Tumgik
#l'insoutenable légèreté de l'être
demots · 11 months
Text
"Nous avons tous besoin que quelqu'un nous regarde..."
Milan Kunderan, L'insoutenable légèreté de l'être
Tumblr media Tumblr media
3 notes · View notes
rapha-reads · 1 year
Text
«Tereza est donc née d’une situation qui révèle brutalement l’inconciliable dualité du corps et de l’âme, cette expérience humaine fondamentale. Jadis, il y a très longtemps, l’homme écoutait avec stupeur le martèlement régulier qui lui parvenait du fond de sa poitrine et se demandait ce que ça voulait dire. Il ne pouvait s’identifier à un corps, cette chose tellement étrangère et inconnue. Le corps était une cage et à l’intérieur se dissimulait quelque chose qui regardait, écoutait, s’effrayait, pensait et s’étonnait ; ce quelque chose, ce reliquat qui subsistait, déduction faite du corps, c’était l’âme. Bien sûr, aujourd’hui, le corps a cessé d’être un mystère, ce qui cogne dans la poitrine, c’est le cœur, on le sait, et le nez n’est que l’extrémité d’un tuyau qui dépasse pour amener l’oxygène aux poumons. Le visage n’est que le tableau de bord auquel aboutissent les mécanismes physiques : la digestion, la vue, l’ouïe, la respiration, la réflexion. Depuis que l’homme peut nommer toutes les parties de son corps, ce corps l’inquiète moins. Chacun sait aussi désormais que l’âme n’est que l’activité de la matière grise du cerveau. La dualité de l’âme et du corps se dissimulait derrière des termes scientifiques ; aujourd’hui, c’est un préjugé démodé qui fait franchement rire. Mais il suffit d’aimer à la folie et d’entendre gargouiller ses intestins pour que l’unité de l’âme et du corps, illusion lyrique de l’ère scientifique, se dissipe aussitôt.»
— Milan Kundera, L'insoutenable légèreté de l'être, Partie 2, "L'Âme et le Corps" (1984).
1 note · View note
futurewaves · 1 year
Text
Beaucoup plus que cette carte de visite qu'il lui a tendue au dernier moment, c'est cet appel des hasards (le livre, Beethoven, le chiffre six, le banc jaune du square) qui a donné à Tereza le courage de partir de chez elle et de changer son destin. Ce sont peut-être ces quelques hasards (d'ailleurs bien modestes et banals, vraiment dignes de cette ville insignifiante) qui ont mis en mouvement son amour et sont devenus la source d'énergie où elle s'abreuvera jusqu'à la fin.
Notre vie quotidienne est bombardée de hasards, plus exactement de rencontres fortuites entre les gens et les événements, ce qu'on appelle des coïncidences: Tomas apparaît dans la bras- serie au moment où la radio joue du Beethoven. Dans leur immense majorité, ces coïncidences-là passent complètement inaperçues. Si le boucher du coin était venu s'asseoir à une table de la bras- serie à la place de Tomas, Tereza n'aurait pas remarqué que la radio jouait du Beethoven (bien que la rencontre de Beethoven et d'un boucher soit aussi une curieuse coïncidence). Mais l'amour naissant a aiguisé en elle le sens de la beauté et elle n'oubliera jamais cette musique. Chaque fois qu'elle l'entendra, elle sera émue. Tout ce qui se passera autour d'elle en cet instant sera nimbé de l'éclat de cette musique, et sera beau.
1 note · View note
papillondusoir · 2 years
Text
Tumblr media
L'insoutenable légèreté de l'être (1988)
367 notes · View notes
iranondeaira · 2 months
Text
Tumblr media
«Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.
L'insoutenable légèreté de l'être Milan Kundera
17 notes · View notes
katiachausheva · 2 years
Photo
Tumblr media
L'Insoutenable légèreté de l'être
194 notes · View notes
abdou-lorenzo · 7 days
Text
Mais il suffit d'aimer à la folie et d'entendre gargouiller ses intestins pour que l'unité de l'âme et du corps, illusion lyrique de l'ère scientifique, se dissipe aussitôt.......💞💕✨✨✨
Tumblr media
L'insoutenable légèreté de l'être (1984)
Milan Kundera
11 notes · View notes
satinea · 10 months
Text
Tumblr media
"L'homme ne peut jamais savoir ce qu'il faut vouloir car il n'a qu'une vie et il ne peut ni la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieures. Il n'existe aucun moyen de vérifier quelle décision est la bonne, car il n'existe aucune comparaison. Tout est vécu tout de suite pour la première fois et sans préparation.
Comme si un acteur entrait en scène sans avoir jamais répété. Mais que peut valoir la vie, si la première répétition de la vie est déjà la vie même. C'est ce qui fait que la vie ressemble toujours à une esquisse. Mais même esquisse n'est pas le mot juste, car une esquisse est toujours l'ébauche de quelque chose, la préparation d'un tableau, tandis que l'esquisse qu'est notre vie est une esquisse de rien, une ébauche sans tableau."
