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#Louis Vuitton mallette
newestcool · 3 months
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Freja Beha Erichsen's x Louis Vuitton Mallette at the Louis Vuitton f/w 2015 rtw show Creative Director Nicolas Ghesquière Newest Cool
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double-croche1 · 2 years
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[INTERVIEW #347] Immersion dans le faux-réalisme avec les deux frères Faux Real à l’occasion de leur dernier concert au Point Ephémère. On sort la mallette et les paillettes ! Avant Faux Real, Elliott tu étais dans le groupe Vanishing Twin et toi Virgile dans Natas Loves You, c’est ça ? Elliott : Oui ! Je faisais notamment de la flûte et des voix, mais aussi un peu de tout. J’avais six instruments par chanson, j’étais un peu dans ce mode-là. Virgile : Moi j’étais notamment dans ce groupe pendant longtemps oui et sinon dans plusieurs groupes de la région parisienne. Faux Real a commencé quand pour vous ? Virgile : On a fait notre toute première date en avril 2018, c’était au Supersonic en première partie de Gum [projet solo de Jay Watson, qui est également membre de Tame Impala et Pond] avec qui on travaillait sur notre EP [éponyme qui est sorti le 1er mai 2020]. On bossait avec lui en studio et il venait jouer à Paris pour cette date, il nous a dit : « Vous ne voulez pas faire la première partie pour faire tout d’un coup ? » En fait, on n’avait pas du tout prévu de jouer aussi tôt mais ça nous a aussi un peu donné un coup de pied au cul. On s’est chauffés, c’était cool, mais après on n’a pas rejoué pendant un moment. C’était un premier truc un peu test. Je dirais que les débuts du groupe, c’est en 2019 plutôt, on a fait quelques dates à Londres et après surtout on est partis aux Etats-Unis. Virgile : Début 2019, on est partis à South by Southwest (SXSW) en mars comme ça et là on a commencé à vraiment enchaîner les concerts. De là, ça a commencé à s’accélérer. On marque ça comme le début. Vous êtes “partis aux Etats-Unis” parce qu’avant cela vous habitiez à Paris ? Virgile : J’ai habité à Paris jusqu’à fin 2018 et Elliott habitait à Londres. Elliott : Depuis qu’on a commencé ce projet, on a essayé d’habiter dans la même ville. On a eu ce projet-là et on a enfin réussi à s’installer dans la même ville qui est Los Angeles, mais cela nous a donc pris quelques années ! Depuis les premières dates qu’on a faites en 2019, on n’a pas arrêté de se faire booker sur d’autres trucs. On a fait tous les petits clubs. [Le groupe a notamment joué jusqu’à aujourd’hui dans les salles suivantes à Paris : Supersonic, Pop-Up du Label, Les Bains, Point Ephémère, Petit Palace -désormais renommé Pigalle Palace-, Palais Brongniart, La Station - Gare des Mines, Fondation Louis Vuitton ou encore Café de la Danse]. On n’a pas arrêté en gros jusqu’à début 2020 où on a fait une tournée avec Metronomy sur la Côte Ouest des Etats-Unis, ça a fini au Mexique [concert à Mexico City le 28 février 2020]. On s’apprêtait à repartir pour une tournée aux Etats-Unis et c’est là que la Covid a démarré. C’était à ce moment-là, quand vous avec fait le concert avec Metronomy au Mexique, que vous avez tourné votre clip Kindred Spirit à Mexico City ? Elliott : Oui ! C’était un peu la fin de la tournée, on devait faire un clip. Le décor est assez dingue, avec notamment un vrai volcan ! Elliott : C’était assez parfait oui ! On voulait faire un truc “élémental” pour cette