Tumgik
#LES DERNIERS TSARS
ditesdonc · 7 months
Text
Mademoiselle Perceval
Texte écrit par Pauline LAROCHE-VACHAUD
Dans l'ouvrage Il était une fois Trept, on trouve quelques phrases, presque anodines, traversées par ce nom tout droit sorti d'un monde de chevaliers. Puis l'on passe… Page suivante, chapitre suivant... A moins d'entendre parler celle ou celui qui l'a côtoyée. Alors on est saisi. Par la modernité, la pugnacité, le courage, l'obstination, le romanesque, même, de cette jeune femme, inconnue parmi les Justes – et pourtant... Une jeune institutrice, tout juste 25 ans, dans une petite école de campagne, aux prises avec les tourmentes de l'Histoire. Une femme en corsaire, ongles des pieds et des mains peints. Comprendre : en ce temps-là, en ce lieu-là, diablement pas comme tout le monde, déterminée, libre. Une femme qui n’a guère parlé, semble-t-il, de ses activités pendant la guerre. Or, cette humble maîtresse d’école était en lien avec des Russes devenus Salagnards d'adoption : un officier du Tsar – Michel Roubtzoff –, qui, catapulté en France suite à la Révolution de 1918, avait pris sous son aile Paul et Léon Lositsky. Ces derniers étaient les enfants de l’officier Franzevitch Lositsky, s'avéraient lointains parents, par leur mère - une Pavlona - du Tsar lui-même, et se retrouvaient exilés en France pour les mêmes raisons. Au gré d’autres tourmentes de l’Histoire, et par l’entremise d’un certain Michoud, directeur de banque parisienne, ils avaient atterri dans un Château du Nord-Isère, à Salagnon. Or, Mademoiselle Suzanne Perceval était proche de ces « Russes blancs » qui, pour aristocrates fortunés et pour militaire tsariste qu’ils étaient, avaient néanmoins choisi le chemin de la Résistance. Comme elle, sans doute. Avec elle, sans doute. Elle qui annoncera à ses élèves, très émue, la mort d’un de ces hommes lors des combats de la Libération de Bourgoin, en août 1944…
Une question se pose sérieusement, bien sûr : ces lignes peuvent-elles être une trahison de son silence ? Nous n’irons pas fouiner. Notre seul désir : écouter les souvenirs vibrants qu’elle a laissés chez celles et ceux qui sont encore présents pour en parler, et faire vivre, autant que possible, son humanité à toute épreuve.
2 notes · View notes
ebooks-bnr · 2 months
Text
Béliard Octave - La Petite Fille de Michel Strogoff
Tumblr media
Béliard Octave - La Petite Fille de Michel Strogoff: Brodant sur les rumeurs concernant la mort de la famille du dernier tsar et d’une potentielle survivante, l’auteur raconte une aventure aux images poétiques. Dans ces événements alternatifs se mêlent des personnages historiques et littéraires, ainsi qu’une pointe de science avec les prémisses de l’invention de la communication visuelle à distance. Un jeune peintre parisien, un riche dilettante anglais féru de science, un journaliste provençal, un voyageur viennois et la petite-fille russe de Michel Strogoff se rencontrent et œuvrent ensemble pour une bonne cause. Octave Béliard (1876-1951), médecin de profession, est devenu écrivain, produisant des romans d’aventure. En 1927, il a obtenu pour ce livre le prix Jules Verne, qui honore les auteurs de littérature scientifique. Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - HTML - DOC/ODT Read the full article
0 notes
cyberbenb · 9 months
Text
La chasse continue
Dans l’hôtel Trezzini à Saint-Pétersbourg, toutes les chambres au décor surchargé façon Russie des tsars sont réservées pour la semaine. Le deuxième sommet Russie Afrique se tient dans la ville et rassemble 49 délégations de pays africains. Test grandeur nature pour Vladimir Poutine depuis l’invasion de l’Ukraine. Evgeny Prigojine, propriétaire des lieux, vêtu d’un polo blanc et d’un jean sans chic, se fait photographier avec Freddy Mapouka, le chef du protocole du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra et Justin Tagouh, le président du groupe de presse International Afrique Média, qui détient Afrique Média TV, une chaîne de télévision qui relaie abondamment les récits pro-russes. En marge d’un sommet plutôt en perte de vitesse et aux promesses utopiques, l’apparition de Prigojine est l’une des sensations de la semaine. Un coup de comm qui lui permet  de se retrouver dans les médias avec un message limpide: il est loin d’être hors jeu.    
Pourtant un mois plus tôt, Vladimir Poutine déclare publiquement Evgeny Prigojine comme traître de la nation dans une crise majeure pour son pouvoir: le cuisinier du président russe marche alors sur Moscou sans aucune résistance ni véritable dispositif pour le stopper.  Dans un message du 24 juin, Prigojine arrête la progression de sa “marche pour la Justice” après un accord négocié avec Alexander Lukashenko le président de Biélorussie et Vladimir Poutine. On apprend quelque temps plus tard qu’il a rencontré Poutine avec ses commandants à huis clos quelques jours après la mutinerie ratée.  Difficile alors de comprendre celui qui était considéré comme un traître au petit-déjeuner, puis il a été gracié au dîner. Et deux jours plus tard, il était invité à prendre le thé. Lors de son intervention à l’Ambassade Britannique à Prague, Richard Moore, le directeur du MI6, résume avec cette parabole la situation et admet avec humilité les difficultés à faire sens de la mutinerie de Prigojine  de juin dernier et ses conséquences sur le pouvoir russe. Une seule chose est sûre: il sera difficile de revenir en arrière.
Un mois après ces événements, l’équipe d’AEOW partage quelques réflexions sur le le jour d’après du groupe Wagner. La chasse de Evgeny Prigojine et des opérations grises du Kremlin menée par la société civile et les médias doit continuer.
Prigojine, créature du régime de Poutine
Pendant longtemps, le groupe Wagner a été abordé comme un sujet médiatique niche ou confondu avec une société de sécurité privée qui aurait vrillé. A la question de quoi le groupe Wagner est-il le nom, nous proposons une réponse simple et claire. C’est un outil du Kremlin pour atteindre ses objectifs d’influence géopolitique avec à sa tête Evgeny Prigojine membre des cercles du pouvoir qui s’est nourri grâce au système Poutine. Comme repris récemment par Kévin Limonier, Prigojine fait partie des adhocrates, ces élites, principalement issues des services de sécurité, d’un système centré sur le président russe qui les met en compétition pour ses faveurs et son accès. Et Prigojine saurait comment se les procurer. Face aux grandes orientations et objectifs stratégiques formulés par Poutine, ces adhocrates font preuve d’initiative et créativité pour y répondre quitte à dupliquer les choses ou faire passer leurs propres intérêts comme en ligne avec ceux de l’Etat. 
Accusé de traître et mutin, il est difficile de voir quelles sanctions pèsent sur lui jusqu’à présent. Depuis le début, Prigojine circule librement en Russie et en Biélorussie. Très rapidement, les charges qui pesaient contre lui et ses hommes sont levées. Et alors que le FSB fouille le fameux hôtel Trezzini et en ressort des lingots, Prigojine est vu quelques jours plus tard en train de récupérer son magot. En guise de punition, son nom sera censuré et sa réputation ternie dans les médias: sa maison visitée, des photos de lui déguisées pour rejoindre des réunions secrètes publiées, ses médailles, des témoignages relatant ses ébats sexuels parviennent aux médias. Un châtiment finalement doux pour celui qui a osé défier Poutine. Est-ce que ses dix ans de bons et loyaux services ont pesé dans la balance pour Poutine ou alors est-ce le pouvoir du président qui s’affaiblit totalement?  Est-ce que détenir loyalement les secrets de Poutine permet d’éviter de glisser d’une fenêtre? Il aura en tous cas négocier quelque chose avec le Kremlin. 
Poker menteur pour l’empire média et commercial de Prigojine
Alors que Prigojine est en pleine mutinerie, l’agence russe en charge des communications, le Roskomnadzor a immédiatement bloqué l’ensemble des urls vers les médias du groupe Wagner Patriot Média mais aussi les pages VK de quelques personnalités notoirement affiliées au groupe Wagner comme Maxime Shugalei. Sur VK, un message d’erreur apparaît quand on essaie de rejoindre la page de RIA FAN. Ironie du sort alors que son empire est protégé depuis des années par le censeur russe comme nous avons pu constater en consultant les leaks de DDOSECRET sur le sujet. Le mage du Kremlin se retrouve à présent de l’autre côté.
Dans les jours qui viennent plusieurs rumeurs de reprises, notamment par Alina Kabaeva, compagne de Poutine, à la tête du groupe média National Media Group. Pourtant les sociétés qui constituent la galaxie Patriot Media n’affichent aucun changement au registre du commerce pour le moment. Position d’attente. Du côté des fermes à trolls et influenceurs, après 24h d’arrêt, cela repart de plus belle. Des comptes comme Luka Malle pour le Mali, personne qui n’existe pas mais est citée jusque dans les média russes de Wagner, sont réactivés afin de préparer les référendums et d’achever la MINUSMA à la gloire d’Assimi Goïta. Les panafricains de chair et d’os balancent leurs vérités sur les réseaux sociaux. On voit même une recrudescence sur les chaînes Telegram de messages en faveur de la grandeur de l’action de Prigojine pour son pays et pour assurer de sa présence en Afrique. 
