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fanfare-namaspamus · 7 years
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La fin.
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Ninja Dany, plus connu sous le nom de Dany la terreur des océans, et son acolyte.
Malgré le fait que nous soyons rentrés depuis maintenant plus d’une semaine et que pour la plupart d’entre nous nous sommes déjà reparti à droite et gauche pour les vacances, je vais tenter de me souvenir de la dernière semaine (plutôt chargée) que nous avons eu à Yaoundé !
On s’en était arrêté après la soirée au O’Maeva du samedi soir si vous vous souvenez bien du dernier article ! La suite logique c’est donc le dimanche ! Ouiiiiiii …
Qu’est-ce qu’on s’est bien amusé ce dimanche ! Chichi nous avait « organisé » un foot ! Je mets des guillemets parce que en fait il n’avait pas prévu de balle, pas prévu de joueurs, et bien qu’il ait pensé à un stade où nous pourrions jouer, il n’avait pas pensé à le réserver et il avait aussi oublié de nous dire que c’était payant (et franchement cher !). On peut parler d’organisation parfaite dans un sens … Mais ça ne nous a pas empêcher de taper un coup dans une balle de basket dégonflée et de courir un peu. On a pu ensuite vite rentrer à la maison pour regarder le tour de France : ça c’est du sport !
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On a pas beaucoup de photos mais promis c’était vraiment cool ! 
Heureusement on s’est rattrapé pour la soirée. Au détour d’une soirée au street corner (bar d’artiste pour faire simple) nous avions rencontré deux membres d’une fanfare locale ! Nous avions raté une première occasion de jouer avec eux dans la rue, et nous avions réussi à les voir jouer devant une église (où par hasard une délégation du Vatican venait). Suite à notre rencontre, Joseph, le président saxophoniste de cette fanfare nous a invité à la fête de première communion de sa fille ! Et c’est ainsi que dimanche soir nous sommes donc allés (après les aléas habituels dû au chauffeur qui avait oublié de venir) chez lui dans le sud de Yaoundé ! Sur place on comptait une bonne centaine d’invité et de nombreux enfants. Nous avons pu manger local et ensuite écouter la fanfare camerounaise. Ce fut finalement notre tour de dégainer nos instruments et de mettre le feu ! Le public était très réceptif et totalement conquis par notre musique ! Nous n’avons pas joué très longtemps, mais avons dû faire un rappel sous les applaudissements de la foule en délire (j’exagère à peine honnêtement !). La suite de la soirée fut très dansante !
Nous avons par ailleurs rencontré au cours de la soirée un reporter de la CRTV (télévision nationale) qui a voulu faire un reportage sur nous, notre projet, notre action au Cameroun.
C’est donc ainsi que mardi matin, Simon (le reporter) et son cameraman sont venus pendant nos ateliers pour nous voir en pleine action (on s’était organisé pour faire croire qu’il y avait beaucoup d’enfants). Le reportage est passé le vendredi soir à la télé … on l’a raté … il est passé le samedi en replay … on l’a raté … heu … on ne sait pas trop ce que ça donne mais on est passé à la télé (pour la 3ème fois du séjour, ça devient banal !).
Et la journée n’est pas finie. Après un repas d’anthologie, où beaucoup ont déserté, CAPEC avait organisé une distribution de tracts sur le carrefour de Ngousso et nous devions jouer sur ce dit carrefour. Et puisque le chauffeur n’est jamais venu (c’est assez répétitif cette partie de l’histoire), c’est encore moi qui ait dû conduire (Aurélien Schumacher). Et c’est comme cela qu’on s’est retrouvé au milieu du carrefour de Ngousso, à jouer plus fort que les bruits de moteur pendant que le staff de CAPEC donnait les tracts publicitaires pour l’école.
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Un carrefour fort sympathique non ?
Chose rigolote : les camerounais sont très friands de tracts ! Pas la peine de les forcer à prendre les papiers, ils s’arrêtent d’eux même pour réclamer le tract, ce qui rend la distribution très rapide il faut bien l’avouer !
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Le photographe a su saisir le mouvement incroyablement rapide de Luc ! Quel talent !
On se retrouve donc déjà le mercredi ? Wahou ! Et devinez ce qu’on a fait mercredi ? On a rendu l’embouchure du souba à l’arbre à musique ! Parce que si vous aviez bien suivi, depuis notre concert à l’ambassade de France on n’avait plus d’embouchures !
Nous avions rencontré le directeur de l’association le 14 juillet, et il connaissait plutôt bien le monde des projets FSF puisqu’il avait accueilli le projet Babel Brass Band, venant de Centrale Paris, il y a de cela 7 ou 8 ans ! Nous nous sommes donc rendu dans l’association et avons été assez étonné des moyens dont elle disposait. Ils ont en effet de nombreux pianos (au moins 20), les enfants reçoivent des cours de musique théorique, il y a également des cours de guitare et de chant. Un vrai petit repère pour musicien en herbe avec des pros qui viennent donner de leur temps.
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Devinez qui a pris la photo !
L’accueil a été plus que chaleureux et nous avons bien sur joué (pour la dernière fois du voyage :’( ), accompagné de 3 petits danseurs, et ensuite rejoint par un saxophoniste et un trompettiste avec qui nous avons tenté de jouer quelques morceaux ! Après avoir beaucoup échangé avec les dirigeants de l’arbre à musique, nous sommes rentrés ! Et pour le retour, notre chauffeur avait très envie de musique : c’est donc tout naturellement que nous avons sorti nos instruments (ceux accessibles, malheureusement pour Emmanuel) et avons réinterprété les plus grands tubes de la Farigoule, avec leur lot de fausses notes puisque cela faisait 6 mois que nous ne les avions pas joué pour la plupart (brooklyn a été une franche réussite). Le trajet de 3 heure est donc passé plutôt rapidement !
 Pas de photos, on a encore du mal à jouer et à prendre des photos dans un minibus !
Jeudi … hum … on a fait quelque chose ce jour-là ? Mais oui ! Après avoir fini nos ateliers (ou plutôt les parties de Loup-garou pour les petits) nous avons été invité à un anniversaire. Celui du petit frère de deux des garçons qui venaient en atelier avec nous, et dont Maria, la volontaire russe, était la marraine ! On aurait dit que tous les enfants du quartier étaient présents, et après avoir dansé sur les plus gros tubes camerounais, on a pu manger quelques crêpes et boire du fouléré (ça ne doit surement pas s’écrire comme ça !). Mais pas le temps de se goinfrer, on avait un foot de prévu !
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Le petit qui fait le thug c’est Famuel, le grand frère du petit en orange dans le fond, et dans les bras de Maria, qui était à l’honneur de la fête !
Brice (le médecin du petit hôpital juste en bas de chez Colette) avait organisé un foot (vous notez que je ne mets pas de guillemets cette fois). Avec Luc, Arthur, Violaine (reporter), Chichi et ses amis, et moi-même, nous sommes donc allés taper la balle sous un soleil de plomb. Surement un des meilleurs matchs du voyage, mais on s’est aussi vite rendu compte que ça faisait 6 mois qu’on n’avait plus fait de sport et que physiquement c’était dur !
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Tout le monde est sur la photo, on pourra pas dire qu’on en a pas fait ! 
Vendredi : dernier jour d’atelier de la semaine, du mois, du Cameroun et même du voyage. Nous avions préparé un grand jeu pour les enfants de l’école. Les trois équipes (les lions, les imbattables et les winners) sont allés affronter à tour de rôle les maîtres d’épreuves. Louis était le maître du rythme et du chant en battle, Théo était le maître xylophoniste et de danse, Violaine était la maîtresse des notes de musique et de la carte au trésor, et Mathieu le maître twister inversé et il faisait aussi quelques blagounettes. A chaque épreuve réussie les groupes gagnaient un indice qui leur permettait de retrouver un objet caché quelque part dans l’école.
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Mathieu essayant de trouver des égnimes 
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Théo et son xylophone. Même quand il faisait exprès de se tromper les enfants se trompaient encore plus !
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Louis accordant le point à une reprise de “face à la mer” alors qu’on avait demandé de chanter du rock ... faut dire qu’en face ils ont chanté la panthère rose !
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Violaine et les cloches (pas les enfants hein ...)  
C’était un petit poisson rouge, caché au 3ème étage, 2ème salle à gauche, dans un casier. Après une lutte acharnée, qui coûta le genou d’un enfant (rien de grave, il s’est tout de suite levé quand on a distribué les bonbons), l’équipe des imbattable a tenu son rang et a gagné !
C’était malheureusement le temps de partir et de faire nos adieux aux enfants, et même s’il y a eu des hauts des bas pendants ces ateliers au Cameroun, j’ai tout de même lâché une larme (ne le dites pas aux autres hein !)
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Photo où “tout le monde fait graouuuu !!” ... c’est la seule fois du séjour où Dany à fait ce qu’on lui demandait ! 
Et puis voilà c’est la fin ! La suite vous la connaissez, on a retrouvé nos parents à l’aéroport et on s’est fait des bisous toussa toussa et le monde des bisounours a gagné contre super cops et tout s’est fini. Heureusement que c’est bientôt la rentrée pour qu’on puisse tous (ou presque) se retrouver et parler du bon vieux temps !
Et merci à toi aussi cher lecteur d’avoir tout lu jusqu’au bout nos articles pendant ces 6 mois <3
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fanfare-namaspamus · 7 years
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Ca bouge encore beaucoup à Yaoundé
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         Au fait, voilà la vue sur Yaoundé depuis notre balcon. Plutôt sympa.
La troisième semaine de notre séjour au Cameroun a débuté de manière très calme. Pas de plans pour jouer à l’horizon (le seul qu’on avait prévu cette semaine-là pour une fête d’anniversaire a été annulé pour cause d’averses extraordinaires), des ateliers qui suivent presque bien leur cours, et des coupures d’eau et d’électricité qui rythment toujours autant notre quotidien dans une maison avec un peu moins de circulation depuis le départ de Colette pour deux semaines en Italie et moins animée depuis le retour de la volontaire Marta en Italie aussi.  En tant que rédacteur de cet article sur les deux dernières semaines, je me sentais donc un peu dans la peau d’un journaliste de l’équipe du JT de Jean-Pierre Pernault envoyé dans un petit village de la Creuse pour faire un sujet sur un artisan qui fabrique des bilboquets. Oui mais voilà, le philosophe Jamel Debbouze nous avait pourtant averti dans Astérix et Obélix mission Cléopâtre lorsqu’il avait déclaré : « C’est trop calme… J’aime pas trop beaucoup ça… J’préfère quand c’est un peu plus moins calme… ». Eh bien Jamel avait raison.
Le mauvais sort, aussi couramment appelé scoumoune, s’est abattu sur nous en fin de semaine dernière. Il est caractérisé par des diarrhées qui ont raison de nos derniers stocks de Smecta, avec parfois des maux de ventre et de la fièvre. A l’heure où je vous parle, on y est presque tous passé chacun notre tour. Nous ne sommes en effet plus que deux immunisés sur les 8 membres de Namaspamus. On ne sait pas vraiment d’où ça vient, alors je vous avoue que faisant partie des deux derniers rescapés (quand je dis rescapé j’ai l’impression d’être à la finale de Koh-Lanta juste avant que nous disputions l’épreuve finale des poteaux avec Mathieu, rescapé lui aussi), j’attends sagement mon tour en espérant qu’il ne vienne jamais. Mathieu résume quant à lui la situation ainsi : « Non mais là on est dans un film d’horreur, on sait tous qu’on va se faire avoir à un moment ou à un autre, reste à savoir quand et dans quel ordre ».
Des ateliers un peu frustrants
On a donc un peu de mal à venir tous au complet à nos séances d’ateliers, et certains doivent parfois assurer les deux heures tout seul avec leur groupe. Mais bon, ça n’est pas un problème, on s’adapte pas trop mal. Ce qui est plus problématique, c’est l’effectif des enfants qui varie sans cesse. Chaque jour, des enfants disparaissent, et réapparaissent comme par magie, un jour, 3 jours, une semaine, deux semaines ou trois semaines plus tard. Luc et Emmanuel cherchent ainsi la formule magique pour faire réapparaître la majorité de leur groupe, étant donné qu’ils ont terminé la semaine avec 2 voire 1 enfant. Tout ça pose un souci de continuité dans l’apprentissage de la musique.
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                 Bon ce jour-là, c’était un des jours avec le plus d’affluence
On ne sait pas trop non plus pourquoi de nouveaux enfants apparaissent comme par enchantement dans certains groupes à la fin de la quatrième semaine. Par bienveillance on essaie tant bien que mal de leur expliquer les notes de la portée, et tous les rythmes écrits qu’on a galéré à faire apprendre en 4 semaines en 10 minutes. Naturellement en 10 minutes ce n’est pas chose aisée de rattraper 4 semaines (c’est un peu comme quand nous on révise un partiel la veille en ayant suivi 3 cours pendant un mois, par expérience c’est pas évident). Les nouveaux se désintéressent donc assez vite, affectant toute la dynamique du groupe.
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Emmanuel et Luc essaient tant bien que mal d’effectuer leur séance malgré un effectif très faible.
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              On a donc fini par rassembler les deux groupes de grands.
Chez les petits, Mathieu, Théo, Louis et Aurélien ont un effectif assez constant, mais ont quelques fois des difficultés à faire régner l’ordre. Certains enfants s’imaginent en effet qu’ils vont apprendre à jouer d’un instrument de musique (alors qu’on s’est évertué à dire que ce n’est pas le but de notre action). Quand ils commencent à capter, la déception est immense, et certains viennent dès lors en cours principalement pour le perturber. On retiendra notamment la séance extrême de Mathieu et Théo qui, devant des élèves pas attentifs du tout, ont tout simplement décidé de faire une heure de silence assis en cercle en 2ème partie de séance.
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Aurélien et Louis en pleine séance d’écoute. Louis semble en avoir marre des paparazzis qui s’incrustent pendant leur cours.
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            Mathieu et Théo, avant une histoire mimée avec une bouteille.
Malgré tout ça, les enfants progressent quand même très bien en solfège (notamment en rythme), mais on ne peut clairement pas envisager un spectacle final pour clôturer notre action.
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On fera plutôt une chasse au trésor musicale. Promis l’objet a trouvé ne sera pas Théo, et il ne sera pas caché dans le souba de Louis. 
Des concerts à foison
Autant la troisième semaine a été peu rythmée par des concerts à l’extérieur,(hormis un concert pour les enfants à l’école), autant la 4ème semaine a été pleinement occupée par des concerts à l’extérieur et par les anniversaires de Luc et Violaine fêtés comme il se doit, en compagnie de Maria, volontaire russe qui vit en France et qui était déjà venue à CAPEC l’année dernière.
Nous avons tout d’abord débuté la semaine par un passage à la Royal Academy, école fondée il y a cinq ans par un étudiant en médecine et qui propose des cours de musique ou d’art aux enfants pendant les vacances. Il est assez doué en saxophone puisqu’il peut jouer aussi bien de l’alto que du ténor ou du baryton, et anecdote croustillante, c’est lui qui a appris au Pasteur Steve à jouer du saxophone il y a trois mois. On s’attendait donc à jouer devant un parterre d’enfants ébahis par nos instruments comme on en a l’habitude depuis le début du voyage mais, à notre grande surprise, il n’y a aucun enfant lorsque nous arrivons.
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 Mais cela ne nous empêche pas de chauffer nos instruments avec une concentration poussée à l’extrême!
L’événement est en fait surtout une promotion de l’école, avec un groupe de musique vraiment pas mauvais qui joue devant quelques adultes qui souhaitaient sans doute inscrire leur enfant pour les jours suivants. On joue donc devant un petit public de 20 personnes environ, dans une très bonne ambiance, avant une tentative de jam session avec l’autre groupe bien encadrée par le saxophoniste.
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On est rentré en France 10 jours plus tôt que prévu !
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Je vois déjà nos parents et autres membres nos familles respectives qui se disent : « Mais c’est pas possible, ils auraient au moins pu nous prévenir ! Et puis qu’est-ce qu’ils foutent depuis 10 jours en France ? Ils sont retournés jouer et boire des coups à Marseille ? »
Du calme ! Pas de panique, on est seulement allé à l’ambassade de France au Cameroun pour jouer pour le 14 juillet. Et contre toute attente, la préparation de ce concert a débuté… au marché Mokolo de Yaoundé ! Eh oui, après 4 mois de voyage, un nombre incalculable de fringues perdues, et les autres qui sont presque toutes poussièreuses (heureusement que ce sera encore les soldes en rentrant en France), on n’a pas vraiment les habits classieux pour correspondre aux attentes de l’ambassadeur pour un évènement de prestige. Direction donc le marché Mokolo pour un achat de chemises, de pantalons et de chaussures adéquates. C’est un marché immense, très vivant et bondé de monde à tel point qu’on en est sorti rincé. On se fait arrêté environ toutes les deux secondes par des vendeurs qui nous appellent en criant « eh les blancs ! » et qui veulent nous amener au meilleur magasin de chemises du marché, nous couper les cheveux (pour la majorité d’entre nous, on en aurait bien besoin, mais bon on attendra encore une semaine), ou nous vendre des arachides, très en vogue à Yaoundé. On finit par trouver ce qu’il nous faut. Violaine, très insatisfaite par la mode féminine camerounaise mais surtout par le prix des robes du marché, emprunte finalement une robe de soirée à Frida, qui vit chez Colette.
 Jeudi 13 juillet, c’est donc en qualité de fanfare de pingouins, vêtu de nos plus beaux habits, que nous nous rendons à l’ambassade de France pour la répétition. Ou plutôt que nous pensons nous y rendre. En effet, CAPEC, n’ayant pas de chauffeur à disposition, appelle un chauffeur extérieur pour conduire le minibus de l’école avec nos instruments jusqu’à bon port. Seulement le chauffeur en question demande 2000 francs CFA (entre 2 et 3 euros) de plus que ce que souhaite CAPEC. CAPEC décide donc de renvoyer le chauffeur au dernier moment sans nous en parler, histoire de nous mettre un gros coup de pression à une demi-heure du rendez-vous. Heureusement, Aurélien, en tant que conducteur parisien intrépide, prend les manettes pour nous conduire à l’ambassade à travers la circulation de Yaoundé délirante. Un vrai pilote, qui n’hésite pas à magner du klaxon pour arriver à l’heure !
