Tumgik
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J'ai aujourd'hui 13 ans, ça a débuté en CE1. J'avais change d'école en grande section et ça a pas aidé. Avant que ça commence,j'avais pas d'amis. À la rentrée de CE1, j'ai entendu "la reine de l'école" (c'est comme ça qu'on l'appellait) dire "ne vous approchez pas d'elle, elle est méchante. J'allais à la cantine et au périscolaire,merci aux mauvais parents que j'ai. Ça a débuté un jour comme un autre, elles sont venues en bande commencer à me dire "t'es moche" et des tas d'autres critiques.
Elles avaient tort. Tu es une personne formidable et tu vaux mieux que ça.
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Le CFHS
Petit coup de pub.
http://anti-bullying.over-blog.fr/2021/09/le-cfhs.html
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J'avais 9 ans quand j'ai commencé à être harcelée.dans mon école il  y avait une fille qui était super sympa avec tout le monde !! Même avec moi... Mais quelques semaines ont passé et elle devenait de plus en plus méchante . Elle avait regroupé plusieurs filles de l'école, parmi lesquelles il y avait 2 filles plutôt peste. 
Ces dernières, devenant un peu plus cruelles tous les jours, montaient les autres contre moi !😔
Et finalement, au bout d'un mois et demi, toute la bande était remontée contre moi.
Et toutes les amies auxquelles je faisais confiance me détestaient. J'étais trop gentille avec elles et je me disais que ça leur passerait, mais je savais bien que non.
Elles ont joué à me faire pleurer,,ca les amusait. Elles "jouaient" aussi à me"récupérer" comme un objet. J' en ai parlé à ma mère et elle en a parlé à la maîtresse. 
Cependant, je n'avais pas (et je n'ai toujours pas) oublié ce qu'elles m'ont fait subir .
A l'arrivée au CM1, avec  une maîtresse horrible et toujours le souvenir de mes anciennes "amies" , ça n'a pas été pour moi un beau début d'année...
Maintenant j'ai 10 ans et ça va mieux !!!!🌸☺️
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Un slam
Tanzel ADANUR est professeur des écoles spécialisé. Il vous propose ce slam qui peut servir pour vos élèves.
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Ce livre (auto-édité) est un témoignage de harcèlement scolaire.
En l'achetant, vous faites une bonne action car tous les bénéfices sont reversés à l'association Amazing Kids, qui lutte contre le harcèlement dans les écoles.
Bonne journée.
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Bonjour.
J'ai un autisme d'asperger qui n'a été diagnostiqué que longtemps après ma scolarité difficile. Une de mes pires années a été ma première secondaire. C'était en 2001, les réseaux sociaux n'existaient pas, le haut débit et les téléphones portables n'en étaient qu'à leurs balbutiements. Je tient à le préciser parce qu'ils sont trop souvent pris comme boucs émissaires de cette problématique.
Il n'a pas fallu longtemps pour qu'on se rende compte que je n'étais "pas comme les autres": je n'avais pas les mêmes centres d'intérêt et n'arrivait pas à bien interagir avec les autres. Et comme un neuroatypique dans l'enseignement général, ça ne passe pas inaperçu, j'ai très vite acquis une notoriété qui me laissait des sentiments ambivalents: d'un côté, ça flattait mon égo, mais de l'autre, c'était un peu lourd à porter.
J'ai bien entendu vécu le schéma classique: mise à l'écart, moqueries, violences physiques, isolement volontaire, perte de confiance envers les autres. Je me suis même créé des amitiés toxiques juste pour ne pas rester tout seul, il a fallu qu'ils dépassent plusieurs fois les bornes pour que je me décide enfin à rompre avec eux. J'ai même probablement reproduit cette violence sur d'autres gens, même si je n'ai pas de souvenir précis, je ne peux pas totalement exclure cette possibilité.
Ceci étant, j'ai une grande reconnaissance envers le personnel éducatif, qui n'a jamais minimisé ma situation et qui remuait ciel et terre pour m'aider, m'autorisant à traîner dans des lieux pourtant interdits aux élèves, étaient très compatissants (même si c'était souvent maladroit), plaidaient très souvent la légitime défense, etc..., bref je sentais bien qu'ils prenaient la chose au sérieux même si ils étaient dépassés par les événements.
ça s'est peu à peu calmé à mesure que ma scolarité avançait (même si les grosses vexations n'avaient pas tout à fait disparu), j'ai fini par assumer mon statut de "gars bizarre". J'ai pu me faire des amis très proches, que je remercie de m'avoir accepté malgré tout à un âge où il est difficile d'accepter les différences.
