Tumgik
#Turân
tp-tarih · 3 years
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Türkeş, gözleri nemli Orta Asya steplerine bakarak konuşmaya başladı. Sık sık sözü kesiliyordu, "Albay Türkeş," ve "Başbuğ Türkeş" nidaları yükseliyordu gök kubbeye doğru.
Türk dünyasının yüreği kabarmıştı adeta hazar gölü gibi. Haykırıyordu ellerinde bayraklar, gözleri nemli, sesleri kısılmış, takatları kalmamış ama sinelerini yırtarcasına haykırıyorlardı.
Yabancı basın birbirini eziyordu bir kare resim alabilmek için… CIA durmadan merkezine haber geçiyordu. Ama Azad'lık meydanını susturabilene eşk (aşk) olsun.
Orta Asya bozkırları uyanmıştı o muazzam haykırışa.
Azad'lık meydanı o gün mahşerdi.
Gaspıralı İsmail'in "Dilde, fikirde, işte birlik" hayali gerçek oluyordu
Azad'lık o gün "AZAD" olmuştu.
Yaşar Kiraz ___ Makalenin tümünü okumak için lütfen bağlantıyı tıklayın.
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tp-siyaset · 3 years
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Demem o ki; Din ile siyaset yapanlarda müşahede edilen temel fikirler incelendiğinde karşımıza ilk olarak, hristiyan Avrupa Ortaçağı karanlığına gömülmüş; ilmi, tekniği, edebiyatı, ahlakı ve aklı kaybetmiş bir medeniyet görüyoruz. Meşveret ve şûrâyı ideal İslami idarenin üstüne oturtan İslamcılar, Hristiyan Ortaçağ kiliselerin sistemi ile aynı.
Toparlayacak olursak; tarih boyunca ümmetçilik, yaygın olduğu toplumların felaketi olmuştur. Bakın İslam ülkelerine görürsünüz.
Yaşar Kiraz ___ Bütün makaleyi okumak için lütfen bağlantıyı tıklayın.
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tahtapod · 4 years
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Öyle ki kendisini Turancı olarak tanımlayıp, bu kelimenin patentinin bir siyasi partiye ait olduğunu, dünyada ilk kez o siyasi partinin liderince dile getirildiğine inanan da epey aptal sürümüz vardır.
Turan ve Turancılık kavramını, Panturanizm denilen politik akımın kavramlarını, batıda arayacaksınız Panslavizm ile Pangermenizm arasına sıkışmış Macar toplumunun "varolma" savaşımında arayacaksınız…
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blue-lumen15 · 6 years
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Un Jardin pour deux
Chapitre 25 Vie paisible ?
Arslan ne s'était pas trompé. Son Père ne manqua pas l'occasion de faire des remarques désobligeantes. Le plus étonnant fut certainement l'intervention de la reine, elle stoppa le roi avant qu'il n'ait pu proférer une autre horreur. Arslan fut surpris, sa Mère n'intervenait jamais elle restait toujours en retrait alors il devait bien l'avouer cela lui avait fait plaisir.
Une autre nouvelle réjouit le prince, Arihas et Daryûn allaient se marier à la fin du mois. Les marzbâhns félicitèrent chaleureusement leur compagnon –le roi aillant tenu sa parole, Daryûn était de nouveau marzbâhn. Le roi afficha un air dédaigneux en apprenant la nouvelle mais n'ajouta rien et préféra critiquer les décisions et choix d'Hilmes durant la campagne. Comme le fait qu'Arslan ait pu être en enlever si facilement ou la punition envers Turân trop laxiste à son goût. Hilmes ne manqua pas de lui faire comprendre que si cela ne lui convenait pas il aurait dû lui donner des ordres plus clairs et précis quant aux sanctions à prendre. La tension entre les deux alphas réapparut aussitôt, rappelant que même dans le palais les risques de rupture existaient bel et bien. Kishward reprit la parole pour expliquer leurs choix et Arslan attrapa discrètement la main d'Hilmes pour calmer son animosité. À ce contact, Hilmes coupa tout lien visuel avec le roi pour se tourner vers Arslan avec un regard interrogatif.
Arslan soupira soulagé de voir son alpha se calmer aussitôt. Il voulut enlever sa main pour ne pas embarrasser Hilmes mais il le retint quelques instants encore un peu dans sa main avant de finalement le laisser partir. Le roi demanda à ce qu'on lui fasse un rapport détaillé et congédia les autres. Le prince se retrouva parmi le groupe congédié, cela le soulagea de ne pas rester dans la même pièce que son Père. Une mauvaise énergie émanait de lui et son aura l'étouffait à chaque fois qu'il le croisait. Il supportait de moins en moins sa présence.
La journée fut plutôt chargée, on le demanda de toute part autant par les médecins pour s'assurer qu'il s'était remis que par des nobles pour lui dire des civilités d'usage. On le félicita pour cette campagne et lui souhaita un bon retour mais la nouvelle de sa fausse-couche fit vite le tour de la cour… On lui dit que c'était un incident, que cela arrivait… Arslan avait été rassuré de l'entendre de la part d'Hilmes et d'Arihas mais venant des courtisans cela sonnait terriblement faux et hypocrite. Tous ce monde l'épuisa, il n'eut même pas la force d'aller faire un tour dans les jardins. Il demanda à ce qu'on lui prépare un bain et il s'y glissa sans hésitation. Il savoura la sensation de l'eau chaude sur sa peau et resta là sans bouger. Il entendit la porte s'ouvrir ainsi qu'une voix raller. Il remarqua alors qu'il n'avait pas revu Hilmes de la journée, il espéra qu'il n'y ait pas eu d'incident majeur entre lui et son Père. La porte de la salle d'eau s'ouvrit :
« Tu es là ? Je pensais que tu serais dans les jardins… »
Arslan ne répondit pas, il se sentait gêné par la situation et cela ne s'arrangea pas quand Hilmes se mit à se déshabiller tout en lui racontant le déroulement du conseil qui s'était éternisé. Il se dévêtit sans la moindre pudeur et le rejoint dans le bain toujours aussi distrait. Arslan fut déconcerté, certes ils avaient partagé des moments intimes pourtant cela ne l'empêchait pas d'être gêné. À chaque fois qu'ils avaient fait l'amour c'était dans des circonstances particulières et il ne se souvenait jamais entièrement… Il avait dû mal à se faire à cette proximité alors qu'ils étaient nus, leurs jambes se touchaient et Hilmes ne semblait pas éprouver le moindre problème. Arslan préféra replier ses jambes pour limiter les contacts.
