Tumgik
#mmmm ni ce
claudehenrion · 2 years
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Paroles et musiques... pour cantatrice folle ou cantateur fol
 Mes amis savent ma longue passion pour mon piano, ce compagnon de mes joies et de mes chagrins et du ''no silence land'' qui s'étend entre ces deux usages extrêmes d'un même (et merveilleux) instrument. Et mes proches savent aussi que, sans pitié pour mes voisins parisiens, il m'arrive de caricaturer  Pavarotti ou Jo Dassin, en poussant la chansonnette... ou en m’essayant sur les grands airs du ''Répertoire'' (comme ''Nessun Dorma'', du Turandot de Rossini : ''Les cons, disait Audiard, ça ose tout, et c'est même à ça qu'on les reconnaît !''.  Eh ! bien, j'ose !)
Allez savoir par quels méandres, à travers les circonvolutions de mon cerveau, un air s'est imposé à moi, hier : c'est la célèbre chanson ''Mon Homme'', écrite pour Mistinguett en 1920, qui est, étonnamment, la chanson française qui a connu le plus grand succès international, alors que ses paroles étaient et sont rien moins que inhumaines. Jugez-en plutôt par vous-mêmes : ''Sur cette terre, Ma seule joie, mon seul bonheur C’est mon homme... Et même, la nuit, Quand je rêve, c’est de lui, De mon homme... La Femme, à vrai dire, N’est faite que pour souffrir Par les hommes... etc...''. Vous imaginez la levée de boucliers et les ''Unes'' outragées auxquels cette déclaration de guerre au féminisme le plus moins éclairé et à la bien-pensance la plus éculée (c'est la même chose) donneraient naissance, en 2022 ! Sandrine Rousseau se surpasserait dans la connerie --si c'est possible !
Rétrospectivement, j'ai eu honte pour nos ancêtres qui avaient l'aveuglement, l'inconscience et le mauvais goût de fredonner –même en faisant ''mmmm''-- de telles insultes à la sacro-sainte égalité de façade qu'il est de mise d'afficher depuis que la folie est non seulement sortie des asiles... mais qu'elle est devenue, pour le plus grand malheur de l'humanité en chute libre, LE critère, LE ''mètre-étalon'' de ce qu'une poignée de furies (contaminées par une haine inexpiable pour tout ce qui est masculin) a fait croire à la Presse, comme toujours décourageante de nullité, d'opportunisme et d'inintelligence... Déjà que je suis un homme blanc, héréro, de droite, catho, et même pas honteux de n'être ni L, ni G, ni B, ni T, ni, surtout, ''Q''... je me suis dit que je n'avais pas le droit de continuer à être une telle souillure sur  ‘’la planète’’ : c'est un must de rattraper ''mes'' erreurs-passées-de-mes-ancêtres.
J'ai donc entrepris le grand oeuvre utile entre tous de remettre les choses en place, et je chante désormais : ''Sur cette terre, Ma seule joie, mon seul bonheur, C’est mon homme-femme, mon bi, mon trans... Et même, la nuit, Quand je rêve, c'’est de lui, d'elle, de iel, de ze...  De mon homme, de ma femme, de mon ''L'', de mon ''G'', de mon ''B'', de mon ''T''et de mon ''Q'' (Mais qu'alliez-vous penser ?  Même tenu par un homme --et blanc--, ce blog est bien élevé, genre ‘’de bonne famille’’, et ce ‘’Q’', càd. ''Queer'' (= étrange, peu commun, ou bizarre). Ce mot anglais désigne les minorités sexuelles et de genres, seules dignes d'intérêt puisqu'elles ont une orientation comportementale différente de l'hétérosexualité '' ou de la ''cis-identité'' sur lesquelles repose tout ce qui existe et tout ce qui ''tient''. Tout, quoi !). Revenons aux paroles : ''A vrai dire, la femme, le transgenre, l'homo, la gouine, les neutres, et même les etcetera n'est /ne sont fait· e · s· que pour souffrir...''. C’est beau, hein ?
Mais cette phrase, encore plus incongrue que les autres, m'a stoppé net dans mes désirs de rédemption : c'est l'homme, ''à vrai dire'', qui doit souffrir pour payer tant de siècles d'une société patriarcale qui a tout esquinté, jusqu'à la grammaire pour ceux qui veulent noyer leur chien en disant qu'il a la rage... J'ai aussitôt cherché un nouvel air à chanter, accompagné de mon piano qui, soit dit en passant, n'a aucune raison d'être décliné au masculin : pourquoi ne serait-il pas ''une piana'' ? C'est tout de même bien plus proche de la vérité des choses et de l'égalité des sexes, non ?
J'ai donc choisi la jolie chanson de Françoise Hardy ''Si tous les garçons et les filles et les homos et les gouines et les trans et les ''cis'' de mon âge savent bien ce que c'est qu'être heureu · x · e · s·''... et je me suis immédiatement senti plus à mon aise, plus en harmonie avec mon époque, plus content · e, plus épanoui · e. C'est un facteur de vrai bonheur de s'être enfin rendu compte que le sexe des mots est un remède aux maux des sexes ! Mais... pourquoi une petite voix mal-pensante n'arrête-t-elle pas de me susurrer sans cesse : “Byzance, dit-on, tomba aux mains des Turcs en discutant du sexe des anges. Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme et l'insensé, pendant que nous discuterons du sexe des mots''.
Alors... pourquoi cette fausse querelle ? Parce que en français, le genre neutre (comme en ont le grec, le latin, l'anglais ou l’allemand, entre autres) se décline le plus souvent comme au masculin, avec quelques exceptions bien connues (vigie, sentinelle, ou ''amour, délice, et orgue''). D’où que quantité de noms de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins, leur genre n’ayant  rien à voir avec le sexe de la personne en place. Le mot ''Homme'' lui-même s’emploie d’ailleurs tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne un mâle. Confondre les deux condamne à l’embrouillamini actuel de la féminisation du vocabulaire.
Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une andouille, une vedette, une canaille, ou une fripouille... Et de sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin (les plus belles), un génie, et même un tyran. Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ?  Dans l’usage réel, chacun restitue spontanément qu’un soprano est une femme, qu’une basse est un homme, que le masculin ''vagin'' désigne un organe féminin et le féminin ''verge'' un organe masculin. Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels ou sexués, et voir une intention cachée dans cette logique choisie est rien moins que absurde ! Il paraît, nous expliquent les nuls, que si, au lieu d’écrire ''les pamplemousses et les oranges sont mûrs'', vous écrivez soudain ''les pamplemousses et les oranges sont mûres'', vous contribuerez à ce que des femmes ne soient plus battues par des hommes. Stupidité ? Mauvaise foi ? Délire grotesque ? Décalage immense par rapport au réel ? Réponse au choix.
A partir de la mise au rancart inutile, absurde et surtout ridicule de quelques chansons, nous continuerons notre petite escapade en Absurdie, le royaume de nos anti-penseurs modernes. Tous sont progressistes, ce qui explique pourquoi plus rien ne fonctionne... mais explique aussi pourquoi leurs idées, au delà de leur aberration majuscule trouvent, dans certains milieux ''qui se la pètent'', un accueil trop favorable qui les rend dangereux... ce qu'ils ne méritent absolument pas, en tant que ce qu'ils sont eux-mêmes, c'est-à-dire : 3 fois RIEN, ou plus ! (à suivre)
H-Cl
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thomariviere · 1 year
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En travaux
Florence & the machine est en train de chanter saint Jude de 10 000 manières différentes (c’est l’un des vices que j’ai : je télécharge un nombre incalculable de versions des musiques que j’aime… cover, live, unplugged, majeur, mineur, en changeant la physiologie sexuelle de la voix qui chante etc. ainsi le format de cinq minutes et qq classique des pop musiques se métamorphose en symphonies infinies que je peux écouter des heures durant. Des Rhapsodies et des variations a en perdre la tête, enivrantes, vertigineuses, ces itérations obsessive et autistiques, comme moi, juste comme moi, comme ma douleur, avec la grandiloquence et le mélodramatisme de ma douleur) et pendant ce temps je me demande comment j’ai pu passer à côté de la vie à ce point-là.
Comment j’ai pu être obsédé à ce point par la mort.
Comme le seul absolu.
Comme la preuve incontestable de la valeur de la vie.
Obsession d’une mort complètement déréalisée. Complètement romanesque. Bovarienne. La mort qui se clame et qui se déclame. La mort qui se dit. Qui s’écoute se dire en gratouillant son nombril.
J’ai écrit tu qui commence par une chute du 12e étage. J’ai écrit naufragés qui se termine par un bain méditerranéen dont le poète ne reviens pas. J’ai travaillé Salomé et De Profundis d’Oscar Wilde en boucle durant des années. Puis la vie de Rimbaud qui paraît n’être qu’une grande mort. J’idolâtre melancholia de LVTrier, film qui a l’audace de suicider son spectateur lors de la séquence finale. (je dis suicide car je suis retourner le voir 4 fois la semaine de sa sortie). Je me récite en boucle les poèmes de Auden sur la perte de son compagnon où l’ode à un rossignol et son : darkling i listen and for many a times I have been half in love with easeful death… J’écoute larmoyant la lettre de suicide de Virginia W lue par GAnderson pour Max Richter. Le requiem de Clint Mansel pour ce pauvre astronaute qui réalise non seulement qu’il est en train de mourir mais qu’il n’est en plus qu’un clone dont personne n’a rien à faire. La douloureuse mélopée de pour le personnage m’outrant du painted veil. Le requiem de mia wasikovska sur la dépouille de diggity, son chien. Mmmm
J’écoute i wanna die happy de Sufjan ou the ascension, ou the finish line ou after the curtain. Tout mon univers sembles
n’a rien de romantique elle n’a rien de poétique (ni de politique). Elle est affreusement factuel. Affreusement horlogère. C’est la grande mécanique à l’œuvre. Il n’y a pas de sens, il n’y a pas de destin de plan ou de jugement. Personne Devant le grand portail en fer forgé avec sa lourde cléf attaché autour de la taille. NON! il y a juste les coïncidences qui amènent à la termination. Celle d’une conscience. Pas simplement. 
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egutchi · 4 years
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* 2020年10月21日 VRS, “AU JAPON CEUX QUI S’AIMENT NE SE DISENT PAS JE T’AIME” Je suis tombée sur ce livre un été, la seule fois où je suis allée à Nantes. Je l’ai acquis pour 7€ dans une librairie, en me sentant presque coupable de payer si peu pour ce trésor contenant les réponses à tant d’angoisse.
Contrairement à la manière de dire "je t'aime" à qui veut l'entendre en français, on ne dit que très rarement qu'on aime quelqu'un en Japonais. Ou alors seulement une fois, lors de sa 告白 (kokuhaku : déclaration d'amour). Mais dire aï shiteru, reste très rare.
Mais non, aucune réponse.
C’était un simple abécédaire sur les différentes coutumes japonaises VS françaises - écrit par trois françaises ayant voyagé au Japon.
Alors je t’ai écrit.
> On 5 Feb 2020, at 10:27, [email protected] wrote: > comment te sens-tu quand tu es amoureuse?(ceci n'est pas un spam, c'est bien thiaba) C'est comme des bouteilles à la mer. Hors de la maison, j'étais très silencieuse. Pas de camp choisi, pas de trahison. L’interface web est devenue comme un foyer, façonné par nos propres particularités et codes. On circule du Français au Japonais en toute normalité. J’ai moins chaud sans ce masque social que l'une ou l'autre culture m’impose. Je me sens moins lourde sans corps à justifier. De : [email protected] Envoyé : mardi 03 mars 2020 16:54 À : [email protected] Objet : Re: 💌 oui je l’ai découvert assez récemment. c’est marrant comme internet est ce petit refuge où les gens construisent leur safe space en attendant de pouvoir le vivre irl aujourd’hui, si quelqu’un veut Vraiment me connaître, ça sera compliqué si il ne me suit pas sur Instagram. c’est notamment sur cette plateforme que j’exprime tous ces questionnements, où je joue ce rôle de HAFU, où j’expose mes origines et les Impose même - où j’exprime mes sentiments et réflexions sur ce sujet. dans la vie réelle, c’est absolument difficile de savoir que je suis japonaise. À part si tu connais on travail artistique en effet - où à la limite si je réponds au téléphone à ma maman. mais ouais sinon @egutchi_ est cet *avatar* social que je me suis créé pour affirmer mon identité et c’est le safe space où je peux incarner cet partie japonaise en moi que j’ai tant de mal à assumer/expérimenter en vrai. même avec mes ami.es les plus proches - même avec des japonais.es Les blanc.he.s adorent le Japon. Et je les comprends. Mais qui va aller fantasmer à ce point le Sénégal ? Ici, on me prend largement plus souvent pour une Malgache, ou une Réunionnaise qu’une métisse (quelque soit le mix). Apparemment, cela va de soi que mes parents sont censés venir du même pays, de la même culture. Comment se comprendre si nous n’avons pas la même culture ? Comment s’aimer ? [email protected] Lun 24/02/2020 12:26 sinon on m’a souvent donné le rôle de la femme japonaise frêle délicate et hypersexualisée au lycée. Ça allait parfois très loin, jusqu’à donner des estimations sur la “taille” de mon vagin. C’était des moments tétanisants, je n’arrivais pas à répondre. c’est quelque chose qui me répulse en y repensant, encore plus pour la manière de laquelle je rentrais dans le rôle. Je ne disais rien, comme si cette sexualisation était bienvenue, comme si c’était un atoût d’être fétichisée. C’était surement lié à un moyen de rentrer dans l'hétéronormativité. Les mecs en question ne m’attiraient absolument pas, mais je pensais que je devais leur plaire, quand même. Et le cliché de la japonaise soumise DEVAIT être la manière d’y arriver… après tout de quelle autre manière pourrai-je avoir de la valeur,!,!!,!!,! Heureusement tout ça est bien loin. et ça aussi, ça t’es déjà arrivé? Je crois que si le Hentai est aussi populaire en Europe, c’est parce que la soumission de la femme y est aussi extrême. En fait, la plupart des porn japonais mettent en scène des viols en toute normalité. A l’école, on pointait plutôt du doigt ma couleur de peau, que mon éducation et mes origines japonaises, même une fois révélées. Je ne savais pas que mon grand-père était Imam. Parce-que mon père est bouddhiste. On récitait les mantras d’un bouddhisme Japonais avec mon père, jamais avec ma mère. Tous les étés j’allais à Tokyo, et tous les étés je voyais toutes ces femmes qui ont pour coutume de porter de longs gants noirs en été, même sous 40°c, pour ne pas bronzer. Je voyais mes ami.e.s rires à ces blagues, comme je voyais ces femmes. On 24 Feb 2020, at 20:26, [email protected] Ce n'est pas mon devoir, ni de mon ressort de prouver qu'une noire peut être une japonaise légitime. mais j'sais pas, j'ai toujours grandi parmi des blancs, ou du moins pas des Half japonais. Encore moins noirs. J'étais frustré que dans la plupart des jeux vidéos, on pouvait customiser à fond ses personnages, mais on pouvait jamais avoir la peau noire. Aucun personnage/héros-ïne n'était identifiable à mes yeux - soit trop blancs, soit trop noirs.