Je remercie également cette fille (qui se reconnaîtra si elle passe par ici) qui m'a pris sous son aile alors que j'étais rejeté de toutes parts, sans jamais avoir pris conscience de l'impact qu'elle a eu sur moi, je peux dire sans craindre d'exagérer qu'elle m'a littéralement sauvé la vie.
Et enfin, je remercie ma mère d'avoir dès le départ pris mon histoire au sérieux de de ne jamais avoir dénigré ma sensibilité, bien au contraire.
Je n'oublierai jamais cette séance de ciné-club où j'ai vu un film coup-de-poing racontant l'histoire d'un jeune autiste rejeté de tooutes parts. J'ai ouvert les vannes pendant toute la séance tellement ça faisait écho à mon vécu. On a même fait une sorte d'"après-séance" où j'ai témoigné de mon vécu pendant que tout le monde m'écoutait religieusement. Si un jour j'attrape l'alzheimer, ce sera certainement le tout dernier souvenir qu'il me restera quand j'aurais oublié tout le reste.
Aujourd'nui, je n'ai plus honte de ma différence, je ne me laisse plus manquer de respect et je choisis mieux mes fréquentations, ce qui preuve qu'on peut tirer des leçons pour tout. J'ai fini par comprendre que je n'était fautif de rien, d'autant plus que j'ai fini par être diagnostiqué, ce qui a été une libération. Je suis devenu très empathique envers les gens qui souffrent de choses similaires. tout ça m'aura au moins rendu meilleur sur ces mêmes points.
Alors, rappelez-vous: ce n'est pas votre faute. Les harceleurs vous donnent l'illusion de vous inculquer à la dure un mode d'emploi d'intégration sociale, mais c'est un leurre. Ils cherchent à vous dominer en tapant à coups de massue dans votre talon d'achille. Ce n'est pas une tare de se poser en victime quand on en est réellement une, c'est au contraire libérateur. Faites-en votre mantra, votre vie sera ainsi plus facile à vivre une fois que vous l'aurez intégré.
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Bonne et heureuse année 2020!
Puisse cette année voir la fin définitive du harcèlement scolaire!
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une revanche sur la vie :)
bonjour , je m’appelle Gabrielle et j’ai 15 ans. je voulais tout d’abord vous dire merci d’avoir créé ce site , ce site qui permet de partager votre dure expérience et de pouvoir faire réagir quelques d’entre nous.. si on tombe sur votre blog c’est évidemment pas par coïncidence, j’ai été victime de harcèlement l'année dernière ( en seconde ) .. je venais d’arriver dans un lycée où j’avais toujours rêvé d’aller , loin de chez moi ( donc à l’internat ) et malheureusement j’ai bien mal choisis les personnes avec qui j’ai passé mon année! J’ai subit des réflexions toujours de plus en plus méchantes , des humiliations, des mises à l’écart ( dans un groupe de 5 évidemment ) , des coups de pressions .. beaucoup de choses qui peuvent paraître rien de grave mais au bout de 6 mois dans leurs classes , dans la même chambre ( dornc tout le temps ensemble) , je ne tenais plus! Malheureusement si tout ça a durer autant c’est parce que dans un premier temps je me rendrai pas compte que c'était du harcèlement et même en ayant la chance d’avoir des parents à qui j’ai pu parler et recevoir dés conseils je n’ai pas réussit à me détacher de ces personnes toxiques à cause de ma phobie de la solitude.. Cette situation m’as donc amener un soir , dans la chambre, à force de réflexion à faire une énorme crise de panique , à plus pouvoir respirer , parler , plus rien.. j’était traumatisé! A ce moment là, étant proche de mon infirmière scolaire j’ai donc décidé d’en parler et à pris la descision de changer de chambre immédiatement! Malheureusement étant faible , je continuer à passer mes journées avec ces filles là et elle ne fessait comme si il c’était rien passé.. Mais étant complètement désespérée j’étais en gros décrochage scolaire , je n’allais plus en cours , je mentais à mes parents.. Puis un jour , avec l’encouragement de mes parents j’ai décidé d’en parler à ma professeur principale avec qui j’entretenais une bonne relation. Elle a été abasourdie d’entendre tout ce que je vivais en secret même si elle avait très inquiète de mon décrochage scolaire! De la , tout à été très vite , ma professeur a en parler à l’infirmière et au CPE ce qui a déclenché dès le lendemain matin une guerre sans nom ( menace , violence , insultes ) .. Je pense que si je devais tout raconter il