Tumgik
#objet d'art mécanique
jonathan-pradillon · 10 months
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Art design contemporain : Lampe Réverbère Mécanique.
œuvre réalisée à la soudure à l’arc à partir de pièces mécaniques en métal (Embrayage, Arbre à came, Pignon de vitesse, rouages, clous de charpentier) Protection : œuvre vernie à l’antirouille (2 couches)
Alimentation électrique avec interrupteur sur secteur (220~240v) Ampoule à filament tube LED T32 blanc chaud
Pour visionner un aperçu vidéo de cette lampe, rendez-vous sur : https://youtu.be/q9SOgWynsPo
Hauteur : 65 cm
Largeur : 27 cm
Profondeur : 27 cm
Poids approximatif : 7kg
Date de réalisation : 01/2023
Artiste : Jonathan Pradillon
Pièce unique
Emballage soigné Certificat d’authenticité fourni œuvre signée sur socle
Prix : 500 Euros.
Pour acquérir cette lampe, rendez-vous sur :
Artinsolite : https://www.artinsolite.com/product-page/lampe-reverbere-mecanique
Artfinder : https://www.artfinder.com/manage/jonathan-pradillon/product/mechanical-lamp-street-lamp/?utm_campaign=shareaholic&utm_medium=copy_link&utm_source=bookmark
Etsy : https://www.etsy.com/fr/listing/1515778802/sculpture-design-contemporaine-o-lampe?click_key=83e3cd5df7f12b700104ff1651109b106bfddb3a%3A1515778802&click_sum=116c92ed&ref=shop_home_active_1&langid_override=3
Saatchiart : https://www.saatchiart.com/art/Installation-Mechanical-street-lamp/968246/10837193/view
Artmajeur : https://www.artmajeur.com/jonathan-pradillon/fr/artworks/17021434/lampe-reverbere-mecanique 
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entomoblog · 22 days
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Musée Pasteur : transférer les collections pour mieux les protéger
See on Scoop.it - Insect Archive
Dans le cadre des travaux de réhabilitation et de restauration du bâtiment historique de l’Institut Pasteur, le musée Pasteur a entrepris une opération inédite de transfert de ses collections. Il s’agit de préparer méticuleusement les biens afin de les stocker dans des espaces dédiés, prévus pour accueillir des collections d’une telle valeur.
  Actualité
19.03.2024
  [...]
  Deuxième étape : anoxier les collections de nature organique    
Certaines œuvres et objets du musée ont dû passer par une étape intermédiaire avant le stockage : l’anoxie. Il s’agit d’un traitement de désinsectisation par privation d’oxygène.
Lors de cette étape, les œuvres sont placées dans des chambres étanches ou bulles hermétiques. Le niveau d’oxygène est descendu mécaniquement à 0 % en injectant de l’azote pour le remplacer. L’objectif : éliminer tous les insectes qui s’immiscent dans les œuvres et les détériorent. Ce traitement concerne uniquement les collections organiques (faites à partir de bois, de papier ou de textiles), car ce sont elles qui sont susceptibles d’être infestées. En absence d’oxygène pendant 21 jours, aucun insecte présent dans l’œuvre, qu’il soit au stade d'œuf, de larve, de pupe ou d’imago, ne survit. Ce traitement est réalisé dans des conditions de température et d’humidité stables afin que les œuvres ne subissent aucune altération, comme le développement de moisissures ou encore la dilatation du bois et des fibres textiles.     
Par mesure préventive, un volume de 224 m3 de collections a ainsi été traité par anoxie, pour rejoindre ensuite l’espace de stockage."
(...)   
  Collections du Musée Pasteur - musée d'art et de sciences https://www.pasteur.fr/fr/institut-pasteur/musee-pasteur/collections
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Pour ou contre les jeux vidéo, vraiment?
En tant que designer narrative, scénariste et conceptrice de jeu vidéo, cette question – qui revient sans cesse dans les médias grand public ou les discussions de comptoir – m'interpelle.
Ce nouveau média de divertissement s'est taillé de manière fulgurante une place de choix dans nos habitats et nos vies, depuis plus de quarante ans. Profitant de l'essor de l'informatique, le jeu vidéo s'est déployé sur les consoles de salon, les consoles portables, les PC et maintenant les téléphones, voire certains objets connectés.
Il est devenu au fil des deux dernières décennies une véritable industrie. De façon un peu simpliste, le marché semble désormais s'opposer entre gros titres (triple AAA) cumulant des budgets bien supérieurs à celui du cinéma hollywoodien (pour les plus gros de 100 millions à 650 millions de dollars), et productions bien plus restreintes tant par les moyens que par le personnel (studios indépendants ou indies).
Au cours de sa courte histoire, le jeu vidéo s'est vu accusé de tous les maux : faire la promotion de la violence et des armes, déclencher des tueries de masses (surtout aux États-Unis), d'abrutir les enfants, de n'être qu'un passe-temps oisif et puéril pour des adultes asociaux rendus accros.
Je pourrais me pencher, point par point, sur ces clichés pour déterminer à quel point ils sont vrais ou faux. Par exemple, les jeux vidéo ne rendent pas plus violents que de perdre au Monopoly par exemple. Par contre, il est certain que certaines compagnies déboursent des milliers de dollars à des fabricants d'armes pour avoir le droit de reproduire le plus fidèlement possibles : fusils, mitrailleuses, pistolets qui sont au cœur des mécaniques des jeux de tir à la première personne. Plusieurs grands titres spécialisés dans les simulations de guerre sont utilisés par l'armée américaine pour recruter des soldats et sélectionner ceux qui possèdent les meilleures aptitudes (mais bon, si la violence est légale et mise au service de la guerre, alors tout va bien diront certains...).
Certains jeux ne sont guère très intéressants et semblent avoir été faits pour un public peu soucieux de la qualité. En effet, on trouve des communautés toxiques – en ligne – où règnent des comportements sexistes et le cyberharcèlement. Et oui, il y a des jeunes pris dans la spirale de la dépendance en raison de mécaniques de jeux qui favorisent la décharge de dopamine. Le tout, en vidant le portefeuille des joueurs et joueuses avec le système pernicieux des microtransactions.
La liste pourrait être longue...
Mais comme en toute chose, rien n'est ni tout noir ni tout blanc. Certaines accusations portées à l'encontre des jeux vidéo ont été, en leur temps, portées à l'encontre d'autres médias, comme le cinéma (violence, armes), la télévision (abrutissement), les jeux de rôles (atteinte à la santé mentale). Et pourtant, ils sont toujours là. Plusieurs sont même considérés comme relevant de l'Art. Malgré cela, si je reprends l'exemple du cinéma, on ne peut pas dire que tous les films sont des chefs-d’œuvre de beauté et d'intelligence, ou que tous se refusent à n'être pas que de purs produits commerciaux.
Le jeu vidéo n'échappe pas à cette règle. De nombreux marchés touchant au divertissement ou au domaine culturel sont saturés : surproduction de films, de séries, de livres et de jeux vidéo. Tout cela fait pencher la balance du côté de la quantité plutôt que de la qualité.
Néanmoins, des perles existent. Des personnes se donnent corps et âme pour faire exister des jeux qui ne soient pas que du divertissement ou des produits de consommation, mais qui veulent en faire des œuvres d'art à part entière. Certains parlent de dixième art, car les jeux vidéo peuvent inspirer, attiser l'imaginaire ou offrir des visions du monde différentes, pertinentes, riches de sens. Les mécaniques de jeux peuvent aussi offrir, en plus de la jubilation d'utiliser un système efficace, des couches de significations qui attisent l'imagination ou nous poussent à nous interroger et à réfléchir. L'interactivité conduit à faire des choix, à évoluer dans des univers, à explorer la psyché des personnages, à s'immerger dans des lieux, à s'émouvoir, à vivre des histoires démultipliées... Des partis-pris esthétiques forts peuvent susciter des émotions aussi intenses que des peintures ou des sculptures de maîtres. Des formes de récits sont capables d'avoir autant d'impact que certaines œuvres littéraires, et d'expérimenter des formes encore plus radicales. Je pourrais aussi parler de la musique, des ambiances...
C'est un art qui peut être total, car il en suscite d'autres et les lie tous ensemble. Ce pouvoir d'évocation réside dans cette intrication intermédiale.
Il y a quelques années, a eu lieu à la Sorbonne une exposition consacrée aux jeux vidéo : « Plus de 800 œuvres sélectionnées parmi 6000 produits des studios français sont exposées au sein de 7 salles du musée. Cette exposition est l’enfant d’esprit du commissaire Jean-Jacques Launier. Son équipe a travaillé pendant un an et demi pour comprendre et mettre en œuvre les jeux vidéo en plusieurs domaines artistiques. »
Ainsi, les possibilités sont vastes et infinies : les jeux vidéo ont des visages multiples.
Alors, la question à se poser est bien plutôt : à quels jeux voulons-nous vraiment jouer? Et par extension, quel joueur ou joueuse voulons-nous être ou devenir?