Le plus important, peut-être, c’est que les savoir-faire se sont disséminés. La plupart des employés de la partie influence du groupe Wagner a été contractualisée et est déjà partie travailler ailleurs forte d’une expérience au sein du groupe de Prigojine. Rien ne se perd, tout se transforme. Rien ne se perd, tout se dissémine. On retrouve ainsi ces derniers jours Yulia Afanasyeva Berg, cadre du bureau Afrique de Prigojine et de l’organisation AFRIC qui a donné sa première tribune à Nathalie Yamb, sur Afrique Media TV mais aussi au sein d’une nouvelle structure Globus. Elle est aux côtés d’autres personnes connues comme Clifton Ellis un ancien d’AFRIC. Miroir des faiseurs d’influence de Prigojine, les combattants contractuels de Wagner d’hier se retrouvent combattants d’aujourd’hui dans les nouvelles SMP Convoy, Redut, etc. C’est le cas de Constantin Pikalov sanctionné récémment par le gouvernement britannique pour son rôle chez Wagner en Afrique alors qu’il est chef chez Convoy en Ukraine à présent.
Il en est de même pour les sociétés africaines du groupe Wagner. Alors que Prigojine via l’entremise d’Ivanov, le chef du COSI les formateurs en Centrafrique, déclare avoir tout vendu, les transactions se poursuivent. Du côté de Bois Rouge, une nouvelle vente est expédiée le 30 juin en Chine. Les sociétés russes actionnaires des opérations minières et pétrolières du groupe Wagner n’enregistrent aucun changement depuis la mutinerie. Business as usual pour l‘argent de poche que se fait Prigojine et ses cadres sur l’or et les diamants. Obtenir les richesses des pays sans contrepartie, c’est avant tout éprouver la dépendance du régime client à son influence. La vraie question à laquelle nous ne pouvons pas répondre concerne le futur des revenus issus des marchés publics obtenus par des centaines de sociétés de Prigojine en Russie ou la volonté des business angels du groupe Wagner de continuer à mettre la main au porte monnaie pour financer ses opérations. Mais en matière de projection extérieure, peu ont l’expérience et l’expertise de Prigojine….
Sortir pour mieux se remobiliser ailleurs
Dès le 30 juin, nous observons des bus et des avions se remplir de combattants Wagner en Ukraine sur le réseau VK. Arborant des drapeaux et tshirts du groupe, ils rentrent chez eux encouragés par les messages de leurs proches. Retrait effectif des membres de Wagner d’Ukraine. La base Molkino ferme également. On dirait la fin.
Mais rapidement le dispositif se remobilise en Biélorussie par milliers sur la base d’Asipovichski où Prigojine et Utkin se rendent pour motiver les troupes. Et alors que Wagner nouvelle saison se prépare, c’est l’Afrique qui semble de nouveau en ligne de mire. Les recrutements sous le radar s’organisent discrètement en Russie tandis que la comm africaine est sous stéréoide: Prigojine s’exprime sur Afrique Média, Dmitri Sytyi donne des interviews sur les actions humanitaires du groupe et la loyauté de Prigojine envers ses partenaires. Shugalei et Prigojine arpentent le sommet Russie Afrique à la rencontre de délégations. Sur place, les rotations de personnels continuent normalement au Mali et en Centrafrique, alors que les fermes à fake continuent de tourner au profit des régimes clients. Alors que le groupe Wagner est dans une période de turbulences, il serait naif de penser que c’est la fin.
Continuer à enquêter et dénoncer la main de la Russie derrière les agissements du groupe Wagner
L »outil Wagner aura dix ans l’année prochaine. Une décennie d’opération dans le monde en utilisant la violence extrême, en brouillant les notions de réalité et en détruisant la confiance dans les valeurs de la démocratie, de la justice et de la liberté. Son objectif unique est d’avancer les pions du régime russe, un régime devenu totalitaire et liberticide, qui n’a d’autres intérêts que la puissance de son dirigeant. Érigé en marque avec son propre merchandising, ses codes et ses films, le groupe Wagner promeut la brutalité sans limite et se permet tous les coups.
La chasse que mènent les organisations de la société civile, la communauté OSINT dont nous faisons partie et les médias doit continuer car elle est efficace. Laisser Wagner gagner, c’est reléguer les gens des pays dans lesquels le groupe est présent au rang de l’oubli. Penser que Wagner est fini, c’est croire que la Russie serait prête à abandonner une sphère d’influence grandissante qui la soutient dans sa guerre en Ukraine. Wagner ne restera peut-être pas tel quel à terme mais de nouveaux outils ou nouvelles versions émergeront.
Loin des atermoiements diplomatiques des gouvernements, le travail de nos communautés et organisations est efficace et impactant: rendre visible les opérations secrètes de Poutine pour mieux les déranger, percer les bulles informationnelles délirantes créées et être la voix des populations affectées pour ne pas qu’on les fasse taire. La chasse doit continuer
0 notes
bookofsand123 · 2 years
Text
Delphine et un chat qui s’appelle Richard
Chère Delphine, 
Je suis sûr que tu es confuse et que tu as des questions, par example pourquoi je suis ici, sur le toit d’un immeuble, et pourquoi je peux comprendre un chat qui parle? 
T'inquiète pas, je te vais répondre bientôt. D’abord je te donne cette ratatouille afin que tu puisses apprécier mon histoire sans avoir faim. En effet, c’est un peu tard et tu n’as pas mangé.
Bon, je me vais presenter: je m’appelle Richard et je suis le dernier représentant d’une lignée noble de félins. Pendant des générations ma famille a vécu avec la famille des tsars de Russie, mais depuis la mort de Nicolas II, nous sommes tombés en ruine et vivons dans la rue à Bruxelles. 
Nicolais II nous aimait parce que toute ma ligne est formée des plus beaux chats du monde, mais aussi parce qu’on a un don particulier: nous pouvons parler avec les humains. Tu aimes ma ratatouille? Ah bien, je suis content, c’est une recette spéciale, aussi de ma famille.
Ce que je disais? Ah, oui je te parlais de ma famille et de notre capacité à parler.
Cette capacité est transmise de génération en génération, uniquement lorsque les deux chats peuvent parler. Comment? Qu’est-ce que tu as dit? Tu as dit “Je crois que je suis en train de faire une crise cardiaque”? Donc je dois être bref, tu n’as pas beaucoup de temps. 
Ce matin quand tu conduisais ta voiture tu as tue ma femme, Alice, la dernière chatte qui pouvait parler. Je l'aimais et elle était ma seule raison de vivre.
Je suis ici pour me venger parce que ma lignee va se terminer à cause de toi. La ratatouille que je t’ai donnée contenait un poison mortel. Je suis désolé, je suis sûr que tu es une bonne personne, mais c'était la bonne chose à faire pour mon Alice. 
0 notes
christophe76460 · 2 years
Text
Qu'est-ce que la foi Bahá'íe ?
En photo : le temple du lotus Bahá’íe de Dehli, Inde.
 
En 1995, Gérard Dagon, le fondateur de la Fédération Évangélique de France (devenue depuis le Réseau FEF), publiait le premier tome de son ouvrage, Les sectes à visages découverts. Les données datent un peu, mais elles sont toujours utiles. Nous avons pris la décision d’en publier quelques extraits à partir de cette semaine, que nous commenterons ou augmenterons en fonction des nécessités.
Après les témoins de Jéhovah, les mormons, puis les scientologues la semaine dernière, tournons-nous aujourd’hui vers la foi Bahá’íe.
Nom
Voici le nom de la “religion de l’unité”, “la dernière née des religions”, une religion mondiale indépendante. Elle se veut basée sur une révélation émanant directement de Dieu, ayant ses propres écritures sacrées, ses propres lois, ses propres institutions et ses propres lieux saints.
 
Origine
Le 20 octobre 1819, naît à Shiraz, en Iran, Mirza Ali Muhammad, surnommé plus tard le Bab, c’est-à-dire la Porte. Jeune marchand dans sa ville natale, influencé par le messianisme chiite, il se révèle le 23 mai 1844 comme précurseur d’un fondateur de religion. Ce message lui vaut de nombreuses persécutions. Il est arrêté en 1846. L’année suivante, il est enfermé d’abord dans la forteresse de Mah-ku, à la frontière russo-turque, ensuite à Chihriq. Sur ordre du shah, il est fusillé le 9 juillet 1850, vers midi, à Tabriz.
À sa mort, on compte déjà près de 20 000 disciples. Depuis le 21 mars 1909, ses cendres sont ensevelies sous le mausolée du Mont Carmel, près de Haïfa, devenu depuis le lieu saint de la Foi Mondiale Baha’ie.
Ses disciples forment bientôt deux partis: les uns suivent Subh’i Azal jusqu’à sa mort le 4 avril 1912 dans l’île de Chypre, les autres, beaucoup plus nombreux, s’attachent à Mirza Husayn Ali.
Ce dernier déclare être le fondateur annoncé, le “Promis” de tous les âges, la grande manifestation prédite par le Bab. Il naît le 12 novembre 1817 à Téhéran, dans une très riche famille noble, fils d’un ministre d’État. Très tôt, il devient disciple du Bab. Il fait de nombreux voyages. Il se sent appelé par Dieu dès 1848, mais ne se révèle au monde que le 21 avri11863, lors de la fête du Ridvan, à Bagdad, sous le nom de Baha’u’llah, ce qui signifie: la gloire de Dieu. Ce nom lui fut attribué déjà en 1848, à Badacht, avant le martyre du Bab.
Il déclare être la manifestation de Dieu pour notre époque. Par une énorme correspondance, il annonce sa mission aux rois, aux dirigeants et aux chefs religieux du monde. Ainsi, depuis Edirne, en 1868, il écrit au pape Pie IX, à la reine Victoria d’Angleterre, à Napoléon III, au tsar Alexandre II de Russie et à beaucoup d’autres, pour se présenter comme apparition divine.