(je suis pas fille unique pourtant, mais c'est autre chose) On 29 Feb 2020, at 13:55, [email protected] wrote: Quand ma soeur est née, j’avais un peu imposé ma loi de “no Japanese” chez moi, et ma mère ne lui a jamais vraiment parlé en japonais peut-être en partie à cause de ça. Je le regrette énormément, et je suis en colère contre les gens qui m’ont fait croire que je devais choisir entre mon héritage culturel et le pays dans lequel je vivais. Mon père chante en Wolof. Depuis que je suis petite je me demande ce qu’il pouvait bien raconter. Il doit se demander la même chose aujourd’hui, quand je chante en Japonais. Ou quand je parle à ma mère. Mer 08/04/2020 16:32 À : [email protected] mais enfaite en y repensant, je dis souvent identité double/ culture double - mais enfaite on n'a pas seulement deux cultures ou langues - mais bien trois. même si personnellement j'ai un héritage (du Sénégal) que je n'incarne pas du tout (à part génétiquement), il est quand même Hyper présent par sa présence très amoindrie par rapport à mes deux autres cultures justement. Je veux dire que être enfant d'un parent d'ailleurs et un de là où tu vis, ce n'est encore pas les mêmes enjeux que d'être l'enfant de deux immigré.es ou deux personnes d'origines et de cultures autres (que celle dans laquelle tu grandis) enfaite. la question de "chez moi c'est où?" n'a pas le même poids j'ai l'impression. quand j'étais petite, mes parents me disaient "un jour je rentrerai au sénégal/ au japon". et je pense que pour un enfant c'est assez violent de se dire qu'il va devoir faire un choix, pour ne pas se retrouver seul. "et chez moi c'est où?" - bon finalement c'est moi qui suis partie de france la première lol demo erabunara nihon dayone... mmmm demo nihon ni wa sumitakunaina- sugoku tsukarerutoomoi. tteyuuka, sono hafu no mondai wo tokenaimade muri dane. Comme si il pouvait vraiment y avoir une fin à ces questionnements... Mais bon, le confort de vivre en tant que Hafu évolue avec le temps et mes questionnements et je sais que vivre au japon aujourd'hui, serait trop dur émotionnellement. rien que d'y retourner pour des vacances, après avoir passé 15 été là bas, me fait peur donc bon... nanka kanashiina, nihon ni appréhension aru hi ga kuru towa... mais les choses ne sont pas figées : ) mon rapport à la france, à la belgique, au japon et au sénégal évolueront toujours Quand je suis arrivée en Belgique, tout le monde passait son temps à parler des différences entre les Belges et les Français.e.s. Quelle plaie. On 29 Feb 2020, at 13:55, [email protected] wrote: Le fait de devoir choisir sa nationalité est super violent. Pour moi le passeport japonais a toujours été une sécurité pour moi, peu importe ce que les autres disent sur moi, les différences entre ma sœur et moi, j’avais une preuve ultime indiscutable qui était la reconnaissance de l’état japonais sur mon identité. Dans un état d’esprit un peu acab je me dis que la reconnaissance d’un état, ne devrait pas influencer ma personne, mais c’est comme un petit truc auquel je me rattache désespérément, puisque toutes mes autres attributions au japon sont souvent questionnées. Cet objet me rendrait légitime presque. Alors que je sais que je le suis sans ce carnet de feuilles broché, que je suis japonaise pour d’autres raisons aussi. On est jamais “assez” japonais.e. Des gens qui juste parce qu’iels parlent la langue, se permettent de dire qu’iels sont “plus japonais” que moi. On 03 Mar 2020, at 16:54, [email protected] wrote: mais oui, ce qu’il représente est très puissant - et ça m’a fait mal au coeur quand tu m’as appris que ce n’était pas de plein droit, qu’on possédait cet objet - cette preuve - attestation que nous sommes biens japonaises. Et que l’état japonais nous accepte comme tel. ce n’est donc pas le cas aaah… zurui. et en même temps ça m’étonne peu du patriotisme japonais. même si dans la pratique, ajd ce passeport ne me servirait qu’à faire moins de file pour prendre l’avion pour tokyo, où je ne suis pas allé depuis 7 ans, ça me rend profondément triste. Après tout nous ne sommes que des HAFU. [email protected] Sam 21/03/2020 14:06 oui je vois ce que tu dis, j’ai toujours trouvé le mot hafu super étrange. ça peut paraitre assez péjoratif comme mot, tu n’es que une moitié, pas entier.e, comme si il y avait un vide à combler. comme si tu ne pouvais pas être deux choses à la fois. En Japonais Thiaba, se dit "Tchaba" (ちゃば/ 茶葉). Tcha (茶) veut dire "thé" et Ba (葉) est la contraction de "feuille". "Feuille de thé", une heureuse coïncidence qui m'a réconforté. Comme si mon mélange avait lieu d'être. Car Thiaba c'est avant tout le prénom de la grand-mère de mon Père Sénégalais. Dans l’intimité de la nuit, ce garçon me racontait son voyage au Sénégal. Comparé aux deux seules images qui me restent de mon unique voyage là bas, à mes 7 ans, je ne faisais pas le poids. Dans ce lit, ce corps blanc avait une expérience du Sénégal tellement plus présente que la fille d’un Sénégalais. Je me suis sentie bien conne. Et bien seule. Il fut un temps où je ne confiais mon coeur et mon corps qu’à mon opposé le plus littéral : le fameux mec cis blanc hetero. De : [email protected] Envoyé : lundi 24 février 2020 12:26 À : [email protected] Je pense que je n’ai jamais été amoureuse d'une japonaise mais le japonais s’est souvent immiscé dans mes relations. toutes les personnes avec qui j’ai eu des relations/rapprochements ont essayé d’apprendre le japonais - et je les aidais à réviser leurs hiragana lol ça t’es déjà arrivé? On 24 Feb 2020, at 20:26, [email protected] wrote: les deux garçons avec qui j'étais à une époque, savent compter en japonais. bizarrement je crois qu'avec chacun c'était au bout d'un ou deux ans, que je commençais à leur apprendre ça (,peut-être que je dis n'importe quoi, je suis plus sure du tout). je leur ai appris quelques mots basiques dont un se souvient surtout car il adore les mangas et jeux vidéos, comme oyasumi, nemui, bref le japonais le plus basique qu'il soit. tu sais, je pense que j'avais pas trop envie qu'ils aient accès à cette partie là de moi. j'ai l'impression que celui/celle qui connait mes deux cultures, aura bien trop de clés pour me comprendre. et j'ai tellement pris l'habitude de spliter et switcher entre l'une et l'autre de mes "personnalité/langue/ou que sais-je", que incarner les deux en même temps, être face à quelqu'un qui saura entendre et comprendre les deux, aura le panorama entier, m'angoisserait trop - mais aujourd'hui j'essaie de réconcilier tout ça j'ai jamais connu d'espace sécurisant où je peux incarner les deux à la fois - sauf l'art et internet justement Aujourd’hui c’est très différent. C’est comme si oser observer ma condition de femme noire avait finalement brisé ce fantasme, de vouloir conquérir charnellement et amoureusement cet «idéal». Peut-être que j’essayais de posséder à travers eux, tout ce qu’il me manquait : la peau blanche, une bite et l’hétérosexualité.
 Une fuite de ma propre identité « non-idéale », en me mettant à genoux pour lui arriver à la cheville. 
 Le charme est rompu.
 Il y a une expression que ma mère me dit souvent en Japonais. Et mon père me l’a aussi dit l’autre jour en Français : ” 山でもうごかせる。” // « Tu peux déplacer des montagnes. » On 24 Feb 2020, at 20:26, [email protected] wrote: est-ce qu'un jour je pourrai dire aishiteru en pesant mes mots? Les frontières sont mentales.
 Désormais, rien ne m’empêchera de dire aï shiteru à qui veut l’entendre. ⟡ ⟡ ⟡
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plumedepoete · 4 years
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JULOT      Ces situations je les ai vécues et parfois subies, mais avec le recul, je savoure pleinement la rare­té de ces instants où se mêlaient la cocasserie, la « comedia dell'art » et la dure réalité d'un monde méconnu.      Les personnes dites normales, ont en général des vies correspondant à leurs personnalités.      Les aventures qui colorent leur quotidien se résument à leur union avec une autre personne dite « normale », à devenir adeptes de la « Française des jeux » à « vivre » par procuration, en « fantasmant » au travers des exploits des autres, et même d'aller chercher la baguette chez « Dédé la boulange ».      J'ai connu ces vies insipides, mais très vite, j'ai mis le cap sur l'option « pas cap.... »      Pourquoi ? Peut être que, comme Jacques BREL,  je voulais devenir notaire parce que papa ne l'était pas....vous l'aviez compris c'est une image.      Puisque j'ai votre bénédiction, je continuerai donc à me remémorer des situations extraordinaires, vécues par des gens ordinaires.... Et puis, en cette période de confinement, « faut bien passer son temps comme on peut ! »      Ce qui m'a le plus enchanté, ce sont les rencontres avec les acteurs de ces instants magiques.
Une galerie de portraits me revient en mémoire.      Ces gens, qui, durant quelque temps, ont été les vedettes de ces courtes scènettes, que sont-ils devenus ?      Il est dit que l'enfer est pavé de bonnes intentions ….certes,  mais aussi, l'enfer c'est les autres ! 
 
      Certains auraient pu obtenir le César du meilleur filou, ou à défaut, un oscar pour leur rôle dans «le passage de l'exa­men du permis de conduire», cette femme serait la lauréate du prix de la plus mauvaise assurée de la caisse d'allocations familiales, celui-là aurait obtenu le prix de la création, pour sa composition lors d'un contrôle de po­lice.... Que des gens comme vous et moi.      lls se sont empêtrés dans la grande aventure de la vie de tous les jours, sauf qu'ils n'avaient pas de promp­teurs pour pouvoir s'exprimer dans la langue de Molière, pas de maquillage pour masquer ces gueules « d'In­diens-Roumain » ni de Donald Cardwell pour habiller ces va-nu-pieds. (Référence au théâtre ce soir... Pour les plus anciens).     Julot faisait partie de ces acteurs involontaires, le casting du diable était tombé sur sa pauvre personne ce jour de juillet, trop chaud pour ce pauvre homme qui n'en demandait pas autant.

jJ'avais installé  un chantier de démolition automobile et recevais à lon­gueur de journée des vendeurs de n'importe quoi : ferraille, cuivre, divers métaux, vieux meubles et tout ce qui pouvait améliorer les fins de mois déjà difficiles.      Le nez plongé dans le capot d'une bagnole qui acceptait de finir sa vie en petits morceaux, j'ai entendu cette petite phrase, annonciatrice d'emmerdements futurs : « je viens de la part de... ».      Dans ce milieu, les amis de mes amis étaient forcément des auto-stoppeurs profiteurs, qui essayaient de te faire prendre, selon la formule consacrée, des vessies pour des lanternes... Et à chaque fois que je faisais pipi, je me brûlais les doigts.      Me dégageant de mes occupations d'introspection mécaniques, je me trouvais face à face avec un grand es­cogriffe, sorte de sloughi, de milord l'andouille.
Grand, maigre, mal rasé, le nez aquilin, il portait tous les stigmates d'une vie de margoulin à la petite se­maine ; cette grande andouille sentait l'embrouille.
Dans le milieu on appelle ça '' « un cave, un micheton. »      Mon premier réflexe, salutaire, aurait été de décla­rer avec l'aplomb d'un chat qui a bouffé une souris et dont la queux dépasserait de la bouche : « moi ? connais pas».
Il faisait très chaud, la sueur coulait de ses tempes, il se dandinait sur place.. Envie de pisser ?. Où sensa­tion d'avoir rater son entrée devant le jury de The Voice ?
.'' Les cons ça osent tout, et c'est à ça qu'on les reconnaît. ''...Si j'osais je deviendrais un peu lour­dingue..      Mais si tu sais,  c'est le gars qui....       « Non, j 'te dis que je ne connais pas. »

«     " Pas grave, j'ai de la marchandise à vendre, je peux te la montrer ? "      Je me suis entendu dire : non pas la peine, j'achèterais un âne dans un sac.
      Bon, je reconnais que parfois, je suis un peu léger dans ma communication, mais l'entourage, qui me donnait à réflexion, s'apparentait plus tôt aux blagues de l'almanach Vermot, qu'au précis grammatical de monsieur BLED. 

   Il ne me regardait pas dans les yeux, je n'aime pas ça.. Mais bon je n'ai pas l'air non plus d'un Saint ; sur mon visage, mes rides dessinaient une carte d'identité façon relevé anthropométrique. Un Canonge en quelques sortes.. Pour les anciens qui ont fréquenté les salles de Police.
« ... Ouais, t'as qu'à me faire voir... Un des ces jours... » Hop, renvoi dans les 22 mètres, et botté en touche...
...Faux rebond.. « j' ai la marchandise dans mon camion.»...
      Sans attendre ma réponse, Julot a grimpé dans son fourgon et revoilà mon bon prince.
Les coups d'œil qu'il donnait sans cesse dans tous les horizons, confirmaient bien son inquiétude.
Dans le véhicule, une dizaine de sacs de cuivre attendaient bien sagement, d'être délivrés de cette impasse.
J'avais l'habitude de négocier ce genre de matériaux, mais la grande bringue coupa court à mon savoir-faire. «Écoute, il n'y a pas loin de 3OO kilos de cuivre, je suis pressé, j'ai même oublié mon permis de conduire, je te laisse le tout pour la moitié de sa valeur ».      
Vite fait bien fait, l'argent dans la poche, mon vendeur est reparti en s'imaginant qu'il venait de ferrer un beau poisson-couillon.
Une semaine plus tard, la même grande bringue me fit le même cadeau de bienvenue au pays des «  les baisés comptez-vous. »       Une fois encore, je sentis venir l'arnaque, mais ces deux contributions à m'enrichir avaient rejoint un dépôt que je possédais dans un lieu secret et discret, car les vols de métaux étaient fréquents. Je ne vendais mes métaux non-ferreux que 2 fois par an.      Quelque temps plus tard, alors que nous étions en train de mettre à mal quelques poulets grillés au feu de bois en compagnie de clients habitués, le JULOT débarqua sans crier gare.      Pour mes convives,  c'était une «mal politesse» que seul un paysan était capable de commettre,  un peu comme une insulte irréparable ou un crime de «lèse manouche. ».      Le sourire franc d'un âne qui recule, trop «mmmm.... ma biche», il nous offrit un coup de vaseline pour que ça rentre mieux.
J'ai senti l'impair non ce n'est pas un doigt ) qui se pointait à l'horizon, comprenant et parlant de façon courante la langue romani, j'ai coupé court à l'invasion de ce fauteur de troubles.
« Dis l'ami, je suis en famille, reviens demain matin, je vais voir ce que je peux faire. »      Il n'a pas insisté, je constatais après son départ que certains de mes invités le connaissaient de façon défavo­rable, des mains s'étaient même crispées sur les manches des serpettes qui servaient à mes invités pour dé­couper toutes sortes de choses, même le corps humain.      La sentence tomba de suite « mon phral ( mon frère ) cet homme, il n'est pas comme nous.. c'est une porte-poisse.. Il a le mauvais œil.».      Le lendemain matin vers sept heures, son fourgon brinquebalait sur le chemin d'accès à mon terrain, suivi par une petite voiture de couleur rouille.
« Tiens, c'est ton jour de chance, j'ai un lot de cartons à te vendre y en a pour..X. Francs, je te le laisse à moitié prix... ce sont des cigarettes qui viennent direct d'Espagne ».     Un énorme gyrophare rouge, illuminé par des dizaines de feux clignotants rouges, s'allumèrent de suite... Pin-pon ... Pin-pon... Fais gaffe, il te prend pour un con.      « Merci , romanimais je ne fume pas... J'en veux pas»      Mais il insistait le goujat «j'ai que 10 cartons.. C'est du bon tabac... Tu n'en voudrais pas ».      Dehors, les romanos où je lâche les chiens...Vite, urgence à tous les étages.. Sortez d'ici « mal au trou » que vous êtes !
Le ton monta très vite ,et mon épouse en sortant de la caravane ,tenait un flingue à la main... Elle sentait ce genre de tracas et n'hésitait pas à donner son grain de sel ou de plomb... C'était selon, elle était de la race.      Pour faire plus court, je vous dirai que le fâcheux est reparti rapidement, accompagné de son chauffeur complice.      Dans la fin de la matinée, alors que j'étais allongé sous une voiture, mon attention fut détournée par la pré­sence de deux paires de souliers type rangers mais cirés proprement, qui dépassaient de deux pantalons à bandes       bleu- marine.