Nous parvenons finalement à pénétrer dans l’immense forteresse de l’ambassade de France, après avoir franchi plusieurs portes de sécurité et un détecteur de métaux. On effectue un rapide tour des lieux que nous n’aurons pas le temps de terminer tant les jardins sont immenses.
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Les jardins sont occupés par de nombreux paons. Un membre de l’ambassade nous a d’ailleurs raconté qu’ils sont très jolis quand ils font la roue, mais qu’ils ont un cri assez ignoble. Ainsi, lors d’un concert de musique classique il y a quelques temps, la sécurité a dû courser les paons sur les toits pour éviter qu’ils pourrissent tout le concert. Le toit de la salle étant en verre, les spectateurs étaient apparemment plus intéressés par le spectacle au-dessus d’eux que le concert de musique classique en lui-même.
Avant d’effectuer la répétition, nous rencontrons le directeur de l’association Arbre à Musique, qui a accueilli il y a plusieurs années Babel, projet de Centrale Paris similaire au nôtre. Nous nous y rendrons cette semaine pour y faire un petit concert.
On rencontre finalement son Excellence l’ambassadeur de France qui est inquiet sur notre niveau sonore qui pourrait être trop élevé. Il faut dire qu’il a comme référence la fanfare des « Chiures de Mouches » à Poitiers, que nous avons déjà croisé en France, et lorsqu’il nous explique que son frère est fanfaron et qu’il joue aux Chiures de Mouches, on sourit tous intérieurement en se disant que l’ambassadeur et son frère doivent vivre dans deux mondes diamétralement opposés. La répétition se passe bien et nous partons ensuite fêter dignement l’anniversaire de Violaine à l’Institut Français.
En rentrant de l’Institut, nous faisons face à une nouvelle péripétie. Louis s’est fait volé son petit sac par un faux client de taxi qui a fait mine de vouloir rentrer dans le taxi avant de détaler en courant avec son sac. Il perd ainsi sa belle paire de mocassins achetée au marché, mais surtout sa potence de souba et son embouchure. Après concertation, on décide de partager l’euphonium entre Violaine et Louis pour le concert du 14 juillet. En effet, étant donné que le souba n’est pas un instrument très courant au Cameroun, on se dit que c’est complètement mission impossible de trouver une potence et une embouchure en une journée. Mais impossible n’est pas camerounais.
En retournant à l’ambassade, Stéphane de l’Institut français qui gère tous les artistes invités à l’ambassade, se démène de façon fantastique pour trouver une potence et une embouchure. Et ça marche ! Un quart d’heure après avoir fait fonctionné tous ses contacts, l’ambassade reçoit une livraison de potences et d’embouchure de souba, ainsi qu’un tuba énorme au cas où les embouchures ne rentrent pas dans le souba.
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 C’est une sacrée bête qu’on nous a livrée! Bon par contre le son n’était pas terrible, alors Louis a préféré garder son souba.
On joue donc à l’entrée une bonne heure au grand complet pour accueillir les invités. Bon ce n’était pas une foule en délire étant donné que la majorité des invités se contentait de passer devant nous pour rejoindre très vite les jardins (et les danseuses africaines hein, on va pas se mentir), mais c’était une très bonne expérience quand même. Et puis on a sûrement vu l’ancien footballeur camerounais Roger Milla. Je dis « sûrement » parce qu’apparemment il était là, mais nous on ne sait pas trop quelle tête il a Roger Milla. Après le discours de l’ambassadeur s’est ouvert le buffet et la soirée pour notre plus grande joie. Je vais parler en majuscules dans quelques instants, ça va sûrement piquer les yeux, mais PUREE (je reste poli quand même), QUEL PLAISIR DE MANGER DU REBLOCHON ET DU COMTE ET DE BOIRE UN VERRE DE BLANC OU DE PASTIS APRES 5 MOIS DE VOYAGE !!! A défaut d’avoir un feu d’artifice visuel, c’était un feu d’artifice culinaire pour nos papilles.
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                                          Photo dite de déglingos
Le lendemain, nous avons passé la soirée au cabaret O’Maeva, où nous nous sommes produits très tard dans la soirée dans une ambiance chaleureuse, après avoir profité d’un repas gratuit et d’un cocktail offert (heureusement que c’était offert d’ailleurs parce que ce n’était pas donné).
Ce n’était pas une affluence des grands jours, mais l’ambiance était chaleureuse et la scène très sympathique.
Voilà, c’est tout pour cet article, on se retrouve la semaine prochaine pour parler soirée avec une autre fanfare de Yaoundé, concert sur un rond-point pour faire la promotion de CAPEC, match de football organisé à la camerounaise et passage à la télé nationale pour une renommée internationale.
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On se quitte avec une photo d’une partie de Citadelles, où Louis essaie tant bien que mal d’apprendre à Bikaku alias “Chichi” les règles du jeu
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fanfare-namaspamus · 7 years
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Le Cameroun, ou réapprendre à parler français et à rouler à droite pour éviter de faire n’importe quoi au retour
Hello chers lecteurs, et bienvenue dans le dernier pays de notre périple: le Cameroun! Cela fait 2 semaines qu’on est arrivé, et on peut vous dire que Yaoundé, la capitale, ça bouge bien! (Enfin sauf quand il pleut trop fort, là on reste à la maison; et peut-être que les ateliers ça bouge un peu trop niveau nombre d’enfants).
 Mais revenons-en au début, avec un voyage fort sympathique. Après notre safari, notre cher Tusha nous amène à minuit à l’aéroport. Notre nuit blanche commence par un passage de l’immigration sans anicroche (d’un côté on est des business touristes maintenant, non?). Nous arrivons à 5h à Nairobi, où notre correspondance présente 2h de retard.
Et là, coup de théâtre, après l’attente, devant la porte d’embarquement, la compagnie annonce qu’elle est obligée de prendre un avion plus petit, et qu’ils doivent choisir entre ceux allant à Douala et  ceux allant Yaoundé.
Et le gagnant est … Yaoundé! Ouf. Mais une partie des Douala refusent d’attendre jusqu'au soir, et décident de bloquer la porte, tout simplement. S’ensuit une bonne mais longue séquence d’engueulades, avec des arguments comme “Kenya Airways cherche à diviser le Cameroun”. Bon, nous on se contente de regarder; ça n’empêche pas de drôles de dames au moment de prendre nos nouveaux billets de nous accuser d’espionnage. Je n’ai pas trop compris, mais je suis content, je voulais trop être James Bond quand j'étais petit.
Avec 3h de retard, on arrive à Yaoundé, et Collette, la sympathique directrice de CAPEC, qui va nous héberger pendant 5 semaines, vient nous chercher avec le minibus de l’école.
On commence à rouler … ET BADABOUM! (j’ai un double diplôme Onomatopées) On perd une roue! Non ce n’est pas une crevaison, la roue s’est bien barrée dans le décor! Avec le calme de Cristiano Ronaldo  (il fait bien de la F1?), le chauffeur garde le contrôle du véhicule tout en roulant sur … euh … le truc  métallique qui tourne et sur lequel vaut mieux avoir une roue (par contre je n’ai pas mon diplôme d’ingénieur).
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Le bus de l’école après le tournage de Fast and Furious 9
S’ensuit une séquence où des garagistes réparent le truc métallique et remplacent la roue. Enfin, on se tape pas mal les bouchons de Yaoundé. On arrive donc à 21h: avec le décalage horaire, ça fait bien 24h qu’on voyage.
 Donc le lendemain matin, Collette ne nous emmène pas à la messe. Mais elle nous y invite le dimanche suivant, et ça déboite! Bon ça dure 4h, donc c’est un peu long, mais quand ça commence par 2h de chants et de danses, ça réveille bien! Puis s’ensuit un sermon sur le fait de bien trouver son propre domaine, car sinon toute prière est futile. Avec des anecdotes comme l’époque où le pasteur se battait à coup de bouteilles à Lagos avec une cinquantaine de gars toutes les semaines. Il fait pas ça, hein, le petit curé de France?
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Aurélien s’est encore coupé les cheveux?! N’importe quoi
Et on a été invité à revenir le mercredi soir suivant pour jouer notre musique! C’était trop cool, il y avait une super ambiance, surtout avec I Will Follow Him, the Gospel One comme on dit. Le pasteur Steeve a même fait un solo de sax sur Give It Up, c’était bien! Par contre, il a continué à jouer sur notre dernier morceau, c’était … un peu plus compliqué. Donc après il nous a laissé faire un gros boeuf  sur Power, POWER pendant 10mn, donc on était à égalité!
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POWER !!!!!
Enfin, la messe s’est conclue sur une séquence surprenante de bénédiction/exorcisme, avec le pasteur touchant certains fidèles qui se mettent à convulser face à la puissance de la lumière divine. Je dois admettre que Jésus n’est pas trop ma tasse de thé, mais je préférerais que le petit curé de France s’abstienne de faire ça, c’était un peu too much.
 On n’a pas seulement joué à l'église sinon! Mais avant d’aborder les contrats, laissez-moi vous parler de CAPEC! Il s’agit d’une organisation dont l’une des activités principales est la gestion d’une école, la Bitame Lucia Nursery and Primary School. Cette école propose une éducation plus poussée que dans les écoles publiques, et mélange à la fois des enfants venant de familles pauvres avec une inscription à moindre frais, et des enfants plus aisés. A côté de ça, ils font aussi de la prévention pour le VIH et le paludisme, la promotion de l’égalité des genres, des cours pour adultes, …
Dans notre cas, ils ont incorporé notre projet dans leur programme d’été. De Juin à Août, des cours d’anglais, d’informatique, ainsi que notre programme musical, sont proposés. On a d’ailleurs rencontrés deux volontaires super sympa, Martha une Italienne et Ben un Americano-Camerounais, avec qui on fait souvent des sorties.
Le problème au début était qu'il n'y avait pas beaucoup d'enfants, peut-être une quinzaine. Alors pour 8 animateurs, on se marche un peu dessus! Après moi j’ai proposé qu’on saute les cours de chants, rythmes, écoute, … pour passer directement à la formation d’une Brass Band Junior! Mais malheureusement, à partir du mercredi de la 2e semaine, tous les enfants, une soixantaine, sont enfin là: mon rêve s’effondre.
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Promis, les enfants sont là, ils sont juste en-dehors du cadre
Mais pas grave, parce qu’on peut enfin commencer notre programme! Les deux duos Emmanuel/Luc et Violaine/Arthur prennent deux groupes de pré-ados, pendant que Théo/Mathieu et Aurélien/moi prenons deux groupes de petits.
Par contre on doit avouer avoir l’impression d’avoir perdu 2 semaines: le début où il n’y avait pas beaucoup de monde, deux jours envolés du fait de la fin du ramadan (férié) et d’une très grosse pluie (annulé), des enfants absents et qui réapparaissent, des groupes entiers arrivant 1h en retard, …
On a tout de même fait plein d’activités sympas, mais on ne sait pas encore si on va avoir la possibilité de remettre des modules ou de monter un spectacle. On vous redit ça très vite!
 Sinon à Yaoundé , ça s’agite plus qu’à Moshi, et la Team Démarchage l’a vite compris! Ainsi les après-midi, Mathieu, Aurélien, Emmanuel et moi parcourons les rues à la recherche de restaurants, bars, cabarets, hôtels (même le Hilton nous a laissé entrer avec nos habits de ploucs! Bon après pas sûr qu’on joue).
Et ça donne des contrats bien stylés, comme par exemple à l’Institut Français, où Laure rencontrée la veille nous place toute à la fin de la programmation de la fête de la musique, pour faire sortir les gens de la salle … et que ça finit en gros zbeul dans le couloir! On s’est fait plein de contacts, et nous sommes invités à découvrir d’autres événements.
Ça donne aussi des choses plus étranges, comme Tom, un Néerlandais, nous invitant à faire de la musique dans son bar pour fêter la fin du ramadan. Alors c’est un bar à alcool, mais aussi à chichas, d’où la clientèle musulmane (je m’étais posé des questions aussi). Le bar est plutôt sélect, y a un  DJ, des tables partout, …
Bon ça a été un fiasco, y avait plein de monde, mais c’était comme si on avait joué devant un mur. Mais pas grave, parce que Tom était super sympa, et nous a offert plein de brochettes de boeuf et de mouton, et de la boisson à foison, faisant de lui notre employeur le plus généreux. Merci Tom!
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Ne manquez pas Bad Boys III cet été!
Enfin voilà, après toutes ces aventures, on rentre tranquillement à la maison. Alors chez Collette, nous avons deux chambres pour les garçons, et Violaine dort dans une autre avec Martha et Collette. Et Chichi, son neveu, vit là aussi. Ce qui fait qu'il y a tout le temps du monde qui passe, entre les employés de CAPEC, où les potes de Chichi avec qui on déconne. D’ailleurs on est obligé de défendre l’équipe du Cameroun au football face à l’Allemagne, car ils sont tellement résignés avant le match qu'ils préfèrent soutenir l’adversaire! Enfin bref, la maison est sympa, et on y mange des bonnes bananes plantains, bien meilleures que les bananes cuites de Tanzanie (ou que la bière à la banane).
 Bon je dois y aller, y a Wonder Woman à l’Institut Français ce soir!
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fanfare-namaspamus · 7 years
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Adieu chère Tanzanie
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Acte I : Le pestacle !
Après ces 5 semaines à Msamaria, l’heure fatidique du spectacle était arrivée ! La dernière semaine ayant été pleine de rebondissements en tout genre, les répétitions ont été assez difficiles, mais les enfants étaient tellement forts qu’on était tout à fait confiants *humhum…*
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     Une des dernières répétitions du Haka
Jeudi 1 juin arrive … rendez-vous à 14 heures au Kilimanjaro café lounge pour un début prévu à 15 heures. La pression monte et les enfants arrivent au compte-goutte, mais dans leurs plus beaux habits ... tout en jaune ! Pendant ce temps-là nous mettons en place la tombola (je vous le dis par avance, la seule personne ayant acheté un ticket a été Louis !).
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Les enfants avaient pourtant passé presque 2 heures à faire de jolis dessins pour les lots de la tombola.
Finalement, le temps que tous les enfants arrivent et que le sound-système soit installé, le spectacle commence vers 16 heures ! Presque à l’heure donc !
C’est un peu anxieux que nous faisons commencer le premier numéro, mais très vite on se sent soulagé, les enfants chantent fort et sont à fond dans le spectacle ! Les numéros s’enchaînent bien et le public, composé exclusivement d’étrangers réagit bien ! Tout le monde est heureux, et le spectacle s’achève sur la reprise de Don’t stop believing avec tous les enfants. Namaspamus se met ensuite à jouer, et la foule des enfants occupe le premier rang.
A la fin du show, tous les enfants ont un grand sourire sur le visage et il en est de même pour le public du café : opération réussie ! On retiendra, entre autres, une phrase de la part d’une néo-zélandaise: « Je n’aurai jamais pensé en me levant ce matin voir un numéro de Haka, réalisé par des enfants tanzaniens, encadré par des français en Tanzanie ! »
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       Sacrée troupe de petits poussins
Finalement nous quittons les enfants qui repartent avec des bonbons et des sodas vers l’association. Mais ne vous en faites pas, nous sommes retournés les voir entre 2 cessions d’enregistrement et de mixage, pour partager une dernière partie de foot, une dernière course en brouette, ou encore pour quelques chatouilles d’adieu.
Signé : Pas Louis ;)
Acte II : Et si on faisait un CD trop cool ? Ouiii !
En tout cas on a essayé. L’aventure commence par la recherche tout à fait hasardeuse d’un studio d’enregistrement avec Arthur. Après plusieurs prises de renseignements auprès des autochtones, nous sommes tombés sur un petit studio au cœur d’une petite maison très modeste ayant pour unique accès, des chemins de terre. Une rencontre incroyable a alors eu lieu !
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         Emmanuel faisant les réglages sonores de la batterie
Emmanuel Swai alias Mr Magician nous proposa de collaborer avec lui pour enregistrer notre CD dans son tout mignon petit studio fait main. Mr Magician est très accueillant, très enthousiaste et curieux car il n’a pas l’habitude d’enregistrer des cuivres. Son truc à lui c’est le gospel. Mais il est aussi brillant musicien et bidouilleur si bien qu’il saura toujours nous booster et nous donner un petit coup de pouce magique dans les moments difficiles. Et il y en a eu. L’enregistrement s’est effectué un par un, avec une leading track dans les oreilles. (Ça veut dire qu’on enregistre une première fois tous ensemble, puis que chacun rejoue sa partie avec cette piste dans les oreilles. Cela permet un plus grand niveau de détail sur l’enregistrement final même si on dispose seulement de quelques micros). Nous nous sommes donc lancés dans un enregistrement long et fastidieux de plusieurs journées. Nous avons tous vécu cet enregistrement différemment mais je ne crois pas avoir été le seul à être en difficulté lors de ce périlleux exercice. En effet, seul devant le micro et harnaché de fils et d’un gros casque, l’excitation du live et l’énergie de groupe disparaissent et en plus, on ne peut même pas danser sans tout casser… Pas facile cette histoire !
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     Mathieu en a bien profité pour travailler son suédois !
Finalement on s’en est sorti, et dans la bonne humeur en plus, thank you Mr Magician ! Il s’en suit une phase de mixage de plusieurs jours également, dans laquelle Luc, Arthur et moi avons collaboré avec Mr Magician. Il aimait bien ça ! Pendant l’enregistrement il donnait son avis et pendant le mixage il attendait le nôtre. Ce fut donc un riche échange musical et humain durant la semaine entière de travail sur ce CD.
Je ne sais pas s’il est bien, mais je crois que je prends pas trop de risques en disant que cet enregistrement a été une magnifique expérience pour chacun de nous. En tous cas on a gagné un super fan,et si un jour vous voulez enregistrer un CD en Tanzanie, je vous recommande Mr Emmanuel Swai. J’attends avec impatience mes premiers salaires pour me construire un petit studio comme Mr Magician !
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              A droite, l’instrument magique !
A présent, il est venu le temps des débats houleux pour trouver le titre et se mettre d’accord sur les divers aspects artistiques et marketing de ce nouveau CD.
(Super titre) bientôt dans les bacs !!!
En exclusivité je vous mets la première note du CD : La bémol
Alors il vous plait pour le moment ?