me faudrais des pages et des pages , alors , pour faire court , nous avons eu plusieurs entretiens chez le CPE qui ont mené à rien , aucune sanctions , rien de rien.. Jusqu’au jour où j’ai envoyé un message à ma mère en lui disant que j’avais les idées très sombres parce que même en les ignorants elles continuer sans cesse à m’humilier et l’envie de cesser ma vie était de plus en plus grande.. À partir de ce moment là , ma mère , très inquiète c’est chargé de monter un dossier en expliquant tout ce que je subissais ( avec preuve inclus ) en précisant bien que elle n’avais aucune sanction et que si ça changer pas on porterai plainte et en demandant donc un rendez-vous avec la principale du lycée! Entre temps , pour essayer de tenir , j’allais voir une psychologue ( que je remercierais jamais assez pour la façon dont elle m’as aider ) , je prenais des anti dépresseurs ( puisque le médecin m’avait évidemment diagnostiqué une dépression assez importante ).. Il faut savoir que entre temps je continuer à aller au lycée en me fessant juger , en étant seule ( parce que j’oser pas aller vers d’autres personnes et elles m’avaient éloignés de tout le monde ) , en me fessant critiquer , voler des tonnes d’affaires.. Je vais vous faire une fin assez rapide car même en écrivant ce qui c’est passé l’année dernière ( parce que oui j’ai continuer mes études et je suis en première :) ) j’ai encore les larmes aux yeux et la gorge sérée en racontant mon histoire.. Ma mère a donc eu le rendez-vous chez la principale qui , pour sanctions , leurs à demander de me faire une lettre d’excuse ( que je n’ai jamais voulu ) et c’est tout .. c’est tellement désespérant.. Je n’ai pas porté plainte ( me demandez pas pourquoi, parce que je ne sais pas non plus..) Pour me reconstruire, j’ai pris beaucoup de recul , j’en ai parler avec mes parents , une psychologue, mes vraies amis ( oui parce que je me suis rendu compte que j’en avait beaucoup qui tenais sincèrement à moi ) et le reste de ma famille qui m’ont apporté beaucoup de soutien et de réconfort! J’ai également commencé à faire beaucoup de sport ( muscu et boxe ) ce qui m’as donné une énorme confiance en moi et qui a permis de me défouler . Maintenant, j’ai toujours 15 ans mais dans ma tête tout a changé , j’ai grandis , j’ai repris confiance en moi , je me suis endurci et je suis toujours scolarisé dans le même lycée que ces personnes que je voie tout les jours , sans aucun problème car maintenant la roue a tourner et je me sens à ma place dans mon lycée :)
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Bonjour, je m'appelle Auriane Côte. J'ai 19 ans. J'ai été harcelée quand j'avais 13 ans, par toute ma classe de 4eme. Mes parents ne l'ont su que cette année de mon calvaire subi au collège. Je suis allée voir une psy. Mais j'ai l'impression de n'être qu'une moins que rien, d'avoir mérité ce harcèlement, que tout est de ma faute. Est-ce normal ? Pensez vous que ces blessures vont cicatriser un jour ?
Bonjour Auriane,
Désolée de ne pas avoir répondu plus tôt, j’étais en congé sans internet.
Vous n’êtes pas une moins que rien, au contraire. Il faut beaucoup de courage pour oser parler de harcèlement. Après un harcèlement, pratiquement tout le monde développe des sentiments artificiels de honte et de culpabilité, c’est humain. Mais ce sont les autres élèves de quatrièmes qui avaient tort, pas vous!
Il faut toujours un peu de temps avant de guérir d’un harcèlement. On a besoin d’une “rééducation émotionnelle” et chaque survivant.e fait ça à son rythme, avec ses méthodes. ça peut prendre un peu de temps mais vous valez le coup.  Gardez espoir.
:)
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Du courage
Aujourd'hui est un grand jour. Aujourd'hui, après 3 ans de psychothérapie, j'ai enfin pris ma décision : je pardonne.
J'ai été harcelée quand j'étais au collège, de ma 5° à ma 3°. Suite à ça, j'ai commencé à avoir des problèmes de peau, à être sans arrêt en colère, à me bouffer la santé, à avoir peur des autres, ne pas oser aller parler au garçon qui me plaisait, ne pas oser m'immiscer dans un groupe de personnes... La peur de l'autre était devenue mon quotidien à cause de 3 filles écervelées et 2 garçons débiles qui m'ont fait vivre un enfer, de façon totalement gratuite. Insultes, menaces, casse de mon matériel, crachats et j'en passe. De 2003 à 2007, c'était ma vie.
