans le mĂȘme sens que les prĂ©supposĂ©es victimes
 La seule diffĂ©rence rĂ©sidant dans la rude chaise en bois, les lianes maintenant son poignet droit immobile contre son dossier, ce pour empĂȘcher toute tentative de retirer les imposantes lunettes de mĂ©tal durant la « projection ». Elles ressemblaient presque Ă  celles qu’employaient les forgerons pour se protĂ©ger des Ă©tincelles et autres Ă©clats aveuglants, mais possĂ©daient cette aura malsaine que seuls les bourreaux et tortionnaires savaient vous instiller.
« Bien ! Nous allons commencer l’interrogatoire. » Enonça MaĂźtre Joris, protocolaire Ă  son habitude. « Messire Qilby, avez-vous- ?
- Oui, j’ai bien compris mes droits et obligations, petit gardien de l’ordre. »
          Le dĂ©nommĂ© leva un sourcil interrogateur sous sa capuche : il n’était pas dans les habitudes du scientifique d’en venir aux sobriquets et autres formules dĂ©gradantes, ce autant pour leur cible que pour leur crĂ©ateur. L’Éliatrope Ă©tait acculé ; le voilĂ  Ă  s’en remettre Ă  de maigres attaques verbales. Intriguant. Dangereux

« Et acceptez-vous toujours de vous soumettre aux questions que nous vous poserons ? » S’enquit le Prince Armand. « Jurez-vous de nous montrer la vĂ©ritĂ©, et seulement la vĂ©rité ?
- La vérité est un concept bien trop complexe pour des ùmes aussi juvéniles que- !
- Doc’  » Grommela Ruel, une plainte silencieuse dans le regard.
          Tous s’étaient rĂ©unis au centre de la piĂšce. MaugrĂ©ant, il finit par concĂ©der :
« Disons que je ferai de mon mieux. Les souvenirs ne sont pas forcĂ©ment quelque chose
 d’aisĂ© Ă  plier Ă  notre volontĂ©. » Soupir. « Et les miens, aussi prĂ©cis et justes soient-ils
 n’y font pas exception.
- Ne vous inquiĂ©tez pas, mon cher. » Le Roi Sadida avait posĂ© une main sur son Ă©paule, prenant soin qu’il s’agisse de la bonne. « Je veillerai personnellement Ă  ce que leurs limites soient respectĂ©es. »
          Cette derniĂšre phrase, si elle fut appuyĂ©e d’une moue sĂ©vĂšre Ă  l’encontre du Prince, ne sembla pas apaiser le scientifique pour autant. AprĂšs tout, La Source ne connaissait pas de limites. Un puit d’encre infini dont les murs laissaient chaque jour s’envoler davantage de notes, parchemins et gravures vers Les Cimes, qui trieraient, numĂ©roteraient
 archiveraient. Ce pour les siĂšcles et millĂ©naires Ă  venir.
« Qilby
 ? »
          C’était Yugo, qui s’était enfin approchĂ© de lui depuis le dĂ©but de ce procĂšs infernal. Cela lui rappelait d’ailleurs
 Non ! Il ne fallait pas y penser. Enfouir. Enfouir loin ! Il ne pouvait pas prendre le risque que celui-lĂ  resurgisse.
« Je
 J’aurai prĂ©fĂ©rĂ© que l’on fasse autrement, mais
 Mais j’ai peur que les autres ne parviennent pas Ă  croire  » Ses yeux cherchaient ses mots. «   juste des paroles. Tu comprends, n’est-ce pas ? »
          Yugo, petit Yugo, naĂŻf Yugo
 Comme s’il n’y avait pas eu d’alternatives Ă  cette farce. Aussi jeune soit-il, son frĂšre n’en demeurait pas moins un membre estimĂ© de la ConfrĂ©rie du Tofu, un dĂ©fenseur Ă©mĂ©rite du Monde des Douze. Eut-il ordonnĂ© que l’on offre le bĂ©nĂ©fice du doute Ă  son fou de frĂšre, ne serait-ce qu’une enquĂȘte soit menĂ©e en premier lieu, les autres auraient bien Ă©tĂ© en mal de lui rĂ©sister. Mais c’était lĂ  la diffĂ©rence majeure qui se tenait entre les deux Éliatropes :
Tu te croies toujours au service des autres,
lĂ  oĂč, moi, fatiguĂ© de donner

« Parce que toi, tu y croirais  » Demanda-t-il, un lĂ©ger rire dans la voix. «   Mon Roi ? »
J’ai fini par exiger que l’on me rende la pareille.
« Bien sûr. »
          Son visage enfantin Ă©tait ouvert. DĂ©terminĂ©. Ce n’était pas la promesse d’une foi aveugle, comme il avait pu l’avoir lors de leur premiĂšre rencontre dans cette vie, c’était
 Du temps laissĂ© pour s’expliquer. Écouter puis juger. S’excuser, pardonner ou demander rĂ©paration si nĂ©cessaire. C’était
 de la conf- ?
« Prenez place je vous prie ! Nous allons revenir sur les Ă©vĂšnements des deux derniĂšres semaines. Pour rappel, une fois la machine lancĂ©e, il n’existe pas de moyens de revenir ou d’arrĂȘter le processus de lecture : soyez donc attentifs Ă  chaque dĂ©tail. Messire Qilby ? » L’intĂ©ressĂ© releva la tĂȘte, dĂ©sormais enserrĂ©e par le cuir, le mĂ©tal et le verre. « Je vous sais assez intelligent, mais aussi animĂ© par la curiositĂ©, pour tenter de tester les limites de cette
 crĂ©ation. Mais je dois vous informer que le XĂ©lor nous a mis en garde : tenter d’aller Ă  l’encontre du « flot mĂ©moriel », comme dĂ©crit par son inventeur, pourrait mener à
 disons, des souffrances inutiles.
-  Pardon ? » Les regards inquiets de plusieurs membres de la ConfrĂ©rie vinrent seconder l’exclamation du Roi Sheran Sharm. « Il me semblait que vous aviez dit que la procĂ©dure ne comportait aucun ri- ?
- Elle n’en prĂ©sentera aucun, Votre Majesté  Si la personne concernĂ©e se plie Ă  son mode d’emploi. »
          « Si vous ne faĂźtes pas de vagues » fut l’implicite. La tentative de rĂ©assurance ne sembla pas convaincre le pĂšre des Sadidas, qui, s’il s’écarta raisonnablement pour laisser place Ă  la « projection », demeura nĂ©anmoins Ă  une liane de distance de leur hĂŽte. Aucune torture inutile n’aurait lieu sous son toit
 Du moins espĂ©rait-il qu’elle ne le deviendrait pas.
« Tout le monde est-il prĂȘt ? » Demanda une derniĂšre fois l’émissaire pour bonne mesure. « Bien, dans ce cas  »
          Dans sa nuque, Qilby put sentir un loquet se fermer, tandis que l’on tirait le cadre d’une chenille un peu plus haut. Contre le verre noir qui lui bloquait alors la vue, une lumiĂšre se mit Ă  danser, crĂ©ant un tunnel qui ne cessait de croĂźtre Ă  mesure que le chaĂźne contre sa tempe dĂ©roulait ses maillons. Une vingtaine : un pour chaque jour que ses utilisateurs souhaitaient visionner. L’effet avait de quoi vous rendre nausĂ©eux. Le cliquetis s’interrompit
 Avant de reprendre de plus belle, mais cette fois-ci, dans le sens inverse. La lumiĂšre se rapprocha. Le tunnel rĂ©trĂ©cissait. Encore. Encore
 Encore.
Oh DĂ©esse,
Faites donc au moins que cela soit cou- !
          Soudain
 La lumiùre le frappa en plein cƓur. En plein dans ses souvenirs

