Tumgik
bordelinethoughts · 8 months
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I will always love you.
I cheated on you twice… or thrice, I don’t remember.
That’s not my fault, she hasn’t left me all evening.
I was drunk, I don’t remember anything.
It won’t happen again, I promise.
Anyway, it doesn’t count if I don’t remember, huh?
Fuck you.
My life, a fucking tsunami because of you.
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bordelinethoughts · 8 months
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We say we love each other with punches smashing the walls, slamming doors which slam a little louder each time.
With yelling insults to each other.
You’re a fucking liar, my tears running down my cheeks.
That’s what we call real love, huh?
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bordelinethoughts · 8 months
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What makes me special,huh? I asked you.
Between two three pelvis strokes, disheveled hair and dry mouth.
It can’t be explained. You whisper in my ears.
It is what it is, that’s is.
So I dive.
I dive into the water, head first.
No buoy, no safety jacket.
Nothing.
I trust you.
But don’t break me, okay?
I am fragile.
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bordelinethoughts · 8 months
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J'ai la chienne | 09 novembre 2020
Plus le temps passe et plus je me rends compte que j’ai peur de tomber en amour, pour vrai là. Y a des jours où je préfèrerais rester seule toute ma vie que de choisir the only one pis continuer à papillonner jusqu’à ce que mes ailes s’effritent parce que j’ai la chienne de m’engager à nouveau.
Avec le temps, j’ai compris pourquoi les gens préféraient papillonner qu’à s’engager pis j’les comprends.
J’les comprends parce que moi aussi j’ai déjà aimé tellement fort un jour alors que le lendemain j’ai eu l’impression d’être une victime d’un caliss de gros tsunami. Moi aussi j’ai déjà pleuré toutes les larmes de mon corps jusqu’à en être épuisée, les yeux bouffis pis le nez plein de morve, pu capable de reprendre mon air. À cet instant, si j’avais pu, j’aurais voulu être capable de me sortir le cœur du chest juste pour ne rien ressentir ne serait-ce qu’un instant. Moi aussi j’ai essayé de recoller les pots cassés pis de pardonner, mais j’ai fini par abandonner parce que j’souffrais plus qu’autre chose. Moi aussi j’ai perdu mon temps à essayer de retrouver le même feeling, la même chimie pis la même chaleur de son corps, mais j’ai give up parce que je n’y croyais plus une seconde, à l’amour. J’ai donc préféré papillonner qu’à prendre le risque de me tirer dans le pied une fois de plus. Une fois de trop.
Ça fait que j’ai donné un brake à mes ailes qui étaient déjà pas mal effritées pis j’m’en ai posées des nouvelles, à la quête du « quessé que j’veux dans le moment présent ». Parce que c’est ça, le papillonnage.
La liberté du choix.
Y a toujours une porte de sortie pis anyway, quand une porte se ferme, une autre s’ouvre. C’est un bon deal, ça, non? Une panoplie d’choix.
Pas de sentiment, ni d’attachement.
Pas d’amour, juste du sexe pis des cuddles après deux, trois bouteilles de vin.
Pas d’engagement, ni de compte à rendre à personne.
Pas de « you’re the only one », juste bin du choix pis bin des options.
On est en train de prôner l’effet papillon pis discréditer l’amour. C’est ce qui arrive quand on se garoche partout, tout le temps. J’imagine qu’on arrive à trouver un sentiment de satisfaction en agissant ainsi, puisqu’on le fait encore.
Pis je le fais moi-mĂŞme.
Habituellement, j’suis en contrôle. Pis anyway, les règles de la game sont facile à assimiler quand tu papillonnes, y en a pas de problème.
Sauf que, des fois, j’me fais prendre à ce jeu merdique pis j’me rends compte que j’ai la chienne de fall in love.
J’ai la chienne de te regarder dans le blanc des yeux et de sourire comme une conne, pour rien. Juste parce que tu m’fais du bien. J’ai la chienne de passer ma main dans tes cheveux et de vouloir m’y agripper pour le restant de mes jours. J’ai la chienne de laisser trop longtemps mes lèvres sur les tiennes par peur de ne plus vouloir les retirer. J’ai la chienne de m’endormir près de toi, par peur de trouver mon lit trop grand le lendemain, lorsque tu seras parti en coup de vent. J’ai la chienne de me voir aimer tes défauts autant que tes qualités. J’ai la chienne que tu me fasses entendre ta chanson préférée pis que la semaine suivante j’passe mon temps à écouter cette chanson sur repeat pour aucune caliss de raison, perdue dans mes pensées. J’ai la chienne d’être moi-même, par peur d’être vulnérable pis d’être trop naïve, encore une fois.
