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#henri guette
honeymooninthefridge · 6 months
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I had a few selected pieces exhibited at La Cité internationale des Arts in Paris. Curated by Henri Guette for 'Atelier Témoin', 28 April - 30 September 2023.
Christine Herzer, MA SOLITUDE, 100% RECYCLABLE / Ne pas jeter dans la nature, 2022 Marker on plastic bag 47 x 28 cm Christine Herzer, je dois gagner ma vie (COQ), 2632018 Marker on printed paper 39 x 32 cm
Christine Herzer, JE NE VEUX PAS PARTIR, 06 02 2019 Oil stick, marker on Clairefontaine paper 42 x 3 x 52 cm
Photo : Marion Lebbe whose works were also on display.
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renauddeputter · 3 months
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"The Spirit of Eden", enamel sulphide, 2024, 8cm x 8cm x6cm, (c) Renaud De Putter and Richard Loesel
to see in my exhibition « Objets de désir »  – Atelier Lardeur Paris – 13-17/03/24 - beware! new dates:
Wednesday 13/03 – Friday 15/03: 15-21h (vernissage : 13/03 - 18h)
Saturday 16/03 – Sunday 17/03: 13-18h
Talk with the art critique Henri Guette: 14/03 – 19h
Au plaisir de vous revoir à cette occasion ! It will be a pleasure to see again!
Atelier Lardeur79 rue du Cherche-Midi (Paris 6e) Code 26845 – au fond de l’impasse [email protected]
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christineherzer · 12 years
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Published by Jeunes Critiques d’Art // Paris. 2019. Written by Henri Guette. French Version: https://yaci-international.com/fr/christine-herzer-mot-pour-mot/
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dianphrine · 1 year
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L’aventure aime la nuit
Car elle a besoin de l’ombre
A l’affût dans les coins sombres
Elle guette elle choisit
On entend sonner minuit
La brume devient épaisse
L’aventure se redresse
Tout d’un coup elle bondit
La voici le long d’un quai
C’est un vol c’est un crime
Il lui faut une victime
Nul ne peut lui échapper
Le silence est son ami
Le brouillard est son complice
Et tant pis pour la police
L’aventure aime la nuit
Sur le port encombré de bateaux
Sur la mer qui là-bas nous appelle
Le brouillard a jeté son manteau
Rien ne bouge sur l’eau
Le mystère nous serre le cœur
On le sent caché dans ces ruelles
Il est là sur le pont d’un vapeur
Partout c’est lui j’ai peur
L’aventure aime la nuit
Car elle a besoin de l’ombre
A l’affût dans les coins sombres
Elle guette elle choisit
On entend sonner minuit
La brume devient épaisse
L’aventure se redresse
Tout d’un coup elle bondit
La voici le long d’un quai
C’est un vol c’est un crime
Il lui faut une victime
Nul ne peut lui échapper
Le silence est son ami
Le brouillard est son complice
Et tant pis pour la police
L’aventure aime la nuit.
Michel Vaucaire
(Chanson du film de Henri Decoin “L’homme de Londres”) 1942
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oviri7 · 4 years
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« Il y a bien des manières de lâcher les lions dans Rome pendant que l’ennemi extérieur guette aux frontières et que l’ennemi intérieur pourrit et paralyse tout ce qui restait de force saine dans le pays.
On fait une grande opération de bascule qui amène en haut ce qui était en bas, et en bas ce qui était en haut.
On crée ou on tolère une supermode, où s’engouffre cette masse. Elle s’y engouffre parce qu’elle est sans personnalité, et parce qu’elle est lâche, deux conditions pour qu’une mode prenne.
Grâce à la supermode, on mène cette masse où l’on veut, c’est-à-dire à sa destruction.
Car nous penchons trop à croire que le treizième César ne sait pas ce qu’il fait, alors qu’il le sait très bien, et sous les apparences d’une action hurluberlue, poursuit méthodiquement un dessein affreux.
Celui qui a vu une fois cette grande masse amorphe, qui pense, dit et fait à l’instar, et qu’on mène à sa perte, envoûtée par cet « instar », inconsciente qu’on l’y mène, furieuse contre qui lui montre qu’on l’y mène, celui-là peut dire qu’il a vu l’enfer. L’homme qui fait une chose parce que ça se fait, je le connais bien: il a un visage de damné. Il n’y a pas de fosse chez Dante pour les grégaires, mais j’en ajoute une, pour eux.
Le treizième César, qui a détruit un peuple, est satisfait: quand un prince veut « faire de l’Histoire », il la fait toujours sur le dos de ses compatriotes; un prince n’entre jamais mieux dans l’Histoire que par ses crimes. Néron brûle Rome pour qu’on parle de lui, et on a parlé de lui.
Ensuite, il arrive que les lions dévorent celui qui les a lâchés. Ce qui peut se dire aussi: qui a ouvert l’égout périra par l’égout. »
Henry de Montherlant - Le treizième César
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unjourapreswalden · 4 years
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Marcher, h.d.T.
Henry David Thoreau, une attitude de flâneur excentrique: une provocation. 
La lenteur, aussi une provocation. 
Marcher, un acte de résistance? 
Et si marcher était le meilleur moyen pour penser le monde? Le confinement, qui nous a obligé à la sédentarité, n’a pas eu pour seul effet d’enfermer notre corps entre les murs d’un chez soi. Il nous a lentement fait glisser dans un état de torpeur avec diminution de l’activité pour certains, perte de sensibilité pour d’autres, évaporation du goût. Et pourtant, toujours conscients d’être là, bien là, définitivement là. 
Alors pour lui échapper, sinon échapper à soi-même, une solution: marcher. Faire le tour du jardin, celui du quartier, aller et venir dans un périmètre d’un kilomètre, s’arrêter aux nouvelles frontières: le sable, les parcs, les squares, le jardin des Plantes, la digue, les bois, les forêts. Faire demi-tour,  en n’ayant fait de l’expérience de la nature que la regarder.
Puis ouvrir un livre comme on s’apprête à entendre une promesse: Marcher, Henry David Thoreau, ed. Le mot et le reste, 2017
“Si vous êtes prêts à abandonner père et mère, frères et soeurs, femme, enfants et amis, prêts à ne jamais les revoir; si vous avez payé vos dettes, fait votre testament et réglé toutes vos affaires, vous êtes un homme; alors vous êtes prêts pour la marche.”