chanson. J’avais eu ce fantasme de tourner avec un volcan. En fait, c’est marrant parce qu’au départ on s’était dit qu’on allait faire une projection de volcan. On a vu qu’il y en avait un pas trop loin et on s’est trop chauffés, on y est allés. Ça fait du coup un effet “grosse production” ! Elliott : Alors que c’était tellement à l’arrache ! (Rires) Virgile : On a eu de l’aide précieuse d’amis qui travaillent dans le milieu du cinéma, de l’image et de la production, qui avaient travaillé au Mexique. Ils nous ont mis en contact avec des gens là-bas qui ont aimé le projet et qui nous ont aidé de leur bon cœur sans nous faire payer un peso [monnaie présente dans sept pays d’Amérique du Sud dont le Mexique]. On a donc eu beaucoup de chance. Du coup, en termes de “production value”, c’était sympa. (Rires)
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Il y a donc le volcan, vos beaux costumes et en plus vous êtes sur deux œuvres d’art que vous citez à la fin : “Sol” de Kiyoshi Takahashi et “Janus” de Clement Meadmore. Elliott : C’est un projet qui est au bord du périphérique à Mexico City. En fait, c’est notre pote qui bosse pour le mec qui a commencé ce projet. Du coup quand on est venus, elle a dit : « Oh vous devriez trop shooter sur ce truc. » Ça se prêtait parfaitement. Virgile : Ça s’appelle “La Ruta de la Amistad” / “La Route de l’Amitié”, c’étaient des sculptures monumentales faites par des artistes de partout dans le monde pour les J.O. à Mexico de 1968 [lors desquels les athlètes américains Tommie Smith et John Carlos avaient depuis leur podium levé le poing en protestation contre la situation des noirs américains à l'époque, dans une photographie restée célèbre, plus d’infos par ici]. En effet c’est un peu loin, paumé sur le périphérique, mais c’était un truc dingue. Elliott : C’était parfait, la vibe Exposition Universelle [dont la prochaine est d’ailleurs prévue à Buenos Aires en Argentine en 2023] on adore, c’est en plus en lien avec le Kindred Spirit [qui se traduit par “Âme sœur”]. Vous êtes très bons pour trouver des localisation avec un effet “grosse production” parce que dans votre dernier clip pour The United Snakes of America vous êtes devant une maison qu’on croit être la Maison Blanche [la vraie se situe à Washington et n’est pas visitable / approchable] ! Virgile : Est-ce que c’est la vraie Maison Blanche ? Voilà la question ! En tous cas c’est devant une maison qui est blanche, ça c’est sûr. (Rires) La vraie Maison Blanche a presque l’air plus petite que celle dans votre vidéo ! Virgile : La vraie est plus grande que celle du clip par contre, ça c’est sûr. (Rires) Ce sont beaucoup les objectifs et les angles qui jouent pour amplifier la taille. Elliott : En vrai, ce n’est pas très impressionnant comme bâtiment. (Rires) Vu qu’on bosse avec des petits budgets, voire pas de budget, un des trucs sur lesquels on peut tabler c’est de se bouger pour trouver des endroits cools, qui nous parlent et qui sont en rapport avec la musique, de mettre un peu plus d’effort là-dedans pour qu’à l’image ça rende bien. Vous avez quand même une limousine aussi et des serpents ! Elliott : C’est ça le truc, à L.A. ça coûte que dalle ça en fait. (Rires) Virgile : Etonnement louer une limousine à L.A., en fait y en a beaucoup. Elliott : C’est un petit plus cher qu’un Uber quoi. (Rires) Virgile : C’est marrant. Même les serpents ? Il y a en as pas mal de différents, des petits et des gros. Virgile : Les serpents non plus, ce n’était pas