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ruppertmundysrevival · 8 months
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Finale | 16 septembre 2023
Souvenirs décousus d’une game de balle (Finale RMR 2023, An Oral History)
par Les Martres
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M. Raymond Je suis arrivé arrivé au terrain grâce à un lift d'Arthur Raymond, qui était quand même pas pire hangover. Cette année, c’était juste de sa faute à lui.
J. Bourgon Arthur Raymond est arrivé au terrain avec une bunch de bananes et s’est lavé le visage et les avant-bras aux Wet Ones.
A. Fontaine Rousseau C’est vrai que l’affaire des Wet Ones, c’était une drôle de vibe pour commencer la journée. Moi, je suis arrivé crinqué ben raide parce que j’avais écouté du Viagra Boys pis du Turbonegro ben fort à la maison pis là y’a un dude un peu blême qui s’frotte le corps avec des Wet Ones dans les estrades ? Pas la vibe à laquelle je m’attendais.
C. Charland Les vapeurs de Wet Ones m’ont fait tout oublier du match…
A. Fontaine Rousseau Je tiens à préciser que malgré l’affaire du dude qui se tartine avec des Wet Ones, j’ai probablement commencé la game avec ma plus belle claque de la saison. J’pense que c’était un signe.
M. Raymond Au deuxième but, après un solide coup sûr, Mayo s’est fait dire par Jules de se tenir prêt parce que celui-ci allait claquer un ballon-sacrifice pour le faire avancer. Le problème c’est que la définition de ballon-sacrifice était visiblement pas la même pour tout le monde. Mayo a surtout compris cours sur toute et s’est fait retirer comme un enfant d’école.
R. Thibodeau En fait, Jules a parlé en code plus subtil : « Mayo ! Ballon-sacrifice. OK ? » Je lui ai dit, à Jules : « Dis-lui pas ça, ça va le mélanger. » Et la suite me donna raison, lors d’un classique et chaotique REEEEEEVIENNNNNNS !
J. Bourgon Collision au 1er but quand Manu rentre dans Julie (ou Julie rentre dans Manu). Commotion cérébrale refoulée. Manu se sentait mal. Julie était en tabarnac. Mais ils ont fait la paix.
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R. Thibodeau Il veut bien se donner une image de brute, ce Ruiz, mais au fond c’est un cœur tendre.
J. Bourgon Jules ben trop excité de porter l’hélice et qui la sort trop tôt (d’habitude Bouchard la sort dans un moment iconique à la 6 ou 7e manche), mais qui fait quand même son move de pogner la balle nu main.
R. Thibodeau Après une 6e manche où on n’a pas réussi un retrait et où les Ninas s’amusaient comme des futurs gagnants, on est revenu au banc un peu débiné... Notre dernier tour au bâton, 7 points en arrière. C’est alors que je me suis rappelé la fois de. Vous rappelez-vous, la fois ? J’ÉTAIS EN RANDONNÉE au pied d’une énorme montagne. Le sommet, perdu dans la brume, me paraissait inaccessible. L'ascension, impossible. Puis, une petite voix m’a soufflé : cherche le réflecteur. C’était la voix d’une petite martre ! Elle me parlait du petit réflecteur cloué sur les arbres pour baliser les sentiers. Je l’ai écoutée, puis une fois au premier réflecteur, j’ai vu le 2e. Puis le 3e… Puis… LE SOMMET ! Un seul coup sûr. C’était ça notre réflecteur. Charland l’a trouvé vite en tabarouette. Puis un 2e, puis un 3e. Puis… LE SOMMET ! C’était fou, car je n’avais même pas pensé à l’histoire de la randonnée comme une métaphore de la partie de balle molle. Je voulais juste parler de ma randonnée, mais ça a semblé motiver les Martres et ébranler les Ninas. La vie est bien faite, quand même.
A. Fontaine Rousseau Vous souvenez-vous de la fois où on a fait une remontée folle en septième manche ?
C. Charland Toujours du mal à m’en rappeler…
M. Raymond J’arrive pas à mieux décrire Poulin en 7e manche qu’avec cette image :
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J. Bourgon Maxime a demandé à Christophe s’il se rappelait de la fois. Christophe comprenait rien. Maxime lui a rappelé l’histoire de la fois où on a gagné la finale.
Tout le monde s’est dit au revoir en pensant réellement qu’il y aurait une activité parascolaire aux quilles cet hiver.
C. Charland J’essaie de me rappeler, mais je me rappelle toujours pas de la fois.
R. Thibodeau C’est vrai, les quilles ! Quelqu’un a dit à Brouard qu’il allait s’en occuper, mais elle ne se souvenait plus qui. Peux-tu te manifester, SVP, organisateur.trice des quilles ?
J. Bourgon Julie et Mayo ont encore closé le parté.
Jules a partagé ses moments kinky avec le trophée (et ses grands bas mauves). La victoire de l’année prochaine risque de goûter un peu la graine.
Bouchard a essayé de nous faire croire qu’il a du coeur parce qu’il a porté le chandail des Martres pour jouer une autre finale que la nôtre.
R. Thibodeau Je me demande si Bouchard leur a fait le coup de la casquette à hélice, à son autre finale. Pour me consoler de son absence, j’aime me dire qu’il ne garde ça que pour la RMR.