Ces souliers me dirent : « Gendarmerie nationale, brigade de recherche. Nous voudrions voir vos pièces d'identité. »
Des chaussures qui parlent... Miracle... Non...emmerdements en vue.      La maréchaussée qui se tenait devant moi, avait délégué deux de ses meilleurs représentants, les autres, une dizaine au total, moins beaux, encerclaient mon domicile et contrôlaient 3 clients qui faisaient leurs af­faires avec mon épouse      « Vous n'auriez pas eu la visite d'un individu qui vous a proposé des cartons de cigarettes provenant d'un   vol ?»
Mes battements de paupières ,façon Betty Boop ,ont convaincu les forces de l'ordre qui ,après avoir mis le bordel sur mon chantier et dans mes registres de Police, repartirent, convaincues que j'étais un gros men­teur... On ne se refait pas Monsieur l'Agent.      Quarante-huit heures plus tard, le nom de Julot s'étendait dans la rubrique des chiens écrasés.
Il avait cambriolé un dépôt de la compagnie des tabacs, et s'était fait prendre chez un receleur alors qu'il re­vendait son lot.     Le receleur, c'était le même qui, assis à ma table m'avait dit «mon frère, méfie-toi de ce gars, il a le mauvais œil».     "Mon Dieu, gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m'en charge !" .      ©Philippe X - 18/03/2020 .  
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kiriyama-x · 4 years
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Chapitre 9
C'était la première fois que Leila faisait un cauchemar comme cela, il lui semblait si réelle qu'elle avait encore la peur qui lui serrait l'estomac et elle avait de la difficulté à respirer. Elle se leva doucement et alla à la salle de bain, elle s'aspergea le visage d'eau froide, puis descendit à la cuisine pour prendre un verre d'eau. En bas, il n'y avait aucun signe de Leslie, bizarre elle qui était plutôt matinale, mais bon peut-être avait-elle trop bu et était maintenant clouée au lit avec la gueule de bois. Leila haussa les épaules, tant pis pour elle se dit-elle et bu doucement l'eau qu'elle venait tout juste de se servir. Elle remonta dans sa chambre et voulant profiter de sa première journée de congé pour se reposer elle se remit au lit. Malheureusement, elle était incapable de retrouver le sommeil, son cauchemar l'avait si ébranlée qu'à chaque fois qu'elle fermait les yeux, tout ce qu'elle voyait c'est son visage apeurer et son corps qui tombait dans un trou noir sans fin. Elle décida de se lever et d'aller voir si sa sœur était toujours dans sa chambre, peut-être était-elle réveillée, mais avait décidé de rester dans sa chambre. Leila ouvrit la porte de sa chambre, avança de quelque pas dans le corridor et tocca doucement à la porte de sa sœur. Rien, aucune réponse. Elle ouvrit doucement la porte, personne, Leslie n'était pas là. Peut-être avait-elle décidé de dormir chez Axel, Leila vérifia son téléphone pour voir si celle-ci lui avait laisser un message, mais à son grand désarroi sa sœur ne lui avait laissée aucun texto, ni même ne l'avait appelée. À quoi bon s'inquiéter se dit Leila, c'est une grande fille elle peut s'occuper d'elle même, je me fais du souci pour rien et sur ce elle retourna dans sa chambre pour se changer. Elle n'avait pas vraiment de plan pour sa première journée de congé, donc elle décida, pour ne pas perdre la forme d'aller courir. Elle mit un legging noir et une camisole de sport turquoise, sa couleur préférée, elle enfila ensuite ses souliers de sport gris et descendit pour sortir. Une fois son jogging terminer elle alla se doucher et se prépara pour le dîner. Elle descendit à la cuisine et se fit un sandwich, elle regarda son cellulaire toujours aucune nouvelle de Leslie cela commençait à être bizarre, elle ne s'absentait jamais comme cela sans prévenir. Leila se décida à appeler Leslie, elle laissa sonner une fois, deux fois, trois fois puis elle tomba sur le répondeur, elle essaya sur le téléphone d'Axel, toujours aucune réponse. Elle n'en fit pas de cas même si elle était un peu inquiète pour sa sœur. Elle passa le reste de la journée dans sa chambre à lire et à jouer sur son ordinateur. Pour le souper elle allait manger au restaurant avec Leslie et Alexe, elle et Leslie était censée se préparer ensemble, mais elle n'avait toujours aucune nouvelle de sa sœur, elle commençait vraiment à trouver cela étrange jamais Leslie ne disparaissait comme cela sans prévenir et sans donner aucune nouvelle. Leila décida de se préparer et d'aller au restaurant tout de même peut-être allait-elle les rejoindre là-bas. Tout juste avant de partir pour le restaurant, elle écrivit un message à sa sœur lui expliquant qu'elle s'apprêtait à partir pour le restaurant. Une fois arriver là-bas, elle repéra rapidement Alexe assis à une table et se dépêcha à aller la rejoindre. Rapidement elle lui demanda si elle avait vu Leslie :
- As-tu vu Leslie ? Je n'ai aucune nouvelle d'elle de toute la journée ?
-Non, je croyais que vous veniez toute les deux ? Répondit Alexe
- Oui, c'est ce qui était prévu, mais je ne l'ai vu pas vu de toute la journée, je m'étais dit que peut-être qu'elle viendrait nous rejoindre ici. Je trouve ça étrange, ce n'est pas son genre de partir comme ça et de donner aucune nouvelle. J'ai essayé de l'appeler tout à l'heure et je suis tombé sur sa boite vocale, même chose pour Axel.
- Oui, c'est vrai que ce n'est pas le genre de Leslie dit Alexe.
Elles attendirent au restaurant une vingtaine de minute et toujours aucune trace de Leslie, c'est à ce moment que la panique à envahit Leila, comme si elle coulait directement dans ses veines. Où était donc passer sa sœur. Les deux jeunes filles quittèrent le restaurant sans même avoir manger et se dirigèrent en direction de la maison d'Axel, ce n'était pas trop loin du restaurant à pied. En cour de route Leila appela ses parents peut-être savaient-ils où se trouvaient sa grande sœur, mais non ni un ni l'autre n'avait eu de nouvelle de leur fille depuis hier soir au soupée. Ne voulant pas inquiéter ses parents pour rien, elle ne leur dire aucun mot sur ses angoisses concernant sa sœur. Une fois arriver chez Axel elles cognèrent à la porte de la petite maison. Un grand homme au cheveu foncé et au bras terriblement muscler leur ouvrit la porte et les fixa du regard. Leila avala difficilement sa salive.
-Bonjour dit-elle, je suis Leila la sœur de Leslie, nous voulions parler à Axel.
- Pas de problème l'homme leur répondit en souriant et les laissa entrer, la chambre d'Axel est au bout du couloir à gauche, vous pouvez y aller.
Les deux filles échangèrent un regard avant de s'enfoncer dans le couloir, une fois au bout elles cognèrent à la porte, aucune réponse, elles cognèrent de nouveau, toujours aucune réponse. Alexe ouvrit la porte tranquillement révélant devant leur yeux une chambre typique de garçon. Il y avait des poster de groupe rock coller sur les murs, la guitare d'Axel était posée dans un coin, des vêtements jonchait le sol, dans un coin il y avait un bureau de travail remplie de livre et de cartable. Coller sur le mur complètement à gauche se trouvait un petit lit, dans lequel était coucher, à plat ventre, Axel. Les deux filles entrèrent dans la chambre et Alexe secoua doucement l'épaule d'Axel celui-ci se réveilla en sursaut. Axel toisa les filles de son regard endormie.
- Qu'est-ce que vous faite ici demanda-t-il
- On cherche Leslie répondit Leila, je n'ai pas de nouvelle d'elle depuis hier soir à la fête.
- Mmmm, hier soir on s'est quitté vers 23h30 à la cabane, elle m'a dit qu'elle rentrait chez elle dit Axel en s'assoient sur le bord de son lit. Celui-ci était seulement en sous-vêtement, Leila avait les joues rouges et s'efforçait de détourner le regard, alors qu'au contraire Alexe en profitait pleinement pour se rincer l'œil, contrairement à ce que l'on pouvait penser, son torse était assez musclé et ses cheveux en bataille ne faisait qu'accentuer son charme. Axel se leva et traversa la pièce pour attraper un pantalon qui se trouvait par terre. Leila donna un coup de coude à Alexe.
- Arrête de le regarder comme ça, chuchota-t-elle.
Alexe lui adressa un grand sourire en guise de réponse, Leila et Alexe se retournèrent vers le jeune homme alors que celui-ci passait un t-shirt par-dessus sa tête. Alexe fit la moue.
- Je croyais qu'elle avait peut-être dormie chez toi étant donné qu'elle ne semble pas avoir dormie à la maison dit Leila.
- Eh bien non désoler, mais je peux vous aider à la chercher par contre répondit-il.
Axel emprunta la voiture de son beau-père et les trois adolescents partirent à la recherche de Leslie.
Alors selon vous est-il arriver quelque chose à Leslie ? Merci de votre lecture. kiriyama-x ✌
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poesieordinaire · 6 years
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R comme résistance (”fuck ta morale et ta sympathie”)
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Je ne sais pas toi, mais perso, j’ai la désagréable impression que l’Histoire se répète inlassablement. Par exemple, en ce moment : un petit président qui fait la morale aux pauvres et le kéké avec des cailles de cités ? Mmmm, attends… Ouais, je confirme, déjà vu. Un gouvernement qui fait mine de se soucier à la fois de l’état de la planète et de la santé de ses habitants mais qui refuse de bannir l’interdiction pure et simple du glyphosate, mortel désherbant ? Ah ben oui, c’est fou, déjà vu aussi ! Des abrutis qui remettent sans cesse en cause le droit des femmes à disposer librement de leur corps, entre autres inepties ? Oh putain, j’y crois pas, déjà vu aussi ! Et tous les ans, bordel ! Depuis presque quarante ans maintenant… Tu comprendras donc que je commence à être légèrement fatiguée par le sujet.
Car oui, si tu as Internet, une radio ou une télé, tu sais comme moi que depuis sa dépénalisation en 1975, l’avortement n’est toujours pas facile d’accès pour la totalité de la population française qui pourrait en avoir besoin (êtres humains pourvus d’un utérus et être humains pourvus d’un pénis qui ne souhaitent pas avoir d’enfant tout court ou pas d’enfant là tout de suite présentement ; et je résume l’affaire à la France parce que sinon, on est encore là après-demain, hein). La faute, pêle-mêle, non-exhaustivement mais principalement, au manque d’information, à la désinformation, au manque de spécialistes, aux déserts médicaux et à la clause de conscience dont jouissent les praticiens. En clair : s’ils jugent qu’un acte va à l’encontre de leur éthique, ils ont le droit de la faire jouer et donc tout simplement de refuser de le pratiquer. Ou de multiplier les rendez-vous inutiles pour pousser ni vu ni connu les patientes à dépasser la date légale d’intervention et donc ne pas avoir à admettre qu’ils veulent l’utiliser. Pratique, non ?
Bon. Si vous le voulez bien, posons-nous ici quelques lignes pour un plus ou moins court aparté. Et demandons-nous quelles pourraient être les raisons d’un tel refus. J’ai beau réfléchir, je n’en vois que deux. Allez, trois en poussant un peu. 1. Le médecin en question a une définition toute personnelle du mot « éthique » et il considère que si ça ne le fait pas kiffer (genre, il préfèrerait largement faire des touchers rectaux), il n’est pas obligé de le faire. 2. Le médecin en question a été forcé de choisir la gynécologie, il déteste les femmes, elles le font grave chier à tomber enceintes sans le vouloir à tout bout de champ et pour les punir d’être si connes, il décide que c’est un acte d’éducation médicale (et donc de prévention, puisqu’elles risquent de recommencer si on les laisse faire librement) que de leur refuser l’avortement, un peu comme on refuserait de céder aux caprices d’un enfant. 3. Le médecin en question croit en dieu et au Nouveau Testament. Et donc à l’immaculée conception. Et franchement, quelle femme aurait envie de consulter un gynéco qui croit dur comme fer qu’un jour, y a une meuf qui est tombée enceinte sans sperme mais par la grâce d’un simple coup de vent ? Nan mais sérieux, j’veux dire, même ma nièce de huit ans, elle sait comment ça marche ! Et elle n’a manifestement pas fait huit à dix ans d’études pour en arriver là… Enfin bref, finissons-en avec ça et précisons simplement que, dans ces trois cas, à mon humble avis, ces gens n’ont rien à faire en école de médecine. L’orientation scolaire est un véritable problème en France, je suis au moins d’accord avec le contenu de ce marronnier-ci.
On ne s’est pas beaucoup éloignés de la bergerie, mais revenons tout de même à nos moutons et à aujourd’hui (enfin, à hier au moment où je publie), avec l’archevêque de Paris qui s’insurge contre la possible suppression de ladite clause de conscience. Alors, euh, comment dire… Déjà, ça commence à faire beaucoup, là... Mais j’essaye de garder mon calme. Fun fact n° 1 : l’État et les Églises sont séparés par la loi depuis 1905. Donc, ta gueule. Fun fact n° 2 : ton organisation compte en son sein un nombre pas croyable de pédophiles de par le monde et tes sbires protègent invariablement les coupables. Donc, ta gueule. Et puis d’abord, de quoi tu parles, bonhomme ? Qu’est-ce que t’y connais aux gonzesses et à ce qu’elles ont à l’intérieur ? T’es gynécologue ? Petit copain ? Mari ? Père d’enfants en bas âge ? Femme ? Femme enceinte ? Je ne crois pas prendre trop de risque si je réponds « a priori non ». Donc, ta gueule, putain ! Si y a vraiment un truc qui m’exaspère plus que d’autres en ce moment, plus que les catholiques non progressistes, c’est les mecs qui interviennent pour expliquer aux filles comment vivre leur vie. À toi qui penses savoir mieux qu’une femme ce que ça fait que d’être une femme, qui penses comprendre ce que c’est que de saigner tous les mois, d’avoir constamment peur pour son intégrité physique et de craindre, chaque jour que le dieu de merde de l’archevêque de Paris fait, de perdre des droits fondamentaux durement gagnés (et je ne parle même pas d’une hypothétique égalité ; ah t’as vu, j’ai perdu mon calme, voilà !), je t’invite à t’asseoir, à boire un grand verre d’eau et à essayer de toutes tes petites forces d’envisager que les femmes puissent avoir un avis prévalent sur la question. Puis, quand elles ont quelque chose à dire, à les écouter sagement. Et si vraiment tu n’en es pas capable, si malgré tes efforts, tu n’y arrives pas, alors je t’invite à t’asseoir, à boire un grand verre d’eau et à essayer de t’auto-sucer. Ça t’évitera au moins de déblatérer des conneries.
Après tout ça, tu me diras « Y a pire : y a les femmes qui pensent comme ça… ». Ce à quoi je répondrais : « Oh eh, c’est bon, je suis déjà assez énervée comme ça, ne m’emmène pas sur ce terrain-là ! ». Sur celui de « tous les hommes ne sont pas comme ça » non plus, s’il te plait. On avait remarqué, on n’est pas complètement écervelées et ça ne fait qu’une fois de plus que déplacer, minimiser voire éviter le débat (je te rappelle la date de la loi Veil ou t’as compris que c’était juste pas normal qu’on en soit aujourd’hui encore là ?). Alors non, tous les hommes ne sont pas comme ça, mais on oublie tous ceux qui, en plus, n’aiment pas les enfants. Et là, ça vaut pour les femmes aussi (ah ben, super, on en parle quand même, finalement) : être contre l’avortement, c’est globalement être pour le malheur des enfants. J’essaye d’imaginer ce que c’est que d’être élevé par des (mais souvent juste un) parents qui ne t’a pas désiré… Et je ne crois pas avoir besoin de pousser plus loin le raisonnement.