Hilmes s'arrêta de parler et le fixa, cela n'arrangea pas la situation d'Arslan qui se mit à rougir.
« Arslan ça va ? Tu es tout rouge. Tu as de la fièvre ? »
Il se rapprocha et posa sa main sur son front. Arslan laissa échapper un petit cri de surprise avant de se recroquevillait sur lui-même.
« Arslan… Tu es sûr que ça va ? - C'est juste que… C'est gênant ! »
Hilmes l'observa un petit moment sans rien dire, il ne comprenait pas vraiment la gêne de son oméga. Ils avaient déjà partagé une chaleur et avaient plus souvent été imbriqués l'un dans l'autre que séparés. Il avait déjà vu Arslan sous toutes les coutures alors il ne voyait pas le problème à ce qu'ils prennent un bain ensemble.
« Je ne vois vraiment pas où est le souci… Nous avons déjà partagé des moments plus intimes, bouda-t-il. - Je sais… C'est juste que ce n'est pas pareil… Et puis je ne me souviens pas de tout alors… Rahh ! Je ne sais pas, c'est gênant c'est tout ! S'exclama-t-il. »
Hilmes fut amusé par son comportement, il le trouvait adorable.
« Je suis navré, si j'avais su que cela te dérangerais autant je ne serais pas venu, j'aurais attendu. Puisque cela te gêne je vais te laisser tranquille, dit-il en commençant à se lever. - Non, c'est moi ! Je suis là depuis bien plus longtemps que toi alors je vais te laisser… Est-ce que tu peux regarder ailleurs ? Demanda-t-il. »
Hilmes s'exécuta et détourna la tête à contrecœur. Cependant il ne résista pas à l'envi de jeter un coup d'œil. Son corps était vraiment superbe, il l'adorait. Arslan l'aperçut et fit un faux mouvement alors qu'il allait protester, Hilmes le rattrapa avant qu'il ne tombe.
Arslan se demanda pourquoi il ne s'était pas encore écrasé sur le sol en mosaïque dans une position terriblement gênante. Il se rendit compte qu'il était toujours dans la baignoire mais contre Hilmes cette fois-ci. Il devint plus rouge encore et n'osa pas bouger. Il bredouilla difficilement un petit « merci » et voulut se dégager mais Hilmes le retint.
« Tu ne veux pas rester encore un peu ? »
Arslan n'osa pas bouger, il se sentit étonnement apaisé dans ses bras. Peut-être des souvenirs inconscients des moments passés ensemble. La gêne disparût rapidement. Le contact de leurs peaux l'une contre l'autre faisait un drôle d'effet, mais ce n'était pas désagréable. Il finit par se détendre complètement dans ses bras et s'allongea de tout son long contre lui. Finalement c'était plutôt agréable comme sensation. Il se serra contre lui et observa distraitement le torse qui s'offrait à lui. D'une main il se mit à en faire les contours comme hypnotisé. Hilmes le regarda faire intrigué.
« Tu crois que j'aurais des muscles comme ça un jour ? Demanda-t-il. - Tu es en bon chemin en tout cas… Dit-il en posant sa main sur son dos. Mais tu sais, tu es très bien comme ça, soupira-t-il. - Tu trouves ? Je grandis beaucoup ces derniers temps mais j'ai l'impression que malgré mes entrainements je ne prends pas beaucoup de muscles… J'imagine que c'est parce que je suis un oméga, murmura-t-il. - Tu es mince, c'est tout ! Et puis ce serait bizarre si d'un coup tu te retrouvais avec les muscles de Daryûn, non ? Cette remarque fit rire Arslan. Tu vois bien Arihas ! Il ne parait pas très musclé pourtant il est très fort, pas vrai ? - Tu ne veux pas que je sois plus musclé que toi en faîte ? Sourit-il. - Pff… Essaye donc ! Dit-il avec une moue boudeuse. »
Arslan éclata de rire et se resserra contre Hilmes, l'eau commençait à refroidir.
« On dirait que tu n'es plus gêné, fit remarquer Hilmes. »
Arslan ne répondit pas et préféra rester contre son alpha.
« Tu n'as pas froid ? Finit-il par demander. - Tu veux sortir ? - Oui mais je n'ai pas envie de bouger, avoua-t-il. »
Hilmes le saisit et le souleva sans lui demander son avis. Il se dépêcha de le rouler dans une serviette à la plus grande surprise d'Arslan. Il en saisit une autre et s'agenouilla pour sécher ses jambes. Arslan le regarda faire en silence, il dut l'avouer c'était plutôt agréable. Il remarqua que les cheveux d'Hilmes gouttaient sur ses jambes, il saisit une autre serviette pour lui sécher les cheveux. Il s'amusa surtout à lui ébouriffer les cheveux, Hilmes finit par lui demander d'arrêter car il n'y voyait plus rien. Il profita de son inattention pour déposer un baiser sur son genou. Arslan se figea mais ne protesta pas, il se contenta de le fixer alors celui-ci recommença. Il continua encouragé par le consentement tacite de son partenaire. Il remonta le long de sa cuisse en faisant glisser la serviette qui le couvrait avec ses mains. Du bout des doigts il effleura l'intérieur de sa cuisse, dessinant des arabesques invisibles. Et il continua sa conquête remontant de plus en plus et scrutant les réactions de son oméga qui se cambrait de plus en plus vers l'avant. Un véritable régal pour Hilmes.
« Hilmes, soupira-t-il. Si tu continues comme ça… Je ne vais pas pouvoir tenir longtemps. - Dans ce cas laisse-toi faire, murmura-t-il. »
Quand il le sentit monter encore, Arslan se crispa sur la serviette et la redescendit pour couvrir son sexe qui commençait à se tendre. Hilmes ne chercha pas l'en empêcher et continua sa quête en écartant les cuisses d'Arslan pour avoir un meilleur accès. Il finit par arriver jusqu'à la jointure de sa cuisse et de son bassin, ce dernier baiser ne fut qu'un effleurement mais il arracha un gémissement à Arslan. Hilmes chercha à soulever le morceau de tissu qui le dérangeait mais Arslan se crispa et refusa de le laisser faire.