Existe-t-il plus grand bonheur que de posséder une bibliothèque bien rangée, sous un toit de planches en bois chaud, porté par quatre murs solides dont l’un d’eux, orienté vers l’ouest, est percé d’une petite fenêtre à carreaux de verre laissant toujours entrer l’humeur romantique des couchers de soleil? Une belle porte en chêne de l’autre côté qui s’ouvre sur l’atelier: “son cabinet de travail est en plein air”. 
Partons au bois travailler, écouter la chanson du merle amoureux et poser notre oeil sur la cime. Il faut suivre le soleil couchant, là où la lune trouve son berceau pour la nuit. Si nos origines sont à l’est, notre avenir lui s’épanouit sur l’horizon ouest. 
“Nous allons vers l’est pour prendre conscience de l’histoire, étudier les oeuvres d’art et la littérature, remonter à l’origine de la race. Nous marchons vers l’ouest comme vers le futur, avec un esprit d’entreprise et d’aventure.”
Pourquoi croyez-vous que les villageois sont fatigués? La dégénérescence qui les guette s’explique par un immobilisme mortifère face au voyage. Le village, lieu où convergent les routes, est chaque jour traversé de voyageurs à la conquête d’un soleil en déclin, sur le départ, plongeant derrière les terres. Les agités des villes sont les voyageurs, jamais les habitants. Les villageois s’épuisent à leur contact, ils n’en peuvent plus de côtoyer le voyage sans jamais voyager eux-mêmes. 
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L’opéra à Paris, créé par Louis XIV, va fêter ses 350 ans d’existence en 2020. Le Musée d’Orsay et l’Orangerie se sont associés au National Gallery of Art de Washington pour présenter à Paris cet automne une ode à cette institution. Et, qui convoquer pour nous en parler le mieux ?  Degas, bien sûr ! L’éternel abonné de l’opéra Pelletier qui à partir du milieu des danseuses a fait un champ d’étude presque exclusif de sa technique picturale. C’est du moins ainsi que Henri Loyette, commissaire général, présente la naissance de cette exposition.
La collaboration avec le musée de Washington permet la venue d’œuvres nombreuses jamais exposées. Et, c’est une des richesse de cette exposition.
Danseuse à mi-corps les bras croisés derrière la tête – Vers 1890 –
La famille Degas est passionnée de musique, notamment le père qui entraine rapidement Edgar dans les coulisses. Celui-ci se passionne pour les spectacles en général et tous les aspects de la vie de ce théâtre si particulier.
Pendant presque cinquante ans, ce monde sera le prétexte à le décrire sous tous ces aspects en renouvelant son art. Il est le laboratoire de toutes ses expérimentations et le cœur de sa création. A partir de son approche presque photographique, il l’utilise pour dresser une critique sociale de son temps. A contre-courant des impressionnistes, il rapporte dans son atelier ses dessins, études diverses pour les “coloriser” de façon si audacieuse que son art en ait transcender.
L’Opéra qu’aime fréquenter Degas est l’Opéra Pelletier adossé à l’hôtel de Choiseul dans l’actuel 9è arrondissement, à proximité de l’actuel Hôtel Drouot. Il remplace la salle Richelieu dès 1821. Détruit par un incendie en 1873, l’Opéra Garnier tarde à être construit à cause de la guerre de 70 et la Commune de Paris. Sa façade est présentée à l’Exposition universelle de 1867. L’incendie de l’opéra Pelletier précipitent les travaux et l’inauguration a lieu en 1875.
L’impératrice Eugénie commenta ainsi les plans : « Qu’est-ce que c’est que ce style-là ? Ce n’est pas un style !… Ce n’est ni du grec, ni du Louis XV, pas même du Louis XVI. » et Charles Garnier de répondre : « Non, ces styles-là ont fait leur temps… C’est du Napoléon III ! Et vous vous plaignez ! »
Maquette Opéra Garnier 1
Maquette de l’Opéra Garnier 2
Maquette de l’Opéra Garnier 3
Maquette de l’Opéra Garnier 3
Maquette de l’Opéra Garnier 4
Maquette de l’Opéra Garnier 5
La coupe longitudinale présentée à l’exposition est très impressionnante bien que manquante un peu d’explications.
Maquette de la scène de l’opéra Garnier
A 34 ans, Degas cherche encore son style. Il répond à des commandes de portraits tout en rendant compte de l’univers de la personne. Son père l’encourage à persister.
Spectateur assidu de l’opéra, son attention est attirée par les danseuses. De plus, l’Opéra est un lieu très couru à l’époque. Degas veut aller plus loin que de peindre comme un spectateur. Il regarde là où le public n’est pas autorisé à aller et il s’attache à entrer dans ces lieux pour en révéler tous les aspects.
La répétition au foyer de danse – 1873 / 1875
  La classe de danse – 1873
  Coulisses – 1874 / 1876
L’Opéra Pelletier prend feu. Degas continue à peindre à partir de ses carnets avec sa mémoire visuelle phénoménale dans ses ateliers toujours situés à proximité.
Croquis dans carnet
En peignant les coulisses de l’Opéra Pelletier, il révolutionne le regard du spectateur en montrant l’importance des sols, indispensables points d’appuis pour la danse, des sujets présentés coupés ou de dos et en libérant le centre du tableau.
La classe de danse début 1873 – Fin 1876
  Le rideau – Vers 1881
Derrière le spectacle et sa recherche sur le mouvement, Degas témoigne d’une réalité plus difficile. Les messieurs fortunés sont les seuls à passer dans le foyer de l’Opéra. Du coup, celui-ci devient un écrin pour des rencontres à l’abri du public où les jeunes danseuses sont offertes comme proies faciles aux hommes qui passent.
Au salon – 1879
Pour fuir la misère et avoir un petit salaire, les mères acceptent le pire. Dans ce contexte, la recherche d’un “protecteur” devient  presque une nécessité.
Conversations – Vers 1876
  Le foyer de l’Opéra – Vers 1876 /1877
A 45 ans, Degas s’essaye à la sculpture en présentant sa petite danseuse de 14 ans, Marie van Goethem, quinze jours après l’ouverture du Salon des Indépendants. Elle révolutionne tellement qu’elle est de suite rejetée, décriée…Première et unique sortie ! Ce n’est qu’à la mort de Degas que son fidèle ami en fera fondre 22 exemplaires. Voir l’autofiction de Camille Laurens.  
La petite danseuse de 14 ans
Cette sculpture rompt complétement avec ce qui s’est fait avant. Présenté une jeune fille au visage effronté pas très joli en associant  cire et tissu est magnifique de réalisme où le corps et son mouvement sont représentés justement.