Allez, on va tout de même finir sur des mecs bien. Il y a peu, mon ami Barclau me faisait remarquer à quel point aucun droit n’était « naturel » et combien il était, en gros, important d’être vigilant pour ne pas se les faire sucrer. Il y a quelques semaines de cela, mon ami Ben me faisait lui remarquer que Margaret Atwood, l’auteure de The Handmaid’s Tale, avait toujours avancé qu’elle n’avait rien inventé des tourments infligés aux femmes dans son roman ; tous existent ou ont existé à un moment quelque part sur Terre. T’as lu le livre ou vu la série ? Moi j’ai passé mon temps à serrer le périnée et à me tortiller devant la première saison, puis à retenir mes larmes devant la seconde et tous les parallèles que j’ai pu faire avec ce que nous vivons encore à notre époque. C’est pas pour te raconter ma vie, c’est juste que tout cela m’amène à deux conclusions. La première : science sans conscience n’est que ruine de l’âme, certes, mais conscience sans acceptation de la science, c’est juste la porte ouverte à tous les cons qui pensent avoir toujours raison : la terre est plate, les migrants volent le travail des Français et les femmes n’existent que pour être dominées par le patriarcat. La suivante est encore plus importante : sœurs de galère, entrez en résistance maintenant. On nous a déjà fait passer pour des sorcières, l’obscurantisme n’a pas disparu comme par enchantement et il suffit d’une loi, une seule, pour qu’il nous rattrape à tout moment.
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svensklangblr · 6 years
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🤷‍♀️, 👼, 🙇‍♀️, 💎, 🗣, 🦉, ⚖️, et 🙅‍♀️, en français s'il te plaît?
🤷‍♀️ - j’ai commencé a apprendre le francais lorsque j’étais petite a l’école et je l’étudias jusqu’a l’age de quinze. j’ai récommencé y a quelques moins, 7 ou 8 je crois. quand j’ai choisi le francais (au lieu d’allemand ou l’espagnol) c’était tout simplement parce que je le trouvais beau lol. mais je connaissais pas le francais du tout alors je sais pas pourquoi je le trouvais beau
👼 - ouais je crois que y a des gens qui apprend les langues plus facilement que les autres
🙇‍♀️ - ces jours j’apprends le francais par la littérature et par la télévision pour la plupart, j’étudie pas très souvent ni le vocabulaire ni la grammaire. maaais je déteste toujours la grammaire, c’est trop ennuyant
💎 - ehh aucune idée, être confortable dans une languge? haha
🗣 - aujourd’hui j’ai lu, dans un livre sur édith piaf, une citation d’une lettre a elle “ma petite et très chère grande édith” je le trouvais chou
🦉- lol je crois que tu apprends les langues mieux que moi mais mes conseils serait de lire beaucoup et encore plus, et d’écrire un journal 
⚖️ - je préférerais parler trois langues courrament
🙅‍♀️ - mmmm j’ai étudié un peu (vraiment peu) d’espagnol mais j’ai “dû” le quitter a cause de vouloir mettre tout mon temps libre en le francais. et j’ai étudié l’allemand a l’école aussi et je l’ai quitté quand j’ai fini l’école
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shoopingtagswords · 6 years
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CANIBIT Mini saucisses, autruche pour chien - 108 friandises
CANIBIT Mini saucisses, autruche pour chien – 108 friandises
Chien / Friandises / Canibit / Friandises à l´autruche CANIBIT Mini saucisses, autruche pour chien – 108 friandises
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2 de septiembre de 2016 1 año 3 mesotes ➕ de 💯 razones x la cual 🇹🇪 🇦🇲🇴🔄 1◾me encanta pasar hras 🕙 cn tigo❤️ 2◾🐷Lo AmoAmoO tu sonrisa, tu risa y la forma en que me haces sonreír 😄 3◾x todas las veces q me has diche q me amas👫 4◾te amo. Y, por desgracia las horas pasan volando cuando estoy contigo. 😔🕥 5◾te amo xq voy a escribir + de 💯 razones por las je lo hago✏️❤️ 6◾Te amo xq se q me amas. Y nunka voy a dudar de eso. ❤️👫 7◾Te amoPor todas las cosas que hemos pasado. 🌀❤️ 8◾Te amo. Y discúlpame por ser tan complicada amor si? 😪 9◾te amo incluso cuando me tratas de galga 😈 10◾Te amo. Incluso cuando me molestas😏❤️la sole aguanta ella es 💪jeje 😂 11◾me encantas perro 12◾simplemente te amo 💏 13◾Te amo. Y Te amo más cada día idiota✅❤️ 14◾Te amo. Y me encanta tu cabello. 👦❤️ mmm 😋tus nal.... Hasta tu estatura es perfecta 😅 15◾Te amo. Y amo cada tontería que hacemos juntos 🙈❤️ eaA◾Te amo. Sólo por ser como eres. 😍💪😃💑 17◾te amo. Y me encantas 😍 18◾Te amo. Y yo nunca me voy a dar por vencida con nosotros. 👊❤️ 19◾Te amo. Por cada mensaje que te envíe. 📄❤️ 20◾Te amo. Y sé que contigo puedo ser yo misma. 🙆❤️ ☀ 21◾Te amo. Y me encanta tu forma de ser. 🙇❤️ 22◾Te amo. Debido a que te se preocupa por mí como un ángel. 👼❤️ supongo 😛💂 23◾Te amo. Y no qisiera perderte. 😔💔 jamás 24◾Te amo. Incluso lleno de defectos, se que eres perfecto. 💎 así tipo yo q ce!!! 🙊 25◾Te amo. Por ser capaz de llenarme de cachetadasos o codasos 🐷😂😂😂🙆💖 26◾Te amo. Porque haces que mis días sean los mejores. 📢 27◾te amo. Y quiero que sepas que voy a estar a tu lado cuando me presise x más q tenga esos días mesioa mesioa Ai FOREVER PA❤️ 28◾Te amo. Incluso después de todo lo que has pasado. 👫❤️ 30◾Te amo. Porque quiero que seas tú y nadie más. 👦❤️ 31◾ Te Amo sabes xq? Xq tas tan consentrado leyendo q olvidates q no puse el 29💩 32◾Te amo mi ♔ 33◾Te amo. Incluso después de haber robado un pedazo de mí. 😍❤️ 34◾◾Te amo. Porque tus abrazos me reconfortan. 💪❤️ 35◾Te amo. Y contigo me siento protegida ☑️mas k protejida segura💂 36◾te amo Incluso cuando me molestas ❤️ lacro🐷 37◾Te amo. Incluso celoso. 👦❤️ 38◾Te amo. Cuando me provoca suspiros, escalofríos 😍❤️ 39◾Te amo. Estas guapísimo. 😍❤️ 40◾Te amo. Somos lindos juntos. 👫❤️📷🚼👦 41◾e amo. Porque nunca me has dejado sola. 🚺🚹❤️ 42◾Te amo. Por qué trato de hacer todo lo posible para demostrarte que eres único. 👦❤️ 43◾e amo. Y no, yo nunca te dejaré. Estés donde estés. 🙇🙆❤️ siempre te Amare pase lo k pase xq sabes k kn tigo aprendí muchas kosas 44◾Te amo. Y voy a demostrar que nuestro amor rompe barreras y supera todas las piedras en el camino. 😍❤️ 45◾le amo. E incluso si tuviera mil opciones, elegir continuar con usted. 😍❤️ 46◾Te amo. Y un día me verás esperando en el altar. 👫 47◾Te amo x tener s la piraña chika 👨😀😃😊😍😘💪 48◾Te amo. Incluso cuando estas molesto. 😔 49◾Te amo. Incluso cuando peleamos por la calle qemandonos uno al otro 😱payaso 50◾Te amo. Porque sólo tu me puedes manejar. 😍 51◾Te amo. Y nunca me arrepentiré de estar contigo. 😍 52◾Te amo. Y sé que me quieres. 😏 53◾Te amo. Y te amare como nadie te amó antes. ❤️ nah broma así kmo eres irresistible seré la última de la fila 😱😛 54◾Te amo. Y te amo como nunca he amado a nadie antes. 💪 55◾Te amo. Y tu será el único. 😍 y lo sabes bb 56◾Te amo. Sólo tú me haces sonreír a cambio de nada. 😍👦❤️ 57◾Te amo. Y no importa gastar cada minuto haciendo de esta lista. 🕥⌚️ 58◾Te amo. Y mi corazón todavía se enciende cuando te veo. ❤️💡 59◾Te amo. Y me enteré de que no todo el mundo lleva un príncipe de la corona encantadora, algunos llevan gorros pincelados ❤️😍 60◾Te amo. Y tú eres mi príncipe azul. 🙈🙇♔ 61◾te amo. Incluso cuando traes tu pantalón hasta abajo. 👖❤️ 62Te amo. Porque me haces sentí lcwulbfubsyasdasd 😍❤️ 63◾Te amo. Y Te amo con ese bigote 😍 64◾Te amo Haciendo cositas malas. 🙈❤️ 65◾Te amo. Porque SIEMPRE ERES IMPUNTUAL HAHA. 🙈⌚️❤️ 66◾Te amo. Incluso cuando te dije que te odiaba. 😔💔 67◾Te amo eres Mio es una orden 🆗❤️😏 68◾Te amo. Quiero estar contigo todos los días. 😍❤️ 69◾Te amo. Y espero con interés el día en que nos despertaremos casado en la misma cama. 🚼❤️ 🙏 70◾Te amo. Y tú eres el mejor novio del mundo. ❤️ 71◾te amo. Y tu eres el mejor para mí. 👫❤️ 72◾Te amo. Y me haces muy feliz. 😀❤️ 73◾Te amo. Tú eres todo para mí. 🙆❤️ 74◾Te amo. Y yo no sería yo sin ti. ❤️ 75◾Te amo. Y me siento orgulloso de haber llegado hasta aquí. 76◾Te amo. “Pero al fin te encontré o me encontraste tu o quizá fue el amor que al fin se apiadó pero al fin te encontré que de ti no dude…” (8) 🎵❤️ 77◾ Te amo. Y Te amo aún más si has leído hasta aquí. 😍❤️😏 78◾Te amo. Y usted debe de estar cansado de leerlo. 😔 uy perdón 79◾Te amo. Y entiendo si quieres terminar de leerlo mañana. ☺️❤️ 80◾ lo Amo peke xq eres sencilo, tierno en fin..... ❤ 81◾mi negrito nunk me dejes sola amor 82◾Te amo. Y yo quiero estar a tu lado cuando pase algo bueno. ❤️ 83◾Te amo y ya no lo defraudaré. ❤️😞 84◾te amo. Y espero tener nuestro puerquito🐽❤️ en tdo lo nuestro 85◾Te amo. Cuando estoy cerca de ti, pierdo la noción de lo que hago. ☺️ 85◾ amo. Un recuerdo ese día en el sofá. Cuando me dijistes k eras una basura y te respondí q si pero de la mejor 😳 86◾Te amo. Y quiero pasar el Día de San Valentín contigo. ❤️ 87◾Te amo. Y quiero decirle a nuestros hijos nuestras historias. ❤️ 88◾Te quiero. Y para mi tu eres irresistible. ☺️❤️ mmmm tus nal... 89◾Te quiero. Te quiero más cada día. 😍❤️ 90◾Te quiero. Nada ni nadie los llevará lejos de mí. ♨️❤️ 91◾te quiero. Eres único, hecho a la medida exacta para mí. ❤️ 92◾Te quiero. Cada mes, día, hora, minuto y segundo 93◾Te quiero. Ya no tngo palabras enano 94◾Te quiero. Y te quiero que aquí y ahora. ❤️🙈 95◾Te quiero. Para ser exactamente como eres. 👫❤️ 96◾ Te quiero. Por qué confías en nuestros sueños.❤️ 97◾Te quiero. Y eso me hace bien saber que te tengo a mi lado. ❤️ 98◾Te quiero. Mi amor del tamaño del cielo. ❤️ hasta los cosmos 99◾Te quiero. Y nunca pensé que lo haría por nadie. ❤️ 100◾Te quiero. Y odio cuando piensas que me alejare de ti. 💔😔 perdoname x tdo amor 101◾aki paso las 100 razones x el cual lo Amo 101◾Te quiero. Por todas las cosas buenas que has hecho para mí😘 102◾Te super amo. Por cada susto que me has dado. 😔😤 103◾Te quiero. Incluso cuando me dejas preocupada. 😒 104◾Te quiero. Y no voy a renunciar a ti. ❤️ 105◾ Te quiero. Y no dejare de escribirte ni un segundo. ❤️ 106◾ te quiero. Y me encanta tu look. 🙈❤️ 107◾Te quiero. Incluso cuando te enojas. ❤️ 108◾Te quiero. Porque eres extraño. 😍raroooo 109◾Te quiero. Y sería imposible vivir sin ti. 😍❤️ 110◾Te quiero. Ni las peleas y discusiones hacen que deje de amarte. 😍❤️ 111◾Te quiero. Y me encantas MI AMOR.❤️ 112◾Te quiero. Y no hay mejor palabra para mí describir el tamaño de mi amor por ti como “TE AMO”. ❤️ 113◾Te quiero. Y DESDE EL FONDO DE MI CORAZÓN PERDÓN POR LOS INSULTOS. 😔💔 114◾Te quiero. Y me encanta cuando Me involucras en tu familia. ❤️ 115◾te amodoro berrinchudo 116◾Te quiero. Y asumo que estoy loca, sólo que para usted. ❤️ 117◾Te quiero. Y quiero que leas todo esto. ❤️ 118◾Te quiero. Tu eres una de las mejores cosas que me han ocurrido. 😍❤️ La mejor. También axel 119◾Te quiero. Y yo quiero que el tiempo se detenga cuando estoy contigo. 😔❤️ 120◾Te quiero. Y tengo que admitir que pensé que sería mucho más difícil de escribir todo esto. 🙊❤️ 121◾Te quiero. “Amigo.” 😍❤️ 122◾e amo. “Novio” 😍😍❤️❤️ 123◾te quiero. “Mi amor” . 😍😍😍❤️❤️❤️ 124◾Te quiero. “Mi vida” 😍😍😍😍❤️❤️❤️❤️ 125◾Te quiero. Mi mayor temor es perderte. 😔 126◾Te quiero. Y yo te amaré dos veces si sigues leyendo. 🙈😍 127◾Te quiero. Tu me causas alegría. ❤️ 128◾Te quiero. Y te llevaría a una isla desierta conmigo. 🏊❤️ 129◾Te quiero kosota aun cuando usted no me da la atención porque esta haciendo otras cosas 😤😒❤️ 130◾e quiero. Incluso cuando eres súper seco😞❤️ 131◾Te quiero. Gracias por aguantarme. 😍❤ 132◾ te quiero. Y un día entero contigo no es suficiente. 😍❤️😔 133◾Te quiero. Y lo siento por hacerte leer todo esto. 🙈😓 134◾Te quiero. Incluso cuando me bromeas. ❤️ 135◾Te quiero. En serio amor sos todo 136◾Te quiero. Porque me pones muuuuuuuy mmmmmmm🙈❤️🙊🙉❤️.  137◾Te quiero. Y sé que no soy la mas romántica. 😞 138◾Te quiero. Y tú eres mi príncipe / osito / bebe. 🐻❤ 139◾️Te quiero. De todas las formas. ❤ 140◾Te quiero. Y si recibo mensaje tuyo sonrió como tonta. 😄❤️  141◾Te quiero. Y si no te gusta, lo siento. 🙈❤️ 142◾ te quiero. Y no he parado un segundo para hacer esto. ✏️✏️❤️ bue en realidad si eh parado pero solo x el gordito q llora 🙊💪 143◾Te amo. Y cada minuto es muy aburrido sin ti. 😔 144◾te quiero. Y cada vez que veo un par de personas juntas me acuerdo de todo lo que hacemos juntos. 😍❤️ 145◾Te quiero. TE AMO. ❤️ 146◾Te quiero. 147◾ te quiero. Hasta el infinito y más allá. 🙈🌎 148◾Te quiero. Y ¿cómo se puede ser tan , perfecto y sabroso? 🙈🙈❤️ 149◾Te quiero. Y todo es más divertido contigo 😊❤️ 150◾ te prometo que cada día surgirá una nueva razón. ❤️ 151◾Te quiero. Y hasta que la muerte nos separe.☺️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️ 152◾ TE Amo PA tu siempre serás el motivo de año nuevo 153◾Yo espero qe cuando utd te triste😢, enojado😤, estresado 😒, desesperado 😫 o algo asi qe te haga sentir mal q vengas a mí ke me busqes y me digas qe no te sientes bien Yo no estoy segura en qe logre ayudarte dl tdo, pero si puedo estar segura de qe estaré ahí contigo, llevando juntos lo que te haga daño. No importa en qe condiciones me encuentre yo, en el momento qe te sientas así, seré tu compañía 🐷 😂 Incluso kuando nada malo le esté pasando #Teamobb ❤
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emmaoyama · 7 years
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thomariviere · 1 year
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SKETCHBOOK – sketch nº2
0002 ap tm
Them ( les sources )
I
Mmmm
Mmmmn
II écho
Non. Nope. Pas du tout.