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Hey ! Le Traßtre !
« Ah ! Ça commence !
- Apparemment, il s’agit d’une altercation entre les deux intĂ©ressĂ©s peu aprĂšs notre retour de la Foire  »
Tss
 Bonjour à toi aussi, Pha-

Silence ! Phaeris n’a pas de temps à perdre avec tes paroles mielleuses, Qilby !
« Mais
 ! Pourquoi
 ?
- Chut ! On n’entend rien avec vos commentaires ! »
Le poison contre la crĂ©ature : quand l’auras-tu terminé ?
Écoute, je ne sais vraiment pas ce qu’il te prend, mais saches que je ne pourrai pas t’en dire plus qu’à l’autre encapuchonné : le mĂ©lange n’est pas encore prĂȘt, point final.
« Hum, outre la dĂ©nomination, voilĂ  qui est intĂ©ressant. Alors il semblerait que Sir PhaĂ©ris ait reçu les mĂȘmes informations que nous. »
Et pourquoi donc ?! Toi qui te vantes sans cesse de ton gĂ©ni, comment se peut-il que cela ne soit pas dĂ©jĂ  prĂȘt ? Et ce pour une recette que tu connais dĂ©jà ?!
Ce n’est pas la formule qui fait dĂ©faut, imbĂ©cile, mais les ingrĂ©dients ! ! C’est comme si tout reprenait de zĂ©ro !
Essayerais-tu maintenant de rejeter tes fautes en plus de ton incompétence sur Phaeris, Traßtre ?
Ce n’est pas la peine de vouloir rĂ©endosser ton ancien rĂŽle, Phaeris « le &X$*/+ », tu sais tout comme moi que je ne fais que dire la vĂ©ri-Aaaartch ! »
« Que
 ? Non

- Hey, qu’est-ce qu’il a dit ? PhaĂ©ris le 
 ?
- Messire Qilby : n’essayez pas de rĂ©sister au Lectanima.
- Cette
 c-conversation est

- Tout aussi importante que les autres. Merci de ne pas chercher à en supprimer des éléments qui pourraient se révéler clefs dans leur compréhension. »
Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours

Tu en es certain ? Tu n’as pas intĂ©rĂȘt Ă  vouloir nous berner !
Tu as intĂ©rĂȘt Ă  tenir ce dĂ©lai. Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
Que
 ? Quelque chose est-il
 ?
Contente-toi de remplir la tĂąche que l’on t’a confiĂ©e.
« Sire PhaĂ©ris savait. La rencontre avec le faux Ă©missaire avait donc dĂ©jĂ  eu lieu : les Ă©lĂ©ments concordent pour l’instant, n’ĂȘtes-vous pas d’accord MaĂźtre Joris ? »
Et pour le poison ? Pardonnez-moi de revenir toujours à notre problùme initial, mais

Je vous promets qu’il sera mis au point à temps.
« Ha ! Quand on parle du Mulou

- Ruel ! »
J-j’y arrive pas !
Encore un effort : ouvre tes Ă©paules davantage, ralentis ton souffle et-

Ça marche pas ! Je vais jamais- !
Yugo, calme-toi, ce n’est qu’une question de temps avant que toi aussi tu ne-

Non ! Tais-toi !!
« C-c’est
 moi ?
- Messire Q- !
- Non, attendez. C’était
 le jour de l’entraĂźnement. Ceci est donc un
 souvenir ? Peut-ĂȘtre que cette perspective, disons, « rĂ©cente », a provoquĂ© une vision plus ancienne ? »
Comme tu le sais trĂšs certainement, le Wakfu se nourrit des flux d’énergies traversant tous les ĂȘtres vivants, tels le sang, la lymphe, ou tout simplement l’eau

Hey, Tristepin ! Intéressé par un petit match amical ?!
« Nous avons visiblement avancĂ© jusqu’à l’aprĂšs-midi. »
[ Quelque chose ne va pas.
Je pourrais jurer que
 Mais non, ce n’est pos-
C’est comme lorsque

Elle a su se rattraper : la chute n’a pas Ă©tĂ© violente. ]
Pourquoi donc t’es-tu interposĂ© de la sorte ? Te rends-tu compte du danger que tu as provoquĂ© pour Dame ÉvangĂ©line ?!
J’ai dit. Regarde-la.
Il semblerait que Dame ÉvangĂ©line ne soit pas en posture de continuer le combat. Nous ferions mieux de la laisser se reposer pour aujourd’hui et reprendre notre entraĂźnement plus tard.
« Cet Ă©pisode Ă©tait
 particuliĂšrement Ă©trange.
- Il a Ă©tĂ© capable de voir que quelque chose n’allait pas donc.
- C’est pas un Doc’ pour rien : lui sait faire des observations utiles.
- Comment os- ?!
- Armand, assis-toi. »
Hey ! Je sais que vous ĂȘtes là !
Ah, vous m’en voyez vraiment dĂ©solĂ©, ma chĂšre