  Le père de Degas décède. Ses deux frères font faillies. Degas peint pour purger les dettes. La série Eventails nait.
Danseuse de profil et études de pieds – 1878
A 55 ans, Degas ne va plus à l’Opéra. Il se contente de reprendre ses études et de les travailler en peinture. La cécité le guette. Il utilise le pastel et plus tard la cire pour garder le mouvement. Une”orgie de couleurs” éclate.
Après 50 ans, il est devenu un Maître dira Renoir des années après.
Degas ouvre la voie à l’Art moderne. Picasso et Braque sauront s’en inspirer.
Deux danseuses au repos- 1910
Photographies de @vagabondageautourdesoi.com
Sources
Arte Degas à l’opéra
La petite danseuse de quatorze ans – Camille Laurens
Degas Danse Dessins – Musée d’Orsay
Questions pratiques
Degas à l’opéra 
Du 24 septembre 2019 au 19 janvier 2020
Commissaire général: Henri Loyrette
Commissaires: Leïla Jarbouai, conservatrice arts graphiques au musée d’Orsay Marine Kisiel, conservatrice peintures au musée d’Orsay Kimberly Jones, conservatrice des peintures françaises du XIXe siècle à la National Gallery of Art de Washington
Exposition organisée par les musées d’Orsay et de l’Orangerie, Paris et la National Gallery of Art, Washington où elle sera présentée du 1er mars au 5 juillet 2020, à l’occasion du trois cent cinquantième anniversaire de l’Opéra de Paris.
Superbe exposition "Degas à l'opéra" qui célèbre les 350 ans de l'Opéra de Paris en présentant les peintures de Edgar Degas et son univers pictural au Musée d'Orsay cet hiver 2019/2020 L'opéra à Paris, créé par Louis XIV, va fêter ses 350 ans d'existence en 2020. Le Musée d'Orsay et l'Orangerie se sont associés au National Gallery of Art de Washington pour présenter à Paris cet automne une ode à cette institution.
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rostanoide · 5 years
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© Clemens Kalischer
« Clemens Kalisher, des villes et des champs » 
Il y a des rencontres qui scellent un destin et qui définissent un cap, une orientation ou même une vocation. C’est exactement ce qui est arrivé au jeune Clemens Kalischer, à Paris, en 1936. Le jeune Clemens, inscrit au lycée Michelet, décide un jour de faire l’école buissonnière avec un ami. Les deux garnements déambulent dans les allées que l’on imagine grouillantes de monde du Bon marché lorsque le jeune Clemens tombe sur un ouvrage en vente sur un étal. Il s’agit d’un livre de photographies d’André Kertesz, « Paris vu par André Kertesz ». Coup de foudre immédiat pour celui qui vient de découvrir la charge poétique et esthétique de la photographie. Une rencontre que l’on pourrait qualifier de doublement capitale puisque ce livre sur Paris marquera le jeune Kalischer au parcours si atypique.
Né en 1921 à Lindau en Allemagne, Clemens Kalischer réside à Berlin jusqu’en 1933, date de l’accession au pouvoir d’Hitler. La famille Kalischer, opposée au nazisme et de confession juive, se réfugie en Suisse avant de s’établir à Paris cette même année. Un confort provisoire puisque la famille Kalisher sera internée dans des camps en 1939 lorsque débute la seconde guerre mondiale, du fait de sa nationalité…allemande. Au moment de l’occupation, le danger guette à nouveau cette famille parquée dans un camp, un péril qu’anticipe Varian Fry, un journaliste américain installé à Marseille. Ce véritable héros a mis en place un réseau baptisé Emergency Rescue Committee pour exfiltrer ceux qui risquent de subir les foudres de l’occupant. Son réseau permettra la fuite de nombreux intellectuels, d’opposants politiques et d’artistes (Marc Chagall, André Masson, Max Ernst, André Breton, Hannah Arendt) vers les États Unis d’Amérique. La famille Kalischer profitera de cette aubaine inespérée pour fuir encore.  
Ballotté par le destin, Clemens se retrouve donc à New York, employé dans un grand magasin de Manhattan mais il se console en suivant tous les soirs, avec passion, des cours de photographie.  Et c’est tout naturellement vers tous ces mêmes réfugiés qui arrivent par paquebots entiers que Clemens tournera son objectif pour réaliser ses premiers clichés. Ils sont exceptionnels d’humanité, de compassion, de tact, de distance et de vérité. Un photographe est né, sur ces quais, au milieu de cette foule bigarrée et hagarde, rescapée de la Shoah, de ces bagages ficelés dans l’urgence, de cette émotion palpable que l’on peut lire sur ces visages soulagés d’être arrivés à bon port. Il réalisera cette remarquable série intitulée « Réfugiés » (« Displaced Persons  », 1947 – 1948) qui témoigne de cette période tourmentée de l’histoire. Entre temps, du fait de sa parfaite maitrise du français, il est engagé par l’AFP (Agence France presse) avant de devenir photojournaliste pour le New York Times, un contrat qui durera 35 années.  Le voilà professionnel, il croise Henri Cartier Bresson impressionné par sa série « Displaced Persons  », ses clichés sont exposés au MoMa. Sa carrière est lancée.
L’ouvrage intitulé tout simplement « Clemens Kalisher, des villes et des champs » édité par Marval en 2004, retrace une grande partie de l’œuvre de ce photographe trop peu connu en Europe. Les poignantes images de « réfugiés » (« Displaced Persons  ») donnent le ton avant que les photographies d’une ville de New York démesurée, pleine de vie et d’effervescence (1946 – 1959) ne montrent la muette fascination de Kalischer pour l’humain et son environnement. Infatigable arpenteur de la Grosse pomme, Kalischer a un faible pour les quartiers pauvres où s’égaient des nuées d’enfants de toutes les couleurs (Harlem, Bronx), pour les métiers durs où l’effort se voit (dockers, ouvriers) et toujours un regard attentif pour ces lieux de transit (gare, port, Times Square). Il s’inscrit dans le courant qualifié de New York school, de la photographie urbaine qui met en scène des anonymes plongés dans la frénésie des mégalopoles tout comme Helen Levitt, Richard Avedon, Louis Steiner ou Diane Arbus. La série « Nouvelle Angleterre (1949 – 1986) » et « Shenandoah, Pennsylvanie, 1960 » montrent une toute autre Amérique, rurale  avec une place belle accordée à la douceur des paysages et à la joie de vivre des habitants qui transparait dans les photographies sobres et sans effet particulier. « France 1962 – 1963 » n’est pas sans rappeler le travail de Doisneau tandis que la série « Italie 1962 – 1963 » revient sur le côté campagnard avec le travail des champs, la montagne (les Alpes italiennes) et ces hommes et femmes à l’allure rustique mais qui dégagent une humanité et une dignité palpables. Là est la force de Kalisher, cette restitution d’une intuition humaniste que l’on retrouve également dans la dernière partie de son travail intitulée « Inde, 1964 ». Disparu en 2018, il laisse une œuvre pétrie d’humanisme qui dit son émerveillement, toute sa pudeur et son humilité.