Longtemps, je me suis dit que jamais je ne leur pardonnerais tout ce mal qu'ils m'avaient infligé. J'attendais qu'ils viennent s'excuser, sinon rien. Je me suis rendue compte que ça n'arriverait jamais. Et qu'en attendant ce jour hypothétique, je m'enfermais dans une spirale infernale, et mon passé d'il y a 15 ans était toujours mon présent. Cette colère constante, ce ressassement permanent, qui me donnait des maux d'estomac, m'empêchait d'avancer... Aujourd'hui, je pardonne pour aller mieux. Je pardonne pour aller de l'avant. Je pardonne pour laisser le passé au passé. Parce que de toutes façons, que je pardonne ou pas, ce qui est fait est fait, et rien ne le défera. On ne peut pas changer le passé mais on peut améliorer son présent, pour construire son futur. Ils ne viendront sûrement jamais s'excuser, alors pourquoi attendre en vain ? Pourquoi rester sans rien faire jusqu'à la fin de mes jours alors que la vie m'attend ?
Ce qui est important, c'est de savoir que pardonner n'est pas synonyme d'excuser. Je n'excuse en rien ce qu'on m'a fait. Mais je pardonne pour aller mieux, pour enterrer cette époque de ma vie. Sans ça, je ne peux pas avancer. J'ai 27 ans, je ne suis plus cette ado que tout le monde stigmatisait parce que trop grande, appareil dentaire, "intello", pas fringuée à la mode... Je suis une femme de 27 ans, j'ai envie de trouver mon équilibre, de finaliser mes projets, trouver un homme, avoir des enfants... A qui j'apprendrais que le pardon n'est pas une faiblesse, au contraire, c'est une libération. Je me sens légère, comme si le poids des 15 dernières années s'était envolé d'un coup. Mon passé n'est plus un boulet, je peux m'élancer vers l'avenir sans trembler !
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11 ans après...
Il y a peu de temps, je suis retombée par hasard sur le blog qu'avait fait un gars de ma classe il y a 11 ans : le blog de notre classe de seconde. Sous couvert de mettre en ligne des moments de notre classe, il mettait surtout des photos de ses copines sous toutes les coutures. Mais ça, encore, ce n'est rien comparé aux souvenirs qui me sont revenus, à la seule vue de ce blog et de ces têtes que j'avais oublié.
Quand j'étais en seconde, je sortais de 3 ans de harcèlement scolaire au collège. La version hard du harcèlement : insultes, menaces, crachats, casse de mes affaires, poussée dans les escaliers, poignet cassé ; et tout ça bien entendu, avec un principal et un cpe qui laissaient faire. Alors, arrivée au lycée, et surtout en seconde, j'ai décidé que je ne subirais plus ça, et la seule façon d'y arriver... C'était de fuir les autres. Je suis devenue la fille "discrète, effacée, et timide", comme les profs le marquaient sur mes bulletins, alors que derrière ce côté à première vue effacée, j'étais juste une ado en souffrance qui ne voulait pas revivre l'enfer, et qui se murait dans le silence. Par cette attitude, en seconde, j'avais hérité du classement de "coincée du cul", et "fille de bourge", logique hein ?..
Mais le pire dans tout ça... C'est que 11 ans après, je me rends compte que j'ai été témoin de harcèlement et que je n'ai rien dit. Et comme on dit, se taire c'est laisser faire. Sur ce blog, l'administrateur avait mis des photos d'un garçon de la classe. Il était un peu décalé par rapport aux autres, pas différent, mais décalé. il était très grand, et on avait toujours l'impression que son corps était trop grand pour lui, qu'il ne savait pas quoi en faire. Moi, je m'en foutais. Ce garçon était adorable, et il me faisait bien rire, c'était l'un des rares à qui je parlais. Peut-être même le seul à qui je parlais en toute confiance parce que je savais qu'il ne me jugerait pas.
Mais sur ce blog, j'ai redécouvert la méchanceté gratuite. La violence des mots. Sous les photos de ce garçon, il y avait des commentaires : "Ah ouais le bogoss mdrrr", "putain sa gueule à lui, mais va te cacher quoi !" , "Ah mais j'en peux plus de lui, qu'il aille se suicider quoi !!".