A cause de sa révélation, Baha’u’llah est très vite dépouillé de ses biens, emprisonné et banni. Il est exilé à Bagdad en 1853, puis à Istanbul et Edirne en 1863, enfin à Saint-Jean d’Acre en 1868. Dans cette ville, il est incarcéré dans la grande forteresse et passe ses dernières années au manoir de Bahji où il meurt le 29 mai 1892.
Dans son testament écrit, Baha’u’llah désigne son fils aîné Abdu’l Baha, connu sous le nom d’Abbas Effendi, comme son successeur et l’interprète de sa révélation. Celui-ci naît le 23 mai 1844 à Téhéran. Après la mort de son père, il demeure prisonnier des Turcs jusqu’en 1908 lorsque le nouveau régime décrète une amnistie. Il voyage beaucoup pour propager la Foi Mondiale Baha’ie. Il passe même à Paris, à Marseille et à Thonon-les-Bains. Il codifie définitivement la révélation de son père. Il meurt le 28 novembre 1921 à Saint-Jean d’Acre après avoir désigné son petit-fils aîné Shoghi Effendi comme successeur. Né en 1897, futur étudiant au Collège Balliol à Oxford, celui-ci devient le gardien de la foi et la seule autorité pour interpréter les écrits sacrés. Durant 36 ans, Shoghi Effendi contribue au développement mondial de la Foi Baha’ie. Il achète de vastes terrains à Saint-Jean d’Acre, à Haïfa et au Mont Carmel où de merveilleux jardins entourent les mausolées du Bab et de Baha’u’llah. Le mausolée du Bab est l’édifice bien connu au dôme doré sur le Mont Carmel.
Shoghi Effendi meurt le 4 novembre 1957 à Londres. Dorénavant, et jusqu’en 1963, la Foi Mondiale Baha’ie est administrée par des personnes désignées avant sa mort et appelées les Mains de la Cause.
Le 21 avril 1963, ces Mains de la Cause réunissent les membres des 56 institutions administratives nationales pour élire la “Maison universelle de justice”. Signalons en passant que la maison du Bab, lieu saint en Iran, à Shiraz, est détruite le 8 novembre 1973, par ses détracteurs.
Doctrine
Les nombreux livres et brochures édités par la Foi Baha’ie permettent aisément d’en établir la doctrine. Quelques livres: Le livre très saint, Le livre de la loi, Bonnes nouvelles, Paroles du paradis, Le livre de la certitude, Les paroles cachées, Le but d’un nouvel ordre mondial, Sécurité pour un monde en désarroi, Baha’u’llah et l’ère nouvelle et La civilisation mondiale.
La vérité religieuse n’est pas absolue, mais relative. La révélation divine est un processus continu et progressif. La vérité est dévoilée périodiquement par l’intermédiaire des grands instructeurs et des fondateurs de religion.
Toutes les grandes religions sont divines dans leur origine. Elles sont d’authentiques messages de source divine. Les principes de base de ces religions sont en complète harmonie, leurs buts et leur objet sont les mêmes, leurs enseignements ne sont que des facettes d’une seule vérité, leurs fonctions sont complémentaires, elles ne diffèrent que par les aspects non essentiels de leurs doctrines; leurs missions représentent des stades successifs dans l’évolution de l’humanité.
Dieu a envoyé sur la terre d’innombrables prophètes ayant fondé chacun une religion. La théologie doit être simple et rationnelle. La Foi Mondiale Baha’ie est une révélation d’origine divine, c’est une religion révélée, Baha’u’llah est le messager divin pour notre époque. Cette foi est la grande clé de voûte de “l’arche du progrès humain”, l’âge d’or, le millenium, le royaume de Dieu sur la terre.
Cette foi mise en pratique doit aboutir à la réalisation des douze principes suivants:
Unité de Dieu et de ses prophètes,
Unité du genre humain,
Recherche personnelle et indépendante de la vérité,
Religion, cause de l’union des peuples,
Accord de la religion avec la science et la raison,
Abandon des préjugés de toutes sortes,
Éducation universelle et obligatoire,
Égalité de l’homme et de la femme,
Langue auxiliaire universelle,
Solution spirituelle des problèmes économiques,
Tribunal international,
Paix universelle.
La Foi Mondiale Baha’ie conduit la race humaine à l’âge adulte. L’unité de la race humaine implique l’établissement d’une communauté universelle où toutes les nations, races, classes et religions sont étroitement et définitivement unies, où l’autonomie des États membres et la liberté personnelle, ainsi que l’initiative des individus qui la composent, sont complètement et pour toujours sauvegardées.
Il faut abolir les préjugés, établir l’égalité des sexes, lutter contre l’esclavage et répartir équitablement les richesses de ce monde. Cette communauté universelle comporte une législature universelle dont les membres, en tant que représentants de la race humaine, ont le contrôle suprême sur toutes les ressources des nations qui la composent, et édictent les lois nécessaires pour régler la vie, répondre aux nécessités et harmoniser les relations de tous les peuples et de toutes les races.
Un pouvoir exécutif universel, s’appuyant sur une force internationale, veille à l’exécution des décisions arrêtées par cette assemblée, à l’application des lois qu’elle a votées, et à la sauvegarde de l’unité de la communauté tout entière.
Le monde forme en somme un seul pays dont tous les humains sont les citoyens. Chacun doit obéir strictement au gouvernement de son propre pays. Un tribunal universel se prononce en dernier ressort dans tous les conflits et les disputes qui peuvent s’élever entre les membres de ce système universel.
Un mécanisme d’intercommunication mondiale qui embrasse toute la planète sera créé, il sera affranchi de toutes les restrictions nationales et fonctionnera avec une merveilleuse rapidité et régularité. Une capitale universelle jouera dans cette civilisation mondiale le rôle de centre nerveux, elle sera le foyer où convergeront toutes les forces universelles de la vie et d’où rayonneront toutes les influences vitalisantes.
Une langue universelle sera inventée, ou choisie parmi celles qui existent déjà, et enseignée dans toutes les écoles des nations fédérées, comme langue auxiliaire de la langue maternelle.
Une écriture universelle, une littérature universelle, un système universel et uniforme des monnaies, poids et mesures vont simplifier et faciliter les relations et la compréhension entre les peuples et les races.
Dans cette société, les grandes dominantes de la vie humaine, la religion et la science, étant réconciliées, coopèrent et se développent dans l’harmonie. La prêtrise, les pratiques ascétiques, la mendicité et le monachisme sont abolis.
La presse, tout en donnant libre champ à l’expression des vues et des convictions diversifiées du genre humain, cesse d’être livrée à des intérêts privés ou publics. Elle est libérée de l’influence des gouvernements et des peuples en conflit.
Les ressources économiques du monde sont organisées, toutes les sources de matières premières sont exploitées à plein rendement, tous les marchés sont coordonnés et développés, la distribution des produits est réglée équitablement.
Rivalités, haines et intrigues cessent entre toutes les nations. Animosités et préjugés raciaux font place à l’amitié raciale, à la compréhension réciproque et à la coopération. Les causes de luttes religieuses sont à jamais écartées, les barrières et les restrictions économiques abolies, et l’anormale distinction entre les classes éliminée. L’indigence d’une part, et l’accumulation démesurée des richesses d’autre part, disparaissent. Les immenses énergies englouties et dispersées par la guerre économique ou politique, sont consacrées aux inventions humaines, au développement de la technique industrielle, à la productivité du genre humain, à la guérison des maladies, aux recherches scientifiques, et à la santé.
La Foi Mondiale Baha’ie permet de rendre le cerveau humain plus aigu et plus subtil, d’exploiter les ressources de la planète jusque-là inemployées et insoupçonnées, de prolonger la vie humaine et de développer tout autre moyen propre à stimuler la vie intellectuelle de la race humaine tout entière.
Cette Foi croit en l’efficacité de la prière, l’immortalité de l’âme et la nécessité pour l’homme de vivre en obéissance aux lois de Dieu comme elles sont énoncées par ses messagers dans chaque dispensation: Adam, Abraham, Moïse, Jésus, Mahomet et Baha’u’llah.
Parmi les innombrables prophètes, Jésus-Christ est l’une des neuf manifestations de la divinité. Il est le seul chemin, mais pour son temps. Le Consolateur qu’il annonce est Baha’u’llah. Dieu n’est connu que par ses prophètes.
L’homme obtient un salut éventuel s’il a réalisé de bonnes uvres durant sa vie et s’il a essayé de mettre en pratique les douze principes.
Terminons par cette déclaration solennelle de Shoghi Effendi: « Un système de fédération universelle qui régira la terre entière et exercera sur ses ressources, d’une inimaginable ampleur, une autorité à l’abri de toute discussion, qui incarnera tout ensemble l’idéal de l’Orient et celui de l’Occident, qui sera affranchi de la malédiction de la guerre et de ses misères, et qui tendra à l’exploitation de toutes les sources d’énergie disponibles à la surface de la planète, un système dans lequel la Force sera mise au service du Droit et dont la vie sera soutenue par la reconnaissance universelle de Dieu et le ralliement à une Révélation unique, tel est le but vers lequel les forces unifiantes de la vie poussent l’humanité! »
 
Organisation
La Foi Mondiale Baha’ie est dirigée, depuis 1963, par la Maison Universelle de Justice, un conseil de 9 membres élus pour cinq ans, comprenant uniquement des hommes. C’est le siège mondial spirituel et administratif, P.O. Box 155 à Haïfa. Un somptueux édifice en marbre blanc, entouré de splendides jardins perses, au Mont Pentélique, abrite, depuis 1984, la Maison Universelle de Justice.
Les groupes locaux sont dirigés par un conseil local et l’ensemble des membres d’un pays est dirigé par un conseil spirituel national.