Hilmes remonta alors embrasser son oméga. Il attrapa sa main et la posa sur son propre membre exposé.
« Tu vois… Je suis dans le même état que toi, murmura-t-il. On n'est pas obligé d'aller jusqu'au bout si tu ne veux pas mais on peut au moins se soulager l'un l'autre, d'accord ? »
Arslan rassuré acquiesça et laissa Hilmes le découvrir. Il se rapprocha de lui pour coller leurs entre-jambes. Hilmes se frotta contre lui, la friction était agréable. Il l'invita à le toucher et caresser son membre. Arslan n'osait pas vraiment le toucher, il ne l'effleura que du bout des doigts. Il ne savait pas comment s'y prendre pour procurer du plaisir à son alpha, il avait peur de mal s'y prendre. Hilmes ne le pressa pas mais il n'hésita pas une seconde à caresser Arslan. Il l'embrassa, mordilla son cou et le lécha sans la moindre gêne. Il frotta la paume de sa main contre son membre, Arslan décida de reproduire le geste bien que plus timidement.
Le rythme s'accéléra et Arslan oublia sa pudeur pour laisser place à l'instinct. Il relâcha la tête vers l'arrière et offrit son gorge à son alpha qui ne rata pas cette occasion. Il l'embrassa partant du bas de sa gorge et remonta jusque sous son menton en passant sur sa pomme d'Adam. Il mordilla la peau à la jonction du menton et de la gorge avant de le mordre pour de bon. Arslan poussa un cri de soulagement et d'extase, Hilmes grogna dans son cou avant de le lâcher. Ils restèrent tous les deux un long moment haletant l'un contre l'autre. Hilmes les essuya tous les deux avec une serviette et porta Arslan jusqu'à leur lit. Son oméga avait encore les yeux embués par le plaisir et ne montrait aucune réaction. Il se lova confortablement dans ses bras et n'avait aucune envie d'en partir. Lorsqu'Hilmes l'allongea il resta agrippé à son partenaire et refusa de le laisser partir.
« Reste… Murmura-t-il. J'ai froid… - Justement laisse-moi t'habiller, soupira-t-il. »
Arslan s'assit sur le lit et observa Hilmes pour vérifier qu'il revienne. Il enfila sa chemise de nuit et amena la sienne à Arslan qui le mit sans faire de difficulté. Il s'allongea sous les couvertures et attendit patiemment qu'Hilmes le rejoigne. À peine fut-il dans le lit qu'Arslan le tira à lui et s'allongea contre son torse. Hilmes fut surpris, il pensait que comme Arslan avait repris ses esprits il se coucherait sans trop se soucier de lui au contraire même, il était venu de lui-même chercher sa compagnie. Cela lui fit plaisir qu'Arslan cherche sa présence, il avait remarqué qu'il faisait ça après chaque marquage, mais au fond il attendait le moment où Arslan réclamerait de lui-même ses caresses. Il devait souvent engager les choses avec Arslan, et surtout il le voulait. Il voulait le faire sien, il voulait le prendre et le marquer. Il essayait de se montrer patient avec lui, de ne pas brusquer les choses et de lui laisser le temps. La différence d'âge se faisait sentir entre les deux, Hilmes avait déjà expérimenté mais maintenant il souhaitait surtout partager cette sexualité avec son oméga alors qu'Arslan commençait tout juste à découvrir et ne se sentait pas encore prêt pour ça. Le fait qu'il soit alpha jouait beaucoup aussi car un alpha possède une libido plus importante que la moyenne.
C'était difficile pour lui de patienter alors il essayait de concilier les deux : laisser du temps à Arslan pour découvrir et expérimenter mais en même temps satisfaire son propre besoin de contact. Il attendait presque avec impatience la prochaine chaleur d'Arslan pour réussir à apaiser ses ardeurs. Arslan ne devait pas se rendre compte qu'il libérait de temps à autre des phéromones, l'ennuie était que dans ces moments il n'avait qu'une envie : lui sauter dessus sans hésitation. Il espérait que bientôt il pourrait partager plus de moment d'intimité mais surtout qu'Arslan le ferait par plaisir et non par obligation envers son alpha. Il souhaitait que cette envie, ce désir de partager plus soit réciproque et non à sens unique. Il se resserra autour de son oméga endormi et finit par le rejoindre dans les limbes du sommeil.
Lorsque la date du mariage avait été fixée, il l'avait trouvé plutôt lointaine mais maintenant que ses parents étaient là il se rendit compte que s'était bien plus proche qu'il ne l'avait cru. Ses parents furent ravis de rencontrer Daryûn, sa mère le félicita d'avoir trouvé un si bon parti et si bel homme… Et son père, lui, était ravi d'avoir un gendre marzbâhn. Daryûn trouva ses futurs beaux-parents très amicaux et fut ravi de passer du temps avec eux. L'inverse ne fut pas réciproque…
Le père de Daryûn ne prit pas la peine de faire le voyage et sa mère ne semblait pas très favorable à cette union. (Une très belle femme dont Daryûn tenait les traits.) Elle semblait en vouloir plus à son fils qu'à Arihas. Elle se montrait assez froide mais polie malgré tout avec lui. Ce comportement agaça rapidement Daryûn. Il ne comprenait pas que sa mère, avec qui il s'entendait si bien, se comporte ainsi et qu'elle ne semble pas heureuse pour lui. Il aimait Arihas et souhaitait que sa mère l'apprécie aussi. Arihas n'était pourtant pas quelqu'un de difficile à aborder.