« Voilà ! Le moment de vérité !
- Pinpin  »
Vous ĂȘtes un scientifique, non ? J’ai pensĂ© que cela pourrait vous faire plaisir.
«  
- Maütre Joris
 ?
-Hum ? Non, rien  »
Le collier fonctionne. Je ne peux pas utiliser mes pouvoirs. Je suis simplement plus adepte Ă  sentir les flux de Wakfu.
« Comme Ă  la sĂ©ance d’entraĂźnement  »
Yugo est mon ami, j’irai mĂȘme Ă  dire que
 je le considĂšre comme un frĂšre. Vous comprendrez donc que je ne peux pas vous laisser agir Ă  votre guise.
Vous
 Vous ne partirez pas
 hum ?
« Je
 Merci, Éva. 
- De rien, Yugo. »
Je suis contente d’avoir eu cette discussion : je vous remercie pour votre honnĂȘtetĂ©.  J’aurai encore plusieurs questions Ă  vous poser.
MalgrĂ© le plaisir de votre prĂ©sence
 je ne peux pas me permettre de dĂ©layer davantage mes travaux sur l’antidote. Mais peut-ĂȘtre seriez-vous intĂ©ressĂ©e pour partager une autre tasse de thĂ©, disons
 AprĂšs-demain, vers 15 heures ?
« Donc
 Tu voulais juste le surveiller de plus prĂšs Éva ? Tu aurais pu me le dire quand mĂȘme : tu sais quel mal j’ai eu Ă  distraire les gardes durant tout ce temps !
- Pardon ?! Distraire les g- ?!
- Plus tard, Armand. Plus tard. »
Ad’ s’interroge beaucoup ces derniers temps
 Il s’est rendu compte que
 il, enfin nous – les Éliatropes et les dragons – avons des pouvoirs incroyables. Mais que cela signifie Ă©galement que nous devons apprendre Ă  les contrĂŽler pour Ă©viter des accidents
 de blesser les autres.
« Hey !
- Je devais en parler, Ad’. Il fallait bien commencer quelque part  »
Eh bien, je vous remercie pour cet aprùs-midi. J’espùre, cette fois-ci, vous voir manger davantage qu’au diner d’hier soir. Vous ferez plaisir à Yugo en avalant plus que trois feuilles de salade

Oserai-je voir du souci pour ma santĂ© dans cette requĂȘte ?
Pensez donc à faire corriger vos lunettes

J’y veillerai

« Et toi qui doutais  »
Qilby ?!
Hum
 ?  Oh, Yugo : c’est toi ! DĂ©jĂ  debout ? Je me suis simplement retrouvĂ© Ă  cours de thĂ© et cette charmante personne s’est proposĂ©e pour m’accompagner jusqu’à la rĂ©serve !
Tu es disponible cet aprÚs-midi ?
Disponible est un bien grand mot. Je serai prĂ©sent dans ma cellule jusqu’au souper si c’est que tu souhaites savoir.
Ah, Yugo ! Comment ça va aujourd’hui, gamin ? Et vous, Doc’ ? C’est rare de vous voir ici-bas dĂšs le rĂ©veil ! Vous ne vous ĂȘtes pas trop fait mal en tombant d’vot’ lit j’espĂšre ?
« C’était il y a une semaine. Le jour oĂč  »
Sir Phaéris ne nous a pas encore rejoint ?
[ Hey ! Le Traßtre !
Le poison contre la crĂ©ature : quand l’auras-tu terminé ?
Un Nephylis

Dans une d-dizaine de jours. Je devrai avoir fini dans une dizaine de jours

J’imagine certainement, Ă  l’image de certains ici prĂ©sents, que ceux-ci se sont lancĂ©s tĂȘte baissĂ©e dans la bataille, hum ?
La bĂȘte les as r-ravagĂ©es.
Or, il s’agit lĂ  exactement de ce que la crĂ©ature dĂ©sire

.
Nous ne pourrons probablement pas nous permettre d’attendre plus longtemps.
.
.
Déjà debout ?
C’est plutît moi qui devrais te faire la remarque ! ]
L’a-antidote. PhaĂ©ris est parti avec l’antidote.
« Il avait dĂ©jĂ  compris avant nous ce qu’il se tramait. Mais cela demeure logique compte-tenu de leurs interactions passĂ©es. »
Combien de temps avant qu’il n’atteigne votre Cité ?
Un jour
 Peut-ĂȘtre deux-
C’est beaucoup trop long. Et les Zaaps ? Vous n’en avez pas à disposition ?
Messire Qilby
 ? L’antidote que vous Ă©tiez en train de concevoir, n’avez-vous pas dit que sa confection en Ă©tait presque achevĂ©e ?
« Il

- Oui, on dirait bien, Ad’. »
En thĂ©orie, oui. Mais il restait encore Ă  rĂ©aliser les tests de contrĂŽle : cette formule n’est pas la mĂȘme que celle que j’avais pu dĂ©velopper Ă  l’époque ! Tout Ă©tait Ă  refaire. Il pourrait y avoir un dĂ©lai d’action Ă  prendre en compte, voire mĂȘme des effets secondaires ! Je ne suis mĂȘme pas certain que
 !
[ MĂȘme pas certain qu’il soit efficace
 ]
Messire Qilby. Vous n’ĂȘtes pas responsable pour ce qui est arrivĂ© aujourd’hui.
[ C’est moi qui Ă©tais responsable de
 ]
« Ne serait-ce pas
 Sir PhaĂ©ris ?
- Ooooh ! Il est vraiment adorable comme ça !
- Oui, mais
 C’est une vision du passĂ©, n’est-ce pas ? »
Et je suis certain que Sire Phaéris nous reviendra
 Sain et sauf.
Je vais vous laisser
 Messieurs.
Vous souhaitiez me voir
 les garçons ?
Si les Éliatropes sont faits d’énergie, et que le collier la bloque, mĂȘme de maniĂšre incomplĂšte
 N’y-a-t-il pas un risque que
 ?
Ouais, et donc
  avec Yugo, Ă©tant donnĂ© que l’on n’a pas grand-chose de prĂ©vu pour aujourd’hui, on voulait te poser quelques questions concernant la langue draconique.
« Ah oui, c’est vrai que plus tard, on Ă©tait allĂ© lui rendre visite. Pour
 tuer le temps. »
Tss
 Bon tous les deux, on peut reprendre
 ?
Les désirs de Sa Majesté sont des ordres.
Pah ! Touché !
« En tous cas, vous aviez l’air de bien vous amuser. Faudra qu’vous m’invitiez la prochaine fois ! »
Tu
 Tu leur en veux ?
Le prix Ă  payer aurait Ă©tĂ© trop Ă©levĂ©. Vous
 Vous devez comprendre de quoi je veux parler, non ?
« Hum, MaĂźtre Joris, cette conversation me semble plutĂŽt
 privĂ©e.
- Nous arrivons bientÎt à la fin, VÎtre Majesté. »
Dites doc’, vous allez finir par la poser cette fiole ?
Hum ? Pas tant que la dĂ©coction n’aura pas pris des tons orangĂ©s, non

-oc’ ? Vous ĂȘ- là ? Doc’ ! Par les Douze, mais qu’est-ce qui vous a- ?
Pha-é-ris - il - Pha-éris est
 Phaéris est mort