 
Diffusion et statistiques
La Foi Mondiale Baha’ie connaît un développement impressionnant, malgré la persécution dont elle est l’objet dans certains pays totalitaires ou musulmans. Elle est présente dans 340 pays. Dans 165 d’entre eux, elle a constitué une Assemblée Spirituelle Nationale.
Dans 119 000 localités résident des Baha’is, mais on ne compte que 13 000 assemblées spirituelles locales organisées. Ils totalisent près de 6 000 000 de membres, répartis dans les cinq continents. Ils sont déjà 1 300 000 en Inde, 60 000 à Téhéran et 300000 en Iran. L’Europe n’abrite pas trop de Baha’is. Ils ne sont que 1 000 en Suisse et 2 000 en Allemagne, par exemple.
La littérature baha’ie est traduite et publiée dans 705 langues et dialectes. Les Baha’is possèdent dans le monde 120 écoles et instituts. Ils ont acheté plus de 60 emplacements en vue d’y ériger des temples.
Travail en France
[Nota : ces données, antérieures à 1995, ont pu considérablement évoluer. Si l’un de nos lecteurs possède des informations et/ou des statistiques à jour, nous sommes preneurs]
Les premiers Baha’is sont venus en France dès 1899. Ils sont 1 200 répartis en 280 localités, ayant 90 centres organisés. Après avoir été situé de longues années au 11, rue de la Pompe, à Paris, le siège de l’Assemblée Spirituelle Nationale se trouve actuellement 45, rue Pergolèse, dans le seizième arrondissement. Cette Assemblée Spirituelle Nationale est mentionnée au Journal Officiel du 24 novembre 1993 comme organisation administrative et de direction de toutes les affaires de la religion baha’ie en France.
Propagande
Elle n’est pas tapageuse, mais discrète. La Foi Mondiale Baha’ie diffuse des tracts, des brochures et organise des conférences publiques et des expositions. Sa revue Bahaï France est peu connue.
Pour devenir Baha’i, il faut simplement en faire la demande par écrit.
Culte et pratiques
La Foi Mondiale Baha’ie insiste beaucoup sur la monogamie, la chasteté et la décence, elle décourage le divorce et encourage la vie de famille. Elle exige une haute moralité et la droiture dans toutes les affaires. Tout travail doit être accompli dans un esprit de service et d’adoration.
Les Baha’is se réunissent le dimanche et en semaine pour la lecture et la méditation de la littérature baha’ie. Dans certains groupes, la prière rituelle et les ablutions occupent une grande place. En priant, on se prosterne vers Saint-Jean d’Acre. Il n’y a ni baptême, ni sainte cène, mais 19 jours de jeûne par an. Les membres s’abstiennent d’alcool, de drogue et refusent de participer aux jeux de hasard. Le mouvement vit grâce à la générosité des fidèles.
Là où le nombre de Baha’is est important, l’organisation érige des maisons d’adoration. Elles sont ouvertes à tous, ont neuf côtés, neuf portes et un dôme central, elles sont situées en général dans un beau parc. Elles sont ouvertes à la prière, à la lecture et à la méditation des écrits sacrés de toutes les religions. Quelques-unes de ces maisons: à Kampala (Ouganda), Sydney, Wilmette (États-Unis), Langenhain (Allemagne), New-Delhi en Inde depuis 1986, Panama City et Apia (Samoa Occidentales).
Activités
Les Baha’is veulent inaugurer un nouveau calendrier avec une année de 19 mois de 19 jours chacun, la période supplémentaire du 26 février au 1er mars étant réservée pour le repos et la méditation. Rappelons en passant que leurs nombres sacrés sont le 9 et le 19.
Ils fêtent l’an nouveau le 21 mars. Ce jour fait partie des neuf fêtes annuelles:21 et 29 avril, 2, 23 et 29 mai, 9 juillet, 20 octobre et 12 novembre. Elles commémorent des événements de l’histoire baha’ie. Dans 64 pays, ces fêtes sont reconnues comme des fêtes légales.
Depuis 1948, la Foi Mondiale Baha’ie est accréditée auprès de l’O.N.U. comme organisation internationale non-gouvernementale. Elle a un statut consultatif auprès du Conseil Économique et Social et de l’U.N.I.C.E.F.
À cause de leurs activités en vue de la paix et l’établissement d’une communauté universelle, les Baha’is sont considérés comme hérétiques par les musulmans, leurs immeubles sont détruits, les fidèles sont torturés, condamnés à mort et exécutés dans certains pays, surtout depuis 1978.
Les uvres sociales, les projets internationaux pour la santé, l’éthique, la pratique médicale et la gestion de dispensaires sont regroupés dans l’Association Médicale Baha’ie.
 
Principales erreurs
La Foi Mondiale Baha’ie n’est pas une communauté chrétienne, elle est en opposition flagrante avec la Bible, Parole de Dieu. Voici quelques erreurs majeures: On ne parle pas du péché. En lisant tous les projets préconisés par ce mouvement, on reste rêveur. Voilà des siècles, voire des millénaires où la paix est impossible sur terre, parce que les hommes refusent de faire la paix avec Jésus, le Prince de paix.
L’homme non régénéré est entièrement corrompu. Il est incapable par lui-même de réaliser I ‘harmonie entre les races et les classes.
Il n’est pas possible de mettre sur un pied d’égalité le Christ et les fondateurs de religions. Lui seul s ‘ est offert en sacrifice, lui seul est ressuscité !
Tout le nivellement doctrinal des Baha’is, leurs illusions et leur optimisme quant au futur de l ‘homme sur la terre manquent vraiment de réalisme !
La parole du Seigneur Jésus-Christ est vraiment à propos: «Sans moi, vous ne pouvez rien faire!» (Jean 15:5).
 
 
Tiré de Les sectes à visages découvert, G. Dagon, Editions Barnabas
0 notes
havaforever · 4 years
Photo
Tumblr media
LES DERNIERS TSARS -  Les abonnés de Netflix amateurs d’histoire et de royautés ont pu découvrir la nouvelle série en ligne sur la plateforme. Les derniers tsars (The Last Czars, en version originale) est une série qui retrace l’histoire de la famille Romanov de 1894, date de l’accession au trône du dernier empereur Nicolas II, jusqu’à l’exécution de toute la famille en 1917.
La série démarre donc avec l’accession au pouvoir de Nicolas II, un homme qui n’avait pas la carrure pour supporter le poids de cette tâche. Il est épaulé et surtout influencé par son oncle, le grand-duc Sergueï, très conservateur, qui refuse d’imaginer l’assouplissement de la monarchie absolue. En 6 épisodes, on suit la vie de la famille Romanov, dont le couple impérial apparaît comme un couple uni, amoureux et solide, mais dominé par une femme capricieuse, très centrée sur des intérêts égoïstes. 
La belle tsarine Alexandra Fedorovna, née princesse Alix de Hesse en Allemange, a déjà accouché de plusieurs enfants… toutes des filles. Lorsqu’elle mettra au monde son cinquième enfant, enfin un héritier mâle, on découvre que le tsarévitch Alexis est hémophile. Cet événement va faire basculer la vie de toute la famille fragilisée par la peur de perdre cet enfant tant attendu, unique héritier potentiel de l’empire. 
On assiste alors à l’arrivée romancée et parfois fantasque du moine et guérisseur Raspoutine à la cour de Saint-Pétersbourg. Il usurpe une place non justifiée au nom du fait qu’il est perçu comme le seul a pouvoir guérir le tsarévitch. Le célèbre personnage est parfaitement caricaturé pour être détestable à nos yeux, sa perfidie et sa perversion nous deviennent progressivement aussi insupportable qu’il le fut pour tout le peuple russe dans son ensemble. 
Rapidement, le peuple se rebelle et la famille impériale, totalement coupée de la réalité de la vie des paysans et autres citoyens russes, ne se rend pas compte qu’elle va droit à sa perte. Cet aspect est parfaitement décrit, il n’est pas s’en rappeler l’état d’esprit de Louis XVI et de Marie-Antoinette à la veille des événements qui leur coutèrent la vie. 
En parallèle (dans un temps avancé), l’histoire suit l’authentification d’une femme désorientée qui prétend être la princesse Anastasia, ayant survécu au massacre de la famille. Cette intrusion alourdit quelque peu le récit, mais il reste tonique et à tout moment très prenant. 
Un aspect particulièrement appréciable de la série, est la ressemblance physique des acteurs avec leurs personnages. Bien entendu, ceux-ci parlent anglais et quelques costumes donnent l’impression d’être un peu trop propres, mais il n’empêche que l’on se plonge facilement dans l’histoire et qu’il y a une véritable envie d’offrir un résultat réaliste de la part de la société de production londonienne Nutopia, qui a créé ce mégadoc, un nouveau format de séries qui mêlent fiction, images d’archive et commentaires d’experts face caméra.
En effet, la série est à 80% composée de scènes de fiction, jouées par des acteurs et 20% de scènes de style documentaire. Des images d’archive entrecoupent des scènes de fiction, afin d’encore mieux appréhender les événements de l’époque. Pour donner de l’autorité historique aux images, les scènes de fiction sous parfois soutenues par les propos d’historiens comme Marina Alexandrovna professeure à l’Université du Texas ou de Pablo de Orellana, du King’s College de Londres. Le mélange est tout à fait pertinent et équilibré, il offre un ensemble à la fois agréable et très instructif. 
NOTE 15/20 - Tonique, passionnant sans être transcendant, mais bien documenté et pensé avec finesse et profondeur. Un divertissement pertinent et instructif. 
1 note · View note
a-room-of-my-own · 2 years
Text
ANALYSE - L’invasion russe de l’Ukraine, décidée par Vladimir Poutine, fait écho aux choix de l’ancien président de la Serbie puis de la République fédérale de Yougoslavie, Slobodan Milosevic.