 Théo le rigolo
Acte III : Les 8 fauves en pleine savane !
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     Alignement de gnous à l’infini dans le Ngorogoro
Le spectacle passé, le CD enregistré, le temps des vacances était venu ! Au cours de nos précédentes semaines nous avions rencontré un guide du nom de Tosha qui, « crois moi s’il vous plait », ne fait pas de bénéfices sur les activités qu’il propose ! Nous avions déjà testé des sorties d’une journée avec lui, et nous avons décidé de partir en safari via son agence : “Tosha trecking and safari”.
C’est donc très impatient de voir la faune de la savane que nous sommes monté dans la grosse Jeep le lundi matin. Une grosse Jeep pour 10 personnes, plus les tentes, sacs de couchage, et tout ce qu’il faut pour nourrir un tel groupe pendant 5 jours ! Nous rencontrons aussi Nicolas, notre guide/conducteur, qui est dans le milieu depuis 23 ans … autant vous dire qu’il savait où il allait même en plein milieu de la brousse !
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       Notre bolide
1ère étape, rejoindre le premier parc (logique non ?) : le Tarangire, situé à plus de 4 heures de route de Moshi. Mais ça c’était sans compter sur la panne de la voiture ! Un arrêt technique au beau milieu d’Arusha pour réparer le moteur s’impose. Le safari commence bien ! Malgré tout, après 2 heures de réparation nous reprenons la route et choisissons plutôt d’aller vers le lac Maniara, un autre parc, plus petit que le Tarangire que nous pourrons donc visiter en un temps plus court !
Nous rencontrons ici les premiers éléphants, singes, girafes, gnous, buffles, mais surtout de nombreux oiseaux, venus d’Europe comme par exemple des pélicans, des cigognes. On teste aussi le toit ouvrant de la Jeep permettant d’avoir une superbe vue sur les paysages. Il faut bien avouer qu’a 8 à l’arrière on est un peu serré pour regarder par le toit, mais les animaux sont là et l’incident du matin est très vite oublié !
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        “Je la connais celle la ! C’est la cigogne de mon voisin !”
Le soir nous logeons dans un camping, mais avec des tentes en dur et des toilettes et douches individuelles. Il y a même une piscine ! Du grand luxe !
Le lendemain, nous devons traverser le parc du Ngorongoro pour nous rendre jusque dans le Serengeti, le parc réputé pour ses félins ! Une grosse journée de route, il faut presque 5 heures pour rejoindre l’entrée du parc, mais les paysages encore une fois valent le coup d’œil ! On passe au milieu de villages massai, et beaucoup d’enfants se trouvent sur le bord de la route, accompagnant des troupeaux de vaches ou de moutons.
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     Les troupeaux de grosses chèvres du Serengeti
A peine arrivés au Serengeti on trouve sur le bord de la route deux guépards tentant de chasser. Encore une fois les éléphants sont au rendez-vous, mais on trouve également un nombre incalculable de gazelles et antilopes ! Et chanceux comme nous sommes nous apercevons même trois léopards. Enfin … l’appareil photo d’Arthur aperçoit les queues de ces dits léopards, pour être plus précis ! Autour de nous, tous les autres touristes ont des appareils photos avec des objectifs monstrueux, alors on fait vraiment très amateurs avec notre appareil. Peu importe nous repartons à la chasse aux animaux. Beaucoup de zèbres, d’antilopes, de zèbres, de gazelles, de zèbres …. Oh ! Une girafe !
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         Si vous voyez les 3 léopards ... vous mentez sûrement !
Le soir tombe et notre troupe va s’arrêter au camping, au beau milieu du parc. Les zèbres broutent tranquillement autour de nous, et le guide nous dit qu’il faut éviter de trop s’éloigner, on pourrait tomber sur les lions … rassurant ! Après le repas, nous profitons de l’absence totale de lumière pour observer les étoiles, on voyait même la voie lactée ! Malheureusement vous allez être obligés de me croire sur parole puisque nous n’avons aucune photo, malgré les nombreuses tentatives de Mathieu.
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Fun fact : les rayures des zèbres c’est comme les empreintes digitales : c’est juste moins pratique quand on passe la douane !
Le lendemain c’est départ à 6 heures du matin, pour partir avant même le lever de soleil et profiter au maximum de la matinée pour le game drive (c’est comme ça qu’on appelle le fait d’être à la recherche des animaux). Et ce fut assez fructueux : des fennecs, des hyènes, un énorme troupeau de buffles, et …. Ouiiiiiiiiiii ! Des lions et lionnes ! Même si au début nous étions assez loin d’eux, en continuant le game drive nous avons trouvé des lionnes qui dormaient sur le bord de la route. Nous avons aussi pu observer des hippopotames et des crocodiles. Après cette matinée très remplie, le repas nous attend au camping, et nous devons ensuite repartir vers le Ngorongoro. Sur le chemin du retour, nous trouvons encore quelques lionnes, et surtout un lion dormant au bord de la route ! Et au même endroit que la veille, nous retrouvons aussi nos amis les guépards ! Quelle chance !
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         Une vache de la savane 
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Non non non, ils ne se battent pas ! Ils se font des bisous .... je crois !
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Une journée  typique pour une lionne : dormir, faire 5 mètres pour s’éloigner des touristes, dormir, faire la sieste, faire semblant de chasser pour faire plaisir aux Jeep qui vous regarde, dormir.
On arrive sur le bord du cratère du Ngorogoro pour passer la nuit en camping … seul petit hic, la température qui était scandaleusement basse ! Et ce jusqu’au lendemain à midi !
Encore un lever à 6heures pour partir à l’exploration du cratère ! A peine arrivés, nous tombons nez à nez avec des lions, et lionnes, et aussi un petit chat. Il devait être sacrément rare parce que toutes les voitures le suivaient à la trace et même les guides le prenaient en photo ! On trouve aussi de nombreuses hyènes, et un trrrrrrrès grand nombre de gnous ! On complète aussi notre tableau de game drive en trouvant deux rhinocéros ! Les paysages au sein du cratère sont vraiment magnifiques et ce n’est pas la température qui nous empêche d’en profiter ! 
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Il faisait vraiment froid oui ! Mais de là à se transformer en serviette géante ...
Après le repas nous sortons du parc du Ngorongoro pour retourner au camping du premier jour, où un certain Arthur fait un plouf dans la piscine.
Pour le dernier jour, et même si d’après notre guide nous avions été vraiment très chanceux et qu’il ne nous restait plus rien à voir de nouveau, nous allons au Tarangire : le parc aux éléphants ! Et aussi aux baobabs, que l’on peut voir tous les 100 mètres ! Nous trouvons encore de nombreuses girafes, gazelles, et bien sûr des éléphants ! Une autre voiture de touristes, un peu imprudente, à même failli se faire charger par un troupeau d’éléphants, et ce juste devant nous ! C’était assez impressionnant et terrifiant aussi ! Mais tout s’est bien fini, ne vous en faites pas chers lecteurs !
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          La patrouille des éléphants ... tadadadam :D
Ainsi s’achève notre safari après ,bien sûr, être rentrés sur Moshi, on n’allait pas rester en pleine brousse ! Que de bons souvenirs, ça valait le coup de venir en Tanzanie 😉
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fanfare-namaspamus · 7 years
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Que fait Namaspamus quand il n’est pas en atelier avec les enfants ?
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Voilà une question intéressante que vous vous posez sans doute cher lecteur.
Eh bien on dort et on écrit des articles sur ce tumblr pour vous raconter qu’on dort.
Voilà c’est la fin de cet article passionnant, à la semaine prochaine !
Bon allez, on va dire que c’est une bonne blague, mais de toute façon vous n’y avez pas cru une seule seconde puisque vous êtes des lecteurs aussi talentueux que les Décodeurs du Monde qui détectent toutes les fausses informations.
Sortie en plein air avec les enfants de Msamaria
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Après une première semaine d’ateliers éprouvante, on s’est dit que les enfants ne nous avaient pas assez épuisés, alors on a décidé de faire une sortie avec eux le week-end ! Direction un terrain de foot non loin de l’asso pour prendre l’air.
Au programme : match de foot improvisé avec le voisinage (on retiendra la stratégie digne du RC Lens adoptée par les deux équipes qui consistait globalement à shooter le plus fort possible dans la balle et regarder ensuite où va le ballon), épervier, détente perchée dans un arbre, et de nombreux autres jeux. Tout le monde était satisfait de cet après-midi en plein air, qui fut l’occasion de partager un peu de temps avec les enfants en dehors des heures d’atelier.
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                 Cri de guerre digne d’une équipe de Fort Boyard.
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Le coin détente, aussi couramment appelé le “coin chill” par les jeunes d’aujourd’hui.
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                 Aurélien, en pleine construction d’un tunnel humain
Petites escapades en dehors de Moshi
Moshi est une ville bien sympathique, mais il n’y a pas grand-chose à voir en dehors d’une superbe vue du Kilimanjaro et du marché où on commence à avoir nos vendeurs attitrés. C’est plus un point de passage pour les touristes qui partent ensuite faire l’ascension du Kili ou un safari dans les parcs du Nord de la Tanzanie.
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Bon, faut avouer que le paysage pour aller vers Msamaria est quand même plutôt sympa
Heureusement, nous avons rencontré Tosha, le meilleur guide de la Tanzanie (d’après lui, alors on le croit) qui nous a proposé quelques sorties autour de Moshi. Tosha semble un peu sorti de nulle part, il n’a pas l’air d’être rattaché à une agence, il est déjà venu au moins cinq ou six fois chez nous pour discuter d’excursions si bien qu’on se demande s’il a d’autres clients, mais apparemment oui puisque ses prix défient largement la concurrence. Il parle également un mélange d’anglais et de français improvisé plutôt comique, et n’hésite pas à se battre avec les alcooliques saouls de son village qui nous suivent. C’est le meilleur on vous dit !
Et pourtant, on a bien cru que la première excursion allait durer 20 minutes. A peine montés dans ce que Tosha appelle l’« Adventure Car », nous nous faisons arrêter par la police.
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Photo prise dans “l’Adventure Car”. A côté d’Aurélien, il faut encore se dire qu’il y a 2 membres de Namaspamus, que Théo est carrément assis à terre, et qu’il y en a encore un sur le siège passager de devant, sans oublier Tosha qui a profité du fait que la voiture soit une automatique pour se glisser entre les sièges conducteur et passager. Apparemment la police trouvait ça assez banal
Le chauffeur ne semble pas retrouver son permis de conduire, ou la carte grise du véhicule, on ne sait pas trop. Néanmoins, après une discussion de 15 minutes, nous repartons sans encombre direction Marangu, le village de Tosha. Marangu est un village montagneux de la tribu des Chagga où l’on peut trouver de nombreuses cultures de bananes et de café.
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Après une marche éprouvante d’environ 45 minutes pour un dénivelé d’environ 2 mètres, on a bien mérité une petite pause pour déguster la bière de banane locale du village. Pas de quoi concurrencer les bières belges ou même la Kronembourg, celle-ci contient un bon nombre de morceaux et a plutôt un goût de vinaigre périmé.
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Au vu des mines réjouïes, tout le monde a apprécié cette dégustation de bière locale.
Tosha nous fait ensuite visiter des anciennes galeries souterraines Chagga qui leur permettaient de se défendre des guerriers Masaï il y a bien longtemps. En effet, les Masaï et le Chagga ont la plupart du temps cohabité en harmonie, chacun subvenant aux besoins de l’autre (Les Masaï qui vivent dans les grandes plaines échangent du bétail contre les produits cultivés par les Chagga). Cependant, lors des grandes périodes de sécheresse, les Masaï, voyant leur bétail souffrir de la famine, allaient attaquer les Chagga pour piller leurs récoltes. Retranchés dans leur cave souterraine de 4 km de galeries, les Chagga ont usé de tous les stratagèmes pour éviter les tentatives d’intoxication ou d’inondation des galeries ou pour repousser les imprudents Masaï qui y pénétraient.
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Hutte typique des Chagga. A noter que le feu est réalisé dans la maison, intoxiquant en général toute la maison. J’arrêterais de me plaindre la prochaine fois que mes fringues sentiront les brochettes de boeuf.
En ressortant de la cave, Tosha nous propose de faire notre propre café, en partant des grains de café dans leur écorce jusqu’au café dans la tasse (c’est un peu plus compliqué que la capsule de Nespresso). Première étape : le broyage. Tosha nous explique qu’un café ne peut être bon que si ceux qui le préparent chantent. Le broyage est donc accompagné des « Tuanga Tuanga » de Tosha (je crois que ça veut dire « broyer » en Swahili), très vite repris en chœur par toute la troupe. Vient ensuite l’étape du tamisage pour séparer les écorces des grains de café, puis on met les grains de café à griller, on les mélange, et c’est reparti pour une deuxième séance de « Tuanga Tuanga » pour obtenir une poudre fine. Après une étape de filtrage, on refait chauffer la poudre et PAF ! Non ça ne fait pas des Chocapic, mais bien un merveilleux café à en faire pâlir Georges Clooney.
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Il y a beaucoup de texte dans cet article, alors je mets une photo de fleur pour reposer vos yeux.
Après un bon repas à base des spécialités locales (avocats énormes, plats à base de banane, sans oublier le traditionnel riz accompagné de haricots), nous descendons un chemin de terre direction une cascade assez impressionante pour clôturer la visite de Marangu. Le chemin descend assez sec pendant 10 longues minutes, alors Tosha nous conseille d’y aller “Pollé pollé” pour ne pas attraper les maladies de la montagne. Très peu de photos ont pu être prises, en raison d’un vent important qui risquait de mouiller l’appareil photo, et les photos prises par Tosha sont tellement flous qu’elles relèvent plus de l’art abstrait que de la photographie.
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Malgré quelques tentatives effectuées par nos plus grands chamanes, personne n’est parvenu à dompter la cascade.
Le week-end suivant, nous sommes repartis dans « l’Adventure Car » vers des sources chaudes. Après un rallye auto d’une heure et demi sur des sentiers assez escarpés où nous avons pris la deuxième place derrière Sébastien Loeb, nous arrivons aux sources pour une journée farniente. L’eau était plus tiède que chaude, mais nous avons bien profité de la corde pour les plongeons dans l’eau et nous avons pu observer quelques singes et chauve-souris.
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Reproduction d’une scène de la Bible : Jésus marchant sur l’eau.
Des concerts à quitte ou double
Notre premier concert s’est déroulé dans une école primaire située non loin de Msamaria, et où vont d’ailleurs une bonne partie des enfants de Msamaria (on se demande bien ce qu’ils font quand ils sont en retard pour nos ateliers parce qu’ils reviennent de l’école alors qu’elle est à 10 minutes de marche). Et bien sûr qui a emmené tous nos instrus ? Tosha, à bord de … l’Adventure Car ! L’école est très sommaire, on patauge dans la boue, à tel point que chaque pas devient une séance d’haltérophilie des pieds pour soulever l’épaisse couche de boue sous les semelles de nos tongs. Mais l’accueil est encore une fois très chaleureux. On improvise quelques petits jeux et une chorégraphie sur la très célèbre danse des pingouins avec les enfants avant de débuter notre show devant des yeux interloqués qui nous encerclaient. Ils nous ont ensuite chanté l’hymne national de la Tanzanie pendant lequel Tosha nous a demandé d’improviser les notes, ce qu’on a évité de faire afin d’éviter tout massacre éventuel de l’hymne national et tout autre incident diplomatique. Bref, hormis cela, notre concert fut un succès, et on était tous très contents de ce joli moment de joie et de partage.
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       Louis ne sait plus où donner de la tête entouré de tout ce beau monde
Nouveauté par rapport aux autres pays, Namaspamus se produit également dans les bars et les restaurants !
Notre premier contrat fut bref mais intense au Malindi où le groupe qui joue toutes les semaines dans le bar nous a invité à jouer cinq morceaux sur scène devant les clients qui semblaient surpris d’entendre de la musique de Mzungu.
On a également joué dans deux restaurants en ville, les Mimosas et le Union Coffee. Le premier, bien que dans une ambiance plutôt très calme qui convient pas toujours à notre musique festive, a remporté un franc succès auprès de la dizaine de clients qui n’avaient pas fait le déplacement pour nous et auprès du manager qui a beaucoup apprécié notre musique et qui nous a offert des bons burgers.
On ne peut pas dire que ça s’est aussi bien passé à l’Union Coffee. Tout a pourtant très bien commencé. On a joué une heure dans la rue devant le restaurant, rameutant une bonne foule de curieux qui passaient, et avec des serveurs et des cuistos du restaurant qui ont semblé délaissé la confection des burgers pendant 1 heure puisqu’ils étaient devant nous en train de danser. Le repas était bon et bien fourni. Il faut dire qu’on ne s’était pas privé puisque le patron nous avait explicitement indiqué et répété 3 fois qu’on pourrait manger gratuitement après une heure de concert.
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On ne sait toujours pas pourquoi Violaine a décidé qu’elle serait de dos sur toutes les photos du concert à l’Union Coffee.
Oui mais voilà, le Union Coffee, ce n’est pas Darty, on peut pas faire un contrat de confiance avec eux. Alors qu’on s’apprêtait à remercier le patron pour ce bon début de soirée, voilà qu’il veut qu’on le remercie en payant notre repas. On lui explique gentiment que ce n’est pas ce qu’on avait fixé ensemble, alors dans un élan de bonté, il nous accorde une réduction de 4000 shillings par personne (environ 1 euro 50). On lui réexplique gentiment que ce n’est pas ce qu’on avait fixé ensemble. Il nous répond qu’il est sympa parce qu’il nous a laissé jouer de la musique gratuitement devant son restaurant, alors maintenant il faut qu’on paye le repas. On lui réexplique gentiment que ce n’est pas ce qu’on avait fixé ensemble, et que si on veut jouer gratuitement, on peut aussi le faire dans notre jardin sans rameuter des clients dans son restaurant qui offre des prix de Mzungu. Bref, après une demi-heure de discussion répétitive à souhait durant laquelle aucun des deux partis ne semble lâcher son bout de viande, on coupe la poire en deux : ce sera un repas à moitié prix. En partant, le manager nous dit qu’il ne souhaite pas qu’on revienne ici, même en tant que client. Eh bien ne t’en fais pas, on n’est pas prêt d’y retourner !