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Olivo, F. (2018, 20 novembre), Personne assise sur une chaise de jeu tout en jouant à un jeu vidéo [Photographie]. Unsplash. https://unsplash.com/fr/photos/personne-assise-sur-une-chaise-de-jeu-tout-en-jouant-a-un-jeu-video-Mf23RF8xArY?utm_content=creditShareLink&utm_medium=referral&utm_source=unsplash
Les 20 jeux les plus chers de l'histoire. (2019, 19 avril). Jeuxvideo.com. https://www.jeuxvideo.com/dossier/1028470/les-20-jeux-les-plus-chers-de-l-histoire/1031234.htm
Lamarque, C. (2021, 23 avril). Le jeu vidéo comme 10e art. Deus Marmota. https://deusmarmota.com/2021/04/23/le-jeu-video-comme-10e-art/
Thompson, M. (2019, 1 janvier). Army, video games, and the US military's cultural revolution. Ars Technica. https://arstechnica.com/gaming/2019/01/army-video-games/?amp=1
Parkin, S. (2012, novembre). Shooters: How Video Games Fund Arms Manufacturers. Eurogamer. https://www.eurogamer.net/shooters-how-video-games-fund-arms-manufacturers
Jeux vidéo : le pour et le contre. Curio. [Vidéo]. https://curio.ca/fr/catalogue/16145b68-339b-47bf-bae6-624b26e910d3?in=49&out=621
Do T. M. T. (2015, 20 novembre). L’Art dans le jeu vidéo : Un objet ludique devient un Art total. Les Sorbonnes Nouvelles. https://lessorbonnenouvelles.wordpress.com/2015/11/20/lart-dans-le-jeu-video-un-objet-ludique-devient-un-art-total/
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omagazineparis · 1 year
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Les montres de luxe pour femmes : de simples accessoires à des objets de luxe
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Dans le monde moderne d'aujourd'hui, les garde-temps sont passés du statut de simple instrument de mesure du temps à celui de symbole d'élégance, de sophistication et de style personnel. Les montres de luxe pour femmes se sont considérablement transformées au fil des ans, répondant aux différents goûts et tendances. Cet article plonge dans l'univers fascinant des montres haut de gamme, en explorant l'évolution des montres de luxe pour femmes, la variété des matériaux et des styles disponibles, ainsi que les dernières tendances du secteur. Des smartwatches high-tech aux pièces vintage intemporelles, en passant par les collaborations exclusives entre les horlogers et les créateurs de mode ou d'art, il existe une montre de luxe adaptée à la personnalité et aux goûts uniques de chaque femme. Alors, partons à la découverte de la manière dont les montres de luxe pour femmes sont devenues un accessoire essentiel, reflétant le statut, le style et l'individualité de chacune, et apprenons à sélectionner le garde-temps parfait qui laissera une impression durable. L'évolution des montres de luxe pour femmes Des accessoires fonctionnels aux symboles de statut Les montres de luxe pour femmes ont parcouru un long chemin depuis leur création. À l'origine, elles étaient des accessoires fonctionnels, permettant aux femmes d'être ponctuelles. Cependant, au fil du temps, leur rôle a évolué pour devenir des objets de luxe, témoignant du statut et du goût de la femme qui les porte. La diversité des styles et des matériaux Aujourd'hui, les montres de luxe pour femmes se déclinent en une multitude de styles, de matériaux et de finitions. Qu'il s'agisse de montres classiques en or, de modèles ornés de diamants ou de créations avant-gardistes en titane, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les occasions. Ne manquez pas : L’héritage d’Elsa Schiaparelli et son influence sur la mode d’aujourd’hui Comment choisir les montres de luxe pour femmes Identifier le style qui vous convient Avant de vous lancer dans l'achat d'une montre de luxe pour femme, il est essentiel de déterminer quel style vous correspond le mieux. Êtes-vous à la recherche d'une montre discrète et élégante, ou préférez-vous un modèle audacieux et voyant ? Prenez en compte votre personnalité et votre style vestimentaire pour faire un choix éclairé. Les critères à prendre en compte Au-delà du style, il convient également de considérer plusieurs critères pour choisir la montre de luxe féminine idéale. Voici quelques éléments à prendre en compte : - La marque : optez pour une marque réputée pour sa qualité et son savoir-faire horloger. - Le mouvement : privilégiez les montres à mouvement mécanique ou automatique pour une expérience authentique. - La finition : assurez-vous que la montre est bien finie, avec des matériaux de qualité et une attention aux détails. - Le confort : une montre de luxe doit être agréable à porter et ne pas gêner vos mouvements. Les tendances actuelles en matière de montres de luxe pour femmes Les montres connectées haut de gamme L'une des tendances actuelles dans le domaine des montres de luxe pour femmes est l'essor des montres connectées haut de gamme. Ces modèles allient les fonctionnalités d'une montre intelligente (notifications, suivi d'activité, etc.) au raffinement d'une montre de luxe traditionnelle. Le retour des montres vintage Les montres vintage sont également en vogue, avec un engouement pour les modèles des années 50 et 60. Ces montres de luxe pour femmes séduisent par leur charme rétro et la qualité de leur mécanisme, témoignant d'un savoir-faire horloger d'antan. Les collaborations entre marques et créateurs Enfin, les collaborations entre marques horlogères et créateurs de mode ou d'art apportent une touche d'originalité et de créativité aux montres de luxe pour femmes. Ces partenariats permettent de créer des pièces uniques et audacieuses, reflétant la personnalité de la femme qui les porte. Les montres de luxe pour femmes sont bien plus que de simples accessoires. Elles sont le reflet du statut, du goût et de la personnalité de celles qui les portent. Pour choisir la montre idéale, prenez le temps de déterminer le style qui vous convient, et n'hésitez pas à vous laisser séduire par les tendances actuelles. Read the full article
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filmfilmmagazine · 3 years
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Vanité que la peinture par Eric Rohmer (Cahiers du cinéma 3, 1951)
« Quelle vanité que la peinture qui attire l'admiration par la ressemblance des choses dont on n'admire pas les originaux ». PASCAL.
L'Art ne change pas la nature. Naguère Cézanne, Picasso ou Matisse nous firent des yeux tout neufs. Vanité certes que la peinture qui renonce à dicter au monde d'être selon ses lois, mais vérité combien plus profonde que les choses sont ce qu'elles sont et se passent de nos regards. En même temps qu'ils se rangent sur nos murs, le cube, le cylindre, la sphère disparaissent de notre espace. Ainsi l'art rend-il à la nature son bien. Il fait de la laideur beauté, mais la beauté serait-elle vérité, si elle n'existait malgré et presque contre nous ?
La tâche de l'art n'est pas de nous enfermer dans un monde clos. Né des choses, il nous ramène aux choses. Il se propose moins de purifier c'est-à-dire d'extraire d'elles ce qui se plie à nos canons que de réhabiliter et nous conduire sans cesse à réformer ceux-ci. Déjà ce lent travail est bien près d'aboutir. La veulerie et l'abjection sont la matière de nos romans, nos peintres se complaisent dans l'uniforme ou le criard. On entrevoit qu'il ne restera plus bientôt qu'à redonner à la noblesse et a l'ordre cette dignité qu'ils ont perdue. Je crains toutefois qu'on n'attribue à cette faillite commune à l'art de dire et de l'art de peindre des causes toutes contraires. Car l'un, s'interdisant de chanter ne veut plus que simplement montrer et la dignité d'exister ne nous semble pas exiger d'autre parure. « Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple », depuis près de cent ans, quelle œuvre écrite ne justifierait cette exergue ? Le peintre, en revanche, a voulu faire du chant sa matière, c'est-à-dire, ici, de sa vision. Nul objet n'entre dans son espace qui ne s'ajuste d'abord aux dimensions de celui-ci et c'est la règle, à l'avance choisie, qui porte en elle l'infinité de ses applications. Mais, ici comme là, je vois un même désir de saper le prestige de l'être. N'admettre que l'insolite ou réformer l'habituel sont choses, on le conçoit, toutes semblables. Si notre époque fut celle des arts plastiques c'est qu'en eux seuls notre lyrisme a pu trouver sa mesure : l'évidence y défie le chant. On dira que ce point de vue est celui du sens commun le plus grossier. C'est précisément là que je voulais en venir.
La perspective une fois découverte, nous reconnûmes aux objets les dimensions respectives qu'ils prenaient sur notre rétine. Nous apprîmes ensuite qu'il n'existait pas de lignes et que tout n'était que jeu de l'ombre et de la lumière, puisque la lumière elle-même était couleur et que la couleur la plus simple naissait de la juxtaposition de plusieurs tons. Notre vision en fut-elle changée ? Montrez à un enfant un tableau de Picasso ; il y reconnaîtra un visage qu'un adulte aura peine a découvrir. Un tableau ancien maintenant montré, il donnera à ce dernier sa préférence. Si Raphaël n'avait pas existé, nous aurions le droit de nommer le cubisme folie ou gribouillage. Guernica ne réfute pas la Belle Jardinière ni celle-ci celle-là, mais je ne crois pas trop hasarder en affirmant que l'une de ces œuvres a été, est et sera toujours plus conforme que l'autre a notre vision ordinaire des objets. « La pomme que je mange n'est pas celle que je vois », ce mot de Matisse ne définit que l'art moderne, non le tout de l'art. On appelle précisément classiques les périodes ou beauté selon l'art et beauté selon la nature semblaient ne faire qu'un. Libre a nous d'exagérer leurs différences. Je doute que le pouvoir de l'art sur la nature en soit accru. 
Un art est ce qui maintenant nous dispense de célébrer la beauté et la faire nôtre par notre chant. Rien que le cinéma ne démontre mieux la vanité du réalisme, mais, tout en même temps, guérit l'artiste de cet amour de soi dont partout il meurt. Une longue familiarité avec l'art ne nous a rendus que plus sensibles à la beauté fruste des choses ; une irrésistible envie nous prend de regarder le monde avec nos yeux de tous les jours, de conserver pour nous cet arbre, cette eau courante, ce visage altéré par le rire ou l'angoisse, tels qu'ils sont, en dépit de nous.
Je voudrais dissiper un sophisme. Où il n 'y a pas intervention de l'homme, dit-on, il n'y a pas art. Soit, mais c'est sur l'objet peint que l'amateur porte d'abord son œil et s'il considère l'œuvre et le créateur, ce n'est que par réflexion seconde. Ainsi le but premier de l'art est-il de reproduire, non l'objet sans doute, mais sa beauté ; ce qu'on appelle réalisme n'est qu'une recherche plus scrupuleuse de cette beauté. La critique moderne nous a tout au contraire habitues à cette idée que nous ne goûtions des choses que ce qui est prétexte à œuvre d'art : si l'artiste dirige notre attention sur des objets que le commun juge encore indignes, c'est qu'il aurait ici plus a faire pour nous séduire. La beauté d'un chantier ou d'un terrain vague naîtrait de l'angle sous lequel il nous force a les découvrir. Reste, que cette beauté n'est autre que celle du terrain vague et que l'œuvre même est belle non parce qu'elle nous révèle qu'on peut faire du beau avec de l'informe, mais que ce que nous jugions informe est beau. J'en viens donc à ce paradoxe qu'un moyen de reproduction mécanique comme la photographie est en général exclu de l'art, non parce qu'il ne sait que reproduire, mais parce que précisément il défigure plus encore que le crayon ou le pinceau. Que reste-t-il d'un visage sur l'instantané d'un album de famille, sinon une insolite grimace qui n'est pas lui ? Figeant le mobile, la pellicule trahit jusqu'à la ressemblance même.