Milan Kundera
[L'Insoutenable légèreté de l'être]
1 avril 1929 - 11 juillet 2023
16 notes · View notes
odnagnisul · 1 year
Text
100 livres à avoir lu dans sa vie (entre autres):
1984, George Orwell ✅
A la croisée des mondes, Philip Pullman
Agnès Grey, Agnès Bronte ✅
Alice au Pays des merveilles, Lewis Carroll ✅
Angélique marquise des anges, Anne Golon
Anna Karenine, Léon Tolstoï
A Rebours, Joris-Karl Huysmans
Au bonheur des dames, Émile Zola
Avec vue sur l'Arno, E.M Forster
Autant en emporte le vent, Margaret Mitchell
Barry Lyndon, William Makepeace Thackeray
Belle du Seigneur, Albert Cohen
Blonde, Joyce Carol Oates
Bonjour tristesse, Françoise Sagan ✅
Cent ans de solitude, Gabriel Garcia Marquez
Charlie et la chocolaterie, Roald Dahl ✅
Chéri, Colette
Crime et Châtiment, Féodor Dostoïevski
De grandes espérances, Charles Dickens
Des fleurs pour Algernon, Daniel Keyes
Des souris et des hommes, John Steinbeck ✅
Dix petits nègres, Agatha Christie ✅
Docteur Jekyll et Mister Hyde, Robert Louis Stevenson ✅
Don Quichotte, Miguel Cervantés
Dracula, Bram Stocker ✅
Du côté de chez Swann, Marcel Proust
Dune, Frank Herbert ✅
Fahrenheit 451, Ray Bradbury ✅
Fondation, Isaac Asimov
Frankenstein, Mary Shelley ✅
Gatsby le magnifique, Francis Scott Fitzgerald ✅
Harry Potter à l'école des sorciers, J.K Rowling
Home, Toni Morrison
Jane Eyre, Charlotte Bronte
Kafka sur le rivage, Haruki Murakami
L'adieu aux armes, Ernest Hemingway ✅
L'affaire Jane Eyre, Jasper Fforde
L'appel de la forêt, Jack London ✅
L'attrape-cœur, J. D. Salinger ✅
L'écume des jours, Boris Vian
L'étranger, Albert Camus ✅
L'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera
La condition humaine, André Malraux
La dame aux camélias, Alexandre Dumas Fils
La dame en blanc, Wilkie Collins
La gloire de mon père, Marcel Pagnol
La ligne verte, Stephen King ✅
La nuit des temps, René Barjavel
La Princesse de Clèves, Mme de La Fayette ✅
La Route, Cormac McCarthy ✅
Le chien des Baskerville, Arthur Conan Doyle
Le cœur cousu, Carole Martinez
Le comte de Monte-Cristo, Alexandre Dumas : tome 1 et 2
Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo ✅
Le fantôme de l'opéra, Gaston Leroux
Le lièvre de Vaatanen, Arto Paasilinna
Le maître et Marguerite, Mikhaïl Boulgakov
Le meilleur des mondes, Aldous Huxley
Le nom de la rose, Umberto Eco
Le parfum, Patrick Süskind
Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde ✅
Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupery ✅
Le père Goriot, Honoré de Balzac ✅
Le prophète, Khalil Gibran ✅
Le rapport de Brodeck, Philippe Claudel
Le rouge et le noir, Stendhal ✅
Le Seigneur des anneaux, J.R Tolkien ✅
Le temps de l'innocence, Edith Wharton
Le vieux qui lisait des romans d'amour, Luis Sepulveda ✅
Les Chroniques de Narnia, CS Lewis
Les Hauts de Hurle-Vent, Emily Brontë
Les liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos ✅
Les Malaussène, Daniel Pennac ✅
Les mémoires d'une jeune fille rangée, Simone de
Beauvoir
Les mystères d'Udolfo, Ann Radcliff
Les piliers de la Terre, Ken Follett : tome 1
Les quatre filles du Docteur March, Louisa May
Alcott
Les racines du ciel, Romain Gary
Lettre d'une inconnue, Stefan Zweig ✅
Madame Bovary, Gustave Flaubert ✅
Millenium, Larson Stieg ✅
Miss Charity, Marie-Aude Murail
Mrs Dalloway, Virginia Woolf
Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, Harper Lee ✅
Nord et Sud, Elisabeth Gaskell
Orgueil et Préjugés, Jane Austen
Pastorale américaine, Philip Roth
Peter Pan, James Matthew Barrie
Pilgrim, Timothy Findley
Rebecca, Daphne Du Maurier
Robinson Crusoé, Daniel Defoe ✅
Rouge Brésil, Jean Christophe Ruffin
Sa majesté des mouches, William Goldwin ✅
Tess d'Uberville, Thomas Hardy
Tous les matins du monde, Pascal Quignard
Un roi sans divertissement, Jean Giono
Une prière pour Owen, John Irving
Une Vie, Guy de Maupassant
Vent d'est, vent d'ouest, Pearl Buck
Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline ✅
Total : 37/100
21 notes · View notes
unesimplevie · 2 months
Text
Tumblr media
L'insoutenable légèreté de l'être
Milan Kundera
Thomas se disait : coucher avec une femme et dormir avec elle, voilà deux passions non seulement différentes mais presque contradictoires. L'amour ne se manifeste pas par le désir de faire l'amour (ce désir s'applique à une innombrable multitude de femmes) mais par le désir du sommeil partagé (ce désir-là ne concerne qu'une seule femme).
