Tumgik
#mais j'arrive pas à trouver le temps de me poser et faire des posts
maviedeneuneu · 1 year
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Quand c'est direction Disney avec mon frère !!!! ❤️
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manue-ringo · 1 year
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Détour
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J'ai l'air d'aller si mal que ça ? Écoutez vous deux, cessez de vous faire du mouron pour moi. Je maîtrise la situation. Dit elle d'une voix assuré.
Si vous le dite. Qu'est-ce que vous comptez faire à présent ? Demanda Mulder.
Je vous avoue que je ne sais pas. À part, tourner en rond dans mon salon a ressasser tout ce qui ne va pas dans ma misérable vie. Dit elle d'un air blasé.
Pourquoi ne reviendriez-vous pas travailler ici ? Skinner peut vous proposer des postes plus adaptés qui pourraient sûrement vous intéresser. Demanda Scully avec intérêt.
Parker eut un rire narquois puis reprit :
Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée. Même si je reconnais que ça m'occuperait un peu l'esprit. J'ai besoin de changer d'air. Il y a trop de souvenirs ici. Je vais y réfléchir. Dit elle un jetant un coup d’œil discret vers son ex partenaire. Elle sentit son regard se poser longuement sur elle.
Arrêtez avec ce regard de chien battu, vous me faites pitié. Dit-elle à Mulder.
Skinner refit surface puis s'adressa à l'agent Scully :
Agent Scully ? Navré de vous interrompre, mais vous êtes attendu à Quantico. Cela concerne la dernière autopsie qui a été faite la semaine dernière. Ils ont besoin de vous pour éclaircir certains points.
Entendu. J'arrive tout de suite. Bon et bien, à une prochaine Parker. Je t'appelle dès que je serais sur les lieux Mulder.
Merci agent Scully. Dit Skinner.
Je crois qu'il est temps de vous laissez les gars. Vous avez du boulot à ce que je vois. Dit elle avec empressement.
Oui hélas. Merci d'être venu en tout cas. N'hésitez pas si jamais vous changez d'avis. Dit Skinner en lui serrant la main.
J'y réfléchis. Bon, je vous laisse, messieurs. Parker partis d'un pas vif et décidé. Une fois montée dans son véhicule, elle mit le contact pour démarrer sauf que rien ne se passa comme prévu. En effet, la jeune femme réalisa avec stupeur que sa voiture venait de tomber en panne. Elle sortit de là les nerfs à vif. Ne sachant pas quoi faire, elle revint sur ses pas pour aller demander de l'aide. Elle appela Skinner en urgence pour tenter de trouver une solution rapidement.
Désolé de vous déranger monsieur, mais j'ai ma voiture qui vient de me lâcher et je n'ai pas la patience d'attendre l'arrivé d'un dépanneur donc si vous pouviez me prêter un véhicule, ce serait parfait. Dit elle quelque peu affolé.
L'agent Mulder propose de vous ramener pour vous dépanner. Ça vous va ?
Quoi, mais… Ce n'est pas à lui que j'ai… Allô ? Son téléphone semblait dysfonctionner lui aussi. Parker commençait à regretter amèrement sa venue.
Elle prononça un juron à voix basse puis aperçu l'agent Mulder qui vint à sa rencontre.
Alors vous semblez ne plus vouloir nous quitter Parker. Dit il dans un sarcasme.
Taisez-vous, j'en ai eu assez pour ce matin. Je veux sortir d'ici. À croire que ce bâtiment me porte malheur. Dit-elle dépitée.
Ce sont des choses qui arrivent. Allez, je vous raccompagne. Skinner va vous arranger ça. Dit il.
Je ne vous ai rien demandé, mais bon. Puisque c'est mon jour de chance. Dit elle sous une pointe d'ironie.
Ils montèrent dans sa Ford grise puis repartirent aussitôt.
Sans grand étonnement, un long silence pesant s'installa entre eux. Les deux ex partenaires se lançaient des regards furtifs sans trop savoir quoi dire. Parker commençait à réellement perdre patience, elle reprit :
Qu'est-ce que vous avez à me regarder ? Vous voulez ma photo ?
Pardon, mais je vous retourne la question. Écoutez-je… Mulder semblait souffrir de quelque chose. Il stoppa net à la conversation.
Hé, ça n'a pas l'air d'aller fort vous aussi. Vous êtes blessé ? Demanda Parker avec curiosité.
Ce n'est rien. J'ai eu un petit incident de terrain la semaine dernière. Rien de grave. Dit il en se massant le coté de l'abdomen.
Je vois. C'est ça de jouer au gros dur cow boy. Vous avez de quoi vous soignez chez vous ? Demanda-t-elle.
Oui, sauf que je n'ai pas eu le temps de m'y atteler ce matin. Je m'occuperais de ça après le boulot. Dit il avec empressement.
Ah oui vraiment ? À ce rythme-là, vous ne tiendrez pas chéri. Vous devriez appeler votre jolie infirmière pour qu'elle vous arrange ça rapidement. Dit elle avec entrain.
Il rit nerveusement puis reprit :
Laissez tomber Parker… Et merde ! Le jeune homme s’aperçut que son pansement avait bougé. Du sang avait taché sa chemise. Parker l'avait remarqué aussi elle renchérie :
Vous disiez ? Regardez vous trésor vous saignez maintenant. Changement plan. Allons nous occuper de tout ça. Vous habitez loin ? S'interrogea Parker.
Non, c'est sur le chemin, mais…
Pas de discussion. Allons y ! Ordonna-t-elle quelque peu irrité par la tournure de la situation.
Quelques minutes, plus tard, ils arrivèrent enfin à destination. Parker accompagna Mulder jusqu'à son appartement. Elle entra dans la pièce puis chercha des yeux sa salle de bain afin de trouver de quoi changer ses pansements.
Où est-ce que vous rangez tout votre bordel ? Dit elle de plus en plus remonté.
Du calme attendez une minute. Je vais vous trouver ça. Dit il dans un soupir.
Parker l'attendait impatiemment dans son salon. Elle scruta les environs d'un air dépité.
C'est dépriment comme endroit. Bon sang, mais qu'est ce que je fou ici ? Se disait-elle à elle-même.
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capitaine-anchor · 3 years
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Le capitaine 1
Dans le ciel bleu d'une nuit d'hiver, des traînées abordaient un dégradé vert. Aucun nuage n'était sorti, et pourtant, on ne pouvait pas voir à plus de 10 mètres devant soi. Un brouillard épais masquait la glace flottant sur l'eau salé de la mer. Je pensais aux cimetières... à tous ses morts étalés par terre... Et redevenue poussière... Ils s'étaient redonnés à la mère... Je lève les yeux et je m'aperçois que dans le ciel, il y a le même nombre d'étoile que d'être redevenue poussière. Telle la mère, je me nourris du spectacle offert par la mer en observant le reflet de ce paysage directement dans l'eau calme de la mer d'huile.
Puis, méchamment, horriblement, fracassant le silence, un bruit d'explosion retentit. Une fumée âpre tache le beau paysage. Une personne sortit de la fumée en toussant au même moment que je quitte mes pensées. De suite, je repris connaissance de la dure réalité. J'étais sur un bateau. Un très beau bateau avec trois mats et toute la voilure avec. La Voilure était tellement brillante, tellement blanche et tellement fine, qu'elle se montrait comme embrassé par le ciel du soir. Le bateau était vieux d'apparence, mais il venait de sortir du chantier naval. Le bois, les planches, la cale, la cabine, les quartiers de l'équipage... Tout était neuf. L'équipage de ce navire était composé de 3 dizaines d'hommes et de femmes tous volontaire, ou contraint par d'autre que moi. Oh, je ne me suis pas présenté, je suis Kaeya Capitaine du navire Anchor, pour vous servir. Un oiseau me fit reprendre corps à mes actions et je regarde de loin la trappe de la cale, "Qu'est-ce qu'il se passe ici ?" dis-je de ma voie forte et implacablement grave. D'une voix rocailleuse on me répondit : "Rien de grave capitaine, juste une petite poudre qui a pris feu", je donna l'ordre de nettoyer et de réparer et 5 matelots se mirent au travail.