Rendons donc à la caméra ce qui n’appartient qu’a elle. Mais ce n’est pas assez de dire que le cinéma est l’art du mouvement. De la mobilité lui seul fait une fin, non la quête d’un équilibre perdu. Contemplez deux danseurs : notre regard n’est satisfait qu’autant que le jeu des forces s’annule. Tout l’art du ballet n’est que de composer des figures et le mouvement même y est simple effet du principe d’inertie. Songez maintenant à Harold Lloyd gesticulant du haut de son échafaudage, au gangster guettant l'instant ou une faute d’attention du policier lui permettra de s ’emparer de l’arme qui le menace. Stabilité, mouvement perpétuel, autant de violences faites à la nature. Le plus réaliste des arts, tout naïvement, les ignore. 
Nanouk l'Esquimau est le plus beau des films. Il fallait un tragique qui fût à notre mesure, non du destin, mais de la dimension même du temps. Je sais que l'effort du cinéaste tend, depuis cinquante ans, à faire éclater les bornes de ce présent où il nous enferme d'emblée. Reste que sa destination première est de donner à l'instant ce poids que les autres arts lui refusent. Le pathétique de l'attente, partout ailleurs ressort grossier, nous jette mystérieusement au cœur de la compréhension même des choses. Car nul artifice, ici, n'est possible pour dilater ou rétrécir la durée et tous les procédés que le cinéaste s'est cru trop souvent en devoir d'employer — celui par exemple du « montage parallèle » ont tôt fait de se retourner contre lui. Mais Nanouk nous fait grâce de ces tricheries. Je ne citerai que le passage où l'on voit l'esquimau blotti dans l'angle du cadre, à l'affût du troupeau de phoques endormi sur la plage. D'où vient la beauté de ce plan, sinon du fait que le point de vue que la camera nous impose n'est ni celui des acteurs du drame, ni même d'un œil humain dont un élément à l'exclusion des autres eût accaparé l'attention ? Citez un romancier qui ait décrit l'attente sans, en quelque manière, exiger notre participation. Plus que le pathétique de l'action, c'est le mystère même du temps qui compose ici notre angoisse.
Au contraire des autres arts qui vont de l'abstrait au concret et, faisant de cette recherche du concret leur but, nous cachent que leur fin dernière n'est pas d'imiter mais de signifier, le cinéma nous jette aux yeux un tout dont il sera loisible de dégager l'une des multiples significations possibles. Ce sens c'est de l'apparence même qu'il nous faut l'extraire, non d'un au-delà imaginaire dont elle ne serait que le signe. On conçoit que le réel soit ici matière privilégiée car il tire sa nécessite de la contingence même de son apparition, ayant pu ne pas être, mais ne pouvant plus qu'être, maintenant, puisqu'il a été. Pour la première fois, en même temps qu'au pouvoir d'exprimer, le document accède à la dignité de l'art. On entrevoit l'une des conséquences de cette condition, périlleuse entre toutes : que le cinéma n'excelle à peindre les sentiments qu'autant qu'ils naissent de nos rapports incessants avec les choses et, choses eux-mêmes, ne sont rien d'autre que le mouvement ou la mimique qu'à chaque instant ils nous dictent. Et quel meilleur juge ici de l'authenticité du geste que son efficacité ? Ce n'est plus la passion, mais le travail, c'est-à-dire l'action de l'homme, que le cinéma s'est choisi pour thème.
Nanouk construit sa maison, chasse, pêche, nourrit sa famille. Il importe que nous le suivions dans les vicissitudes de sa tâche dont nous apprenons lentement à découvrir la beauté. Beauté qui épuise la description et même le chant. Car, à l'inverse des héros épiques, c'est au cours de la lutte que notre homme est grand, non dans la victoire chose acquise. Quel art, jusqu'ici, sut peindre l'action abstraite à ce point de l'intention qui lui donne un sens ou du résultat qui la justifie ? J'ai pris à dessein pour exemple un documentaire, mais la plupart des films, les plus grands comme les pires, ne traitent-ils pas, en leurs meilleurs moments, de ce qui est en train de se faire, non des velléités, du triomphe ou des regrets ? Charlot brocanteur, Buster cuisinier ou mécanicien, Zorro, Scarface, Kane, Marlowe, le séducteur ou la femme jalouse, autant d'artisans, habiles ou maladroits, que nous jugeons a l'ouvrage. 
A l'inverse exact de Flaherty, je situerai Murnau. Qu'ils aient autrefois collaboré a la même œuvre Tabou n’apparaît point comme le fait d'un malicieux hasard. On sait qu'avant de tourner L'Aurore, Murnau prit soin de construire tout un monde dont son film n'est que le document. La volonté de truquage naît d'un besoin plus exigeant d'authentique. Dès qu'il s'agit d'exprimer quelque trouble intérieur, non plus de faire, l'acteur se trahit, libère de la contrainte des choses et son masque est à modeler dans la masse d'une nouvelle matière. Pauvre apparence d'un visage si l'on ne sent tout l'espace peser sur chacune de ses rides. Que signifieraient l'éclat du rire ou la crispation de l'angoisse, s'ils ne trouvaient leur écho visible dans l'univers ?
Avec la métaphore, sans doute retrouvons-nous le chant. Tout l'art, si l'on veut, consiste à nommer chaque chose d'un nom qui n'est pas le sien. Mais, délivrés du truchement des mots, savourons l'étrange jouissance de faire au même, instant d'Achille guerrier et torrent, dieu et cataclysme. A quoi bon accoupler deux termes que seule l'imperfection du langage nous oblige d'isoler ? Pâtre-promontoire, soleils mouillés, terre bleue comme une orange, l'effort de la poésie moderne fut de secouer l'inertie primitive du mot ; mais, pourvus maintenant du droit de tout dire de tout, que nous sert-il de plus d'en user ? Vive donc le cinéma qui, ne prétendant que montrer, nous dispense de la fraude de dire ! Poème cinématographique, poésie descriptive, un même non-sens. Il n'importe plus de chanter les choses, mais bien de faire en sorte que d'elles-mêmes elles chantent. 
Au cours de Nosferatu, nous quittons un instant le pays des fantômes pour suivre la leçon d'un biologiste expliquant à ses élèves le terrifiant pouvoir d'une de ces plantes à figure d'hydre faites pour se nourrir d'insectes. On pardonnera au plus grand des cinéastes d'avoir, par cet artifice, indiscrètement livré la clef de sa symbolique. Assimiler l'idée à l'idée ou même la forme à la forme, comme le voulait Eisenstein, répugne à l'art du mobile et la figure qui nous fascine sur la toile ou la pierre épuise ici notre regard, si elle dure. Le mouvement est l'être de chaque chose, le condamnant à sa fonction, absorbante ou rayonnante, sordide ou noble et, comme dans la Bouche d’Ombre impliquant un jugement moral. Deux directions privilégiées centripète ou centrifuge se partagent le monde et à chaque espèce assignent son aptitude. La mort est dissolution, le mal emprise, la vie croissance, la pureté épanouissement. L'idée jaillit du signe et, comme la tendance, l'acte, du même coup le fonde. Quelle rhétorique de nos poètes fut-elle jamais plus convaincante ? Sollicité par notre chant, l'univers, jusqu'ici muet, s'avise enfin de répondre.
Le thème du désir est cinématographiquement l'un des plus riches ; car il exige qu'à nos yeux soit étalée l'entière distance qui dans le temps ou l'espace, sépare le guetteur de sa proie. L'attente jouit d'elle-même et l'éclat tendre d'une gorge ou, comme dans les Rapaces, de Stroheim, le miroitement de l'or, pour le désir impuissant se colorent d'une séduction toujours nouvelle. Chose que, spectateurs, nous ne cessons de ressentir devant ces images impalpables et fugitives qui fixent notre regard, à la fois comblé et déçu. Toutefois le cinéma n'a-t-il d'autre ambition que de bercer la délectation morose d'une humanité à qui la nature ouvrit trop tôt ses secrets ? Il est d'autres rapports que l'art de l'écran se révèle d'emblée moins apte à peindre. Non plus ceux des corps, mais de chaque volonté l'une à l'autre. Plus de place pour Créon ou Antigone prenant l’hémicycle à témoin de leur sincérité. Le mensonge plutôt nous sollicite ; mais ce n'est pas assez que de la tromperie l'événement seul soit juge, c'est de l'hypocrisie même qu'il porte sur son masque que le fourbe tire son pouvoir. Tartuffe n'abuse qu'Orgon et peut-être sa fascination n'est elle si puissante que parce qu'il ne le dupe pas tout à fait. Quel plus bel hommage à Molière que le hideux visage de Jannings suant la fausseté par tous les pores : Onuphre, la mesquine réponse d'un critique jaloux. 
Mais pourquoi, dira-t-on, refuser de pénétrer au cœur de l'homme ? Le trouble de notre visage n'est-il pas signe de quelque émoi intérieur qu'il trahit ? Signe oui, mais combien arbitraire puisqu'il nie la puissance de feindre et rétrécit à l'extrême les bornes de ce monde invisible où il se flatte de nous renvoyer. Remonter de chacun de nos gestes à l'intention qu'il suppose équivaut à réduire le tout de la pensée à quelques opérations toujours identiques et le romancier aurait droit de sourire devant les prétentions de son puîné baptisant du nom de langage cette élémentaire algèbre. Aller de l'extérieur à l'intérieur, du comportement à l'âme, telle est sans doute la condition de notre art ; mais j'aime, qu'en ce nécessaire détour, loin de ternir l'éclat de ce qu'il donne aux yeux, il l'avive et, qu'ainsi libérée, l'apparence d'elle-même nous éclaire.