11 ans après, je me rends compte que même si je n'avais pas lu ces commentaires à l'époque, je n'aurais pas eu besoin de les lire pour me rendre compte de ce qui se passait sous mes yeux. Même si ce garçon n'avait pas l'air d'en souffrir, au fond, qu'est-ce que j'en sais ?.. Il devait sûrement voir dans le regard des autres comment il était considéré, il devait entendre le mépris dans la voix, il devait comprendre quand il n'y avait que moi qui restait avec lui... Mais moi, je ne disais rien. "J'étais là et je n'ai rien fait". Pourtant, je savais. Mais je restais avec lui, je lui disais de ne pas les écouter. Après tout, il avait des amis en dehors de la classe, des amis qui connaissaient sa valeur, pas ces crétins bas du front accros à la tecktonik...
C'était il y a 11 ans. Facebook n'en était qu'à ses balbutiements. Instagram n'existait pas. Les smartphones commen��aient à voir le jour. Mais si cela arrivait maintenant ?.. Ce garçon subirait mille fois plus le harcèlement, non seulement au lycée, mais aussi sur les réseaux.
Alors, si je viens ici, c'est pour te dire à toi qui me lis : si tu vois quelqu'un se faire harceler, si tu entends des choses à propos de quelqu'un... BOUGE ! Prend sa défense ! Met-toi à sa place cinq minutes, et demande-toi si tu voudrais subir ça. Ça commence toujours par des mots, et ce ne sont pas que des mots. Les mots peuvent devenir des maux. Ne sois pas un témoin silencieux. Montre que tu as plus de courage que j'en avais à l'époque. Car même si à la fac j'ai défendu une fille qui se faisait harceler en me battant avec une de ses harceleuses, au lycée je n'ai rien fait. Et 11 ans après, je ne peux m'empêcher de m'en vouloir. J'ai été témoin de harcèlement, et je n'ai rien fait. Je suis donc une complice. Se taire c'est laisser faire.
Et si c'est toi, le garçon adorable, qui me lis : je te présente mes excuses, et te demande pardon. J'ai été une grosse nulle et une vraie lâche.
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Retour sur mon témoignage
Salut à tous,
Il y a bientôt 3 ans j'ai écrit un témoignage ici, et c'était le 1er. Depuis je n'ai plus écrit mais j'en ai parlé autour de moi.
Il y a quelques jours, après la journée contre le harcèlement j'ai eu besoin de relire mon témoignage afin d'affronter mon point de vue actuel avec la personne que j'étais il y a quelques années. Et j'en suis venue au constat suivant:
Dans le témoignage que j'ai fait il y a 3 ans, j'étais entourée par des personnes que je pensais être bonnes, pour mon équilibre du moins, j'étais enfin sûre de moi (en apparence) et je parlais du harcèlement de façon positive. 
(Le témoignage était "parce que nous sommes tous merveilleux") 
Cependant, même si je reste toujours positive sur cette période et engagée sur le sujet, je me rends de plus en plus compte que le passé me rattrape. Lorsque je dis ça, j'entends par là que malheureusement, le harcèlement laisse en nous des séquelles. Des démons, qui nous hantent et nous pousse à développer un sentiment de dévalorisation et de honte, que je me porte. Peut être que ce n'est pas pour tout le monde comme ça ?
Je pense qu'au fond, si j'en suis venue à développer ces sentiments envers moi même c'est parce que je n'arrive pas à faire le deuil, si je puis dire, de ce harcèlement et de cette période de ma vie. Néanmoins j'essaie d'en retirer le positif et de sensibiliser le plus de monde possible à cela.
Ce sentiment n'a rien à voir avec les causes du harcèlement, qui étaient mon physique, et ce n'est pas de mon corps dont j'ai honte. Mais de la personne que je suis, ou celle que je suis devenue, je ne sais pas vraiment ...
Au cours de ces 3 années j'ai pu vivre des joies, des ruptures, des peines, des rencontres. Tout cela m'a permis de me révéler. Je me suis rendu compte que le harcèlement passé avait façonné mon caractère. Quelqu'un de fort, sûr, avec un grand caractère en apparence. Mais quand je me regarde face un miroir j'y vois tout le contraire.
Jai décidé de devenir infirmière, et je suis aujourd'hui étudiante. C'est ce à quoi j'aspire, et c'est peut être parce que j'ai vécu tout ça ? Je ne sais pas ... Et c'est en parcourant les modules de psychologie que je me suis rendu compte que la personne que j'étais, ou que je croyais être n'étais en fait pas qui je suis réellement. Tous les mécanismes de défenses que l'homme peut développer, je les ai acquis. L'évitement, l'agressivité, le déni. Mais aussi quelqu'un de dépendant, qui a peur de la solitude et de l'isolement. Je ris, beaucoup et très fort. Souvent j'envoie des piques à mes amis. Et on dit que je suis moqueuse et que je parle trop, que j'ai un gros caractère. 