Je me remit à observer le noir de la mer et le ver du ciel. Je savais que l'ont pouvait difficilement me voir à cause de ma peau mate. Mes cheveux, aussi sombre que l'eau bleu foncé de la mer. Avec le peu de lumière que nous laissât se nouveau jour, Seule mes vêtements était visibles. Mon assortiment de fourrure blanche et bleu sur les pointes tombant d'une de mes épaules, avec les motifs blanc et bleus de ma veste sans oublier mes épaulières et ses coutures en or; me rendait plus visible que mon bas simple noir. Pied nu, je ressentait le froid de l'air et du sol en bois de mon navire. Lui aussi avait froid, mais il ne se laissât pas abattre et restait dans l'eau froide sans broncher. Ce froid n'était pas assez froid pour qu'un capitaine reste terrer dans sa cabine au chaud. Aussi, il laissait chaque fenêtre ouverte dans sa cabine pour que le froid s'installe et qu'il puisse lui aussi, bénéficier des mêmes intempérie que son navire à quelques exceptions prêtes.
Il haïssait la chaleur, il haïssait les vêtements chaud, les maisons, les cheminées, la lumière jaune mais il aimait le soleil. Grace à lui, il possédait la peau bronzé et il pouvait observé de ses yeux bleues ses couchers et ses levers. Depuis son plus jeune age, il se couchait et se levait en même temps que celui-ci. Il lui adressait chaque jour un sourire que ses lèvres montrèrent fin, ce simple sourire suffisais à le remplir d'énergie pour passer la journée qu'elle soit pire ou plus mauvaise que la veille. Il toucha le diadème en or qu'il avait autour du coup, c'était un cadeau de Jean quand il a accepté de prendre le poste de capitaine de la garde de l'Ordre de Favoris.
JE regardait encore le ciel, je laissait mon regard vagabonder entre les différente étoiles, tantôt il regardait une naine jaune, tantôt il regardait une naine bleu... Tout ça pour se poser sur la lune qui était si grosse qu'elle paraissait à porter de main. JE tend la main ver elle, puis en tournant le poignet ver le haut, et je ferme mon poing. Ce geste n'avait rien de significatif pour lui. C'était un geste comme un autre. Je regarde une dernière fois le ciel, une dernière fois la mer et aussi le pont. Je finit tout de même par me faire violence et arracher mon regard de ma vie et de me tourner pour avancer de quelques pas. Je me trouve maintenant dans ma cabine. Sans aucun doute l'endroit le plus froid du navire.
Il n'y avait rien de bien exceptionnel dans ma cabine, seulement quelques tapisserie brodées en or, des tableau, des joyaux, de l'argenterie, des lames allant de l'épée à deux mains à la lance en passant par la simple lame et grimoire. D'autre tissue était étalé par ci et la, quelque sculpture plaqué or, de l'ivoire et bien d'autre babiole que j'ai amassé dans mes aventures. Mais rien de bien précieux à mes yeux. Ce que j'avais de précieux dans ma vie d'antan, je l'ai perdue en même temps que j'ai eu mon navire. Il représente tout pour moi. Mon navire, mon navire et encore mon navire. Nous sommes comme lié par le sang, il est mon corps, je suis son sang. C'est le pain, je suis le vin. Il est le corps, je suis l'esprit. En temps idem ou je pense cela, je ferme mes fenêtres. Perdue dans mes penser, je n'hésite pas à malmener quelques babioles pour me former un passage. De cette dernière penser qui me resta dans la tête, s'ensuit un mal-être et une incompréhension. Je m'allonge dans mon lit et en regardant le plafond, je me mit à penser. « C'est quoi l'esprit ? Qui est cet esprit ? À quoi il ressemble ? Comment il est ? Depuis quand il est la ? Depuis quand il existe ? » Toute ses questions sans réponse se répercute dans mon esprit et m'assomme. J'ouvre les yeux, perdu. Ma première question est « ou suis-je », question logique quand on ne sais pas ou on est.
Je n'aurais jamais penser que l'ont me répondrais, pourtant, une voie plutôt grave mais avec des consonance aiguë se fit entendre « tu es la ou tu es ». Cette réponse était vrai, mais elle ne m'apporta pas plus de précision sur ma question. Restant dans mon incertitude, je me demanda intérieurement « qui m'a répondue ». Et, ceci était tellement étrange que c'est une voie de femme qui me répondit « c'est moi, qui t'ai répondue ». Je me lève sans pouvoir prendre de repère, en effet, il n'y avait ni sol, ni mur, ni plafond, ni même de gravité. Cela devrait me faire peur, pourtant je reste calme intérieurement. Quelque chose me disait que je risquait beaucoup si je commençait à paniquer. Je regarde donc, le... Pardon, la nouvelle venue. Je tomba inconscient et tout devient noir.
Je me réveille difficilement, gardant les yeux fermé j'écoute ce qu'il ,se passe. La mer se déchaîne contre mes fenêtres, l'eau se déversa dans la cabine et ne tarde pas à mouiller mes draps. J'ouvre mes yeux et tente de me lever... J'ai bien dit « tenter » car je me retrouve à terre en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire. En ignorant la douleur, je me lève et je cour ouvrir ma porte pour observer mes matelots s'affairer sur le pont et la mer en fureur. Je lance mes ordres et le contre-maître lance des insultes pour motiver les autres hommes. La mer n'est que vague et tempête, dans cet immense chaos le bruit et la violence des chutes d'eau je n'arrivais pas à m'y retrouver. Quels repère prendre ? Voilà la question de chaque tempête. On pouvait facilement s'effondrer inerte sur le sol quand la violence fait partit de la vague, ou encore se faire emporter, ce qui était bien plus violent. Car un navire ne va pas lui même mettre en danger son fragile équipage pour recueillir un seul d'entre-eux. J'entendis un matelot crier en se faisant emporter par une vague... Mais son cri s'éteignit. Je m'élance à la barre, poussant à terre le matelot qui s'y trouvait et regarda devant mon navire pour affronter cette tempête. « Capitaine, La Géante ! » un matelot s'était écrié en voyant la prochaine vague. Je tourne brusquement la barre en sens contraire du vent en criant « Ce n'est pas aujourd'hui que s'éteindra la légende du Prince Des Mers ! »... Et la vague se fracassa sur le pont et le navire se retrouva perpendiculaire au « sol ». La situation était désespérée, pourtant la géante était passer et le peu de matelot restant était en bonne forme. Après quelques heures encore ou l'on brave cette tempête, nous reussîmes à sortir de cette zone tumultueuse et nous regagnons aussitôt le ciel bleu et la mer calme des Arranges.
