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#rafle du vel d'hiv
cannotescape · 2 years
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Vu qu'une énième polémique est venue invisibiliser le plus important : l'histoire des victimes, voici un article super intéressant sur le travail d'historien de Laurent Joly qui a récemment sorti un bouquin sur la rafle du Vel d'Hiv.
Il a également participé au documentaire diffusé sur France 3 "La rafle du Vel d'Hiv, la honte et les larmes". Je ne l'ai pas encore vu mais j'en ai entendu beaucoup de bien.
Un extrait de l'article :
"La famille Dzik est emblématique. À l’époque c’est un foyer pauvre, la mère est handicapée et le père malade. L’un de leur fils a été arrêté puis libéré de Drancy pour des raisons médicales ; il souffre de graves problèmes psychologiques et d’un ulcère. Deux de leurs filles, Esther et Fanny, échappent à la grande rafle, mais se retrouvent livrées à elles-mêmes. Fanny, 16 ans, est arrêtée en novembre 1942. Esther est prise lors d’un contrôle à la sortie du métro en août 1943. Les deux sœurs se retrouvent par hasard à Auschwitz. Alors que Fanny perd ses dernières forces, elle supplie Esther de survivre : « Maintenant tu me promets, tu as encore une chance, la guerre va bientôt finir, si tu reviens fais ton possible pour revenir, pour raconter ce qui est arrivé. » Elle meurt le soir même, mais Esther survit. Elle a 94 ans aujourd’hui, continue de témoigner sans relâche et fait partie des personnes que j’ai rencontrées."
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culturefrancaise · 1 year
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0mega-x · 2 months
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The baby in the oval shaped picture was only 5 months old when he got deported
I also remember in the wall of names a 2 year old girl. Her last name was Katz, her name may have been Suzanne but I'm not sure anymore. She died at 2 years old.
Other kids couldn't have their last and sometimes even first names recorded. They were remembered on the wall as "Un Enfant" (A child). They had been separated from their parents as a consequence of the Rafle du Vel' d'Hiv in 1942, as the German authorities first only took the working adults, not the babies and infants (the French authorities would later send the kids as well).
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First pictures are some of the only pictures taken of Auschwitz during the genocide. Second one is this flame that keeps burning. Above is the chimney-like structure with the names of the camps. It's to represent the cremation chambers.
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From what I remember correctly, I've been told this device was used to destroy "spare parts".... human parts, from what I've been told? It's chilling.
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carbone14 · 1 year
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Enregistrement de juifs de la rafle du billet vert du 14 mai 1941 auprès de la police française – Camp d'internement de Pithiviers – Pithiviers – Loiret – France – 16 mai 1941
©Bundesarchiv - Bild 183-S69238
La rafle du billet vert est la première vague d'arrestations massives de juifs sous le régime de Vichy (la rafle du Vel d'Hiv aura lieu mi-juillet 1942). Le billet vert fait référence à la convocation adressée à 6 694 juifs étrangers résidant en région parisienne pour «examen de situation». 3 747 juifs répondent à l'appel et seront envoyés dans les camps d'internement de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande dans le département du Loiret. La grande majorité de ces juifs sera déportée vers Auschwitz-Birkenau lors des premiers convois de juin et juillet 1942.
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albad · 10 months
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Maurice Rajsfus : rescapé de la rafle du Vel d'Hiv et historien de la police - Contre Attaque
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coulisses-tv · 3 months
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"La rafle du Vel d'Hiv, la honte et les larmes" à revoir sur France 5 dimanche 18 février 2024 - Vidéo
http://dlvr.it/T2qc03
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roseclavie · 6 months
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La mémoire assiégée | Le Club
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shalomelohim · 10 months
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[Bande-annonce] La rafle du Vel d'Hiv, la honte et les larmes réalisé par David Korn-Brzoza (0,39 mn)
En 1942, Plus de 8 000 Juifs, arrêtés les 16 et 17 juillet, furent envoyés vers le palais des sports du Vélodrome d'Hiver, dans le XVe arrondissement, à deux pas de la tour Eiffel, avant d'être déportés. 
L'expression “rafle du Vel d'Hiv” s'est imposée dans la mémoire collective, au point de devenir le principal repère mémoriel sur la France des années noires. 