Cote : Photo 2 KAL
« Clemens Kalisher, des villes et des champs »  de Alain D'Hooghe (1955-....). Biennale internationale de la photographie et des arts visuels de Liège. Paru en 2004, éditions Marval, 173 pages
K
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cyborgtheatre · 5 years
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#ART #EXPOSITION #PARIS Impressions #1 MARCOVALDO : ESPACES, RÊVERIES, RESISTANCES
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Exposition « MARCOVALDO ». Du 12 au 17 Avril 2019 au Houloc d’Aubervilliers (https://lehouloc.weebly.com) ( Crédits photographiques © Adrien Thibault) 
D’Italo Calvino, Barthes dit lors d’un entretien sur France Culture en 1978, qu’on y trouvait de la « bonté », de l’ « ironie (…) jamais blessante (…) un sourire, une sympathie » dans son oeuvre.
Dans Marcovaldo, recueil de vingt nouvelles datant de 1963 qui racontent la vie sur cinq années d’un ouvrier de la campagne migrant en ville pour le travail, on retrouve cette veine tendre et satirique contagieuses pour le lecteur ainsi que les pouvoirs de l’imaginaire qui sont chez Calvino une forme de résistance tenace mais ronde, délicate, au temps, à ce qui nous encercle, nous empêche au quotidien.
Contes modernes de la misère quotidienne des ouvriers du Sud durant l’après-guerre dans une Italie coupée économiquement en deux entre le Sud pauvre et le Nord à l’industrialisation galopante, Calvino se penche avec son art du récit sur les transformations socio-politiques qu’entraîne cette fracture, et ses conséquences migratoires. 
Nous suivons donc Marcovaldo, antihéros par excellence, débonnaire, étourdi et  rêveur, pauvre ouvrier d’une cité industrielle jamais nommée, Calvino amplifiant l’impersonnalité, ce qui généralise le sujet du livre, réflexion en filigrane de l’auteur italien: qu’est-ce qu’une ville au XXe siècle ?
Marcovaldo  est aussi le nom du collectif, crée par Léa Hodencq et Anna Battitston, organisatrices de l’exposition collective de 17 artistes émergents autour du livre, s’inscrivant dans une tendance des arts visuels et performatifs depuis quelques années et consistant à s’emparer d’oeuvres romanesques. En effet, la littérature est le point de départ de mises en scène et expositions et les projets transdisciplinaires « se multiplient, plusieurs commissaires d’expositions évoquent leur liens avec la littérature » comme le souligne Henri Guette dans le Transfuge du mois d’avril 2019. Citons seulement l’exposition Un musée imaginé. Et si l’art disparaissait  ? au Centre Pompidou de Metz en 2016 et qui s’appuyait sur le roman dystopique Farenheit 451 de Ray Bradbury.
Les deux commissaires qui ont pensé cette exposition, véritable manifeste du collectif Marcovaldo, ont invité chaque artiste à s’emparer du livre de Calvino pour réaliser leurs installations. Chacun, par le biais de son art nous offre une méditation sur la ville moderne, ce qu’elle provoque chez l’homme, son hégémonie, ses apories et aussi la résistance à la domination d’un point de vue consumériste sur le monde.
Steven Daniel avec Le Monde déréalisé exprime toute la dichotomie spatiale d’une ville qui parcourt le livre entre une nature qui s’efface au profit d’un empire de béton et d’électricité. Faites de lumières artificielles, celles des publicités, des intérieurs d’appartements casés dans des tours gigantesques, les villes modernes deviennent tentaculaires et colonisatrices de tous les espaces. Le contraste est net dans son oeuvre entre une tour imposante, pourtant au second plan, dont on imagine une grande hauteur, illuminée par les foyers, et, une nature au premier plan, dans l’obscurité, visible seulement par le reflet des lumières de l’immeuble. Nature qui semble s’éclipser en silence, mais aussi s’exténuer, ayant perdu tout aspect verdoyant, coloré pour sombrer et disparaître de l’espace.
Ainsi l’artiste pousse à l’excès le paradigme d’une époque qui choisit de vivre sans nature pour installer le désir industriel, un espace artificiel remplace ici brutalement une espace naturel. 
Dans cet espace devenu suffocant, sans autre lumière que celles des foyers, une des prémisses à la sortie de cet univers dystopique est intérieur, c’est la rêverie. Notre antihéros semble vivre parfois des rêves éveillés qui le perde dans la ville et s’il part toujours avec un but : aller travailler, rentrer chez lui, très vite il s’égare. Marcovaldo est en quelque sorte un situationniste qui s’ignore (complètement) en dérive, telle que l’a défini Debord, dans une urbanité inhospitalière envers les plus faibles et faisant méticuleusement disparaître tout espace naturel.
Le petit ouvrier italien arrive à s’extirper d’un quotidien de plus en plus unicolore en observant avec un espèce de flair paysan, les moindres recoins de plantes, champignons, animaux de la campagne etc.. réduits à l’extrême marge. Cette démarche le renvoie à une rêveuse nostalgie. 
Les trois graphies d’Audrey Matt-Aubert avec la présence de colonnes, renvoyant l’image d’une Italie romaine de palais et de temples permettent un flashback vers le passé antique de la péninsule qui est inscrit dans l’espace urbain, répondant au monde « déréalisé » de Steven Daniel, installés dans un univers d’éther, flottantes dans les cieux sans trop savoir où se poser ou même se reconstituer. Par cela, l’artiste rejoint la dérive de Marcovaldo, se faufilant dans la ville non pas en quête de sens mais en quête de nostalgie d’une nature qui est en train de disparaître. Nostalgie de sa campagne natale ou plutôt d’un Paradis perdu pour lequel Marcovaldo, dans cette ville ennemie, se console comme il peut, par ses interstices (allez lire la nouvelle Le Jardin des chats opiniâtres) et au cinéma, pourtant représentant presque officiel dès l’après-guerre, de la ville moderne, verticale et capitaliste. Cinéma ici représenté matériellement par un modeste drap étendu lui aussi  flottant au gré des airs venteux dans le ciel. Ainsi, malgré ces colonnes, ce poids du passé antique, ces oeuvres tentent de contrer leur immobilité. Pivots autour desquels le monde est en flottement, en errance mais rêveuse cette fois, on flâne dans un monde surréaliste. Rendre ce monde fait de béton, de verticalité en un univers flottant, liquide appartient à la dimension fantasmagorique de l’oeuvre de Calvino avec ces déplacements d’objets, de personnes, incongrus, absurdes, oulipiens.