Je ne suis pas de retour. Surtout pas. Hors de question. Je ne compte pas revenir. Jamais. Si possible jamais. Je vais de l’avant. Pas en arrière. L’univers étant une orbe gestante, une géode infinie, je vais sans doute finir par revenir au point de départ. Et vous y retrouver.
Ce n’est donc qu’un passage. Un essai. Encore un. Un Essai. Un essai. Un essai. Un de plus. Encore et encore. Encore et toujours. L’essaim de mes essais… chacuns sont mes accomplissements.
Mon message dont le but m’échappe. Et peu m’importe en fait. Tout compte fait, je laisse les buts aux équipes de foot.
Je me laisse porter par l’impulsion incertaine. Ce geste énigmatique que je suis docilement.
Donc…
Je vais plutôt bien.
Je suis là. -bas. Pas bas vs haut. Là -ni haut -ni bas. Là-hors verticalité. Là-2dimensionnel, là-paysage et surface (cette immensité —plate— que, de son art occulte, Blake le sorcier a ramassé tout entier sur un grain de sable)
Pour ce qui est du vertical. J’en suis sorti justement. (des mines) (les boyaux subterranéenes où j’ai égaré la paix voilà 45 ans) (j’ai retrouvé ses restes et de ma magie sombre (mon i-magie-nation) je vais lui ré-insuffler la vie) (vous verrez, oui, ici, j’ai appris à calmer les vents déboussolées d’où qu’elles chantent ou se taisent) (et je sais maintenant les runes et les miracles, je connais leurs coulisses et j’ai appris leur composition) … (tout ça oui je le vois, c’est en moi à présent).
Je suis ok. Somme toute je m’en sors vraiment plutôt bien.
C’est vrai, le jour fait mal aux yeux.
Oui, tristement, il faut reprendre la partie de Monopoly (que je n’aime pas ce jeu).
Melancholia… c’était lui (celui qui a péri) et moi je suis musique. Et musée. Un container vétuste, où se sont suspendues tant de joliesses presque trop larges pour moi.
Mon corps lointain est pâle. Opalin. Il est couleur de lune. Un blanc presque estompé. La nacre pâle et navrée des bavures séminales. Il n’y a pas un instant à perdre. Je dois m’armer au plus vite de pinceaux et de fards, et de poudre d’amande pour le redessiner.
Les paroles des autres crissent comme des cornemuses. Je ne me suffis plus des sens insensés. Ne vous étonnez pas quand je fais semblant d’être là.
Je dois réapprendre la ligne unique de la terre et l’improuvable teneur de l’oxygène, moi qui ne connais plus que les boues d’océans et mon scaphandre ouvert. Qui n’en connais d’ailleurs que de tout petits bouts, un squelette, une arrête, une éponge une perle, une bouteille brisée, quelques formes étranges, des coraux aux bras verts, et les restes d’un coffre. Bric à brac dérobés au triton trépident, le merveilleux titan où les yeux d’Aurélie fourragent inlassablement, l’impalpable divin qui bout et tourbillonne tout en bâillant d’ennui dans son lit infini, liant de son trident les stridences arctiques aux hypnoses australes.
Le sol. Je dois retrouver le sol …réapprendre au plus vite la cheville sécrète qui noue et scinde le mineur du nageur. Le là qui articule espace et dimension… ce là sans -haut ni -bas où je suis arrivé. L’ici aussi, surtout (ça c’est bien plus ardu) : le vôtre, celui qui a dévoré celui que j’ai été ; et remplacer d’ailleurs tous les si par des oui… . Le dos où se dessinent les bosses de ma colonne sous mon poids d’échassier. La répartition des sens et la réparation du rire. Le miracle d’être accompli—l’incroyable surprise de tout avoir compris. C’est tout. Facile et rocailleux. Autant que la simplicité soulagée d’un sourire. Que la trace effacée d’une crypte sacrée qui sans doute n’a jamais existé. Le fastidieux travail que je me suis fixé.
Une gamme entière. Pour jouer l’air suprême. L’harmonie. Mon festival et mes cantations. Musical. Ma musique. Moi. À moi.
Musique…
L’air de mon générique (enfin plutôt mon très unique). Comme la lumière brutalise la salle, se rallumant trop vite, et comme l’hecatonchire bruissant se presse et s’entasse contre les portes battantes. Générique de fin. End credit. Le Requiem de Garth Stevenson ou Memories de Clint Mansel. Mon générique de fin.
youtube
Mais pour les rares qui ne se sont pas encore levés, il reste cette fameuse séquence post-crédit, dont les blockbuster raffolent maintenant. Et si le film jusqu’à là fin était assez abscons, quelques séquences sordides, l’intrigue ennuyeuse et le style larmoyant, j’espère que ce surplus sera tout le contraire! Une grouillance de vie et des guirlandes de couleurs. Tout en comédie musicale. Mon être musique.
Ça sonne prétentieux, hein?!
Et pourtant non. Mes accords peut-être seront désaccordés—comme ces pianolas de saloon aux sonorités ivrognes qu’on a traîné jadis dans les ouest mauvais—. Mais ces couacs déplaisants, c’est mon meilleur à moi. Ces notes infirmes, ces notes frêles et fausses, elles tentent d’être ma force. Mon vrai, ce vrai comme la neige qui change presque quotidiennement. Mon Vrai À Moi.
Ma musique oui. Enfin… la leur. Je l’emprunte car ils els elles me disent mieux —et plus essentiels— que moi. Je souris. Leur souris. Large. Pétillant. Réfléchis. Je réfléchis. Leurs airs et mon soleil.
Réapprendre le sol. Et retrouver mon poids… devenir attentionné vis à vis de ce corps élagué, ce corps de campanile pesant dessus mes pieds. Les célébrer, mes pieds, justement, esclaves maltraités que M a libéré. Chaque semaine, patiemment, il les ourle d’argent et de petites ailes saupoudrées de paillettes. Ses mains de mage m’envoie planer là-haut, tout en haut, par delà le cosmos, par delà les lumières les vides et la matière, là où le lait premier et le sperme sacré se figent mélangés. Mes pieds … je n’y avais jamais pensé. Je les usais sans appréciation. Je souris. Peut-être cette fois-ci vais-je réussir à m’aimer parce que je commence par le commencement. Le point de convergence entre l’être et le monde. Grâce à mon mage. Parce que ses mains d’huile et d’encens ont offert à mes pieds leur hymne de beauté.
Je souris… mais je suis taupe. La taupe au top qui va chez l’or-taupe-stiste (coucou à clémence) pour apprendre la surface autant que les galéries. Les galères ah ça oui. Il a fallu ramer. La souri en sari qui rit des rats en rut et sait bien que la chouette guette armée de sa fourchette et de son épuisette et cherche sa cachette. Si je suis son goûter, je soupirerai pour elle et clapperai pour moi. Sinon je compte apprendre à faire des claquettes et qqs pirouettes.
Oui si il faut être piètre et piteuse pitance pour le pic de son bec, qqs de mes mole-icules assaisonnées viendront bâtir et renforcer les petits calques osseux des petits chouettaillons. Sûr… c’est tellement mignon ces tiny boulettes de pluches ébouriffées, hystériques et râleuses, cou tendu et gorge fendue.
Mais je ne serai plus carnance pour vous autres, humains désarçonnés. Non ça je ne veux plus. Je vous étoufferai. Pas par vengeance. Ni par cruauté. Juste parce que le crapaud gonfle avec l’amour, le penis enfle avec la pluie et moi je boursoufflerai votre gorge à la taille d’une maison. Disant zut. Me voilà en train de bigorexier (MIAAAMMm). Je sais bien qu’il faudrait que je me contrôle et me retienne mais là c’est raté. Enfin d’un autre côté, il/elle non plus n’ont pas résister à l’envie de m’engloutir . Dommage. Enfin c’est pas faute d’avoir écrit en lettres japonnaises partout dans la forêt :
Attention braves gens. Je PAS suis comestible. Le rat-taupe tomassien est un airbag instinctuel. Plus vous m’effacerez plus je grossis. Plus vous gonflerez mes paupières de larmes de crocodile, et plus je claironnerai ma joie immaculée. Justement le voilà. Le coup du crocodile. Celui qui s’est lové à l’arrière de mon cou. Le grand saurien denté tapi dedans ma nuque, sous le musc et la tourbe, ses yeux jaunes aiguisés toujours à l’affût toujours alerte toujours en embuscade. Yep, c’est lui mon protecteur, le reptile feral des horloges primitives. Mon Airbag dernier cri. Parfaitement incontrôlable. Comme la respiration. Comme les poèmes. Et les chansons. Comme baiser et les baisers. Et les sourires de gratitude. Et les petits rus émus qui gouttelinent de mon visage. C’est idiot, oui je sais, M. Mais non, je ne m’en sens pas tout à fait digne. Idiot. Oui. La bonté est une saveur sucrée que nous ne méritons pas. Et que nous méritons. S’il y en avait plus —de cette étrange bonté (celle qui est plus rare, quand ça nous coûte un peu d’être bon, quand donner nous retire un peu, nous prend un peu de nous, nous qui prenons constamment convaincus que c’est un droit) le monde re-fabriqué serait sans doute infiniment plus … ample.
Oh well.
Presque tout le monde est sorti… moi je suis encore lové dans mon fauteuil velours : m’assurer de ne rien avoir oublié. Le film s’est terminé sur cet étrange paradoxe : ce qui s’est effondrée est sidérante de vie. Ce qui ne sera plus n’a jamais autant existé.
Là, ce soir, je refuse de céder aux narcoses vaporeuses car ce soir il se passe un moment incroyable. Je me suis retourné et dans le miroir détesté je vois un compagnon que je dois protéger. Ce soir je suis… peut-être pour la première fois, si largement que ça. je suis… vie.
Vie?…
D’ailleurs qui est-elle donc cette ombre tremblotante? Qui es-tu mon amie? Qui es-tu et qui suis-je?
Je suis.
Le Fabriqué de la boue et des fils dorés.
Fils de L’aure et du vieux moulins. Le moulin, ce bâtiment mouvant qui patauge gaillardement, ses pieds un peu benêts vivifiés par le courant. Bâti imprudemment sur la rivière unique. Le fleuve primal qui vient d’avant le temps. Jourdain. Le River Jordan. Qui par trois fois déjà a parcouru le monde, né de sources affreuses dans des cratères sans fond, quand il n’y avait qu’un humain et qu’un seul continent.
Le bâtiment vivant, paradoxe architectural, tourne inlassablement et remue les morves meubles et fertiles, par-dessus lesquelles postillonnent et glougloussent les dentelles aquallines.
Le petit rat taupe est fier de son patronage (et matronage). La laideur collante et malodorante de boue puisée dedans toi ma Rivière adorée. D’où germe toute vie. Des lentilles peu amènes au chocolat jouissif. L’alpha de la fumée les omégas violets. Et dedans cette boue glaise et ce limon utile, un pougnac épais de fils d’or et brillants. La boue surexcitée se met à scintiller. Incontrôlablement. Les bouclettes de mon enfance… (Les soupirs de dame björk?…). Ma pelote de lumière.
Je suis fier d’être moi. Je suis FiER d’être de vous. Le père. La mère. Mon repère, ce point précis au-dessus de la mer, ton ventre canadaire, et les mamelles tendres suspendues dans l’éther. Les seins inaccessibles de l’amour premier. Je me prends à imaginer ce frisson simplement, et le sperme qui germe l’œuf préparé pour lui. Et le corps se contracte et le cœur est dissout vos regards ne voient plus (la bouche a tout saisi). Les mains de Danaé signe du bout des ongles le parchemin-satin des peaux tétanisés. Voilà. C’est tout. Les archanges païens ont joué leur mesure. Toujours la même et toujours réinventée. La vie peut continuer. Dans 9 mois tu seras. Tu remplaces papa car son manque me perfore. Tu seras mon remède, l’onguent à ma tristesse et la musique lointaine pour adoucir de ma solitude.
(c’est ainsi que j’imagine mon initial).
Laure. L’or. Matière extraterrestre façonnés par des astres minerves et balancés dans l’espace par des étoiles futiles. Des astres négligentes. Laure, oui, Je te dois mes fils, lacets extraterrestres. Ficelles maladroites lorsque j’étais pantin, pinocche dégingandée qui longtemps s’est crue libre. Je refusais de voir les ombiliques fines suspendues tout là-haut aux mécaniques stellaires.
C’est bien ce que je suis. Un pantin imprudent. Docile trop longtemps. Un jour s’est rebellé.
Ah… comme j’aurais voulu te réparer. Si seulement j’avais su maman. Si seulement j’avais pu. Mais la marionnette turbulente a fait l’inverse. L’a heurtée. Pauvre pèlerine. Electre abandonnée. Toi grande mère antique que personne n’a couvé.
Tu m’as couvé. Comme tu as pu. Bien, plus ou moins. Rien n’est jamais parfait. Rien n’est jamais perdu. Et Marc regardait. Ailleurs. Et là. Marc regardait son imagination tressautante à travers ses lunettes fumées. Parfois derrière ses calques parfois il nous voyait. Gentil et fanfaron. Il était plein de vie, il était drôle aussi. Turbulent, insaisissable, comme l’eau de la rivière. Maman la grande roue, la meule lourde et rugueuse qui broie inlassablement le bon blé qui nourrit. Maman et ses margelles vermoulues qui rament constamment, qui ne cessent jamais. Celle qui larme parfois et boit tout le poison pour qu’aucun d’entre nous ne risque de le boire. Qui boite un peu parfois. Qui tout à coup aboie. Il faut garantir l’ordre. L’ordre peu convaincu qu’elle doit inventer seule. Elle qui probablement n’est encore qu’une enfant, une fontaine cassée remplie d’eau non filtrée. Sa bouche est un trait fin qu’elle a cousue serré afin de ne jamais rien laisser échapper. De ne jamais se plaindre. Ne jamais révéler ni les peurs ni les craintes, les doutes et les aigreurs. Et toutes ces retenues soustraites à la parole restent dedans son crâne à battre la mesure insupportablement. Mère-lampe à pétrole, tes raies amples et solides, tu montes la garde, disciplines et protèges, n’écoutant jamais les courbures fatigués de ton squelette en papier mâché.
Nous protéger à tout prix. Sauf le petit plus grand. Notre croisillon. Lui a trouvé le pot où roussit le poison. Il a presque tout bu, attiré par le goût âcre et caramélisé. Le même poison que toi. Solitude, abandon. Tu n’as pu l’empêcher… tu regardais ailleurs. Car tu Me regardais (moi je venais d’éclore). Et le petit croisé s’est cru abandonné. Puni. Dépossédé. Tu regardais ailleurs. Parce que tu n’as que 2 yeux et ça ne suffit pas à assurer le bonheur de 2 petits monstres troués.