Daryûn et sa mère se disputèrent assez régulièrement sous le prétexte des préparatifs du mariage. Arihas et son père durent intervenir pour calmer le jeu. Il saisit alors l'occasion pour lui parler en tête à tête et l'invita à marcher dans les jardins pour essayer de comprendre le malaise qu'il y avait. Elle accepta très facilement sa proposition ce qui le surpris un peu. Peut-être souhaitait-elle aussi lui parler ? Une fois qu'ils furent seul et loin d'oreilles indiscrètes il engagea la discussion prudemment :
« Je comprends que ce soit difficile de laisser votre fils se marier surtout avec quelqu'un comme moi… Je sais que beaucoup de familles voient d'un mauvais œil un oméga arriver dans leurs lignées mais je- - Je n'ai pas problème avec les omégas ! Le coupa-t-elle. Vous n'y pouvez rien… - Dans ce cas permettez-moi de vous demander ce qui ne vas pas ? Si ce n'est pas le fait que je sois oméga… - Répondez-moi en toute honnêteté ! Pria-t-elle. Pourquoi portez-vous ce collier ? Il vous a déjà marqué c'est ça ! Je l'ai bien élevé pourtant c'est un bon garçon, pleura-t-elle. - Non pas du tout, je le porte pour ne pas être marqué, répondit-il. Votre fils ne m'a rien fait de mal… Et vous avez parfaitement raison, vous l'avez bien élevé, la rassura-t-il. - C'est vrai ? Tant mieux dans ce cas… J'ai cru que… - Je vois ça mais pourquoi avez-vous pensé ça ? »
Elle resta un moment silencieuse avant de finalement reprendre la parole.
« J'imagine qu'avec tout ce que j'ai dit ces derniers jours je vous dois bien la vérité mais gardez-le pour vous, s'il-vous-plaît… N'en parlez pas à Daryûn. -Bien, je ne lui dirais rien. - Vous savez j'ai été très surprise quand il nous a annoncé qu'il se mariait avec un oméga, encore plus lorsque j'ai appris que c'était avec un homme... J'ai toujours cru que mon fils préférait les femmes, mais je n'ai rien contre ça ! Je crois que j'ai surtout beaucoup de mal à me faire à l'idée qu'il ne m'en ait pas parlé… J'aurais compris… Je l'aurais aidé à trouver quelqu'un qui lui plaisait plutôt que de lui demander sans cesse s'il s'était trouvé une bonne épouse… J'étais proche de mon fils lorsqu'il vivait encore avec nous… Alors… J'étais déroutée et puis il n'a jamais montré d'attirance particulière pour des omégas ! Alors j'ai eu peur, vous savez avec tout ce qu'on entend sur les alphas… J'ai cru qu'il s'en était pris à vous et qu'il cherchait à réparer sa faute en vous épousant ! - Je crois que je peux comprendre votre raisonnement, déclara Arihas. Mais votre fils n'est pas ainsi ! »
Arihas lui assura qu'il n'était rien arrivé de grave et que Daryûn l'avait simplement demandé en mariage avant la bataille. Il n'osa pas lui avouer ce qui c'était réellement passé de peur qu'elle s'inquiète. Même si au fond rien de grave n'était réellement arrivé, s'il ne voulait vraiment pas l'épouser il pouvait très bien refuser. Pourtant il avait choisi d'accepter et de lui-même cette fois alors il ne regrettait pas.
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tp-siyaset · 3 years
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Peki bunlar nasıl olacak?
Yıllarca " MİLLİ DEVLET " diye haykırmamızın belli sebeplerden sadece birisi bu. MİLLİ DEVLET GÜÇLÜ IKTIDAR olmadıktan sonra Turan Coğrafyasında ağıtlar yakmak kaderimiz olacaktır.
MİLLİ DEVLET olamadıktan sonra Türk Dünyasına maalesef yine kör ve sağır kalmaya mahkumuz.
Doğan Ay ___ Makalenin tümünü okumak içiçn lütfen bağlantıyı tıklayın.
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tp-siyaset · 3 years
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Erşat Salihi'ye düşmanlık beka mıdır?
Türk'üm dediği için andımız kaldırıldı.
Devlet Korolarında Türk ismi kaldırıldı.
Devlet Madalyasından Atatürk kaldırıldı.
Türkmenlerin Denktaş'ı Erşat Salih. Dün rahmetli Denktaş'ı kovanlar "yes be annem!" diye Ada'ya çıkartma yapanlar elbette boş durmayacaktı
Doğan Ay ___
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tp-siyaset · 4 years
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Cumhuriyet milliyetçilerin kurduğu ümmet esaslı değil, millet esaslı bir ulus devlettir. Nokta. Bu nedenle Atatürk'ü eleştiri tutarsızlık, Atatürk'e düşmanlık gaflet, Atatürk'e küfür ve hakaretse ahlaksızlıktır. Ülkücüler, karşıtı değil, savunucusudur.
Osmanlıdaki yıkılan, değişen, düzenlenen her şeyi Türkçüler yapmış, Saltanatı, halifeliği, Türkçüler kaldırmıştır. İslamcıların Türk ve Türklükten nefret etmelerinin en önemli sebebi budur.
Daha açık nasıl yazalım da, aklınız başınıza gelsin? Buna rağmen hala hem ülkücüyüm deyip, hem de Atatürk'e sövecekseniz artık başka kapıya. O tezgâh ceza evlerinde denenmiş ve bir daha açılmamak üzere kapanmıştır. Ey ülkücü! Zannetmeyin ki her şey bozuldu bir daha düzelmez. Bozulan üç beş siyasetçi. Unutmayın tarih şahit! Her şey biter, ama milliyetçilik bitmez.
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tahtapod · 5 years
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Türkistan'ım davam ise, Kara zindan, ben ölürüm... Çık nefesim, karış sese, Boğar duman, ben ölürüm...
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tp-siyaset · 4 years
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Cumhuriyet milliyetçilerin kurduğu ümmet esaslı değil, millet esaslı bir ulus devlettir. Nokta. Bu nedenle Atatürk'ü eleştiri tutarsızlık, Atatürk'e düşmanlık gaflet, Atatürk'e küfür ve hakaretse ahlaksızlıktır. Ülkücüler, karşıtı değil, savunucusudur.
Osmanlıdaki yıkılan, değişen, düzenlenen her şeyi Türkçüler yapmış, Saltanatı, halifeliği, Türkçüler kaldırmıştır. İslamcıların Türk ve Türklükten nefret etmelerinin en önemli sebebi budur.