Ulysse Bordarias aborde la rêverie/dérive de Marcovaldo avec un angle plus philosophique et politique. Espaces 60’s ne matérialise pas une rêverie mais une utopie, autre rêve, mais celui-là irréalisé. Comme si, à la suite des graphies d’Audrey Matt-Aubert,   toujours dans un espace flottant et pour répondre à la quête fondamentale du personnage principal : un Paradis perdu qui n’a pas existé, le peintre proposait de mettre en toile un  pays où l’innovation dans l’habitat collectif des années 60, représenté sur la toile par la cité Lénine d’Aubervilliers, rejoignait les avancées et les expériences scientifiques dans le domaine spatial et aérien pendant la Guerre Froide. On rejoint cette idée de Paradis, celui-ci se réalise sous nos yeux, les couleurs de fond, jaune et bleu évoquent une monde solaire, radieux, un espace édénique où les corps humains ne seraient que volants, dansants, enjouées dans cet espace sans limites, sans pesanteur. 
La toile, au regard de « la » ville moderne du texte de Calvino peut agir comme une critique ironique des utopies architecturales, liées à l’idéologie, du XXe siècle et leur échec dans leur tentative de créer du « vivre ensemble ». 
Le contre-modèle utopique d’Ulysse Bordarias à la ville moderne dans laquelle évolue Marcovaldo introduit une critique l’espace urbain et ses transformations écrites par Calvino. 
Déjà, l’aspect funambule du personnage Marcovaldo dans un monde froid et bétonné, cousin italien de Chaplin et Tati, s’inscrit dans une veine comique mais aussi poétique et satirique. Aussi, la dénonciation par la fable de l’aspect inhumain de la ville moderne de l’auteur est présente dans  l’oeuvre de Célia Cöette, À géométrie variable(comme une vieille rengaine) ou les plumes aux couleurs vives zébrées rappellent les costumes et le rôle du carnaval, fête qui ré-anime la ville d’une énergie riarde, rebelle, provocatrice tout en repeignant son espace de façon consciencieusement extravertie à Salvador de Bahia ou La Nouvelle-Orléans notamment. 
La fragilité des plumes se dressant dans l’espace, l’attention qu’on y porte nous place dans la peau de Marcovaldo et son regard guetteur de nature, souligne à la fois cette existence malgré tout des couleurs, de la légèreté livrée aux vents, de lignes qui se courbent, ondulent, vivantes dans un espace urbain sans fuites possibles mais aussi sa grande précarité dans ce monde artificiel de la ville qui enferme ces manifestations festives qu’elle réifie. Impression paradoxale donc devant l’action répétitive et étroite des plumes limitées dans leurs mouvements et , leur éclat malgré leur vulnérabilité. Mais cette présence fragile peut être ici allégorique de la résistance tendre et douce de Marcolvaldo  au monde urbain du XXe siècle. À l’homme de voir ces présences qui nous évadent du décor artificiel contemporain. 
L’esprit de résistance par la simplicité de Marcovaldo se manifeste avec Sans titre (rose et jaune) et Sans titre (rouge et jaune) de Louis Leroy. Ses scanographies représentent les objets jetés dehors par les habitants de Palerme pour protester contre la politique de la ville. Cette tradition rebelle s’exprimant de façon brute et visible est de fait anti-consumériste, c’est un espèce de happening à l’échelle d’un quartier ou d’une ville contestant de l’état de la ville, remettant en question ce qu’elle est en train de devenir, formant des tas, des assemblages étranges d’objets, de couleurs qui se superposent, s’agrègent et forment des structures nouvelles. Cette acte de résistance se transforme ici en acte de création ou l’inutile devient utile, change de vie, de forme. 
L’écho entre les nouvelles et les oeuvres de Louis Leroy renvoie à une opposition non pas frontale, binaire entre un paradis artificiel et un paradis naturel mais elle s’avère plus concrète et créative grâce à l’acte de mains humaines quitte à enlaidir, à échouer, il en reste cette présence de l’homme qui participe, s’engage, enclenche une relation dialectique avec sa ville et surtout, affirme par dessus-tout son existence. 
Focus sur Le Houloc: 
Lieu de création, Le Houloc est espace fort accueillant, on entre dans une cour peuplée de grandes plantes. En face de nous, au fond, la porte s’ouvre sur les ateliers des artistes. 
La bâtiment est rénové par eux-mêmes, locataires, dans un chantier collectif qui symbolise le fonctionnement horizontal de ces artistes qui organisent, disposent,réparent, agissent véritablement en commun. Le Houloc n’est pas seulement lieu de création, il est aussi porteur d’une micro-philosophie politique exigeante mais garante de liberté et de création. Un souffle calme, limpide de partage des expériences traverse ce lieu qu’il faut absolument découvrir. 
Lien FB : https://www.facebook.com/LeHouloc/
-Mathieu Méric
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nsula · 5 years
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President’s List Fall 2018
NATCHITOCHES – Six hundred and fifty-four students were named to the Fall 2018 President’s List at Northwestern State University. Students on the list earned a grade point average of 4.0. Those named to the President’s List listed by hometown are as follows.