« Alors c’était ça, ce qui vous arrivait ce matin, Doc’.
- L-les Éliatropes peuvent
 vivre la mort des autres ?
- Comment ça se fait que nous on n’a rien ressenti ?!
- Effrayant  »
Bien, je vous remercie d’ĂȘtre venu aussi vite. Comme vous le savez trĂšs certainement, des nouvelles de Bonta nous s-
« Et voilà qui conclue notre histoire. »
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               Il pouvait Ă  nouveau respirer. Il avait rĂ©ussi. Ses premiĂšres tentatives pour modifier l’incessant flot de souvenirs avaient Ă©tĂ© grossiĂšres, perçues directement par leurs spectateurs. Toutefois, dĂšs qu’il eut compris qu’il valait mieux les rĂ©arranger, quitte Ă  dĂ©former l’histoire originale, ce plutĂŽt que les censurer, alors la projection avait pu se dĂ©rouler sans accrocs
 Pour lui comme pour les intĂ©rĂȘts qu’il se devait de protĂ©ger. Finalement, cela ne changeait pas de ce qu’il avait dĂ©jĂ  eu Ă  faire par le passé : ne pas dire la vĂ©ritĂ©, mais ne pas mentir non plus. Il avait masquĂ© les entrevues avec l’archĂšre par des sessions d’étude, celles avec Ayssla par des heures passĂ©es dans son laboratoire. Le scientifique espĂ©rait seulement que ses efforts seraient rĂ©compensĂ©s. Étrangement, il avait du mal Ă  s’en convaincre.
« Bon, aprĂšs ce visionnage
 instructif, je pense que nous pouvons, sans trop nous tromper, rejeter les accusations initialement prononcĂ©es Ă  l’encontre de notre hĂŽte. » Le ton du Roi se voulait aussi diplomatique que ferme. « N’est-ce pas ?
- En effet. » Appuya l’émissaire de Bonta. « Je n’y vois pas d’inconvĂ©nients. Il paraĂźt dĂ©sormais trĂšs peu probable que Messire Qilby ait volontairement cherchĂ© Ă  nous nuire. »
          Il aurait aimĂ© leur rĂ©torquer que le soupçonner en premier lieu avait Ă©tĂ© une aberration, qu’il aurait eu trop Ă  perdre dans ce pari, que si la fin pouvait parfois justifier les moyens, il n’en Ă©tait pas Ă  sacrifier ses cartes par pur plaisir sadique
 Mais aprĂšs les Ă©vĂšnements qui avaient suivi son premier retour, il se voyait bien en peine de jeter la pierre aux Douziens. DĂ©esse, les rĂŽles auraient-il Ă©tĂ© inversĂ©s, nul doute aurait-il rĂ©agi de la mĂȘme maniĂšre.
Peut-ĂȘtre mĂȘme aurai-je Ă©tĂ© pire qu’eux

TrĂšs certainement.
« On
 peut peut-ĂȘtre lui retirer l’appareil, non ? Maintenant que c’est fini. »
          La voix de son cadet lui fit presque chaud au cƓur. Elle semblait si Ă©nergique en comparaison aux Ă©chos qu’il avait Ă©tĂ© forcĂ© d’écouter ces trente derniĂšres minutes ! La source conservait les faits, mais n’avait que faire des sens : rares Ă©taient les souvenirs qu’il Ă©tait encore capable de ranimer Ă  leur plein potentiel. Il manquait toujours cette odeur de printemps, cette voix aux notes cristallines, cette caresse d’un vĂȘtement fraichement repassé  Une piĂšce de thĂ©Ăątre oĂč les acteurs se voyaient progressivement changĂ©s en mannequins dĂ©nuĂ©s de toute expression. De toute vie.
« C’est vrai qu’on doit pas y voir grand-chose avec ce machin sur le nez ! » DĂ©clara une autre, Ă  n’en point douter son ami mineur Ă  son accent tranchĂ©. « Bougez pas, Doc’, j’me charge de- ! »
          TrĂšs honnĂȘtement, cette histoire aurait dĂ» s’arrĂȘter ici. On le libĂ©rait de cette machine du diable, le disculpait de cette affaire, voire, avec un peu de chance, lui prĂ©sentait des excuses
 Repas, tasse de thĂ©, nuit blanche.
« Eh bien moi, je ne suis pas d’accord !
- Pinpin ? Qu’est-ce que- ?
- Éva n’est pas allĂ©e qu’une fois le voir et pourtant, on n’a vu qu’une seule visite ! Et on ne sait toujours pas ce que PhaĂ©ris et lui ont vu chez elle : il y a quelque chose qui cloche lĂ -dedans et je vais faire la lumiĂšre sur toute cette affaire ! 
- Non, Messire Tristepin ! Il ne faut pas- ! »
          Tout ce qu’il sentit, ce fut la chaine partir, accompagnĂ©e de quelques mĂšches de cheveux sauvagement empoignĂ©es dans le mouvement
 Ă  la diffĂ©rence que les maillons ne furent pas soigneusement comptĂ©s. Le dĂ©filement mĂ©tallique rĂ©sonna comme une avalanche Ă  ses oreilles, ne s’arrĂȘtant qu’avec les cris d’alarme et les grognements des personnes Ă  ses cĂŽtĂ©s, visiblement aux prises avec le guerrier Iop qui continuait de rĂ©clamer de savoir « pourquoi ».
          Et ĂŽ comme il allait ĂȘtre servi