Fuck! J’ai la chienne de perdre le contrôle de mes émotions alors que je veux rester lucide afin d’éviter d’être broke une fois de plus.
Parce que je l’sais que c’est encore possible, de fall in love. Pis je l’sais que l’effet que tu m’fais par en d’dans ressemble à un caliss de gros tsunami pis ça me fou la chienne parce que je ne m’y étais pas préparée. Pis parce que c’est pas possible. Non, c’est pas possible tout ça.
Ramenez-moi mes ailes quelqu’un. J’refuse de rester allongée près de toi plus longtemps , ma tête sur ton torse pis ta main qui effleure ma peau parce que le tsunami s’en vient. Je l’sais. Pis je l’sais qui frappe en tabarnak quand tu ne t’y attends pas.
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bordelinethoughts · 8 months
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Plus qu'une baise | 13 juillet 2020
Ton body count, c'est quoi? Parce qu'on va se le dire, « le nombre de personnes avec qui tu as couché» semble avoir une grande importance aujourd'hui. Ce body count a largement surpassé les valeurs fondamentales de l'humain telles que l'authenticité, la fidélité et la loyauté.
Ce qui définissait le respect entre deux êtres humains tend maintenant à être négligé, voir à être oublié entre deux baises de fin de semaine et un caisson de bières de trop.
Parce qu'au final, «on avait trop bu», «c'est blackout dans ma tête» ou «je n'ai aucune nouvelle depuis» sont devenues nos phrases fétiches d'une histoire sans lendemain.
Trop souvent plutôt que rarement, c'est la course folle à la quête d'une personne pour satisfaire un manque, un besoin ou un désir. Parce que non, t'es pas tant spéciale que ça et tu devrais te faire à l'idée avant d'y laisser ton cœur.
Une histoire d'un soir, c'est easy et ça n'engage à rien. C'est comme lorsqu'on prend un 6/49 au dépanneur et qu'on refuse l'offre de la vendeuse pour l'ajout du Québec et de l'extra. On tente notre chance, mais pas trop.
C'est idem en amour. La base nous suffit. Et la base, c'est le sexe.
Être aimé et choisi, un deux pour un qui s'offre maintenant séparément. Comme quoi on se contente du 6/49 seulement. Fuck les extras, c'est trop compliqué.
Alors qu'on se choisi pour un instant, on oublie de s'aimer pour longtemps, prétextant que l'amour, on n'y croit plus.
J'ai envie de te dire ce qui suit : n'attends plus ton Roméo ou ton Adam et continue de rêver à ton prince charmant en écoutant les pages de notre amour ou une promenade inoubliable parce que prendre son temps, se désirer et s'aimer sont devenues des choses trop complexes.
Anyway, de nos jours on ne s'aime plus, on s'apprécie. Les papillons, l'attraction et le cœur qui palpite à une vitesse folle ont été remplacés par les cœurs brisés et les âmes meurtries. Tout ça, parce que l'humain préfère prioriser la quantité à la qualité et passer free sur la signification du mot respect.
Avant, on se laissait guider par nos valeurs, par nos principes et par nos feelings.
Aujourd'hui, la vulnérabilité l'emporte sur le respect et la raison demeure maintenant erronée, voir absente. On s'accroche aux histoires sans lendemain alors qu'on mérite quelque chose de mieux, de vrai. Un à un, on fini par entrer dans le moule et ce, tôt ou tard. Même si ce que l'on veut, c'est bien plus qu'une simple baise.
Parce que oui, c'est humain pis juste normal d'avoir envie de sexe. Mais Ă  quel prix?
Dis-moi, dans ta pyramide de body count, combien ont-ils laissé leur trace dans le respect, l'intégrité et l'honnêteté?
Que ce soit l'histoire d'une, de deux ou de plusieurs nuits, prends la peine de me baiser comme si tu me faisais l'amour. Je ne suis pas un objet que tu fourres après le bar et que tu jettes aux poubelles comme ta capote après la baise.
Prends la peine de m'enlacer après l'acte. De me tendre ton épaule pour que j'y dépose ma tête, ma main sur ton torse et la tienne qui effleure ma nuque.
Restons allongés. Enlacés. Rien ne presse de s'enfuir.
