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#manna armur
La Belle Dame sans Merci, Frank Bernard Dicksee (1853–1928)
La Belle Dame sans Merci est mon tableau préféré depuis mes 11 ans. En plein milieu du chapitre sur la poésie de mon manuel de français, il illustrait un poème du même nom par John Keats, je le regardais pendant toute l'heure à rêvasser, enchantée par la scène mythique qui y est présentée.
La Belle Dame est représentée enchanteresse, un regard et le temps s'arrête. Elle est sans Merci et pourtant chaque élément du tableau lui dévoue SA merci : le soleil lointain s'incline, le cheval fait sa révérence et le chevalier en armure chavire. Elle le fixe, son souffle est coupé et il ne peut pas détourner le regard, complètement épris.
"Je te défis, détourne le regard, vas-y." Il en est simplement incapable. Il la retiens faiblement, s'accrochant désespérément à son destrier. Mais cela a suffisamment duré, elle doit repartir tandis pour son cœur qu'aucune armure ne peut sauver. Aucun homme ne reste bien longtemps à ses côtés, elle les charme, les berce et repart. C'est la FEMME FATALE.
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Ah, what can ail thee, wretched wight, Alone and palely loitering; The sedge is withered from the lake, And no birds sing.
Ah, what can ail thee, wretched wight, So haggard and so woe-begone? The squirrel's granary is full, And the harvest's done.
I see a lilly on thy brow, With anguish moist and fever dew; And on thy cheek a fading rose Fast withereth too.
I met a lady in the meads Full beautiful, a faery's child; Her hair was long, her foot was light, And her eyes were wild.
I set her on my pacing steed, And nothing else saw all day long; For sideways would she lean, and sing A faery's song.
I made a garland for her head, And bracelets too, and fragrant zone; She looked at me as she did love, And made sweet moan.
She found me roots of relish sweet, And honey wild, and manna dew; And sure in language strange she said, I love thee true.
She took me to her elfin grot, And there she gazed and sighed deep, And there I shut her wild sad eyes— So kissed to sleep.
And there we slumbered on the moss, And there I dreamed, ah woe betide, The latest dream I ever dreamed On the cold hill side.
I saw pale kings, and princes too, Pale warriors, death-pale were they all; Who cried—"La belle Dame sans merci Hath thee in thrall!"
I saw their starved lips in the gloam With horrid warning gaped wide, And I awoke, and found me here On the cold hill side.
And this is why I sojourn here Alone and palely loitering, Though the sedge is withered from the lake, And no birds sing.
— La Belle Dame Sans Merci, John Keats ( 1795-1821)
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fyndnarmyndir · 4 years
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hvernig á að stafla fólki hópur fólks á ströndinni
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Septième partie | 24 août 2020
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« Qui sème peu récolte peu. Celui qui veut belle moisson jette son grain en si bonne terre que Dieu lui rende deux cents fois, car en terre que rien ne vaut semence sèche et défaille. » (Chrestien de Troyes)
Or la terre était meuble et vivante et féconde car, la matinée durant, les Cieux avaient déversé une pluie nourricière à torrents sur la lice de l’ancien Roi Wilfrid, comme si Eux-Mêmes étaient consumés par l’impatience de voir fleurir la bravoure ! Cependant, fidèles lecteurs, heureuses lectrices, rappelez-vous que l’habit ne fait pas le moine, car nous eûmes un temps le souffle court et le poitrail serré sous nos cuirasses lorsqu’une félonne de l’ordre de La-Foi-du-Corps-Dieu annonça tout à coup la fermeture de la lice tant convoitée ; mais qu’heureusement, un preux chevalier prêtant son allégeance à la Confrérie de la Martre Dorée, parti en éclaireur, eût tôt fait de s’assurer du noble concours de la Cité Réale, grâce à laquelle les quelques mares fangeuses avaient déjà été joliment remblayées pour l’avènement de l’incontournable tournoi du lundi.
En fait, peu avant l’heure habituelle où les tournoyeurs engagent la joute, tout nuage subsistant au-dessus de la lice semblait en avoir été débouté par l’autorité du Très-Haut ; et alors que des nimbus s’amoncelaient encore à l’extérieur de son pourtour, au-dessus d’icelle, on voyait reluire un ciel pur et nu, comme lavé de tout péché. D’ailleurs, les quelques valeureux déjà sur les lieux, tout occupés à prier en fourbissant leurs armes, reçurent un Appel Irrésistible leur commandant de relever la tête : apercevant le miracle céleste, tous sentirent de joie leurs cœurs se gonfler, et d’allégresse leurs voix s’extasier !
Et bientôt l’on vit arriver avec grand bruit le gros des troupes : vers la lice convergeaient de vieilles badernes gradées du duché de Villeroy, des croisés vengeurs des faubourgs du Mont de la Rose, des mercenaires aux dents longues du plateau du Mont du Roi, d’intrépides paladins de la sombre fosse au sud du Centre, quelques anciens gueux anoblis du Bout-de-la-Lieue (Mile End, en langue bretonne), et même un chevalier sur le retour, curieusement monté sur un poulain en lieu de destrier, si bien que ses étriers touchaient terre, ce qui suscita quelques quolibets et jets de pierres à son endroit... Pis encore, la lancière du lointain duché d’Ahuntsic, Lady Gwendoline (dit Gwendon), avait quant à elle envoyé son vassal annoncer qu’elle renonçait une fois de plus à prendre part au tournoi, par couardise devant le risque de présence de boue. Mais peu nous en chaut, car mis à part ces quelques impairs, on vit donc tous les autres arriver comme autant de cortèges triomphaux, tandis que l’air résonnait de rires, d’acclamations et des cliquetis du fer.