Le 8 décembre 1991, l’URSS disparaissait sans un coup de feu, presque en catimini, dans une forêt épaisse de Biélorussie. Réunis dans la datcha d’État du pouvoir biélorusse, le président de la Fédération de Russie Boris Eltsine, son homologue ukrainien Leonid Kravtchouk et le Biélorusse Stanislaw Chouchkievitch, soucieux de profiter de l’affaiblissement du président soviétique Mikhaïl Gorbatchev après le putsch conservateur raté d’août 1991, signaient à la hâte l’acte de décès de l’union, établissant sur ses ruines une communauté d’États indépendants.
Devenu le chef d’un État sans royaume, Gorbatchev fut forcé de démissionner trois semaines plus tard. L’indifférence quasi totale dans laquelle cet événement fut accueilli après le détricotage accéléré et haletant du communisme en quelques semaines, frappa tous les observateurs. Parmi eux, nous étions quelques-uns à pointer avec soulagement le contraste entre ce dénouement pacifique et la guerre qui venait d’éclater entre la Serbie et les autres États ex-communistes de la fédération yougoslave, qui proclamaient leur indépendance.
Invoquant «les frères en danger», qui se retrouvaient au-delà des frontières de la Serbie, Slobodan Milosevic avait choisi la guerre de reconquête, lançant ses chars et ses snipers à l’assaut de la Croatie. Mais Boris Eltsine, qui était un «bon tsar» malgré bien des défauts, décida à l’inverse de tendre la main à l’Ukraine, en la reconnaissant immédiatement. Refusant résolument de s’engager dans une remise en cause de ses frontières, malgré les appels qui fusaient, notamment de la part des partis nationalistes - et même de certaines figures réformatrices russes comme Anatoli Sobtchak ou Gavriil Popov. L’absence de violence dans lequel le monstre totalitaire s’effondrait avait quelque chose de miraculeux. Mais c’était un sursis.
30 ans plus tard, Vladimir Poutine a décidé de revisiter l’histoire et de mener la guerre qu’Eltsine avait refusée. Il reprend l’approche de Milosevic, accusant «les nazis ukrainiens» comme ce dernier accusait les «oustachis croates», mais à retardement. Comme s’il était toujours en 1991! «C’est une situation extraordinaire, confie un observateur russe. Poutine nous entraîne avec lui dans le passé où il vit toujours. Il mène une guerre qui n’avait pas eu lieu.» Ce retour au passé le ramène aussi en 1945, où il semble toujours se trouver mentalement, quand il parle de mener «la démilitarisation et la dénazification» de l’Ukraine. «Il veut prendre Kiev comme Staline prenait Berlin!» poursuit l’observateur russe horrifié, persuadé que «ce mouvement utopique vers le passé prend toute l’Europe en otage, la Russie y compris». «Poutine se bat contre l’Occident, qui est, dans sa tête, le soutien du fascisme ukrainien, il nous oblige à penser à nouveau la division de l’Europe alors que nous pensions en être sortis», s’exclame-t-il, persuadé que cette aventure finira mal pour la Russie. L’ancien patron du renseignement britannique MI6 Alex Younger estime que Poutine est «passé de l’autre côté du miroir et se trouve dans un état de certitude messianique».
De manière fascinante, les trois pays protagonistes de la forêt de Belovej se retrouvent sur la scène de ce théâtre de guerre. Mais, cette fois, l’Ukraine est seule face au couple russo-biélorusse dont seul compte le membre russe, Alexandre Loukachenko étant devenu de facto un simple gouverneur aux ordres de Moscou. Il propose d’ailleurs déjà son terrain pour des négociations qui reviendraient à une capitulation de Kiev. Tout un symbole…
Ce retour au passé et à la guerre n’aurait pas étonné le grand dissident russe Vladimir Boukovski, qui avait vainement tenté de convaincre les Russes d’organiser un procès du communisme,pour «tuer la bête avant qu’elle ne soit remise du choc». N’ayant pas fait l’inventaire de ses crimes ni de ses impasses, la Russie «répète les mêmes erreurs», incapable de sortir de l’ornière impériale, avertissait déjà le philosophe Mamardashvili parlant d’une «guerre civile» de «cent ans» entre la Russie et l’Europe. «Nous sommes au bord d’un grand trou noir», constate, désemparé et stupéfié l’ancien porte-parole de Gorbatchev, Andreï Gratchev, sur la chaîne CNews. En 2014, après l’annexion de la Crimée, il nous avait déjà parlé «d’un tsunami surgi du passé pour rattraper la Russie et ses voisins». Il y voyait la preuve que «la journée marquant la fin de l’URSS n’était toujours pas terminée».
4 notes · View notes
tournevole · 3 years
Text
"Que tu te caches dans les trous de l’ombre, que tu te sois donnée en mariage outre-mer, je poserai sur toi un baiser dans le brouillard de Londres des lèvres de feu des réverbères. Que tu étires des caravanes dans le désert torride où les lions montent la garde, pour toi je poserai sous le sable que le vent ride ma joue saharienne qui arde. Qu’un sourire sur tes lèvres s’allonge, que tu regardes - quel joli torero ! - et soudain je lance la jalousie dans les loges de mon œil mourant de taureau. Que sur un pont tu portes ta distraite démarche pensant qu’il ferait bon en bas - je suis la Seine qui s’écoule sous les arches. [...] Je suis fort, on peut avoir besoin de moi - m’ordonner : va te faire tuer à la guerre. Ton nom sera le dernier qui caillera sur ma lèvre déchirée par l’obus. Mourrai-je couronné ? A Sainte-Hélène ? Sur les flots démontés de la vie je saute en selle, je peux aussi bien postuler l’empire universel que les menottes. Qu’il me soit donné d’être tsar, c’est ton minois que sur l’or solaire de mes monnaies j’ordonnerai au peuple de frapper. Et là-bas où le monde à la toundra se lie, où le fleuve et le vent nouent entre eux des marchés, je graverai sur mes chaînes ton nom, Lili." Vladimir Maïakovski (Extrait de La Flûte de vertèbres, 1915)
6 notes · View notes
Text
LE MONDE MAGIQUE RUSSE - MOSCOU MAGIQUE
ALLIANCE MOLDUE RÉVOLUE avant la destruction du monde magique par les moldu.e.s en 1917, les sorcier.e.s et raspoutine étaient proches du tsar. leur alliance permettait l'entente du monde magique et du monde moldu, qui cohabitaient en paix. les mariages entre moldu.e.s et sorcier.e.s restaient peu fréquents, ceci dit ils n'étaient pas interdits. les non-mages se rapprochaient notamment des sorcier.e.s pour leurs services, qu'il s'agisse par exemple de potions, prédictions, malédictions, mais aussi de divertissement (tours de magie, cirques magiques), etc. DESTRUCTION DU MONDE MAGIQUE à la mort du tsar et de raspoutine, les moldu.e.s se sont retourné.e.s contre les sorciers, brûlant le monde magique. les sorcier.e.s ayant survécu à la révolution moldue ont migré à moscou, l'ouest de la russie, où iels se cachent. petrograd (l'actuel st péterbsourg) était autrefois le coeur de l'empire russe et il existait des villages sorciers. tout a été calciné par les non-mages en 1917, y compris l'école de magie koldovstoretz, la banque sorcière russe, le palais souverain magique, etc. EFFETS DE LA SAUGE BRÛLÉE une fois brûlée, la sauge annule la magie à un rayon de 50 mètres. cette dernière a été utilisée par les moldu.e.s dans le terrassement de la sorcellerie et est redoutée par bien des sorcier.e.s. LA PROHIBITION le peuple moldu et l'église orthodoxe ayant pointé les sorcier.e.s du doigt comme les allié.e.s du tsar ou du diable, la destruction des établissements sorciers veut qu'il n'existe plus de monde magique à proprement parler en russie. depuis la prohibition, les êtres magiques se font passer pour un moldu et font profil bas. les sorcier.e.s tiennent un emploi moldu à moscou afin de survivre financièrement. des miroirs magiques posés dans des établissements fréquentés par ces derniers, conduisent à des lieux ensorcelés où ils se rencontrent et font affaire entre gens du monde magique. la pègre magique permet de continuer des activités souterraines, ceci dit on rêve de retrouver sa liberté. SE FAIRE PASSER POUR UN.E MOLDU.E avec la chute de l'empire et la destruction des établissements magiques, les moldu.e.s sont devenu.e.s une menace permanente. si la plupart sont persuadé.e.s d'avoir éteint la sorcellerie, la prohibition sorcière demeure la préoccupation des sorcier.e.s. on se fait passer pour un moldu, mime leurs coutumes et adopte un emploi moldu pour subsister, ne fait plus usage de la magie en public de peur de trouver la mort. la vengeance est sur plusieurs lèvres et il n'est pas rare qu'on retrouve des moldu.e.s ou cracmol.e.s mystérieusement mort.e.s. tou.te.s savent pourtant qu'il s'agit d'un jeu dangereux car un repère sorcier dévoilé annonce la fin de tout un groupe de survivants.