Avec Le Dernier des Hommes Murnau aborde un sujet ingrat entre tous, un pur rapport de soi à soi qui est l'importance que chacun attache à ses échecs ou ses triomphes et je ne sais quelle fausse honte nous retient toujours de compatir à la souffrance morale lorsqu'elle altère jusqu'au masque même. Sachons donc que le dessein de l'auteur n'a pas de provoquer notre pitié, mais, la supposant suffisamment vive en nous, de l'épuiser en la comblant, comme il ferait de quelque penchant mauvais, cruauté ou désir. Ainsi l'art nous libère-t-il de tous nos sentiments, même bons, et justifie son immoralisme en rendant a l'éthique son bien. J'admets que notre plaisir soit condamnable s'il naît de notre attendrissement ou de nos sarcasmes, mais ces deux sentiments trop humains n'ont point de part à la fascination qu'exerce sur nous le destin tragi-comique de notre portier. Me citera-t-on une œuvre, roman, peinture, ou film, qui ait plus délibérément négligé de nous prendre aux entrailles tout en n'usant que du seul prestige des effets les plus tangibles de l'émotion ? J'ajoute pour ceux qui blâmeraient dans le jeu de Jannings un certain parti-pris de statisme que l'immobilité traduit ici un état de tension douloureuse, non d'équilibre. Une trop longue accoutumance aux arts plastiques nous avait conduit à assimiler la joie au repos, le malheur au trouble. Ce que le peintre ou le sculpteur n'obtiennent que par ruse ou violence, « l'expression », est donné au cinéma comme le fruit de sa condition même. Il appartiendra pour la rendre plus intense non toujours d'en accélérer le rythme, mais de le ralentir jusqu'à la limite de l'insolite fixité. 
L'Aurore nous entraîne un degré plus loin au cœur de ce monde intime ou les sentiments, amour et haine, joie et tristesse, désir et renoncement se nourrissent d'eux-mêmes et meurent de leur propre excès. Et pourtant nulle concession aux facilites de l'ellipse et du symbole, une sorte d'harmonie préétablie semble assigner à leurs vicissitudes le rythme des modifications du ciel. A l'ultime détour de notre quête intérieure, nous nous trouvons de nouveau face au monde. Le décor participe au jeu ; s'il ne consent que rarement a s'animer, il n'en règle pas moins toujours de quelque manière les déplacements des personnages. A la tyrannie des limites du « cadre », il substitue ses lois. Ne cédons que prudemment aux séductions du nombre d'or et de la belle image. Quelle photographie égalera jamais la moindre phrase ? Mais, en revanche, quel plus beau vers de nos poètes se flatte-t-il d'épuiser la magnificence de ce monde sensible que le cinéma seul a le privilège d'offrir intact a nos yeux ? 
Les images de Tabou brillent de tout l'éclat de cette beauté qu'elles nous livrent sans intermédiaire et le soin du photographe est, par l'excès d'art, de mieux masquer ses ruses. Il ne triche que pour parfaire un décalque qui, terne, eut trahi. Mais nul besoin ici de céder au fantastique facile des ombres, de cerner d'un même nimbe ces objets — palmes, vagues, coquilles ou roseaux — que les rayons du soleil ont marques de leurs stries inaltérables. Vêtus d'un jour qui ne vient que d'eux, ils s'éclairent de leurs dissemblances et, sous leur multiple écorce, postulent une pulpe commune. Fascine par son modèle, l'artiste oublie l'ordre qu'il se flattait de lui imposer et, du même coup, révèle l'harmonie de la nature, son essentielle unité. Le chant devient hymne et prière ; la chair transfigurée découvre cet au-delà d'où elle puise vie. Je ne crains pas d'appeler sublime celle fusion spontanée des sentiments religieux et poétiques. 
Et, de ce royaume des fins ou nous voici maintenant installés, plein droit nous est de condamner la folle ambition de notre temps, trop impatient de maîtriser l'univers pour connaître de lui autre chose qu'une abstraite et malléable substance, dont il croit rassurer son inquiétude. Rompant avec la nature, l'art moderne abaisse l'homme qu'il se proposait d'élever. Évitons ses chemins, même s'il nous séduit d'un lointain et problématique salut. Le cinéma, d'instinct, répugne à tout périlleux détour et nous dévoile une beauté que nous avions cessé de croire éternelle et à tous immédiatement accessible. Dans le bonheur et la paix, il installe ce que nous faisions fruit de la révolte et du déchirement. Il nous découvre de nouveau sensibles à la splendeur de la mer et du ciel, à l'image la plus banale des grands sentiments humains. Miraculeusement il scelle l'accord de la forme et de l'idée et baigne nos yeux encore neufs de l'égale et pure lumière du classicisme. 
L'art évolue par l'effet d'une poussée interne, non de l'histoire. Tout au plus, sans nous changer, nous entraîne-t-il loin de nous-mêmes, et il se perd en nous perdant. Savourons donc ici notre chance ; retenons jalousement dans nos mains un instrument que nous savons encore apte à nous peindre tels que nous nous voyons. Que cette certitude, toute simple, nous rassure et nous garde d'oiseuses entreprises. Si quelque cinéaste lit ces ligne, peut-être s'étonnera-t-il que je loue dans son art ce qu'il doit plus au hasard et privilège de sa condition qu'au fruit de patientes recherches. Mais à quoi bon redire que le cinéma est bien un art c'est-à-dire choix et perpétuelle invention, non utilisation aveugle de la puissance d'une machine ? Des œuvres sont là qui, d'elles-mêmes, le prouvent. Aussi mon dessein n'était-il pas de montrer que le cinéma n'a rien à envier aux autres arts ses rivaux, mais de dire ce qu'à leur tour ceux-ci pourraient lui envier.
Il s’agit du premier article d’Eric Rohmer publié initialement dans les Cahiers du Cinéma n°3 de juin 1951 en tant que Maurice Scherer.
Pour lire cet article avec ses multiples annotations, il existe des fac- similés compilant d’anciens numéros des Cahiers du cinéma.
Si l’un des ayants droits souhaite voir le contenu de cet article retiré de filmfilm, nous nous soumettrons à son choix (ask). Tous les documents sur filmfilm sont publiés à des fins éducatives et non-commerciales. Les droits appartiennent aux auteurs.
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und100 · 3 years
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[Test] Midnight Exchange, Arsène Lupin
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2-4 joueurs
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Marie Fort, Wilfried Fort
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8 ans
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Sylvain Aublin
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20 minutes
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Blue Orange
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Collection, rapidité, mémoire
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voleurs
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17,90 chez
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et dans
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Midnight Exchange Un jeu de memory et de rapidité pour adultes ? Il y a de quoi éveiller mon intérêt. Un jeu dans lequel on incarne des voleurs, super ! Un jeu de Wilfried et Marie Fort, j'ai craqué tout de suite ! Pour une fois, ces deux auteurs de talents ne nous proposent pas un jeu pour enfant, mais un jeu familial accessible à tous (enfants compris). Servi par des illustrations du talentueux Sylvain Aubin, Midnight Exchange se présente sous des atours mignons, pas enfantin mais avec une patte graphique qui plaira au plus grand nombre. Dans Midnight Exchange, les joueurs incarnent des cambrioleurs qui vont visiter une maison composée de trois pièces (garage, bureau, coffre fort) représentées par des jetons derrières lesquels se trouvent les objets de valeurs à dérober. Ils devront ensuite échanger ces biens contre des objets d'arts et cumuler un maximum de points de victoire. Le voleur le plus malin et le plus rapide remportera la victoire au terme d'une série de manches et d'autant de visites de la maison. - 4 plateaux Identité - 4 plateaux marché noir - 4 jetons fuite - 54 tuiles lieux - 24 cartes prestige - 60 jetons objets d'art - 1 sac en tissu - livrets de règles multiligues
Comment on joue à Midnight Exchange ?
Chaque joueur prend un plateau personnage de son choix. On étale toutes les tuiles lieux face lieux visible ainsi que les jetons fuite (autant que de joueurs) au centre de la table de manière aléatoire. On les mélange soigneusement. On sélectionne aléatoirement autant de plateaux marché noir que de joueurs et on les dispose sur la face de son choix à proximité des joueurs. On place dans le sac et on mélange tous les jetons objets d'art. On pioche des jetons pour les disposer sur les emplacements dédiés des plateaux marché noir. On mélange les cartes prestiges et on en tire pour les disposer sur les emplacements des marchés noirs. Midnight Exchange se déroule en une série de manches composées de 3 phases : - La fouille : Simultanément, les joueurs vont retourner les tuiles lieux. Ils doivent commencer par le garage, puis, s'ils trouvent la clé du bureau, ils peuvent fouiller le bureau et le coffre avec la clé du coffre. Dès qu'ils retournent une tuile qui les intéresse, ils peuvent la mettre dans le sac qui contient 6 emplacements maximum. A tout moment, les joueurs peuvent remettre un butin dans la maison, face objet ou lieu visible, mais ne peuvent pas remettre les clés, qui ouvrent les autres pièces, mais bloquent aussi des emplacements dans le sac. - La fin de la fouille : Dès qu'un joueur est satisfait de sa fouille, il peut sortir de la maison. Il prend la tuile fuite du plus petit numéro encore disponible et annonce à voix haute le numéro de tuile saisie. Une fois sorti, un joueur ne peut plus fouiller pour le reste de la manche. Dès que l'avant dernier joueur prend sa tuile, cela met fin également à la fouille du dernier joueur, même s'il n'est pas satisfait de son casse. - Echanges : Dans l'ordre croissant des tuiles fuites, chaque joueur va pouvoir procéder à l'échange des butins contre des objets d'art ou des cartes prestige. Chaque receleur demande des objets en particulier. Au moment de l'échange, le joueur donne les butins requis et prend un jeton objet d'art ou une carte prestige proposée par le receleur. Les cartes prestiges représentent des collections d'objets qui rapportent plus de points que les objets d'art seuls. La partie se termine quand il n'y a plus de jetons objets d'art dans le sac ou quand il n'y a plus de cartes prestiges. Les joueurs comptent les points obtenus sur les cartes prestiges, ajoutent 1 ou 2 points pour les objets d'art non attribuées à des cartes. Le joueur ayant le plus de points gagne la partie. https://youtu.be/LNc6yp9yB6k - Un jeu assez frénétique - Un jeu de mémoire - Les règles simples et accessibles - Des parties courtes qu'on enchaîne facilement - Un peu de stratégie quand même - Les illustrations mignonnes - Trouver ces satanées clés 😁 - La chance peut être un sacré avantage... ou désavantage
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Design
J'aime bien le design de Midnight Exchange. Les illustrations sont très sympa, dans un style cartoon très rafraîchissant. Les objets d'art sont inspirés de véritables objets d'art, qu'on reconnaît aisément et on apprécie les clins d’œil. Les couleurs sont assez tranchées et on reconnaît assez bien les différentes pièces de la maison si on n'est ni daltonien ni déficient visuel. Le design des objets volés sont bien pensés et pour le coup, on les reconnaît bien au premier coup d’œil. Le petit sac servant à mettre les jetons objets d'art est joli, avec une chouette impression du nom du jeu. Globalement, Midnight Exchange est agréable à regarder et le look cartoon des personnages permet d’alléger le thème.