A partir de recherches menées dans des archives inédites ou rarement explorées, ce film retrace l'histoire de cette rafle telle que l'ont vécue Juifs pourchassés et policiers traqueurs, depuis sa planification dans les bureaux de Vichy jusqu'à son déroulement heure par heure dans les rues parisiennes.
Documentaire entier Ici (ouvrir un compte France TV gratuitement pour visionner)
Il y a 81 ans, les 16 et 17 juillet 1942 a eu lieu la “ Rafle du Vel’ d’Hiv’ “ qui est la plus grande arrestation massive de Juifs réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Et dans un autre style, le combat d’un magistrat afin de rompre le silence sur les crimes nazis pour que l’Allemagne prenne conscience des atrocités commises pendant le IIIe Reich :
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Présentation du film "Fritz Bauer, un héros allemand" - Entrée libre (2016)
Fil rouge de toute son action :
“ Tu dois dire Non lorsque ton supérieur t’ordonne de faire quelque chose de criminel. Lorsque le législateur t’impose de faire quelque chose de criminel alors il est de ton devoir de t’y opposer. “
(phrase tirée du documentaire de 2016 “Fritz Bauer, un procureur contre le nazisme” de Catherine Bernstein, disponible en VOD)
Une leçon sur la pensée nazie et sur le combat d’un homme épris de justice.
Fritz Bauer (1903-1968) était juge. Juif aussi. Et homosexuel. En tant que procureur général de la République fédérale, il fut contre vents et marées l’initiateur des procès « d’Auschwitz » à Francfort-sur-le-Main où comparurent des criminels nazis.
Le début de la fiction se rapproche de la vraie fin : un homme, dans sa baignoire, des somnifères et un verre de vin rouge. C’est une vie dangereuse que mena le social démocrate. En 1936, il fuit le régime nazi et se réfugie en Scandinavie. Le juge devenu procureur général entame une longue marche judiciaire – quelque peu solitaire – contre les criminels nazis. Alors que le chancelier Adenauer s’attèle à la réconciliation de son pays et du jeune Israël, la priorité est à l’expansion économique et la Guerre froide domine l’actualité. La terreur du régime nazi est passée sous silence par l’Allemagne des années 1950. Mais son ombre lui colle à la peau. Le corps juridique, lui, est majoritairement composé d’anciens nazis – les uniformes en moins.
En 1957, le juge Fritz Bauer apprend qu’Adolf Eichmann se cache à Buenos Aires. Les tribunaux allemands préfèrent tourner la page plutôt que de le soutenir. D’où le choix pertinent du titre du film : « L’État contre Fritz Bauer » et non « Fritz Bauer contre l’État ». Ralenti par les embuches qui lui sont tendues, il décide de faire appel au Mossad, les services secrets israéliens, pour mener à bien l’arrestation d’Adolph Eichmann, responsable de l’extermination de millions de juifs pendant la Shoah. 
Le rôle déterminant de Fritz Bauer dans le « plus grand procès pénal de l’histoire judiciaire allemand » (Süddeutsche Zeitung) ne sera connu que dix ans après sa mort.
La personnalité unique de Fritz Bauer, son combat pour la justice, sa collaboration avec Israël, la capture et le procès d’Eichmann en 1962… Tout est bouleversant. 
L’imbroglio de pouvoir, de justice, d’hypocrisie et d’irresponsabilité est frappant de stupeur. On est étrangement fasciné.
Le film, réalisé avec passion et conviction, retrace ce moment décisif où les assassins doivent payer le prix. Imperturbable, solitaire et sauvage, Bauer est décidé à remuer le couteau dans la plaie. 
La trame n’est pas sans rappeler celle du très réussi “Labyrinthe du silence” de Giulio Ricciarelli. Lars Kraume privilégie une facture biographique tout en donnant à son récit un ton de thriller captivant. 
Et pour donner consistance et piment à son héros, superbement interprété par Burghart Klaussner, le réalisateur lui invente un collaborateur et acolyte (Ronald Zehrfeld). 
L’estime réciproque que se portent ces esprits marginaux sera grandissante.