LES PASSE-MIROIRS ces derniers sont des miroirs sorciers. les franchir conduit à des lieux parallèles ensorcelés. contrairement à un réseau de cheminée, les endroits sont créés via son passe-miroir. il faut être accompagné.e d'un être magique pour en franchir un. seul.e, un.e cracmol.e ou un.e moldu.e ne touchera qu'une surface dure, tandis qu'un.e sorcier.e ou créature pourra le traverser et emmener le ou la sans magie s'iel le désire. le lieu parallèle est aussi grand ou petit que l'architecte magique qui l'a conçu le désire, ainsi on peut avoir des forêts entières ou un petit fumoir. il ne comporte, généralement, que le miroir comme porte de sortie une fois rejoint. BAGUETTES MAGIQUES si qu'autrefois les baguettes étaient arborées fièrement face aux moldus, en source d'un pouvoir presque divin, la prohibition sorcière en a fait un objet périlleux à porter en public. montrer le bois à un.e sans magie est souvent suivi d'une exécution, ainsi on s'efforce de les dissimuler pour survivre. de longues poches trompeuses ont été cousues aux vestes et jupes, tandis que d'autres ont recours à des moyens plus drastiques. bien que leurs effets soit moins prévisibles et faciles à manier, on trafique des objets banals pour y placer des coeurs de baguettes, comme entre autres, des cannes, des bijoux, des stylos ou des armes. certain.e.s apprennent aussi la magie sans baguette de sorcier.e.s étranger.e.s. voir ces bois au besoin et la liste de créatures slaves non-exhaustive ci-dessous pour les principaux coeurs de baguettes trafiquées russes. LES DOMOVOÏ sont de petites créatures poilues qui peuvent se rendre invisibles. sans baguettes, elles sont pourtant capables de magies et servent les sorcier.e.s dans leurs basses besognes quotidiennes. on dit qu'ils reflètent les passions humaines que sont l’amour, la sécurité et le respect des anciens. il s'agit de l'équivalent russe des elfes de maison.
LES AUTRES CRÉATURES FANTASTIQUES il existe d'autres créatures russes que vous pouvez ajouter en pnj, cachées des sans magie: kot baioun, chat parlant assassin oiseau de feu, phénix russe polkan, homme et moitié cheval oupyr, mort vivant chichiga, goblin slave kaptar, yéti russe krampus cornu, mi-chèvre, mi-monstre kikimora, esprit malveillant simargl mi lion-mi oiseau polévoï, lutins russes likho, sinistros russe zmeï, dragon russe
les créatures jouables sont (voir le bottin des particularités pour les détails): lycanthropes, loup-garous slaves liéchi, esprit des forêts roussalka, naïade russe  gamaïoun, personne-oiseau immortelle
2 notes · View notes
lounesdarbois · 3 years
Text
Les Blancs face au Mal
Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. 
Ephésiens, 6:12 
Un bref retour sur les années 1920 pour comprendre que la haine  anti-Blanc est l'expression d'autre chose. Probablement l'impression en creux de l'avancée de la technique (dès 1920-30 avec électricité, eau et gaz à tous les étages, voiture). Le Blanc comme père, mari et travailleur est rendu caduc par l'ingratitude de ses obligés et obligées désormais autonomes par félonie et ingratitude. Haute technologie et basse bestialité fraternisent étrangement en une convergence d'intérêts communs.
Puissance de deux grands auteurs des années 1920, de Lovecraft et de Morand, pour comprendre en période d'apostasie accélérée la fascination (répulsion mêlée d'attraction, comportement de la jeune femme devant le fascinus) pour les cultes sauvages des primitifs arriérés, forme sanglante et barbare du saint sacrifice non-sanglant de la messe. Le fils de Yog-sotot (Lovecraft, L'abomination de Dunwich) est crucifié, le cadavre du roi Mongkoû (Morand, La chèvre sans cornes) a les jambes rompues pour ne pas qu'il se relève). Le phénomène blanche à black (Charleston) procéderait donc d'abord d'une capitulation spirituelle nommée apostasie, qui potentialise alors l'efficacité des magies noires. 
« Lovecraft retrouve ici une source fantastique très ancienne : le Mal, issu d’une union charnelle contre nature ». 
Michel Houellebecq, Lovecraft: Contre le monde, contre la vie. 
L'homme libre-penseur éclairé plaçant le catéchisme et les contes Serge le mytho au même niveau de suspicion, s'ouvre tout grand aux "arts premiers", aux cultes vaudous soudain riches de subtiles profondeurs insoupçonnées, au rock et à sa généalogie trouble, à l'insoupçonné sémiologie de chaque tam du tam-tam. La jobardise du bourgeois érudit qui se pâme sur "le sauvage si spontané" comme un forcené parti trop loin se met pour chercher l'équilibre perdu à adorer son contrepoint, est une chose vue et revue. Le son que produit le tam-tam ("mais non Papa, c'est un djeumbé!"), instrument rudimentaire, est forcément la réduction de la musique à sa plus pauvre expression: le beat, support hypertrophié de toutes les musiques depuis le plan Marshall (concept d'animation machinale du monde chez Clouscard dans Le capitalisme de la séduction, thème des danses africaines chez Houellebecq dans Les particules élémentaires), qui s'adresse au cerveau reptilien. 
Et si ni le singe ni le robot ne savent créer une mélodie, tous deux savent très bien s'en approprier le prestige comme le levain pourrait s’approprier les mérites de la pâte: la boîte à rythme et le sampler ne produisent rien, mais imitent et reproduisent abstraitement la musique, et répondent admirablement au singe dans une dialectique du singe et du robot qu'avait mis en évidence le Dantec des TdO. Tous nos mœurs actuels seraient la face émergée de soubassements spirituels changeants comme d'imperceptibles plaques tectoniques dont nous aurions appelé à notre insu les bouleversements par le rejet de la religion de nos pères. Le monde veut nous divertir, et nous, nous convertir.
De même que le prolétaire envieux du supérieur et le bourgeois parvenu par des mensonges forment en fait une seule et même personne, l'homme de l'esprit critique sourcilleux qui se montre scrupuleux algébriste devant l'Evangile est le même qui fonce dans les fausses religions, les cultes arriérés, les mensonges épais des manipulateurs certes professionnels mais rendus par la crédulité de leur parterre, fainéants à monter un bobard trop bien ficelé. Rejetant la religion de la lumière, sur eux fondirent les ténèbres. 
Ainsi prennent-ils pour premier ce qui est dernier, pour jeunesse et renouveau ce qui est sénile. Fatale conséquence de cet aveuglement surnaturel (Deutéronome chapitre 28, verset 28) ces docteurs en esprit critique mais analphabètes de l'intuition et du bon sens deviennent-ils stériles pour eux-mêmes et agents de prolifération pour l'envahisseur, gardiens intraitables du camp de concentration de leurs frères détenus européens et portiers "ouvreurs" serviles du pont-levis sur Gibraltar. C'est par mépris téméraire des forces invisibles et surestimation de l'esprit critique, déformation professionnelle, que l'observateur croit parfois au complot rationnel organisé. Ctulluh veille. 
2019, la princesse royale de Norvège fière de narguer les derniers Blancs en s'affichant avec un chamane africain? Paris tous âges et classes confondus habillé en kids moulés Hanounah-PNL? Les plus scrupuleuses critiques rationnelles rejettent l’Eglise, mais pour foncer dans le vaudou l'heure suivante? Le plug de Vendôme, les perruches au bois de Sceaux, la population active sous shit et porno, Notre-Dame en flammes? Rien de tout cela n'étonne le lecteur de Magie Noire (1928) où chacun de ces phénomènes est prophétisé en toutes lettres, annoncé avec une prise de risque maximale. Mais sait-on encore lire? Que dire de ceci, rédigé 14 ans avant les faits: "Le mois qui suivit l'ouverture des hostilités entre les Etats-Unis et le Japon, après l'indécise bataille de Pearl Harbor", dans Le Tsar Noir, chapitre 3, paragraphe 2. Qu'est-il le plus facile? Alors pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir... 
Si Lovecraft identifie le principe du Mal à un monstre qui embusqué dans les interstices des plans de l’univers, à “un conglomérat de globes iridescents toujours fluctuants, s'interpénétrant et se brisant”, Morand soumet au révélateur dans le premier chapitre de Rien que la Terre et dans Magie Noire une catastrophe qui avance comme un hydre aux têtes changeantes et renouvelables dans le temps. Les fléaux que nous voyons sont les protoplasmes d’assaut dont le Mal est le noyau décisif, et que la majorité des hommes terrifiés par sa puissance décident de servir (substrat du premier monologue de Kurz dans Apocalypse Now) à proportion de leurs capacités d'entendement. Ce culte au Mal se nomme vaudou ici, talmud là, il vit de la peine des Gentils, par leur sueur, leur sang et leurs larmes, il aime l'obscurité, le rembrunissement et l'oxydation, il avance comme la Bête Sauvage (Clouscard) qui cherche affamée des arpents vierges à salir c'est pourquoi son ennemie absolue est aussi l'objet de son désir souilleur : l'Immaculée. 40 années de pornographie démontrent que le personnage de la "grosse pute" remporte moins de succès que celui de la jeune nymphette innocente dont la rareté concentre encore plus anxieusement les avidités multipliées. 
Mais on dit ça, on crie dans le désert...
5 notes · View notes
panelun · 4 years
Text
Roman jeunesse à offrir aux jeunes et aux moins jeunes.
 Petites recommandations pour les derniers cadeaux avant noël. N’hésitez pas à répondre à ce post en partageant vos propres recommandations. 
Tumblr media
Un classique indémodable de la littérature fantasy. L’histoire de Lyra, grandissant dans un monde ou chaque humain est accompagné par son âme qui se manifeste sous la forme d’un animal, et confronté à des ravisseurs d’enfants. C’est, outre l’histoire, une grande réflexion sur Dieu et les abus des institutions religieuses.
Pour ceux qui aiment les mondes merveilleux, les voyages, les lectures qui font réfléchir.
Tumblr media
Récit de la seconde guerre mondiale vécue par par un petit fantôme. C’est un roman tendre et mélancolique, magnifiquement illustré par son auteur.
Pour ceux qui aiment les récits de guerre, les mémoires/autobiographies, les illustrations.
Tumblr media
Grand classique de la fantasy animalière. Watership Down raconte l’histoire d’une garenne fuyant un danger pressenti par un des leurs, un prophète malgré lui. Leur aventure fait écho à bien des évènements et des mythes de notre histoire. Cette édition est magnifiquement illustrée par Mélanie Amaral.