Tes pantalons et tes boxers peuvent rester au sol quelques heures de plus, c'est correct. Parlons toute la nuit. Ou baisons toute la nuit. Peu importe, mais priorisons un «bon matin» au détriment de «je dois y aller» après la baise.
Ce qui nous unissait la veille tendra à nous dissiper le lendemain matin, je le sais. Mais nous ne sommes point rendu là. Tu es encore là, allongé près de moi.
Alors fermons les yeux et apprécions le moment, car mon lit deviendra soudainement froid, grand et vide dans quelques heures. Avec un peu de chance, les couvertures s'auront imprégné de ton odeur et de ton parfum.
Les conversations sans queue ni tête, les fous rires, les moments de silence, les quelques/plusieurs parties de jambes en l'air, tes baisers sur mon front, tes bras qui m'enlacent à chaque fois que je te tourne le dos et ma main qui effleure ta nuque à mon tour, ils sont là, les petits extras qu'on ne cesse de négliger.
Elle est là, la qualité.
Et il est lĂ , le respect.
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bordelinethoughts · 8 months
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J'ai besoin d'un nouveau début | 03 juin 2020
Chaque année, les mois s’empilent les uns sur les autres et on en vient presqu’à oublier cette date nous ayant unit il y a de ça un bon moment.
Plus les années passent, moins je trouve les mots afin de définir notre relation à sa juste et valeur de ce que nous sommes devenus.
Je me sens indifférente face à tout ça et je dois t’avouer que la complicité, l’attraction et l’amour qui nous unissaient tendent maintenant à devenir quelque chose de froid et distant.
Aujourd’hui, je tiens à t’expliquer pourquoi mon âme se meurt à rester près de toi, parce que j’en ai marre qu’on fasse comme si rien n’avait changé alors qu’au contraire, tout est si différent d���avant.
On s’est connus lorsque chacun de nous était jeune et naïf. Ensemble, nous avons découvert ce qu’était l’amour, le vrai.
On s’endormait aux petites heures du matin parce qu’on oubliait la notion du temps, la bouche sèche à force d’avoir trop parlé.
On s’amusait à faire du karaoké tard le soir sous les couvertures, même si on n’avait aucun foutu talent, mais bon sens qu’on se dilatait la rate pis qu’on s’aimait.
On se faisait un plaisir de déjeuner des crêpes le dimanche et d’aller prendre une marche après le souper, main dans la main.
On dormait en cuillère, enlacés comme des tourtereaux, ma tête sur ton torse et ta main dans mes cheveux.
On se faisait un camping dans le salon les soirs de pluie et on écoutait des petits films quétaines enroulés dans la même couverture, ayant un peu trop d’amour à partager.
Je me réveillais le matin, mes yeux rivés dans les tiens qui me regardaient dormir alors que tu étais éveillé depuis déjà un bon moment. Un sourire s’affichait sur ton visage rempli d’amour et d’émerveillement. C’était donc beau de te voir sourire ainsi, ça me manque presque aujourd’hui.
Avec les années, on s’est éloignés et on s’est un peu trop négligés. J’ai l’impression que chacun de nous passait devant le pot de fleurs non pas pour l’entretenir, mais bien pour les regarder mourir une à une sans lever le petit doigt.
J’ai une drôle de sensation qui m’habite depuis quelques temps, voir quelques années.
J’ai cette impression d’avoir parcouru des milliers de kilomètres, tantôt à la marche et tantôt à la course, mais tout ça sans ta présence.
Alors que l’amour tend à s’assoupir, on s’endort maintenant l’un sans l’autre, parce qu’on préfère le silence qu’à nos discussions sans fin.
Ça fait des lustres qu’on ne s’est pas dilatés la rate, parce que les soirées karaoké sous les couvertures ont disparu assez rapidement, merci.
Les crêpes sont devenues une denrée rare dans la maison, laissant place aux déjeuner en solo.
Les promenades main dans la main ont été remplacées aux mises à jour des réseaux sociaux, chacun les yeux rivés sur son écran de cellulaire.
On dort maintenant chacun de notre côté, prétextant qu’il fait trop chaud lorsqu’on est enlacés. Ma tête est soudainement devenue trop lourde pour ton torse et l’envie de mettre ta main dans mes cheveux s’est envolé en un rien de temps.
Les campings dans le salon ont laissé place aux soirées de boys devant une partie d’hockey, une petite frette à la main pendant que je dors depuis déjà un bon moment ou bien que je fais de l’insomnie, les yeux rivés sur mon cellulaire.