Comme tout cela est loin. Engloutis par les brumes informes du cannibale infanticide.
Bien sûr, j’aurais aimé ne pas priver mon frère. J’aurais aimé savoir apaiser ma mère. J’aurais voulu escorter plus généreusement ma louloute adorée à travers son enfance. Je n’ai été que moi. Insuffisant, médiocre, parfois même blessant. J’aurais surtout aimé ne pas rendre mon père orphelin. C’est sans doute le pire ... avoir exécuté les parents de mon père. Je lui ai ravi la chose essentielle et basique. À la perte de laquelle nous sommes condamnés à devenir autre. Ah même les plus petits animaux peuvent déclencher une guerre.
Je sais maintenant que j’ai fait ce que je pouvais. Un rongeur famélique qui redoute la nuit et crie égoïstement sans se soucier du danger qu’il fait courir à toute la famille. Je te souris petit rat délicat. Je ne t’en veux pas. Tu as fait ce que tu as pu.
Le rat-taupe est plein de reconnaissance, gonflé de gratitude –vis à vis de ces 4 lucioles fragiles qui ont illuminer l’initial de son devenir.
Ô il a été rude.
Ô comme il a râlé.
Que voulez vous. Il voyait les coups d’épée apparaître sans cesse sur sa peau lacérée. Comme il n’y avait pas d’explication et comme il semblait incapable de se réveiller ce cauchemar dermique, il a voulu penser que c’était de leur faute. Que c’était à eux de le défendre tout le temps partout. Même quand ils n’étaient pas là, dans la cour de récréation. Marc était trop occupé à danser dans son monde pour voir ce qui arrivait. Et Laure était accaparée à mettre au pas le temps et les journées. Ou à guerroyer avec l’aîné. La roue et le moulin. Alors le pantin frêle a trouvé un ami. Un ami unique. Exceptionnel. Parfait. Le miroir de narcisse. Cet étranger mouvant glissant sur la surface de l’onde. Et comme il était beauuuuu. Qu’il était idéal. Il n’avait pas de nom, alors il lui a donné le premier qui lui vint à l’esprit. Tu seras Rivière, tu seras ma lumière. Mon miracle à moi. Mon poème et mon sauveur. Tant que tu souris. Je crois à la vie. Tu es loin oui, mais t’inquiète je vais courir de toutes mes forces pour arriver jusqu’à toi. Rivière, le seul à comprendre, le seul à l’écouter. Pareil à Ophélie, il a pris l’onde dans ses bras pour le serrer très fort. Il n’a pas tout de suite compris que les ondoyances illusoires de sa rivière était déjà évanouies bien loin, loin en amont loin jusqu’à la côte. Et qu’avec un rire espiègle la mer goulue avait déjà la bouche ouverte pour le soustraire à jamais au monde atomique.
Voilà. Qui tu es. Qui je s u i s
La meule et le moulin.
Sont le meilleur de lui.
Parce qu’il·elle ont tenté…
parce qu’il·elle ont donné.
Par choix par volonté.
Et par devoir aussi.
Il·Elle ont fait. Il·Elle l’ont fait.
Lui ont offert les semences, les ombres et les journées.
Il·Elle Sincèrement sincèrement l’ont aimé.
Il (je) ne s’alignera pas sur les désirs des humains. Mais je souris d’être la rencontre de ces 2 éléments. La terre et le métal. Pater et Laure. Et la rivière aussi —un peu— même s’il n’en a jamais rien su. (Finalement, en dépit de son prénom, il est plus air qu’aquatique, invisible et insaisissable comme une bourrasque d’air chaud. Et ce feu sacrilège ce feu coupable dans lequel a plongé l’oiseau qui s’est cru immortel). River. Le passeport que je m’étais désigné pour échapper aux larmes et devenir humain. Un rendez-vous idiot de gamin esseulé, un raté irréparable qui m’a laissé tari. Je restai donc caché sous mon masque martyr. Laissant un être spectral de plus en plus absent mourir ma vie à ma place. Toujours attendant que les cendres s’animent. Que l’oiseau fantastique s’extirpe de sa chrysalide carbonisée, une autre rivière, un autre reflet, un miroir rassurant qui choisirait ses ruines pour venir s’y déposer. Mais qui a envie de s’arrêter dans un moulin en ruine où plane une odeur de décomposition.
Et c’est en allant jusqu’au bout du chemin que je découvre enfin le seul qui peut m’apaiser. C’est quand on disparait qu’on se redistribue. Et moi je redeviens ce par quoi j’ai débuté le temps : petit rongeur grisé de son peu d’importance, rongeur penaud et roux qui rouspire et frémille. Palpitant qui surgit, avance, stoppe et s’étire, hésite, le cœur battant de ne plus ressentir les terreurs d’autrefois. Peut-être ai-je grandi. Enfin. Peut-être. Petite musaraigne, je souris et Vous Dit j’ARRIVE.
Oui
JE SUIS ARRIVÉ.
SUR L’AUTRE RIVE là-bas juste de l’autre côté. Là où la seule monnaie est de la poésie et où le seul impôts est un peu de passion. Dans ce pays sans fin où tout est compassion.
Merci.
youtube
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#1
Alors voilà... Mon premier article. J'ai un peu le trac, j'avoue... Sûrement carrément moins qu'un danseur avant d'entrer en scène. Disons qu'être un anonyme derrière un écran et parmi des milliards de blogs est moins exposant qu'être un danseur de ballet le cul à l'air à faire des pirouettes et des grands écarts face à plus de 10 personnes inconnues ; 10 c'est déjà pas mal, hein... Mais certes. Je me pose quelques questions. BREF Ça commence. A l'arrêt de bus. Pensées-fusées dans mon esprit. Fait chier j'ai pas envie de m'asseoir dans ces bus de m*rde qui savent même pas conduire. Oui, à Cusco, et plus largement au Pérou, et plus plus largement en Amérique du sud, les transports publics, c'est pas ce qu'on sait le mieux faire. Par voie de conséquence, ta première virée en bus ici te donne des sueurs froides / des nausées / tu te casses là gueule tellement t'as peur de MOURIR car ce concha su madre* de chauffeur tape des vieux coups de frein vicieux. Bon je me fume une p'tite clope           assise tranquille               le temps de me détendre et je prends ce foutu bus. Ma conscience : "De toute façon t'as pas le choix, t'as plus de thunes et même 5 soles (1€ = 3,44 soles à l'heure où je vous écris) c'est pas dans tes cordes jusqu'à au moins demain, cocotte." Je checke sur tous les bus qui passent un nom qui me dise quelque chose car évidemment comme j'ai commencé hier... et qu'hier je suis rentrée en taxi car hier j'avais encore de la thune... je ne sais pas comment s'appelle l'endroit où je dois m'arrêter. Mais j'ai une vague idée des noms proches du nouvel endroit où je vis [NDLR, nous développerons dans les prochaines lignes - si seulement j'avais pu avoir de si jolies transitions pour le bac de français - ce sujet-là]. Rimaq Pampa... Non, ça, c'est un peu plus bas, c'est ce rond-point au centre duquel y a un mec en costume d'Indien sur une espèce de socle style entassement de pierres à la manière des incas. Saphi, non. Mercado san Pedro, encore moins... Ah Maruri ! Ça, ça me dit quelque chose. Je me lève pour prendre le bus. Nan, y a pas de places assises. J'attends le prochain qui dit "Maruri" sur le côté droit du bus, parmi les autres "Sn Jerónimo" (vous êtes sérieux, les Péruviens, vous abrégez vos mots en enlevant une seule lettre et à un saint en plus - blague - alors que vous vous cassez le cul à écrire "JE-RO-NI-MO" ?! Mmm mmm... Ça en dit long sur votre concept de la productivité). Simultanément à cette gymnastique optique. Autres Pensées-fusées. Monologue intérieur qui commence à me donner la migraine. J'ai pas de fric. Comment je pourrais faire ? Bon, trop tard pour demander une avance à mon chef j+1. Pas plus mal, c'est moyen de demander une avance après 2 jours de travail. Qui est dans la capacité de m'aider ? Mon pote colombien que je connais de Lima... Peut-être mais ça me fait chier de lui demander. Mon pote ancien taulard pour trafic de stup à niveau mondial... Mmmm il me doit 20 soles et je l'ai déjà harcelé aujourd'hui et hier. Bon, je l'appelle quand même, on sait jamais... Surprise, il fait l'autruche ! J'arrête enfin un bus. Je me détends, j'essaie de me vider l'esprit. Quand apparaît juste en face de moi une petite fille suffisamment hyper chou pour que je l'observe avec tendresse et fascination à la fois durant tout son trajet - elle est montée après moi et est descendue avant. Elle est avec son papa et sa maman et la première chose qui m'a intriguée fut le flyer qu'elle tenait, un dépliant de l'hôpital sur l'allaitement. Étant donné que la gamine avait maximum 10 ans j'ai vite deviné que c'était pas elle mais sa maman qui était enceinte. Ça s'est confirmé à la fin de son trajet quand elle a demandé "Y la sorpresa de que iban a tener el bebé ya la sabieron hace mucho tiempo?"*.
Dico franco-espagnol :
Y la sorpresa de que iban a tener el bebé ya la sabieron supieron hace mucho tiempo? = Et la surprise que vous alliez avoir un bébé vous l’avez sue y  a longtemps ?
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vivodifavole · 7 years
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1 Nome completo.sara 2 Età.18 3 Orientamento sessuale. Eterno 4 Altezza. Tipo 1.65 5 Quando sei nato?13.12.98 6 Hai una cotta per qualcuno?si😌 7 Luogo preferito. Letto😍 8 Numero di scarpe.38 9 Abbigliamento preferito buh 10 Colore degli occhi. Azzurri 11 Colore dei capelli.biondi 12 Vacanze preferite?ROMA❤️ 13 Rapporto con i tuoi genitori.normale 14 Come ti senti? Bene 15 Tattoos e piercing che hai?piercing al naso 16 Tattoos e piercing che vorresti?ho appena fatto quello al naso ahah 17 Ti piace più baciare o essere baciato?essere baciata 18 Preferisci un bacio rubato o un bacio studiato?rubato 19 Guancia, labbra o altre parti del corpo?collo 20 Hai mai baciato l’ultima persona che ti ha scritto?no 21 L’ultima volta che hai tenuto per mano qualcuno?l altro ieri 22 Faresti mai sesso con l’ultima persona che ti ha inviato un messaggio?no😟 23 Hai parlato con un tuo ex ultimamente?noo 24 Hai perso la verginità?si 25 C’è qualcosa per cui sei eccitato/a?mh no 26 Hai mai ricecevuto la “buona notte” e il “buon giorno”?zi 27 Ti sei mai depilato le gambe negli ultimi tre giorni?si ahah 28 Preferisci la musica a tutto volume o a un volume ragionevole?ragionevole 29 C’è qualcuno del sesso opposto a cui puoi raccontare tutto?si 30 Quanto spesso falsifichi i tuoi sorrisi?boh 31 L’ultima volta che hai abbracciato qualcuno?oggi 32 Se potessi incontrare qualcuno, chi sarebbe?non ho idea 33 Ti dà fastidio quando qualcuno usa il proprio corpo per ottenere qualcosa ?non ha senso 34 Hai un paio di skinny jeans?si 35 In cosa spendi tutti i tuoi soldi?robe 36 Di solito ascolti le persone o sono loro che ascoltano te?entrambu 37 Dormi molto o poco?troppo... 38 Profumo preferito?aspe non mi ricordo una cosa con la T 39 C’è qualcuno di cui ti fidi, anche se non dovresti?no 40 Ti piace l’odore della benzina?ni 41 Sai toccarti il naso con la lingua?no 42 Hai conoscenti in prigione?no 43 Comprato preservativi?si 44 Fatto sesso in pubblico?no 45 Fumato erba?si 46 Fatto uso di droghe?no 47 Fumato sigarette?si 48 Bevuto alcol?si 49 Sei vegetariano/vegano?no 50 Mai stato sovrappeso?si 51 Mai stato sottopeso?no 52 Ti sei mai tinto i capelli?si 53 Pisciato fuori?no 54 Cosa vuoi per il tuo compleanno?gia avuto 55 La tua canzone preferita.bho 56 Una canzone che ti fa sorridere.bo 57 Una canzone che invece ti fa piangere.a te 58 Una canzone che ti è stata dedicata da una persona che ti ama o che ti ha amato. Bo 59 Una canzone che invece odi.bo 60 Una canzone che per te segna un evento importante.bo 61 Hai mai dormito con dei peluche o bambole?su 62 Ti piacerebbe essere al centro dell'attenzione?si 63 Ti piaci?nì 64 Cosa cambieresti di te stesso?cosce 65 Cosa manterresti invariato?occhi 66 Gli amici sono la tua seconda famiglia?no 67 Sei felice?si 68 Credi che sia giusto fare sesso al primo appuntamento?no 69 Perdoneresti un tradimento da parte del partner?mai 70 Serie tv preferite?shamless 71 Sai guidare?no 72 Hai tanti amici?si dai 73 Hai paura del buio?diciamo 74 Di che colore sono le tue mutande preferite?nere coi pois fucsia e il fiocchettino dietro ahahah 75 L'ultima volta che hai sorriso.poxo da 76 L'ultima volta che hai detto: ti voglio bene.ieru 77 Sono lisci o ricci i tuoi capelli?non si capisce 78 Che shampoo usi di solito?quello che compra mia mamma ahah 79 Parli molto o molto poco?poxo 80 Ti piace andare a scuola? Niente proprio 81 Hai mai provato a scrivere un libro?no 82 Scrittore preferito?no 83 Il cibo che odi. Verdure 84 Sei d'accordo con la moda :se fumo sono figo?no 85 Se potessi dare un pugno in faccia a qualcuno a chi lo daresti? Nessuno,la verità è che sto bene come sto e non mi importa di nessuno 86 L'ultimo messaggio che ti ha emozionato?eh 87 Quali paesi vorresti visitare?londraaa 88 Dove vorresti vivere?roma 89 Ti hanno mai picchiato? No 90 Se vincessi dieci milioni di euro cosa ti compreresti come prima cosa? Robe 91 Una cosa che ti rende felice? Cibo 92 Una persona che ti attrae fisicamente? Il mio fidanzato 93 Cosa ti fa innamorare in una persona? Carattere 94 Ti depili le parti intimi?direi di sì 95 Mai ubriacato? Si 96 Cosa stai indossando ora?pigiama 97 Il colore delle tu mutande?blu 98 Del tuo reggiseno? Non ce l ho😏 99 Cosa ti piace fare nel tempo libero se rimani a casa? Computer 100 E se esci? Fumare 101 Il tuo sogno erotico più hard? Nah ahah 102 Cosa ti rifaresti dal chirurgo plastico? Naso 103 Se tuo figlio/a fosse gay sarebbe un problema? No 104 Vodafone, Tim, Wind o 3? Wind 105 Cosa bisogna avere dalla vita? L amoreee 106 Hai mai pensato al suicidio? No 107 Posta una foto di te stesso. Seh 108 Porti le lenti a contatto/occhiali? No 109 Di dove sei? Puglia 110 Sei mai stato da uno psichiatra/terapeuta? No 111 Hai qualche fobia? No 112 Ti sei mai avvicinato alla morte? No 113 Qual è la tua stagione preferita? Primavera 114 Pensi che qualcuno provi dei sentimenti per te? Si 115 Pensi che qualcuno stia pensando a te in questo momento?si 116 Hai mai pianto per un ragazzo/a? Si 117 Avete mai desiderato qualcuno non potrai mai avere? Si 118 C'è qualcuno che non dimenticherai mai? Mh boh 119 Hai dei fratelli?si 120 Il tuo primo bacio?a uni sconosciuto :/ 121 La tua prima volta?xon il mio fidanzato ❤️ 122 Hai le persone che vuoi vicino a te?Non 123 O sono lontane? Si mia cugina 124 Amici a distanza?no 125 Amore a distanza?si 126 Sei fidanzata?si 127 Vuoi fidanzarti?