Pour ceux qui aiment les épopées, les mythes, la fantasy animalière.
Tumblr media
Un petit garçon est forcé de fuir avec son père loin de la ligne de front, mais également d’abandonner son renard de compagnie. L’histoire suivra le point de vue du garçon, puis du renard, alors que tous deux s’efforcent de se retrouver.
Pour ceux qui aiment les romans initiatiques, les animaux, les récits de guerre.
Tumblr media
Roman touchant, racontant l’histoire de Roz, un robot malencontreusement échoué sur une île, qui va apprendre à vivre avec les animaux sauvages et se faire une place au sein de leur petite société. Bien que s’adressant à un jeune lecteur, le livre se permet de faire passer quelques messages intéressants et pertinents. 
Pour ceux qui aiment les robinsonnades, la nature, la science-fiction. 
Tumblr media
Le récit de deux jeunes filles, l’une, lycéenne japonaise capable de voir les yokaï, et l’autre, déesse du treizième siècles contrainte d’obéir à une chef de clan tyrannique. Leurs histoires s’entrecroiseront. 
Pour ceux qui aiment le Japon et les récits fantastiques.
Tumblr media
Tristam vit sur une citée volante lorsque celle-ci est attaquée par l’armée d’un dangereux tyran. Il s’enfuit avec la princesse de l’île et cherche avec elle un moyen de vaincre leur ennemi. Le roman est entrecoupé par des encarts scientifiques de physique et de sciences naturelles très bien expliqués.
Pour ceux qui aiment les récits d’aventures, les monde merveilleux, les sciences.
Tumblr media
L’histoire d’Oural, un jeune exorciste vivant quelques années après la disparition des océans, alors que les créatures marines reviennent par vagues ectoplasmiques pour tuer les derniers survivants. Il est capturé par un pirate qui s’efforce de sauver le monde. Comme tous les romans d’Aurélie Wellenstein, il est impossible de lâcher le livre une fois ouvert. 
Pour ceux qui aiment les mondes apocalyptiques, l’écologie, les récits voyages maritimes.
Tumblr media
L’histoire de Ophélie, capable de lire l’histoire des objets ou des les animer, qui vit sur une des nombreuses arches flottantes qui constituent le monde. Elle est forcée d’épouser un homme qu’elle n’a jamais vu et de partir sur une arche lointaine, dans le Nord, ou elle sera confrontée à des intrigues politiques et devra découvrir la raison pour laquelle le monde est devenu ce qu’il est. 
Pour ceux qui aiment les univers de fantasy originaux avec des enjeux prenants. 
Tumblr media
 Féodora doit devenir maître-loup, comme sa mère, mais cette dernière est enlevée par l’armée du tsar et elle doit quitter sa maison pour la retourner.
Pour ceux qui aiment les héroïnes volontaires, les paysages de Russie, les loups.
18 notes · View notes
claudehenrion · 4 years
Text
D'autres ''jour d'après'', en d'autres temps...
  Nous venons de sortir, humiliés, blessés et meurtris (et en plus par petites étapes exclusivement destinées à ce que le gouvernement ne perde pas la face), d'une fausse immense “pandémie” toute riquiqui. C'est un immense gâchis que nous allons payer pendant des années, alors qu'il n'est dû qu’à l'inexpérience, à l'immaturité, à l'impéritie et au manque de jugeote de notre personnel politique. Car cette “pandémie” n'a pas été la première qui ait frappé l'humanité. D'autres, dans l'Histoire, ont été dix, cent, mille fois plus terribles, et ont parfois ouvert la porte à des bouleversements que nous avons oubliés aujourd'hui… Retour sur images…
  Dans les idées mille fois ressassées par tous les médias, toujours prompts à se recopier l'un l'autre, on retrouve toujours les mêmes références à la grippe espagnole de 1916-1919, à la grande peste noire de 1340 et au choléra de 1852-1856. Il faut reconnaître que tous trois furent des fléaux d'une ampleur telle que l'Histoire ne pouvait pas ne pas s'en souvenir.(NDLR- je trouve très humiliant pour eux qu'on les range aujourd'hui dans la même catégorie que notre ‘’pandémiette’’ 2020). Mais si on va au-delà des lieux communs et que l'on fouille sérieusement, la porte s'ouvre  sur des épidémies terrifiantes dont très peu ont laissé des traces (sauf peut-être la variole des Conquistadores) et dont la plupart ont quasi-disparu de l'inconscient collectif, alors que leurs conséquences ont été immenses et durables. Les travaux historiques les plus récents montrent que l'Histoire du monde a souvent été ''décidée'' par des maladies ou des épidémies...
  Patrice Debré, professeur d'immunologie à la Sorbonne, avance que c'est au néolithique (9000 av JC) que remontent les premières épidémies, lorsque nos ancêtres nomades ont commencé à se sédentariser et donc à domestiquer des animaux : ''Le bœuf a transmis à l'homme la variole et la lèpre, le porc et le poulet, la grippe, et le cheval, le tétanos'', écrit-il dans ''Vie et mort des épidémies''.           (NDLR – ''Breaking news'' (c'est du volapük macronien) : nous venons d'ajouter à cette liste la chauve-souris et le pangolin... Mais ceci est une autre histoire !).
  Les livres d'Histoire ont conservé le souvenir de la grippe dite ''Justinienne'' qui aurait décimé 40 à 50 % des populations de l'Empire Romain d'Orient après avoir tué le quart de la population chinoise, entre 540 et 765 après JC (NDLR : 225 ans ! Pour une ''seconde vague'', c'est une vraie  ''seconde vague''! C'est le Conseil Scientifique de l'Elysée qui va être content de le découvrir !). Le grand historien américain Kyle Harper (''Comment l'Empire romain s'est effondré'') rend cette épidémie responsable de la chute de l'Empire, s'ajoutant à d'autres causes, qui, par contrecoup, deviennent relatives. (NDLR -bis : n'oublions pas Bossuet : ''Rome, épuisée par tant de guerres civiles et étrangères, se fit tant de nouveaux citoyens qu’à peine pouvait-elle se reconnaître elle-même parmi tant d’étrangers qu’elle avait naturalisés. Le Sénat se remplissait de Barbares, et l’amour de la patrie (...) n’était pas naturel à ces citoyens venus du dehors, et les autres se gâtèrent par le mélange''--Discours sur l’histoire universelle. Ça vous rappelle quelque chose ?).      Un point important : de nombreux historiens expliquent depuis peu que cette peste justinienne a facilité l'expansion de l'Islam à partir du VII ème siècle : l'avancée apparemment irrésistible de troupes pas (ou pas encore) contaminées devient soudain plus facile à expliquer, dans un monde devenu désolé et désorganisé.
  Passons rapidement sur la ''peste noire'' du XIV ème siècle, dont on parle souvent, si ce n'est pour dire que la saignée démographique fut telle que l'Europe a mis deux siècles à retrouver le niveau de sa population. Le fait que les ''lettrés'' (les ''clercs'') étaient à la fois copistes et ''médicastres'' a fait que, comme très récemment, la population des ''soignants'' (l'anachronisme est volontaire !) a été plus touchée que d'autres, et que le nombre des locuteurs de grec et de latin a, ‘‘ipso facto’’, chuté brutalement, contribuant à l'effacement progressif de ces langues. '' La peste noire est pour quelque chose dans le fait que nous parlons le français aujourd'hui'', conclut Norbert Gualdre (''Comprendre les épidémies''). C'est à cause d'elle, aussi, qu'ont commencé les persécutions des juifs sur une grande échelle : comme ils étaient réputés propager la maladie (''ils empoisonnent les puits'' -sic !), les tuer devenait une mesure de salubrité publique. Et abstenons-nous de prendre un air choqué par de telles stupidités : il  n'est pas évident que, dans les 3 derniers mois, nous n'avons pas replongé, hardi, petit, dans d'absurdes pratiques moyenâgeuses !  Et dès la fin du confinement, nous avons retrouvé sur le Périphérique en flammes des populations qui sont sûres de voir dans le coronavirus une punition divine...
  Mais n'oublions pas les autres continents, dans cette revisite des plus grandes pandémies qui ont marqué l'Histoire. L'exemple le plus criant est la conquête des deux Amériques par une petite poignée d'hommes armés d'escopettes et quelques  chevaux caparaçonnés. Certains auteurs ont appelé ''une armée secrète'' la conjonction de grippe, rougeole, typhus et surtout variole, qui a laissé un proverbe encore cité par les peuples quetchua : ''Lorsqu'un blanc éternue à côté d'un indien, un village disparaît''. Les conquistadores ne savaient pas que nos Experts-sic ! allaient breveter l'idée baroque (et infaisable) d'éternuer dans son coude... (depuis le début, je suggère : un genou !). Cependant, et a contrario, on ne peut nier que plusieurs régions du monde ont été protégées de visées conquérantes par la menace du paludisme et de la fièvre jaune : on n’y allait pas, par peur des miasmes
  Mais le plus souvent, c’est à des rêves expansionnistes que des épidémies ont mis un terme. Napoléon, pour ne citer que lui, dut renoncer à la Louisiane et à Saint Domingue : la fièvre jaune, non contente d'avoir  tué son ami le Maréchal Leclerc, mari de sa sœur Pauline (qui épousera ensuite un de mes ancêtres. Passons : hors sujet), avait pratiquement réduit à néant le contingent français, sans toutefois empêcher la défaite de François Toussaint-Louverture. En revanche, les troupes napoléoniennes, qui avaient déjà souffert de la peste bubonique à Jaffa en 1799,  ne purent rien contre la dysenterie et le typhus qui firent perdre à la Grande Armée plus de 150 000 hommes lors de la Campagne de Russie... et donna la victoire à l'armée du Tsar, contre toute logique militaire... le trop célèbre ''Général Hiver'' n'ayant joué qu'un rôle secondaire, d'après les  travaux les plus récents...