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Qualité du matériel
Pour un jeu à 18€, la qualité de Midnight Exchange est plutôt bonne. Toutes les pièces en carton sont assez épaisses et heureusement, vu la frénésie qu'il peut y avoir autour de la table. Les cartes sont d'une épaisseur standard et n'ont pas le linen finish, mais elles sont peu manipulées, alors ce n'est pas grave. Dans l'ensemble, Midnight Exchange donne une sensation de qualité et de durabilité, on apprécie.
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Thème
Pour ceux qui suivent régulièrement ces lignes, vous le savez, j'aime beaucoup les thèmes sur le cambriolage. Concernant Midnight Exchange, le thème colle parfaitement à la mécanique et rend ce memory plus adulte. On a vraiment l'impression de chercher des objets dans une maison, qui certes n'a que 2 pièces et un coffre, mais qui doit se situer à Paris. Midnight Exchange me fait indubitablement penser à Arsène Lupin, surtout avec les objets d'art qui sont des inspirations de vraies œuvres, ce qui peut éveiller nos plus jeunes à certaines d'entre elles. Mention spéciale à la Joconde, assez bien caricaturée ! Arsène Lupin est un personnage de fiction français créé par Maurice Leblanc. Ce gentleman cambrioleur est particulièrement connu pour son talent à user de déguisements, à se grimer et à prendre des identités multiples pour commettre ses délits et résoudre des énigmes criminelles. Le héros apparaît pour la première fois dans la nouvelle L'Arrestation d'Arsène Lupin, parue dans le magazine Je sais tout en juillet 1905. Son créateur, Maurice Leblanc, reprend cette nouvelle dans le recueil Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur paru la même année. Face au succès grandissant du personnage auprès des lecteurs, ses aventures paraissent de 1905 jusqu'au décès de l'auteur en 1941, dans dix-huit romans, trente-neuf nouvelles et cinq pièces de théâtre. Ses nombreuses aventures ont pour cadre la France de la Belle Époque et des Années folles, périodes durant lesquelles Arsène Lupin suit le cheminement de pensée de son auteur : les sympathies anarchistes de Lupin dans les premiers romans disparaissent dans les ouvrages écrits pendant la Grande Guerre où Lupin devient très patriote. Surtout, il cesse peu à peu d'être cambrioleur pour devenir détective. En plus d'être un sportif et un combattant aguerri, il a un don pour les déguisements et fait preuve de sagacité, des compétences qu'il met à profit pour venir à bout de n'importe quelle énigme. De plus, son côté enfantin et charmeur, volontiers railleur, doublé d'un caractère torturé et mystérieux, en ont fait un personnage populaire incarnant la figure du gentleman cambrioleur de la Belle Époque. Sa célébrité à l'étranger lui vaut tant des adaptations cinématographiques américaines que des adaptations en manga par des auteurs japonais. Son nom est également lié à la ville française d'Étretat en Normandie, qui se trouve au centre de plusieurs de ses aventures, parmi lesquelles L'Aiguille creuse a contribué au mythe qui entoure le site. Enfin, sa popularité a permis l'apparition d'un néologisme : la lupinologie. Ce terme désigne l'étude des aventures lupiniennes par les admirateurs de l'œuvre de Maurice Leblanc, à l'instar de la holmésologie.
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Mécanique
Midnight Exchange propose une mécanique simple et accessible mais avec un peu de stratégie tout de même. Elle mêle un peu de memory, un peu de rapidité et un peu de collection. Pour tirer son épingle du jeu, il faudra bien analyser les objets d'art proposés à l'échange et ce qu'il faudra collecter pour les obtenir. Bien sûr, récupérer des cartes augmentera significativement votre potentiel de points, mais elles pourront être assez difficiles à compléter. On se retrouve donc à retourner de manière frénétique (et un peu chaotique) les jetons lieux pour y dénicher les biens qui nous intéressent. Attention, bien gérer votre stock est primordial, vous n'avez que 6 places dont deux peuvent être bloquées par des clés. Aussi, il ne sera pas forcément nécessaire d'aller jusque dans le coffre pour faire des échanges intéressants et ne pas prendre la clé correspondante peut vous libérer de la place pour un objet supplémentaire. Grâce aux receleurs double face, vous pourrez varier les set-up, et certains objets seront inutiles car non réclamés lors des échanges. Attention alors à ne pas prendre de manière frénétique n'importe quoi, sous peine de faire un tour à vide. Le twist de fin de fouille est hyper intéressant, puisque plus vite vous sortez de la maison, plus vous aurez de chance d'avoir les objets d'art qui vous intéresse, puisque les échanges se font dans l'ordre de sortie. Mais du coup, à aller trop vite, vous risquez de faire des erreurs. Il faudra donc bien jauger votre cupidité et ne pas vous précipiter. Par contre dès qu'une porte est prise, cela sonne le début de la fin de fouille, et vous avez intérêt à vous dépêcher, faute de quoi vous risquez de sortir avec ... rien. La gestion de la pression du temps vous permettra de garder la tête froide en fin de manche et il ne faut surtout pas céder à la panique. Dans l'ensemble, on s'amuse bien à jouer à Midnight Exchange, on ne voit pas le temps passé et l'ambiance est au rendez-vous autour de la table.
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Simplicité des règles
Les règles sont hyper simples, bien expliquées dans le livret et accessibles à tous types de joueurs. Midnight Exchange est un parfait jeu familial. On peut proposer le jeu dès 6-7 ans à mon avis, peut-être en enlevant des receleurs pour simplifier. Midnight Exchange s'explique en 5 minutes chrono et on retient bien les règles, ce qui évite des retours à la règles.
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Midnight Exchange s'installe facilement et de manière fluide et peu de temps. Il se range tout aussi rapidement. Midnight Exchange est un très bon petit jeu de rapidité, de mémoire et de collection. Il s'adresse à tous types de joueurs et tout le monde s'y amuse autour de la table. Rangez vos ongles et vos bijoux pour éviter un séjour à l'hôpital et s'il vous reste des doigts en fin de partie, vous n'aurez qu'une envie, c'est de recommencer. On ne se prend pas la tête avec les règles ni avec la mécanique, mais il y a quand même un peu de stratégie et de planification. Midnight Exchange est donc un super jeu portail qui peut convenir à des non-joueurs. Une belle surprise chez Blue Orange !
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D'autres avis sur Midnight Exchange : - Vin d'jeu - Carnet des geekeries - Le meeple jaune Read the full article
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LUNDI 18 NOVEMBRE 2019 (Billet 2 / 3)
« EXPOSITION LEONARD DE VINCI AU LOUVRE »
24 octobre 2019 - 24 février 2020
Même si nous sommes tous les deux « Amis du Louvre » et que notre carte d’adhérent nous donne un accès illimité dans ce Musée, pour Léonard de Vinci nous avons du, comme tout le monde, nous inscrire.
Il se trouve que nous aurions même pu y être le jour de son inauguration mais, bêtement, nous avions cru que nos réservations avaient été prises en compte, seulement, malheureusement, soit une mauvaise finalisation de notre part sur leur Site, soit un Bug… une chose est sûre, elles ont sauté et lorsque nous avons voulu en faire deux nouvelles, la première date disponible était hier, dimanche 17 novembre à 19 heures.
Evidemment l’Expo nous a beaucoup plu, nous avons même été émus devant certains tableaux (et parfois devant un « simple » dessin). Bien sûr, si vous en avez la possibilité, il faut impérativement la voir. Vinci est un génie et ça nous change un peu des « tulipes » qu’affectionne la Maire de Paris ! On caricature notre pensée en disant cela mais c’est juste qu’on se rend compte qu’il y a parfois des années lumières entre le talent de certains peintres, dont bien sûr Léonard de Vinci… et celui de certains autres, contemporains, dont il est presque sûr qu’il ne restera rien dans quelques années. On ne donnera pas de noms, ce sont les mêmes que ceux auxquels vous pensez…
Par contre quelques bémols quand même sur cette Expo qu’il faut souligner pour être tout à fait honnêtes dans notre jugement.
Il y avait un monde fou !!! Et quelque chose nous a particulièrement enquiquinés : comme ils distribuent à l’entrée un fascicule où sont commentées quasiment toutes les œuvres présentées, et bien les gens se mettent devant, le fascicule sous les yeux… et ils ne bougent plus tant qu’ils n’ont pas fini de lire le commentaire. Il y en a même qui allument la torche de leur smartphone pour mieux y voir car certaines salles sont très sombres. C’est horripilant !