Bien évidemment, lorsque j’ouvre les yeux le matin, ton corps n’y est plus ou il est encore bien encastré dans le lit, accompagné de ton haleine d’alcool de la veille.
Ils sont passés où tes yeux doux qui me regardent dormir?
C’est weird, mais ce n’est point normal que je puisse ressentir une attraction, développer une complicité et sentir renaître les papillons au bas de mon ventre avec un autre homme que toi.
Le putain de phare dans mon âme s’est éteint et nous y sommes tous les deux pour quelque chose à force de s’être pris pour acquis une fois de trop.
J’ai besoin qu’on fasse un peu de ménage dans nos cœurs meurtris avant qu’il ne soit trop tard et qu’on s’oublie sans se souvenir de tout l’amour qu’on partageait autrefois.
J’ai besoin de ressentir à nouveau cette attraction qui nous unissait auparavant et non notre indifférence à ne plus rien ressentir aujourd’hui.
On s’est perdu dans la pénombre, crachant sur le peu d’espoir qu’il ne nous restait afin de sortir de l’ombre. La route sera longue, j’en conviens, mais j’en ai marre que mon âme se meurt à tes côtés.
Approche-toi qu’on s’enlace un instant et apprécions le silence qui nous unit une bonne fois pour toute.
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bordelinethoughts · 8 months
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Génération swipe | 01 mars 2020
Le secondaire, c’est loin. C’est loin, mais pas tant que ça pis pourtant, tout a radicalement changé depuis près de dix ans.
Que ce soit la façon dont on entre en contact, qu’on s’apprivoise, qu’on apprend à se connaître, à prendre notre temps, à s’aimer et à se respecter, rien de tout ça n’est plus pareil.
Pourtant, cette époque était l’une des plus vraie et magique. J’ai l’impression qu’on a vécu cent ans en arrière pour dire ça pis au final ça ne fait même pas un quart de siècle.
Il y a dix ans, tout se passait dans le concret et dans le réel. Aujourd’hui, tout est devenu si rapidement accessible, passager et remplaçable. On va se le dire, on s’écœure en un rien de temps pis on crache sur toute opportunité de développer quelque chose de sérieux.
Parce que Tinder c’est surement plus sérieux i guess.
Tinder, Badoo, Fruitz, Bumble, appel ça comme tu veux pis utilises l’application qui t’allumes le plus, ça revient toute au même ces cochonneries là.
J’suis bad, j’suis en train de bullshit la nouvelle buisness de notre belle génération, bien branchée sur son portable, à la recherche de sa douce moitié.
Mais c’est ça aujourd’hui pis c’est comme ça que ça marche. Tu rentres dans le moule pis c’est toute.
J’peux pas croire qu’on skip à droite pour ses beaux yeux pis qu’on skip à gauche pour l’angle de la photo qui ne nous plaît pas.
J’peux pas croire qu’on s’invite à prendre un verre à la deuxième phrase et qu’on se dise qu’on a envie de se coller à la troisième phrase.
Pis j’peux encore moins croire qu’on s’invite à un «one night sand » en guise de bonjour.
Ils sont où les «bons matins», «Tu me plaît», «j’en veux plus», «t’es jolie quand tu dors», «j’ai des papillons dans le ventre quand j’te regarde», «j’me perds dans tes yeux» ?
On saute des étapes, on est pressés et on compare sans cesse pis on s’demande pourquoi la génération d’aujourd’hui préfère «papillonner» qu’à s’investir réellement dans une relation.
On tente de distinguer le vrai du faux alors qu’on a les deux pieds plantés direct dans garnotte.
J’retournerais dix ans en arrière pour vivre à nouveau la simplicité et la sincérité qui nous habitaient tous.
Parce que j’ai essayé de rentrer dans le moule un instant pis ça ne m’a pas plu. Je n’aime pas qu’on force les choses pis anyway, j’ai toujours préféré le genre de rencontre où nous sommes au bon endroit au bon moment, sans forcer les choses.
On a perdu de vue nos réelles intentions, nos réels désirs et la façon de faire les choses. On s’est perdu entre deux «one night sand» pis on s’oublie après le 5e shoot de tequila. On se réveille avec la gueule de bois et on recommence la partie. C’est la quête du plus grand nombre de trophée, tout en se forgeant un cœur de pierre. Don’t give up, on est dans la bonne voie gang. Du moins, c’est ce qu’on pense.