J'eus peur pour mon navire, aussi je dépêcha un marin me faire l'état des lieux. LE contremaître vient me voir après qu'il soit partit « on a eu chaud capitaine, j'ai rarement vu une Géante aussi grosse» dit-il, « oui, elle était exceptionnel celle ci. Heureusement pour nous nous sommes toujours la. JE plain les camarades que nous avons laisser dans la tempête. » répondis-je sur un ton grave, auquel on ajouta un silence pesant sur tout le pont. Ce silence vient d'être brisé par le matelot venue faire son rapport. Seulement la quille abîme, certaine voile arraché et un mat endommagé, franchement... Je pensait que les dégâts serait beaucoup plus important que ça. Enfin bon, tant mieux ça me coûtera loin cher. Le matelot prit congé pour se remettre à ses taches, le contre maître me parla d'une île comportant un village pas très loin de notre position. Je tourne la barre d'un grand mouvement et mit cap sur cette île, le contremaître n'avait pas mentit et bientôt j'aperçus l'ile... Le petit îlot pardon. Ce petit îlot comportait un quais suffisamment grand pour pouvoir accoster sans trop de difficulté. JE réussi ma manœuvre et sauta sur le quai tendit que le reste de l'équipage resta sur le bateaux pour assurer les canon et la poudre. Je quittait le ponton en bois pour gagner le sol en pierre de cette île. Je regarde tout autour de moi, mon regard analyseur ne chôme pas et chaque aspérité du terrain, chaque ombres, chaque recoins s'inscrit dans mon crâne. C'est une faculté difficile à mettre en place et aussi, à vivre.
Après quelque mettre, j'arrive devant une boutique ou je réussit à trouver le capitaine du port grâce au bicorne qu'il portait sur ça tête. C'était un vieil homme assez fin et fort avec ses muscles bronzé dessinés. Il portait comme vêtements une vielle chemise maronnasse avec une tache rouge, signe de son dernier repas ?, et comme pantalon, il portait un bermudas grossièrement découpé dans une voile de navire et qui n'était plus très blanche. Après mettre suffisamment approché, je pu distingué clairement son assez gros nez écrasé et les marques sous ses yeux blanc. L'odeur putride qui accompagnait tout cela me confirmait dans mes doutes... Le capitaine du port était bel et bien mort, suspendue à une branche par la corde d'un navire qu'il avait du réparer. Je restait planté la entrain de regardé le nouveau mort... En pensant à ce qui aurait pu le tuer... Le poids de la vie ? Il était assez vouté pour cela. Marre de vivre ? Il était vieux, il aurait clamsé un jour ou l'autre. Je me perdit dans mes pensés, une fois de plus, et c'est un gamin pas plus haut que trois pommes qui m'aborda sèchement « que voulez-vous, capitaine ? » il faisait la référence aux tricorne que je portait sur ma tête. Je lui dit que je cherchait le capitaine du port « Le voici devant vous, que vous faut-il ? » Je me mit à rire en le regardant car je trouvait cela drôle, ensuite, je le regarde « toi, capitaine du port ? Soit un peu sérieux mon garçon ». Il ne me répondit pas un peu vexé et je comprit alors qu'il était sérieux. Je le dévisage avant de le regardé de haut en bas, mains abimés, vêtement sale, carrure d'homme... Il en avait vu des vertes et des pas mures. Reprenant plus sérieusement la discussion, je lui confit la réparation du navire et je l émit sous la garde d'un homme. Pendant ce temps, je me dirige ver la taverne ou je massied sur une chaise.
« Hola, Tavernier ! À boire et pas de l'eau ! » dis-je en le hélant. Il me répondit « bien sur, lavette ! » en m'envoyant une bouteille de rhum, je ne fit pas suite à l'insulte qu'il m'a faite. Cela ne m'aurait rien amener de bon, il retourna bavarder méchamment en me regardant. C'est quand j'ouvre la bouteille qu'un gros pirate se leva et s'approcha mollement de moi en faisant rouler ses muscles. Il s'assied en face de moi et me dit « lavette, qu'est-ce que tu viens faire ici ? Tu n'es pas la bienvenue » auquel je répondit « je viens de traverser la tempête et une Géante, j'ai le droit de me reposer, et mon navire aussi. ». « Pas une lavette dans ton genre, tu n'as pas prouver ta valeur. Bat moi et je te laisserait tranquille » me lança t-il. Je ne me fit pas prier, je renverse la table d'un coup de pied, elle atérie sur la tête du pirate qui se releva avec la pointe d'une épée à la gorge. Cet homme qui la tenait n'était pas le Capitaine, mais le contremaitre qui dévisageait le pirate avec l'œil mauvais « pauvre fou, tu défies le Capitaine ? Tu veux défier celui que l'on appelle le Princes Des Mers ? » dit-il de sa grosse voie, comme je m'y attendait silence, comme toujours quand on entend se nom. « Messieurs, dis-je en regardant tout le monde, Que ceci soit le premier et dernier avertissement que je donne. Le prochain qui tentera de poser la main sur moi ou sur mon équipage, se retrouvera pourfendue de notre épée. La mort sera votre salut comparé à ce que je pourrais vous faire... » Sur la fin de ce petit discourt, ma voie avait été emplie de violence. Je me calme et m 'assoit sur ma chaise de manière théâtrale, en ayant récupéré ma voie normale je me commande à boire et attendit que l'on me serve. Ce qui ne tarda pas avec le tavernier qui s'amena avec l'une de ses meilleures bouteilles en me l'offrant en guise d'excuse. D'autre pirate remette la table sur pied et on vient me présenter des cartes au trésor. Je n'en avais pas besoin car je suis déjà riche. Je but à la bouteille, et une fois que ma bouteille était finit je me lève en partant.
Quittant la taverne je me dirige ou vont mes pas. Sans surprise, je finit par apercevoir une armurerie. Un petit bosquet à côté de c elle ci bougeât, mais je décide de ne pas m'arrêter en étant toutefois sur mes gardes. L'électricité dans l'air devient de plus en plus intense quand je m'approchait du bosquet. Je finit par le arriver à sa hauteur et le dépasser sans qu'il ne m'arrive rien. Tant mieux, ça m'évitera quelque mort sur la conscience. Je saisit la poignée d'une porte en bois abimé par le temps et l'eau et l'ouvrit. Quand j'entre une odeur pestilentiel couplé à une odeur de renfermé se dégage de l'intérieur de la boutique. Je me fit encore violence et m'avance au comptoir en appuyant sur la cloche car je ne voyait personne. Personne ne vient, je me demanda alors ce que je serais venue acheté. Il me faudrait une bonne épée et une paire de pistolet plus puissant. Je regarde un peu les modèles et j'opte pour une rapière assez longue mais de bonne qualité. Le protège main était draconien. C'était le signe d'un bon forgeage et aussi de puissance, de respect et de supériorité. Je prit cette épée sans demander l'avis de personne et je me dirige ver les étalages de pistolet. Deux pistolet me tapèrent dans l'œil, c'était des pistolet avec un garde gâchette et une crosse métallique le tout usiné de petite fresque précise. Du grand travail sans aucun doute, en plus de tout cela je prend aussi quelques munitions et deux ou trois tissue. Je sort enfin de la boutique en disant merci au vide, une fois dehors je me dirige ver le port et atteignit mon navire. En montant dessus à l'aide d'une échelle, je me dirige ver ma cabine et je m'assied sur une chaise avant de me relever et de m'affairer à ranger ce foutoir laisser par la tempête. J'ouvre aussi les fenêtres et je me pose sur mon lit, les pistolets et l'épée près de moi. Je fixe le plafond et je réfléchit. Je réfléchit beaucoup, pour tout et pour rien. Pour le meilleur et pour le pire. Mes yeux sont fatigués et s'alourdissent. Je m'endormit dans un sommeil sans fond.
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15- LE VIOL
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J'ai été violé à l'âge de 17 ans mais miraculeusement je ne souffre d'aucun traumatisme.