Puis on fit sonner les cors, signal de ralliement tant attendu ; chaque chevalier retira son gantelet droit, lesquels furent mis en tas, pour être par la suite séparés au sort en deux nouveaux tas, constituant ainsi les camps allant s’affronter : les uns allèrent se ranger sous la bannière de l’ordre de La-Foi-du-Corps-Dieu, endossant la cotte de drap blanc au dévot écusson monogrammé d’ivoire et cerclé de jais ; les autres se rassemblant autour du gonfanon de la Confrérie de la Martre Dorée, revêtant le surcot tissé de fil émeraude et bordé de zibeline. Que c’était merveille à voir ! L’honneur du rituel fut cependant ombragé par les facéties du chevalier Maximus de Raymond, renvoyé d’un clan à l’autre à maintes reprises, chaque camp estimant que l’autre saurait davantage tirer profit de cet écart de fortune…
Et le jeu d’enfin pouvoir commencer ! Sonnait la masse dure de la pelote contre le bois franc des lances, tandis qu’étincelaient heaumes et armures au grand soleil. Toutefois, on profita d’une rareté lors de cette joute-là : un dixième chevalier défensif – un vagabond, ainsi que le suggéra le caballero Don Diego de La Manna –, qui fit en sorte que les assauts aériens du clan à l’attaque se terminaient bien souvent au creux des gantelets. Combien de pelotes jamais en lieu sûr lors de ces fort courtes reprises qui s’enchaînaient sans qu’insouciants damoiseaux et pucelles massés le long de la lice n’aient temps d’éprouver quelque répit que ce soit (ni la clairvoyance de craindre que l’une d’icelles ne leur chût sur le chef, d’ailleurs) ?
Hélas cependant, qui dit chevalier ne dit pas toujours hauts faits… Alors que Bouchard Cœur-de-Lion s’en allait amorcer sa course de la seconde à la terce balise, c’est Guillaume de Roussin (dit Poussin), alors gardien de cette dernière, qui perdit la face : le prenant pour un membre de son propre clan, il lui envoya la pelote, croyant ainsi pouvoir donner le coup d’arrêt à un adversaire s’en allant quant à lui de la prime à la seconde balise. Il faut dire que ce fol de Poussin avait revêtu la mauvaise cotte, ce qui lui fit prendre des vessies pour des lanternes, soit un adversaire pour un membre de son propre clan. Bouchard attendit patiemment la pelote, puis s’écarta pour la regarder passer, avant de s’élancer sur la sente pour rejoindre la terce balise sans coup férir. Poussin, tout penaud, s’en tira avec un rire et une pirouette, mais le mal était fait ; et devant les assauts répétés des lanciers de La-Foi-du-Corps-Dieu, la Confrérie de la Martre dorée dut battre en retraite.
On ignore qui prit la parole et ce qui fut dit au sein du pavillon de la Confrérie à ce moment, mais quand les membres du clan revinrent en lice, ils avaient l’air de vouloir en découdre... Roussin dit Poussin, qui cherchait à sauver son honneur, claqua à s’en déboiter la clavicule, tant et si bien que la pelote échappa aux congréganistes de La-Foi-du-Corps-Dieu et que deux chevaliers Martres purent rentrer au bercail ; puis ce fut le connétable Clarius Sigmar qui, d’un coup stratégique, en fit rentrer un de plus ; puis au tour du sénéchal Thibaud de Thibaudeault, qui toujours sait faire bonne figure, de faire mouche et d’en faire rentrer un autre ; et puis voilà même le jeune vassal Renaud, fraîchement adoubé, qui rivalisa avec ses aînés, tapant fort dans la pelote pour faire rentrer sain et sauf un quint chevalier. Le Corps-Dieu faillit en faire une crise de Foi !
Hélas encore, en dépit de cet ultime festival de hauts faits de leurs adversaires, on remit tout de même la couronne de fleurs à l’ordre de La-Foi-du-Corps-Dieu, car il triompha de trois points. Mais ceux de la Confrérie de la Martre Dorée ne se laissèrent pas démonter, et sous l’impulsion de Mayot de Bourgogne de Saqut, le chevalier à la mailloche, ils entonnèrent gaiement à tue-tête ainsi qu’à l’unisson leur fameux cri de guerre : « ON CROQUE VOS… MARMOTS ! », promettant une revanche héroïque au Grand Tournoi de septembre, mois de Notre-Dame des Sept Douleurs.
Puis les chevaliers furent dévêtus de leurs armes par leurs pages (il y eut un pénible quiproquo lorsqu’on dut mander celui du mercenaire Lepage), on les habilla de manteaux de soie et on leur amena barillets de cidre, d’hydromel et de vin cuit. Dans l’ivresse bruyante qui suivit, alors que tous célébraient la grandeur des exploits du jour dans une chaude fraternité, quelques chevaliers félons éructèrent avec moult postillons l’idée de destituer les chefs de clans, vaine intrigue qui fit long feu, se perdant dans les ombres grandies par le soleil déclinant.
« […] car en terre que rien ne vaut semence sèche et défaille. »
– Bouchard Cœur-de-Lion
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