Mais qui c’est qui arrive dans toutes les Fnac de France bientôt ?
Eh oui, ce n’est déjà plus un scoop, tous les médias en parlent, alors on est bien obligé de confirmer la rumeur ici : on va enregistrer notre deuxième CD !!! Mais on vous garde la surprise pour le titre, parce que ça fait plus professionnel de ne pas révéler le titre tout de suite, et peut-être aussi parce qu’on n’y a pas réfléchi au titre du deuxième CD.
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Oui, on a décidé d’échanger nos instruments, parce qu’on est trop balèse et que ça devenait un peu la routine. Aurélien a pris la batterie, Arthur le souba, Théo la trompette, Luc et Mathieu le trombone et Emmanuel le saxophone...
Toujours est-il qu’on est globalement au point sur les pistes qu’on veut enregistrer, et qu’on a réussi à trouver un studio d’enregistrement vraiment sympathique au fin fond de Moshi dans la maison d’un type vraiment sympathique : Emmanuel. Il est prof de musique à l’International School, et il nous a tout de suite inspiré confiance pour l’enregistrement : il fait un travail très professionnel, il nous conseille et s’adapte très bien à nos demandes, il est très excité à l’idée d’enregistrer notre CD, et il est fan de notre répertoire, comme en témoigne ses « Wouah I really like this one ! » à chaque fin de morceaux. Notre collaboration avec lui s’annonce donc sous les meilleurs hospices. En parlant d’hospices, il nous a même proposé de venir jouer dans son église, et peut-être même qu’il va réussir à nous faire jouer à la radio locale… A suivre.
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En fait ça sonne quand même mieux quand on joue avec nos instrus respectifs.
Voilà voilà, c’est donc la fin de cet article et je m’excuse de ce retard conséquent auprès des lecteurs assidus qui attendaient un article dimanche soir. Sachez que j’ai eu droit à des remontrances de la part du respo tumblr qui est assez intransigeant. Vous retrouverez très prochainement un article retraçant la dernière semaine mouvementée dans la préparation du spectacle, agrémentée ces deux derniers jours par un passage au bureau de poste de l’immigration pour un problème de visas et aux urgences de Moshi suite à une chute en vélo de Luc. On vous rassure quand même, tout va bien, personne n’est allé en prison, Luc va bien, il tient sur ses deux jambes et s’en est tiré avec cinq points de sutures sur la tête, et le spectacle a bien eu lieu malgré toutes ces péripéties.
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fanfare-namaspamus · 7 years
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Ça mange à tous les ‘ateliers
Après maintenant 3 semaines au sein de Msamaria et après la promesse faite par Louis de vous parler de ce sujet dans le prochain article, voilà le tant attendu moment de vous parler de cuisine Tanzanienne !
La spécialité locale est l’ugali (qui veut dire bouillie) et ce n’est franchement pas fou ! Il y a aussi du riz comme vous pouvez vous en douter et aussi des fèves (rouges, blanches), des lentilles (avec cailloux). Et aussi des … Comment ? Je me suis trompé ? Il fallait parler des ateliers avec les enfants ? OK OK OK … je change de sujet alors !
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                     En vrai Louis vient en courant maintenant qu’il n’a plus de vélo
Encore une fois nous sommes répartis par binôme, chaque binôme ayant son groupe d’enfant selon leur âge, et leur heure de retour de l’école. Heure qui varie selon de nombreux paramètres, comme par exemple la taille de la lessive à faire, où l’heure du repas, ou encore tout simplement leur volonté à bien vouloir venir à nos ateliers.
Par ordre chronologique et par taille, on commence par le groupe des Simba (lion en Swahili), géré par Luc et moi-même (Aurélien). Une armée de 9 petits fauves toujours bondissant et ne parlant pas un seul mot d’anglais ! Quand on arrive à avoir un prof avec nous on essaye des choses compliqués à expliquer, sinon ils sont très enthousiastes et on arrive toujours à leur faire comprendre s’ils doivent chanter, ou taper en rythme selon la situation. Et ce qui est bien avec ce groupe c’est qu’ils sont toujours à l’heure (même si des fois ils mangent encore quand on arrive), parce que les autres ce n’est pas pareil !
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                                En plein apprentissage des notions de base de solfège
Le groupe des Chewi (Léopard pour les non bilingue en Swahili), sous la direction de Violaine et Emmanuel. Un groupe d’une dizaine d’enfant grade 6 (ça fait entre 10 et 15 ans globalement). Le principal travail effectué actuellement est un travail de chant et de rythme sur le tube intergalactique « The Lion sleeps tonight ». Petite anecdocte rigolote, l’autre jour ce fourbe de Gaspard s’est enfui sur le vélo d’Emmanuel. L’histoire ne dit pas comment Emmanuel a pu rattraper un vélo à pleine vitesse, mais ce que l’on sait c’est que Gaspard est rentré à pied a Msamaria !
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            Mais comme vous pouvez le voir, ils sont plutôt doués en danse !
Le groupe des zebras (les zèbres en langue française), sous la tutelle de Louis et de Théo. Ici, après avoir terminé la lessive, les ateliers peuvent commencer, heureusement que l’attitude polé polé (doucement doucement littéralement) a été adopté par les Namaspamussiens ! Au sein de ce groupe des zèbres, on y pratique le chant Malahika (chant traditionnel Tanzanien), le haka (ça c’est la touche rugby de Théo), de la danse, … la vie quoi. Louis n’ayant pas d’anecdote marrante on s’arrêtera là pour la description de ce groupe !
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                                       Début des ateliers : séance de lessive
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                       Mais après ils sont cools ces petits zèbres !
Et enfin le groupe des Tembo (les n’éléphants dans le vocabulaire de la langue de molière), le groupe des plus grands, dont Arthur et Mathieu ont la charge ! Ici aussi les ateliers commencent après la session lessive !
« Ça se passe bien, on essaye de monter un numéro de taverne. On a fait une version simplifiée de la chapelloise avec des solos. A la fin des séances ont met du gros son tanzanien pour qu’ils dansent dessus, et ils dansent très bien. Ce qui est marrant aussi, c’est qu’on est rejoint une fois sur deux par une voisine : Anaïa, 6ans, qui gère plutôt bien ! »
Mathieu d’un air mélancolique en ce dimanche ensoleillé.
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                Boum tchik Bam Boum Boum Tchik Pam
Et puis maintenant que tout ça est en place (ou du moins qu’on sait qu’il ne faut pas s’inquiéter tant qu’on n’a pas ¾ d’heure de retard), et qu’on s’amuse bien avec eux, on a remis en place le système des modules ! Alors 2 fois par semaines on change de groupe pour faire quelque chose de nouveau avec un nouveau groupe et voir de nouvelles têtes ! Ainsi Théo s’est lancé dans un atelier de découverte de musique et de danse du monde. Arthur tente la mise en place d’un chant de type gospel avec les 4 groupes en même temps. Et avec Violaine et Mathieu nous tentons de mettre en place une chorée, avec du chant et du rythme sur la chanson « Don’t stop believing », morceau très charismatique de notre répertoire.
En résumé, les premières semaines se sont plutôt bien passées, bien que la ponctualité ne soit pas leur qualité première. On est bien pote avec eux, et on va leur faire faire un spectacle du feu de Dieu !
Rendez-vous le 1 juin au Kilimanjaro coffee pour connaitre la fin de l’histoire !
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fanfare-namaspamus · 7 years
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Et un nouveau pays tout chaud !
Ça y est, nous voilà en Afrique! Et plus précisément en Tanzanie, pays de la savane, du Kilimandjaro, des lions, des hyènes, des Tanzaniens, des caribous, du Hakuna Matata, …
Allez, hop, fini la partie cliché, place à l’histoire!
Le voyage fut long: faut dire qu’avant de partir de Jakarta, on revenait de Lombok en avion, que relier les 2 continents nous a pris 18h, et qu’on a fini avec un trajet de 10h Dar Es Salam - Moshi le jour suivant. On n’était donc pas très frais à notre arrivée. Folkward Mapunda, le responsable de Msamaria, notre nouvelle association partenaire, l’a rapidement remarqué et nous a donc amenés à la maison que nous avons louée, l’association ne pouvant nous héberger.
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Mathieu qui résiste à l’épuisement devant la richesse des Qataris
On a ainsi profité des 3 jours suivants pour se familiariser avec notre nouvel environnement.
Tout d’abord, Msamaria: après des séances d’introduction respectives, d’un concert de notre part, ainsi que du partage chaleureux de leur musique, nous avons pu former les 4 groupes d’enfants dont nous allons nous occuper: les petits Simba (Lion) pour Aurélien et Luc, les Zebra pour Théo et moi, les Chewi (Léopards) dédiés à Violaine et Emmanuel, et enfin les Tembo (Elephants) avec Mathieu et Arthur.
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Enfants tentant d’empêcher Aurélien de jouer pour sauver l’humanité de son son (LOL) infernal
La vie à Msamaria est plus dure que dans nos deux premières associations: l’ONG loge une cinquantaine d’enfants dans quelques chambres, posséde comme lieux communs une petite salle de classe, une grande salle commune et un préau. Le reste n’est qu'un terrain vague, avec une petite cuisine et des commodités sommaires. Les fonds ne sont pas énormes, mais Mapunda et ses quelques staffs arrivent à subvenir aux besoins essentiels de logement, de nourriture, et surtout d’envoi à l’école. Ils ont donc moins de volontaires extérieurs pour organiser des activités (mais pas rien non plus, comme on a pu le voir avec une démonstration de théâtre pour le tournage d’un film, organisé par un réalisateur extérieur). On espère donc vraiment pouvoir leur apporter quelque chose de sympa et nouveau pour eux.
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                                       Cour et préau de Msamaria
Du côté de Moshi, deux constats se font: un, avec la saison des pluies, et bien surprise! Il pleut tout le temps. Mais vraiment tout le temps, j’ai l’impression de revoir la Normandie, sauf que de temps en temps y a de bonnes grosses draches comme dirait l’autre.
Deuxièmement, les touristes sont de la chair fraîche. Tout est fait pour qu'on dépense un paquet, avec ce qui s’appelle le Mzungu Price, c’est-à-dire le prix pour les étrangers, que l’on a déjà expérimenté au cours de quelques arnaques lors du trajet jusqu'à Moshi (vous voyez le gars qui vous demande de payer le surplus de bagages pour le bus? Bah il faisait pas partie du staff du bus).  
Alors quand Mapunda nous emmène à un supermarché, qui finalement s’avère être fait pour les touristes où tout coûte une blinde, on décide de se mettre en mode combat: c’est fini, on ne va pas se faire avoir comme ça non mais! On n’est pas des Mzungu nous!
Bon OK, on s’est pris pas mal de roustes économiques. Comme par exemple en achetant des vélos, très utiles pour aller à l’association plutôt éloignée, mais pour un prix un peu haut. Pour que finalement, à l’heure où je vous écris, trois d’entre eux aient déjà passé l’arme à gauche (tant mieux, ça m’oblige à refaire de la course à pied, c’est que le McDelivery d’Indonésie a fait des dégâts).
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                             Oh l’échappée d’Arthur Leclerc !!!
Mais je vous assure qu’au marché, on ne se laisse pas faire! Votre kilo de tomates à 5€, on n’en veut pas mon cher Monsieur! On bataille ferme, face aux vendeurs, face aux gars qui nous harcèlent pour nous montrer l’affaire du siècle sur des concombres à 10€ l’unité (bon ok, peut-être que le gars ne va pas jusque là, mais ça nous fait cet effet-là).
Bon allez, Polé Polé le narrateur (ça veut dire doucement, doucement, sorte de mantra en Tanzanie). Heureusement, après ces négociations interminables, on peut se poser tranquillement à notre Home Sweet Home! Cela fait un peu bizarre, et c’est triste de ne pas partager le quotidien des enfants, pour être proche au maximum d’eux, mais on doit bien avouer qu’après 3 mois, c’est bien agréable d’avoir son chez soi, pour se poser entre nous, se mijoter de bons petits plats, et s’éclater.
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Et ouais on sait faire des chapatis, t’as la haine là!
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Luc découvrant qu’il y a des cailloux dans les lentilles, alors que genre y a pas de cailloux dans les boîtes de conserve de lentilles, on m’a pas dit ça en vivant à Paris wesh
Eh! Attendez un peu monsieur! Ça fait deux semaines que vous êtes en Tanzanie, et vous nous racontez seulement vos premières impressions? Mais comment nos aventuriers se débrouillent-ils en ateliers avec les enfants? Quels mystérieux endroits ont-ils découvert? Ont-ils enflammé le public de Moshi? Luc va-t-il sortir de la maison des secrets?
Oh la! Polé polé cher lecteur! Si on doit attendre 2h pour avoir notre poulet dans un bouiboui, trouve la patience en toi pour attendre notre prochain article sur …
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                    Alleluia! Aurélien a rasé ses rouflaquettes!
LA VIE EN ATELIERS AVEC LES ENFANTS!!!!!!!! Pour dimanche prochain! (wohla Jean-Mich tu t’avances pas un peu trop à mettre une deadline? C’est comme promettre l’inversion de la courbe là, on sait tous comment ça a fini!)
Bisous bisous!
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PS: Une petite photo du Kili, c’est qu’il apparaît pas souvent ce coquin!
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fanfare-namaspamus · 7 years
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Plongée, temples, trek sur un volcan, plage : les vacances mouvementées de Namaspamus
Kuta, station balnéaire de Lombok
Si vous avez tout bien suivi jusque-là, vous savez donc qu’on s’est bien amusés à KDM et que le spectacle s’est vraiment super bien déroulé. Et aussi qu’il est temps de visiter une infime partie de l’Indonésie pendant nos 4 jours de vacances : Lombok !
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Quoi ?!? Vous ne savez pas où c’est ? Ben vous voyez l’île de Java ? Vous allez tout à droite, vous trouvez Bali (et Luc qui a préféré y aller), et à droite de Bali c’est Lombok. Départ différé dans la journée du samedi : on embarque !
 Au cours de ces vacances, on a été séparé en 4 groupes. Théo et Mathieu ont visité le nord de l’île afin de faire de la plongée près des îles Gili, puis sont venus dans le sud à Kuta pour le dernier jour. Violaine et Arthur, après un passage par Kuta ont fait une randonnée sur le volcan (un article y est consacré), Emmanuel a joué à l’électron libre en se baladant un peu partout sur l’île (un autre article aussi !). Et enfin Louis et moi-même (Aurélien) sont restés sur Kuta avec Romain (le même qu’avant oui oui). Je vais donc vous parler de Kuta parce que personnellement c’est ce que j’ai fait.
Situé au sud de l’île de Lombok, Kuta est connue pour être un lieu de rencontre des surfeurs (autant vous dire qu’on est passé inaperçu sur la plage avec nos corps d’athlètes). Chose étrange cependant, on n’a pas trouvé une seule plage avec des grosses vagues… Bref ! Après une première journée plutôt détente sur la plage de Kuta, une visite du petit village, et une soirée tranquille, nous perdons Violaine et Arthur qui partent pour le volcan. Avec Romain et Louis, nous décidons donc de louer des scooters pour le lendemain, afin d’aller explorer la côte vers l’ouest. Nous avons trouvé deux magnifiques plages, presque désertes et perdues dans un décor digne de Lost. Pour la dernière journée, seuls Romain et Aurélien ont repris un scooter pour faire cette fois-ci la partie est de la côte, moins jolie que l’ouest mais très appréciable tout de même. Louis a préféré rester tranquillement sur Kuta afin de travailler le « farniente », essentiel à toutes bonnes vacances !
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La spécialité locale sinon, ce sont les bracelets, tous authentiques bien sûr, que les enfants viennent nous vendre, même dans le fond des restaurants. Et passé 22h, une fois les enfants couchés, ce sont les vendeurs de champignons qui font leur apparition, toujours jusqu’au fond du restaurant !
A la découverte de la culture traditionnelle indonésienne à Yogyakarta
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Quelques heures après le spectacle, et après des au revoir déchirants, je quitte mes camarades direction Yogyakarta, grande ville du centre de l’île de Java située dans le territoire spécial de Yogyakarta (ça ne s’invente pas) qui a la particularité d’être dirigée par un sultan.
Les premières péripéties commencent à l’aéroport de Jakarta. Le vice-président des Etats-Unis tous a décidé de quitter Jakarta le jour-même, causant un retard important sur tous les vols. C’est la pagaille, le hall d’embarquement est saturé de monde (une mamie a notamment trouvé un siège pour attendre dans la petite maison des jeux pour enfants), certains Indonésiens pourtant habitués à passer leur journée dans les bouchons sont à bout de nerf, et je ne suis à ce moment-là pas foutu de comprendre à quelle heure mon avion va décoller étant donné que toutes les annonces se font en Indonésien. Je tombe finalement sur une journaliste indonésienne très sympathique qui me fait la traduction de toutes les annonces en anglais. Elle avait justement interviewé la femme du vice-président des Etats-Unis la veille. Mon avion n’a finalement que deux heures de retard.
Après une courte nuit de 3 heures, me voilà en route pour un lever de soleil d’anthologie sur le temple de Borobudur, découvert au début du XIXème siècle sous une couche de cendres volcaniques. Construit au IXème siècle, c’est le plus gros monument bouddhiste au monde et le site le plus visité en Indonésie. Il y a plusieurs étages, et plus on monte, plus l’architecture est arrondie, avec d’immenses cloches en haut. En gros, cela symbolise la montée vers Dieu et le Nirvana. Voilà pour la partie Secrets d’histoire avec Stéphane Bern.
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                         Lever de soleil sur le temple de Borobudur
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          Bouddha s’offre un bain de soleil tranquillou dans son jacuzzi.
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      Une des nombreuses sculptures murales qui ornent le Borobudur
La matinée s’enchaîne assez rapidement avec la visite des temples de Prambanan, temples hindous du IXème siècle également. Ils sont un peu moins imposants que le Borobudur, mais tout de même un peu plus que les tours de Kapla que je construisais quand j’étais petit, à en juger par le nombre de visiteurs présents. Mais un peu plus loin dans le parc, je découvre le temple de Sewu, temple bouddhiste avec zéro touriste, les touristes en Indonésie étant apparemment un peu flemmards.
