Yohan Cœurderoy
Yohan Cœurderoy Radomski enseigne depuis 2006 la Pratique des Souffles. Il a vécu, pratiqué et partagé son savoir en Chine de 2008 à 2023.
Qu'est-ce que la Pratique des Souffles ?
La Pratique des Souffles (ou Qigong) prend racine dans l'ancienne culture humaniste chinoise visant à unifier le corps, le cœur et l’esprit pour mieux s’adapter aux changements de notre vie. Adaptée à l'Occident, la Pratique des Souffles repose sur un ensemble cohérent d’exercices lents ou dynamiques qui procurent rapidement un bien-être physique et mental, permettent d’évacuer le stress, de se ressourcer, et de gagner en efficacité et en concentration dans la vie quotidienne.
Quelle est la formation de Yohan ?
Yohan pratique le judo dans sa jeunesse puis le gigong à l'adolescence avec des livres et des K7 vidéos. Jeune adulte, il découvre l'aïkido puis le taijiquan. En 2002, Yohan commence la Pratique des Souffles au sein des Arts Classiques du Tao avec Georges Charles et Thierry Borderie. Parallèlement, il se forme en shiatsu et suit des cours d'expression corporelle, de chant, de danse-contact.
Quand Yohan est-il devenu enseignant ?
Yohan commence à enseigner la Pratique des Souffles en Pologne à l'été 2006, au sein du club Unesco de Brzesko.
En 2007, toujours en Pologne, il anime un cours au Lycée Czartoryski de Puławy.
A partir de 2008, il enseigne en Chine dans le parc de l'Université Normale de Harbin puis à l'Alliance Française de Shanghai en 2011.
Suivent des cours au Shanghai Center for Spiritual Living.
Des cours dans le parc de l'Université Waimao et au parc Zhongshan.
A partir de 2020, il crée un cours en ligne. En 2023, après 15 années passées en Chine, Yohan revient vivre en France, à Angoulême. Il crée un cours au Jardin Vert au printemps 2024.
Autres pratiques
Yohan est formé en Communication NonViolente et se forme actuellement en psychothérapie.
Vous souhaitez découvrir la Pratique des Souffles ?
Yohan est disponible pour des cours collectifs ou particuliers en présence ou en ligne.
Siret : 92472075800A11
Portable : 0629808051
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🌟 Mieux Communiquer au Quotidien grâce à la Communication Nonviolente 🌟
Bonjour à tous !
Dans son ouvrage "La Communication Nonviolente au quotidien", Marshall B. Rosenberg nous offre des outils précieux pour améliorer notre manière de communiquer, éviter les malentendus et nourrir des relations plus saines et bienveillantes.
Il nous met en garde contre certaines pratiques courantes, parfois inconscientes, qui entremêlent observation et évaluation, créant ainsi une communication chargée émotionnellement et potentiellement source de conflits.
👀 Les écueils à éviter :
Utiliser des termes qui mélange observation et jugement.
Manquer de précision dans nos observations, généralisant à tort situations ou comportements.
Confondre prédiction et certitude, induisant une charge prédictive inutile dans nos propos.
🌿 Vers une communication plus saine : Pour éviter ces pièges, il est conseillé de :
Spécifier nos observations pour éviter des généralisations hâtives.
Clarifier nos propos, en séparant les faits des interprétations ou jugements personnels.
Responsabiliser nos paroles, en exprimant nos ressentis sans attribuer la faute à l’autre.
🌈 Et vous, avez-vous déjà pris conscience de ces nuances dans votre manière de communiquer ? Avez-vous des exemples à partager où la mise en pratique de ces conseils aurait favorisé une meilleure compréhension ?
Ensemble, apprenons à communiquer avec plus d’authenticité et de respect. Partagez vos expériences, vos réussites et même vos échecs. Car c'est en partageant que nous apprenons et grandissons 🌱
N’hésitez pas à rebloguer ce post pour sensibiliser vos abonnés à la Communication Nonviolente et à partager vos réflexions en commentaire.
Rappelons-nous toujours : La non-violence est un dialogue permanent, une opportunité de croissance mutuelle et de compréhension profonde des autres et de nous-mêmes.
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Cyberespace multicolor: plaidoyer pour la douceur et l'empathie
Bien avant le début de la pandémie, tant les experts que « M. et Mme tout le monde » s’entendaient pour dire que « les réseaux sociaux et les sites de partage d’information étaient devenus des « incontournables dans l’établissement et le maintien de relations sociales » (Coulombe, 2016). Il semble que depuis mars 2020, les groupes Facebook jouissent d’une popularité fulgurante. La plupart affichent des règles évidentes de savoir-vivre; s’il y a quelques mois, je m’étonnais de constater qu’il est maintenant courant de statuer a priori sur celles-ci, j’ai fini par comprendre qu’on ne pouvait tenir ces règles pour acquises par chacun. Il semble que nous ayons collectivement besoin de guidance pour des échanges respectueux.
Ne me lancez pas de tomates!