très cher au final. Elliott : Ce n’était pas cher du tout parce qu’on a trouvé un mec qui était trop chaud, qui s’est pointé avec plein de serpents dans son sac à dos. (Rires) Virgile : Un jeune qui était là : « Ouais c’est cool, j’ai 18 serpents chez moi. » (Rires) Elliott : Question assurances, c’était pas du tout legit, mais c’était faisable. (Rires) Virgile : Il les sortait comme ça. La conductrice de la limousine d’ailleurs n’était pas trop au courant qu’il y aurait des serpents le jour du shoot, enfin qu’il y allait avoir un shoot déjà. (Rires) C’est toujours une question de chance parce que ça aurait pu se terminer dès qu’on a dit à la conductrice de la limousine : « Ecoute, on va tourner un clip et il y aura des serpents. » Elle aurait très bien pu dire : « Ben, non c’est mort. » On a toujours eu de la chance, à tout négocier. A l’image, vous avez l’air à l’aise. Notamment Elliott, on te voit allongé avec un très gros serpent qui te passe sur le torse. Elliott : C’est marrant, j’ai envie de faire un gros cut avec tous les moments où je ne suis pas à l’aise. (Rires) Virgile : Il y en a beaucoup ! (Rires) Elliott : Ça va sortir bientôt je crois ! Je vais faire un truc parce que ça vaut le coup. C’était le plus gros boulot au montage ça, de prendre les moments où je ne suis pas flippé. Enfin bref. (Rires) Cette image des serpents, dans The United Snakes of America vous en parlez beaucoup, mais déjà dans les paroles de votre premier single Second Sweat vous disiez : « I can't wait / To shed it like a snake ». Aussi, vous faisiez déjà le symbole du reptile avec les mains ! Virgile : Oui ! Le thème du reptile et du serpent est présent depuis le début. Elliott : Je ne sais pas, je pense qu’il y a le côté symbolique du serpent dans le rock un peu macho qui nous fait vraiment rire. On peut faire plein de choses avec, ça nous a vachement plu depuis le début. On avait un peu une blague au départ où on n’écoutait que de la “snake music”. C’est parti de ça. Pour ce nouveau morceau The United Snakes of America on avait trouvé ce jeu de mots un peu à l’ancienne. Virgile : C’est tellement au sixième degré que c’est un peu redevenu au premier degré au final. On s’est dit qu’on allait prendre des serpents pour le clip.
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Cette image du serpent, c’est quelque chose que vous comptez réutiliser ? Elliott : Je pense que maintenant c’est assez imbriqué dans le projet. C’est cool, parce que c’est un truc qui se traduit très bien. En live par exemple, ça passe très bien, les gens aiment trop. Virgile : Puis c’est un peu un tribute aussi à l’influence de Snakefinger qui est un des anciens membre de The Residents, un espèce de mec culte de la new wave chelou et expérimentale des années 80. Il s’appelait comme ça du fait de son jeu de guitare, avec sa main qui serpentait comme ça sur le manche, [Il fait une imitation.] C’est de la musique de weirdo qu’on a pas mal écoutée et ça nous a fait rêver. Au sujet des images qui reviennent souvent, il y a votre mallette ! On la voit dans les clips de Second Sweat et Kindred Spirit. Vous avez aussi sorti un faux trailer de film avec le slogan : “Two Brothers, one briefcase”. Sur Instagram, vous avez fait une sorte d’histoire en B.D. où on vous voit sortir un homard de cette mallette ! [D’autres photos/vidéos avec la mallette sont à retrouver par ici ou par là] Vous pouvez nous en dire plus sur cette mallette ? Il y a quoi vraiment dedans ? Virgile : C’est le