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             Les temples de Prambanan, dans un style très hindou
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                   Le temple de Sewu, dans un style très bouddhiste
Après une rapide sieste l’après-midi, je pars m’imprégner de l’atmosphère de Yogyakarta sur Malioboro street, la rue la plus animée de la ville. Le contraste est saisissant avec Jakarta. Déjà, on peut marcher dans la rue sans avoir l’impression de marcher sur une autoroute. Ensuite, les gens sont plus ouverts, plus souriants et s’arrêtent plus facilement pour discuter (peut-être aussi parce que j’avais une sacrée dégaine de touriste). Je me retrouve ainsi très rapidement dans un atelier de batik, peinture traditionnelle sur du tissu. Très vite la nuit tombe, et j’atterris sur une place avec des petites voitures très lumineuses mais surtout très kitchs.
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            Voilà de quoi passer incognito dans les embouteillages
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      Bon sinon le moyen de transport le plus traditionnel reste le becak.
Il ne me reste plus qu’à assister à un spectacle traditionnel de marionnettes pour m’imprégner totalement de la culture locale. Si vous avez en tête Guignol quand je dis « spectacle de marionnettes », vous êtes loin du compte. D’abord, le spectacle est accompagné par des musiciens qui jouent sur des xylophones en métal, ou sur un lot de marmites à en faire pâlir les plus grands restos de buffet à volonté. Tout au fond, le marionnettiste raconte l’histoire et fait bouger plein de marionnettes devant un écran blanc et un projecteur, ce qui permet de faire des ombres derrière avec les marionnettes.
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                         Orchestre symphonique de marmites
De temps en temps, il s’excite sans raison particulière en faisant faire des saltos à ses marionnettes lors des combats tout en tapant avec son pied sur un espèce de petit gong. Le spectacle a duré deux heures, durant lesquelles je n’ai absolument rien capté au scénario. Même les Indonésiens autour de moi ont l’air de ne rien comprendre, ils sont tous sur leur smartphone à la fin. Il faut dire que les marionnettes se ressemblent toutes, et que le papier distribué décrivant toutes les scènes est plus confusant qu’autre chose. En y jetant un rapide coup d’œil, on a l’impression de lire le scénario de toute une saison des Feux de l’Amour, avec 12 000 personnages. Ah si à la fin tout le monde meurt, comme dans Game of Thrones. C’était néanmoins très intéressant, puisque j’ai réussi à ne pas m’endormir avant la fin.
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Ci-dessus: Scène où Marica se transforme en cerf pour demander à Shinta de devenir reine. Avouez que ça ne se voit pas au premier coup d’oeil.
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J’ai pas plus compris ce qui se tramait en passant du côté obscur de la force.
L’ascension du mont Rinjani
Le lendemain matin, je suis parti très tôt rejoindre une équipe d’aventuriers composée de Louis, Aurélien, Romain et Violaine sur l’île de Lombok, à Kuta, célèbre station balnéaire de l’île réputée pour ses plages paradisiaques et ses surfeurs (grosse équipe d’aventuriers donc). Après une après-midi détente à la plage et quelques cocktails en happy hour dans des huttes en paille, Violaine et moi sommes rentrés assez tôt à l’auberge car une grosse journée nous attendait le lendemain. En effet, à 4 heures du matin, les résultats du premier tour des présidentielles nous attendaient au pied du lit. Mais surtout, c’était l’heure de quitter Kuta pour rejoindre le pied du mont Rinjani, le volcan de Lombok.
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                       Le Kilimandjaro. Euh nan, le mont Rinjani.
Nous nous mettons en marche à 8 heures du matin pour gravir les 1900 mètres de dénivelé qui nous séparent du haut du cratère. Notre rythme est assez soutenu, si bien que nous épuisons Mahsun, notre guide qui a besoin de faire une pause régulièrement. Nous traversons la jungle tropicale du volcan, où nous croisons de nombreux singes habitués à la présence humaine, et donc très peu farouches. L’un d’entre eux a tout de même grogné sur Violaine lorsqu’elle a essayé de lui voler un bout de coquille d’œuf.
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                                                  Coucou toi!
Les derniers 500 mètres dans un paysage plus montagnard ont été les plus difficiles. Sans un Ricola® offert gracieusement par une touriste allemande, nous n’aurions jamais réussi. Une fois en haut, nous découvrons un paysage majestueux qui joue à cache-cache avec la brume. Pris d’un regain d’énergie grâce à la beauté du lieu, nous posons nos sacs à dos et partons refaire un tour, afin d’en profiter un maximum. Petit à petit le sommet se dévoile, surplombant l’ancien cratère qui est maintenant occupé par un lac, et le nouveau volcan, au centre, qui fume tranquillement. Après avoir admiré le coucher de soleil nous partons nous coucher… à 19h. Et oui, le soleil se couche tôt !
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Notre guide avait choisi un endroit stratégique pour le campement : au bord du cratère, avec une vue imprenable, mais… en plein vent ! La nuit n’a donc pas été très reposante, la tente faisant mine de s’envoler à chaque rafale.
Le lendemain, Violaine m’a réveillé tôt pour le lever de soleil. J’ai un peu grogné, mais qu’est-ce que ça valait le coup ! Il n’y avait plus aucun nuage à l’horizon ! Nous pouvions donc en plus d’admirer la vue du cratère, voir l’île, la mer et les volcans de Bali au loin.
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Nous en avons profité un bon moment, pris pas mal de photos, et nous avons dû nous mettre en marche pour redescendre (déjà !). Il faut croire que Mahsun a voulu se venger de la veille puisqu’il est parti avec un rythme très soutenu, il courait quasiment. On le soupçonne d’avoir soutiré une boîte entière de Ricola®. Qu’à cela ne tienne, nous lui avons emboité le pas. En descendant, nous avons dépassé tous les autres touristes, qui étaient avec des guides bien moins pressés. Nous sommes donc arrivés bien plus tôt que prévu, nous permettant de changer nos plans pour l’après-midi et la soirée. Après avoir reçu notre diplôme d’une grande valeur (on le notera dans notre CV) pour avoir réussi l’ascension du Mont, nous avons pris la route pour Senggigi, deuxième station balnéaire de l’île, renonçant ainsi à une nuit dans un hôtel miteux à côté de l’aéroport.
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                            Nous voilà fraîchement diplômés !
J’ai oublié mes chaussures de ville dans la voiture du guide (avec mes semelles orthopédiques évidemment), et je profite donc de cet article pour demander à ma gentille Maman de bien vouloir récupérer un éventuel colis au bureau de poste de Bondues dans environ un mois. Merci Maman !
Nous avons donc profité une dernière fois des belles plages de Lombok, pour une fin d’après-midi baignade et détente bien méritée. En prime, nous avons eu le coucher de soleil sur la mer et sur les volcans de Bali. On commence à y être un peu habitués.
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Lorsque nous observions ce coucher de soleil sur l’Indonésie, le groupe de musique du restaurant derrière la plage jouait Africa. Nous ne pouvions qu’y voir le signe d’une page qui se tourne et d’une nouvelle qui s’écrit.
                    Violaine et Arthur, journalistes de talent du Time of Namaspamus.
Une journée à Mataram
On est mardi 25 avril, c’est le dernier jour de mes vacances à Lombok. J’ai dormi dans une cabane sur le toit d’un hôtel à Senggigi, c’était ce qu’il y avait de moins cher et puis je leur trouvais beaucoup de charme à ces abris en paille qui font face à la monkey forest. Aujourd’hui j’ai envie de sortir des circuits touristiques pour voir quelque chose de plus authentique. La capitale de l’île, Mataram, n’est qu’à une quinzaine de kilomètres et elle est sur le chemin de l’aéroport où je devrai me rendre tard dans la nuit. C’est là que je passerai ma journée, je n’ai pas d’idée précise en tête mais il me semble qu’il y a là-bas quelques endroits où je pourrai flâner. A la réception un guide me propose de m’emmener pour la journée mais je négocie avec lui qu’il me dépose juste à Mataram, dans la vieille ville et non loin du bord de mer.
Arrivé à Mataram, je commence ma visite par la côte et zigzague entre les embarcations de pêcheurs qui parsèment la plage, puis m’aventure dans les ruelles voisines. Entre les vieilles baraques de ciment et de tôle, les poules et les chèvres côtoient les pêcheurs et leurs filets et les enfants en uniformes d’écoliers. Il est bientôt une heure et la chaleur devient accablante, je m’arrête au comptoir d’une échoppe pour me soustraire un instant au joug du soleil. La patronne ne parle pas anglais alors je lui montre ce que je veux : du riz et du poulet frit. Un autre client amusé de me voir ici engage la conversation. Nous n’échangeons que quelques mots mais je sens chez lui comme chez ceux qui nous entourent une bienveillance envers les étrangers qui osent se mêler aux locaux. Vers la fin de mon repas un adolescent vient acheter un paquet de cigarettes à la patronne. Il s’assoit à côté de moi et nous discutons. Il s’appelle Riko, il a seize ans et parle anglais couramment, il me dit qu’il a appris en fréquentant les touristes. Lorsqu’il me demande ce que j’ai prévu de faire de ma journée je lui parle de Narmada. De ce que j’ai compris c’était la demeure d’un roi et on y trouve un temple hindou entouré de jardins. Il propose de m’y emmener sur son scooter. Après réflexion j’accepte.
Après nous être arrêtés chez la tante de Riko à qui il voulait rendre visite pour la réconforter après la mort de son mari, nous arrivons à Narmada. J’en sais un peu plus sur lui : il ne va plus à l’école car il n’en n’a plus les moyens. Il ne veut pas demander d’argent à sa mère car depuis que ses parents sont séparés, c’est lui « l’homme de la famille » alors c’est à lui de se débrouiller. Il a un petit boulot, la nuit de onze heure du soir à sept heures du matin il est derrière un ordinateur et répond à des mails. Parfois il fait aussi un peu de commerce avec les touristes de ce que j’ai compris. Il économise pour aller au lycée alors tout est bon à prendre.
Nous visitons les jardins de Narmada. L’ambiance y est très paisible. Il y a un grand bassin, profond d’au moins cinq mètres, dans lequel on peut nager. Nous nous y baignons puis nous continuons notre discussion au bord de l’eau. Riko me dit qu’il va souvent sur Gili Trawagan, une petite île à quelques kilomètres de Lombok. Il n’y a quasiment que des touristes à Gili T, ils sont jeunes et la plupart y vont pour faire la fête. Ils prennent de la drogue et au petit matin on retrouve des couples qui font l’amour sur la plage. Riko voudrait être DJ, parce qu’il aime la musique, et parce qu’il aime vivre la nuit. Il rêve de voyager aussi. Il me demande si j’ai déjà vu de la neige. Il aimerait voir à quoi ça ressemble, pouvoir y écrire son nom.
L’après-midi passe, nous visitons un autre temple hindou puis je lui demande s’il peut m’emmener à un endroit où je puisse acheter des cartes postales. Il me dépose à la poste, nous nous étions mal compris : il croyait que j’avais une lettre à envoyer. Il m’avoue qu’il ne sait pas ce qu’est une carte postale et je dois m’y reprendre à plusieurs fois pour lui expliquer. Je lui dis qu’un jour je lui en enverrai une.
Le soir nous rejoignons ses amis surfeurs sur la plage, l’un d’eux me prête une planche pour que je puisse essayer. Je ne suis pas très doué pour dompter les vagues mais nous passons tous un bon moment. Il commence à pleuvoir et Riko me dit qu’il a faim, il me propose d’aller manger dans le restaurant qui est tenu par sa grand-mère. Ce restaurant, c’est juste une table installée en extérieur sur laquelle repose une dizaine de bacs, chacun contenant un aliment déjà cuisiné : du poisson, des légumes ou des nouilles et le tout est protégé de la pluie par un morceau de tôle tenu par quatre piliers. Pour manger, on s’installe en tailleur sur un tapis qui a été installé à quelques mètres de là sous un autre abri. Je remercie Riko pour tout ce qu’il fait pour moi, il me répond que « C’est normal, entre humains il faut s’entraider ».
Une fois l’averse passée, nous traversons des ruelles inondées où l’eau nous monte jusqu’à mi mollet pour retrouver deux de ses amis autour d’une table de billard. Quelques parties plus tard, Riko et moi allons boire un café que nous achetons à une vendeuse dans la rue. Nous le sirotons dans un parc et engageons la conversation avec un groupe de jeunes. L’un deux tient une guitare, un autre un ukulélé. Ils commencent à entonner une chanson. Je comprends qu’il y est question des « boulè », les blancs comme ils les appellent ici. Riko chante avec eux, puis il m’explique que c’est une chanson qui se moque gentiment des touristes.
Un peu plus tard, Riko me propose de l’accompagner sur son lieu de travail. Arrivés sur place je découvre une grande salle avec une quinzaine de personnes et autant d’ordinateurs. Riko ne commence le taf que dans une heure. En attendant nous allons dans une petite pièce au fond du bâtiment dans laquelle les employés se reposent. Un de ses collègues est là, Riko et lui m’apprennent un jeu de cartes et me posent des questions sur la France. Je leur montre des photos de Marseille.
Lorsqu’arrive l’heure de prendre mon taxi, Riko tient à m’accompagner. Nous arrivons bien en avance et décidons tous les trois, le chauffeur, Riko et moi, de nous arrêter dans une supérette ouverte 24 heures sur 24 pour y prendre chacun un bol de nouilles instantanées et un café.
Vient le moment des adieux, brefs et solennels. En une journée nous avons partagé suffisamment de moments précieux pour que l’instant soit émouvant, et pourtant la fraîcheur de notre rencontre force à la retenue et à la pudeur. Je lui resterai reconnaissant car son enthousiasme et sa générosité m’auront donné envie de continuer à voyager et à faire de nouvelles rencontres.
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fanfare-namaspamus · 7 years
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On est une fanfare qui joue de l’angklung !
Un spectacle digne des plus grandes productions de Broadway!
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Photo de famille, de gauche à droite: Amel, Anggun, Rendy, Ricky, Febri... Oui bon c’est trop long en fait.
La boule dans l’estomac, la bouche sèche, les gouttes de sueur, … Et oui ça y est le spectacle arrive ! Et avec lui son lot de stre… Nan mais attendez qu'est-ce que je raconte? Mais c’était pas ça du tout notre dernière semaine! Comment voulez-vous qu'on ait le trac? Ces enfants sont des perles!
Bon allez je vous accorde 5% d’appréhension, mais laissez-moi vous remettre dans le contexte: KDM c’est l'association avec qui, dès le premier jour, le programme pédagogique est aussi bien ficelé que le rôti de Tonton Gérard grâce à des professeurs au super taquet. Vous saupoudrez de gosses qui ont tellement la pêche qu'ils refont les exos en dehors de votre cours avec le smile, et la partie est jouée d’avance.
J’admets qu’avec le groupe des Gold, le moteur a été un peu plus long à démarrer (vous vous souvenez du cours d’histoire géo de 13h30 après qu'il y ait eu des frites à la cantine? Bah c’est pareil), mais attendez de voir le numéro Starlight! Les réveiller de nos douces voix à chaque séance valait vraiment le coup!
Quand même, je dois dire que ça a été le rush ce final: fabrication des costumes (de haute qualité, notamment pour les petits pirates de la blue class, tellement chou que quand tu les vois, tu ne peux que dire « Ooooooohhhhhhhh trop gnon », genre comme avec un chat, sauf que là c’est un des êtres humains, donc cela fait moins asocial qu’un amoureux des chats), mise au point du scénario de ouf (une sorcière, des plantes magiques, des pirates, et à la fin Bruce Willis qui est un fantôme, qu'est-ce qu’il vous faut de plus?), répétition générale, … Ajoutez à ça nos répés musicales et joueries dans d’autres assos (voir plus bas), et on n’a rien vu passer.
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               La blue class, en pleine confection de la carte des îles
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La red class tente tant bien que mal de rentrer en communication avec les martiens.
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                Les lemon yellow s’improvisent présentateurs météo
Le Jour J, notre unique source d’inquiétude se règle rapidement : un public fourni de proches, de staffs, de membres de PER est au rendez-vous, la pièce peut commencer. Je ne vais pas vous raconter en détails les numéros. Franchement, virez BFM de votre télévision, arrêter de vous tracasser avec les journaux, et matez-moi ce petit bijou! (cliquez ici pour voir des extraits, ou rendez-vous sur Facebook pour voir la performance en intégralité)
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                                     La blue class “ Trop gnon !! “
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                    Les red gardent le smile sur Don’t worry be happy
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                         Les gold yellow interprètent Starlight de Muse
Je suis peut-être parti souvent dans des envolés lyriques et hyperboliques dans cet article, mais c'est parce que KDM ça a été 5 semaines de fun, avec au final des enfants dont on est super fiers, à la fois pour ce qu'ils ont accompli dans leurs numéros, mais surtout pour le bonheur qu'ils nous ont apporté.
En tout cas, après le show, les au revoir ont été difficiles, mais en même temps énormes, car cela a permis de mesurer à quel point on était dans une sacrée famille.
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Namaspamus en tournée dans les centres de Bekasi
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     Premier centre visité. Magnifique jeu de lumières réalisé du photographe
Pendant nos 5 semaines à Bekasi, nous avons également eu l’opportunité de partager notre musique avec d’autres enfants que ceux de KDM, grâce à Jessica qui nous a emmené dans deux centres d’enfants.
Le premier est situé pas très loin de KDM, à un peu plus de 10 km. On s’y rend donc en théorie assez vite, sauf lorsqu’il y a des embouteillages, ce qui est globalement tout le temps le cas. Nous avons ainsi passé environ deux heures sur la route, et ce n’était peut-être pas plus mal car cela nous a laissé le temps de nous remettre plus ou moins bien de la soirée karaoké de la veille.
Bref, nous voilà arrivés dans une association dont on a oublié le nom (j’invite tous les Indonésiens qui lisent ce blog avec google traduction à me le transmettre)-EDITO 3H plus tard le nom c’est Sekolah Kami-, ce qui est fort dommage car elle est vraiment très sympathique, avec des enfants et un personnel très accueillant. C’est un centre qui accueille des enfants des rues mais aussi beaucoup d’enfants de familles du quartier. L’association a l’air de fonctionner comme sur des roulettes, mais se heurte fréquemment à un problème de taille : le mariage précoce des filles. En effet, d’après Jessica, il n’est pas rare que des jeunes filles de 14 ans ou plus quittent l’asso pour se marier. Cette tradition est très ancrée dans le quartier, et les membres de l’association peinent à convaincre les parents de laisser à leur fille la possibilité de vivre pleinement son enfance.