J. Bourgon Dans tous les cas, les Martres ont démontré qu’elles peuvent gagner même sans hélice !
R. Thibodeau Après la partie, les Ninas ont souligné le fait que cette défaite-là, elle était dure à avaler. Je les comprends. Si j’étais eux, j’oublierais vite cette défaite pour me rappeler plutôt celle de l’an passé, dans cette finale dont on se rappellera comme “l’affaire Cousineau”. Ou même celle d’il y a deux ans, qui s’est finie à peu près 34-2 pour les Martres. Elles étaient un peu moins pires, ces défaites, c’est vrai ! Mais l’an prochain, c’est votre année, les Ninas ! On croit sincèrement en vous, et on vous souhaite de vous refaire des forces pendant la saison froide. Froide, comme la douche que vous avez prise après la partie, diront les langues sales. Mais on n’irait jamais là. Merci pour le bel été à tous ! Ninas 🖤, Martres 💚, RMR ⚾
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LES LAURÉAT.ES DU GALA 2023 DE LA RMR
1. L'AMÉLIORÉ.E Celui ou celle s'étant le plus amélioré.e le temps d'une saison, d'une partie, d'une manche, ou même d'une sortie à l'abreuvoir. Lauréate : TANTAWI Mentions : C. Raymond et M. Raymond
2. MEILLEUR ESPRIT SPORTIF Debout sur le banc, cette personne est toujours là pour aider et encourager son prochain, dans les beaux jeux comme dans les erreurs les plusses pires. Lauréat : THIBODEAU Mentions : Poulin et Hill
3. MEILLEUR ESPRIT DE BAVEUX Cette personne très gripette que tu adores détester et qui sait comment jouer dans la tête de l'autre équipe. Lauréat : RUIZ Mentions : E. Talbi et M. Raymond
4. LA PLUME D'ANGE Auteur.trice du meilleur résumé de la saison. Lauréats : M. RAYMOND et FONTAINE ROUSSEAU
5. LE PORTE-PAROLE DE LA RMR L'orateur ou oratrice par excellence de la ligue, qui donnerait les entrevues les plus divertissantes à RDS et TVA sports. Lauréat : HILL Mention : Berthiaume
6. MEILLEUR MANIEMENT DU BÂTON (FEMME) Celle dont tu redoutes la frappe. Surtout après la réalité du soleil. Lauréate : COUSINEAU Mention : Brouard
7. MEILLEUR MANIEMENT DU BÂTON (HOMME) Celui dont tu redoutes la frappe. Surtout après la réalité du soleil. Lauréat : BOUCHARD Mention : Charland
8. LA MAIN DE FER DANS UN GANT DE BASEBALL (FEMME) Celle qui attrape toutes tes balles sans scrupule. Lauréate : BOURGON Mention : Cousineau
9. LA MAIN DE FER DANS UN GANT DE BASEBALL (HOMME) Celui qui attrape toutes tes balles sans scrupule. Lauréats : RUIZ et GAULIARD Mention : Bouchard
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ruppertmundysrevival · 9 months
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Treizième partie | 28 août 2023
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Avec la rentrée automnale qui absente plusieurs d'entre nous aux derniers matchs d'une saison traversée par l'incertitude de l'air et des précipitations, je me retrouve à devoir préparer un cours de français 101 from scratch dans lequel je dois initier les élèves à l'analyse littéraire. Le motif que je me donne est celui de la « reconnaissance » : on aime un texte, je crois, car on s'y reconnaît ; et aimer, se reconnaître, c'est le plaisir de comprendre et d'être compris à la fois.
L'été partagé avec le RMR m'inspire dans l'élan, la lancée, la course et le sable qu'il faut manger pour savoir avoir bien fait. L'été partagé avec le RMR me fait comprendre le sens de cette reconnaissance.
Ce qu'on vit sur un terrain de balle ne se décrit pas. Comme le dit Roland Barthes, on échoue toujours à parler de ce qu'on aime. Que ce soient les bons coups, les déceptions ou les blessures, ce qu'on donne de soi sur un terrain de balle ne se partage que là. C'est un mélange de poussière et de soleil plein les yeux qui nous unit dans l'élan de vouloir courir les buts et le champ pour servir la bonne cause.
J'ai fait de ma cause celle de l'œil-bon : celle de la patience et de la gaieté. J'ai attendu chaque lundi soir comme on attend une rencontre. J'ai attendu chaque lancer comme la promesse d'une chance d'avancer. Encore une fois, c'est une forme d'amour qui a créé cette attente.
Cet amour, nous le partageons, pour la balle et pour le plaisir. Nous le manifestons dans les gestes du prochain retrait ou du point produit. Le baseball est avant tout un don de soi.
Je suis reconnaissant pour les heures, les lundis et l'été que nous avons partagés. Manche par manche, c'est une histoire que nous avons racontée. Ce qui est beau, c'est que cette histoire est encore à recommencer.
Aux Martres et aux NSDB : que les meilleur-es l'emportent. Partager ce temps et cet espace a été un grand plaisir pour moi, et c'est par ce plaisir que je veux vous remercier.
– Charland
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ruppertmundysrevival · 9 months
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Douzième partie | 21 août 2023
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D’aussi loin que je me rappelle, ma fête est toujours tombée en été.
Enfant, être né un 21 août, c’était le plaisir de pouvoir profiter des 21 « 2 pour 1 » à la crèmerie du coin. En contrepartie, c’était aussi la tristesse de ne jamais être fêté à l’école, tout comme les autres élèves dont la mère avait eu la bonne idée d’accoucher entre la Saint-Jean-Baptiste et la fin des Perséides. C’est qu’en début d’année scolaire, on était souvent invités à apporter un petit cadeau anonyme qu’on mettait dans la Grosse boîte des fêtes. Le jour de ta fête, tu pouvais piger un cadeau au hasard et t’amuser avec durant la journée. À celles et ceux dont la fête était l’été, on nous disait qu’on allait nous fêter à la dernière journée d’école avant les vacances. On s’entend-tu que j’en ai jamais pigé, de cadeau, dans la Grosse boîte des fêtes ? Parce qu’à la dernière journée d’école, les profs pensaient à bien d’autres choses qu’à faire piger un sac à faux pets ou bien une glu vert fluo aux 2-3 petits dont les parents avaient eu l’égoïste idée de forniquer dans le coin de l’Halloween, probablement érotisés par leurs costumes de métiers olé-olé.