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tahtapod · 5 years
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Sen gidince yetim kaldık ozanım Türk ağlıyor, sen toprakta, ben naçar Haykırarak kutlu destan yazanım Türk ağlıyor, sen toprakta, ben naçar
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blue-lumen15 · 7 years
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Un Jardin pour deux
Chapitre 12 Nouveau départ
Finalement un mois après être parti de Peshawar, voilà qu'ils y étaient revenu. Il fallut plusieurs jours pour repousser et défaire l'armée de Turân. Leur faire reconnaître la défaite ne fut pas facile, cela fut sanglant même. Ghîb aussi fit son retour, mais il portait une mauvaise nouvelle : l'épée Luqnabahd était tombée aux mains des lusitaniens. Narsus l'y avait envoyé pour récupérer l'épée, symbole du pouvoir Parse. Seulement d'autres aussi avaient eu cette idée. Sur le chemin Ghîb avait dû affronter le Masque d'argent, mais il s'en était sorti sans trop de problème et était arrivé au bon moment. C'est dans la salle du trône que Ghîb raconta toute son aventure et apprit ce qui était arrivé depuis son départ. Plusieurs semaines défilèrent, ils étaient de nouveau prêt à partir seulement une nouvelle inattendue vint bouleverser leurs existences : le roi Andragoras était de retour.
Arslan fut sous le choc, son Père se tenait devant lui bien vivant ! Son emprisonnement avait laissé des marques, il était couvert de cicatrices et avait maigri. Le prince fut malgré tout soulagé de voir son Père sain et sauf, bien qu'il s'attendait à ce que ce soit tous sauf réciproque. Il pensait même se faire sermonner, et le regard que lui lançait son Père n'annonçait rien de bon.
Tous les seigneurs s'étaient réunis dans la salle du trône et attendaient une annonce du roi. L'atmosphère avait bien changé en peu de temps, les jeunes généraux regrettaient déjà le temps où le prince siégeait dans le trône et les félicitaient pour le travail qu'ils accomplissaient.
« Je suis soulagé Père de vous savoir en vie, nous étions tous très- Commença le prince. - Sais-tu que le pouvoir militaire n'appartient qu'au roi n'est-ce pas ? De plus un oméga n'a pas sa place à la tête d'une armée… C'est une grave trahison, Arslan! - … Le prince ne savait que répondre, il s'attendait à ce que ça fasse mal mais pas à ce point. - Votre Majesté ! N'est-il pas normal que le prince héritier agisse au nom du pouvoir royale ? Intervint Daryûn. Quel crime son Altesse a-t-il commis ? - Messire Daryûn ! Vous opposez à sa Majesté le roi est un manque de respect ! Abstenez-vous ! Répliqua Arslan. Il ne voulait pas que Daryûn ait à nouveau des problèmes. - Puisque tu as montré de si grandes qualités à diriger et afin de restaurer notre royaume de Parse, rassemble une nouvelle armée… Tant que tu n'auras pas cinquante mille hommes, ne te présente plus devant ton roi. »
L'assemblée se glaça : c'était un exil déguisé ! Les plus anciens se résignèrent connaissant le caractère du roi mais les plus jeunes étaient totalement révoltés. Le prince aurait dû recevoir des louages et des félicitations pour ses faits d'armes ! Il avait protégé Parse des attaques ennemies et avait déjà regroupé une armée prête à reprendre la capitale. Certains bouillonnaient de colère, le prince avait tenu son rôle malgré son genre si bien que la plupart ne le voyaient plus juste comme le prince oméga qu'il fallait protéger. Il prenait les armes, menait ses hommes, n'hésitait pas aller en première ligne, il avait peut-être le cœur trop tendre mais son naturel gentil faisait que ses hommes le suivraient n'importe où et se battraient pour lui.
« Votre Majesté, nous ferons de notre mieux avec nos maigres moyens pour vous satisfaire, déclara Narsus. - Daryûn et Narsus, vous faîtes parti de mon armée, Arslan partira seul ! - Mais- ! Voulu protester Daryûn. - Daryûn, souffla Narsus en l'attrapant par le bras. Il lui fit signe de se taire alors qu'une voix s'élevait derrière eux. - Votre Majesté, dit Arihas en se rapprochant du prince et s'inclinant humblement devant le roi. Si je puis me permettre je ne fais pas partie de l'armée… Je ne suis que le précepteur du prince alors… Si vous le permettez, serait-il possible que je puisse accompagner le prince ? »
Arslan resta bouche bée, il avait l'impression de voir une autre personne. Arihas se montrait totalement soumis face au roi, lui offrant une mine de chien battu. Il entendit un bruit derrière lui. Il jeta un coup d'œil rapide mais il n'était pas sûr de ce qu'il avait vu : Daryûn avec une aura meurtrière et Narsus surpris qui tentait de le calmer. Il regarda à nouveau son Père qui fixait intensément Arihas. Il hésitait mais à sa plus grande surprise il vit Arihas baisser les yeux et pencher légèrement la tête sur le côté en guise de soumission.
« Je vous y autorise, tâchez de préparer rapidement vos affaires vous partirez dès ce soir. - Bien Votre Majesté, le remercia Arihas. »
Le roi déclara l'assemblée terminée et demanda à Kishward de le rejoindre plus tard dans ses appartements. Arslan et Arihas devaient s'occuper immédiatement des préparatifs pour leur départ. Ils n'avaient pas le temps de s'entretenir avec les autres, mais Narsus réussit à glisser un léger : « Bien joué le coup de la veuve éplorée ! » à Arihas qui lui offrit un sourire en coin.
Arslan était dévasté bien qu'il essayait de chasser ça de ses pensées. Il ne s'attendait pas à grand-chose de la part de son Père mais au moins un léger compliment déguisé au milieu de ses critiques habituels : « je n'avais pas d'attentes trop élevé pour toi mais ce n'est pas trop mal pour une fois » même ça, cela lui convenait. S'il réagissait ainsi cela ne voulait-il pas confirmer qu'il était bien un enfant illégitime comme l'avait sous-entendu Bahman? Il ne voulait pas y penser, il ne voulait pas penser ainsi. Si c'était vrai alors… Il sentait le sol s'effondrer sous ses pieds, il chercha Arihas du regard. Il comprit et se dépêcha de conduire le prince jusqu'à sa chambre. Il s'effondra aussitôt dans les bras d'Arihas. Il le garda ainsi dans ses bras jusqu'à ce que le prince s'écarte de lui-même. Il était bien plus pâle que d'habitude et tremblait tout entier.