Sur place, nous proposons comme d’habitude une grande partie de notre répertoire, qui rencontre comme d’habitude un franc succès avec des enfants souriants et qui comme partout en Indonésie, se défoulent largement sur notre arrangement de Cascada. Les enfants nous montrent également ce qu’ils savent faire à l’angklung. On profite ainsi d’un super arrangement de « Can’t take my eyes off you » de Gloria Gaynor, avant de pousser la chansonette sur l’air de la Vie en Rose d’Edith Piaf. Qu’on se le dise, il faudra qu’on rapprenne nos classiques de la langue française, parce qu’au niveau des paroles, c’était pas trop ça. On aurait bien eu besoin d’un écran de karaoké pour le coup.
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                      Encore une performance d’angklung absolument parfaite !
Nous avons également eu la chance de rencontrer les enfants de l’association YPD Rawinala (ouf, celle-là je me rappelle du nom) qui s’engage depuis 1973 dans l’éducation des enfants atteints en majorité de déficiences visuelles, mais aussi de déficiences auditives, de problèmes mentaux, ou encore d’autisme. Hélas, Violaine n’a pas pu se joindre au reste de la troupe pour ce déplacement à cause d’une otite capricieuse.
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     Et on enchaîne avec une troisième photo de famille. On ne s’arrête plus
Sur place, on découvre une scène avec une guitare basse, deux pianos et… une batterie ! Wahou, je suis aux anges, je n’ai pas besoin de monter la mienne !
Dans une salle bien remplie, quelques enfants du centre viennent interpréter plusieurs chansons avec une énergie incroyable. C’est absolument bluffant. Totalement incroyable de voir des enfants jouer à la perfection les accords d’Obladi Oblada des Beatles au piano ou à la guitare, taper sur la batterie en rythme comme Ringo, ou de voir Peter chanter comme John Lennon avec un grand sourire, alors qu’ils sont tous aveugles ou mal-voyants. L’interprétation de « You raise me up » par Charles qui suit nous donne des frissons et nous laisse sans voix.
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                         Voici les Beatles des temps modernes
On les aurait bien écoutés encore un petit peu plus, mais il fallait bien qu’on joue au bout d’un moment. Après notre performance, nous avons fait essayé nos différents instruments aux enfants qui étaient ravis de ce moment de partage. Nous aussi.
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fanfare-namaspamus · 7 years
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Week-ends de foliiiiiiie
Bandung
Et voilà un week-end incroyable !
Romain, un ami commun de Marseille, était de passage à Bandung pour revoir des amis qu’il avait rencontrés au Japon. Ses amis étant des habitants de Bandung, ils connaissent bien la région. Un petit escadron composé d’Emmanuel, de Mathieu et de Théo se met en tête la veille du week-end de tenter de retrouver Romain et ses amis dans cette ville de l’inconnu. Avec l’aide du staff de KDM nous nous sommes procuré trois billets de minibus pour Bandung, départ vendredi à 20h. Pas de chance en Indonésie, le trafic est démentiel. Nous partons donc avec 3 heures de retard pour ensuite être coincés dans les bouchons. Arrivée à Bandung, à 3h30 du matin. A ce moment-là, on est fatigué et la seule information que nous avons est que notre ami Romain va se lever à 6 h pour partir se balader avec ses amis. Pour ne pas louper l’opportunité, nous avons décidé de ne pas dormir pour les retrouver le plus tôt possible. Pour faire passer le temps, on se balade, on va acheter des billets de train pour le retour et on attend le lever du jour (ou plutôt l’arrivée du petit déjeuner).
Nous parvenons à retrouver Romain et ses amis au campus de leur université. Et c’est parti pour l’aventure ! On commence par une petite rando autour d’un cratère d’où se dégageait du souffre.
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 Après manger, on nous propose de faire une sieste, on est complètement d’accord. Nous ressortons le soir pour aller manger dans un restaurant traditionnel dans les hauteurs de Bandung avec noix de coco et cuisson dans des feuilles de bananier… Super ! Puis on se balade dans le centre-ville qui est très animé. On se fait héberger par un des amis trop gentils de Romain. Le lendemain matin c’est reparti tôt le matin pour une randonnée dans la jungle. Au programme : singes, galeries souterraines creusées par les Japonais, végétation abondante et courbatures aux fesses.
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On rentre cette fois-ci en train, et on arrive à KDM vers minuit. Bon week-end d’aventures comme on les aime.  Merci encore à Romain et ses amis !
Taman Nasional Gunung  halimun Salak
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Alors que l’équipe numéro 1 explorait la ville de Bandung, et que Louis restait à KDM pour faire mumuse avec les enfants, et travailler sur ses opportunités d’avenir (plutôt précaires), une expédition de valeureux aventuriers décida de s’aventurer dans le Taman Nasional Gunung Halimun Salak (que l’on appellera « le parc » par la suite, pour un problème de compréhension plutôt évident). Situé au sud-ouest de Jakarta, à environ 3 heures de voiture, ce parc est connu pour … rien ?!? Tant pis on y va quand même !
Levés très tôt, et après avoir embarqué à bord d’un valeureux Uber qui a emprunté des routes non adaptées à sa pauvre petite citadine, jusqu’à ce qu’il reste bloqué dans un trou sur la route, nous avons commencé notre visite du parc. La première bonne surprise fut de constater que nous nous trouvions sur un terrain militaire, où des militaires s’entrainaient justement au tir ce jour-là ! Nous avons emprunté quelques chemins hasardeux avant de débouler au milieu des rizières. Choc pour les yeux, tant la beauté du lieu était saisissante ! Nous avons ensuite visité un petit village où nous avons pu manger de délicieuses nouilles instantanées (tant par leur goût que par notre faim grandissante). Avec quelques gâteaux en poche, nous nous sommes remis en marche, au milieu des rizières, parfois même dans les rizières, avant de se rendre compte qu’on allait nulle part. Demi-tour. On ne savait toujours pas où on allait mais au moins on était sur une route !
Les champs de thé ont succédé aux rizières, et quelques locaux nous ont aiguillés vers une route plus grosse. La journée était déjà bien avancée, nous avions parcouru presque l’intégralité du centre du parc, et avons donc décidé de rentrer sur Bekasi pour la nuit, face à l’impossibilité de trouver un logement ici. Nous voilà donc en route vers la sortie, en espérant trouver un sympathique conducteur acceptant de nous prendre en stop … Et on a trouvé. C’est donc à l’arrière d’un pick-up de l’armée indonésienne que nous avons fait notre sortie de ce fort joli parc national. Quelques heures plus tard, un Uber en plus, nous avons eu le plaisir de retrouver Louis, qui finissait son face à face avec son McDo.
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 Thousand Islands
Week-end suivant ! (On n’a pas fait que des week-ends hein, les choses sérieuses arrivent, promis 😉). Après avoir été honoré par la présence de Romain, nous avons eu le droit à la visite d’Aurore (3/4 pour les intimes), une autre amie de Centrale. Etant plus chanceuse que Romain, nous avons eu un week-end de 3 jours pour aller au Thousand Islands avec elle !
Les retrouvailles se déroulèrent le jeudi soir, en centre-ville de Jakarta, mais pas le temps de trop faire la fête, le bateau est à 6 heures le lendemain ! Sacré bateau d’ailleurs … on était avec les locaux, sur un gros bateau de pêche qui devait frôler les 20km/h quand le vent soufflait dans le bon sens ! M’enfin … après 3 heures de roulis, on arrive à Pramuka island (l’île administrative de cet archipel), où la gardienne de la maison, qui nous avait été prêtée par l’ami de la responsable pédagogique de KDM (oui ce n’est pas simple mais ça rajoute du piment à l’histoire), nous accueille et nous donne les clés pour le week-end. On fait un rapide tour de l’île … rien à voir.
Ensuite, notre vie a changé, lorsqu’on a rencontré Dil. Dil, c’est un peu l’homme parfait, qui fait tout en même temps, et surtout partout ! Il est photographe, plongeur, conducteur de bateau, guide, interprète. On le soupçonne aussi d’avoir beaucoup d’autres talents cachés et d’être un reptilien venu sur Terre pour enseigner son art à l’humanité. Bref, Dil, grâce à son super bateau, nous a emmené dès l’après-midi faire du snorkeling ! Il y avait des méduses selon les endroits, mais c’était beau ! Et pour finir la journée nous avons testé une île-restaurant. Une île avec juste un restaurant dessus quoi ! Beaucoup de bons poissons à déguster !
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Le lendemain, Dil (encore lui !!!) nous a pris toute la journée sur son bateau pour aller jusqu’à l’ile de Tidung, où nous avons testé le donut boat et le banana boat ! On a bien rigolé en regardant les autres se faire éjecter du coussin gonflable. C’était tout aussi rigolo quand on se faisait éjecter ! Un peu plus de snorkeling, puis coucher de soleil sur Sand island, qui en réalité n’est pas une île mais plutôt un banc de sable recouvert par 30 centimètres d’eau. Et pour finir, on ne change pas une équipe qui gagne, on retourne au super restaurant qui fait office d’île … ou l’inverse !
Le dimanche, il était temps de rentrer, toujours sur le même bateau de pécheur cool, de faire un petit tour dans un centre commercial pour manger, faire deux ou trois courses, et pour d’autres une séance de cinéma, de dire au revoir à notre compatriote Singapourienne et le week-end était déjà fini … et on était prêt à entamer la dernière semaine d’ateliers à KDM … avec plein de coups de soleil !
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fanfare-namaspamus · 7 years
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Taratata Jakarta !!
Premier Week-End à Jakarta
Après une semaine riche en ateliers, la plupart des membres de Namaspamus partent à la découverte de Jakarta ! « La plupart ? » me direz-vous ? Et bien oui, le temps d'une journée nous avons dû laisser Violaine à Bekasi, trop malade pour nous accompagner. Mais pas d'inquiétudes, maintenant elle va beaucoup mieux, elle aurait même repris deux fois des aubergines à la cantine !(On ne l'arrête plus!)
 Pour nous déplacer, rien de mieux qu'un « Uber » ou un « Grab' », les taxis des temps modernes. C'est peu cher et en général très confortable. Malheureusement le périph' de Jakarta est bouché de 6h à 2h du matin et il se trouve que nous nous étions mis en tête d'aller visiter Jakarta dans ces eaux-là.
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Place Fatahillah
 Nous arrivons sur la place Fatahillah qui est une très jolie petite zone piétonne où l'on peut louer des vélos pour se faire photographier avec, ou simplement faire le tour de la très petite place. Nous rencontrons des étudiants en sortie scolaires qui ont comme devoir de questionner des étrangers sur leur pays natal. Étant les seuls occidentaux de la place, nous avons répondu à beaucoup de questions.
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Un exemple d'interview
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Nous visitons ensuite le musée d'histoire coloniale de Jakarta où deux étudiantes nous ont proposés de nous faire une visite guidée.
C'est ensuite en bus que nous allons au Monas (comprenez Monument National). Ce monument symbolise une grande torche. Il y a deux étages le « gobelet » et le « top ». Comme nous arrivons trop tard sur place nous devons nous contenter de la partie basse du Monas (le « gobelet » donc). Certains ont même pu apprécier de jolis dioramas sur l'histoire Indonésienne.
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Nous en profitons pour prendre une photo dynamique et originale !
 Mais notre visite n'est pas finie ! Nous partons ensuite vers la plus grande mosquée d'Asie du Sud-Est qui n’est vraiment pas loin du Monas.
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La Mosquée
 Nous retirons nos souliers et nous enfilons des vêtements loués par la mosquée. C'est en effet une grande mosquée qui peut accueillir 30 000 personnes.
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La coupole de la mosquée
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Arthur rêveur devant un tambour de 300 ans
 Ensuite c'est le grand schisme de Namaspamus... Une première équipe décide de se cultiver, visiter Jakarta et une très belle cathédrale.
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La cathédrale
 Mais une autre équipe composée de Théo, Louis et Mathieu ont eu une révélation ! Grâce à leur forfait de smartphone, ils ont trouvé un cinéma qui diffuse en anglais Logan, le dernier film de super-héros, salué par la critique.
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Ça valait le coup !
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fanfare-namaspamus · 7 years
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On a passé le Kaps
Deuxième Week-End à Jakarta
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Après une semaine bien remplie en terme d’ateliers quoi de mieux qu’un week-end bien rempli en terme de jouerie et de camaraderie ? C’est parti pour un week-end de foooooolie !
 On commence par vendredi soir : nous avons été invités par PER (Pour les Enfants de la Rue) pour jouer lors de leur évènement de vente aux enchères silencieuses des œuvres réalisées par des enfants du lycée français. PER est une sorte de « super association » qui vient en aide à différents centres d’aide aux enfants des rues, comme par exemple KDM. Cette association les soutient, en rénovant les bâtiments par exemple, ou de manière financière. Une superbe soirée avec pleins d’expatriés français : ce fut plutôt rigolo de reparler naturellement français avec des inconnus !
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Samedi la journée fut plus tranquille, nous avons joué pour la cérémonie d’inauguration du tournoi de futsal organisé en partie par KDM. Des enfants ont commencé à se battre alors que nous jouions … du coup fin du show pour la soirée ! Mais ce n’est pas pour autant que nous sommes rentrés sagement ! Au contraire nous sommes retournés dans le centre-ville afin de retrouver notre très cher ami Romain (Chignier, pour les intimes) de passage en Indonésie ! Nous l’avons donc ramené au sein de l’association en fin de soirée !
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Dimanche, certains d’entre nous sont allés visité le parc d’Indonésie Miniature et son dragon de komodo. Il y avait une jolie reproduction des îles indonésienne au milieu du lac artificiel. Nous avons également visité quelques pavillons, comme par exemple celui de Bali, et vu des bâtiments religieux en tout genre. Après cette petite balade, nous sommes tous allés au lieu de la compétition de futsal, où nous avons pu jouer pour la remise des prix. « Like if it was the oscars » fut la manière dont Jessica, responsable de l’évènement, décrivit notre intervention.
On s’est bien amusés et puis on a trouvé un neuvième membre pour quelques jours !
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fanfare-namaspamus · 7 years
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« Quand le temps est pourri, fais de l’hydrologie » Proverbe indonésien
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Il pleut, alors Namaspamus se lance dans l’apprentissage de l’hydrologie. Nan, bon en vrai, là on prépare le spectacle.
Pour commencer cet article, laissez-moi vous parler d’une bonne nouvelle : Après une première semaine difficile où presque tout le monde est tombé malade, faisant monter l’action du Smecta à une valeur record, je suis heureux d’annoncer sur cette page que nos estomacs ont bel et bien passé le cap de l’Indonésie.
Côté logement, l’association KDM nous a très généreusement mis à disposition quatre chambres avec lits très confortables, ce qui ne nous empêchent pas de connaître quelques déboires : poignée de porte cassée qu’il faut ouvrir avec un tournevis, légère inondation dans certaines chambres suite à ce que je pourrais communément appeler dans mon jargon nordiste « une grosse drache » ( on est en pleine saison des pluies, il pleut très fort environ une fois par jour pendant 2 heures), sans oublier les quelques souris qui se promènent de temps en temps dans le couloir.
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On attend impatiemment le retour de l’anticyclone des Açores
On pourrait par ailleurs croire que les nuits à Bekasi, petite ville tranquille en banlieue de Jakarta sont très reposantes. C’est oublier la population importante de moustiques qui y vit et qui est ravie de passer nous voir tous les soirs. C’est aussi oublier que l’Indonésie est le pays qui compte le plus de musulmans au monde (96% de la population est musulmane, si mes sources sont exactes), si bien que l’on peut très bien entendre les muezzins faire leur appel à la prière entre 4h et 5h du matin. C’est enfin oublier que l’on vit dans un centre avec des enfants, qui comme tous les enfants se lèvent tôt (vers 5h-5h30), et qui comme tous les enfants ne se gênent pas pour nous appeler à la fenêtre pour nous faire savoir qu’ils sont levés.
Mais enfin, je ne suis pas là pour me plaindre de nos conditions de vie, parce que je ne participe pas à Koh Lanta, et parce que malgré tout ça on a quand même une sacrée énergie pendant la journée, en particulier pendant nos ateliers. La préparation du spectacle qui aura lieu dans deux semaines est déjà bien lancée. En exclusivité pour vous, et avant toutes les journaux et chaines d’informations, nous vous révélons ici le thème du spectacle : il s’agira d’un voyage d’explorateurs semé d’embûches dans de nombreuses îles toutes les plus loufoques les unes que les autres.
Pour l’instant on est plutôt très satisfait de nos séances d’ateliers dans lesquelles on peut travailler plusieurs aspects musicaux en détail.
Aurélien et Violaine partent ainsi à la découverte du monde des pirates avec la blue class (enfants de 7 à 9 ans). Ils préparent un abordage en chorégraphie et remasterise toutes les chansons de pirates en Indonésien. Ils comptent parler le Bahasa Indonesian parfaitement d’ici 2 semaines.
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Les pirates en herbe de la blue class, lors d’une séance de danse libre.
Après avoir vu quelques bases de théorie musicale avec les Lemon yellow (enfants de 10 à 13 ans), Mathieu et Emmanuel les ont notamment initié au concept de chorégraphie improvisée. Ils se concentrent désormais sur l’apprentissage de la chanson Oh when the Saints.
Chez les Gold Yellow (enfants de 10 à 13 ans là aussi), c’est Louis et Luc qui mènent la barque. Tout un ensemble musical est en préparation sur Starlight de Muse.
Enfin, chez les Red, Théo et moi-même préparons un numéro de beatbox barre techno ( à écouter ici), ainsi qu’un corporythme /chant sur Human de Rag’n bone Man.