Mais comme adulte, et surtout comme athlète amateur du lundi, être né l’été, c’est l’extase de pouvoir fêter sa fête lors d’une partie de la RMR. Et ça, ça compense pour tous les cadeaux du monde non-reçus au primaire.
Voici donc la liste de mes cadeaux RMR reçus pour mes 39 ans :
Ça a commencé avec Arthur Raymond qui a sorti ses grands airs de saxophone pour me chanter des mots doux après le garrochage des mites : « Thibodeau, y me semble que jouer avec les NSDB, ça t’irait bien. Tu pourrais t’amuser sans la pression du capitanat, simplement être toi-même, laisser tomber les masques et exprimer ta vraie gentillesse. » Je me voyais presque avec le gilet noir et blanc, je me sentais bien ! J’allais succomber quand une chance que quelqu’un a crié BON PLAY BALL, LÀ pour me faire retomber des nuages, direct dans mes bottines à crampons verts et blancs.
Étienne Lepage, dramaturge de renom et souvent en chest, a choisi d’écrire la plus belle de ses histoires en faisant un grand retour aujourd’hui, simplement pour m’offrir le cadeau d’attraper toutes les balles de l’autre équipe.
Manu Ruiz, lui, en échange d’un salaire purement symbolique, a accepté de jouer pour les Martres, une équipe qui d’ordinaire le répugne, le temps d’un magnifique double-jeu champ-centre/premier but. Ce type de double-jeu portera d’ailleurs maintenant le nom de La danse du bartender mercenaire.
Camille, joueuse remplaçante et probablement acrobate de formation, est venue donner tout un show de pirouettes en trébuchant pas une, pas deux, mais bien trois fois lors de la même présence sur les buts, tout en participant au dernier retrait de la partie.
Berthiaume, pour sa part, m’a candidement offert un certificat-cadeau pour un blanchiment. Je n’ai pas bien compris c’était quoi, mais il m’a offert de venir avec moi, car il connaît une bonne place. Après, sans que personne ne lui demande, il s’est mis sur le dos et a montré son derrière au public présent au parc Laurier.
Marie-Eve Brouard a choisi de me donner… des frissons ! Lors d’un duel au monticule contre le lanceur des NSDB, Mayo la mailloche. Ça s’est fini avec un strike-out, oui madame !
Thomas a de son côté eu le calme et la gentillesse de m’épeler poliment comment écrire son nom de famille quand je le lui ai demandé, alors qu’il aurait simplement pu me dire « Crisse, regarde dans mon dos, c’est écrit sur mon gilet, gros tata. » Gentleman, ce Thomas !
Et que dire de Tantawy notre catcheuse qui, fidèle à ses habitudes, a subtilement mis de la Vaseline sur les bâtons des NSDB à chacune de leur présence, menant cette jeune équipe vers le record du plus bas pointage dans une partie complète : 0.
Il y a même Bourgon, la Martre de cœur, qui a recollé avec du tape son doigt meurtri pour venir encourager les deux équipes depuis les estrades.
Une fête comme ça, avec la présence de ma petite famille en plus, me donne déjà hâte d’avoir 40 ans ! Mais si quelqu’un pouvait quand même m’offrir un sac à faux pets, j’aimerais ça.
* * *
Étoile du match : toute la défensive des Martres, qui a réalisé la première partie parfaite en 12 ans de RMR !
Pee-wee du match : Eric « Machiavel » Bouchard, reconnu pour sa malveillance et son caractère pernicieux, qui a essayé de manipuler mon petit garçon d’à peine 4 ans pour lui faire dire des OBSCÉNITÉS. Maintenant, Philémon pense que je ne laisse pas jouer les autres amis.
– Thibodeau
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ruppertmundysrevival · 9 months
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Onzième partie | 14 août 2023
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"FUCK! Trop haut"
"Non, fais pas le relais là"
"Juste à côté de ma mitte"
"Criss que j'ai mal à la face là"
"Oh shit, y faut que je cours plus vite"
"Arg, mauvais bon"
"NO PLAY"
"Attends j'étais certain de l'avoir"
"Fuck, j'aurais pas du swigner sur celle-là"
"Eish, juste sur le bout de la mitte"
"Plus vite vite vite vitevitevite..."
"Attends, je l'ai...caliss...non"
"J'étais certain que je l'avais"
"Encore une fausse balle!"
"Non, je me rends pas là"
"Fuck, juste devant moi"
"Deux retraits, coure sur toutte"
"Non...cours pas, reste."
"Criss, elle est allée haute"
"Es-tu correcte?"
"Non, non, non, nonnonnonnonnon."
"Cawliss, ENCORE"
-Berthiaume
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ruppertmundysrevival · 10 months
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Dixième partie | 31 juillet 2023
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La constance
C'est ce qui nous échappe quand on fait des résumés de balle qui servent à illustrer ce qui s'est passé durant la partie du lundi. On oublie la constance et ce qu'elle promet.
Parce que ce qui s'est passé cette semaine, ça ne s'est pas uniquement passé sur une période de deux heures et quelques minutes. Ça se passe à tous les lundis, entre juin et août depuis douze ans.