Je descends sur la côte avec Nathalie et une tente de quatre places; ҫa pèse 30 kilos, c'est une horreur mais on a chacun sa chambre. Nous faisons du camping à Saint-Raphaël, je veux seulement me baigner et rester sur la plage. Il fait beaucoup trop chaud pour Nathalie, elle reste à l'intérieur de la tente et je ne comprends pas, il fait encore plus chaud sous la tente. Je découvre Saint-Tropez, si on part l'après-midi pendant que les gens sont à la plage, on peut faire les 40 kilomètres en stop en juste un peu plus d'une heure. Si on tombe dans les bouchons, ҫa peut durer 4 heures. Une fois là-bas, j'ai une dizaine d'heure pour trouver avec qui dormir la nuit; la plage de la Ponche, ce n'est pas très confortable.
Nathalie ne veut pas aller à Saint-Tropez, elle rentre à Paris et je suis bloqué à Saint-Raphaël, avec une tente qui pèse une tonne. Tout seul à Saint-Raphaël, non merci, tout le monde m'attend à Saint-Tropez. Mes vacances sont donc ponctuées d'auto-stop entre mon camping et les joies exclusives tropéziennes. Je deviens un pro du stop; les stations services, les postes de péages, le contact visuel (jamais de lunettes de soleil), le sourire et l'allure avenante, je maitrise très vite tous les codes d'un transport rapide et très économique. Le stop au début des années 80 reste très connoté hippie, mais n'est pas encore considéré comme dangereux. Je suis joli et propre sur moi. De très belle voitures s'arrêtent avec plein de gens intéressants, le stop c'est quand même plus excitant que le bus. J'invente des moyens pour refuser les voitures trop lentes, j'ai le choix et pas de temps à perdre.
Un jour, de retour à Saint-Raphaël, une moto s'arrête. Le type est vraiment pas sexy, en jeans sales et en gilet de cuir et pue la transpiration mélangée à l'huile de moteur. Il enlève son casque, ses cheveux sont mal coiffés et gras. Il n'a pas de casque pour moi mais il peut me rapprocher. Il va retrouver sa copine, et c'est sur sa route. La moto, c'est l'aubaine, c'est vraiment le transport le plus rapide sur la côte. Je suis malhabile, quand la moto se penche je dois me pencher avec. J'ai toujours le reflexe de faire le contraire, je ne suis pas rassuré. Ce mec a une odeur toxique, il fait chaud mais quand même. Nous dépassons toutes les voitures, je me penche à droite, je me penche à gauche, si je serre le type vraiment fort, ҫa devient très simple de suivre ses mouvements. C'est très grisant, je suis en confiance, j'ai le cuir du gilet du mec dans mes bras et je crois qu'il commence à faire des figures de style exprès pour m'impressionner. Je rigole à chacun de ses exploits, son odeur ne me dérange plus, j'entends la moto pétarader et tout d'un coup, il dénoue mes mains l'une de l'autre sur son ventre pour me poser la main droite sur son entrecuisse. Je suis un peu surpris, mais sa queue est bien dure et son paquet est énorme. Je déboutonne le premier bouton de son jean et faufile ma main dans son slip, ses couilles  baignent dans la sueur et sont gigantesques. Nous continuons notre chevauchée fantastique sur la route encombrée et je suis tenté de mettre ma main sous mon nez pour respirer son odeur intime. J'ai un peu peur, je ne vais pas le lâcher comme ҫa. Il me crie qu'il peut me déposer jusqu'à mon camping,  ҫa ne se refuse pas, pour le remercier je l'invite à l'intérieur de ma tente. Il est beaucoup plus tendre que je pensais, quel moment excitant! Je pense que c'est ce genre de moments qui m'a permis de relativiser d'autres nettement moins agréables.
C'est quoi le viol exactement? Techniquement c'est la pénétration d'une victime non consentante au moyen de la violence. Bon, techniquement, je n'ai pas été violé. Je me demande toujours quelle peut être la motivation d'un viol. Est-ce seulement le désir sexuel ou alors le besoin de soumettre un autre et de démontrer sa supériorité physique. Une victime qui ne se débat pas perd-elle son intérêt pour certains violeurs? Que c'est lamentable! Je n'ai aucun complexe d'infériorité. je me demande des fois si je n'ai pas un complexe de supériorité. Je n'ai rien à prouver intellectuellement et encore moins physiquement. Je veux simplement être une personne sociale, je me mets au niveau des gens autour de moi, je veux communiquer.
Un autre jour, je suis déjà en retard, j'ai promis d'être à 17 heures au Sénéquier, et mon conducteur me dit qu'il veut pisser, il va passer par les petits chemins.  Pourquoi ne s'arrête-t-on pas au bord de la route? Je ne peux pas rester dans la voiture pendant qu'il pisse?? Non, je ne veux pas pisser. Je ne veux pas me mettre à l'aise et qu'il me laisse tranquille. Je me demande ce qu'il ce serait passé s'il avait été gentil. La beauté n'est pas essentielle pour moi dans le sexe, j'aime être désiré, j'aime être surpris. La gifle m'a surpris mais vraiment pas excité. Il est malade ou quoi? je veux retourner dans la voiture et les portes sont fermées. La deuxième gifle arrive, je le repousse violement, nous nous battons sur le sol. Il est légèrement plus fort que moi, mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Il y a un peu de sang, il y a de nombreux coups et finalement il y a cette guêpe. Je me fais piquer à la jambe et ҫa brûle tellement que ma défense se relâche. Je me fais piquer une deuxième fois au bras et là j'abandonne. Il veut me sucer, qu'il me suce! Mon pantalon blanc, mon Lacoste blanc sont ruinés, couverts de poussière. Cet individu abject ouvre ma braguette ... et la sienne. Je veux vomir.
J'arrive beaucoup trop tard au Sénéquier et tout le monde se demande ce qu'il m'est arrivé, j'ai l'air d'un hippie. "Je suis tellement bête, je suis aller pisser et j'ai glissé dans une crevasse; le mec qui m'avait pris en stop ne m'a pas attendu, je suis désolé"
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traver-sees · 5 years
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Entre-deux #3 - du Cambodge au Laos
Du Mondulkiri, prendre un bus, puis un autre. Puis encore un autre, trouvé un peu au dernier moment. L'heure tourne et les postes frontières ne sont pas loin de fermer.
Passer un peu in extremis avec ce drôle de couple : l'anglais d'une petite cinquantaine d'années et la jeune cambodgienne. Ils ont l'air très amoureux.
La nuit es tombée lorsque je mets les pieds au Cambodge.
Un tuk tuk nous attendait pour nous emmener prendre un bateau pour aller sur les îles.
Le ciel est rempli d'étoiles.
Traverser le Mékong et arriver sur cette petite île dont je ne connaissais pas l'existence une semaine plus tôt.
Lieu #17 - 4000 Islands - Don Det
Rense m'avait demandé si j'allais aux 4000 îles lorsque l'on s'était écrit. Je lui avais dit que je n'aurais peut-être pas le temps car j'avais prévu d'être à Vientiane un 20.
Finalement, je traverse la frontière plus rapidement que ce que j'avais imaginé. C'est un peu comme un coup de tête. Avoir dans la tête que je vais la passer, la frontière - et dans la journée.
Quand j'arrive à Don Det, je suis épuisée. Je trouve un petit restaurant indien pour manger et poser un peu le sac à dos qui commence à peser.
Le serveur me demande si je sais où je dors - non. Il me demande si je cherche quelque chose en particulier - le moins cher.
Ca le fait sourire. Il m'indique le coin d'une rue où tourner et où trouver.