En parallèle de nos séances avec nos classes respectives, nous avons préparé quelques modules complémentaires qui nous permettent de faire tourner un peu les binômes et de ne pas voir toujours les mêmes enfants. Violaine et Luc initient ainsi toutes les classes à la théorie musicale, avec de la lecture de notes, de la lecture de rythme et des jeux d’écoute dont un bingo musical qui ravit les petits et les grands. Louis, avec sa belle voix de ténor, propose un module de perfectionnement sur le chant. Théo et Emmanuel préparent la chorégraphie endiablée qui nous servira de danse finale. Enfin, Mathieu Aurélien et moi-même avons procédé à un écumage en profondeur des poubelles de l’association. Vous vous dites sans doute qu’on doit vraiment s’ennuyer pour en arriver là. Eh bien en réalité, nous essayons de monter un numéro de batucada (percussion brésilienne) avec des matériaux de récupération. L’achat de sifflets et de bidons d’eau vides devient également une épreuve en elle-même quand tu essaies tant bien que mal d’expliquer que tu veux faire de la musique avec à des Indonésiens qui ne parlent pas un mot d’anglais.
Les enfants semblent en tout cas très satisfaits de leur séance, à en juger de l’enthousiasme avec lequel ils révisent leur corporythme sous le préau pendant leur temps libre.
Romain est aussi intervenu dans plusieurs classes pour faire partager aux enfants la culture japonaise. L’occasion unique pour les enfants d’écrire leur nom en japonais!
Par ailleurs, on essaie de jouer au moins une fois par semaine dans le centre pour les enfants, en plus de notre répétition. Les enfants sont en général assez attentifs lors de nos concerts, ils ne se lâchent pas trop, jusqu’à ce que l’on joue notre arrangement Everytime we touch de Cascada. C’est alors un déchaînement total, avec des enfants qui chantent et sautent partout. Au début, on ne comprenait pas vraiment pourquoi cette chanson en particulier les mettait dans un état de transe absolue, et puis on a eu l’explication : une « artiste » indonésienne a, disons-le, totalement plagié la chanson d’origine pour en faire une version indonésienne qui vaut le détour.
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Après notre concert nous avons encore une fois pu apprécié les douces mélodies d’angklung, xylophone, guitare basse et cajon.
On a également un peu de temps libre pendant la semaine pour expérimenter de nouvelles activités. Plusieurs d’entre nous se sont ainsi essayés au taekwondo avec les enfants. Aurélien a sans doute un peu trop forcé son coup de pied gauche à 360°, à en juger de la façon dont il marchait le lendemain. Il devrait néanmoins être rétabli à 100% pour les Jeux Olympiques de 2020, où Namaspamus compte bien envoyer une délégation.
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Nos plus grandes chances de médaille pour les prochains JO.
Enfin, Théo, Emmanuel, Matthieu et moi-même avons testé quelques karaokés (très à la mode en Indonésie) aux alentours de Jakarta. Il y a environ 50 salles dans chaque karaoké, ce qui fait que chaque salle est privatisée de sorte qu’on n’a pas de public quand on « chante ». Nous massacrons magnifiquement du Queen, Titanic, ABBA et Michael Jackson pendant plusieurs heures, à tel point qu’on vient toujours nous dire qu’on a épuisé notre temps 10 minutes avant la fin. Le répertoire français n’est hélas pas très fourni, puisqu’il se limite à Khaled (ce qui a tout de même valu une magnifique interprétation de Aïcha de notre part).
Alors, je vous vois venir, vous voulez qu’on sorte des dossiers vidéo des karaokés, mais nous ne nous abaisserons pas à divulguer ce genre d’informations qui, encore une fois, ne vous regarde pas. Pourquoi me diriez-vous ? Eh bien, d’une part, parce que nous ne prenons pas l’appareil photo/vidéo lors du karaoké, et d’autre part, parce que les enfants de KDM sont plutôt connectés, et qu’il ne vaut mieux pas qu’ils nous voient chanter dans un karaoké si on veut encore avoir un minimum de crédibilité quand on leur apprend un chant derrière.
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Allez, pour vous consoler, je termine l’article par une photo trop mignonne de Madame Chat et bébé Chat.
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fanfare-namaspamus · 7 years
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L’Indonésie, nouvelles saveurs, nouveaux horizons ...
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                             Parce que c’est joli quand il n’y a pas de nuage !
Il était déjà temps pour nous de quitter Pondichéry (on sait toujours pas comment l'écrire mais personne ne sait en fait). Destination : de nouvelles aventures ! Et la première a été le trajet en lui-même ... Trois éprouvantes heures de bus jusqu'à Chennai, puis 5 heures avant de pouvoir monter dans l'avion à 3 heures du matin ! Cette fois ci aucun problème lors de l'enregistrement. Il faut dire que les autres passagers avaient presque plus de bagages que nous, aussi incroyable que cela puisse paraître ! Après le 1er vol de 1h20, c'est reparti pour 3 heures d'attente jusqu'à 7h20 ... heureusement que certains sont restés éveillés pour pouvoir réveiller le reste des troupes au bon moment ! Deuxième vol plus long et arrivée à Jakarta International airport à 14h (Forcement on a eu du retard sinon ce n’est pas drôle !).
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               Un membre de la team dodo au milieu de l’aéroport de Colombo
Sur place, Ian le coordinateur des volontaires, était présent avec des chauffeurs et des mini-vans ! Et là c'est le drame ! Badadadadadaboum ! 4 heures de bouchons made in Jakarta ! On arrive donc à l'association pour la fin d'après-midi, dans un état de fatigue plutôt avancé, et sous un climat chaud et humide ! Mais les enfants jouent déjà avec nous et tout le staff est adorable ! Ils nous emmènent même au restaurant pour nous souhaiter la bienvenue : un délice !
Le week-end commence après une grasse matinée bien méritée, un petit déjeuner à base de riz (on ne change pas une équipe qui gagne) en regardant Captain América : Civil War ! Retour assez brutal à la culture occidentale après Bollywood. S’enchaînent les parties de foot, les réunions de mise en place de notre action et les assauts des enfants pour monter sur nos épaules. Et au milieu de tout cette agitation nous avons bien évidement fait un concert d'arrivée ! Après cela, les enfants nous ont a leur tour joué de la musique. Ils ont en effet un instrument local, l'angklung, qu’ils ont joué accompagné un xylophone géant en bois, d’une percussion et d’une basse (pas celle de Violaine non !).
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                                          Un groupe de folk Indo-américain
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                               Angklung essayant de jouer de l’Emmanuel et non l’inverse !
Coté culinaire on n’est vraiment pas trop dépaysé : le riz est bien présent à chaque repas. On note néanmoins l'apparition des nuggets, des knackis (frites, ou cuites à l'eau), du poisson (ça c'est top !), et des différents légumes inconnus à la sauce piment. Certains sont déjà allés au supermarché pour acheter des petits gâteaux, pas toujours très bons, et des boissons, pas toujours mauvaises.
Edit 5 jours plus tard : Ça y est on a complètement craqué … les petits gâteaux partent plus vite que le riz du dîner, et la première boite de céréales a été achetée aujourd’hui. Les petits déjeuner passent à la trappe ... sauf pour Arthur qui aime toujours autant ça !
Mais alors où est ce qu'on est en fait ? L'association s'appelle KDM (yayasan Kampus Diakona Modern). Fondée en 1972, elle avait pour but d'aider les familles de Jakarta en difficulté, mais après seulement quelques années de fonctionnement, l'association s'est consacrée exclusivement aux enfants des rues de Jakarta, ces derniers étant encore plus vulnérables que les familles entières. Après s'être déplacé en dehors de Jakarta, dans la joyeuse ville de Bekasi, l'association compte aujourd'hui 46 enfants scolarisés et logés sur place et une quinzaine d'enfants à la crèche. Ces enfants reçoivent une éducation au sein même de KDM leur permettant d'obtenir un travail à partir de 17 ans, sachant qu'à 18 ans ils doivent quitter l'association. Néanmoins s'ils souhaitent faire plus d'étude et passer leurs examens de fin d'étude, KDM les soutient financièrement et leur dispense des cours supplémentaires afin de leur donner leur chance.
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                 Les salles de classe, à coté du préau, centre de la vie à KDM
Nos ateliers ont commencé depuis le début de la semaine, à raison de 2 heures par jour. Nous avons quatre groupes différents en fonction de l’âge : les bleus, les lemon yellow, les gold yellow, et les red !  (Vous notez qu’on retrouve ces mêmes couleurs sur les portes de l’école, la rouge étant celle ouverte tout à droite 😉). Comparé à l’Inde nous avons donc beaucoup plus de temps avec chaque groupe, ce qui nous donne plus de possibilités pour mettre au point des ateliers plus poussés.
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                                                    La red class en pleine action
Enfin d’un point de vue du positionnement GPS, nous sommes … loin de tout. A presque une heure et demie du centre-ville de Jakarta ! Néanmoins les taxis ne sont pas chers, et ce week-end nous partons à la découverte de la capitale indonésienne !
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                           Ricky le champion de la blue class (oui j’ai mes favoris !)
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fanfare-namaspamus · 7 years
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Les vacances de Namaspamus
On aime tellement vous parler de tout ce qu'on fait à l'autre bout du monde, qu'on va aussi vous parler de nos vacances (celles de cinq jours, et non pas celles des lundis !). Pour profiter de ces quelques jours de repos en Inde, nous avons divisé le groupe en deux : Théo, qui est allé à Auroville, et les autres qui sont allés à Kodaikanal (c'était le plan initial, vous verrez plus loin que ce n'a pas vraiment été le cas !). 
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                        Carte qui va vous aider à repérer ce qu’on a fait !
Point géographique : Kodaikanal est une station d'altitude, plus de 2000 mètres, dans le centre de l’Inde, à la frontière entre le Tamil Nadu et le Kerala. C'est une ville touristique pour les indiens, et plus particulièrement les couples en lune de miel !
Après un agréable voyage en bus de nuit, nous avons donc pu découvrir la charmante bourgade de Kodaikanal, son lac, ses monta... ha non pardon : sa brume. Nous avons cherché une chambre et de quoi manger, puis nous sommes aller nous balader sur le chemin longeant le flanc de montagne, où la brume était partout, puis dans le parc de la ville. Le pire restait à venir, puisque après le déjeuner est venue la pluie ! Une sacrée pluie même ! Une pluie tellement forte qu'on a été tout mouillé, et nos affaires aussi .. et assez forte également pour décourager certains d'entre nous de faire le trek de 2 jours jusqu’à Munnar, puisque la météo n'annonçait pas d'accalmie (Munnar n’est pas sur la carte mais concrètement c’est à gauche de Kodaikanal).
C'est ainsi que nous avons divisé notre groupe en 3 !
La Dream Team à Kodaikanal, contre vents et marrées
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                          Et voila d’entrée la vue de l’auberge : BAM !!!
Malgré ce temps capricieux, la redoutable Dream Team (Mathieu et Aurélien, pour ceux qui ont oublié) a décidé d'affronter le climat capricieux de Kodaikanal. Nous avons pris un guide pour la première journée afin de nous balader en forêt : Dass. Dass a été un excellent compagnon de route, grâce à lui nous sommes capable de différencier les eucalyptus trees des orange trees du premier coup d’œil ! Incroyable non ? Mais il nous a surtout guidé jusqu’à un petit village, à plus de 12 km de la ville, à cheval entre deux vallées. Heureusement la brume était partie ce qui nous a permis de profiter du paysage ! 
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                      Une traversée tant tacquetique que techquenique
Pour la seconde journée que nous avons passée à Kodaikanal, nous avons tranquillement fait le tour du lac, et nous avons visité les pillars rocks (enfin la brume des pillars rocks) et en chemin le musée de la cire, musée recommandé par trip advisor (tout de même) ! On a aussi pu faire une petite sortie en pédalo sur le lac, avant que la pluie n'arrive et ne nous force à retourner à l'auberge !
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                                              2eme gopuram nord
La suite de nos vacances s'est faite à Madurai (cf carte) ! Grosse ville du sud avec notamment un très grand temple. Mais pour notre premier jour nous avons préféré nous éloigner de la chaleur et du bruit de la ville pour aller visiter une autre ville possédant également un joli temple un peu plus au sud. Un temple troglodyte avec un point de vue à 180° sur la plaine environnante. Le soir, nous sommes allés au temple de Madurai où nous avons assisté à la cérémonie quotidienne du transfert de la statue de Shiva vers le temple de sa femme Mînâkshî afin qu'il y passe la nuit ! Le lendemain matin, nous avons pu visiter plus en détail le temple, son réservoir d'eau, son marché intérieur, et admirer les imposants gopurams servant d'entrées. Cela a aussi été pour nous l'occasion de nous renseigner sur la culture hindou (mieux vaut tard que jamais !) et d'apprendre quelques mythes. Nous avons ensuite été rejoint par le groupe venant de Munnar (Violaine, Luc et Arthur) pour visiter le palais du Radja (malheureusement ses fils ont voulu devenir Radja à sa place et le palais en a souffert).
Team Munnar
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                                                    Dolfino Rock
Dimanche matin, la team Kerala composée d’Arthur, Luc et Violaine s’est lancée sur les sentiers pour un trek de deux jours en compagnie de Saker, leur guide indien, pour rejoindre Munnar et les fameuses plantations de thé du sud de l’Inde. Comme nous sommes partis de Kodaïkanal, qui se situe tout en haut de la montagne, nous ne pouvions que descendre. C’est ce que nous avons fait pendant toutes la première journée. Cette descente de 1600 mètres de dénivelé nous a offert de magnifiques points de vue sur les vallées. En route nous avons pu visiter quelques villages de montagne, complètement coupés du monde. En début d’après-midi, nous avions atteint la plaine où nous avons pu prendre un bus pour rejoindre notre ville étape.
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                    Une vue presque banale durant cette première journée
Le lendemain matin, bravant les courbatures et le réveil à 4h50, nous nous sommes remis en route. Nous avons eu la chance de prendre un petit déjeuner dans un cadre magnifique avec le lever du jour sur les montagnes. Si jusque-là vous avez bien suivi, vous devez vous douter qu’il nous fallait remonter tous les dénivelés de la veille sur un autre versant. Le sentier alternait entre forêt, paysages de montagne, villages et jungle.
Arrivés à la Top Station de Munnar en fin de matinée, nous avons enfin découvert les premiers champs de thé. Mais ce n’était qu’un aperçu de ce qui nous attendait lors de la descente en bus sur Munnar. L’après-midi nous nous sommes relancés dans une petite rando qui nous a emmené à l’intérieur des plantations. Malheureusement, nous nous sommes pris l’orage lorsque nous étions sur la crête. Comme le temps a été clément avec nous jusque-là nous avons pris un peu trop confiance et nous avons laissé nos imperméables à l’auberge. Notre guide lui, nous a assuré qu’il avait de quoi se protéger : une casquette ! La descente de la crête a donc été plutôt rapide, la pluie nous faisant presque oublier nos courbatures.
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                           Champs de thé (et non tes deux chants)
Le troisième jour nous sommes retournés dans les collines couvertes de champs de thé, au sec cette fois-ci. Nous avons adopté un rythme de croisière pour compenser les deux premières journées. L’après-midi, nous sommes allés visiter le musée du thé, qui, ne le cachons pas, ne cassait pas trois pattes à un canard. Le lendemain matin, nous avons pris tôt le bus pour Maduraï où nous avons rejoint Aurélien et Mathieu.
La team du bout du monde
(Louis et Emmanuel si vous commencez à être perdus dans qui fait quoi)
Dimanche matin, nous partons pour une rapide balade du côté des Pillar Rocks à Kodaikanal. Pour économiser nos efforts et pimenter un peu l’aventure nous tentons un “raccourci” par les bois. On se retrouve rapidement perdus dans la forêt, mais pas de panique j’ai regardé tous les épisodes de man versus wild et je sais qu’on peut survivre deux semaines dans un environnement hostile en buvant notre urine et en mangeant des scorpions. Et puis pour trouver la sortie du bois on n’aura qu’à attendre que la nuit tombe pour voir la grande ours. Dans notre errance, on tombe sur un indien qui coupe du bois. À la vue de sa mine surprise, on lui explique qu’on veut se rendre aux Pillar Rocks. Il nous dit qu’on est dans la mauvaise direction et qu’il faut que l’on fasse demi-tour. Mais qu’est-ce qu’il en sait lui ? D’accord il vit peut-être ici depuis 20 ans mais il les a vu, lui, les épisodes de man versus wild ? Non, un vrai aventurier ça ne fait pas demi-tour.
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                                        Sous bois drôlement habité
Nous continuons notre route jusqu’à nous retrouver nez à nez avec une barrière. Sans doute était-ce la raison pour laquelle nous aurions dû faire demi-tour. Pas le choix, nous la franchissons. De toute façon c’est ça ou se couvrir de ridicule en repassant devant le bûcheron. De l’autre côté, un terrain de golf. Chic j’avais toujours rêvé d’en visiter un, je pourrai peut-être travailler mon swing, qui sait ? Mais la priorité pour l’instant c’est plutôt de traverser le terrain sans se faire repérer, ce que nous parvenons à faire à notre plus grande surprise.
De retour sur la route, nous ne sommes plus qu’à quelques dizaines de mètres des Pillar Rocks à en croire les indications qui bordent le chemin. D'ailleurs heureusement que des panneaux sont là pour nous le signaler parce qu'avec la brume épaisse qui nous entoure le paysage n'est visible que par interruptions, jamais plus de quelques instants.
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    La dream team découvre ce qu’ils ont raté en mettant en page cet article
Néanmoins les touristes indiens se pressent pour admirer la vue. Un couple nous demande de les photographier devant la brume. Derrière eux, on ne distingue rien qui témoigne que cette photo à été prise aux Pillar Rocks. Qu’importe tant que ça leur fait plaisir après tout.
Pour éviter la pluie qui s’annonce nous partons pour Madurai. Mauvais calcul, il y pleut des cordes et en l’absence de caniveaux les rues sont vites inondées. Nous y passons deux jours, le temps de visiter le grand temple, le musée de Gandhi, et de voir un film tamoul au cinéma. Au début de la séance, on est prié de se lever pour entonner l’hymne indien. Il est en hindi, beaucoup le chantent parce qu’ils l’ont appris à l’école mais tous ne le comprennent pas. Ici on est attaché au tamoul et le fait que l’hindi ait été choisi comme langue officielle de ce pays qui en compte 18 passe encore mal pour certains. Quand ils ont à communiquer avec leurs voisins du nord c'est en anglais qu'ils le font.