Quand Thibodeau prend le pad et tente d'expliquer la manière de marquer avec un accent particulier, c'est drôle parce que c'est Raphaël, mais aussi parce que c'est un rappel à cette vidéo franchouillarde d'initiation au jeu sur le terrain. Sa blague est un écho qui nous ramène à hier et qui nous pousse vers demain. Son nom résonne : Thibodeau... Tobodo... Tibolo... Tibody...
Dans La Constance D'Ichiro Andrew Forbes, l'auteur nous parler de cette constance, mais il parle aussi, de manière fort presciente, de la game de lundi.
Forbes parle d'une partie de baseball comme d’un lieu de reconnaissance mais aussi d’un lieu de dépassement. « Je ne peux pas regarder un match de baseball sans me demander comment il peut s'appliquer à ma vie et pourquoi j'y accorde autant d'importance », dit-il. Dans les vagues saisonnières du RMR, nous pouvons compter (tristement) plusieurs blessures ; certaines en début de match, certaines en fin, parfois même à l'extérieur du temps donné de la partie (ce sont les blessures qui attristent le plus, car elles ne sont pas le fruit du sport, moment où elles pourraient avoir un sens). Alors quand on voit Mayo revenir sur le terrain après avoir reçu cette balle au visage, essuyant la douleur pendant que sa lèvre supérieure se fait de moins en moins discrète, l'on peut voir combien la balle devient plus qu'un simple rendez-vous : c'est un appel qui nous dit qu'on peut revenir même après une erreur, même après une blessure, et qu'il faut beaucoup plus qu'un mauvais attrapé pour retirer une Martre (ou une Nina) de la game.
La constance, c'est aussi d'oublier qu'on voit des choses exceptionnelles à tous les jours. Un retrait fait par un receveur, un retrait sur une balle en vol, attrapée après avoir fait plus de six pieds mais sans avoir touché la clôture, ça arrive une fois par mois, pas DEUX fois en une partie. Mais Maxime l'a fait, il a étiré son bras et sa tête, a traversé ses douze ans de participation au RMR pour effectuer ces catchs. On regarde au loin en comprenant que « Ce sont des petits monuments, érigés en l'honneur de la vie et de ce qu'on croyait qu'elle était, avant de se rendre compte à quel point elle est courte. »
La balle, c'est aussi « être soumis à une certaine dose de comportements étonnants », comme Talbi qui fait des fingers de côté à la manière de Coolio dans le vidéoclip de Gangster Paradise.
Quand Forbes parle de « soudaines explosions d'énergie pour vitaliser l'ensemble de l'œuvre, mais [qui] restent exceptions à la règle[, et que] C'est d'ailleurs la raison pour laquelle ces moments sont si excitants. C'est la rareté qui crée la demande », nos yeux se ferment sans doute pour mieux nous remémorer les frappes de Christophe et de Poulin, tous deux des piliers du renversement dans les 4e et 5e manches, redonnant au NSDB l'enthousiasme et la vitalité pour emporter la partie. Une partie comme tant d'autres, qui comporte autant de similitudes que de différences avec toutes les autres parties jouées au sein du RMR depuis 2011.
Il s'est dit de la marde, Alex a conseillé plein de films aux gens, quelquefois y'avait des gens dans les estrades (d'autres fois moins), on a séparé les mitts, y'a eu des pitchs trop hauts, d'autres trop bas à cause qu’on ne pouvait pas voir le marbre. Plein de choses qui sont arrivées un million de fois et qui arriveront encore souvent tant que vous serez là parce que le RMR, c'est « aussi la façon dont le temps s'étire et se fait presque collant, par respect pour la chaleur et la nature même du sport. Le temps devient autre chose que lui-même. »
Play ball
– Berthiaume
(Les mots d'Andrew Forbes ont étés traduits par William Messier et Daniel Grenier, deux fondateurs du RMR.)
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ruppertmundysrevival · 10 months
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Neuvième partie | 24 Juillet 2023
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Il manquait un Raymond. --
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ruppertmundysrevival · 10 months
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Huitième partie | 17 Juillet 2023
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Peanut butter.
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ruppertmundysrevival · 11 months
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Septième partie | 3 juillet 2023
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Sur la sauce. --
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ruppertmundysrevival · 11 months
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Sixième partie | 26 juin 2023
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Take me out to the ballgame Take me out to the crowd Buy me some peanuts...
Peanuts...
Peanut...
Oh shit, ça vient de rentrer !
En plein milieu du parc ? Bin non, ça fait une heure que je l’ai prise.
Là ? Là là ? T’embarque ?
Ah non, j’ai déjà pus mes souliers. Ok, ça doit déjà faire un boutte que ça se passe.
Pis là, ça se passe pour vrai.
Attends, y’a du monde qui bouge là-bas.
Elle titube, chaque petite roche du parc Laurier vient se loger sous son pied de manière à créer un inconfort variable mais constant. Son instinct embarque, elle doit se rendre sur du mou. Ses yeux n’ont plus besoin de s’ajuster au soleil car, malgré la luminosité, rien ne traverse le ciel de Montréal aujourd’hui. Ses pupilles dilatées se camouflent parfaitement bien dans ce climat d’éco-anxiété qui rend tous et toutes alertes. Dans ce sentiment de panique, elle est oasis. Rien ne l’affecte, sauf que son corps est hyper-vigilant dans son linge, qui lui donne soudainement l’impression d’être trop serré.
Oh attends, mes pieds sont enfin confortables, se dit-elle en marchant sur une surface apaisante. Mais elle comprend, après coup, qu’elle est sur un terrain de balle.
Sois relaxe. Fais semblant de rien.