4 notes · View notes
Text
Tumblr media
Milan Kundera, l'insoutenable légèreté de l'être
8 notes · View notes
Photo
Tumblr media
NOTE DE LECTURE :  Feu. Maria Pourchet. 2021
J'attendais avec ardeur de lire ce roman de Maria Pourchet qui vient de sortir en poche, pourtant quelle déception... je suis restée froide. 
Evidemment le lecture fut dévorante, soutenue par le style rythmé et cynique de l'autrice, c'est d'époque. Les chapitres s'enchainent, alternant les voix de Laure, 40 ans, mariée, mère de famille et maitre de conférence plus que de son destin, et de Clément, 50 ans, célibataire, banquier et maitre de son chien plus que de sa vie, l'une et l'autre consumés par l'illusion de la passion. Chacun espère de l'autre quelque chose qu'il ne peut pas lui donner, c'est bien là l'enfer du couple comme de la solitude. Pour l'une, les mensonges et les stratégies ; pour l'autre, le silence et la fuite. Pour tous les deux, le Feu au cul et/ou de paille est un enjeu de vie et de mort, une bombe à retardement. 
C'est tristement que j'ai achevé ce livre, avec aussi la mort du chien (je gâche la fin mais j'ai pensé à Kundera et L'insoutenable légèreté de l'être), sans plus aucune tromperie sur Feu l'amour.
2 notes · View notes
rapha-reads · 1 year
Text
My one academia profesional deformation is that more often than not, my essay (short - 5 to 15 pages) themes could very well be thesis (long - 20 to 100 pages) themes.
Case in point, my latest subject, for my class on "theories of modernity" : "Modernity and the critique of fugacity in Milan Kundera's major work: L'insoutenable légèreté de l'être*". Uh-huh. 8 to 10 pages. Due before May 22nd. Can't remember the book, I read it 15 years ago. This is going to be fun.
* sorry about the French or any English error, it's 6am and I've spent the entire night reading Wikipedia pages after academia articles about modernity, modernism, Baudelaire, Walter Benjamin, and so many other things. My brain is fried.
1 note · View note
tournelavie · 2 years
Text
"L'homme ne peut jamais savoir ce qu'il faut vouloir car il n'a qu'une vie et il ne peut ni la comparer à des vies antérieures ni la rectifier dans des vies ultérieures.
Vaut-il mieux être avec Tereza ou rester seul ?
Il n'existe aucun moyen de vérifier quelle décision est la bonne car il n'existe aucune comparaison. Tout est vécu tout de suite pour la première fois et sans avoir jamais répété. Mais que peut valoir la vie, si la première répétition de la vie est déjà la vie même ? C'est ce qui fait que la vie ressemble toujours à une esquisse. Mais même "esquisse" n'est pas le mot juste, car une esquisse est toujours l'ébauche de quelque chose, la préparation d'un tableau, tandis que l'esquisse qu'est notre vie est une esquisse de rien, une ébauche sans tableau."
Milan Kundéra, L'INSOUTENABLE LÉGÈRETÉ DE L'ÊTRE.
Tumblr media
4 notes · View notes
iranondeaira · 1 month
Text
Tumblr media
Elle prend tout au tragique, elle ne parvient pas à comprendre la légèreté et la joyeuse futilité de l'amour physique. Elle voudrait apprendre la légèreté.
📚 L'insoutenable légèreté de l'être (1984)
✍️ Milan Kundera
3 notes · View notes
Text
Qui a vu L'Insoutenable légèreté de l'être.
Comment peut on vivre double
1984 décidait qui était deviant
Le meilleur des mondes décidait qui doit mourir, en tant que Jésus Christ sauveur des péchés
Bienvenue à gattaca décide qui doit avoir des enfants, qui mérite d'être quelqu'un
Finalement, puisqu'on meurt tous , si quelqu'un nous pèse nos âmes, va t il s'en prendre à celui qui nous fait mourir.
La vieille histoire, si les scientologues meurent et ne vont pas ailleurs, peut on haïr les terriens si les scientologues ne sont pas punis 5 milliards d'années comme prévu pour et par Hubbard.
Qui vont ils torturer a la place des scientologues s'il les sauvent de cette malédiction. Les âmes des scientologues sont où ?
Les scientologues sont ils lâches au point d'avoir offert et envoyé nos âmes a la pesée des âmes, au lieu des âmes des scientologues
1 note · View note