Notre visite de Madurai s’achève et on prend le bus pour Rameswaram (cf la carte encore une fois, et si vous êtes trop fainéants pour remonter jusqu’en haut de cet article, et bien c’est tant pis pour vous!). Cette ville de pêcheurs est située sur une île reliée au continent par un pont. A la traversée du pont, le charme opère déjà.
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Près du temple autour duquel est construite la ville, de grandes portes se dressent au-dessus de l’eau. Beaucoup s’y baignent habillés. La baignade a ici un caractère sacré pour les hindous. Dans l’eau, de nombreux vêtements jonchent le sol. Des panneaux indiquent pourtant qu’il est interdit de laisser ses vêtements dans l’eau et des bacs ont étés installés sur le rivage pour les y déposer. Nous sommes amusés par cette coutume dont nous ignorons la signification.
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Le lendemain nous visitons le temple. Nous sommes au milieu de nombreux pèlerins, certains effectuent un voyage spirituel qui peut durer plusieures semaines et parcourent les lieux les plus sacrés de l’hindouisme. Rameswaram est un passage obligé pour eux, ils parcourent le temple et passent de puits en puits pour se faire asperger d’eau sacrée.
Nous partons pour une balade du bout du monde : après 20 km parcourus en rickshaw, taxi local à trois roues, nous entamons une marche de 10 km sur une péninsule bordée d’eau.
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                                      I'm a poor lonesome cowboy ...
A gauche, le golfe du Bengale, à droite le reste de l’océan indien. Parfois sur le bord de la route nous apercevons une maison de pêcheurs ou bien encore un terrain en construction sorti de nulle part.
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              Construction et nulle part, une cohabitation durable ?
Au fur et à mesure que nous avançons les rencontres se font plus rares.
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                                             Rencontre de type 1
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                                        Rencontre de 2 types
On arrive au bout du monde, plus rien pour troubler notre tranquillité, l'océan à perte de vue.
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                                             Fin du monde et de l’article
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fanfare-namaspamus · 7 years
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Fin de l’aventure indienne
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Maintenant que nous sommes arrivés en Indonésie, prenons le temps de vous raconter notre dernière semaine en Inde.
Et pour commencer le récit d’une semaine, rien de mieux que de débuter par le week-end. Comme toutes les semaines, nous nous sommes rendus à la ferme le samedi matin. Mais cette fois-ci nous y sommes allés tous seuls, sans Indien pour nous accompagner, et nous avons hélés tous les bus un par un pour trouver le bon. C’était une bonne partie de question pour un champion de 25 minutes que nous pourrions vous résumer ainsi : Namaspamus : Touttipakham ! (Notre ville de destination) Le contrôleur du bus (Julien Lepers indien) : Touttipakham, vous dites ? Touttipakham, c’est non. Namaspamus soupire. Cette scène s’est reproduite 73 fois.
Nous sommes finalement parvenus à destination assez facilement, et nous avons pu profiter d’une dernière journée de jeux avec les enfants. Au programme : poules-renards-vipères, balle aux prisonniers, killer, passes à 10, karaté, et toujours d’excellents repas concoctés par les mamans de la ferme.
Le lendemain matin nous avons dû quitter la ferme assez tôt, et donc faire nos adieux aux enfants après le petit déjeuner.
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Si nous souhaitions quitter la ferme plus tôt ce week-end, c’est parce que nous voulions également passer un après-midi au jardin botanique de Pondichéry avec les Souriya Boys. En effet, nous vivions avec eux au quotidien mais comme ils travaillent beaucoup la semaine nous n’avions pas eu souvent l’occasion de partager du temps libre avec eux. Nous avons fait des jeux de plein air avec les enfants, dont une chasse à l’homme pendant laquelle Aurélien s’est si bien caché dans un buisson que nous l’avons oublié. Heureusement que les moustiques étaient là pour le trouver ! Emmanuel, Violaine et Luc ont ensuite appris à jouer aux dames chinoises avec Lyly, la directrice de Souriya Home pendant que les autres ont continué avec une gamelle et un foot.
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En rentrant, Arthur et Violaine ont joué au Uno avec les garçons, ou plutôt tenter de jouer, car ce n’est pas simple avec cette petite bande de tricheurs qui adaptent les règles quand ça les arrange, si bien que le Uno devient très vite un jeu d’alliances et de stratégies.
Lundi, nous sommes tous allés à Auroville où nous avons visité le Matrimandir, et fait un concert au Youth Center le soir. Cette journée sera plus détaillée dans l’article sur Auroville.
Mardi, nous n’avons pas assuré nos ateliers car nous sommes allés jouer dans un orphelinat du centre de Pondichéry : l’orphelinat de Notre Dame des Anges. Cet orphelinat de plus de cent ans accueille exclusivement des garçons de 8 à 18 ans. Comme d’habitude l’ambiance était au rendez-vous.
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 Les dernières séances d’ateliers se sont déroulées mercredi et jeudi, occasion de peaufiner les derniers préparatifs en vue du spectacle final du vendredi. Nous avons été inquiets pour certains groupes car leur performance lors de la répétition générale était quelque peu perfectible. Le jeudi, les Souriya Boys n’ont pas pu prendre part à la répétition générale car ils étaient en réunion. Lyly a donc insisté pour les faire répéter après le repas à Souriya. Aurélien et Arthur étaient rassurés de pouvoir faire répéter leur groupe, et les autres ont pu assister en avant-première à une chorégraphie endiablée sur Michael Jackson des Souriya Boys, heureux d’avoir un nouveau chapeau pour l’occasion.
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 Vendredi, it’s the final show!
Louis est parti tôt dans l’après-midi pour installer la cour de Shakti Vihar pour le spectacle, en particulier pour voir si la sono fonctionnait correctement (le montage était un peu rudimentaire mais nous suffisait). Tous les enfants de Shakti Vihar étaient présents. Nos huit groupes se sont succédés un à un pour montrer le travail qu’ils avaient accompli pendant un mois avec nous. Malgré nos inquiétudes de la veille, tout s’est bien déroulé. Les vidéos seront bientôt disponibles, alors en attendant voici une photo du spectacle pour vous mettre en bouche.
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S’en est suivi notre dernier concert en Inde, et nos au revoir aux enfants. Là encore, la vidéo n’est pas encore disponible, mais nos meilleurs agents sont sur le coup.
En rentrant à Souriya, nous avons profité de nos derniers instants avec les Souriya Boys, riches en émotions et en échanges de cadeaux. Nous sommes partis le soir-même prendre notre bus pour les vacances, la tête remplie de souvenirs de tous ces sourires d’enfants.
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fanfare-namaspamus · 7 years
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Occupation du temps libre
Pondichéry
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                                                      Image cool
Nous vous présentons enfin Pondichéry, la ville qui nous a accueillis durant ce mois et demi tout bonnement incroyable. Et si c'était si bien, la ville y est pour beaucoup ! Chaque midi, nous ne mangions pas dans Volontariat, c'était donc pour nous l'occasion de nous promener dans la ville. Nous avons pu la quadriller en long et en large (et ça tombe bien, la ville est... quadrillée).
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                       Un plan pour que vous ne soyez pas perdus pour la suite.
Un peu d'histoire d'abord, Pondichéry a été un comptoir français jusqu'en 1956. Elle a encore un statut particulier car il existe un district de Pondichéry, un gouverneur de Pondichéry et les voitures ne sont pas immatriculées dans le Tamil Nadu (TN) mais bien comme des voitures de Pondichéry (PY) !
La structure de la ville est en elle-même particulière. Elle est séparée en deux zones : un quartier « Tamoul » et un quartier « Français ».
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                              Une rue du quartier tamoul (Gandhi Street)
Dans le quartier Tamoul, on retrouve dans les rues les habituels vendeurs de lassis et de jus de fruits en tout genre, des vendeurs de tissus ou de bijoux ainsi que des stands vendant des plats à emporter.  Pour quelques roupies vous pouvez donc trouver de délicieux dosais, de savoureux samosas, des pâtisseries à s'en lécher les babines, des uthampams à se damner ! Mais attention si vos papilles fondent de plaisir, c'est votre estomac qui risque de ne pas apprécier... Avec un peu d'entraînement chacun de nous a bien fini par connaître ses limites.
Le dimanche un grand marché court tout le long de Gandhi Street, l'artère principale de Pondy. On y trouve de tout : des vêtements jusqu'aux ustensiles en inox typiques de l'Inde (d'après mon guide du routard) en passant par les divers seaux pour divers usages.
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                                              Inox très typique
Côté spirituel, ce quartier est divisé entre les musulmans, les chrétiens et les hindous. On peut ainsi se promener et rencontrer au fur à mesure de notre ballade des mosquées, des temples hindous et des églises.
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                                         Notre dame des anges
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                                       Une rue du quartier français
Le quartier français est quant à lui plus... français. Les rues y sont plus larges, il y a moins de déchets dans la rues. On y rencontre plus d'européens car c'est le lieu des restaurants et des hôtels chics. Cette fréquentation s'explique aussi par la présence de lieux touristiques. Déjà le quartier français longe la côte, c'est une petite promenade très agréable, mais la baignade y est fortement déconseillée. Sur cette promenade, une imposante statue de Gandhi, dos à la mer, fait face au Bharathi Park. A côté de celui-ci se trouve le temple de Manakula Vinayagar qui honore principalement le dieu Ganesh.
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                            Entrée du temple et groupe de touristes
Mais ce n'est pas tout ! A quelques pas vous trouverez l'Ashram de Sri Aurobindo qui était un maître spirituel indien, ancien militant politique exilé à Pondichéry. Avec sa compagne La Mère ils sont notamment à l'origine d'Auroville. Dans cet Ashram, l'atmosphère y est très paisible et plusieurs personnes méditent/se recueillent près de la tombe du couple.
Tout cela peut se visiter en une grosse après-midi mais on y retourne pour l'atmosphère particulière de chaque lieu.
Auroville
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                                             Le Matrimandir
Et si tu voulais jardiner en italien ?
Non ? Ok. Tu préfères sans doute aller dans un atelier de fabrication d'instruments de musique ?
Toujours pas ?  Ah je sais, tu voulais méditer sur des concerts live de mantras indiens ? C'est sûr là ! Non ? ... Je ne sais pas, j'ai fais le tour là ... il ne reste plus que manger dans une cuisine solaire, se lever à 4 h du matin pour aller voir un feu de 10 mètres de haut en attendant le lever du jour au dessus du Matrimandir ou organiser un concert de fanfare au Youth Center, aller boire le meilleur lassi de ta vie dans une des fermes de permiculture les plus connues du monde , manger africain, rencontrer des gens qui parlent d'autres choses que de la météo, le tout en zigzagant en scooter entre les vaches. Ça s'appelle Auroville, une bande d'irréductibles pas gaulois du tout, qui croient en l'avenir de l'humanité et qui vivent en accord avec leurs envies.
Pour vous situer, lundi c'est notre jour de congé, et c'est ainsi que nous y sommes allés une première fois avec tout Namaspamus, puis un escadron d'aventuriers composé d'Emmanuel et moi même (Théo) y est retourné un deuxième lundi.
Auroville c'est 2600 auroviliens (40 % d'indiens, 15% de français et le reste%, sachant qu'au total il y a une cinquantaine de nationalités représentées) plus beaucoup de gens qui y vivent mais qui ne sont pas aurovilliens parce que c'est pas si simple de le devenir. Plus les volontaires temporaires, les touristes et les habitants des quelques villages aux alentours qui travaillent en grande partie à Auroville.
Auroville est organisé autour du Matrimandir. Un endroit spirituel que nous visiterons dans la suite de l'article. Ensuite le terrain est très vaste, il est nécessaire d'avoir un scooter pour se déplacer à l'intérieur, ou un vélo pour les vrais hippies ( il fait plus chaud en Inde qu'en Bretagne, prudence donc).
Sur place, Deep un autochtone super sympa que l'on a connu via Note Away, nous fait visiter Auroville, nous montre les bons plans et nous aide à programmer un concert pour le lundi 6 mars (un troisième lundi donc, si vous avez tout bien suivi) au Youth Center. Le suspense reste entier quant à la réussite de ce concert, jusqu’à la suite de l'article encore une fois. Autant niveau succès que organisation mais bon comme le dit si bien Deep dès que le planning n'est pas respecté : "Bah, c'est normaaaaaal, c'est l'Inde".
Deep c'est un indien d'une vingtaine d'années, apprenti clown medecine qui habite Auroville mais est en attente pour être aurovilien. Il va tous les jours deux heures dans un petit potager tenu par des italiens avec lesquels il parle naturellement italien puisqu'il parle une dizaine de langues. Il parle d'ailleurs très bien le français. Il s’arrête toutes les 5 minutes pour dire bonjour à quelqu'un et il n'a pas hésité à prendre deux journées pour nous. Un drôle de zigoto fort sympathique quoi !
Comme on a beaucoup de chance, il se trouve que mardi dernier c'était l'anniversaire d'Auroville. Pour l'occasion un millier de personne se rassemblait sur l'amphithéâtre du Matrimandir pour méditer devant un énorme feu pendant des heures en attendant que le jours se lève. Attention réveil à 4 h du matin !
Ce qui est sûr c'est qu'Auroville est un endroit unique et qu'il faudrait y retourner plusieurs mois pour l'appréhender entièrement. On a eu de la chance d'avoir un bon premier aperçu, peut être certains Namaspamussiens y repasseront avant le départ. Affaire à suivre.
2 semaines plus tard !
Vous avez de la chance vous n'aurez même pas de suspense !
Nous sommes donc retournés à Auroville le lundi suivant pour notre concert.
Namaspamus au grand complet est de retour et encore une fois Deep est l'homme de la situation. Nous avons pu réserver un créneau pour aller méditer dans le Matrimandir. Avant de rentrer dans cette grosse boule disco dorée, on passe dans les jardins et on fait une pause méditative sous l'arbre de la vérité, un banian tree très impressionnant de par sa capacité à transformer ses lianes en troncs. Cet arbre constitue donc un petit bois à lui seul. Nous rentrons ensuite dans le Matrimandir. Toutes les formes géométriques architecturales et son gigantisme donnent l'impression de rentrer dans un vaisseau spatial futuriste. La dimension fantaisiste ne prend cependant pas le pas sur la dimension sacrée du lieu. Le silence total et la forte présence d'auroviliens, encadrants la visite, rendent l'atmosphère propice à la méditation. Après un dédale de spirales nous arrivons dans la chambre intérieure du Matrimandir. Ici aucune lumière excepté un faisceau entrant par le sommet du bâtiment focalisé dans une énorme boule de cristal. Wouaou.
Le soir venu, les choses sérieuses commencent. Direction Youth Center pour notre concert. On joue deux sets de folie où on fait bien rire le public grâce à nos jeux de scènes ultra sophistiqués et à notre french accent. Le public a beaucoup dansé, ça fait plaisir ! On a refait ensuite un troisième set car Namaspamus avait envie de dérouiller les pistons pour un plus petit public d’irréductibles fans.
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Ainsi se termine l'aventure Auroville pour Namaspamus. Ça m'a beaucoup plu, si bien que j'y suis retourné en solo pendant nos 5 journées de vacances. Que d'aventures incroyables ! Wouaou !
Théo pour Namaspamus magazine
Mahabalipuram
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                                               Le shore Temple
- Alors alors, pour 122 points en mot compte triple, comprenant des "a", 5 de syllabes, et se trouvant au nord de Pondichéry à très exactement environ 2h12 de bus, la réponse est ? ... *Bimp* Jean-Patrick ? - Mahabalaparam ? - Non ! *Bimp* Véronique ? Mahabalipuram ? Ouiiiiii ! 4 points pour vous !
Bref, lundi 27 février on est allé visiter Mahabalipuram ! Première étape, le lever à 5h45 pour essayer d'avoir le bus de 6h30 (le premier de la journée). Et même si nous sommes devenus aussi doués que les locaux pour traverser les routes en esquivant les scooters et les voitures, que nous sommes capables de manger de tout, réussir à monter dans le bon bus fut une nouvelle épreuve ! Parce que ce qui ressemble le plus à un bus vert avec des inscriptions en tamoul, c'est un autre bus vert, perdu dans une armée de bus verts dans une gare routière ! Après un bon quart d'heure à discuter avec des indiens et un passage au guichet nous avons finalement trouvé le bon bus, pour partir glorieusement à 7h15 ! (Plutôt fiers de nous). Et on a même pas raté l'arrêt après 2 heures de route (merci le GPS) !
Petit point de géographie générale : comme vous le savez tous, Mahabalipuram est un joli petit village de pécheurs. Il est donc logiquement situé sur la côte ! On dira même plus précisément qu'il se trouve au 2/3 du trajet Pondichéry-Chennai ! Si ça ne vous dit toujours rien, je vous conseille un petit tour par google map, avec un peu de chance il y a google street et vous pourrez faire la visite en même temps que vous lirez la suite de cette article !
Début de la visite par le shore temple, qui est d'après le guide du routard le plus connu de l'Inde du sud ! C'est en effet un joli temple en bord de mer, qui résiste encore et toujours aux brumes de l'océan. Après cela, direction les Five Rathas (non ce n'est pas un groupe de rock mexicain). Encore de jolis temples, dans des styles très différents et avec des statues d'animaux, parfois assez imposantes. Nous avons aussi visité le grand parc (je ne sais pas s'il avait un nom particulier), comprenant, encore une fois, de nombreux temples de style troglodyte, un jacuzzi antique, un point de vue imprenable sur la ville et la campagne environnante, et la Krishna butter ball ! Là vous vous demandez ce que c'est la boule de beurre de Krishna non ? Pour faire simple c'est un énorme rocher, en forme de boule, qui tient (assez miraculeusement) sur une surface en pente. Pour la petite anecdote, 7 éléphants ont tenté de faire rouler ce rocher jusqu'en bas de la pente et ils n'y sont jamais arrivés !
Au niveau culinaire, puisque Mahabalipuram est un village de pêcheurs, vous devinez ce qu'on a mangé ? Ouiiiii, du poisson ! Et frais en plus ! On nous a apporté la sélection de poisson pêchés le jour même et nous avons pu choisir ... un délice !
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Et pour conclure la journée, nous avons fini sur plage avec une petite baignade (la 1ere depuis notre arrivée) dans le golfe du Bengale ! L'eau était chaude et agité, mais les baigneurs prudents sont restés très proches de la côte.
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