« Votre Altesse, vous allez mieux ? Demanda-t-il. - Pour tout dire… Je ne sais pas… Je-Je ne sais plus… Si-si mon Père fait ça c'est qu-que, bégaya-t-il, il-je ne suis pas… - Calmez-vous votre Altesse, dit-il en lui caressant les cheveux. Respirez calmement… - Arihas ! Pleura le prince en se jetant sur lui. »
Il ne s'y attendait pas, le prince se mit à sangloter dans ses bras. Arihas le serra contre lui, il n'aimait pas voir le prince ainsi. Cela lui faisait mal de le voir dans cet état, à force il avait fini par le considérer comme l'enfant qu'il n'avait jamais eu. Il ne devrait pas faire ça. Il s'attachait beaucoup trop au prince mais quand il voyait le comportement de ses parents envers Arslan il ne pouvait s'en empêcher. C'était plus fort que lui, l'instinct paternel surement. Il le garda dans ses bras le temps qu'il se calme. Depuis combien de temps maintenant ne c'était-il pas retrouvé dans cet état ? La dernière fois devait être lorsque le prince avait commencé sa puberté. Arslan s'accrochait à lui désespérément, laissant ses larmes coulaient sans aucune retenu. Il lui fallut plusieurs minutes encore avant de se calmer mais il resta malgré tout collé contre Arihas. Il ne voulait pas rompre le contact physique avec lui, le sentir près de lui le rassurait et l'aidait à se calmer.
« Mon Père me fait confiance pour lui ramener une armée, autant ne pas le décevoir… - Vous avez raison… Allez nous devons nous préparer votre Altesse ! -Attends ! Est-ce que… On peut rester encore un peu comme ça ? Demanda le prince. - D'accord. »
Arihas entendit le tutoiement, il ne l'avouerait pas mais cela lui fit plaisir. Arslan semblait avoir retrouvé son calme ainsi qu'une excuse pour son Père. Tant mieux si cela l'aidait à avancer. Arihas n'était pas dupe, il savait que le prince connaissait les vraies motivations du roi à l'exiler mais il n'avait que quatorze ans et venait de passer des mois éprouvants. Au lieu de tomber sur des parents aimants ou au minimum aimables, il avait des parents froids et distants. Et maintenant son Père le bannissait ce qui confirmait les doutes qu'ils avaient et le peu d'intérêt qu'il lui portait. Le prince finit par s'éloigner d'Arihas mais il ne lâcha pas ses mains pour autant :
« Tout à l'heure… Dans la salle du trône face à mon Père, vous sembliez si… Différent de d'habitude. - Excusez-moi d'avoir dû jouer ce rôle… Vous pouvez me croire ce n'était pas facile, mais en me faisant passer pour un oméga totalement soumis et sans grand intérêt pour le roi, il ne pouvait pas refuser ma demande… Ce n'était pas beau à voir n'est-ce pas ? - C'était vraiment étrange… Et puis je ne sais pas si ça a un rapport mais Daryûn était très en colère. - Il ne devait pas apprécier le fait que sa Majesté ne l'autorise pas rester à vos côtés. »
Il ne savait pas quoi répondre d'autre. Il ne voyait pas pourquoi d'autre Daryûn aurait pu se mettre en colère. Il ne pouvait y avoir d'autres raisons de toute manière.
Arihas s'activa à préparer les bagages et conseilla au prince de se reposer. Il dût se montrer insistant pour qu'Arslan cède enfin et aille dormir un peu. Au détour d'un couloir pour aller vérifier leurs provisions, il croisa Elam qui au cours d'une banale conversation lui glissa des informations sur la situation. Ils étaient tous sous surveillance. Des gardes étaient postés devant les chambres de Narsus et Daryûn, et leurs moindre mouvements étaient épiés et surveillés. Cependant il le rassura, Narsus trouverait une solution et ils se débrouilleraient pour les rejoindre le plus rapidement possible.
Le soir arriva et Arslan dût se résigner à partir mais il eut un pincement au cœur en ne voyant personne pour lui dire au revoir. Certainement un ordre de son Père, ou bien il les avait réunis pour un conseil. Il essaya de rester positif malgré l'ampleur de sa tâche, heureusement Arihas serait avec lui. Il n'était pas complètement seul. Ils partirent tous les deux sur leurs montures dans un silence pesant, les soldats osaient à peine les regarder. Ils passèrent sous la herse et ils s'élancèrent dans les pleines.
Narsus observa de loin leur départ au travers des fenêtres de sa chambre. Ils mettraient leur plan en action à la tombée de la nuit, il devait rester au moins cinq heures à attendre. Il se tourna vers Daryûn qui semblait toujours énervé de ce qui c'était passé. Narsus savait qu'il lui manquait un épisode pour comprendre totalement l'état de son ami. Apprendre qu'ils ne pourraient accompagnés le prince l'avait particulièrement contrarié mais lorsqu'Arihas était intervenu il était sorti de ses gonds. Il n'arrivait pas cerner le problème : tout le monde avait compris qu'Arihas jouait la comédie pour que le roi ne puisse refuser sa demande. Certes ils avaient eu l'impression de voir une autre personne mais il ne voyait pas où était le problème de son ami. Même Kishward en face d'eux avait lancé un regard interrogatif vers lui. Narsus n'était pas sûr de ce qui était arrivé mais il avait cru discerner un léger sourire moqueur du roi envers Daryûn. Le roi avait pris le temps de réfléchir à la demande d'Arihas -ça aussi s'était étonnant- on aurait dit qu'il avait compris le problème de Daryûn et qu'il souhaitait prendre le temps de jouer avec ses nerfs. Depuis son ami s'était calmé mais on pouvait toujours percevoir un profond agacement. Tout grand stratège qu'il était, il ne savait pas comment aborder le problème, attaque frontale ou détournée ?
Au fils des heures Arihas voyait le prince se décomposer totalement. Il essaya de le faire parler pour lui changer les idées. Il lui parla de leur destination : Ghiran, c'était un bon endroit pour commencer. Il lui décrivit la mer, des paysages nouveaux et de nouvelles saveurs, cela attisa la curiosité du prince qui se mit à le questionner. Ils purent échanger un bon moment et finirent par parler de tout et de rien. Arihas fut content de voir que cela avait détourné l'attention du prince.