Ça rit sur le terrain, le sentiment d’amitié environnant prend le dessus sur elle. Il doit y avoir une raison pour laquelle tant de gens semblent éprouver autant de plaisir ? Elle ne s’en formalise pas, elle marche parmi eux comme pour se sentir dans le groupe. Elle fait beaucoup d’effort pour ne pas marcher comme Mister Burns lorsqu’il sort de sa thérapie de rajeunissement, mais elle veut apporter de l’amour quand même. Sa présence n’a pas l’air de déranger grand monde jusqu’à ce qu’elle empoigne un bâton. Là, un joli jeune homme en noir lui enlève poliment.
Ça continue à rire autour. Je remarque que personne ne frappe de balles dans la section verte du terrain. Pourquoi ? Est-ce qu’ils sont à ce point consciencieux de l’environnement qu’ils ne marchent pas sur le gazon ? Est-ce-que je dois me priver de ce plaisir aussi ?
Impossible, je dois aller marche sur le gazon interdit.
...
C’est magique, je me sens tellement bien, quelle sensati...
Eh, quoi ?
Un autre garçon vient me voir, et ses yeux bleus sont la force la plus convaincante que j’aie sentie de ma vie.
Je ne peux pas... je ne peux pas marcher ici ?
Ça continue à s’amuser sur le terrain. J’entends un joueur dire : « Meilleure game de ma vie ! Je ne veux pas que cette partie se termine...ever ! »
Je le comprends, moi aussi j’adore ça.
Il rit, l’homme au bâton rit aussi, je ris aussi, on dirait que tout le monde rit, et c’est harmonieux. Au marbre, le frappeur est incapable de faire quoi que ce soit tellement il rit. Et ça recommence à chaque fois qu’il regarde le lanceur, qui ressemble à une statue de Michel-Ange vêtue d’un jogging.
Ça frappe bas, elle trouve. Les balles se font souvent arrêter par quelqu’un sur le terrain mais vont rarement au-dessus de la tête des joueurs et des joueuses. Quand ça arrive, c’est toujours accueilli avec déception. Le frappeur avec le t-shirt de Gumby et celui avec le grand sourire continuent à frapper la balle sur le gazon. « Mais non, il faut protéger le gazon ! », veut-elle lancer à l’homme au spectre de casquette à hélice sur la tête. Elle voit des fantômes maintenant. Des fantômes de linge.
Lorsque les gens tentent de frapper la balle, on crie : « Donne tout, mais retiens-toi ! » ou « Sors-là, mais pas trop ! », ce qui fait encore rire les gens. Je ne comprends pas pourquoi on devrait doser, mais je l’accepte.
Certaines balles arrivent plus rapidement que d’autres, sur le terrain, et une des joueuses reçoit la balle sur le poignet. Elle est en « tabarnak », je l’entends dire. La vibe est à off. Puis j’entends un chien japper au loin et je me dis que peut-être qu’il veut me parler à moi. Peut-être que l’état dans lequel je suis présentement va faire en sorte que je peux parler aux animaux. J’oublie complètement que le sol hors du terrain est mon ennemi, car je ne peux pas manquer cette chance. Je vais aller parler au chien.
...
Bon, ça ne fonctionne pas. Alors je reviens au terrain. Y’a aucun changement au niveau du soleil. On dirait qu’ils jouent depuis plusieurs heures sans la moindre trace de fatigue.
...
Je ne sais pas ce qui s’est passé, je dois en avoir perdu un boutte parce que je suis plus habillée de la même manière. On me crie du terrain que je dois « garder mon œil sur la fille », je pense qu’il veut dire sur la balle, mais son espagnol n’est pas super bon. Je ne sais même pas pourquoi le garçon en noir me parle en espagnol. J’ai-tu dit que j’étais Mexicaine ? Je m’en rappelle pus. Je pense lui avoir dit que j’étais bulletproof, mais rien à propos du Mexique. En tous cas, au moins il essaie. C’est cute.
Mais là, je me rends compte que peut-être que je suis encore pas mal pétée. Le détenteur des yeux très bleus frappe une balle qui va dans le sens opposé d’où elle est supposée aller. Et le gars qui parle mal l’espagnol ne frappe clairement pas du même côté que d’habitude. Attends, c’est quoi ce gant de Michael Jackson que je porte ? Oh, ça ne va pas... Va falloir que je m’accote sur de quoi. Ah, tiens, un gradin. Toi t’es stable. Merci.
Dès que je me tourne pour faire face au terrain, une fille à lunettes court vers une marque dans le sable que je vois à peine. Le grand avec le sourire qui lance la balle depuis longtemps se tourne et projette la balle derrière elle. Ça la frappe direct en arrière de la tête. Il sursaute de peur, mais voit que le casque qu’elle porte l’a protégée. Elle l’enlève pour montrer qu’elle va bien et je crois voir un air de famille entre les deux. Ils semblent soulagés que personne n’ait été blessé par ce lancer.
Bon, ça se calme, on dirait qu’ils sont en train de ralentir le jeu, mais l’ambiance est toujours drôle ; ça me donne le répit nécessaire pour me restabiliser. J’entends quelque chose comme « That tops the big boobs » et la partie se termine. J’ai aucune idée de ce que ça veut dire, je pensais qu’ils jouaient à la balle molle. Mais y’a rien qui a du sens aujourd’hui.
– Berthiaume
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ruppertmundysrevival · 11 months
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Cinquième partie | 19 juin 2023
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Ce que je déteste dans le fait d’écrire un résumé, c’est qu’il faut que je me souvienne de ce qui s’est passé pendant la partie. Je me souviens du home-run de Bouchard, du walk-off des Ninas qui a mis fin à une game serrée de sept manches pis du fait que tout le monde était tight en crisse malgré le plaisir bon enfant qui régnait sur un terrain délicieusement pas poussiéreux.
C’est pas mal ça.