Je suis ses indications et il y a une auberge de jeunesse au coin de la rue. Un homme m'interpelle, me dit que j'ai l'air fatiguée, qu'ils ont des dortoirs ici. Il a un peu bu. Le bar est animé. Il me montre à qui demander.
C'est là que je pose mon sac, pour deux nuits. Celle là, puis celle d'après. Je réserve un bus qui part le matin, pour aller à Vientiane. Il y a une longue pause à Pakse. Et le bus pour Vientiane depuis là roule de nuit.
Prendre le temps.
Flâner sur l'île. Dormir, petit déjeuner, faire le tour de la toute petite île en marchant. Commencer "The Good Wife" et se laisser au plaisir d'engloutir les épisodes. Il fait beau, chaud aussi.
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Ecouter attentivement l'autour pour se remplir les oreilles.
Papoter un peu avec certains croisés, autour d'un verre, ou celui derrière le bar qui me dit le lendemain de l'arrivée, quand je lui répond en français "Ah mais t'es française! Faut pas faire des cachoteries comme ça! Parfois on se lâche un peu quand on se dit que personne ne parle français autour...” En me montrant son collègue barman, lui aussi français.
Ca me fait sourire. Je crois que je n'avais même pas réfléchi à la langue, la veille. La fatigue était allée un peu trop loin. Alors je lui réponds "Non, mais hier, ça ne compte pas!".
A Pakse, je n'ai pas envie de me balader. Alors je trouve un petit restaurant avec le wifi et je continue "The Good Wife" en attendant le bus de nuit.
Dans le bus, le téléphone sonne. C'est Clem. Ca me démange de décrocher et de l'entendre, de se raconter. Mais le wifi n'est pas très bon, et le silence tout autour me retient.
Ce sera pour un autre moment. Je lui écris pour lui dire.
Arriver à Vientiane - plus assez d'argent pour aller jusqu'au centre. La carte ne marche pas dans les distributeurs. Faire le tour des petits commerces de la gare routière pour tenter de trouver quelque pat où je pourrais changer les 8 derniers dollars du Camboge en Kip. Trouver. Il n'accepte de changer que 5 dollars, car les autres billets ne sont pas assez neufs.
Ca le fera.
Négocier le tuk tuk et ne rien lâcher. Arriver à Vientiane et trouver un café en attendant les retrouvailles. Ca fait tout drôle, de savoir que les retrouvailles sont si proches.
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payetongyneco-blog · 6 years
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Vécu post accouchement traumatique, point du mari
Bonjour,
Merci et bravo pour cette page qui va me permettre de mettre des mots sur ce que j’ai vécu lors de la naissance de mon premier enfant dans une grande maternité proche de Nantes. C’est en dénonçant ce que l’on a vécu de façon violente et traumatisante que l’on fera progressivement changer les pratiques. J'ai besoin de témoigner de ce que j'ai vécu en 2016, en france dans cette maternité qui mise tout sur la communication site internet, facebook, émission tv, etc) pour attirer les patients. Attention, ne tomber pas, comme moi, dans leur piège !
Un témoignage de plus qui montre à quel point il est urgent que les professionnels de santé prennent conscience qu'ils ont face à eux des être humains et non des dossiers. Surtout en ce qui concerne l'accouchement, qui n'est pas censé être, un acte médical mais un processus naturel menant à la naissance d'un enfant.
C'est mon 1er enfant.
Je n'ai pas aimé le suivi de grossesse que j'ai eu. Mais, pour avoir l'immense privilège d'accoucher dans cette maternité proche de nantes, il faut faire son suivi de grossesse là-bas. C'est donc un homme, qui me voit une fois par mois pendant le temps de ma grossesse. Je ne lui fait pas perdre trop de temps puisqu'il me consacre 15 minutes, montre en main, pour les questions (auxquelles il répond systématiquement : “c'est normal, vous êtes enceinte”), l'auscultation (avec toucher vaginal systématique), une courte écho, prise de tension, pesée et règlement.
L'accouchement se déroule en une dizaine d'heure et se passe “bien” , selon mon avis de femme qui n'a jamais eu d'enfants… Je relativise depuis car j'ai découvert qu'il n'était pas justifié d'avoir recours à la ventouse quand la mère et l'enfant vont bien (ce qui était mon cas !). Et, vu ce qu'il m'est arrivé ensuite, peut être que si l'on n'avait pas eu recours à la ventouse, mon périnée ne se serait pas déchiré et je n'aurai pas eu à vivre l'année de calvaire qui a suivi…
Ma fille est née à 2h36 du matin. A 8h, une infirmière me fait un sondage urinaire car je n'arrive pas à uriner. On me dit que ça arrive parfois après un accouchement. A 13h, elle me demande si j'arrive à uriner. Je lui dit que non. Elle me fait une écho de la vessie, constate une grande quantité d'urine et m'engueule en disant “mais ça ne va pas, madame, vous avez beaucoup trop attendu ! Je vais vous poser une sonde à demeure”. Il y a avec elle une autre infirmière qui effectue son 1er jour à la mater et elle lui explique quel matériel prendre. Je retire ma culotte, écarte les jambes et elle dit, à l'intention de sa collègue : “je n'y vois rien, c'est tout œdémateux, j'y vais comme ça” et elle m'enfonce le tuyau de la sonde. Je crie qu'elle me fait mal car j'ai très très mal. Je m'étais préparer à la douleur de l'accouchement mais… pas à celle d'une pose de sonde (la 3eme en moins de 24h puisqu'il y en a eu une également pendant l'accouchement). Je finis, en larme, prostrée dans mon lit et elles s'en vont. Mon conjoint, qui était présent a été choqué par mes cris. Elles, non, visiblement ! Pas un mot à mon intention. Je ne suis rien (à part une vessie trop remplie), je n'existe pas…
La nuit d'après, je ne dors pas. Je revis cette pose de sonde que j'ai vécu comme très violente et barbare. Et pour cause, lorsque j'en parle à la sage femme le lendemain, elle me dit que cela n'aurait pas du se passer comme cela. Qu'évidemment, 3 sonde en 24h, après un accouchement et des points de suture, c'est très douloureux; que j'aurai dû avoir un antidouleur par voie général, ainsi qu'un anesthésiant local.
Bref, je vois la cadre du service et la psy suite à cette épisode. J'en ai encore les larmes aux yeux en l'écrivant. Cela a eu de grosses conséquences sur mon séjour à la maternité et sur mon allaitement. Je l'ai vécu comme un réel traumatisme, une agression physique sur mon sexe. Du coup, je ne pouvais pas trouver le sommeil, j'étais en stress post traumatique et ma montée de lait à tarder à venir, mon bébé perdait du poids et les soignants n'ont fait qu'aggraver mes inquiétudes par rapport à ça. Mauvais conseils, pas d'écoute, pas de respect. Pas d'allaitement.
Et ce n'est pas tout. 
Quelques mois plus tard, lorsque nous nous sentons prêts à reprendre les rapports avec mon conjoint… nous avons l'impression l'un comme l'autre que mon vagin “est trop petit”, “que ça ne rentre pas”. Après plusieurs essais, je finis par consulter. Mon généraliste me le confirme, après auscultation : “vous avez été trop recousue, avec des points trop serrés; ça s'appelle le point du mari”.
Je vis des mois très très difficiles moralement car c'est une atteinte dans mon corps de femme et cela a des répercussions sur mon image de moi, mon estime, ma confiance en moi (et dans le corps médical). Je fais une dizaine de séances avec une sage femme pour tenter d'assouplir les tissus et éviter une opération. Je vois différents gynécologues et chirurgiens (plus ou moins à l'écoute et délicat) pour avoir d'autres avis sur le diagnostic et les solutions à envisager. 