En réalité derrière cette façade il y a quelqu'un de doux, à l'écoute, sage, et d'inquiet pour les autres, qui aime le calme. Je n'arrive pas à laisser cette personne s'exprimer. C'est comme si les événements du passé avaient censuré cette fille. Pour qu'elle ne puisse plus souffrir et qu'elle ne puisse jamais être atteinte. 
Aussi, je me suis rendu compte que je ne voulais pas, que du moins, je m'interdisais de vouloir fonder une famille dans le futur. Cela pour 2 raisons. La 1ere, je ne veux pas d'enfants. Encore une fois, je m'interdis d'avoir des enfants, car je considère que jamais un être que j'aime du plus profond de mon cœur (et aucune autre personne d'ailleurs) ne dois vivre 1 dixième de la douleur que j'ai pu vivre enfant. Mais aussi, car toutes les humiliations que j'ai pu subir font qu'aujourd'hui je n'ai confinace en personne et encore moins en moi. Je suis incapable de faire confinace en quelqu'un, ou de croire en quelqu'un. 
Je suis heureuse, et j'aime la vie que j'ai, les gens qui m'entourent, malgré ce que j'ai pu vivre j'essaie non pas d'accepter le harcelement (que je n'accepterai jamais), mais la personne que je suis et de devenir ce à quoi j'aspire.
Et si je fais ce témoignage aujourd'hui c'est pour dire que cela nous suivra toute notre vie, ça restera en nous pour toujours. Pendant des années je me suis persuadée que ça allait mais ça n'allait pas. Aujourd'hui ça va et je commence à accepter les conséquences du harcèlement sur moi, ma façon d'être et j'essaie de faire au mieux pour évoluer vers la personne que je veux être. Mais, il faut savoir se pardonner, même si j'ai pardonné aux personnes qui m'ont fait ça, je ne me suis jamais pardonné, et c'est là l'essence même de la douleur. Pardonnez vous cette souffrance et avancez, faites en une force et soyez qui vous voulez être. Et n'oubliez pas, parlez en, vous n'êtes pas seul ❤️
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Personne ne t'aimera jamais
Journée nationale contre le harcèlement
Aujourd'hui est un jour de deuil. De mémoire. De colère. Aujourd'hui je pense à tous ceux qui ont perdu leur enfance, leur jeunesse, ceux qui y ont mis fin. Je pense d'abord à vous. Parce que j'ai fais partie des vôtres. Ceux qui ne l'ont pas vécu ne peuvent pas comprendre. Ils ne peuvent pas comprendre les frissons de peur en voyant le portail du l'école ou du collège. Il ne peuvent pas comprendre le sentiment d'être ouvertement rejeté par les autres, les regards en coin, les rumeurs, les murmures, les crachats, les croche-pied, les coups, les pleurs, la solitude.
Des fois, des gens viennent et viendront vous voir, vous parler, rigoler. Et l'on paraît tout de suite moins seul(e). Mais vous et moi savons très bien qu'ils ne rient pas avec vous, mais de vous.
8 ans de solitude intérieure. Voilà ce qu'a été mon combat.
À 7 ans, rentrer de l'école toute heureuse et dire à ses parents avec des étoiles dans les yeux qu'on a "enfin une copine, on a joué au chien à la récré: elle elle me dit ce que je dois faire, et moi je fais tout ce qu'elle me disait"
À 8 ans, se faire pousser dans la cour, se faire jeter par terre et à moitié piétiner, parce qu'on a 10 centimètres et 1 an de moins que tout le monde. Se faire appeler "la Minimoys" ou "le bébé" par des enfants qu'on ne connait pas et qui ne connaissent même pas mon vrai prénom. S'entendre dire qu'on est "une petite merde", "une crotte d'oeil qu'on frotte et qu'on jette".
À 9 ans, devoir, en classe, se mettre à genoux devant un camarade et lui dire "Pardon Maître" parce qu'on a accidentellement fait tomber son stylo. Voir que la maîtresse à vu. En parler à ses parents. Entendre la maîtresse dire à mes parents "c'est rien, ce sont des mots/jeux d'enfants"
À 10 ans, arriver morte de peur dans un collège privé. Les parents avaient bien trop peur que je me fasse bouffer dans mon collège public de secteur. Comme si ça n'était pas déjà le cas. Se faire jeter dans les grandes poubelles noires de la cour de récré par des bandes de garçons, certains de classes supérieures, sous le nez des surveillants qui ne manifestent aucune intention d'intervenir. Et même quand j'ai eu le courage d'aller en parler, on ne m'a pas écoutée, pas crue, et pas prise au sérieux.