          Car lĂ -bas, dans les entrailles de ces mĂ©ninges retorses, il allait trouver toutes les rĂ©ponses qu’il n’aurait jamais imaginĂ© rĂ©vĂ©ler
 Et plus encore celles qu’il n’aurait jamais dĂ©sirĂ© voir.
.
.
.
Celles que tu aurais prĂ©fĂ©rĂ© garder pour toi seul, pas vrai
 ?
~ Fin du chapitre 9
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desviesennoiretblanc · 12 days
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Hier est déjà du passé #2
Il y a eu la journée internationale du droit des femmes et, ce 8 mars 2024, devant le n°238 d'une rue amiénoise, quelqu'un a opposé un ferme refus à Gérard Depardieu.
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Il y a eu des photos ratĂ©es. Un oiseau si prĂšs de moi, mais qui a pris son envol au moment oĂč j'aurai pu faire la photo parfaite. Deux Ă©cureuils qui dĂ©ambulent derriĂšre une clĂŽture, beaucoup trop nerveux et lointains pour m'offrir un bon clichĂ©.
Il y a eu un arc-en-ciel. Le 1er avril 2024 aux alentours de  17h20.
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Il y a eu des rĂȘves. Celui du bruit assourdissant d'un avion qui va ensuite s'Ă©craser dans un jardin, derriĂšre chez mes parents. Ma mĂšre me dit que, cette mĂȘme nuit, elle a rĂȘvĂ© d'un avion qui s'Ă©crasait, non pas derriĂšre leur maison, mais chez le voisin d'en face.
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recapqsmp · 8 months
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Samedi 09/09 - Vent de déprime sur Quesadilla Island
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Tubbo s'est connectĂ© et a remarquĂ© que la puissance des machines create avait encore Ă©tĂ© nerf : le coefficient de stress unit a doublĂ©, et les pompes produisent encore moins de puissance ! Aussi, ses backpacks ont Ă©tĂ© vidĂ©s de leur contenu. Les admins lui ont rendu, mais Pac a dĂ©cidĂ© de transfĂ©rer le contenu de ses sacs dans des coffres au cas oĂč, et Tubbo a conseillĂ© Ă  Fit de faire la mĂȘme chose.
Cucurucho a espionné Tubbo pendant qu'il construisait la bibliothÚque demandé par la fédération. A chaque fois que Tubbo le voyait, Cucurucho fuyait, pour revenir à nouveau une minute aprÚs.
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https://clips.twitch.tv/AmericanTallPoxPhilosoraptor-cANTdmptTLW5BJQE
Cucurucho est finalement allĂ© voir Foolish pour lui proposer une tĂąche : dĂ©corer les alentours du spawn. Foolish a marchandĂ© sa rĂ©compense, et les deux se sont accordĂ©s sur 15 duck coins, 2 bananes Ă©ternelles (au cas oĂč des mouettes lui en volent une encore une fois), peut-ĂȘtre le retour de son sunbird et la possibilitĂ© d'arrĂȘter Tubbo s'il fait une bĂȘtise.
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https://clips.twitch.tv/EvilGentleRatDansGame-aKGD9IREQKLrK3ed
Tubbo a terminé sa bibliothÚque. Cucurucho a validé la construction, et lui a remis sa récompense. Tubbo a essayé de le questionner au sujet de la disparition des oeufs, mais Cucurucho n'a donné aucune information. Il l'a alors interrogé sur les duck coins, et a appris que la monnaie serait bientÎt utilisé sur le serveur, qu'ils seraient mis au courant bientÎt, et qu'il y avait pour l'instant moins de 1000 duck coins en circulation.
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https://clips.twitch.tv/SingleDarkButterflyFrankerZ-f2_3v0Zm61_tB1lI
En regardant sa map, Fit est tombĂ© sur une salle secrĂšte sous le spawn (accessible en creusant sous le bloc de magma posĂ© prĂšs du mur d'enquĂȘte). Dans cette salle faite en quartz, et dĂ©corĂ© comme un bureau de Cucurucho, il a pu trouvĂ© un livre nommĂ© "october 10th" disant "badboyhalo :)". Fit pense que c'est probablement une mauvaise blague, car les blocs ne sont pas renforcĂ©s. Mouse a tout fait exploser.
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https://clips.twitch.tv/BillowingRespectfulPotatoAliens-n-Ex6CoB6u17lJge
Aypierre et BadBoy sont entrĂ©s dans un Ă©tat de dĂ©pression assez avancĂ© Ă  cause de l'enlĂšvement des oeufs et des changements soundain sur le serveur. Ils ont commencĂ© a creuser des trous partout pour essayer de tomber sur une base de la fĂ©dĂ©ration, avant de tester si d'autres choses sont modifiĂ©es ou dĂ©sactivĂ©es sur le serveur et ont enfin thĂ©orisĂ© sur des prochaines dĂ©cisions farfelues qui pourraient ĂȘtre prises, comme le fait de passer le serveur sur la version bedrock, ou la suppression du cuivre.
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https://clips.twitch.tv/StupidEagerTaroBrokeBack-mvODOi5PyHfeALnQ
Cellbit a reçu une derniĂšre mission d'enquĂȘte de Cucurucho. Aux coordonnĂ©es donnĂ©es par Cucurucho, il a trouvĂ© une sharestone l'emmenant Ă  100k blocs. Il s'est ainsi retrouvĂ© devant un chalet abandonnĂ©. Dedans, il y avait le livre d'un Hermite parlant d'un mur intraversable et se demandant ce qu'il y a de l'autre cĂŽtĂ©. Au mur il y avait aussi une suite de nombre et au sol un coffre protĂ©gĂ© par mot de passe, contenant de nouvelles coordonnĂ©es. En suivant la piste, il est tombĂ© sur une cabane Ă  l'entrĂ©e d'une grotte luxuriante. Dedans, il y avait un chat sauvage et un autre livre de l'Hermite demandant que la personne trouvant ce lieu s'occupe de son chat nommĂ© Zeno s'il est encore en vie. Cellbit l'a donc adoptĂ©. Comme il ne trouvait plus de piste, il a dĂ©cidĂ© de rendre son rapport Ă  Cucurucho, mais en ne mentionnant pas les livres de l'Hermite trouvĂ© sur la route.
En rendant son rapport, Cucurucho l'a félicité, et lui a donné sa récompense : il peut demander ce qu'il veut à la fédération, excepté une information. Cellbit lui a demandé s'il pouvait avoir son fils à nouveau, Cucurucho lui a répondu que c'était une information confidentielle. Cellbit a alors demandé un peu de temps pour réfléchir, et s'est déconnecté devant le lit de Richarlyson, toujours aussi vide.
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https://clips.twitch.tv/EndearingPluckyGullNomNom-M_keYJpdTEBe_JoP
La fédération a envoyé ElQuackity surveiller Baghera pendant son grand prix de F4.