/ 128 Ti piacciono le coccole?siiii 129 I baci?siiiu 130 Gli abbracci?siii 131 Credi più alle parole o ai gesti?gesti 133 Apprezzi quello che ti viene fatto? Diciamo a volte non me ne rendi conto 134 Fai sorridere la gente?penso 135 Alba o tramonto?tramonto 136 Mare d’inverno o d’estate?estate 137 Mai rubato?no 138 Perché ti sei iscritto a Tumblr? 139 3 blog preferiti. 140 Se al/la tuo/a partner venisse voglia di provare qualcosa che ha visto in un film porno tu che faresti? Lo farei ahha 141 Mai visto video porno?no 142 In compagnia? No 143 La tua fantasia sessuale più ricorrente? Ma che ne so onest 144 Nutri interesse sessuale anche per persone del tuo stesso sesso? No 145 Cosa pensi dei film porno? Niente 146 Ogni quanto ti masturbi? Non lo faccio sola ahha 147 Dormi con o senza vestiti? Con 148 Come sfoghi la tua rabbia? Piango 149 Sei il tipo di persona che vorresti avere come amico/a?si 150 Dov'è il tuo migliore amico/a in questo momento? Casa sua 151 Risparmi o spendi subito i soldi che ottieni? Risparmio 152 Quante relazioni hai avuto? 2 153 Sei contento/a della persona che sei diventato/a? Si 154 Credi nella fortuna? Si 155 Se avessi un figlio maschio e uno femmina, come li chiameresti? No non ne ho idea auah 156 Se ricevessi dei regali da un anonimo? Apprezzo 157 Se dovessi andare a vivere dall'altra parte del mondo?sarei molto felice 158 Se vincessi alla lotteria, cosa faresti? Shoppiiiiiing 159 Se potessi cambiare nome, lo cambieresti? Con quale?no 160 Se il genio della lampada ti offrisse 3 desideri quali sarebbero?essere invisibile 161 Se avessi la possibilità di tornare indietro nel tempo cosa cambieresti?niente 162 Se ti offrissero un viaggio, dove vorresti andare?londra 163 Se dovessi scegliere tra amore e amicizia?qmore 164 Se potessi, cosa cambieresti del tuo carattere? Troppo permalosa e insicura 165 Se potessi incontrare il tuo idolo chi sarebbe? Nisciun 166 Hai animali domestici? Gatto😍 167 Qual è l’ultimo manga che hai letto? 168 Ultima cosa che hai bevuto? Coca cola 169 La pagina web più visitata oggi? Bo 170 Hai mai frequentato due persone contemporaneamente? No 171 Hai mai perso qualcuno di speciale?si 172 Sei mai stato depresso/a? No 173 Ti sei mai ubriacata e poi hai vomitato? Quasi 174 Incontrato qualcuno che ti ha cambiato la vita? Si 175 Capito chi sono i tuoi veri amici? Si 176 Credi in te stesso? A metà 177 Cioccolato bianco o nero? Al latte 178 Cosa ti piace di te? O bo 179 Hai cicatrici sul tuo corpo? Una 180 Il ricordo più bello legato alla tua infanzia? Mmmm nonno 181 Frase che dici più spesso?cazz m n futt a me ahahha 182 Peggior difetto? Permalosa 183 Stai mangiando? No 184 Stai bevendo? No 185 Stai aspettando? No 186 Vuoi sposarti? Si 187 Meglio rimpiangere di non aver tentato o pentirsi di averlo fatto? Pentirsi 188 Giorno o notte? Giorno 189 Labbra o occhi?labbra 190 Storiella o relazione seria? Seria 191 Essere o apparire? Essere 192 Un obiettivo? Diplomaaaa 193 Sei mai stato arrestato? No 194 Cosa fai quando ti senti giù? Mangio 195 Cosa dice l’ultimo messaggio che hai ricevuto? "Troppo bello" 196 Quale è l’ultimo libro che hai letto?seh 197 Quale è l’ultimo film che hai visto? La bella è la bestia 198 Sei solito portare rancore nei confronti delle persone che ti hanno fatto un torto?onest? Non mi interessa 199 Stai indossando calze?si 200 Cosa faresti se avessi un ultimo mese di vita?di tutto 201 Per te, cosa rende grandiosa una relazione?fiduxia 202 Quale è la migliore decisione che tu abbia mai preso?essere menefreghista 203 Dimmi la prima cosa che ti viene in mente sentendo la parola “cuore”. Amore ❤️ 204 Dolce o salato?dolxe 205 Coca cola cola o tè?coca 206 Tè alla pesca o al limone?pesca 207 A quale domanda avresti paura a rispondere sinceramente? Nessuna 208 Quale mezz’ora della tua vita rivivresti, avendone la possibilità una qualsiasi mezz ora della settimana a Roma 209 Quale parte della tua vita cancelleresti?nessuna 210 Con quale celebrità musica dormiresti?zayn 211 Hai la possibilità di partire in questo istante. Dove andresti?roma 212 Pensi di essere davvero bravo a:dormire 213 Pensi di essere davvero male a:bo 214 Sei una cattiva persona? Nah 215 Sei gentile con tutti?no 216 Hai mai avuto un amico immaginario?no 217 Dici 10 fatti sulla tua camera: 218 Un libro che desideri leggere. 219 Descrivi la tua libreria da sogno: 220 3 aggettivi per definirti? 221 Il tuo punto debole? 222 Come ti vesti di solito?spirtiva 223 Cosa ti dicono più spesso?che so bellaaa 224 Un sogno ricorrente?nessuno 225 Una figura di merda che hai fatto?non ricordo 226 Cosa fai se un gatto nero ti attraversa la strada?toxxo colore 227 Di cosa hai paura? Futuro 228 Genere musicale?pop 229 Vai in discoteca?no 230 Per cosa ti batteresti fino al rischio della vita?nin so 231 La violenza serve a risolvere i problemi?ni 232 Ti potresti mai innamorare di una persona che non ti piace fisicamente?si 233 Ti piace disegnare?si 234 Invidi qualcuno?no 235 Convivenza o matrimonio?prima convivenza poi matrimonio 236 Gli uomini e le donne quanto sono diversi?tanto 237 Cosa ne pensi di quelli che vanno a puttane? Coglioni 238 Quelli che si drogano?pure 239 Come ti immagini fra 20 anni?casa famiglia figli 240 Come hai conosciuto Tumblr? 241 Qualcuno che conosci nella vita reale legge il tuo Tumblr? 242 Qualcuno che conosci nella vita reale è iscritto a Tumblr? 243 Sei mai uscito con una persona conosciuta su Tumblr? 244 Ti sei mai pentito di aver fatto sesso con qualcuno?no 245 Sei mai stato giudicato male per aver fatto qualcosa? Se sì, cosa niente 246 Qual è la cosa più ridicola/imbarazzante che hai fatto da ubriaco? Messaggi assai strani 247 Ti sei mai dichiarato alla persona che ti piaceva, essendo ubriaco no 248 Hai mai rivelato un segreto, essendo ubriaco?si 249 Hai mai bevuto talmente tanto da dimenticare tutta la serata?quasi 250 Hai mai fatto qualcosa di talmente pessimo da non averne mai parlato a nessuno?no 251 Hai mai sognato di fare sesso con un tuo professore/professoressa?no
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thomariviere · 1 year
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EN TRAVAUX
SKETCHBOOK – sketch nº1
0001 ap tm
Her (Jessica)
I
Mmmm
II msg
Non.
Je ne suis pas de retour.
Du tout. (sur Facebook).
Ceci…
… n’est qu’un passage. Un essai.
Un message. En passant. Pour…
Ah… et voilà. Je ne sais trop.
Je ne sais pas. Je ne sais plus.
Juste une impulsion. Incertaine et troublante. que je suis.
Je vais … bien. (plutôt bien).
Je suis là. -bas. ou haut. hors de la verticalité (sur cet espace immense qui tient sur un grain de sable)
J’en suis sorti. (des mines subterranéennes où j’ai égaré la paix il y a 45 ans)(j’ai retrouvé ses restes et de ma magie noire (mon i-magie-nation) je vais lui rinsuffler la vie)
Je m’en sors bien. Plutôt bien.
Je suis ok.
Le jour fait mal aux yeux et les paroles des autres crissent comme des cornemuses. Je dois réapprendre la terre et l’oxygène moi qui ne connaît plus que les boues de l’océan.
Je ne sais trop quoi dire. Parti depuis si longtemps. Le typhon fut terrible. Le bateau s’est brisé. Tout gît là-bas au fond. Au fond de l’océan. Tout. Ce que j’étais. Et moi sur le radeau.
Je ne sais qui lira ces lignes. Je les estompe en hâte, cordelettes de mots entortillées trop vite. Je ne sais ni pourquoi ni pour qui. Cet écrit. Ce récit. Vous sans doute. Vous oui. Vous. Ceux que j’ai trahi. Raconter mon poème, ma ballade, mon odyssée. Que vous sachiez. Peut-être saisissiez. Peut-être même sympathisiez. Et —qui sait— pour que vous appreniez de moi qqchose dont vous ne vous doutiez pas ou que vous n’aviez jamais vraiment formulé. Et idéal des idéaux (mais j’ose à peine en rêver) que vous compreniez qqchose sur vous, à travers ça.
Comme mon odyssée est tabou! Comme elle l’est. Je préfère ne pas imaginer ce qu’ont pensé ou ce que penseront ceux qui l’ont aperçu plus ou moins précisément. Les jugements. Les condamnations. Le mépris. Et je doute de parvenir à me dire clairement. Je n’y parviendrais certainement pas. Ça m’est un peu égal. Je vais essayer tout de même. De dire Que je suis. Pour vous si ca vous intéresse. Mais avant tout pour moi. Surtout pour moi. Je me dois bien ça.
Il y a ce nauffrage. Ce déchaînement terrible. Ce chaos, ces furies. La tempête. Apocalypse d’azur et d’eau... une tempête des plus shakespearienne. Sa pièce aussi débute sur une tempête. D’habitude, les tempêtes sont au cours —d’ailleurs souvent en fin— d’intrigue : c’est l’ultime et la plus rude épreuve avant de retrouver la paix. La tempête est généralement le point d’orgue au terme duquel tout va pouvoir se boucler. Là où tout commence à s’achever. D’ailleurs la tempête débute sa pièce mais clôt son œuvre. Sa vie. Prospéro survit et William tire sa révérence. La fin est le début. Et le début la fin. C’est évident. Ça n’a jamais été autre chose.
Voilà plusieurs mois déjà... depuis je tangue sur mon radeau, l’improbable gondole solitaire faite de détritus et de débris épars. Grande comme un lit. À peine davantage. Je profite de l’intermède imprévu coupant le ballet titanesque des dunes océaniques à l’assault du ciel encreux pour écrire. Barioler à la hâte ce rectangle jaunâtre des tortillons en jus de betterave. Je scrute l’orage fantasque et imprévisible, et violent, comme un ado caractériel aux somnolences acneiques. Ses hoquets sont devenus mes horloges. Les noirceurs verticales bourdonnent entraînant des cascades interminables de frissons qui plissent et chatouille la peau aquatique de la grande mère. Sur moi… sous moi… autour de moi, tout n’est que mouvement. Là. Tout bouge. Tout autour de moi. Tout. Bouge.
Sauf moi. Je suis fixe. Immobile. Arrêté. Concentrique. Concentré sur les phrases qui s’écoulent, ces rubans affairés que de mon front affaibli livre à mes doigts affamés. Qui viennent griffer sadiquement le papier de leurs grattements crissants ou se rassemblent autour de l’estuaire de mon stylo pour gémir démonstrativement. Yep. Mon gribouillis hâtif. Celui de mon âme rétive. Fautive? Un peu fautif aussi. (moi). (la grande faute de la petite disparition). Mes ongles chauves rayent à l’encre caramelle ce griffon fatigué. Je le fais ensuite avaler à cette fabuleuse poupée russe qu’on appelle facebook. Je lui murmure à voix basse une forme magique et la remets aux algues languides et médusées.
Mon codex d’après la pluie le vent et les volcans. Un dé à coudre rempli de germes de soleil.
iii le départ
Je suis parti. C’est vrai. Je suis bien parti. Loin. Très loin. Trop. J’ai failli. J’ai failli et peu importe. Échoué. J’ai failli… Parti. Échoué. Parti m’égarer dans les champs ultra marins des sons persistants. Très loin. À l’autre bout des saisons par delà les rêves et les nuages. Du côté de ce pays où la pluie devient cailloux et dont les bombes ont dentelé le derme tendre. Son sol géologien est accaparé d’arbres abscons et de fougères fractales. Il faut baisser les yeux pour voir le ciel et sauter en l’air pour se baigner.
iiii chez moi
J’ai failli et pourtant… Je crois avoir trouvé. Aurais-je réussi? La faillite peut-elle être finalement un succès? J’ai trouvé. Le chemin. Celui qui m’emmène. Va m’emmener —qui m’accueille en tout cas. Il désigne d’une flèche peu convaincue une traînée de cendre qui baille et s’ébouriffe. Une trace de sang coagulé, un sang noir et ancien, qui brille, tout endormi. Comme une enfant naïve, la piste encapuchée enfile son bonnet ocre, prend sa besace usée, et s’éloigne en clopinant. Là-bas, tout près de la rivière, toujours en quête d’un mauvais coup, les roseaux l’avalent d’un coup en me défiant du regard. Ce sera à moi d’inventer la suite. Le fil qui ira gaiment vers « chez moi ».
Chez moi. Enfin. Chez moi? Ca ressemblait vraiment dd plus en plus à une sorte de truc incroyable. Genre père noël et politicien sincère. Un Mythe inconsistant auquel je ne croyais plus. Du tout.
Il y a 6 mois j’y ai même totalement renoncé à son idée. Totalement. J’ai signé les papiers. Démission. Ce monde n’est pas pour moi. Il n’a rien pour moi et ne veut rien de moi. Ma gentillesse même, l’hestia sereine et calme dans laquelle je me trempe chaque matin depuis je crois qqs années, à été retournée contre moi, a été transformé en arme contre moi. Une arme pour m’abattre. Comment peut-on reprocher à qq1 sa gentillesse. Et bien c’est arrivé.
Le chemin me regarde. M’invite. Il semble m’inviter. Comme cette rousse brûlante, beauté boticellienne, qui lentement relève les taffetas fleuris et livre ces délicates échasses ivorines.
Le chemin… À peine un bourrelet anthracite entouré d’herbes tendres, qui fend les aubépines, empoigne ma main hésitante la serre. L’apaise. L’étreinte chaude et moite. Le chemin montre... esquisse. Évoque. Conjecture… Là bas. Ou promets. M’y emmène. Là bas. Tout là bas. Ce tertre inexploré. L’ElDorado. Oui. Il est. Ce lieux que j’appellerai chez moi. —peut-être— chez moi.
Quelle formule grotesque. Bizarre.
v jessica
Depuis 6 mois, dans l’acceptation, la revendication ou le déni je danse avec JessicaL. Aujourd’hui le tourne-disque est arrivé prêt/près de son noyau. Le diamant hébété hockète son scratch déliquescent. Concentrisme psychotique qui nous rejoue comme un gif. Jess et moi avons ralentis, langoureux, et davantage, laissant l’air sadique dénouer nos mains embarrassées et nos regards incertains. Nous nous sommes figés. Immobiles. Sérieux. Graves. Elle a souri. J’ai souri. Aussi. Un peu confus. Un peu penaud. Le temps semblait avoir démissionné. Bah il faut dire : je l’ai congédié. Il y a 6 mois. 6 mois hors du temps. 6 mois à pratiquer l’impossible posture. L’imposture immobile. Englué dans l’ambre, dans les ombres épaisses des intériorités lucides. Je suis … Ailleurs–sur une autre planète d’un autre système dans une autre dimension. Et pourtant plus profondément que jamais au centre de tout.