Je ne suis pas décue quand l'un d'eux me dit “non, il n'y a pas de raisons d'opérer. Il faut reprendre les rapports et forcer un peu; ça va finir par rentrer”.
Je finis par me faire opérer un an après la naissance de ma fille car les séances d'assouplissement des tissus ne suffisent pas. Et heureusement, quelques semaine après, tout rentre dans l'ordre.
Par contre, j'ai passé la pire année de ma vie, à aller de découvertes en découvertes dans l'horreur de ce que les femmes peuvent subir autour d'une naissance. A être confronté à des réactions de professionnels qui ne veulent pas voir ou savoir et qui ne peuvent pas tenir compte de la personne qu'ils ont en face d'eux. Comme cette secrétaire à qui j'explique pourquoi je souhaite un rdv avec ce gynéco et qui me dit : “pas de rapports depuis 8 mois? Ah bah c'est urgent alors, pour votre mari”.
Ou l'anesthésiste, en consultation préopératoire qui me demande de quoi je vais me faire opérer. Ne voulant pas m'étendre sur le sujet ou rentrer dans un débat sur l'existence ou non du point du mari, je lui dis : “une reprise d'épisiotomie”. Il me demande si j'ai des allergies, etc… Puis me demande si j'ai eu des enfants...! Encore un qui écoute le patient qu'il a en face de lui, bravo. Il s'est même enfoncé encore plus quand je lui demande si je peux prendre ma pilule le matin de l'opération alors que je dois être à jeun. “oui, vous pouvez. Par contre, il faudra prévoir un autre moyen de contraception le mois suivant l'anesthésie puisque celle-ci peut rendre inefficace la pilule.” Je lui ai répondu que vu l'opération que j'allais avoir, l'abstinence serait mon moyen de contraception.
Heureusement, je sais et je veux croire que cela reste rare; qu'il existe quand même des professionnels sérieux compétents et humains. Je souhaite qu'il y en ai de plus en plus et qu'ils soient former à la prise en compte de l'aspect humain de la personne qu'ils doivent “soigner”. On peut soigner le corps mais si c'est au détriment du psychologiques, ça n'a pas beaucoup d'intérêt à mon avis.
Je suis désolée, j'ai essayé de faire court et de ne mentionner que l'essentiel. Mais un tel parcours peut difficilement se résumer.
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Hier j'ai réalisé qu'en faite j'arrive à coucher mon cheval en balade au milieu de nul part . J avais pas réalisé mais c'est trop stylé . Je fais pleins de trucs trop stylé et pour certains c'était même pas fait exprès .
J'ai fais de la poste hongroise , avec des chevaux à qui je l'ai appris , toute seule (ils ont pas tout de suite compris les pauvres mais c'était très rapide et honnêtement au départ je savais même pas si ils allaient comprendre )
Azur se couche , s assoie , fait la révérence , des slides stops , des déplacements latéraux , des départs au galop du pas , bref pleins de trucs auxquelles je n'auraient même pas pensé en recevant cette pouliche têtu qui mordait et bottait à tout va , une vraie peste au début , je voulais même l échanger avec celle de mon oncle (aujourd'hui je ne regrette pas de l avoir gardée , preuve qu'ils suffit de donner du temps et une chance à un cheval , à n'importe quel animal )
Je monte ma jument à cru sans filet (bon c'est une normalité maintenant et ça m'étonne toujours quand les gens beuguent face à cette information , surtout quand j enchaîne des parcours d'obstacle ou que je fais des randonnées , alors que pour moi c'est même plus considérer comme une information , je monte juste à cheval point barre)
Je tiens 4 chevaux en même temps pour les changer de pré (tout comme pour la monte sans selle , la principale raison est la FLEMME )
Comme quoi parfois ,ne pas se poser de question et laisser la vie nous mener ou bon lui semble n'est pas une si mauvaise idée. Toutes ces choses j'ai commencé à les faire sur un coup de tête , par hasard , un élan téméraire et fougueu , un défi envers moi même . Et aujourd'hui j'en suis très fière .
La poste hongroise c'était un truc que je considérais ouf et hors de portée jusqu'à ce qu'un jour je me dise , mais pourquoi pas , urbeis se laisse monter en voltige alors pourquoi pas en poste , et azur c'est azur , je lui fais confiance . Mon soucis ça a toujours été de trouver un deuxième cheval .
Plus jeune j'ai faillit laisser des idiots me convaincre que je ne valait rien et que je n'étais capable de rien avec des chevaux . 5 ans plus tard je réalise qu'ils ne seront jamais capable de s'occuper ou de monter à cheval comme moi . C'est cool d'être unique . Et en vrai c'était la seule option que j'avais. Je me suis amusée avec mes chevaux ces 10 dernières années et voila le résultat. Bon bien sûr ceux qui n'étaient que de passages ne sont plus là et Ils me manquent énormément et je me demande ce qu'ils sont où seraient devenus si ils étaient encore à la maison (on était un hébergement temporaire , le temps d'un hiver , pendant quelques années ) et bien sur je m amusais déjà avant avec des chevaux , juste pas toute seule (une gamine de moins de 10 ans vaut quand même mieux pas la laisser seule en contacte de chevaux ). Aussi loin que je me souvienne je le suis toujours amusée avec des animaux en fait , que ça soit les chiens , les chevaux ou même les vaches et les chats (j'avoue que j'avais et que j'ai toujours une autorité très limitée sur les chats 😂)
Bref tout ça pour dire que j'aime la vie , que j'aime ma vie de paysanne entourée d animaux . Et quand on s'occupe tout les jours d animaux , ils sont reconnaissants en retour .