 Abbeville – Annemarie Broussard, Heather Mayard;
 Alexandria – Eric Weinzettle, Brandi Beaudoin, Leslie Bordelon, Claudia Gauthier, Ian Grant, Angela Hardin, Martha Hopewell, Jaliyah Jasper, Kasey Lacombe, Hunter Lewis, DeShonta Manning, Allison McCloud, Jalyn Mvcneal, Madeline Mitchell, Jennifer Prevot, Jabari Reed, Sailor Reed, Shacora Simpson, Kayla Whittington;                            
 Anacoco -- Nicole Fitzgerald, Brittany Lewis, Caitlin McKee, Cassandra Osborne, Seth Ponthieux, Casey Williams, Megan Williams;
 Anchorage – Sydney Bulot;
 Arcadia – Antavious Roberson, Ralyn Simpson;
 Arnaudville -- Zachary Leboeuf, Alayna Moreau, Misti Richard;
Ashland – Victoria Roderick;
Baker – Katelyn Kennedy;
 Ball – Nickolas Juneau, Joseph Reynolds;
 Barksdale, AFB – Kimberly Ventura Gonzalez;                  
 Basile – Adam Elkins;
 Bastrop – Nikkia Lewis;
 Baton Rouge – Meagan Barbay, Diamanisha Betts, Madison Harris, Hannah Knoff, Jordan Lancaster, Tremia Lockett, Henrietta Mercer, Daniel Midyett, Emma Rivet, Victoria Simmons;                              
 Belcher – Sierra Lang;
 Belgrade, Serbia -- Emilija Dancetovic;
 Belmont – Kelly Bass;
 Benton – Victoria Berry, Tamara Korner, Bridget Miller, Jessica O’Neal, Finnley Plaster, Comis Waddell, Kathryn Watts;
 Bienville – Julie Martin;
 Boise, Idaho – Jessica Anderson;
 Bossier City – Maddison Abreo, Jayde Barnett, Brittany Batchelor, Hannah Brooks, Kendall Caple, Izabela Carabelli, Callie Crockett, Peyton Davis, Hannah Gates, Joshua Greer, Jada Grigsby, Peyton Harville, Caylin Head, Savanna Head, Nicholas Hopkins, Kijah Johnson, Brandon Larkin, Chelsea Laverdiere, April Lebick, Katherine Parson, Colby Ponder, Taylor Powell, Jade Reich, Jami Rivers, Jalyn Robertson, Reid Rogers, Madison Rowland, Donna Spurgeon, Savannah Stevens, James Taylor, Kaitlyn Walker, Eric Zheng;
 Boutte – Samantha Vernor;
 Boyce – Katelyn Brister, Dylan Frazier, Sonya Hill;
 Breaux Bridge – Beyonkan Heine, Emily Roy;
 Broussard – Dylan Dunford;
 Brownsville, Texas – Emily Saldivar;
 Brussels – Leyla Fettweis;
 Bunkie – Emily Arnaud,
 Burleson, Texas -- Addison Pellegrino, Cassandra Smith;
 Calhoun – Grace Cummings, Robert Mccandlish;
 Calvin – Erin Price;
 Campti – Alisha Bedgood, Rebekah Cole, Madelynne Greer;
Carencro – Melody Woodard;
 Carrollton, Texas – Victoria Miller;
 Cartagena, Colombia – Aura Hernandez Canedo, Jorge Ojeda Munoz, Hassik Vasquez Narvaez;
Cheneyville -- Katelyn Baronne;
 Clarence – Jalicia Small;
 Clifton – Brittany Shackleford;
 Colfax – Alyssa Coleman, Lessie Rushing, Elizabeth Slayter, Morgan Vandegevel;
 Conroe, Texas – Sidney Salmans;
 Converse – Shayna Brown, Hayley Farmer, Wade Hicks, Mallory Mitchell, Hannah Womack, Logan Woodward;
Cotton Valley -- Nicholas Smith;
 Coushatta – Sydney Anderson, Kaylee Antilley, Debra Hanson, Jon Hester, Mary James, Cynthia Lawson, Baley McAlexander, Precious Smith;
 Covington -- Henri Blanchat, Justin Brogdon, Rachael Coyne, Sarah Shiflett;
 Crowley -- Ma'Kayleen Milson;
 Custer, South Dakota – China Whitwer;
 Cypress, Texas – Alexis Warren;
Dakota Dunes, South Dakota – Eryn Sandwell;
 Denham Springs – Joni Burlew;
DeRidder – Delia Amadiz, Lauren Callis, Tabitha Deer, Colten Denning, Falon Drake, Rebekah Frantz, Shydae Hammond, Karli Kennedy, Briana March, Brittney March, Shayla Miller, Jessica Mullican, Hannah Plummer, Rebecca Richmond, Cheyenne Vander, Michael Waryas;
 Des Allemands – Emily Blanchard, Claire Schouest;
 Destrehan – Hannah Boquet, Stephanie Webre;
 Deville – Briana Ashley, Allison Deglandon, Amber Kreideweis, Aubree Lampert, Kenedy Lampert, Madison Lejeune, Maci Mayeux, Caleb Rhodes;
 Diamondhead, Mississippi – Melissa Boyanton;
 Dodson – Rachel Broomfield;
 Doyline – Lucas Darbonne;
 Dry Prong – Jared Boydstun, Ashlee Elliott;
 Edmond, Oklahoma – Payton Hartwick, Ashley Medawattage;
 El Paso, Texas – Christopher Barron;
 Elizabeth – Amanda Cloud, Sadie Perkins;
 Elton – Kayla Bellard;
 Endicott, New York – Tonya Rackett;
 Evergreen – Walter Armand;
 Falfurrias, Texas – Marco Arevalo;
 Farmerville – Malissa Loyd;
 Florien – Shayla Duhon, Amber Lewing, Caroline Matthews, Dylan Roberts, Jordan Weldon;
Folson – Shaylee Laird, Sarah Moore;
 Forest Hill – Rafael Sierra;
 Forney, Texas – Jobey Rusk, Jared Walker, Jayden Wheeler;
 Fort Polk – Brittany Chadwick, Kyley Cole, Shaunda Gordon, Miranda Illsley, Cynthia Schwartz, Sasha Trevino, Cherie Martel;
 Fort Worth, Texas – Corban James;
 Franklin – Emily Kutchenriter;
 Franklinton – Crystal Newman;
 Frisco, Texas – Caroline Shepherd;
 Garland, Texas – Sierra Stone;
Glenmora – Alan Crowder, Reagan Humphries, Melissa Lanier, Faith Lawrence;
 Goldonna – David Day, Harley Godwin;
 Gonzales – Rebecca Marchand, Nicole Moody, Molly Moran, Bailee Ramey, Denee Smith;
 Grand Prairie, Texas – Clayton Casner;
 Grapevine, Texas – Margaret Black;
 Greenwell Springs -- Cheramie Kravitz;
Greenwood -- Char'Tarian Wilson;