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https://clips.twitch.tv/EndearingGenerousPuppyMrDestructoid-siKJ8xgONq8W9qJZ
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philoursmars · 1 month
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QuatriĂšme et ultime Ă©tape de mon pĂ©riple dans l'Ouest pour retrouver des ami(e)s lointain(e)s il y a un bon mois dĂ©jĂ  : ma sƓur Dominique et son mari, Ă  Alençon, aux confins de la Normandie et des Pays de Loire.
Une balade à Sées. Ici les alentours de la Cathédrale Notre-Dame (Notre-Dame de Sées ou Notre-Dame de Séez), avec une chapelle à l'auvent en bois.
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aeroplvne · 1 month
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pl familial - sloan's empire (botr)
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tableau de famille trĂŽnant en haut des escaliers. sloan's empire, l'une des plus grandes entreprises dans le milieu du pĂ©trole de la rĂ©gion. rĂȘve d'industrialisation, de modernisation des alentours de colchester pour grandir, toujours grandir. Ă  quelques pas de passer international, la doctrine sloan semble couler de pĂšre en fils, sang royal ne souhaitant s'entacher de la plĂšbe alentours. ĂȘtre quelqu'un au milieu de nul part pour ensuite ĂȘtre quelqu'un aux yeux de tous. business familial, par volontĂ© ou dĂ©faut, tel est l'hĂ©ritage qu'il a choisi de leur laisser, eux, ces gosses qui ne se ressemblent pourtant pas, eux dont les aspirations n'ont que peu d'importance face au poids de leur nom de famille. sloan, ça n'est pourtant que cinq lettres. plus d'infos par ici
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claudehenrion · 2 months
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Rappel pas inutile : une petite histoire de... nous !
Pour bien comprendre le sens traumatisant que pourrait annoncer un risque d'effondrement plus ou moins prochain du ''systĂšme AMOC'' –dont nous parlions hier (c'est lui qui rĂšgle les courants de l'Atlantique –et surtout le Gulf Stram, en ce qui nous concerne), une petite histoire des Ă©volutions de l'humanitĂ© sur son ''biotope'', la Terre, ne semble pas inutile, ne serait-ce que pour comprendre pourquoi les bobards du Giec et de Greta Thunberg rĂ©unis -avec Macron comme ''cornac''!-- ne sont pas ''la VĂ©ritĂ©'', mais une thĂ©orie parmi tant d'autres... et, de loin, pas la plus vraisemblable.
Tout a commencĂ© il y a entre 3,3 et 2,8 millions d'annĂ©es, avec Homo qui fut rĂ©putĂ© ''habilis''. On trouve des Homo ergaster (Homo erectus africains) vieux de 1.8 million d’annĂ©es, mais les datations les plus rĂ©centes situent Homo sapiens, notre ancĂȘtre direct, il y a quelque 300 000 ans...  Apparu en Afrique en l'Ă©tat actuel de nos connaissances, cet Homo sapiens va ensuite ''coloniser'' le monde
 du Proche-Orient Ă  l'Asie (il y a 100 000 ans), et de Europe (40 000 ans) Ă  l'Australie (15000 ans ''Ă  peine''). Cet Homo-lĂ  va ''supplanter'' les autres espĂšces du genre (dont nos malheureux cousins nĂ©andertaliens, si proches de nous, mais qui vont disparaĂźtre pour des raisons encore trĂšs discutĂ©es... dont la plus vraisemblable est celle du ''premier gĂ©nocide'' de l'Histoire (par les Sapiens) –qui s'est transmis, dans la mĂ©moire biblique, sous la forme du meurtre horrible (et traumatisant) d'Abel par CaĂŻn, un frĂšre supprimant l'autre...
L'espĂšce humaine proprement dite, ''Anthropos'', est nĂ©e... le jour oĂč l'un de ses membres est arrivĂ© Ă  exprimer du chagrin de maniĂšre Ă©vidente, en perdant une ''femelle'', un enfant ou un compagnon de chasse, et a procĂ©dĂ© au premier enterrement connu, quittant ainsi le stade ''hominien'' pour ĂȘtre, Ă  partir de cet instant, un homme au plein sens du terme, grĂące Ă  cette premiĂšre manifestation indiscutable d'une capacitĂ© de se penser comme un ''moi'' identifiable dans un monde inexpliquĂ©, et d'une croyance en un ''au-delĂ ''. On le dĂ©signera par ''Adam'' pour ne pas l'oublier, car il y a bien un ''avant'' cet instant prĂ©cis... et il y aura un ''aprĂšs''. Mais ensuite, l'Ă©volution sera quasi nulle, millĂ©naire aprĂšs millĂ©naire, avec, comme seuls facteurs Ă©volutifs, des transhumances en fonction de combats entre tribus, de glaciations ou de sĂ©cheresses (dont les variations, parfois Ă©normes, n'avaient dĂ©jĂ  rien Ă  voir avec le ''COÂČ''!).
Au cours des 5 derniers millĂ©naires (inutile de prĂ©ciser : ''environ'', pour tout cet Ă©dito !), une vĂ©ritable rĂ©volution, dite ''nĂ©olithique'' a vu se ''n-tupler'' le nombre des humains, grĂące Ă  l'agriculture et Ă  l'Ă©levage. Le dĂ©veloppement des populations a trouvĂ© alors une nouvelle ''vitesse'' (en rĂ©alitĂ© trĂšs lente !), et Ă  l'Ă©poque dite ''de la naissance du Christ'' –notre ''annĂ©e zĂ©ro''--, il n'y avait sur terre que dans les 250 millions d'humains, ce que nous avons beaucoup de mal Ă  rĂ©aliser : combien de nos intellectuels font de ce temps-lĂ  une lecture anachronique, trĂšs fausse, ''avec des regards d'aujourd'hui'' ? Mais ce que nous appelons improprement ''le progrĂšs'' va s'accĂ©lĂ©rer –sans doute parce que nous avons l'impression d'en savoir plus, sur cette phase 3 et, plus encore, sur la phase suivante...
Vers l'an 1500 de notre calendrier, la Renaissance a Ă©talĂ© ses richesses et ses beautĂ©s dans un monde peuplĂ© d'Ă  peine 500 millions d'humains, encore trĂšs largement soumis aux famines et aux grandes Ă©pidĂ©mies qui avaient ravagĂ© le Moyen-Age : on oublie trop souvent que la population europĂ©enne aux alentours de l'an de vraie disgrĂące 1350, a Ă©tĂ© divisĂ©e par deux par la Grande Peste –dite Noire-- et que nos ancĂȘtres erraient sans toit, sans rien Ă  manger et pratiquement nus (Jean Fourastier). La Renaissance, d'abord Ă©conomique puis artistique et enfin sociale, amorça un virage radical des donnĂ©es dĂ©mographiques, qui a Ă©tĂ© confirmĂ© et amplifiĂ© par la premiĂšre puis la seconde des ''rĂ©volutions industrielles'' et par un climat trĂšs doux. Cette ''transition dĂ©mographique'' (rendue possible grĂące Ă  des progrĂšs en tous genres –techniques, mĂ©dicaux, sociaux...) est nĂ©e en Europe mais s'est rĂ©pandue, sous des formes et par des canaux divers, dans la presque totalitĂ© du ''monde connu'' d'alors, faisant comme ''exploser'' le nombre de ''terriens'').