Tous les groupes auxquels je participe depuis belle lurette ont vu leur nombre de membres exploser. Au sein des nouvelles communautés virtuelles, qu’il soit question d’abeilles, de champignons, de permaculture ou d’écologie, les publications abondent, les commentaires fusent généreusement et les réactions pleuvent. Toute cette activité indique que nous sommes une foule à partager le même espace, confortablement cachés derrière nos écrans. C’est dire que, privés de contacts avec nos proches, nous avons radicalement multiplié nos échanges avec des étrangers, et on dirait bien qu’avec ceux-ci, il est plus facile de laisser les gants blancs bien au fond du placard, même quand il est simplement question de taches brunes sur les feuilles d’un plant de tomates!
Bien-aimée, la communauté.
Qu’on ne se méprenne pas, je trouve ça extraordinaire, cette multiplication des voix et cet accès à un grand nombre de cerveaux disposés à partager leur connaissance. Je suis également profondément touchée par l’intérêt que portent les gens à la nature et par les démonstrations de solidarité qui ne se limitent plus à un espace géographique précis (voir : le projet de Loïck!). C’est pourquoi, afin de préserver l’amour de l’échange, j’appelle à la douceur, à la bienveillance et à l’empathie.
Je ne te vois pas la face, mais ce que tu me dis me « rentre
dedans ».
Certains comportements nocifs en ligne sont plus faciles à identifier que d’autres : une photo partagée sans consentement, une pluie d’insultes publiquement adressées, rumeurs, dénigrement, menaces. Il est question ici de cyberintimidation et nous y sommes davantage sensibilisés. Nous en connaissons les effets.
Les comportements qui me préoccupent, ici et maintenant, sont plus insidieux, pernicieux. Ils peuvent se glisser dans un groupe sans faire de vague apparente, mais ils détiennent un pouvoir certain puisque la rudesse et les jugements ne font pas moins mal lorsqu’ils sont reçus de façon virtuelle. Plusieurs psychologues s’entendent là-dessus. Ayant étudié de près la thématique du rejet en ligne, le chercheur Baldwin Way de l’Université de Californie à Los Angeles a constaté avec surprise que : « la réaction neurologique au rejet [réaction de douleur émotive] se produit même quand [celui-ci survient] en ligne, en l’absence du langage corporel, des intonations de la voix et d’autres aspects des relations en face à face […] » (Psychomédia, 2009).
D’autres affirment que le manque de nétiquette produit un effet boule de neige et touche autant les participants d’une conversation que les spectateurs, affectant ainsi la dynamique d’un groupe qui pourtant, a été créé pour stimuler des échanges positifs entre humains.
(…) trop souvent, se retrouvent exposés aux yeux de tous des messages manifestement destinés à une personne. Ces situations peuvent en amuser certains, mais elles génèrent aussi leur lot de malaise, de gêne, d’agacement et de moquerie tant chez le destinataire que chez les lecteurs, devenus, malgré eux, spectateurs de cet échange (Coulombe, 2016).
Lors de ma recherche, je n’ai pas trouvé d’étude scientifique s'intéressant à l’anxiété générée par un commentaire trop expéditif ou trop neutre pour pouvoir être interprété avec justesse. Cependant, mon expérience me fait réfléchir à cette question. Suis-je seule à ressentir un malaise à la suite d’une réponse floue, d’apparence dépourvue de bienveillance?
Chose certaine, c’est que les psychologues du Centre d’aide aux étudiants de l’Université Laval considèrent la souffrance liée aux interactions négatives en ligne suffisamment importante pour y consacrer un dossier sous la rubrique « Difficultés fréquentes ».
Modèles positifs : manifestez-vous!
Ce qu’on appelle aujourd’hui « manque de nétiquette » a également préoccupé Jenny Preece, chercheuse américaine, qui s’est intéressée à cette question dans le cadre de ses recherches sur les communautés virtuelles. Selon elle, le besoin, pour tous les internautes, de cultiver ce qu’elle nomme une « forte étiquette » (traduction libre de : « strong etiquette ») est d’autant plus d'actualité que le monde virtuel est une communauté de plus en plus diversifiée, et ce, à bien des égards : valeurs, coutumes, sens de l’humour, éducation… « [...] the lack of it [etiquette] is weakening sociability and even destroying online communities. Strong etiquette online is no longer just nice to have, it is necessary » (Preece, 2004, p. 56). Selon elle, il ne tient pas uniquement à un modérateur de veiller à l’application de celle-ci, ce serait aussi grâce à des personnes agissant comme modèle que le climat positif d’un groupe peut être préservé.
It seems obvious that role models could be used more online. After all, it’s the way children learn etiquette. Online moderators and early adopters tend to be role models for those that follow. By greeting, acknowledging and praising participants, they encourage a climate of appreciation and respect that fosters etiquette. (Preece, 2004. p. 59).
Prises de parole empathiques pour échanges sympathiques
Ainsi il semblerait que, pour que le savoir-vivre survive à l’environnement numérique, nous avons besoin de faire plus de place aux « éléments fondamentaux de la communication : […] l’empathie, l’ouverture d’esprit, la tolérance et une attitude positive » (Coulombe, 2016). En dépit de nos parcours différents et de nos bagages éclectiques, nous avons tous fort à gagner en appliquant ces principes mis de l'avant par Marshall Rosenberg à travers son processus de Communication NonViolente. Ce dernier est destiné principalement à la résolution de conflits, mais il peut aussi permettre de les éviter et d'harmoniser nos interactions.