À 11 ans, avoir une prof qui diffame dans votre dos, parce que vous avez eu le malheur de lui poser une question à la fin d'un cours. Enfin, j'ai cru que c'était pour ça. Se retrouver à être détestée par les 120 élèves de mon niveau parce que cette figure de savoir et d'autorité a été raconter à tord que je lui rapportais quand ils trichaient et disaient du mal d'elle. En attendant, c'est de moi qu'on en disait. La même année, se retrouver menacée de 2 heures de colle par une prof si je n'écrivais pas sur une feuille le nom des bavards pendant qu'elle quittait la classe pour des photocopies. Je me suis fait narguer par mes camarades, ils ont fait des batailles de trousse avec la mienne, cassant au passage un stylo plume cadeau de ma grand mère. Me sentant en position de force, j'ai noté leurs noms. Elle leur a mis une observation à tous. En signant leurs carnets, elle signait mon arrêt de mort et indiquait la chute du peu de dignité qui me restait.
À 12 ans, avoir le directeur comme prof principal, prendre son courage à deux mains pour aller lui raconter ce qu'on a subi dans son établissement depuis plus de 2 ans. Être heureuse et avoir de l'espoir quand on entend son speech général à ma promo pour sensibiliser sur le harcèlement et menacer de sanctions ceux qui y participent. Me promettre de réagir si je rapporte que ça continue. Ne jamais rien voir de concret par la suite. Plus personne dans le corps professoral n'a bougé le petit doigt les années d'après. Les éducatrices un peu, surtout 2. Mais le mal-être a continué d'exister
À 13 ans, se faire manipuler par un garçon qui me dit que je lui plais, qui m'écrit des petits mots pendant les cours, qui a finit par m'embrasser. Et comprendre face à l'hilarité générale que ça n'était qu'un pari de "smacker Lisa la boloss"
J'ai passé mes journées à entendre "t'es qu'une merde Lisa, personne ne t'aime et ne t'aimera jamais, t'as vu ta tête ?", "T'es qu'une fayotte, retourne sucer les profs, tu sais faire que ça".
J'ai passé mes récré dans les toilettes, mes heures de perm au bureau des éducatrices, ou à l'aumônerie pour préparer la messe, étant la seule élève à le faire avec l'éducatrice qui s'en occupait.
J'ai voulu changer de lycée. M'enfuir. En finir. Je n'en n'avais même plus la force.
À tous ceux qui savaient, qui voyaient, et qui n'ont rien fait, rien dit. Rien dit à ce qui pouvaient faire changer les choses, mais aussi rien dit à moi. Personne n'est jamais venu me dire "Je ne sais pas quoi faire pour toi, mais je vois ce que tu vis et je te soutiens". Personne.
À ceux qui m'ont regardé me faire cracher dessus, enfermer dans les toilettes, insulter, frapper, qui m'ont vu pleurer, je vous en veux.
À ceux qui ont participé à mon malheur, et ceux qui participent encore à celui de bien d'autres jeunes, vous ne méritez même pas que je pense à vous, mais j'espère tout de même que vous avez trouvé un autre sens à votre vie que de rabaisser les autres plus bas que terre. Remarque, dans votre tête ça ne vole pas haut, alors forcément ça rassure de rabaisser les autres à son propre niveau.
À tous mes amis, ceux que j'ai connus au lycée, et après, merci. Merci du fond de mon coeur d'avoir été là et d'être là aujourd'hui. Merci de me prouver qu'en fait je méritais peut être l'amitié et l'amour après tout, même si j'ai passé 8 ans de ma vie à entendre le contraire.
Osez parler, victimes comme spectateurs. Entourez ceux qui souffrent, condamnez ceux qui blessent. Vous avez le pouvoir de faire changer les choses. Vous n'imaginez pas comme un "je te soutiens", un sourire, une accolade peut faire du bien.
Aimez vous. 
À vous, victimes, vous n'êtes pas seuls. Vous n'êtes pas seuls. Toutes les victimes passées présentes et futures sont avec vous. Nous ne sommes pas seuls ❤
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Un grand bravo aux associations!