En revanche le fait que des visiteurs prennent des photos, cela ne nous a pas dérangés. Ils le font très rapidement et contrairement à ce qu’on a pu lire ici ou là dans les magazines, ils regardent ensuite l’œuvre aussi attentivement que les autres.
Nous n’avons pas bien compris les « réflectographies infrarouges ». Comme elles n’étaient pas situées à côté des tableaux dont elles sont tirées et que l’audio-guide n’en parle quasiment pas, nous sommes sûrement passés à côté d’informations précieuses et c’est dommage.
Nous avons trouvé, pour finir, que les commentaires enregistrés dans l’audio-guide étaient un peu légers. Nous nous attendions à entendre des choses plus pertinentes. Comme on pourrait dire un peu vulgairement : « ils ne se sont pas foulés ! »
Avant de sortir, ne ratez pas le « face à face avec la Joconde en réalité augmentée ». C’est gratuit, il suffit juste de s’inscrire sur place à l’entrée de l’Expo. Et puis au moins, avant de partir, vous voyez la Joconde puisque cette dernière ne fait pas partie des tableaux exposés.
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C'est l'Expo de l'année ! Outre onze tableaux de l'artiste, c'est quelque 150 oeuvres du Florentin et de ses proches ou élèves qui sont présentées au Louvre jusqu'en février.
Un travail de longue haleine
Cette Expo, c'est dix ans de travail, affirment les deux commissaires. L'oeuvre est complexe, les écrits sur l'artiste nombreux et bourrés d'hypothèses contradictoires. Ils ont donc tout retraduit et analysé pour aboutir à « des données historiques exactes ». De nouvelles analyses scientifiques sur les oeuvres les ont aussi éclairés. Ils en ont déduit que Léonard était « avant tout un peintre, pas un esprit qui s'est dispersé dans tous les champs de la connaissance ». S'il a peu peint, c'est que « l'exécution durait des années ».
Un choix chronologique
Autour de quatre grands thèmes. D'abord, l'apprentissage, chez son maître, la maîtrise de la forme, le travail sur les ombres et la lumière. Puis, Léonard entre en « liberté », il développe sa méthode, cherche le mouvement. Pour aller plus loin, il lui faut comprendre les lois qui gouvernent la nature, la géologie, la botanique, la mécanique des fluides... c'est la case « sciences ». Il est enfin capable de recréer le monde, « les vivants ».
Un nombre record de tableaux
Jamais autant de tableaux de Léonard n'ont été réunis : onze sur moins de vingt. Il faut y ajouter quelque 150 dessins, manuscrits, sculptures, objets d'art, signés de sa main ou d'autres artistes de son temps, qui le racontent.
La réflectographie
La grande originalité de l'Expo. Les réflectographies infrarouges permettent de dévoiler le tracé de la composition, recouvert ensuite de peinture. Léonard n'a pas manqué de changer d'idées en cours de réalisation. Et elles remplacent aussi les oeuvres absentes en donnant un fil continu à l'expo.
Les absences
La Joconde n'y est pas. Elle reçoit à elle seule 30 000 visiteurs par jour, contre 5 à 6 000 personnes pour l'Expo... Et certains Musées n'ont pas voulu lâcher leurs chefs-d'oeuvre. Le Louvre regrette l'absence de quatre tableaux : La Madone à l'oeillet, L'Annonciation, la Ginevra, la splendide Dame à l'hermine mais L'Homme de Vitruve est là.
En tête-à-tête avec la Joconde
À défaut du tableau, un tête à tête de quelques minutes avec la star est possible, casque sur la tête, en réalité virtuelle. Une expérience immersive amusante proposée en fin d'Expo.
Déjà un succès
Le Louvre comptait, avant l'ouverture, 220 000 réservations en ligne !
Horaires :
9 h-18 h et nocturnes le WE, sauf mardi.
17 €
Attention :
Réservation obligatoire (ticketlouvre.fr)
(Source : « ouest-france.fr »)              
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lmv-h · 7 years
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Le premier besoin de l'âme, celui qui est le plus proche de sa destinée éternelle, c'est l'ordre, c'est-à-dire un tissu de relations sociales tel que nul ne soit contraint de violer des obligations rigoureuses pour exécuter d'autres obligations. L'âme ne souffre une violence spirituelle de la part des circonstances extérieures que dans ce cas. Car celui qui est seulement arrêté dans l'exécution d'une obligation par la menace de la mort ou de la souffrance peut passer outre, et ne sera blessé que dans son corps. Mais celui pour qui les circonstances rendent en fait incompatibles les actes ordonnés par plusieurs obligations strictes, celui-là, sans qu'il puisse s'en défendre, est blessé dans son amour du bien.
 Aujourd'hui, il y a un degré très élevé de désordre et d'incompatibilité entre les obligations.
Quiconque agit de manière à augmenter cette incompatibilité est un fauteur de désordre. Quiconque agit de manière à la diminuer est un facteur d'ordre. Quiconque, pour simplifier les problèmes, nie certaines obligations, a conclu en son cœur une alliance avec le crime.
On n'a malheureusement pas de méthode pour diminuer cette incompatibilité. On n'a même pas la certitude que l'idée d'un ordre où toutes les obligations seraient compatibles ne soit pas une fiction. Quand le devoir descend au niveau des faits, un si grand nombre de relations indépendantes entrent en jeu que l'incompatibilité semble bien plus probable que la compatibilité.
Mais nous avons tous les jours sous les yeux l'exemple de l'univers, où une infinité d'actions mécaniques indépendantes concourent pour constituer un ordre qui, à travers les variations, reste fixe. Aussi aimons-nous la beauté du monde, parce que nous sentons derrière elle la présence de quelque chose d'analogue à la sagesse que nous voudrions posséder pour assouvir notre désir du bien.
À un degré moindre, les œuvres d'art vraiment belles offrent l'exemple d'ensembles où des facteurs indépendants concourent, d'une manière impossible à comprendre, pour constituer une beauté unique.
 Enfin le sentiment des diverses obligations procède toujours d'un désir du bien qui est unique, fixe, identique à lui-même, pour tout homme, du berceau à la tombe. Ce désir perpétuellement agissant au fond de nous empêche que nous puissions jamais nous résigner aux situations où les obligations sont incompatibles. Ou nous avons recours au mensonge pour oublier qu'elles existent, ou nous nous débattons aveuglément pour en sortir.
La contemplation des œuvres d'art authentiques, et bien davantage encore celle de la beauté du monde, et bien davantage encore celle du bien inconnu auquel nous aspirons peut nous soutenir dans l'effort de penser continuellement à l'ordre humain qui doit être notre premier objet.
Les grands fauteurs de violence se sont encouragés eux-mêmes en considérant comment la force mécanique, aveugle, est souveraine dans tout l'univers.
En regardant le monde mieux qu'ils ne font, nous trouverons un encouragement plus grand, si nous considérons comment les forces aveugles innombrables sont limitées, combinées en un équilibre, amenées à concourir à une unité, par quelque chose que nous ne comprenons pas, mais que nous aimons et que nous nommons la beauté.
L’enracinement - Simone Weil
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louisstephaneulysse · 5 years
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FLUCTUA.NET  
La Fondation Popa, septième roman de Louis-Stéphane Ulysse s'annonce comme une belle surprise. Evocation surréaliste, parfois ironique et un peu cruelle du monde de l'art et de l'art dans le monde, mais aussi roman autour de la création, la mémoire et la transmission, La Fondation Popa ne manque ni d'élégance, ni de qualités. Si son style extrêmement pur évoque étonnement les grands de la ligne claire (Hergé, Edgar P. Jacob, Yves Chaland et Ted Benoît), le roman emprunte aussi au charme suranné des Perec, Raymond Roussel ou Kafka, tout en débordant parfois vers les excentricités contemporaines d'un Will Self. Au fil des pages on croise Buddy Holly, Yma Sumac ou Madame Pompidou, sur fond de Devo et de Jonathan Richman… Décidemment, David Calvo, Fabrice Colin, Stéphane Beauverger… Ulysse. Nos auteurs francophones relèvent la tête on dirait.  
Maxence Grugier.
INTERVIEW  
Avec La Fondation Popa, roman plutôt ligne claire, Louis-Stéphane Ulysse édifie une enclave de folie douce au coeur de la réalité. Un jardin des merveilles et des absurdités, que le lecteur explore au rythme de ses personnages décalés, Claude Pompidou, Charles Trenet, Buddy Holly ou Yma Sumac. Lire la chronique de La fondation Popa sur le blog livres.  
La lecture de La Fondation Popa m'évoque cette phrase : "Qui est-on quand on est plus personne ?" Qu'en pensez-vous ?  
Je pense que c'est bien d'avoir ce genre de question en refermant le livre... Je manque un peu de recul pour avoir une autre analyse. Pour moi, « Plus personne » reste encore une identité, une identité qui est « dans » les autres. « Je suis la balle, je suis l'arme, je suis la table, je suis la chaise... ». Il y a des groupes comme Day one, Nas, ou DJ Krush au japon, qui ont des textes comme ça, où le changement de point de vue intervient à chaque couplet.  
Au début de votre roman, Metzler Popa, artiste et galeriste perd la mémoire. Mais est-ce si important finalement pour un artiste de savoir qui l'on est ? N'est-ce pas un atout de pouvoir se réinventer constamment et de pouvoir s'oublier ?  