troisième membre de Faux Real ! (Rires) Vous l’avez parfois sur scène avec vous aussi, non ? Elliott : Oui on l’a souvent, mais quand on voyage en avion c’est un peu galère parfois ! (Rires) Vous ne l’utilisez pas pour transporter vos affaires ? Elliott : Si si ! Il y avait tout le show qui tenait dans la mallette : nos costumes, les lumières, la flûte... Virgile : On se déplaçait à deux avec cette mallette, on était autosuffisants ! C’est comme ça qu’on a commencé à South by Southwest (SXSW) à faire le tour des clubs avec la mallette en main en mode : « On peut y aller là maintenant si vous voulez ! » Ça a pris une sorte de signification symbolique. On lui a donné un surnom. C’est quoi son surnom ? Elliott : Ferguson Videostar ™️, de son petit nom “Ferg” ! (Rires) C’est le logo qui est sur la mallette parce qu’à l’époque ça tenait une caméra VHS qui m’appartenait. On a l’a déplacée pour faire de la de place dans la mallette. Il y avait la mousse à l’intérieur. On a tout viré pour faire de la place pour les costumes. Au final c’est devenu hyper important, c’est un peu le moment où on a commencé à s’habiller pareil en costard et qu’on a commencé à se rendre compte que le faux-réalisme c’était quelque chose qui nous englobait plus que sur scène. On s’est dit qu’en fait on est un peu des “method actors” [plus d’infos par ici] mais de la musique, des “method musicians”. On est un peu toujours dans nos personnages et la limite entre les personnages et notre personnalité est plus que trouble maintenant, elle n’existe plus je dirais. Ferg faisait vraiment partie intégrante de ça. Elliott : Ça a pris un certain côté mystique aussi. Personne ne savait vraiment ce qu’il y avait dans la mallette, on la trimballait toujours. Virgile : Il y a aussi la référence à ‘Mary Poppins’ [Robert Stevenson, 1964] ou ‘Pulp Fiction’ [Quentin Tarantino, 1994] avec le sac magique. A un moment Virgile, tu as évoqué que vous interprétez des personnages. En commentaire de la vidéo pour The United Snakes of America, vous avec indiqué que chacun des personnages qu’on peut y voir représente un aspect différent de la production musicale. Vous pouvez nous en parler ? Virgile : C’était un peu l’idée de refléter qu’on n’est que deux, mais on est multiple comme tout le monde et multiple dans nos relations aussi. Dans cette chanson qui est assez maximaliste je dirais, il y a différents personnages et différents sons. Elliott : Il y a l’espèce de crooner auto-tuné, le joueur de banjo, le mec qui fait de la basse slap très années 90 [plus d’infos par ici], le chorus de rappeurs un peu Beastie Boys. Virgile : On avait envie de donner un peu de vie à ces personnages qui sont clairs dans nos têtes quand on écoute la chanson et qu’on avait envie de faire ressortir à l’image. Comme toujours, l’idée est d’interpréter tous les personnages nous-mêmes, à nos risques et périls. (Rires) Vous avez refait South by Southwest (SXSW) il y a quelques semaines [du 15 au 19 mars 2022]. C’était comment ? Elliott : C’était incroyable ! En fait c’est marrant parce que c’est devenu dans nos yeux en tous cas un peu le berceau du faux-réalisme. Comme on vous a dit, c’est là qu’on a fait nos premiers shows, avec notre briefcase. C’était en 2019, on s’est pointés sans avoir fait aucun concert. Surtout pour ceux qui connaissent, ça se booke un an à l’avance ce truc. C’est hyper compétitif, il y a beaucoup de groupes qui viennent. On était tellement naïfs de se pointer comme ça. On avait tellement la dalle.