Mais comme j’ai pas envie que Bouchard me chicane (sa fille me disait justement sur le banc qu’elle espérait que papa gagne, parce que sinon, l’ambiance allait être lourde à la maison), j’ai décidé que j’allais faire un recap quand même, mais pas de la joute. Voici plutôt un regard absolument pas bienveillant sur la playlist de Jimbo Berthiaume. Et pour m’aider dans ma tâche, j’ai fait appel à la recrue de mon cœur, Alexandre Fontaine Rousseau, un vrai disquaire qui aime rien encore plus que moi. 
Notes : 
J’aurais voulu commenter la liste dans l’ordre, mais Jim a fait l’extraordinaire DJ-Faux-Pas de crisser ça en shuffle. OÙ EST TON SENS DE L’ARC DRAMATIQUE, BERTHIAUME ?
Pour écouter les tounes en lisant le résumé, c’est ici.
* * *
Rodeo Clowns - G. Love & Special Sauce
MR : Ça ça te part bien une game de balle. C’est le début de l’été, c’est 0-0, t’as pas encore mal batté, tout est possible. 
Par contre, ça me rappelle l’époque où tout ce qui jouait partout, c’était Jack Johnson. C’était presque aussi insupportable que l’été où tout ce qu’on entendait, c’était Tourist de St-Germain, ou l’autre été où tous les restos de Montréal faisaient jouer La forêt des mal-aimés en loop. B+
AFR : J’avais entendu dire qu’il y avait des gens qui écoutaient G. Love & The Special Sauce. Maintenant, je sais que ça existe pour de vrai. C
Si on change les équipes - Avec pas d’casque
MR : Je l’aime cette toune-là, pis je l’aime ce band-là. Ça a longtemps été l’hymne de la ligue, à l’époque où des joueurs semi-connus dans le milieu culturel tentaient de nous faire croire que « ça se pourrait que Stéphane Lafleur vienne chanter la toune à la finale ». Le bon vieux temps. A-
AFR : Excellente toune, c’est clair. Mais ça manque quand même un peu de oomph en matière de jam estival. Aussi, on change toujours les équipes. Ça fait que c’est pas la bonne ligue pour cette toune-là. A-
Pourquoi faire aujourd’hui - Lisa Leblanc
MR : Est-ce que je l’aime, cette toune-là ? Je suis pas certain, mais il y a du rythme, pis les paroles parlent d’être slacker, ce qui correspond parfaitement à ma carrière de joueur de balle molle. B
AFR : J’ai toujours un peu l’impression d’être dans une pub de char pas cher, quand j’entends une toune de ce disque-là. Désolé. C+
Income tax - P’tit Belliveau
MR : Voici une chanson avec encore plus d’anglicismes que ce résumé. Bouchard doit capoter. Sinon, j’aime ben ça, mais c’est pas exactement vivifiant. Ça serait la toune parfaite pour la pause hot-dog, si on avait encore une pause hot-dog. Pourquoi est-ce qu’on a pus de pause hot-dog ? B
AFR : Il y avait des hot-dogs avant ? Moi, j’aimerais ça qu’il y ait encore des hot-dogs. E pour l’absence de hot-dogs, A+ pour le principe du hot-dog, C pour la toune.
Heart of glass - Elisapie
MR : Pour vrai, ce cover-là est tellement déprimant, je pense qu’il est est dans cette liste pour faire revivre à tout le monde le sentiment de striker-out deux fois dans une même partie. Ça fait mal à ce point-là. D
AFR : J’aime Blondie. Pourquoi c’était pas la version de Blondie ? Pis, rendu là, pourquoi on fait pas juste écouter des fucking Ramones ? New York en 1977, c’était quelque chose, pareil. Mais Heart of Glass, c’est clairement une toune de poudre, pis le baseball c’est pas tant un sport de poudre. Ce cover-là est pas très poudré, par contre. Pis pas très bon non plus. E
Nuit de la poésie - Les Trois Accords
MR : Enfin une chanson qui nous rappelle que cette ligue a déjà eu une thématique littéraire ! De la grosse guitare, de l’émotion, de l’affection, une envie irrésistible de vaincre. Ça donne envie de voler des buts même si on a pas le droit dans notre ligue. A+
AFR : Enthousiasme plus modéré que Max sur ce jam de balle-là. Mais quand même, contrairement à certaines chansons, je ne risque pas de M’ENDORMIR sur celle-là. B+
The magic number - De La Soul
MR : Ok, là le party est pogné. Le soleil sort des nuages au parc Laurier, c’est le début de la manche ouverte, le score est serré-serré, les balles de pratique reviennent au banc, ça crie Play ball de partout et on oublie presque la réalité du soleil. Crisse que c’est l’fun, la balle. A
AFR : Là tu parles. Classique estival total. En plus, ils viennent de rééditer 3 Feet High and Rising en vinyle. En vente au Vacarme (6250, rue St-Hubert, ou en ligne) ! RIP Trugoy the Dove. 54 ans, c’est trop jeune. A++
– Maxime « Raymond » Raymond AKA Constable soleil, FEAT. Alexandre « Bunt-Curious-II » Fontaine Rousseau
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Troisième partie | 5 juin 2023
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Les récents développements en intelligence artificielle (IA) mettront-ils en péril le travail de nos autrices et auteurs de la RMR ? J’ai voulu en faire l’expérience en proposant un résumé rédigé via l’outil conversationnel ChatGPT. Qu’en pensez-vous ?
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Raphaël Thibodeau : Bonjour. Pouvez-vous rédiger un résumé sportif, si je vous donne quelques informations sur la partie ?