J’ai fail, à cette mission pis j’suis revenue à l’ancien moule d’il y a dix ans. Parce que tout cette virtualité là, j’trouve ça fake pis anyway je crois plus au hasard qu’au swipe à gauche ou à droite par un simple physique.
Ferme les yeux et souviens-toi à quel point tout était si différent il y a dix ans.
Tu restes dans le moule ou tu débarques, toi aussi?
Parce qu’au final la synchronicité est la chose la plus vraie qui puisse nous amener à nous rencontrer.
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bordelinethoughts · 8 months
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Trouver l'équilibre dans l'instabilité | 22 janvier 2020
Ça t’es déjà arrivé de te demander si la vie que tu vivais était vraiment celle que tu souhaitais vivre?
Personnellement, ça m’arrive à chaque jour de ma vie. Le soir, lorsque je me retrouve au lit, j’prends un p’tit deux minutes (pour ne pas dire deux heures lorsque l’insomnie s’empare de moi) afin de me défiler ma journée en tête.
Parce que c’est important de prendre le temps de se demander si nous sommes satisfaits de notre journée, des décisions que nous avons prises ou bien de celles que nous n’avons pas prises.
Il s’en passe des choses en 24 heures. Des belles pis parfois des moins belles, mais ça va, on gère. On arrive à trouver un équilibre entre le boulot, la famille et les amis.
Pis un soir, la tête sur l’oreiller, à tourner à gauche et à droite sans trouver de position confortable pour dormir, c’est à ce moment-là que j’me mets non pas à me défiler ma journée, mais bien ma vie au grand complet.
Je me demande quelle est ma mission sur cette terre pis en fait, quelle est la mission de chacun d’entre nous… Parce que je nous observe et je nous sens tous «pogné à gorge», pressés, impatients et fatigués, n’avoir qu’envie d’arriver au plus sacrant à maison.
Pour aller faire quoi au juste? Le souper et la vaisselle, passer un coup de balayeuse parce que la poussière nous rend malade, coucher les p’tits, prendre son bain et s’écraser sur le sofa parce qu’on est brûlés. Rien d’autre.
La roue tourne pis ça prend un claquement de doigts afin que le lendemain se pointe le bout du nez.
Certains sont rassurés par cette routine, d’autres en sont blasés.
Si t’es bien dans ce que tu vis (et ce que tu ne vis pas) : fine, chacun son train de vie pis c’est ben correct comme ça.
Pis au contraire, si tu persistes à être blasé mais que tu n’y changes rien, c’est ton choix pis c’est ben correct comme ça aussi.
Parce qu’au final, rien n’arrive pour rien pis tu as carte blanche des chemins que tu décides d’emprunter dans ta vie pis t’as même le pouvoir de choisir la direction. C’est tu pas génial, ça?
Quand je dis qu’on arrive à trouver un équilibre dans notre vie entre le boulot, la famille et les amis, j’avais oublié d’y ajouter quelque chose de tout aussi important, si non plus : ce qui te garde en vie.
Où sont-ils passés tes hobbies, tes intérêts et tes passions?
À quelque part sur l’autoroute 40 Sud, entre ton café échappé dans l’auto à matin pis tes dix minutes de retard à la garderie pour aller chercher les p’tits… Je voie le genre.
Et toi, si je te disais que c’était ce genre de train de vie là qui m’étouffait chaque jour, tu comprendrais?
Me lever de reculons et en retard, boire mon café frette, être pognée dans le trafic et revenir du boulot avec un mal de tête, signe d’une routine étourdissante sans cesse sur repeat, c’est ordinaire et déprimant.
J’avais besoin de plus. Plus d’instabilité (parce que c’est là où j’suis bien faut croire), plus de nouveauté, d’inconnu, de nouvelles rencontres, de soirées tardives à ne pas voir le temps passer, plus de sourires, d’insouciance, d’images imprimées dans ma tête en guise de souvenir.
J’avais aussi besoin de me prouver à moi-même que j’étais capable, que j’avais une force intérieur incroyable et que c’était moi contre le monde entier.
J’aurais envie d’être partout à la fois, avec tout le monde pis être seul en même temps, être là-bas et ici à la fois. Tout se bouscule à la vitesse de l’éclair.
C’est weird et instable, mais c’est mieux de s’écouter que de se taire à jamais.
Pis toi, qu’est-ce qui t’allumes dans cette vie, dis-moi?
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