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Vous ne deviez pas avoir beaucoup de morceaux à l’époque. Elliott : Surtout on n’avait rien sorti, on ne pouvait rien montrer aux gens. On n’avait pas de vidéo. C’était vraiment : « Crois nous, ça va être cool ! » On a commencé à rencontrer des gens, on a frappé à des portes de clubs littéralement. On est arrivés un peu en avance. Au fur et à mesure on a commencé à se faire mettre sur des trucs. Il y a des groupes qui ne pouvaient plus jouer à ce moment là au final, on a joué à des teufs, des houseparties chez des gens, on a fait quelques raves, on a joué dans la rue aussi. Il y a des gens qui nous ont vus là et qui nous ont invité à faire d’autres trucs. Du coup en fait on n’a pas fait un seul show qui était officiel, mais on a fait pas mal de shows. Il y a beaucoup de gens locaux pendant South by Southwest qui ne vont pas au truc officiel, parce que ça coûte hyper cher les bracelets. On a un peu fait nos marques sur la scène locale d’une manière intéressante pendant South by Southwest, chose qui n’arrive pas très souvent en fait. On est revenus et ça fait longtemps qu’on n’avait pas rejoué à Austin. C’était un peu le grand retour pour nous et pour beaucoup de gens qui nous avaient vus parmi les premiers concerts qu’on avait faits. C’était cool et là ce n’était presque que des concerts officiels cette fois, à peu près la moitié : des grosses dates mais aussi des plus petits trucs chelous, on a fait notamment des raves dans un lasertag et sur un terrain de baseball au milieu de la nuit. C’était cool parce que les gens nous disent : « Votre setup est tellement parfait pour ce genre de festival. » Mais en fait on a vraiment presque construit notre setup pour ce festival. Quand on construisait le set et le concert à la base, c’était vraiment pour aller à South by Southwest, avec ce truc en tête : « Il faut que ça tienne dans la briefcase, qu’on soit prêts à faire un show en moins de 5 minutes, quoi qu’il arrive. » Qu’il suffise qu’on se change, on branche le téléphone et que ce soit parti. Encore à l’époque on jouait avec un laptop, on avait l’ordinateur dans la briefcase. Maintenant c’est sur l’iPhone. Puis voilà le format a trop bien marché. On s’est rendus compte que c’était une approche assez moderne, qui se prêtait vraiment bien à la réalité de tourner de nos jours pour les groupes indépendants. On a donc gardé le format. Ça a plutôt bien marché. On a vu que pour l’occasion il y a même un fan qui vous a faits en Legos [à voir par ici] ! Virgile : Oui, on a été agréablement surpris oui ! (Rires) En tournée vous prenez la flûte et aussi le saxo, non ? Virgile : Oui, le saxo fait partie du show maintenant. Elliott avait un instant chromé qui brille sous les lumières et j’étais un peu jaloux donc bon. (Rires) Sur les morceaux enregistrés, vous utilisez d’autres instruments que la flûte et le saxo ? Elliott : Il n’y pas beaucoup d’instruments acoustiques, ce sont surtout des instruments logiciels. Virgile : C’est nous qui jouons tout ce qu’il y a. On fait tout à deux plus ou moins, sauf quand c’est trop difficile on appelle des potes. A propos de potes, on a vu qu’il y a une fille qui s’appelle Laurel : vous apparaissez dans son clip You’re the One, elle chante sur quelques-uns de vos morceaux et vous aviez fait sa première partie une fois au Pop-Up du Label [5 octobre 2018]. Elliott : Elle fait les backing vocals sur Come Thru et Second Sweat avec une autre pote qui s’appelle Dayla. Laurel c’est ma copine en fait. Virgile : En effet, on a joué avant elle, c’était au tout début ça d’ailleurs. Sa musique était très acoustique à l’époque, les fans qui étaient venus la voir étaient un peu... surpris on va dire. (Rires) Elliott : Elle est passée dans un truc plus électronique, hyper stylé. Je me souviens, elle n’avait pas encore sorti ses trucs. A son concert, il y avait des gens qui ne s’attendaient pas trop à ça. C’était marrant. (Rires) L’autre gros collaborateur, c’est Jay Watson de Gum. C’est au moment de votre concert pour sa première partie que vous l’avez rencontré ? Virgile : On s’était rencontrés un peu avant via des potes. Elliott : C’était le même week-end où on a joué et le lendemain on a été en studio avec lui. Il a fait de la batterie sur presque tous les morceaux de l’EP, des synthés et un peu de production additionnelle. Virgile : A la base, c’était le premier batteur de Tame Impala, à l’ancienne. Il joue encore dans le groupe, mais aux claviers maintenant. Pareil dans Pond, il fait les claviers. Elliott : C’est un batteur dingue. C’est marrant, il ne s’était pas assis devant une batterie depuis tellement longtemps jusqu’à ce week-end là. Virgile : Il avait 40 de fièvre, 8h de jetlag, le concert dans la tronche et il s’est mis devant la batterie en disant : « Les gars, je suis vraiment rouillé. » (Rires) C’était incroyable en fait ! Elliott : Il était dans les vapes assez sévèrement mais c’était parfait.