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yahirmblue · 7 years
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La Repression justifiée comme du soin
CW : Violence institutionnelle psy, violence physique (c'est très violent, attention) J'ai passé une bonne partie de ma vie dans les milieux psy. J'avais pensé à faire un texte entier relatant et expliquant ma période en résidence thérapeutique et ce qui avait suivi mais ça aurait été beaucoup trop long et flou... j'évoquais la résidence ici : http://yahirmblue.tumblr.com/post/144173096964/r%C3%A9sidence-th%C3%A9rapeutique-ou-hp-light Finalement, j'ai décidé d'évoquer juste l'hospitalisation sous contrainte et ce qui s'est passé après.    Je vais passer très rapidement sur le mois qui a suivi le départ de la résidence pour poser le contexte. Après avoir quitté la résidence j'ai été hébergée par plusieurs personnes avant de devoir trouvé très rapidement un appartement miteux en sous location alors que j'étais en hypomanie sans aucun budget pour le déménagement par mes parents, et un versement de 60 euros par semaines (le par semaine, ça veut dire qu'on peut rien prévoir, ni anticiper), ajouté à ça que mes parents m'empêchaient de trouver d'autres solutions (en demandant une aide financière au reste de la famille par exemple) et que je devais me battre avec eux, ne serait ce que pour pouvoir m'acheter un matelas et m’interdisaient d'arrêter mes études et vous comprenez pourquoi j'ai vidé l'intégralité de mon compte en banque en 2 semaines et me suis retrouvée complètement déshydratée et épuisée. J'avais tentée de chercher à être acceptée en maisons de repos mais à chaque fois, c'était plusieurs mois d'attente. je m'étais renseignée pour le CAVS et me renseignait constamment sur l'avancement de mon dossier pour l'AAH et la RQTH, mais va faire des démarches administratives quand t'as du mal à te faire à manger tellement t'es épuisée. Au bout, d'un moment, à bout et mes parents refusant catégoriquement que je puisse revenir à la maison, j'ai fini par céder à l'idée de demander de l'aide au urgences psy que ma mère me suppliait de faire plutôt que d'accepter que je revienne. J'y allais accompagnée de l'assistante sociale et de l'infirmière scolaire du lycée. Une fois dans la salle d'attente, déjà, je repère qu'il n'y a absolument rien, aucun magazine pour pouvoir patienter. Je sais, ça a l'air de rien, comme ça, mais ma réflexion, à ce moment précis, je me suis dit que si y avait même pas ça comme attention, ça donnait pas beaucoup d'espoir pour le reste. je commençais à me sentir mal, j'avais lu des articles sur des hospitalisations sous contrainte et ça commençais à m'angoisser beaucoup. j'ai voulu sortir un peu pour prendre l'air mais la porte était fermée, une infirmière m'avais dit que je devais attendre de voir l'interne. Je commençais à angoisser de plus en plus. Arrive l’entretien avec l'interne, je raconte ma situation, mais comme je suis angoissée, je parle très vite et manque de prudence dans mes propos puisque j'évoque avec colère les abus subis dans la résidence (j'oublie alors que toute critique de l’institution psychiatrique est un délire paranoïaque pour les équipes psy, mais je supposais à tort que  le fait que ce soit une structure différente jouerais en faveur de la vérité). l'interne ne m'écoute pas réellement, m’interromps régulièrement avec ses questions sans me donner le temps de pouvoir développer et prenant des notes (j'ai appris depuis que les entretiens sont prévus pour durer 18 à 21 minutes pour gagner du temps, ce qui rends délicat d'expliquer sa situation). j'évoque ce dont j'ai besoin, une structure qui me permettes de conserver mon autonomie (logique, hein, vu que j'en ai été complètement privée précédemment) ou si pas possible, une aide à domicile pour m'alléger du travail quotidien que je ne suis plus capable d'assumer seule actuellement. Une solution sociale à ma situation ultra précaire, en somme. L'interne me regarde avec un air désapprobateur, je le sens vraiment pas. De retour dans la salle d'attente, je sens vraiment que ça sens pas bon pour moi du tout, je dis clairement à l'assistante sociale et l'infirmière scolaire que je sais qu'il vont décider de m'interner sous contrainte. elles essaient de me rassurer en me disant que non, mais moi, je sais déjà. Retour de l'interne, dans le bureau devant l'infirmière et l'AS, il me dit qu'il vont me garder sous observation plusieurs jours et que j'ai le choix entre une hospitalisation "libre" et une hospitalisation sous contrainte (tu parles d'un choix). je me tourne vers l'infirmière et l'AS : "Vous voyez ? je vous l'avais dit !". Je boue intérieurement, je suis en colère de m'être fait piégée. je ne veux pas de l'hospitalisation, ni libre, ni sous contrainte. je sais par ailleurs qu'une hospitalisation libre ne l'est jamais vraiment puisqu'il faut une autorisation de sortie et qu’elle peut devenir à tout moment une hospitalisation sous contrainte. Je demande à l'infirmière et l'As de rester là, je pense que si elles s'interposent, j'ai une chance de pouvoir échapper à l'hospitalisation. c'est sans compter sur la lâcheté des intervenants qui commencent à s'éloigner vers la sortie en me disant qu'il faut que j'accepte de me faire aider. Je crie en colère "Quelle aide ?". Je sens le piège se refermer sur moi. Je ne veux pas être internée. je ne veux pas. Dans un élan, je fonce vers la porte qui s'ouvre pour m'échapper. Top tard. Au moins 4 infirmiers m'attrapent  et me serrent. là,; j'ai compris, c'est fini. Ils m'ont eue. Je relâche mes muscles et leur dit qu'ils me font mal, ils ne relâchent pas leur étreinte. je suis emmenée à une chambre d'isolement. Je commence à être sanglée à un lit me" disant que ce n('est pas possible que ça m'arrive, que je dois être en train de rêver, que je vais me réveiller. Je crois le regard d'un infirmier qui me sangle. Je vois toute la colère, le mépris et la froideur que le personnel hospitalier semble vouer à mes camarades malades mentaux. l'infirmier approche un gobelet de tercian pour me "calmer". Je proteste un peu : "C'est bon, détachez moi au moins une main, que je puisse le prendre moi même.". Visiblement, même ça, c'est encore trop demander. L'interne me dis que forcément si je venais aux urgences psy, je m'attendais à ça et que je l'ai voulu (aaah, les merveilles de l'inconscient, justifications pour tout acte pris sans consentement. Je dis que c'est la première fois que j'ai l'impression d'$être réellement traitée comme un chien, il me dit que c'est mon ressenti. je reste seule dans la chambre d’isolement, incapable de bouger mes membres. une heure ? Deux heures ? Trois heures ? je ne sais absolument pas combien de temps je passe sanglée au lit. je perds complètement la notion du temps. mes lectures d'articles écrits par des gens ayant vécu l'hospit  me permettent de savoir déjà ce qu'il faut que je fasse. Toute résistance est inutile. Le but de me sangler à un lit ne peut clairement pas être thérapeutique, c'est un moyen de briser mes dernières velléités de résistance. Je sais très bien qe hurler ne sers à rien, je veux sortir, donc je me tais, me fais la plus discrète possible pour espérer sortir. je prie juste pour ne pas avoir envie de pisser quand j'y suis, parce que la situation imposerait que sois je crie (ce qui m'expose à des sanctions), soit que je me pisse dessus (ce qui m'y expose aussi). On  viens me libérer, je décide de jouer le rôle de la patiente docile qui est attendue dans ce type d'établissement. Tout pour pouvoir sortir. l'hopitâl est très mal entretenu. la baignoire accumule une couche de crasse et dans la salle commune, je peux voir une part de plâtre du plafond tomber d'une alvéole. Mon rôle de patiente modèle me permet d'obtenir un changement de mon hospitalisation sous contrainte en hospitalisation "libre", j'arrive aussi à négocier plus facilement des sorties. mes parents étant mon seul soutien potentiel à l'heure actuelle, je me réconcilie avec elleux, allant jusqu'à oublier pendant des mois leurs responsabilités dans ma situation (ça va revenir des mois plus tard comme des flash). Je suis transférée dans l’hôpital de ma ville natale, plus proche de la où vivent mes parents. comme ils refusent toujours que je revienne vivre chez eux, même pendant un temps, ma seule option est les appartements collectifs de la ville Je veux réellement être admise là bas, ce qu fait que je sabote délibérément un entretien pour une autre structure, beaucoup moins autonomisante en donnant réellement mon avis sur la psychiatrie et mes abus précédents. je ne suis donc pas admise parce que pas manque de motivation. A l'HP, mon psychiatre est un type condescendant et paternaliste. en me rencontrant la première fois, il dit ceci "Booooon, vous allez mieux. Plus envie de tuer des gens ?". Je vais continuer à le voir même après ma sortie de l'HP jusqu'à ce que je quitte et les appartements et l’hôpital de jour.et je sens régulièrement que ce sale con me teste pour son petit plaisir (par exemple, il me demande en fin d'entretien, sorti de nulle part "et votre père, ça l'angoisse pas trop, la graisse , je suis pas sûre de dont il parle donc je demande si il parle bien du pays et il a l'air satisfait). Comme les places en appartements collectifs sont longues à avoir, je passe 7 mois à l'HP validant la deuxième partie de mon bac professionnelle en étant là bas. c'est uniquement quand j'ai été en appartement que j'ai commencé à plus croire la version comem quoi, c'st juste moi qui avait pété les plombs à bordeaux et qu'on m'avais aidée. mais c'était trop tard, parce que j'avais accepté la curatelle renforcée sous base de cette croyance. Là, j'ai réussi à sortir des appartements collectifs, de l'HDJ, et ma mesure de curatelle prends bientôt fin mais ça pèse encore sur moi, j'en fais encore des cauchemars.