 Gretna – Nadia Johnson;
 Haughton – Luther Cain, Jessica Chase, Brittony Cole, Randi Corley, Bethanie Couch, Alexis Hoeltje, Victoria Lodrini, Savanah Molina, Amber Simmons, Heather Wooden, Dawn Young;
 Heath, Texas – Megan Lohmiller;
 Henderson, Texas – John Floyd, Emily Ortiz;
 Hermon, Maine -- Allessa Ingraham-Albert;
 Hessmer – Ryan Armand, Lacee-Beth Cazelot;
Hineston – Gabrielle Merchant Langley, Tylee Stokes;
 Hope Mills, North Carolina -- Taylor Camidge;                          
 Hornbeck – Brandy Alford, Lane Alford, Kimberly Runyon;
 Houma – Alexis Dardar, Billy Gorr, Sarah Lajaunie, Corinne Paris;
Houston, Texas – Kendall Westfall;
 Humble, Texas – Aiyana Bean;
 Huntington, Texas – Travis Carrell;
 Iowa – Keiona Guy, Matthew Phillips;
 Irving, Texas – Darria Williams;
 Jacksonville Beach, Floria – Katherine Medlin;
 Jefferson – Jaleia Parker;
 Jena – Christian Aymond, Alanna Hailey;
 Jennings – Aimee Boothe, Alyson Brown, Janee Charles, Rachel Edwards, Rachelle Edwards, Wesley Simien, Lydia Williams;
 Jonesboro – Jordan Winston;
 Kaplan – Gabriel LeMoine;
 Katy, Texas – Erik Carver;
Keithville – John-David May, Cora Procell, Janae Richardson, Joanna Sims;
 Kenner -- Brooke Petkovich, Parul Sharma;
 Kentwood – Jenna Morris;
Kileen, Texas - Temitope Buraimoh, Arlyn Johnson;
 Kinder -- Jonathon Villareal;
 Lacombe – William Simpson;
Lafayette -- Jeffrey Blossom, Abbey Broussard, Luke Dupre, Michael Joseph, Emilee Leger, Robert Middleton, Andrea Saelios, Dante Saelios, Forest Strang;                            
 Lake Charles – Jovan Avery, Abigail Brady, Shawn Becton, Ashtyn Heap, Amanda Mustian, Sarah Sargent;
 Larose – Eric Bourg;
 Las Vegas, Nevada – April Ficarrotta;
 Lawtell – Karoline Guidry;                            
 Lecompte – Hannah Glaze;
 Leesville – Sara Bishop, Autumn Boggs, Anthony Cantrell, Raven Collins, Carter Coriell, Junette Cutshaw, Cameron Davis, Chloe Dowden, Sarah Gibbs-Jarrell, Geoffrey Goins, Jessica Gray, Cheyenne Grigg, Jessica Herring, Ashley Hunt, Leigha Jackson, Bethany Kay, Emilee Keuten, Mercedes Mattes, Kelsea Mckinney, Paula Pilkenton, Linsey Preddy, Danielle Smyth, Peggy Stanley, Linda Strauss, Megan Tucker, Kristin Whistine;
 Little Elm, Texas – Hunter Gagnon;
 Logansport – Trenton Timmons, Rebecca Tomlin;
 Longview, Texas – Gustavo Corrales, Kelli Hickerson, Samantha Morris;
 Lyons, Kansas – Jennifer Rogers, Mary Rogers;
Machesney Park, Illinois – Alicia Teran;
 Mamou – Alex Chapman, Meggie Granger, Nicholas Saucier;
 Mandeville -- Shannon Roussell;
Mangham -- Rebekah Aultman;
Mansfield – Brooke Smith, Madylin Sullivan;
 Mansura – Bailey Quebedeaux, Distiny Thompson;
 Many – Skyler Ezernack, Heidi Knight, Jaleah Lee, Lathan Meyers, Xavier Montgomery, Chas Pilcher, Tessa Reeves, Samantha Simmons;
 Marksville – Zachary Moreau, Paulette Thomas;  
 Marrero – Lorn Bourgeois;
 Marshall, Texas – Laurann Graham, D’Sherrick Williams;
 Marthaville – Emeri Manasco, Hanna Pardee;
Maurepas – Cameron Mayfield, Abigail Smith;
 Maurice – Adam Courville;
 Melissa, Texas – Kylah Banasky;
 Merryville -- Kalan Townsley;
 Metairie – Kaitlyn Arena, Morgan Nuss, Holly Schiler, Mary Strickland, Sadye Treadway;                          
 Minden – Aubrey Dennis, Jess Easley, Laura Gryder, Taya Hester, Kiara Jenkins, Abigail Reynolds, Amanda Rogers, Heather White;
 Mississauga, Ontario, Canada – Kayla Bomben;
 Mobile, Alabama – Emily Cristina;
 Monroe – Demonta Brown, Aaron Hunt, Grace Underwood;
 Montgomery -- Shelly Crew, Katelym Feazell;
 Mooringsport – Abigail Wolfe;
 Mora – Gracy Rowell;
Moreauville – Sean Casey;
 Morgan City – Allie Atkinson, Jeremy Orgeron;
 Morse – Kierra Linden;
 Mount Hermon -- Warren McFarlain;
Muleshoe, Texas -- Caitlyn Barber;
 Murphy, Texas – Bronte Rhoden;
 Murrieta, California – LaQuitta Wilkins;
Napoleonville – Elizabeth Coleman;
Natchitoches -- Austin Aldredge, Ragan Aple, Luz Arrieta Jimenez, Rebecca Autrey, Sarah Aviles, Francisco Ballestas-Sayas, Joshua Below, Dylan Bennett, Sarah Bergeron, Allison Berry, Sara Coates, Anna Coffey, Fabian Correa Guette, Haley Dahlhoff, Elliot Davis, Ruth Garcia Rodriguez, Samantha Hall, Kaitlin Hatten, Taylor Johnson, Anthony Jones, Mary Keran, Colby Koontz, Scott Macqueen, Miranda Mayeaux, Rylie Mcfarlain, Jordan Mitchell, Maina Ibn Mohammed, Kaitlyn Nieman, Brooklyn Noe, Abigail Poe, Jonah Poe, Melissa Remo, Shelby Riedel, Alyssa Roberts, Kayla  Roquemore, Emily Ryder, Emily Salter, Madison Shade, Melissa Slaughter, Madeline Taylor, David Thibodaux, Kristan Valdez, Lantz Vercher, Elizabeth Vienne, Madysen Watts;
New Iberia -- Jaci Jones, Grace Kerns, Payton Romero:
 New Llano – Nicole Naral;
New Milford, Connecticut -- Lisa Rosenberg;
 New Orleans – Jerome Baudy, Haleigh Giorlando Wall, Jaime Hendrickson, Tayla Oliver;
Noble – Allie Ebarb, Collin Procell;
Noyen sur Serthe, France -- Emma Miachon;
Oakdale -- Cheyenne Bertrand, Alyssa Cole, Katelyn Johnson, Coriana Moreaux, James Obrien;