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Vous avez toujours de super beaux vêtements et costumes. Vous avez fait un show pour Isabel Marant et vous avez aussi fait la bande-originale d’une vidéo de présentation de la collection av vattev [à voir par ici]. Virgile : Antonio Vattev, c’est un pote de Londres qui est bulgare. C’est un jeune designer, une étoile montante. Il cartonne. Ce qu’il fait est très beau. Elliott : Il était à Central Saint Martins, l’école de mode à Londres. On l’a rencontré à ce moment-là. On était mannequins pour son lookbook dans le cadre de son projet de fin d’études. C’est un peu devenu le début de notre collaboration avec lui. Depuis, on fait pas mal de choses. On s’entend bien sur divers sujets comme la musique ou ses moodboards. Ça faisait un moment qu’on voulait faire un truc assez conséquent. Vu que c’était pendant la Fashion Week, tout le monde faisait des vidéos. Ça se prêtait bien à un format presque clip. On a fait un morceau original pour ça et on était dans la vidéo. Les costumes que vous portez dans les différents clips viennent d’où ? Virgile : D’un peu partout. Elliott : Il y a pas mal de trucs d’av vattev dans The United Snakes of America notamment. Virgile : Sinon ce sont des trucs qu’on a chinés ou qu’on nous a filés, ou alors nos costumes de scène qu’on porte aussi dans quelques clips. Pour la plupart, c’est nous qui faisons le stylisme, pour l’instant en tout cas. Toujours concernant l’aspect visuel, on voit sur la pochette une poignée de mains, avec les deux mains recouvertes de peinture blanche. Vous avez même reproduit cela dans votre clip pour Kindred Spirit. Vous pouvez nous en parler ? Virgile : C’est Elliott et moi qui nous serrons les mains [les coulisses par ici et par là]. Il s’agit d’une photo de notre ami Maxime Himbert qui est un photographe de grand talent. Il fait beaucoup de mode mais aussi de la photo pure et dure. Il est génial. Elliott : C’est marrant, c’est un autre truc qu’on a fait assez tôt. Pour nous ça symbolisait vraiment toute l’histoire du début du projet, où on est partis avec juste les costumes et la mallette et on est allés aux Etats-Unis. On s’était grave démerdés. Les costumes, on les a fabriqués avec notre mère avec des trucs qu’on a trouvés dans un magasin de bricolage. Du coup il y avait vraiment ce côté où tous les clips étaient faits à la main, on fabriquait tout. La peinture, ça symbolisait ça aussi. Virgile : L’éthique DIY, mais au sens vraiment dur, magasin de bricolage. (Rires) Elliott : C’était le handshake fraternel avec les costumes. Virgile : Il y avait aussi cette idée que ce serrage de mains est un peu cimenté dans la peinture, qui se solidifie. A propos du côté DIY, à la fin de la vidéo de Second Sweat on vous voit carrément nettoyer le sol après le tournage ! Virgile : En effet, c’est quelqu’un qui nous a prêté l’espace. Du coup après il fallait qu’on nettoie un peu. Elliott : C’est aussi parce qu’on voulait mouiller le sol, ça réfléchit vachement plus la lumière. Virgile : C’était en plein mois de février à Londres, il faisait un froid pas possible. Elliott : Et moi j’étais là : « Vas-y viens, on mouille le sol ça va être super. » (Rires) Virgile : C’était un grand entrepôt pas chauffé du tout donc il faisait la température de dehors, c’est-à-dire moins de 5°. On était pieds nus par terre sur le sol mouillé pendant des heures. Je vous jure, mes pieds étaient bleus à la fin. On donne de notre personne. (Rires) Dans cette chanson vous parlez un peu de prison, non ? [“When did these wall get so thick?” et “Let's find us a station, a fancy flesh prison”]. Vos maquillages font d’ailleurs penser à des barreaux de prison. Virgile : En fait c’est une chanson sur l’anxiété et ce sentiment que les murs se referment sur toi, tu ressens de l’asphyxie. Dans The United Snakes of