La brise se rafraichit peu à peu et Peshawar était maintenant hors de vue. Ils trouvèrent un endroit abrité et s'y installèrent pour la nuit. Le prince fut à nouveau rongé par le doute, pouvait-il seulement faire ce que son Père lui avait demandé ? Pourrait-il devenir le roi que tout le monde espérait qu'il devienne ? Il ne savait pas s'il possédait la force de le faire mais tout le monde comptait sur lui, il ne pouvait pas les décevoir. Il devait y arriver pour le bien de son peuple et pour l'avenir de son pays, il ne devait pas baisser les bras. Il fallait qu'il continue ! Depuis la prise de Saint-Emmanuel il sentait le poids de ses responsabilités peser sur ses épaules. Il était fier qu'on lui fasse confiance, qu'on le reconnaisse pour son engagement mais au fond… Il avait peur. Il avait peur de les décevoir, il avait peur qu'un jour il soit incapable de se faire obéir et que ceux qui l'avaient soutenu ne se retournent contre lui. Qu'ils se moquent de son idéalisme et qu'ils lui rappellent qu'il n'était rien. Qu'il était juste un oméga et que s'ils le suivaient c'était uniquement à cause de l'ombre de son Père toujours présente et dans leur propre intérêt.
Et surtout maintenant que son Père était revenu, n'allait-il pas annoncer ses fiançailles ? N'est-ce pas ce qu'il avait dit à Atropathènes ? Cela le terrifiait : il serait marié à un inconnu et devrait faire sa vie avec lui. Et si son Père décidait de lui confier le pouvoir plutôt qu'à lui… Non c'était certain qu'il le confierait à son époux mais dans ce cas pourrait-il avoir son mot à dire ? Son mari l'écouterait-il ? Mettrait-il en place son décret ? Est-ce qu'il aurait la moindre influence sur la politique de son pays ? Il ne serait plus libre de gouverner et ses amis qui comptait tant sur lui seraient très déçus. Parse resterait comme elle l'a toujours été. Son Père choisirait forcément quelqu'un en qui il a confiance et qui partage les mêmes valeurs que lui, une personne qui suivrait la même ligne de conduite. Et si jamais il lui ressemblait… Peut-être que leur relation serait identique à celle de ses parents, aussi bien il le haïrait et refuserait de le voir. Il se retrouverait à rester seul dans ses appartements incapable de faire quoi que ce soit pour améliorer son pays. Il ne viendrait le voir que parce qu'il a besoin d'un héritier ou parce qu'il est en chaleur.
Arslan ne voulait pas d'une vie comme cela, il ne voulait pas finir comme ça… Ce n'est qu'à ce moment qu'il vit le visage inquiet d'Arihas penché sur lui mais il le trouvait étrangement flou :
« Votre Altesse, vous m'entendez ? Que vous arrive-t-il ? Demanda-t-il. - Arihas, je… Est-ce que je serais obligé de me marier ? Dois-je forcément avoir un alpha ? Ne puis-je pas rester seul… Comme ça je pourrais gouverner sans tutelle, n'est-ce pas ? -Votre Altesse… En effet vous n'êtes pas obligé de vous marier mais je crains que vous ne puissiez rester seul toute votre vie sans alpha… »
Arihas ne savait pas comment le rassurer, il voyait le visage du prince se déformer par le chagrin.
« Vous savez tous les alphas ne sont pas comme votre Père, Sir Daryûn est quelqu'un de bien n'est-ce pas ? De même que Vahriz ou bien Kishward… - Mais tant que mon Père sera là, je ne pourrais rien faire et puis il va certainement chercher quelqu'un qui pense comme lui… Si jamais ça se passe mal… Avec lui et que… Ça devient comme Père et Mère et que… Je ne… »
Le prince se mit à pleurer, Arihas le prit dans ses bras. Il avait l'impression que cette scène était un peu trop familière. Il n'aimait pas voir le prince ainsi. Il aimerait que cette situation ne se reproduise plus mais il savait que cela risquait de recommencer. Le prince était de nouveau chamboulé et cette fois ses doutes ne concernaient pas que son Père, le roi mais son avenir. Malgré ça il continuait à se préoccuper d'eux, il les plaçait d'ailleurs avant lui. Il s'inquiétait de ne pouvoir réaliser ce qu'on attendait lui… Le prince subissait beaucoup de pression. Arihas n'avait jamais pensé que le prince pouvait le prendre autant à cœur et qu'il essaierait de tout gérer tout seul.
« Votre Altesse… Vous ne devriez pas vous mettre tant de pression sur les épaules… Vous avez beaucoup de responsabilités certes, mais nous aussi là pour vous aider ! Parlez-nous au lieu tout garder pour vous, nous pouvons trouver des solutions ensemble vous savez ! »
Le prince acquiesça silencieusement mais resta blotti dans les bras d'Arihas. Il n'avait pas envie de s'en éloigner :
« J'ai peur que, sanglota-t-il, que… Je ne sais pas mais quand j'étais enfant j'ai toujours imaginé une famille… Une famille heureuse et nombreuse… Enfin à cette époque-là je ne pensais pas que ce serait moi qui… Porterait mes enfants… Je n'ai pas envie que ça finisse comme mes parents... - Je comprends pourquoi vous avez peur, ce n'est pas facile de se faire à l'idée qu'on peut épouser un inconnu mais des fois on peut avoir de bonne surprise. - Des fois… Murmura-t-il. Arihas je suis désolé de vous avoir autant inquiété aujourd'hui… - Tout le monde a des jours avec et des jours sans vous savez, nous ne sommes que des humains pas des dieux. »
Arihas lui caressa les cheveux distraitement. Arslan se sentait mieux. Il se laissa aller contre lui et posa sa tête contre son cou. Les cheveux bruns d'Arihas caressèrent son visage et son odeur était rassurante. Il se sentait bien contre lui. Il aimerait rester comme ça encore un peu. Il se hasarda à poser une question qu'il n'avait jamais osé lui demander :
« Arihas, Je peux vous demander… Quelque chose de personnel ? Murmura-t-il. - Hum… Il hésita, oui ? - Vous n'avez pas eu d'enfant ? Enfin je ne veux pas vous embarrasser, vous n'avez pas répondre, déclara le prince se rendant compte que sa question était vraiment très personnel. - Non en effet, dit-il tristement. Quand j'étais plus jeune l'idée de porter un enfant… Dans mon ventre m'horrifiait complètement ! S'exclama-t-il. Mais avec le temps je… Il s'arrêta quelques instants avant de reprendre, j'aurais bien aimé en avoir au moins un. Je sais que Kahzac aurait vraiment aimé, dit-il tristement. Malheureusement nous n'avons jamais pu en avoir malgré de nombreuses tentatives, sourit-il. - Vous savez je suis sûr que vous auriez été un bon père, à vrai dire j'aurais aimé avoir quelqu'un comme vous dans ma famille, rougit-il. - Sans vouloir vous paraître flatteur, j'aurais bien aimé avoir un enfant dans votre genre : gentil et adorable, dit-il en lui ébouriffant les cheveux. »