Le nombre des vivants crĂ©ait sa propre augmentation des naissances, la mĂ©decine allongeait la vie dans des proportions jamais vues –ni mĂȘme imaginĂ©es (Petit rappel : Au milieu du XVIIIe siĂšcle, la moitiĂ© des enfants mouraient avant l'Ăąge de 10 ans et l'espĂ©rance thĂ©orique de vie ne dĂ©passait pas 25 ans. : ce fut ''la petite Ăšre glaciaire'' qui a permis aux peintres flamands de nous ''inonder'' de leurs chefs d'oeuvre. Le temps se radoucissant enfin, l'espĂ©rance de vie a atteint 30 ans Ă  la fin du XVIII Ăš siĂšcle, puis fait un bond Ă  37 ans en 1810 en partie grĂące Ă  la vaccination contre la variole (> 1799). Avec un effet iso-exponentiel, les humains sont passĂ©s de 1,6 milliards en 1900 Ă  2,5 milliards en 1945 malgrĂ© la terrible guerre de 39/45, Ă  5 milliards en 1987, 8 milliards en 2022... et Ă  9,7 milliards en 2050 (chiffre de l'ONU, pour un ''scenario mĂ©dian'')... .
A titre personnel, je dois dire que, mĂȘme en Ă©tant conscient de ces chiffres et depuis longtemps, j'ai du mal Ă  rĂ©aliser que j'aurai vu, de mon vivant, l'humanitĂ© passer de Ă  peine plus de 2 milliards en 1934 Ă ... pas loin de 9 milliards, bientĂŽt, et j'aurai vu le monde et la nature se contorsionner pour laisser de la place Ă  cette marĂ©e...  C'est un tsunami qui commence Ă  peine, mais que nos hommes politiques refusent de voir, pour ne pas toucher du doigt la faussetĂ© de leurs systĂšmes de rĂ©fĂ©rence totalement obsolĂštes : ils prĂ©fĂšrent les ignorer pour ne pas avoir Ă  reconnaĂźtre qu'ils sont, volontairement, passĂ©s Ă  cĂŽtĂ© de tous les vrais problĂšmes, pourtant visibles et annoncĂ©s !
Et au lieu de se préparer à cette ''invasion planétaire de l'homme par l'homme'' avec toutes les horreurs que cela va inévitablement entraßner, et de tenter de se mobiliser pour influer sur les évolutions de ces courbes terrifiantes, nos pantins ont préféré inventer une ridicule ''transition climatique'' sur laquelle ils ont un pouvoir d'action asymptote à zéro (en soi... et surtout parce que... là n'est pas le problÚme majeur !), au lieu de tout faire pour inventer de vraies solutions à une ''transition démographique'' dont la survenue est incontournable, la démographie étant une science exacte dans ''les limites de l'espace-temps d'une génération'', soit à peu prÚs 30 ans...
Et... fous parmi les fous, ''les transhumanistes'' nous promettent des ''hommes augmentĂ©s qui pourraient vivre 1000 ans'' (sic ! Mon Dieu, qu'ils sont cons ! Vous imaginez les ponctions fiscales –de l'ordre de 200, 300, ou 500 % des revenus-- obligatoires pour faire face au ''trou de la SĂ©cu version 3-0'' ! Heureusement que cela n'arrivera pas. Mais dĂ©jĂ  lĂ , tel que c'est parti, tout cela a peu de chances de se terminer dans l'euphorie ! En attendant, tout notre argent continue Ă  ĂȘtre versĂ© sans limites dans le gouffre sans fond d'une augmentation des tempĂ©ratures qui n'aura sans doute pas lieu –et qui, mĂȘme si elle arrive, ne sera en rien influencĂ©e par les mesures absurdes, inutiles et contre-productives sur lesquelles la France –avec quelques autres-- s'auto-mutile dans les grandes largeurs... Nous aurons l'occasion d'en reparler bientĂŽt.
H-Cl.
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ennio-mancini · 6 months
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You're a call to motion / Neva & Ennio
OĂč? : Dans un bar New Yorkais branchĂ©. Quand?: Aux alentours de minuit. Qui?: Neva et Ennio.
Il se rend bien compte qu’il doit avoir l’air particuliĂšrement pathĂ©tique, recroquevillĂ© sur le comptoir du bar, en train de se noyer dans un ultime verre de whisky pur qui lui fait passer le stade du gars un peu Ă©mĂ©chĂ© au gars complĂštement torchĂ©. Ennio relĂšve la tĂȘte pour zieuter les alentours. Des filles qui dansent, des gens qui discutent. Personne de plus seul que lui. L’enterrement de vie de jeune fille d’une dĂ©nommĂ©e Emily (ou un truc comme ça) bat son plein Ă  cĂŽte. Il sait qu’elle s’appelle Ă  peu prĂšs Emily puisqu’elle est venue le draguer deux heures plus tĂŽt quand il n’était pas encore au stade ridicule de son alcoolĂ©mie. Pas encore mariĂ©e qu’Emily-truc-chouette se lĂąche sur le premier venu ! Et bien
 Il a rĂ©pondu Ă  ses avances par un « Tu verras, ça coĂ»te cher le divorce, tiens la carte de mon avocat », qui comme tout le monde aurait pu s’y attendre, n’a pas vraiment plu Ă  Emitruc qui a rapidement dĂ©sertĂ©. Le business man dĂ©primĂ© s’est de nouveau retrouvĂ© seul avec ses propres pensĂ©es, avec seulement son tĂ©lĂ©phone pour lui tenir compagnie. iPhone tout neuf qu’il sort de nouveau de sa poche pour reproduire encore une fois la boucle de cette soirĂ©e : pour ouvrir Instagram, se rendre sur le profil de Mia, et regarder encore un coup cette photo pour se rappeler que tout est bien rĂ©el. Mia, ses beaux cheveux blonds sublimes qui recouvrent sa poitrine voluptueuse, et la main de cet enculĂ© de Roman sur son ventre bombĂ©. Sa femme allait avoir un bĂ©bé  Oui, son ex-femme... certes. Il avait un peu de mal Ă  se faire au divorce. En plus, Ă©videmment Mia avait tout fait pour rendre ça instagramable et esthĂ©tique. Le couple parfait qui fait rĂȘver. Ennio en est littĂ©ralement dĂ©goĂ»tĂ©. Ou est-ce que c’est l’alcool ? Non
 Peut-ĂȘtre plutĂŽt qu’il n’a pas assez bu pour que ça ne lui fasse plus rien. « Je peux avoir la mĂȘme chose, s’il-vous-plaĂźt ? » Il demande au barman, alors qu’il laisse retomber son tĂ©lĂ©phone sur le plan de travail aprĂšs l’avoir Ă©teint pour de bon pour ne plus ĂȘtre tentĂ© de jeter un nouveau coup d’oeil. Ce qui est complĂštement con puisqu’il va avoir besoin de le rallumer aprĂšs son verre pour appeler son chauffeur. « Je suis complĂštement con, je vais avoir besoin de le rallumer aprĂšs mon verre pour appeler mon chauffeur. » 