America, vous parlez notamment de l’état sous surveillance de la société américaine. [“Oh, we're watching what you do” et “The blind leading the blind eye”] Dans les thèmes de vos différentes chansons, ce que vous voulez mettre en avant ce sont plus des éléments de société ou des éléments personnels ? Elliott : Franchement il y a de tout ! Virgile : Souvent c’est assez conceptuel. Ce n’est pas tellement le thème de société ou personnel, c’est un peu plus une idée et puis on voit ce que ça donne. Parfois c’est un peu méta, on veut écrire une chanson sur les chansons à thème par exemple. C’est ce genre de choses-là. Elliott : Il y a aussi des moments où ça part juste d’une expression, d’une blague qu’on a entre nous ou d’un jeu de mots. Un truc qu’on dit souvent, c’est que ce sont des intimes jokes qu’on extériorise en fait. C’est parfois compréhensible et il y a des trucs pour lesquels tu penses comprendre d’où ça peut venir et où ça va mais sans qu’on ait l’envie de détailler plus que ça. C’est vrai que souvent ça part de choses un peu plus abstraites comme ça.
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Crédits photo : Noah Agemo Comment vous vous répartissez le travail ? Vous avez des domaines de prédilection particuliers ? Virgile : Pas du tout, on fait tous les deux un peu de tout. Vous avez fait à un moment un concert dans une maison de retraite américaine [en vidéo par ici et par là]. Vous avez plus tard publié un message indiquant que vous étiez intéressés de faire tout une tournée dans des maisons de retraite ! Virgile : On a failli le faire à Austin, mais on n’a pas eu le temps et c’était galère. C’était un peu loin et tôt le matin, ça ne s’est pas fait, mais on a toujours pour ambition de le faire. Comment s’était organisé votre premier concert en maison de retraite ? Elliott : C’était à la base un mec avec qui on avait joué à New York, qui est comédien-musicien, un peu entre les deux. Il s’appelle John Begman. Il nous avait invités le soir après un concert à passer à une maison de retraite à Brooklyn où lui il fait ça toutes les semaines, parce qu’il s’est dit qu’on comprendrait bien et qu’on apprécierait ce genre de scénario, même si c’était pas évident à la base. Ça fait depuis 2019 qu’on fait assez régulièrement ce truc. A chaque fois qu’on vient à New York, on fait le samedi matin à Brooklyn au senior center, au même endroit. Du coup ils nous connaissent un peu maintenant et à chaque fois qu’on revient il y a un certain engouement. Les vidéos que vous avez dû voir en ligne, ça vient d'une session qu’on a faite depuis le Covid, c’était la première fois depuis quelques années et du coup pour eux c’était assez événementiel. A la base, quand on faisait ces trucs là, il y avait 15 personnes, mais là ils étaient environ 50, tous sapés en rose. C’était trop la fête ! Ils avaient l’air excités, à taper des mains ! Elliott : Oui, c’est marrant. On fait des reprises, on ne joue pas du tout notre musique. On a aussi fait quelques morceaux à nous. Vous avez peut-être fait des trucs un peu moins “violents” pour ce public plus âgé, non ? Elliott : Non en fait pas du tout, au contraire ! La dernière fois, on a fait un remix de New York, New York de Frank Sinatra qui part en grosse techno, des trucs comme ça. (Rires) C’est un peu la cour de récré. Musicalement on fait des trucs qui nous font marrer. C’est une communauté hispanique, presque personne ne parle français donc on essaie aussi de chanter en espagnol. Vous avez lancé deux propositions de concerts en NFT [“Non-Fungible Token” transformé ici en “Non-Fungible Touring”, plus d’infos par ici et par là] dans laquelle vous indiquiez venir jouer n’importe où dans le monde [“we’ll come and play for you anywhere in the world”]. Vous avez pu faire ces concerts ? Elliott : Le concert ne s’est toujours pas passé pour l’instant. Virgile : C’était vraiment l’idée de démocratiser le processus de booking. On s’est dit : « Voilà on va vendre le concert, si tu mets un prix de base qui garantit le transport et tout, on va où tu veux et on joue où tu veux. C’est toi qui organises conjointement avec nous. » Elliott : Le prix de base, c’était un cachet qui nous permettait de dire oui au concert sans avoir où ça allait être. Ca pouvait être à Paris ou en Sibérie, peu importe. On s’est un peu lancé aussi le défi de dire oui à faire ce concert quoi qu’il arrive. Les enchères sont montées et ça a vendu pour un peu plus. C’était le premier truc dans le genre, je pense qu’il y a des gens qui étaient là-dedans, des gens de la crypto qui faisaient ça un peu pour le Cloud. Je pense que l’idée reste intéressante. C’était pendant la vague du truc NFT, ça nous intéresse vachement tout ce qui est nouvelles technologies. On trouvait qu’il y avait du potentiel surtout dans ce côté live où on pouvait allier l’expérience réelle à ce truc complètement virtuel. Quels sont les films que vous avez vus récemment et aimés ? Elliott : Dans l’avion, j’ai revu ‘Rêves’ (1991) de Kurosawa, produit par Spielberg. Toujours incroyable ! Elliott : J’ai regardé récemment ‘Drive My Car’ [Ryûsuke Hamaguchi, 2021, notre chronique par ici ; son autre film ‘Contes du hasard et autres fantaisies’ est d’ailleurs sorti le 6 avril dernier et notre chronique est à retrouver par là], tiré d’une histoire de Murakami. C’était très cool. Virgile : J’ai re-regardé ‘Les Ailes du désir’ (1987) de Wim Wenders, je suis allé le voir en projection 35mm à Los Angeles, c’était vraiment bien de le voir comme ça, ça permet d’apprécier encore plus la texture et les nuances. La musique du film est superbe. On adore le cinéma allemand avec notamment Werner Herzog [il est, avec notamment Wim Wenders et Rainer Werner Fassbinder, un des représentants majeurs du nouveau cinéma allemand des années 1960-1970]. On a de la famille qui habitait à Berlin à cette époque-là, nos parents y étaient beaucoup aussi. Ce sont des choses qui nous parlent. Auriez-vous des groupes à nous recommander ? Virgile : On écoute beaucoup tous les deux en ce moment le dernier album ‘Follymoon’ de notre ami Ryder the Eagle [sorti le 18 février dernier]. Elliott : On s’est rencontré à Austin en 2019 et on est devenus super potes. Là on était de retour ensemble à Austin. Il y a un vraiment un truc avec son projet qu’on adore. Il écrit des chansons incroyables. Sinon, il y a notre pote londonienne Nuha Ruby Ra. Virgile : Elle jouait à l’époque dans Arrows of Love, un groupe très stylé. Elle a maintenant son projet solo, là elle est en tournée avec Warmduscher. Elle tue tout sur son passage. On était avec elle aussi à South by Southwest. C’est une très bonne amie, mais sa musique est trop bien, dark, un peu industrielle. Ça a beaucoup de caractère. Elliott : A Los Angeles on vient de faire un concert avec un duo de deux sœurs jumelles qui s’appelle MOTHERMARY, elles ont un album 'I Am Your God’ [sorti le 28 janvier dernier] sur le label Italians Do It Better. On les a aussi rencontrées à South by Southwest. Pour cette date à L.A., il y avait cette bonne vibe avec truc de frangins. C’est très cool, elles ont tout une histoire et une esthétique assez tonique. Faux Real se produira le dimanche 24 juillet à la Fondation Carmignac sur l’Île de Porquerolles dans le cadre du Midi Festival. Evénement : https://bit.ly/3KTo1UN Billetterie : https://bit.ly/3vrKDVH A&B
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fashionnurd · 7 years
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newestcool · 11 months
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newestcool · 10 months
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newestcool · 10 months
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