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payetongyneco-blog · 7 years
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Sonde urinaire et ...suture qui laisse à désirer
Bonjour,
Merci et bravo pour cette page qui va me permettre de mettre des mots sur ce que j’ai vécu lors de la naissance de mon premier enfant dans une grande maternité proche de Nantes. C’est en dénonçant ce que l’on a vécu de façon violente et traumatisante que l’on fera progressivement changer les pratiques. J'ai besoin de témoigner de ce que j'ai vécu en 2016, en france dans cette maternité qui mise tout sur la communication site internet, facebook, émission tv, etc) pour attirer les patients. Attention, ne tomber pas, comme moi, dans leur piège !
Un témoignage de plus qui montre à quel point il est urgent que les professionnels de santé prennent conscience qu'ils ont face à eux des être humains et non des dossiers. Surtout en ce qui concerne l'accouchement, qui n'est pas censé être, un acte médical mais un processus naturel menant à la naissance d'un enfant.
Je n'ai pas aimé le suivi de grossesse que j'ai eu. Mais, pour avoir l'immense privilège d'accoucher dans cette maternité proche de nantes, il faut faire son suivi de grossesse là-bas. C'est donc un homme, qui me voit une fois par mois pendant le temps de ma grossesse. Je ne lui fait pas perdre trop de temps puisqu'il me consacre 15 minutes, montre en main, pour les questions (auxquelles il répond systématiquement :“ c'est normal, vous êtes enceinte”), l'auscultation (avec toucher vaginal systématique), une courte écho, prise de tension, pesée et règlement.
L'accouchement se déroule en une dizaine d'heure et se passe “bien” , selon mon avis de femme qui n'a jamais eu d'enfants… Je relativise depuis car j'ai découvert qu'il n'était pas justifié d'avoir recours à la ventouse quand la mère et l'enfant vont bien (ce qui était mon cas!). Et, vu ce qu'il m'est arrivé ensuite, peut être que si l'on n'avait pas eu recours à la ventouse, mon périnée ne se serait pas déchiré et je n'aurai pas eu à vivre l'année de calvaire qui a suivi…
Ma fille est née à 2h36 du matin. A 8h, une infirmière me fait un sondage urinaire car je n'arrive pas à uriner. On me dit que ça arrive parfois après un accouchement. A 13h, elle me demande si j'arrive à uriner. Je lui dit que non. Elle me fait une écho de la vessie, constate une grande quantité d'urine et m'engueule en disant “mais ça ne va pas, madame, vous avez beaucoup trop attendu! Je vais vous poser une sonde à demeure”. Il y a avec elle une autre infirmière qui effectue son 1er jour à la mater et elle lui explique quel matériel prendre. Je retire ma culotte, écarte les jambes et elle dit, à l'intention de sa collègue : “je n'y vois rien, c'est tout œdémateux, j'y vais comme ça” et elle m'enfonce le tuyau de la sonde. Je crie qu'elle me fait mal car j'ai très très mal. Je m'étais préparer à la douleur de l'accouchement mais…pas à celle d'une pose de sonde (la 3eme en moins de 24h puisqu'il y en a eu une également pendant l'accouchement). Je finis, en larme, prostrée dans mon lit et elles s'en vont. Mon conjoint, qui était présent a été choqué par mes cris. Elles, non, visiblement! Pas un mot à mon intention. Je ne suis rien (à part une vessie trop remplie), je n'existe pas…
La nuit d'après, je ne dors pas. Je revis cette pose de sonde que j'ai vécu comme très violente et barbare. Et pour cause, lorsque j'en parle à la sage femme le lendemain, elle me dit que cela n'aurait pas du se passer comme cela. Qu'évidement, 3 sonde en 24h, après un accouchement et des points de suture, c'est très douloureux; que j'aurai dû avoir un anti douleur par voie général, ainsi qu'un anesthésiant local.
Bref, je vois la cadre du service et la psy suite à cette épisode. J'en ai encore les larmes aux yeux en l'écrivant. Cela a eu de grosses conséquences sur mon séjour à la maternité et sur mon allaitement. Je l'ai vécu comme un réel traumatisme, une agression physique sur mon sexe. Du coup, je ne pouvais pas trouver le sommeil, j'étais en stress post traumatique et ma montée de lait à tarder à venir, mon bébé perdait du poids et les soignants n'ont fait qu'aggraver mes inquiétudes par rapport à ça. Mauvais conseils, pas d'écoute, pas de respect. Pas d'allaitement.
Et ce n'est pas tout. 
Quelques mois plus tard, lorsque nous nous sentons prêts à reprendre les rapports avec mon conjoint…nous avons l'impression l'un comme l'autre que mon vagin “est trop petit”, “que ça ne rentre pas”. Après plusieurs essais, je finis par consulter. Mon généraliste me le confirme, après auscultation : “vous avez été trop recouse, avec des points trop serrés; ça s'appelle le point du mari”. Je vis des mois très très difficiles moralement car c'est une atteinte dans mon corps de femme et cela a des répercussions sur mon image de moi, mon estime, ma confiance en moi (et dans le corps médical). Je fais une dizaine de séances avec une sage femme pour tenter d'assouplir les tissus et éviter une opération. Je vois différents gynécologues et chirurgiens (plus ou moins à l'écoute et délicat) pour avoir d'autres avis sur le diagnostic et les solutions à envisager.
Je ne suis pas décue quand l'un d'eux me dit “non, il n'y a pas de raisons d'opérer. Il faut reprendre les rapports et forcer un peu; ça va finir par rentrer”.
Je finis par me faire opérer un an après la naissance de ma fille car les séances d'assouplissement des tissus ne suffisent pas. Et heureusement, quelques semaine après, tout rentre dans l'ordre.
Mais cela n'empêche pas que j'ai vécu une année horrible depuis la naissance de ma fille.
Par contre, j'ai passé la pire année de ma vie, à aller de découvertes en découvertes dans l'horreur de ce que les femmes peuvent subir autour d'une naissance. A être confronté à des réactions de professionnels qui ne veulent pas voir ou savoir et qui ne peuvent pas tenir compte de la personne qu'ils ont en face d'eux. Comme cette secrétaire à qui j'explique pourquoi je souhaite un rdv avec ce gynéco et qui me dit : “pas de rapports depuis 8 mois? Ah bah c'est urgent alors, pour votre mari”.
Ou l'anesthésiste, en consultation préopératoire qui me demande de quoi je vais me faire opérer. Ne voulant pas m'étendre sur le sujet ou rentrer dans un débat sur l'existence ou non du point du mari, je lui dis : “une reprise d'épisiotomie”. Il me demande si j'ai des allergies, etc… Puis me demande si j'ai eu des enfants….!!!!!!! Encore un qui écoute le patient qu'il a en face de lui, bravo. Il s'est même enfoncé encore plus quand je lui demande si je peux prendre ma pilule le matin de l'opération alors que je dois être à jeun. “oui, vous pouvez. Par contre, il faudra prévoir un autre moyen de contraception le mois suivant l'anesthésie puisque celle ci peut rendre inefficace la pilule.” Je lui ai répondu que vu l'opération que j'allais avoir, l'abstinence serait mon moyen de contraception.
Je suis désolée, j'ai essayé de faire court et de ne mentionner que l'essentiel. Mais j’ai du mal à résumer un tel parcours.
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