  L'Histoire, dans son infinie richesse, croule d'exemples de virages majeurs qui ont pour seule explication véritable des ''en-'', ''épi-'' ou ''pan-''démies, ou des ''crises sanitaires'', comme on dit aujourd'hui. Tous ont mis de longues années avant que les contemporains ne comprennent ce qui s'était passé ''depuis''. La plupart, d'ailleurs, n'ont jamais établi de lien direct entre telle ''pandémie-cause'' et tel ''changement-résultat'', et longtemps, les historiens, sans doute par ignorance de ''la chose médicale'' ont négligé cette cause dans de grands changements, qui étaient, sans cet éclairage, inexplicables. Mais toute une littérature, depuis peu, apporte un éclairage supplémentaire à bon nombre de phénomènes qui étaient jusque là incompréhensibles. Et dire que nos cuistres rêvent d'utiliser l'épisode ''covid'' pour ouvrir une nouvelle page (que rien n'aurait préparé !) dans les futurs livres d'histoire ! Un peu de calme, ô sinistres incultes : une cause ''pas trop grande'' ne peut entraîner que des bouleversements modiques. Et c'est très bien comme ça !
H-Cl.
2 notes · View notes
chroniques-russes · 4 years
Text
Le Transsibérien : Tobolsk
Tumblr media
Nous débarquons à Tobolsk, et admirons un paysage gelé féérique ; la forêt de conifères est couverte de son manteau blanc, et l’horizon est sculpté par les vallées qui se découpent sur un ciel matinal à l’épaisse brume. La ville est très étendue et peu haute, ce qui change des autres métropoles russes ; on y voit les traces d’un passé ancien, à commencer par le magnifique kremlin sous la neige en haut d’une colline. Ce kremlin a d’ailleurs des liens étroits avec son homologue moscovite, dans la mesure où l’une des flèche fut donnée en cadeau à la petite ville. Vladimir Poutine gratifia également Tobolsk d’une visite officielle, ce qui nous conforte dans l’idée d’une ancienne capitale sibérienne prestigieuse.
Tumblr media
Serguei nous sert de guide, et nous présente l’église de l’Intercession de style kieven, rénovée dans les années 2000 par la Société des Artistes de Tobolsk. Il a lui-même participé au processus en peignant une icône présente sur l’iconostase. Le kremlin est aussi égayé par la Cour des Marchands, qui y ont construit une auberge aujourd’hui hôtel pour les voyageurs. Il y a plus de 300 000 touristes chaque année à Tobolsk, et la moitié sont des Russes venus en pèlerinage. Nous visitons la cour intérieure, escaladons les remparts très glissants, et apprenons que la cloche fut forgée par les prisonniers de guerre suédois capturés par Pierre le Grand. Elle pèse environ 25 tonnes tout en étant positionnée de biais, pour demeurer droite au cas où le terrain glisserait. L’architecte de cette merveille, Remezov, aurait dédié sa vie toute entière au kremlin : la légende veut qu’après sa mort, il eût demandé à ses disciples d’extraire ses os, de les faire bouillir et d’en confectionner une chaux pour fortifier les murs de la forteresse. A l’époque, c’est le seul kremlin de pierre avec celui de Moscou, ce qui en dit long sur le rayonnement de la ville sibérienne, qui tenait une place particulière dans l’estime des tsars.
Tumblr media
En effet, Tobolsk était particulièrement appréciée de Pierre le Grand. Cette tradition se perpétua, de manière un peu moins joviale aussi : la ville abritait les prisons les plus austères de Russie, et le régime soviétique s’appropria à merveille cet héritage macabre en y envoyant de farouches dissidents, qui y endurèrent toutes les tortures les plus imaginatives. Les geôles de Tobolsk étaient donc réputées, du XVIIè siècle à l’ère de la police politique du XXè siècle. Aujourd’hui, un musée a remplacé la sordide fonction du bâtiment.
Quelques mètres plus loin, on trouve le Palais des Décrets, également transformé en musée retraçant l’histoire de la ville et de ses gouverneurs. Là encore, le rôle clé de Tobolsk apparaît en transparence dans tous ces édifices, vitaux pour le pouvoir de l’époque. On voit également les symboles de la ville et de la région, comme la zibeline, un petit mammifère à la fourrure prisée, qui reviendra au cours de notre voyage en Sibérie. 
Tumblr media
L’influence du tsar se fait sentir jusque dans la maison dont il disposait pour prendre congé, et où a aussi séjourné l’entourage de sa famille (dont le précepteur Pierre Gilliard). La maison Kuklin, d’un luxe évident, expose les chambres des enfants, la salle à manger, la salle de cours de la tragiquement célèbre famille. Le musée présente également les étapes qui menèrent au transfert des derniers Romanov à Ekaterinbourg. 
Tumblr media
Tobolsk est une petite perle qu’il vaut la peine de visiter, surtout lorsque l’hiver dépose son manteau blanc sur les murs immaculés du kremlin. Son symbole est un ange, car sa position et ses éléments géographiques (comme sa forêt environnante) semble représenter des ailes, un cœur et une auréole. Néanmoins, il apparaît évident que la ville a perdu de sa superbe par rapport à l’époque dorée des tsars ; peuplée de moins de 100 000 habitants, on a pourtant l’impression d’être seul au monde (bien que nous fûmes de passage en saison basse, c’est le moins qu’on puisse dire). Sa position d’abord éloignée du chemin de fer du Transsibérien l’a pénalisée ; la gare se trouve à une quinzaine de kilomètres de la ville, ce qui est beaucoup par rapport aux autres villes que nous avons pu voir. Cependant, son calme hivernal est un baume à l’âme incomparable ; et on se laisse volontiers envoûter par la vue saisissante du kremlin, de son escalier magique, et de l’immense forêt couvrant les collines dans un froid sec et revigorant.  
2 notes · View notes
Photo
Tumblr media
Nicolas II, Николай Александрович Романов.
Dernier Tsar de toutes les Russies.
18 mai 1868 - Assassiné par les bolcheviques le 17 juillet 1918.
21 notes · View notes
Text
Tumblr media
Historique de la famille royale Romanov :
La Russie naquit vraiment en 1547 sous le règne l’Ivan le Terrible, mais n’émergea comme puissance mondiale reconnue que vers le début des années 1700. Lorsque les Etats-Unis d’Amérique furent fondés, ils eurent à cœur d’établir de bonnes relations avec toutes les grandes nations, y compris la Russie. Il en résulta une série d’importants traités avec la Russie, le plus notable étant le Traité de Commerce entre les Etats-Unis et la Russie de 1832, sous le Tsar Nicolas 1er. Il garantissait une liberté réciproque de commerce et de navigation des deux côtés, et autorisait l’émigration mutuelle de citoyens. Pour le reste du 19ème siècle, ce fut la base de relations pacifiques et amicales entre les deux puissances mondiales croissantes.Puis en 1881, quelques anarchistes juifs et quelques complices réussirent à assassiner le Tsar Alexandre II.Son fils, Alexandre III, entreprit une série de représailles et de pogroms contre les Juifs, qui durèrent jusqu’à sa mort en 1894.Lui succéda son fils, le Tsar Nicolas II couronné en 1896. – le dernier tsar de la Russie impériale.
1 note · View note
photodebiere · 5 years
Photo
Tumblr media
Makhnovtchina (brasserie Joli Rouge - Tarn et Garonne - France),  Imperial Ukrenian Stout - Armagnac Oak Barrel Edition - 
“La Makhnovtchina de la brasserie Joli Rouge est une imperial stout au café de Bali et à la vanille de la Réunion. C’est une bière noire puissante, toute en rondeur avec des notes de café très marquées. Elle est ici présentée dans sa version mûrie en fût d’Armagnac.  Historiquement, les imperial russian stout étaient des bières anglaises brassées pour la cour du Tsar de Russie. A la même époque, la brasserie Joli Rouge aurait plutôt destiné ce type de bière à l’Ukraine pour soutenir l’armée noire de Nestor Makhno, la Maknovtchina qui, entre 1918 et 1921, a combattu à la fois l’armée blanche du Tsar et l’armée rouge Bolchévik.” 
“L’armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne, aussi appelée Makhnovtchina (Махновщина), est une armée insurrectionnelle d’inspiration anarchiste qui combattit de 1918 à 1921 durant la guerre civile russe. Elle doit son surnom à l'anarchiste ukrainien Nestor Makhno qui la leva, en 1918, à la suite de la signature du traité de Brest-Litovsk (cession par Lénine de l’Ukraine aux Allemands). La Makhnovtchina combat avec succès les forces de la république populaire ukrainienne de Petlioura ainsi que les armées blanches de Dénikine et Wrangel. Après la victoire contre les Blancs, l'Armée rouge, qui a passé des alliances tactiques temporaires avec Makhno, ayant désormais les mains libres, trahit et se retourne contre la Makhnovchtchina. Makhno est mis hors la loi. En août 1921, après plusieurs mois de combats acharnés contre les bolchéviques, les derniers partisans de Makhno quittent l'Ukraine et franchissent la frontière roumaine. Pour les anarchistes, la Makhnovtchina est un symbole du combat pour un communisme non autoritaire. Sa défaite face à l’Armée rouge annonce les dérives à venir du régime soviétique, du léninisme et du stalinisme. Elle fait partie du mouvement de soulèvement des paysans contre l'autoritarisme rouge et blanc, les armées vertes.” (source Wikipedia) 
4 notes · View notes