L’empathie est la capacité qu’a un interlocuteur de se mettre à la place de l’autre. Cette qualité favorise l’usage de diplomatie et du discernement, d’une part dans le choix des propos, et d’autre part dans le traitement des situations. L’ouverture d’esprit et la tolérance ouvrent la voie à [un échange] exempt de jugement. Enfin, un dernier élément fort appréciable en communication interpersonnelle est l’adoption d’une attitude positive, source de rétroactions saines et constructives. (Coulombe, 2016).
Bienveillance et courtoisie : comment exprimer une idée, même divergente, avec élégance.
Avant de commenter une publication, lisez-la en entier et cernez le besoin de l’auteur. (Indice : il est souvent indiqué sous forme de question.)
Avant d'ajouter un commentaire, prenez connaissance de ceux qui le précèdent pour s'assurer que votre propos est original.
a. Si l’idée a déjà été partagée, marquez d’un émoticon au
choix votre accord et poursuivez votre chemin virtuel.
b. Si l’idée est nouvelle, et que vous seriez prêt à la partager
dans un contexte où tous seraient présents dans la même
pièce, contribuez.
c. Si l’idée est nouvelle, qu’elle ne concerne pas la publication
en question, mais qu’elle est somme toute pertinente,
faites-en une autre.
N'oubliez jamais que l’auteur d’une publication reçoit une alerte pour indiquer une contribution; lui servir une réponse qui apparaît déjà 12 fois n’est pas considéré comme une contribution de valeur, mais plutôt comme une participation aussi pertinente qu’une roche dans une chaussure.
Si un commentaire manque de nétiquette à vos yeux, prenez la parole en redoublant d’efforts pour la dénoncer tout en communiquant une attitude de respect. Peu importe la réponse de son auteur, vous offrirez solidarité et réconfort à la personne visée, tout en contribuant au sentiment de sécurité du groupe. Votre exemple compte.
Souvenez-vous : même si on ne se voit pas la face, on peut commencer un commentaire par « Bonjour [untel]! » et conclure un échange par « merci pour ton partage ». En 2021, ce sont toujours des marques de politesse socialement reconnues.
La délicatesse avec les mots a toujours sa place. Un commentaire introduit par « Je ne suis pas tout à fait d’accord » sera mieux reçue et ira plus loin que celui qui s'objecte avec un : « C’est dont bin d’la marde ce que tu dis! ». Dans l’univers virtuel, si les connaissances sont les bienvenues, la hargne et la rudesse, on peut s’en passer.
Soignez toujours votre ton. Au besoin, aidez-vous des émoticons appropriés pour pallier le vocabulaire manquant et garder en tête qu’un propos excessivement neutre peut être reçu avec confusion. Relisez-vous avant de partager votre grain de sel à la planète.
N’oubliez jamais qu’être en désaccord avec une idée, ne vous donne pas le droit de porter un jugement public sur son émetteur, et ce, qu’il lui soit directement adressé ou sournoisement glissé dans le fil des commentaires en s’adressant à tous les autres.
Je terminerais mon appel à la douceur en rappelant que:
Sur les réseaux sociaux, l’empathie est la clé d’une communication saine et respectueuse tout simplement parce qu’elle permet de rester conscient qu’il y a un humain derrière l’écran, une personne habitée par des sentiments et des émotions. (Coulombe, 2016)
Références :
Cardon, D. (s.d.). Internet — Les usages sociaux. Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 16 avril 2021. URL : http://www.universalis-edu.com.acces.bibl.ulaval.ca/encyclopedie/internet-les-usages-sociaux/
Coulombe, Martine. (s.d.). Quand les réseaux sociaux font mal. Centre d’aide aux étudiants de l’Université Laval, consulté le 15 avril 2021. https://www.aide.ulaval.ca/psychologie/textes-et-outils/difficultes-frequentes/quand-les-reseaux-sociaux-font-mal/
Gouvernement du Québec. (2019, 25 octobre). Cyberintimidation, consulté le 18 avril 2021. https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/aide-et-soutien/intimidation/cyberintimidation#:~:text=La%20cyberintimidation%20est%20un%20geste,messages%20textes%2C%20courriels%2C%20etc.
Jenny Preece. (2020, 29 février). Dans Wikipédia, consulté le 18 avril 2021. https://en.wikipedia.org/wiki/Jenny_Preece
Preece, Jenny (2004). Etiquette Online: From Nice to Necessary. Communication of the ACM, 47 (4), 56-61, consulté le 13 avril 2021. https://dl.acm.org/doi/10.1145/975817.975845
Psychomédia. (2009, 31 octobre). Le sentiment de rejet dans les réseaux sociaux. Psychomédia, consulté le 15 avril 2021. http://www.psychomedia.qc.ca/internet/2009-10-31/le-sentiment-de-rejet-dans-les-reseaux-sociaux-facebook-twitter-linkedin
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