Si sans doute mais c'est ce qu'il y a de moins évident... Disons qu'il faut un regard, que l'enjeu est : d'où on regarde, d'où on parle ? Après le regard peut changer d'un travail à l'autre. La grande force d'un Picasso est d'avoir été assez fort et courageux pour dire, une fois tout en haut de sa montagne, « Stop, je redescends et je vais plus loin, essayer de remonter sur une autre montagne ». En ce sens, il n'a pas placé son acquis au niveau d'un fond de commerce, il est parti cherché ailleurs. Peut-être qu'une partie de la raison du suicide de Nicolas de Staël est liée à ce constat-là aussi : « Je n'arrive pas à aller ailleurs ». C'est pour ça que j'aime « les petits maîtres », la « série B » comme Richard Fleischer, Don Siegel, ou dans le cinéma asiatique, parce qu'il y a ce côté « Je fais avec ce que j'ai. » Fleischer va tourner un truc très noir, « L'étrangleur de Boston » et, peu après, « 20.000 lieus sous les mers » pour Walt Disney... Bien sûr, le cinéma en tant qu' « art industriel » permet plus facilement ce postulat. Pour pouvoir « s'oublier », il ne faut pas avoir peur de repasser par la case « plus personne », c'est parfois violent, angoissant... C'est tellement plus facile de tourner en rond dans ses vieux trucs, de ne parler qu'aux mêmes personnes, c'est tellement plus rassurant.  
Et pour l'écrivain ?
Pour ma part, je ne vois pas de différence entre le fait d'écrire et d'autres disciplines artistiques. On réagit sur des supports différents, avec des contraintes spécifiques, c'est tout. Quand je commence à écrire, je ne me vois pas comme quelqu'un qui écrit ; il n'y a rien de pire que ça, « se regarder écrire ». Je me dis que je dois faire un disque, un film, une peinture... Dès fois, ça marche et dès fois, non... On recommence... Je me sens plus proche de peintres, de cinéastes, de musiciens... C'est pour ça aussi que j'aime bien aller chercher ailleurs, travailler avec d'autres gens, échanger, partager... Même si le cinéma demande une écriture « inversée » par rapport au roman, ça me nourrit. J'adore écrire pour des comédiens ou écrire pour le music-hall, l'«entertainment »... À partir du moment où il y a un vrai échange, un truc égalitaire, on reste dans la même problématique, celle de créer des univers. Le danger c'est quand on vous dit : « Allez, faites-nous un truc comme vous savez si bien faire... Faîtes-moi deux cent pages et je ferai le tri. » C'est dangereux parce que c'est stérilisant ; c'est là où on risque de s'abîmer. On devient un ours de cirque sur son vélo. Ça rend triste parce qu'on devient une mécanique qui tourne à vide. C'est un ce qui est arrivé à Fitzgerald ou Faulkner quand ils ont travaillé pour le cinéma.  
Comme vous l'évoquez dans votre introduction où il est question de Charles Trenet, n'est-ce pas plutôt le regard des autres, celui du public et de la critique, voir des biographes qui définit l'artiste ?
En tout cas c'est l'enjeu depuis Duchamp, « voilà, je prends cet objet que vous connaissez tous, je le pose là et votre seul regard déterminera s'il s'agit ou non d'une oeuvre d'art. » Je pense que depuis Warhol, on est coincé, on n'arrive pas à sortir d'un cadre. Peut-être qu'une autre génération, née avec le net, pour laquelle l'usage du net aura été acquis depuis les premiers mots, pourra apporter autre chose... Avec la « Fondation », j'essaye d'anticiper le regard de l'autre, de lui donner de la place mais pas toute la place... Je créé un objet, le regard que vous y portez me renvoie cet objet modifié que je vais retravailler pour vous le renvoyer à mon tour... Et au bout du compte, le résultat ne sera n'y tout à fait le mien ni tout à fait le vôtre mais c'est quelque chose que nous aurons fait et partagé ensemble... J'aime quand les autres ont vu dans mon travail des trucs que je n'avais pas capté, c'est ce rapport « médiumnique » au travail que je recherche.  
Vous disséquez aussi le milieu de l'art (moderne et contemporain), son langage, ses codes, ses rites. Est-ce un milieu que vous connaissez ?
 Ça m'est arrivé de vivre ou de travailler avec des gens qui évoluaient ou évoluent dans ce milieu-là. A part ce qu'ils donnent à voir de l'humain, les « milieux » ne m'intéressent pas trop, je préfère les personnes. Les milieux de la création sont sensiblement tous les mêmes... « Création » ou pas d'ailleurs... Bien sûr, les formes peuvent varier mais on retrouve finalement toujours la même proportion de « ceci » ou de « cela »... Mais, si je devais choisir, je préférerais le milieu de la musique à cause d'un rapport plus pragmatique, un échange plus sain : « tu utilises quelles cordes ? Tu l'attaques plus haut ou plus bas ? » ; c'est difficile d'avoir ce type de rapport dans l'écriture à cause de l'égo, des références seulement littéraires.  
Pourquoi avoir choisi ce milieu justement, comme base de votre roman ? Est-ce l'aspect "enclave surréaliste dans la réalité" qui vous a plu ?  
J'ai l'impression d'avoir plus choisi l'image qu'on s'en faisait que le milieu en lui-même. La notion « d'enclave » est bien vue parce que l'idée était précisément de travailler sur un monde clos, un univers fermé, un château de Moulinsart où tout le monde vit avec plein de bulles autours de la tête.  
Madame Pompidou, Yma Sumac, Karl Lagerfeld, Buddy Holly, Trenet, la Fondation Popa regorge de personnalités réelles (ou d'évocations) plus ou moins excentriques. Que représentent-elles pour vous ?  
Le courage de vivre, le courage d'assumer ce qu'on est malgré ses manques, ses différences, ses « particularités ». Longtemps, j'ai vu Klaus Kinski comme un bon acteur mais complètement « impossible ». Il y a cet extrait de reportage où il déboule dans une conférence de presse, élude toutes les questions parce que ça le gave d'avance. Soudain, il s'arrête sur deux personnes au premier rang qui papotent en rigolant et il commence à partir en vrille... Et puis, un jour, j'ai vu ce documentaire réalisé par Werner Herzog, « Ennemis intimes ».Quand on voit Kinski entrer dans le champ d'une caméra, on voit bien qu'il se passe quelque chose, il n'est pas comme les autres... Je ne dis pas que de se comporter comme un fou furieux donne du talent mais je pense que Kinski ne pouvait fonctionner que comme ça pour être honnête avec lui-même comme avec son travail de création. Madame Pompidou est la Castafiore de « La Fondation Popa ». Dans un premier temps, on peut la voir comme un personnage un peu excentrique, un peu artificiel, mais progressivement elle devient le personnage le plus humain, le plus fort, le plus courageux du texte. Yma Sumac était déjà présente dans le roman précédent... Là encore, c'est une histoire de quelqu'un qui va au bout, peu importe qu'on rigole ou pas d'elle, elle s'en fout, elle est dans son truc. J'aime les gens comme ça. Buddy Holly est mort, je crois, à 25 ans, avec deux cent morceaux, dont une vingtaine ou une trentaine sont à la croisée de plusieurs genres... Les Beatles, les Rolling Stones, Alan Vega ont écouté Buddy Holly... Sa musique peut figurer un univers clos, comme ceux d'Hergé, Hitchcock ou Hopper, dans leurs domaines respectifs.  
Il y a du Kafka, du Buzzati, du Vian et surtout du Raymond Roussel dans votre roman. Quels sont vos écrivains favoris ?  
Je relis Buzzati en ce moment pour un projet. Je suis méditerranéen comme lui, je comprends d'où il parle même si je n'aime pas trop parler comme ça... Roussel m'est venu par Duchamp... C'est une influence déterminante : Roussel ouvre sur Duchamp qui ouvre sur Warhol... Pour une part en tout cas. Avec Vian et Kafka, ce sont des « fondamentaux », il n'y a pas besoin de les aimer pour sentir leur influence. Par exemple, Virginia Woolf m'a appris plein de trucs sur le montage, le rythme, pareil pour Dos Passos, après je ne suis pas forcément en empathie avec eux. Mes écrivains favoris sont ceux qui me donnent envie d'écrire... Jean Rhys, Tchékov, Selby, Roberto Bolano, Fitzgerald, Truman Capote... Je ne sais pas, il y en a tellement d'autres que j'aime aussi... Chase, Spillane, Ellroy, Marcel Pagnol, Sacha Guitry, Urnica Zurn...  
Seriez vous d'accord si je disais qu'à l'instar des bandes-dessinées d'Hergé, d'Edgar P. Jacob, de Ted Benoit ou d'Yves Chaland, La Fondation Popa est un roman "ligne claire" ?  
Oui, tout à fait. Je pense aussi au dessinateur hollandais Swart. Je travaille depuis « Toutes les nouvelles de mon quartier intéressent le monde entier » avec cette notion de « ligne claire ». Curieusement, j'ai l'impression que cette influence, dans « La Fondation Popa » est plus dans les intentions que dans l'écriture elle-même, dans le sens de « tissu ». Si vous préférez, cela se rapporterait plus à la psychologie des personnages. J'ai essayé de l'exprimer sur la forme avec plus d'insistance dans « Toutes les nouvelles » et « De l'autre côté de la baie ». « La Fondation Popa » à un côté plus latin... Roberto Bolano, Luis Bunuel... Pour les dialogues, je voulais un truc un peu « phrasé », dans l'esprit des tirades de Guitry.  
Dans la Fondation Popa vous vous penchez sur les figures de la pop culture. Certains chapitres s'inspirent de chansons de Trenet, mais aussi de Devo ou de Jonathan Richman. Que signifient t'elles pour vous ?  
Je vis avec, certaines représentent des modèles... Il y avait l'envie était de faire passer les musiques que j'écoutais au moment où j'écrivais sans tenir compte de leur « temporalité » ou de leurs familles respectives. Le lien entre Trenet et Richman est naturel puisque ce dernier est venu chanter du Trenet aux Victoires de la musique, il y a quelques années. Pour Devo, c'est lié au personnage de Jocko ; disons que Jocko a cette musique qui le suit partout comme le sparadrap du capitaine Haddock. À sa façon, Devo est un groupe très « ligne claire ». Il y a un film, « La vie aquatique » qui a compté pour moi... Comment dire, il m'a « rassuré » - comme l'écoute de Jonathan Richman - au moment où je terminais ce texte... En voyant le générique de fin de ce film, je me suis aperçu que c'était le chanteur de Devo qui en avait fait la musique. Pour la bande son de « La Fondation Popa » Il y a aussi Leadbelly, Johnny Cash, Gene Vincent, Bryan Ferry, Thierry Lafayette, les Sparks...  