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« Le Procès d’Auschwitz, la fin du silence » : Francfort, 1963, la justice contre l’amnésie (2019)
Un passionnant documentaire raconte le combat obstiné du Procureur Fritz Bauer pour que soient jugés les criminels nazis dans l'Allemagne de l'Ouest des années 1960.
Francfort-sur-le-Main, 20 décembre 1963 Tout le monde ou presque semble avoir oublié la guerre, le national-socialisme, et ne songe qu’à profiter du boom économique. Les routes sont envahies par de jolies voitures, les magasins font le plein, les gens ont un boulot, des vacances, tout va bien.
Pourtant, une minorité de citoyens allemands ne se résout pas à cette amnésie collective et refuse l’oubli des années noires. Parmi eux, le procureur Fritz Bauer. Juif, social-démocrate, il a fui le nazisme et trouvé refuge au Danemark. De ­retour d’exil, Bauer est effaré par les non-dits de la société allemande et par le nombre d’anciens nazis en activité à des postes importants.
Pour que naisse une véritable démocratie, il faut confronter l’Allemagne à son passé, telle est la conviction de Bauer. Lorsqu’un juif exilé en Argentine lui signale la présence du criminel nazi Adolf Eichmann à Buenos Aires, Bauer choisit pourtant de transmettre l’information au Mossad plutôt qu’à une justice allemande infestée d’anciens sympathisants hitlériens.
Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, une cour fédérale allemande s'apprête à juger d'anciens criminels nazis.
Au terme d'une instruction dirigée pendant cinq ans par Fritz Bauer, 22 prévenus sont sur le banc des accusés. En poste au camp d'extermination d'Auschwitz, ils étaient SS, membres de la Gestapo, médecin, dentiste ou encore kapos.
Dans un pays désormais divisé et où le miracle économique va de pair avec une politique de l'oubli, le procureur général du Land de la Hesse veut confronter l'Allemagne à son passé.
Jusqu'en août 1965, 360 anciens déportés vont relater les atrocités dont ils ont été victimes ou témoins.
Avec effroi, les jeunes Allemands découvrent alors l'ampleur des crimes commis par la génération de leurs parents. Rendre justice Adhérent du parti social-démocrate et de confession juive, le juge Fritz Bauer a été poussé à l'exil en 1935, après avoir été interné deux ans en camp de concentration et exclu de la fonction publique.
À son retour en Allemagne après-guerre, nommé procureur général à Francfort en 1956, il lance plusieurs procédures afin de retrouver d'anciens criminels de guerre nazis en fuite, notamment le docteur Mengele.
Empêché de mener à bien ses enquêtes, il se résoudra à livrer aux services secrets israéliens les informations qui permettront l'enlèvement puis le procès à Jérusalem, en 1961, d'Adolf Eichmann, le “logisticien” de la “solution finale”.
Les éclairages de spécialistes (historiens, juristes, biographes de Fritz Bauer) et de nombreuses archives retracent son combat obstiné pour mettre en lumière l'échec de la dénazification, briser le silence sur les crimes du IIIe Reich et rendre justice à ses innombrables victimes.
(. Dans les documentaires regardés sur ce procès, il explique comment il a étudié le fonctionnement des camps de concentration avec morcellement des tâches et donc des responsabilités, comme dans l’extrait du film I comme Icare. Raison pour laquelle tous les chefs nazis ont déclaré être “non coupables” car ils n’avaient fait qu’obéir aux ordres du travail qu’il leur avait été demandé. . Francfort-sur-le-Main : ville où je suis allée à de nombreuses reprises en tant que musicienne dans le cadre d’un jumelage franco-allemand avec l’orchestre dont je faisais partie et avec lequel nous avons aussi participé à des concours nationaux et européen à Paris.)
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playitagin · 10 months
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1942-Vel' d'Hiv Roundup
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Vel' d'Hiv Roundup (Rafle du Vel' d'Hiv): The government of Vichy France orders the mass arrest of 13,152 Jews who are held at the Vélodrome d'Hiver in Paris before deportation to Auschwitz.