 Oui. Il l’a dit Ă  voix haute. A la jolie brune juste Ă  cĂŽtĂ© qui a l’air bien plus fraĂźche que lui. C’est bien, comme s’il n’avait pas suffisamment l’air d’un crĂ©tin. Il replace sa cravate qui est de toute façon de travers pour occuper sa gĂȘne. « Je me parle. » Il prĂ©cise, comme si c’était nĂ©cessaire.
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zombiemink · 5 months
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Je ne suis vraiment pas le genre de personne qui s’attache Ă  des artistes au-delĂ  d'une admiration gĂ©nĂ©rale. Mais je peux dire qu’aujourd’hui, en apprenant le dĂ©cĂšs de Karl Tremblay des Cowboys Fringants
 il a rejoint la liste ultra sĂ©lecte de ceux pour qui j’ai versĂ© de vraies grosses larmes de peine.
Je suis fan de ce groupe depuis que j’ai quatorze ans. J'en ai trente-cinq maintenant. “Motel Capri” Ă©tait le premier album que j’ai achetĂ© avec mon argent quand j’étais ado; les Cowboys, le premier groupe que j’ai vu en spectacle de ma vie (au Spectrum de MontrĂ©al en 2002, ce qui ne me rajeunit pas pantoute). AprĂšs ça, j'ai dĂ» les voir en show au moins 15-20 fois Ă  travers les annĂ©es? Karl Tremblay lui-mĂȘme mais tout le groupe aussi, c'Ă©tait juste imbattable sur scĂšne
 j’ai trop de bons souvenirs. Mais quand mĂȘme, mention honorable Ă  la fois aux alentours de 2010 oĂč mon ami et moi, on avait achetĂ© des billets de derniĂšre minute pour leur show du 31 dĂ©cembre pis qu’on avait rĂ©ussi Ă  rentrer des bouteilles d’alcool au Centre Bell en les cachant dans nos bobettes. Ce spectacle-lĂ  va toujours garder une place spĂ©ciale dans mon cƓur, mĂȘme si j'ai oubliĂ© l'annĂ©e exacte.
Et vraiment, c‘est impossible pour moi de ne pas mentionner Ă  quel point le groupe a contribuĂ© Ă  mon Ă©veil social et politique, par rapport au QuĂ©bec Ă©videmment mais en gĂ©nĂ©ral Ă©galement. “Break Syndical" a Ă©tĂ© mon initiation Ă  la Musique Contestataireℱ (avec Renaud aussi), mais “La Grand-Messe” en 2004 est vraiment l’album qui a tout fait cliquer dans ma tĂȘte. La chanson que je poste ici en particulier. Quelques mois aprĂšs la sortie de l'album, d'ailleurs, c’était la premiĂšre vague de manifestations Ă©tudiantes qui allait mener huit ans plus tard au Printemps Érable... j'avais juste seize ans, mais j’étais dĂ©jĂ  lĂ ! Peut-ĂȘtre que je ne l’aurais pas Ă©tĂ© ou, du moins, pas avec autant de conviction si ce n’était pas des Cowboys. Et je n'Ă©tais probablement pas la seule comme ça, si on se fit Ă  la façon dont leur chanson “La Manifestation” rĂ©sonnait durant les manifs Ă  l’époque (oui oui, c’est trĂšs ironique considĂ©rant les paroles).
Juste au début de 2023, je suis allée les voir (les retrouver!) pour la premiÚre fois depuis la pandémie. Cette fois avec ma mÚre et des membres de ma famille proche, qui sont des fans de toujours eux aussi. Je me retiens de dire quelque chose ici parce que c'est trop cliché comme phrase (mais je peux dire que ça contient les mots "comme" et "famille").
Bref, ce que j’essaye de dire avec trop de mots, c’est que les Cowboys Fringants sont l’ultime dĂ©finition de "musique qui m’a accompagnĂ©e toute ma vie". Je suis attachĂ©e Ă  ce groupe de tout mon cƓur. Donc Ă©videmment, je suis super triste Ă  cause de la nouvelle aujourd’hui mais aussi... merci ❀
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eiffel21 · 9 months
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Tomber, encore
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Dans un tourbillon glacial, elle avance coĂ»te que coĂ»te. Le chemin glissant rend sa marche malaisĂ©e et pourtant elle avance. Ce qui peut l’arrĂȘter ? A peu prĂšs rien ni personne. C’est un combat qu’elle a dĂ©cidĂ© de mener, contre les Ă©lĂ©ments et le monde entier. Une dĂ©termination sans faille dans un corps d’un mĂštre cinquante, surplombĂ©e d’une tignasse rousse et Ă©paisse qui, dans un timide rayon de soleil, illumine briĂšvement la lande. Elle essuie d’un geste machinal les larmes sur ses joues, au milieu de taches de rousseur. Point de tristesse pour autant, juste le vent et le froid qui ne l’épargnent pas.
Pas aprĂšs pas, les heures se succĂšdent, la nuit s’avance. Aucune lueur, aucun village aux alentours. Il faudrait ĂȘtre fou pour s’aventurer dehors par ce temps, dans le brouillard, sur la cĂŽte escarpĂ©e qui plus est. Mais l’instinct de la rouquine la conduit vers une cabane perdue et dĂ©labrĂ©e qui, comme elle, a rĂ©sistĂ© jusque-lĂ  aux assauts du vent. Avec une gratitude intĂ©rieure, elle jette rapidement une peau de chĂšvre sur son dos et s’endort aussitĂŽt. Dehors, la tempĂȘte de neige approche.
Au petit matin, sur la lande blanchie par les bourrasques de lourds flocons de la nuit, pas un bruit ni aucune Ăąme qui vive. La cabane a rendu son dernier souffle. Elle s’est allongĂ©e mollement sur les rĂȘves de vengeance de la jeune femme et sur son corps transi de froid. Avec pour seul tĂ©moin, la neige qui continue de tomber, encore.       
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chifourmi · 9 months
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Je me sens impuissante je sais pas quoi faire pour aller mieux j'ai tellement envie de me barrer de chez moi. J'ai besoin d'air mais j'ai pas l'argent et si j'avais su que j'aurais autant de temps libre parce qu'on partirait finalement pas en vacances j'aurais peut ĂȘtre essayĂ© de me trouver un job Ă©tudiant ou alors j'aurais encore trouvĂ© une excuse parce que mon anxiĂ©tĂ© sociale me bouffe, comme d'hab. Les sĂ©ances d'EMDR me font du bien mais je sens que ça avance extrĂȘmement lentement. En mĂȘme temps j'ai accumulĂ© de l'anxiĂ©tĂ© sociale depuis que je me suis sentie diffĂ©rente des gens, c'est Ă  dire dĂšs mon plus jeune Ăąge, donc y a Ă©normĂ©ment de boulot Ă  faire. Puis j'ai envie de rencontrer des nouvelles personnes mais je ne veux pas tomber sur de mauvaises personnes, j'ai plus l'Ă©nergie.
En fait ce dont j'ai le plus envie c'est de partir loin dans un endroit avec plein de nature et d'animaux et absolument personne aux alentours.
(26/07/2023)
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