Certains moments sont emprunt de fantastique, d'autres plus proches de la science fiction, et puis il y a de la poésie... Comment avez-vous élaboré la structure du livre ?
 A la base, il y avait une structure verticale : une histoire pas à pas et j'aurais pu m'en contenter pour en faire un livre, je veux dire dans le sens où tout était cohérent et que l'histoire avait ses trois actes. Ça aurait donné un autre « objet », l'histoire de ce peintre, Metzler, qui court après son canapé, et l'écriture qui ne reste que sur lui... Et puis non, ça ne collait pas, il y avait un côté « Et maintenant, regardez comme j'écris bien », c'était une démonstration mais pas la voix que je voulais. Il fallait donner quelque chose de l'ordre de l'amour, quelque chose qui fait qu'on referme le livre et qu'on se sente plus « aimant »...J'ai tout réécrit en cherchant la largeur, comme au foot quand on dit qu'il faut « jouer dans la largeur du terrain ». J'ai pensé en terme de peinture, à ces tableaux des années cinquante - Jacques Villeglé par exemple, Maurice Lemaître, ou quelques uns dans les premiers Warhol - plein de collages, d'ingrédients et de strates qui finissent quand même par donner un tissu. J'ai perdu le texte deux fois et j'ai dû tout recommencer à chaque fois. J'ai l'impression qu'à la fin, C'est le texte qui m'a tiré vers le haut plus que l'inverse. Je ne vois pas ce livre comme une histoire mais comme des histoires différentes qui essayent de monter vers un même ciel.  
Propos recueillis par Maxence Grugier  
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pallasathena55 · 7 years
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Le 13 septembre 1939, Enzo Ferrari fonda plus qu'une entreprise automobile. Il fonda un mythe, un archétype post-moderne : celui de la voiture de sport italienne dont rêve la Terre entière. Qui n'a jamais aspiré à posséder une Ferrari, juste pour un jour, juste pour heure, juste pour le plaisir de posséder le plus beau des objets mécaniques ? La Ferrari (peu importe laquelle) transcende son statut d'engin roulant, pour atteindre le fantasme. Le fantasme de la réussite personnelle et sociale, le fantasme d'appartenir à une élite humaine, le fantasme de posséder le monde. Les réfractaires ne comprendront jamais, les passionnés saisiront sans peine. Quant à moi, ma passion pour l'automobile n'est plus à démontrer, malgré mon incapacité légendaire à décrocher le permis de conduire. Paradoxe ultime : je rêve de devenir propriétaire d'une Ferrari, mais au fond, je ne saurais qu'en faire. Car voilà la faille : rouler en Ferrari nécessite un style de vie, un cadre quotidien qui soit aussi rutilant et vrombissant. Je me contenterais donc de soupirer à vie, d'emprunter les transports en commun et de visiter les expositions temporaires, comme celle d'Autoworld.
À nouveau, le musée bruxellois de l'automobile a organisé une remarquable exposition, réunissant une soixantaine de modèles parmi les plus emblématiques, à l'occasion du septantième anniversaire de la toute première Ferrari, la 125 S. Étaient exposées des voitures de course et des voitures de route. Ce sont ces dernières qui ont mobilisé toute notre attention, car pour nous, elles portent l'aura de la marque à son sommet. Nous nous arrêtâmes d'abord devant deux Dino 246 GTS, du début des années 70. La Dino est-elle une Ferrari ? Oui et non, nous débâtimes longuement. Avant de glisser sur un autre sujet controversé : quelle est la couleur idéale d'une Ferrari ? Pour le plus attaché au mythe de nous deux, la réponse est évidente : rouge vif, rouge Ferrari. Mais l'autre, plus décadent, trouve qu'une Ferrari noire est comme une panthère prête à bondir. Justement, étincellante sous les feux, une 208 GTS de 1983 noir de jais.
Les pâmoisons se succèdent. Une 195 Inter Touring à côté d'une 195 Inter Ghia, toutes deux de 1950. De splendides 250 et 275. Une renversante 500 Superfast de 1964. Une 365 Daytona et son étrange protège-phares en acrylique. Une procession de 208, 308, 328 et 348, vite éclipsées par deux Testarossa. Et puis, la mythique F40, ici un modèle de 1987, sa première année de production. En ce qui me concerne, la magie se dissipa là. La F40 aura tellement marqué mon enfance, que les créations suivantes ne s'inscriront jamais dans mon imaginaire. Mon coeur ne battit donc pas devant les 550, 575 et 599. Électrocardiogramme plat également devant les derniers modèles, exposés cette fois par le concessionnaire. Même pas pour la FF. Long arrêt devant deux 412 de 1986 et 1989, les moins Ferrari des Ferrari et assurément nos bonnets d'âne de la sélection.
Mais alors, quels modèles se sont attirés nos préférences ? Le plus puriste décerna son trophée à une 275 GTB de 1966, ici dans une livrée bordeaux. Il eut un coup de coeur véritable pour ce coupé douze cylindres, dessiné par Pininfarina et l'un des modèles les plus réputés de la marque. Quant à moi, je fondis devant une merveilleuse 365 GT 2+2 de 1972, du plus beau rouge (nouvelle contradiction interne). Je me vis filer au vent dans cet incroyable coupé, dû lui aussi à Pininfarina et vendu à 800 exemplaires. Peu dans l'absolu, beaucoup pour une Ferrari à l'époque. Vraiment, à son volant, j'aurais l'impression d'être un surhomme. Vanité des hommes qui voient en leur voiture, un prolongement de leur virilité... Et étonnement renouvelé : le mythe est tangible, il draîne les foules et surtout, atteint des sommes astronomiques. Les Ferrari sont devenues des oeuvres d'art, qui se monnaient au prix des chefs-d'oeuvres de la peinture. Enviable destin...
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omagazineparis · 1 year
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Les montres de luxe pour femmes : de simples accessoires à des objets de luxe
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Dans le monde moderne d'aujourd'hui, les garde-temps sont passés du statut de simple instrument de mesure du temps à celui de symbole d'élégance, de sophistication et de style personnel. Les montres de luxe pour femmes se sont considérablement transformées au fil des ans, répondant aux différents goûts et tendances. Cet article plonge dans l'univers fascinant des montres haut de gamme, en explorant l'évolution des montres de luxe pour femmes, la variété des matériaux et des styles disponibles, ainsi que les dernières tendances du secteur. Des smartwatches high-tech aux pièces vintage intemporelles, en passant par les collaborations exclusives entre les horlogers et les créateurs de mode ou d'art, il existe une montre de luxe adaptée à la personnalité et aux goûts uniques de chaque femme. Alors, partons à la découverte de la manière dont les montres de luxe pour femmes sont devenues un accessoire essentiel, reflétant le statut, le style et l'individualité de chacune, et apprenons à sélectionner le garde-temps parfait qui laissera une impression durable. L'évolution des montres de luxe pour femmes Des accessoires fonctionnels aux symboles de statut Les montres de luxe pour femmes ont parcouru un long chemin depuis leur création. À l'origine, elles étaient des accessoires fonctionnels, permettant aux femmes d'être ponctuelles. Cependant, au fil du temps, leur rôle a évolué pour devenir des objets de luxe, témoignant du statut et du goût de la femme qui les porte. La diversité des styles et des matériaux Aujourd'hui, les montres de luxe pour femmes se déclinent en une multitude de styles, de matériaux et de finitions. Qu'il s'agisse de montres classiques en or, de modèles ornés de diamants ou de créations avant-gardistes en titane, il y en a pour tous les goûts et pour toutes les occasions. Ne manquez pas : L’héritage d’Elsa Schiaparelli et son influence sur la mode d’aujourd’hui Comment choisir les montres de luxe pour femmes Identifier le style qui vous convient Avant de vous lancer dans l'achat d'une montre de luxe pour femme, il est essentiel de déterminer quel style vous correspond le mieux. Êtes-vous à la recherche d'une montre discrète et élégante, ou préférez-vous un modèle audacieux et voyant ? Prenez en compte votre personnalité et votre style vestimentaire pour faire un choix éclairé. Les critères à prendre en compte Au-delà du style, il convient également de considérer plusieurs critères pour choisir la montre de luxe féminine idéale. Voici quelques éléments à prendre en compte : - La marque : optez pour une marque réputée pour sa qualité et son savoir-faire horloger. - Le mouvement : privilégiez les montres à mouvement mécanique ou automatique pour une expérience authentique. - La finition : assurez-vous que la montre est bien finie, avec des matériaux de qualité et une attention aux détails. - Le confort : une montre de luxe doit être agréable à porter et ne pas gêner vos mouvements. Les tendances actuelles en matière de montres de luxe pour femmes Les montres connectées haut de gamme L'une des tendances actuelles dans le domaine des montres de luxe pour femmes est l'essor des montres connectées haut de gamme. Ces modèles allient les fonctionnalités d'une montre intelligente (notifications, suivi d'activité, etc.) au raffinement d'une montre de luxe traditionnelle. Le retour des montres vintage Les montres vintage sont également en vogue, avec un engouement pour les modèles des années 50 et 60. Ces montres de luxe pour femmes séduisent par leur charme rétro et la qualité de leur mécanisme, témoignant d'un savoir-faire horloger d'antan. Les collaborations entre marques et créateurs Enfin, les collaborations entre marques horlogères et créateurs de mode ou d'art apportent une touche d'originalité et de créativité aux montres de luxe pour femmes. Ces partenariats permettent de créer des pièces uniques et audacieuses, reflétant la personnalité de la femme qui les porte. Les montres de luxe pour femmes sont bien plus que de simples accessoires. Elles sont le reflet du statut, du goût et de la personnalité de celles qui les portent. Pour choisir la montre idéale, prenez le temps de déterminer le style qui vous convient, et n'hésitez pas à vous laisser séduire par les tendances actuelles. Read the full article
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