ChatGPT : Bonjour ! Bien sûr, je serais ravi de rédiger un résumé sportif pour vous. Veuillez me fournir les informations sur le match, y compris les équipes, le score et les moments forts, et je m'occuperai du reste !
RT : Très bien ! La partie a eu lieu le 5 juin 2023 au parc Laurier à Montréal. Les deux équipes qui s’affrontaient sont Les pourris NSDB de Rosemont et Les valeureuses Martres du Centre-Sud. Pour le reste, je vous laisse faire votre magie.
ChatGPT : Merci pour les informations ! Voici votre résumé sportif :
Le 5 juin 2023, au parc Laurier à Montréal, s'est déroulé un match mémorable entre les pourris NSDB de Rosemont et les valeureuses Martres du Centre-Sud. Dès le coup d'envoi, une controverse a éclaté lorsque Mathieu Poulin, l'entraîneur des pourris NSDB, a utilisé une tactique douteuse en droguant ses joueurs à l’aide de jus de légumes spécialement conçu pour augmenter les performances de son équipe, s'inspirant de la recette secrète de Thibodeau, joueur étoile et entraîneur des Martres, réputé pour son succès. Cette tactique peu orthodoxe a suscité des interrogations sur l'éthique du sport et a ajouté une dimension controversée à la rencontre.
Malgré cette controverse, le match s'est poursuivi avec son lot de péripéties. Les problèmes liés aux lunettes ont rapidement fait leur apparition. Le joueur Fournier des valeureuses Martres a malheureusement échappé ses lunettes de soleil dans le champ droit en attrapant une frappe longue et puissante de Bouchard des pourris NSDB. Heureusement, l'herbe ne venait pas d'être coupée, absorbant ainsi le choc et évitant tout dommage aux lunettes.
Les incidents liés aux lunettes se sont poursuivis. Poulin, joueur-entraîneur des NSDB, a connu un malheureux contretemps lorsque ses lunettes sont tombées dans son masque de lanceur, le privant ainsi d'un retrait certain au premier but.
De plus, Roussin-Plourde a révélé aux journalistes après le match souffrir de myopie et ne pas avoir pu porter ses bonnes lunettes en raison de la luminosité plus faible du ciel particulièrement orangé. Sa vision limitée a sans aucun doute constitué un défi de taille pour lui et son équipe tout au long de la rencontre.
Mais les problèmes ne se limitaient pas aux lunettes. Une révélation choquante a éclaté après la partie, nous informant que la joueuse Miriam L-Tantawy des NSDB avait triché en ajoutant du caoutchouc à l'intérieur du gant de Mike Hill, l’homme-colline. Ainsi, chaque fois que celui-ci tentait d'attraper la balle, celle-ci rebondissait à l'extérieur de son gant, créant une confusion chez les joueurs adverses et jetant un doute sur l'intégrité du jeu.
Malgré ces incidents, un moment palpitant s'est produit lorsque Bouchard des NSDB a décidé de tenter un coup de circuit intérieur, déterminé à marquer des points pour son équipe. Tel un éclair, il s'est précipité sur le terrain, évitant habilement les joueurs adverses et bousculant la joueuse Brouard au passage. La balle était lancée d'un côté à l'autre de l'avant-champ, et Bouchard semblait être possédé par les dieux de la balle. Les spectateurs retenaient leur souffle, admirant sa vitesse et sa détermination.
Cependant, à la toute dernière seconde, le rêve de Bouchard de réaliser cet exploit s'est évanoui. Les défenseurs des Martres ont réussi à récupérer la balle à temps et à le retirer de la partie juste avant qu'il ne puisse atteindre le marbre. La déception se lisait sur son visage épuisé. Cette course intense l'a tellement épuisé qu'il a eu du mal à se rendre chez lui à vélo après la partie.
Finalement, les pourris NSDB de Rosemont ont remporté la victoire avec un score final de 8 à 6, grâce à leur ténacité et à leur talent. Les valeureuses Martres du Centre-Sud, bien que déçues, ont promis de revenir plus fortes pour les prochains affrontements.
Le 5 juin 2023 restera donc dans les annales du sport, marqué par la controverse autour de la drogue utilisée par Mathieu Poulin, les péripéties liées aux lunettes, aux tricheries et aux moments de jeu intense. Une soirée où le ciel orangé, rappelant les tristes feux de forêt qui sévissaient ailleurs au Québec, ajoutait une dimension poétique à cette rencontre sportive inoubliable.
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Peewee du match : Thibodeau, qui a occupé le poste de lanceur durant 3 minutes et connu une performance décevante.
Héroïne du match : Brouard, qui a accepté de changer d'équipe pour lancer à la place de Thibodeau et sauvé la partie.
― Thibodeau & ChatGPT (openai.com/blog/chatgpt) --
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Deuxième partie | 29 mai 2023
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QWERT II
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Première partie | 22 mai 2023
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QWERTY
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Quatorzième partie | 29 août 2022
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― Roussin-Plourde
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Treizième partie | 23 août 2022
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Après une longue absence s'expliquant par une longue liste de patentes pas tellement intéressantes, c'était un honneur et un plaisir pour moi de revenir sur le terrain pour un énième combat de balle entre les Martres et les Nina-Simone-de-Beauvoir. Je me demandais, évidemment, si j'avais « manqué quelque chose », si l'évolution de la rivalité entre les deux équipes allait m'échapper, si les insides jokes allaient toutes faire référence à un épisode duquel je n'avais pas été témoin. Mais non. L'immuable rivalité puise ses racines dans un passé immémorial et s'étire vers un avenir infini, impassible et inaltérable.