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80 ans de la Rafle du Vél dHiv : Mathilde Panot un tweet qui choque jusque chez ses alliés de la Nupes - Le Parisien
80 ans de la Rafle du Vél d’Hiv : Mathilde Panot, un tweet qui choque jusque chez ses alliés de la Nupes - Le Parisien 80 ans de la Rafle du Vél d’Hiv : Mathilde Panot, un tweet qui choque jusque chez ses alliés de la Nupes - Le Parisien 80 ans de la Rafle du Vél d’Hiv : Mathilde Panot, un tweet qui choque jusque chez ses alliés de la Nupes  Le Parisien Rafle du Vél d'Hiv' : Macron et Borne appellent à "redoubler de vigilance" face à l'antisémitisme  LeHuffPost Rafle du Vel d'Hiv : Réactions indignées de la majorité après un tweet de Panot (LFI)  20 Minutes Macron qui «rend honneur à Pétain»: la patronne des députés insoumis, Mathilde Panot, critiquée de toutes parts  Libération Rafle du Vél d'Hiv : Emmanuel Macron appelle à "redoubler de vigilance" face à l'antisémitisme  euronews (en français) Voir la couverture complète sur Google Actualités https://ift.tt/XpmBfWN https://ift.tt/ikoj80S via Blogger https://ift.tt/rlHksGf July 18, 2022 at 12:26AM
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flaneraparis · 2 years
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Hélène Berr, juillet 1942
Il y a quatre-vingts ans exactement, la rafle du Vel d'Hiv débutait à Paris. La police française, et elle seule, arrêtait hommes, femmes et enfants. 13 152. Tous juifs.
Je relis le Journal d'Hélène Berr. En cette mi-juillet 1942, la jeune femme porte l'étoile jaune. Heure après heure, elle décrit la rafle. Scènes vues et histoires rapportées, jusqu'à l'inimaginable. L'effroi.
Je pourrais relever uniquement l'abjection - par exemple, le contrôleur du métro qui interpelle Hélène, sur le quai, pour qu'elle monte dans le wagon réservé aux juifs. Je préfère retranscrire ici un autre passage, lumineux comme toute la réflexion d'Hélène, lorsqu'elle saisit les gestes d'humanité dans ce Paris d'horreur :
"Et puis il y a la sympathie des gens dans la rue, dans le métro. Il y a le bon regard des hommes et des femmes qui vous remplit le coeur d'un sentiment inexprimable. Il y a la conscience d'être supérieur aux brutes qui vous font souffrir, et d'être unis avec les vrais hommes et les vraies femmes. Plus les malheurs s'amassent, plus ce lien s'approfondit".
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culturefrancaise · 2 years
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breadstyx · 5 years
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Pourquoi tu ferais de ce mec le héros de ton bouquin ??
Highlights:
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Et si vous voulez vomir:
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silentambassadors · 6 years
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Happy Anniversary of the Vel' d'Hiv Roundup, France.  On this date in 1942, the Nazi-led Operation Spring Breeze was undertaken, with assistance from French police, wherein some 13,000 Jews, Communists, and other undesirables were rounded up, incarcerated, and subsequently shipped off to Auschwitz to their deaths.
Stamp details: Top left: Issued on: March 25, 1963 From: Paris, France MC #1431
Top right: Issued on: January 16, 1956 From: Paris, France MC #1078
Bottom left: Issued on: July 11, 1995 From: Paris, France MC #3107
Bottom right: Issued on: April 5, 1965 From: Paris, France MC #1506
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albad · 10 months
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LE CRIF EST-IL D’EXTRÊME DROITE ?
Dimanche 16 juillet avait lieu la commémoration de la rafle du Vel' d'Hiv. Un crime d'Etat : en ce jour de 1942, 9000 policiers et gendarmes français se déployaient dans les rues de Paris et entraient dans les appartements des personnes fichées comme Juives par le Régime de Vichy. 13.152 Juifs étaient arrêtés : 4115 enfants, 5919 femmes et 3118 hommes. Une infime minorité reviendra des camps de la mort.