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Bonjour à tous; Je me permets d'écrire ici pour vous parler d'un sujet qui me tient à coeur : le harcèlement. Aujourd'hui, des milliers de jeunes subissent le harcèlement dans les écoles. C'est quelque chose de très grave et il faut impérativement que les mentalités changent, nos futures générations ne doivent pas faire les mêmes erreurs. Je pense que c'est très important de réagir maintenant pour offrir un meilleur avenir à nos générations futures. La série “13 reasons why” m'a permis de réfléchir et de comprendre un peu plus l'impact du harcèlement sur la vie d'autrui. Grâce à cette série, j'ai eu envie de faire passer certains messages à travers des vidéos et vouloir prouver aux gens qui subissent ces actes, qu'il ne faut jamais perdre espoir car il suffit juste d'une personne pour être aidé. Prenez seulement 2 min3O de votre temps pour regarder cette vidéo J'espère être très explicite dans cette vidéo, de vous aider à prendre conscience que le harcèlement est encore très présent dans notre société et que nous pourrons un jour y remédier ensemble. N'hésitez pas à partager cette vidéo, pour prouver que vous êtes prêt à votre battre contre ce fléau qui détruit malheureusement de nombreuses vies chaque année. Et n'oubliez pas “ensemble, nous sommes plus forts.” Merci pour votre attention Marine
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Les harceleurs (ses) ne réussissent pas tant que ça.
J'ai été harcelée au collège et une bonne partie du lycée.
Je n'ai jamais compris pourquoi. J'étais une fille qui voulait être libre.
J'ai toujours été de nature réservée et solitaire.
J'avais un père qui me surprotégeait beaucoup et qui me disait qu'il ne fallait pas faire de mal aux autres, ne pas me moquer etc...
Mon père est anarchiste, front de gauche et pacifiste. J'ai un peu hérité du même caractère que lui j'ai l'impression.
Constatant que les gens au collège étaient vraiment méchants, j'ai décidé de devenir marginale. Je n'avais pas envie d'avoir des ami(e)s. Je voulais faire ma vie de mon côté.
Le problème c'est que mon caractère solitaire n'a pas plu à tout le monde.
Je travaillais plutôt bien à l'école, j'étais pas vraiment douée mais j'avais des capacités par rapport à d'autres élèves en échec scolaire.
J'ai toujours eu entre 10 et 11 de moyenne, parfois c'était moins mais les profs me laissaient toujours passer dans la classe supérieure. J'ai donc eu beaucoup de chance.
A l'âge de 17 ans et demi j'ai décroché mon bac littéraire à l'âge normal et sans jamais avoir redoublé malgré tous les problèmes que j'avais à l'époque.
J'ai mis du temps à m'en remettre : je vais reprendre des études supérieures l'année prochaine à 22 ans car je n'ai pas réussi avant : je m'étais mise à détester et à avoir peur de l'école.
Je ne me suis jamais dévalorisée ou fais du mal contre moi même. Je me disais que c'était donner trop d'importance aux gens qui voulaient me voir souffrir à l'école.
La plupart de mes bourreaux étaient des filles, mais il y a eu des garçons aussi.
Je pense que les harceleurs ne regrettent pas ce qu'ils font avant bien longtemps.
Pour ce qui est du collège : dans ma classe de troisième aucun des harceleurs n'a eu son brevet alors que moi je l'ai réussi.
Beaucoup de filles n'ont pas fait d'études, certaines sont déjà mères au foyer à 22/23 ans.
Au lycée les gens qui harcèlent ont plus de chance de s'en sortir dans la vie car c'est un autre niveau. Mais souvent il s'agit de filles qui accordent beaucoup d'importance aux garçons et qui peuvent devenir dépendantes.
Quant aux gars ils ont aussi eu la monnaie de leurs pièces ou l'auront plus tard.
Je jalouse la vie de personne. Je trouve que je m'en suis pas trop mal sortie.
Maintenant quand je vais quelque part les gens m'apprécient.
Depuis que j'ai quitté le lycée j'ai fais de belles rencontres et j'ai échangé avec plein de gens qui m'ont beaucoup apporté
Mais les harceleurs peuvent aussi faire partie des adultes, il faut faire attention.
Malheureusement les profs ne font pas grand chose pour aider les bouc émissaires. Parfois ils peuvent même rentrer dans le jeu des bourreaux.
Beaucoup de professeurs ne méritent pas d'enseigner.
L'éducation nationale est tout à refaire selon moi.
Ce n'est pas normal que des élèves calmes et gentils, qui veulent réussir, se mettent à subir des sévices de la part de gens complexés et qui ont besoin de rabaisser les autres pour se revaloriser.
Bon courage à tous et ne perdez pas espoir !
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J'ai survécu au harcèlement scolaire a 4 ans aujourd'hui !
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