Jess… evanescence parfaite, brumeuse dans sa robe de mariée, elle sourit. Elle connaît le passé les trépas et les éternités. Elle sait tout. Je suis venue la voir. La consulter. J’y suis enfin parvenu. Au bout de la route. L’aqueduc minéral qui grimpe au-delà des glaciers. Suspendu aux solstices là où les soleils ne viennent qu’à reculons. Jess. Devant. Arrêtée. Immobile. Tous deux. Juste la respiration. Convention minimale entre gens de bonne éducation.
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vi les autres
Soudain, ce mouvement. Subreptice. Minime. À l’orée de mon regard. Où est-ce un mouvement. Un glitch. Une bizarrerie tremblante là où rien ne devrait vibrer. Et je les aperçois. Là. Tous 2. Mes compagnons. Mes partenaires. Associés et rivaux. Les eux à l’intérieur de moi. Léautres. Moiautre. Le Sadu. Et le Minotaure.
Sont là. Tous 2. Là. Juste derrière moi. Compagnant. M’accompagnant. Me soutenant. Mes compagnons. Le reste de moi. Je les vois les pressens dans un coin du regard. Les devine au-delà ce trouble inocculaire là où l’instant dissout le monde. Mes yeux chétifs cherchent à peine à les confirmer. Je les (a)perçois. (Ou les conjure). Les vois/les veux/les vœux. Indubitables. Derrière moi mes amis. J’ai besoin de mon équipage. On laisse les guerres et les querelles. Soyez là derrière moi. Là. Mes arcs-boutants. Tout près. Justes. Bien serrés. Derrière moi. Derrière moi.
vii la bête
Je dialogue constamment avec le Sadu. L’idéal de moi. Le doux le bon le philosophe le généreux le calme le constructif. Tout ce que je ne réussi pas à être pleinement. Mais comme c’est le sadu ca lui est égal. Il ne cherche pas à avoir raison. Il veut juste que tous (les moi) vivent et aient leur place en thomassie centrale. Il m’aide énormément à ordonner le foutrac penséïque qui fourmille et turbule. Parfois son air amusé et désolé à la fois de me voir tirer la langue en tentant de me résoudre m’agace. Tout lui est facile. Il réfléchit. Et puis il retourne dans son arbre ou il mange de l’écorce et encourage les fourmi. Et c’est moi qui me tape la vie et les corvées et les complications. J’aimerais bien l’y voir lui avec toute sa sagesse face aux choses réelles. Il hausse les épaules en souriant et lâchera probablement un adage de bon aloi.
L’autre?… cet étrange créature adulte aux traits d’enfant moitié chat et couronné de longues cornes acérés où des auréoles pâles rappellent encore tant de ventres transpercés. Le Minotaure. … moi-taureau. Ce moi-bestiaux des temps lointains et immémoriaux. Les temps effilochés. Les ans d’avant le temps. Minotaure. Ce grand hybride aux épaules californiennes qu’on n’a jamais pu civiliser. Il s’est arraché la langue. Se taire. S’enraciner et se sourcer de la terre, cette infinie muette. Ne pas parler. Avoir à parler. Ce devoir stérile de mettre des mots quand le regard et le geste auraient du suffire. Auraient parfaitement suffi. Les mots. Ces breloques méprisables. Apanage des tirves et des hopocrites. Les mots ne servent à rien. Ne LUI—les mots ne Lui servent à rien. Rien. Des insultes et des lâchetés. Voilà ce qu’il en a retenu. À quoi ça sert. Autant geindre et beugler. Ça c’est clair. Limpide. Investi. Fusionnant corps et âme. Mon Minotaure hante les terres arides et imprononcées en quête de victimes. Non pas en quête. Juste il tue ceux qu’il croise. Il les tuent sans parole. Ce n’était pas prévu. Il n’a jamais voulu… ce n’est pas ce à quoi il se destinait. Serial embrocheur. C’est juste… c’est tout ce qu’il sait faire. L’unique geste qu’on lui a appris. Encorné avant d’être skinned alive. Écorché vif. Dépelé. Dépecé. (qu’il ne sait pas l’épeler). Défiguré. Son visage mangé par l’acide qu’on lui a appliquer comme un onguent. Son visage comme un îlot volcanique. Déformé par la difformité de son âme. Le masque ignoble et insinué qui rend son faciès hideux.
Il Attaque. Pour éviter le supplice et les mises à mort. Eviter d’être attaché à ces totems flamboyants pendant que la foule exulte et salive en humant l’odeur succulente de sa chair qui grésille. Il a grandi dans la torture. Il ne savait même pas que ce n’était pas la norme. Il a cru que c’était ça, que c’était ça exactement, ÇA , la vie. Ce cachot enseveli aux mains de tortionnaires médiévaux.
Il hante les bois profonds et les cloaques marécageux. Longtemps je me suis trompé quand à son identité. Je l’ai d’abord cru monstre, insaisissable et barbare, l’inconscient qui rampe trompe et nous hante confusément. Ce monstre capricieux et informe agrégat de pulsions passions et désirs faméliques. Cet ennemi agresseur embusqué au fond de moi. Ce non-su persécutif. Ce non-su coupable que j’avais mis à prix. Qui avait survécu à son emprisonnement et avait trouvé le bout du labyrinthe. Celui qui chaparde les choses dérangeantes et en fait des secrets mortels. Enfin de me faire tomber. De m’égarer.
Récemment, constatant son obsession unique et continuelle, son monothéisme libidineux je l’ai renommé PiG, et je l’ai réimaginé comme un gros cochon bien gras avec son diadème bandé de stupre et de coulures. Je ne désapprouvais pas exactement. J’étais vaguement dérangé. Vaguement dégoûté. En même temps, raisonnablement me disais-je, quelle importance. Les couples et les gens en famille ne réalisent souvent pas la facture et l’épaisseur de la solitude qui ombre une vie de célibat. Mais bon. Au delà des images je crois que la constance et l’absolutisme de son œuvre me dérangeait. Et le regard social. Le PiG ne veut et ne voit rien d’autre que la baignoire de boue chaude et épaisse qui annihile tout le reste. Et après un soir de très épaisse brume et de très grande clarté j’ai décelé ce regard d’enfant égaré sous le masque du cochon, et je me suis souvenu de cet enfant sauvage, ce lost boy métis, cet emmêlant d’humain et de vaginal, le virginie, le vagissement. L’enfant-chat du Myanmar au miaulades ténébreuses et aux ronrons réconciliants. Il courait dans la forêt avec Diane la chasseresse. Diane qui chasse oui mais qui chasse les humains. Ceux qui ont l’impudeur de la mater en cachette alors qu’elle prend son bain.
prenaient le thé et mâchonnaient leurs madeleines ridicules en regardant la horde de gamins le mettre à mort quotidiennement dans la cour de récré. Un spectacle répétitif et saugrenue, bon comme une chasse à cours et formateur comme une bonne paire de gifle. Un peu de trash reality tv avant l’heure à observer en pleine journée depuis les fenêtres cinématographiques de la salle des profs. Pendant ce temps lui re meurt chaque jour, tombe quotidiennement. Dans une tombe sans stèle. Un crachat l’a perforé en plein cœur le premier jour le souffle est un leurre les lits de mes rivières ne sont jamais à sec, irrigués de betteraves pressées et de vins sombres. Ainsi le gamin est devenu un spectre qui ne sait pas qu’il n’est plus vraiment là.
Mais non. De nouveau j’avais tord les os n’était pas les siens. D’ailleurs ce n’étaient pas des os. L’enfant chat défiguré a survécu dans les boyaux de la forêt. Dans les noyaux de mes entrailles. Survécu et grandi. Il ne connaît que cris et violence. C’est tout ce qu’il a retenu. Et de ses propres larmes le sel liquide qui a été son unique boisson. Mon Minotaure. À moi. Mon moinotaure. Mon minoutaure. Qui a tord (et n’a pas tord). Le fils d’Hator. Et de Gaia. De tartare et de Durga. Mon fiancé. Intérieur. Celui que j’ai combattu. Que j’ai prétendu aimé. Et respecté. Que vraiment, avec un sourire magnanime, j’ai arrêté et encachoté.Maintenant que je sais nos contours intérieurs, je dois le sauver. L’apaiser. Le dorloter. Il sera toujours tyranniques mais peut-être peut-il n’être plus meurtrier. Peut-être n’avons nous besoin d’être en guerre. Dans ma version la bête ne devient pas prince. Elle reste bête et je deviens zoophile. Enfin. Monstrophile. Teratophile. Moins facile pour Disney. Alors je vais l’emmener. Apprendre à la faire ronronner. Rien n’est plus doux qu’au taureau quand on ne le torture pas sous les rires psychotiques d’une foule répugnante. Je vais guider mon minotaure jusqu’à chez nous. Le sadu pourra faire une partie de la route sur ses épaules. La bête me protègera. Elle est si riche dense et créative. Même sa libido l’est. Ensemble. Reconnaissants. Rassérénés. Nous ne serons pas faibles de tous nos défauts mais magnifiés par nos qualités exponentielles.
L’ascète peinturluré et le barbare cornu ont mes traits. Mes rides de surprise et mon oh de contrariété. Mon sourire imprécis.
Plus loin encore, écroulé sur un tas de bûche, à bout force, mon corps. Une autre instance que je ne mesurais pas. Qui a son propre système ses buts et son fonctionnement. Que je croyais inféodé à mon minos. Alors qu’il est propre et qu’il sait lui dire non. Ce pauvre corps délabré. 57kg. D’air et de désolation. Et pourtant. Cette apesanteur effrayante m’était nécessaire. C’est grâce à ce délestage musculaire que nous avons pu nous glisser dans la fissure, la coupure étroite et presque imperceptible qui se dissimule au fond de la caverne. 57kg. 1g de plus et je restais coincé. Condamné. Prisonnier en dedans. Mais le dromadaire s’est glissé dans le châs de l’aiguille. Et j’ai atteins la surface. L’or du soleil feutré et les suintements des menthes sauvageonnes m’ont accueilli, roucoulant de plaisir. Jamais je n’aurais cru en réchapper. Au labyrinthe. À l’introspection. À la quête de sens et à la quête de soi.
Toutes les voix de la beauté se sont mises à chanter en travers moi, à tords et à travers, remplissant les galeries et les nefs de ma cathédrale thoracique. Sufjan, KateB, Liz Fraser, Ravel, Richter, Thom & Bjork, sigur les animaux, 9 crimes, two weeks, make love to me forever et les cinq première fois. Festival et st Jude tremblant à l’unisson sur la symphonie des fleurs. Celle des choses douloureuses. Shakespeare Auden Yeats et Rimbaud ont fait un bowling dans mon estomac en friche tandis qu’Oscar les observait avec un sourire babylonien.
Je suis là.
Au revoir Jess on se reverra très vite, je le sais, mais pour l’instant je suis là. J’ai une armée de diamants à cultiver dans mes tourbières et mes caniveaux. Des saveurs verbales et des gestes capiteux j’en essèmerai tout autour de moi pour conquérir ma paix. Je réalise que je suis une cassette sans intérêt qui les a recopié sur les rubans fragiles de mes mémoires assoiffées tant de choses scintillantes. Inutile sans doute. Utile? M’en fous absolument. Comme j’aime qu’ils surgissent dans la gorge et dans ma bouche. Chaque jour presque chaque heure. Parfois des heures durant je suis possédé par les atermoiements de mes références et de mes anthologies.
Je ne veux plus regarder dans l’ombre. Plisser les yeux pour voir dans les frissons cyaniques de la noirceur. Je veux offrir du beau. Du doux. Du vrai. Du sens. Je veux offrir de la poésie.
À personne. À tous. Aux foules des supporters et aux silences des araignées, aux étudiantes appliquées et aux sillons entortillés qui se dénouent dans la forêt, aux grenouilles enfiévrées et aux fées en guenilles, aux naïades lubriques et aux sourciers des Lichens. Les offrir à un jeune homme sans langue, à une jeune femme sans amis et une autre au corps de bois. Aux normaux et aux hors-normes. Aux sages hirsutes et aux singes révérencieux. Aux cygnes argentés et aux panthères frisonnantes. À gus qui ne les comprends pas et aux carencés de l’imagination.
Et à moi. Surtout à moi. Avant toute chose à moi. À mon cœur et à mes larmes. À ma totalité reconstruite. À mon entièreté réconciliée.
Je ne VEUX pas, non. Plus. Rien. Je ne peux pas. Vouloir. Vouloir à nouveau… ce projet ambitieux qui n’est bon qu’au stade d’esquisse et qui nous maintient hypnotisés dans les sièges inconfortables de la salle d’attente. Je ne veux plus attendre. Atteindre fiévreux et tremblant le sempiternel demain hautain et superficiel. Attendre que l’avion-hirondelle se range en piaillant sur le tarmac et me sourit en me dépassant sans s’arrêter. Vouloir c’est le propre de demain. Et je plonge mes mains noueuses dans la marre trouble et cryptique dessinée par les anges d’aujourd’hui. Je suis poème. C’est fait c’est accompli. Réalisé. Je viens de recommencer ma vie. Et c’est déjà un franc succès. Je le suis. danse poème et chanson. Ce diadème et cette amulette aux vertus insoupçonnées. Je chante les leurs. Les miens. Les autres. Ceux qui n’existe pas. Je les écorche avec délicatesse. Ma voix hésite et racle avec bienveillance. Je me blottis dedans avec la gratitude du soldat le jour de l’armistice. En anglais en français en traduit en m’la m’la. Je les accroche encore humides, dans le vent juvénile qui s’épuise sous le regard paternel du ciel originel. Les suspend en désordre sur mon grand fil à linge, qui fait le tour du monde. Les étend et les tend. À qui veut. À qui en a besoin. À qui s’en souvient. À qui s’en indiffère et les retient instantanément. À ceux qui les punaises aux dessus de leur lit pour ne plus jamais les relire.
Mon corps est poème. Cette torsion rudicule avec ses membres hallucinés, elle danse dans chacune de mes brindilles. Ma voix danse, portée par l’océan interminable où des partitions liquides secouent les nageoires incertaines de mon cœur asthénique. Tout. Oui tout danse. Mon regard ma démarche le trous de mes chaussettes et les volutes qui s’improvisent majestueusement à peine lâché hors de mes poumons. Rêvées dans la stupeur hypnotique de mes pipes sculptés.
Jess. moi. Derrière le Minotaure et le sage. Mon corps affalé à l’écart. Qui attend d’être renfilé. Et puis là bas, pour terminer…
thomas. Ou dois-je dire thomar
Là bas. Déposé sur l’ondoyant tapis vermeil qui l’encercle progressivement. thomar, le pauvre martyre écorché et borgne. Celui qui a enduré jusque là. Pour rien. Parce qu’il croyait que c’était la règle. Il termine lentement ce geste spectaculaire scénographié et répété en vitesse. Le dernier. J’ai le temps de lâcher ce … je t’aime. Qui implique : Je suis désolé. Que c’ait été si dur. Je nous aime tous (nous 4, les habitants du moi). Merci de t’être sacrifié pour que j’existe. Je serai digne de toi.
Un instant bref, puis il fait des yeux … ronds. A-t-il bien entendu... son âme glisse naturellement sur le tapis sucré de sa langue. Il exhale, la poussant à travers le portique irréversible des lèvres, lèvres qui ont juste le temps de s’élargir religieusement vers les joues. Et c’est la résorption. Thomar est devenu un milliard de petites choses et de choses immenses. Il est maintenant le cosmos.
Pour ce soir,
Le poème débute avec y a d’la haine des rita mitsouko, feels like I’m coming home de spiritualized et la cover de all of my tears de I break horses.
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