Quelques détails, pourtant, trahissaient le passage du temps. L'injonction de « sécurité ! sécurité ! sécurité ! » qui ponctuait les premiers matchs de la saison s'est peu à peu transformée pour devenir « ponctualité ! ponctualité ! ponctualité ! », le phénomène dit de réalité du soleil faisant que la joute de balle doit débuter à une heure précise afin de se terminer dans un éclairage décent. C'est donc à 18h15 que devait être lancée la première balle de l'engagement. Force est d'admettre que, malgré quelques arrivées de dernières minutes, le match a effectivement commencé à cette heure… ce qui est, en soi, un exploit collectif et partagé par chaque membre de la ligue qui mérite d'être célébré.
Force est d'admettre, aussi, qu'il faisait gris sur un moyen temps hier soir au Parc Laurier. Les mouches occupaient le champ avec une voracité digne des pires carnassiers, certains joueurs préférant d'ailleurs prendre un smoke break au banc au lieu de retourner dans les tranchées pour aller se faire bouffer par les moustiques. Il était facile de se sentir comme un cheval aux yeux vides et globuleux couverts de points noirs grouillants. La moitié de la bataille, lors de cet affrontement, se jouait entre l'homme et la bête.
L'humidité ambiante avait aussi transformé la balle en une substance molle et spongieuse qui a été comparée par plusieurs à un « bloc de tofu », la texture en question ayant eu le dos large lorsqu'est venu le temps d'expliquer les contre-performances de quelques frappeurs et frappeuses tout au long de la partie. Voilà qui n'a pas empêché les Martres d'amorcer le duel par une flambée de points savamment orchestrés, à laquelle les Nina n'ont pas pu répliquer en raison d'une défensive particulièrement bien coordonnée.
Le match commençait donc à avoir des allures de criss de grosse dégelée, jusqu'à ce que l'impeccable orchestration des Martres sur le terrain s'effondre de manière spectaculaire lors d'une manche qui mérite au mieux d'être oubliée. On dit du baseball qu'il s'agit d'un sport d'erreurs, comme le rappelait Julie Bourgon à un moment où son équipe n'en faisait pas. Si c'est le cas, on peut dire que les Martres ont joué lors de cette « manche maudite » du calisse de gros baseball ― du genre qui mériterait un montage de bloopers accompagné par le thème de Benny Hill.
La respectable remontée des Nina a donné lieu à une finale corsée, du genre qui aurait tenu les gradins en haleine n'eut été du temps de cul ayant découragé la majeure partie des spectateurs à se présenter. C'est donc devant une foule clairsemée que Filet Rouge a joué son meilleur match de la saison afin de se mériter le titre de Joueur étoile. À noter que votre humble narrateur a quant à lui été décoré du titre de Martre d'or par Raphaël Thibodeau, en raison d'un catch particulièrement inattendu aux dépens du capitaine Berthiaume.
Même la balle de tofu a dû s'incliner devant l'ultime offensive des Martres, acceptant enfin d'être shippée tous frais payés à l'extérieur du terrain par un de ces gros coups dont le dénommé Bouchard a le secret. En tout et pour tout, ce match du 22 août nous a donné tout ce à quoi on s'attend d'un bon divertissement estival hollywoodien : du drame, de l'action, de l'humour, un peu de suspense, ainsi qu'un super-héros au costume mémorable en la personne de Filet Rouge.
― Fontaine Rousseau
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Douzième partie | 15 août 2022
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Onzième partie | 8 août 2022
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7 impressions d’une joute à 6 contre 7
• LeRoy propose qu'on joue à deux champs plutôt que trois. Dans un incessant ballet, ces deux champs oscillent de gauche à droite selon ce que le frappeur a callé. Si celui-ci dépasse la ligne médiane imaginaire du terrain lors d’une claque au champ, c’est strike-out automatique. Arthur l’a dépassé de deux pieds, mais a quand même réclamé un double.
• Plusieurs frappeurs des NINA ont voulu faire les fanfarons en callant champ opposé, comme Bessette, qui l’a malheureusement pour lui cognée de son bon bord.
• L’équipe doit fournir son propre lanceur (et le catcheur de l’équipe adverse, le cas échéant), mais ce lanceur est tout de même censé jouer pour l’équipe adverse. LeRoy a pesamment tenu à s’en assurer, mais il a quand même fallu le lui rappeler.
• Ce besoin de lanceur a fait émerger un nouveau talent au monticule : Antoine RAYMOND. Elkahna a violemment encouragé le tout en insistant sur le fait qu’il avait des dispositions GÉNÉTIQUES.
• Devant les menaces (infondées) d’orages violents de Météomédia, la Ville de Montréal a pissé dans ses culottes et n’a ni refait les lignes ni installé les indispensables coussins. Plutôt que le traçage de carrés, nous avons cette fois plutôt opté pour l’établissement de petits tas de sable, ce qui a facilité le repérage au loin lors des courses.
• Tel que le radar météo l’avait indiqué, il n’y eut qu’un faible crachin de 6h15 à 6h25, juste assez pour humidifier le gonzon du champ. Ce dont a pu profiter Michael, déjà intégralement vêtu de son linge de camping en prévision de son départ en vacances du lendemain. En effet, la viscosité combinée de ses pantalons imperméables et de l’humidité susmentionnée lui permit de faire un catch glissé de type Slip ’N Slide en toute SÉCURITÉ.
• Pour la première fois depuis de nombreuses années, il y eut un after à la joute, une longue huitième manche s’étant déroulée sur mon balcon en joyeuse compagnie d’une dizaine de joueurs·es. Bessette, notamment, a choké, probablement honteux d’avoir volé la remontée des Martres en fin de partie alors que deux coureurs étaient sur les sentiers, avec, au terme d’un long sprint, un catch particulièrement cocky au champ centre.
― Bouchard
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