Arslan devint encore plus rouge et se cacha un peu plus dans le cou d'Arihas. Il lui fallut quelques minutes pour réaliser. Il s'écarta soudainement d'Arihas :
« Je suis désolé ! Je ne devrais pas me coller ainsi à vous, dit-il gêné. - Ce n'est pas grave voyons ! Si cela m'avais dérangé je ne vous aurez pas gardé dans mes bras, répondit-il avec un grand sourire. - Hum… Le prince baissa la tête un peu penaud. Est-ce que du coup… Enfin je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse mais… -Allez ! Venez là, sourit-il en ouvrant les bras. »
Arslan ne se fit pas prier pour revenir contre lui, il n'avait l'habitude de ce genre de contact. Au palais c'était tout juste si ses serviteurs osaient croiser son regard et même Maître Vahriz n'avait jamais montré de gestes affectueux. Une fois il avait surpris Vahriz à vouloir lui frotter la tête mais il avait immédiatement arrêté son geste et fait comme si de rien. Arslan avait agi comme s'il n'avait pas vu mais au fond ça l'avait rendu un peu triste. Son titre mettait une barrière entre lui et le reste du monde. Ses parents pouvaient la franchir mais c'était tout juste s'ils supportaient sa présence. Arihas était le seul qui osait faire ça. Quand il se sentait triste il faisait toujours un petit geste et lorsqu'il n'allait vraiment pas bien comme aujourd'hui il le prenait dans ses bras. Des fois il hésitait à lui demander s'ils pouvaient, juste quelques instants, oublier leurs rangs et faire comme s'ils étaient des membres d'une même famille. S'ils pouvaient se parler librement sans mettre de distance, un jour peut-être il lui demanderait… Ou bien devrait-il le faire maintenant ? Il ne savait pas trop.
« Arihas… Murmura-t-il. - Oui Votre Altesse ? - Pourriez-vous m'appeler par mon prénom ? »
Arihas resta sans voix, il ne s'attendait pas à ça ! Il voulut protester, dire que ce n'était pas possible, qu'il n'oserait jamais faire ça, que c'était un manque de respect envers un membre de la famille royal ! Mais en voyant la mine du prince il ne pouvait pas lui dire ça… Il semblait tant espérer une réponse positive qu'il ne savait que répondre. Il réfléchit à une solution qui pourrait les satisfaire tous les deux. Il ne se voyait pas appeler le prince par son prénom sans aucun titre devant tout le monde, alors peut-être juste quand il ne serait que tous les deux ? Le prince fut déçu de ne pas avoir de réponse, il espérait mais… Il savait que ce qu'il demandait n'était pas évident, beaucoup lui aurait déjà dit que c'était impossible, inimaginable même !
« D'accord mais lorsque nous sommes seul et si … Vous me tutoyez ! Déclara Arihas. - C'est vrai ? S'exclama le prince. Vous voulez bien… Hum, tu veux bien ? Se reprit-il gêné. - Bien sûr que c'est vrai… Arslan, dit-il tout aussi embarrassé. »
Il ne s'attendait pas à une telle réaction de la part du prince, il était aux anges. C'était assez gênant et étrange d'appeler le prince sans mettre aucun titre mais il fut assez content de son compromis. Il ne pouvait se montrer plus familier avec le prince s'il ne faisait pas de même.
Sans s'en rendre compte, ils finirent par s'endormir ainsi. Ce n'est qu'aux premières lueurs du jour quand Arihas se réveilla qu'il le remarqua. Pourtant il n'osa pas réveiller le prince qui était profondément endormi contre lui, il devait bien l'avouer… À lui aussi cela lui faisait plaisir.
Il entendit des bruits de sabots au loin qui se rapprochaient. Il réveilla alors le prince pour qu'il se tienne prêt. Les voleurs étaient nombreux dans la région. Arslan à peine réveillé, se tenait déjà prêt à accueillir les visiteurs. Il ne put retenir un cri de surprise quand il entendit Azrael et qu'il aperçut son ombre dans le ciel. Il vit alors les silhouettes des cavaliers apparaître au milieu d'un nuage de poussière, il crut rêver lorsqu'il les reconnut enfin. Il se mit à crier leurs noms, fou de joie. Daryûn, Narsus, Elam, Alfreed, Faranghîs, Ghîb et Jaswant, ils étaient tous là. Il sentit les larmes lui montaient aux yeux mais ce n'était pas de la tristesse. Au contraire même, il était ravi de les voir.
« Votre Altesse, commença Daryûn, nous sommes prêt à entendre vos reproches pour avoir désobéi aux ordres de sa Majesté, le roi. - Pff… Que le ciel me punisse si je devenais aussi isolent ! S'exclama-t-il. Je suis heureux de vous revoir mes amis ! Et je vous en remercie, sourit-il.»
Ses compagnons échangèrent un sourire face aux paroles sincères du prince. Eux aussi étaient heureux de le retrouver. Arihas laissa échapper un petit soupire avant de leur sourire à son tour. Il croisa quelques instants le regard de Daryûn. Il semblait soulagé de voir que le prince allait bien et qu'ils ne leur étaient rien arrivés durant la nuit.
Arslan leur demanda comment ils avaient fait pour s'échapper de Peshawar et Ghîb prit le temps de tout raconter en enjolivant un peu les choses. Leur petit stratagème, les petits groupes qu'ils avaient formés, à quel point il était mécontent de ne pas avoir était avec Dame Faranghîs… Cela fit rire le prince de voir que Ghîb serait toujours égal à lui-même. Et Daryûn était toujours là pour le reprendre pour qu'il cesse d'ennuyer le prince avec ses histoires. Elam prépara le petit-déjeuner. Ils devaient prendre la route aussi vite que possible car la route serait longue jusqu'à Ghiran. Bien qu'ils soient en petit groupe et qu'ils puissent avancer rapidement, il faudrait une dizaine de jours pour arriver à Ghiran en chevauchant toute la journée. Alors ils ne devaient pas perdre de temps.
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