Il y avait énormément de choses à dire cette année pour cette commémoration. Évoquer le parallèle entre les discriminations d'hier et d'aujourd'hui, la montée de l'extrême droite et la candidature d'un nostalgique de Pétain promue par la chaîne d'un milliardaire. Il était aussi possible d'évoquer l'histoire de la police française, qui a raflé les juifs et qui continue de tuer. Lutter contre le révisionnisme. Mais non, le représentant du CRIF, le Conseil représentatif des institutions juives de France, a choisi de s'attaquer à la France Insoumise. Curieux timing.
Pour son discours, Yonathan Arfi a confisqué la commémoration de la rafle du Vel d'Hiv pour attaquer ses ennemis politiques : le principal parti de gauche, accusé de complicité avec l'islamisme, rien que ça. En réponse, Jean-Luc Mélenchon a accusé le CRIF d'être d'extrême droite. Depuis, c'est un nouveau déchaînement médiatique contre l'ancien candidat a la présidentielle. Mais le CRIF est-il d'extrême droite ? Quelques réponses factuelles.
➡️ Le CRIF est né en 1944, dans le sillage de la résistance antifasciste et des réseaux de défense juive. Ce conseil se voulait pluriel, regroupant des juifs de différentes sensibilités politiques, unis dans la lutte contre le fascisme et l'antisémitisme. En 80 ans, la situation a bien changé.
➡️ En 2015, le président du CRIF estime que Marine Le Pen est «irréprochable personnellement». Il ajoute : «Le Front national est un parti pour lequel je ne voterai jamais, mais c’est un parti qui ne commet pas de violences. Toutes les violences aujourd’hui, et il faut dire les choses, sont commises par des jeunes musulmans». Il reprend ainsi la stratégie de dédiabolisation de l'extrême droite et de stigmatisation de la communauté musulmane. Tout en niant la violence d'extrême droite, qui s'arme et passe à l'acte partout en Europe.
➡️ En 2017, le CRIF souhaite que la France suive le président d'extrême droite américain Donald Trump pour reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël. Une vieille revendication de la droite nationaliste israélienne. Un surenchère coloniale et guerrière qui viole les avis de l'ONU.
➡️ Candidat à la présidence du CRIF en 2022, Yonathan Arfi estime que l'antisémitisme vient d'abord des banlieues. À nouveau, c'est un oubli volontaire de l'antisémitisme historique de l'extrême droite. Le candidat recycle les clichés dominants sur les quartiers. Il assimile également la «haine des juifs» et l'opposition à Israël, disqualifiant ainsi le soutien à la Palestine, comme le fait la droite occidentale depuis des années.
➡️ Une fois élu, Yonathan Arfi continue de soutenir l'État israélien, dirigé par l'extrême droite. Au sein du gouvernement actuel en Israël, des suprémacistes, des homophobes, des intégristes religieux, un ministre fasciste... Israël multiplie les massacres de Palestiniens ces derniers mois, à l'initiative du Ministre Ben Gvir, issu de l'extrême droite la plus radicale et violente.
➡️ Enfin, après avoir accusé la France Insoumise d'être complice de «l'islamisme» et de «l'antisémitisme» le jour de la rafle du Vel' d'Hiv Yonathan Arfi s'est précipité sur Cnews. Une chaîne pour le coup authentiquement d'extrême droite, qui a fait la promotion intense du candidat pétainiste Eric Zemmour.
Le CRIF ne s'est indigné ni suite au meurtre du jeune Nahel, ni suite aux communiqués de syndicats policiers qualifiant certains habitants de «nuisibles», ni même sur la recrudescence d'attaques néo-nazies ces derniers mois en France. Pourtant, cela aurait fait honneur à son histoire, née de la Résistance. Désormais, pour le CRIF, l'ennemi principal est la France Insoumise.
Cette séquence s'inscrit dans l'opération du pouvoir visant à créer un «front républicain» inversé. Une dédiabolisation totale de l'extrême droite d'un côté, et une diabolisation de la gauche considérée comme «anti-républicaine» de l'autre. Le nouvel «arc républicain» va de Macron aux néo-nazis. Mais dénoncer le racisme ou les violences policières serait «anti-républicain» !
Alors le CRIF est-il d'extrême droite ? Peut-être pas, ou pas encore. Mais son président Yonathan Arfi préfère très clairement l'extrême droite et ses réseaux à la gauche, à l'antiracisme et à l'antifascisme.
Contre Attaque
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