 Oil City – Ryan Connella;
 Olla – Brianna Corley, Kristen Smith;
Opelousas -- Lauren Hebert, Keshayla Jackson, Alexia Rubin, Jaylen St. Romain;
Pacifica, California -- Nicholas Pierotti;
Palmetto, Florida --   Cindy Hernandez;
 Paris, Texas -- Jordan Whatley;
 Pearland, Texas – Tanisha Williams;
 Pelican – Mary Myers;
Pereira Risaralda, Colombia -- Mariana Ospina Rivas;
 Pineville – Malek Abdelhadi, Taylor Bailey, Riley Bell, Tasha Blanchard, Christian Boudreaux, Latasha Cain, Noelle Carruth, Amber Edmisson, Erin Fallis, Kara Johnson, Michael Martin, Emily McCarty, Cade Mitchell, Wendi Powell, Morgan VanBuren, Corbi Walters, Wesley Williams, Alan Winegeart;                        
 Pitkin – Mattie Stewart;
 Plaquemine – Kameron Landry;
 Plaucheville -- Brooke Dauzat;                            
Pollock – Jadynn Giles;
 Pontotoc, Mississippi – Elizabeth McCullar;
 Port Allen – Makayla Lacy;
 Port Barre – Madison Estis;
 Port Orange, Florida – Sean Logan;
 Prairieville – Rebekah Bonner, Colleen Carline, Roy Cobb, Andrea Gathercole, Sarah Makin;
Princeton – LeKayla Smith;
 Provencal – Kara Gandy, Rebekah Orsborn, Bailey Scarbrough;
Ragley – Elizabeth Jaycox, Cole Spponer;
 Raleigh, North Carolina – Aleida, Alfonso;
 Ringgold – Regan Edwards;
 Riverview, Florida – Robyn Larson;
 Robeline – Jessica Clark, Patricia Goodwin, Alyssa Maley, Bergen Oge, Caleb Wester;
 Round Rock, Texas – Evan Nafe;
 Ruston – Jena Green;
 Saint Francisville – Sara Baggett, Jordan Bringedahl;
 Saint Martinville – Blake Blanchard, Alli Douet;                        
 Saint Rose – Alexis Mancuso;
 Saline – Madelyn Cheatwood;
 San Antonio, Texas – Tiffany Rubin;
 Saskatoon, Saskatchewan – Loren MacLennan;
 Scott – Sydni Larriviere, Kristen Prejean;
 Seabrook, Texas -- Amy Whitecotton;
 Searcy, Arkansas – Lora Wood;
 Shenzhen, China – Yinglin Yuan;
Shreveport -- Lindsey Adkins, Mackenzie Allen, Hannah Angell, Yasmeen Bader, James Baldwin, Katelynn Benge, Maddison Benge, Hallie Bloxom, Erin Brown, Kaysie Burgess, Abigail Davis, Jackson Driggers, Jennifer Eaves, Jennifer Elliott, Samantha Freeman, Peyton Gamble, Leah Gould, Melina Johnson, Tatyanna Kinsey, Kaitlyn Knighton, Katherine Mckay, Maxey McSwain, Madison Milligan, Myles Mitchell, Cayla Morris, Megan Osborn, Mallory Parker, Bailey Patton, Zachary Person, Haley Pickett, Taylor Poleman, Patricia Reed, Madelyn Ruiz, Catherine Shaw, Shelby Sowers, DeAndre Stevenson, Khaila Tucker, Ansonia Wisner;
 Sibley – Julianna Schober;
 Simmesport – Bailie Marsh, Elise Normand;
 Simsboro – Autumn Smith, Shelby Wall;
 Slaughter – Ciara Gibbs;
 Slidell – Ayrianna Edwards, Katherine Gallinghouse, Parker Gwaltney, Abigail Miller, Sabrina Miller, Holly Penta, Rachel Reed, Jourdan Waddell, Olivia Warren;                      
 Spring, Texas -- Sydney Normand;
 Stinnett, Texas – Dalin Williams;
 Stonewall – Mildred Hooper, Mallory McConathy, Emily McConnell, Brooke Meade, Clinton Oliver, Mackenzie Panther, Kassidy Parker;                          
 Stuttgart, Germany -- Antonia Blattner;
 Sulphur – Tiffany Lyons, Bryttani MacNamara;
 Sunset – Lindsay Thibodeaux;
 The Woodlands, Texas – Tyler Rapp;
 Thibodaux – Sheridan Duet, Maegan Davis;
Tool, Texas – Kimberly Kidney;
 Toronto Ontario – Rhea Verma;
 Trout – Makayla King, Zachary Long, Deana Poole, Devon Smith, Andrea Walters;
 Venice, Florida – Alexis Weaver;
 Ventress – Racheal Gaude;
 Ville Platte – Gabrielle Chapman, Joshua Galland, Alex Gautreaux;
 Waco, Texas – Isabella Hudson;
 Walker – Johnny Brister;
 Washington – Tarik Andrus;
 Welsh – Alisha Ledoux;
 West Helena, Arkansas – Brittani Arana;
 West Monroe – Julianne Cousans, Laura Lovell;
 White Castle – Cassidy Blanchard, Gavin Landry;
 Whitehouse, Texas – Jackson Allen;
 Wilmington, Delaware – Amy Bourett;
 Winnfield -- Tamierrea Alexander, John Collins, Simona Curry, Michael Duke, D’Tyria Duncan, Joshua Goins, Kassidy Grantadams, Kelsey Jordan, Elizabeth Parker, Caroline Womack, Maggie Womack;
 Winnipeg, Manitoba – Tyra Duma;
Woodworth – Christian Jeansonne, Jonathan Magnano;
Wylie, Texas – Alexis Perry;
 Yaroslav, Russia -- Polina Mutel;
Youngsville – Jessica Gilmore, Brandon Granger;
 Zakopane, Poland -- Patrycja Polanska;
 Zwolle – Shakelia Maxie, Holden Rivers.                          
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CHRISTINE HERZER, MOT POUR MOT 
PAR HENRI GUETTE, JEUNES CRITIQUES D'ART, 09 JUILLET 2019
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renauddeputter · 4 months
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I have the great pleasure to invite you at my exhibition « Objets de désirs » at Atelier Lardeur - Paris, from 28/02 to 03/03/24.🌟
I will present there new works on paper, the enamel sulphides created in collaboration with Richard Loesel and a mixed media work in collaboration with Philippe Baudoin.🌟
The Friday evening, at 19:00, there will be a live talk with the art critic Henri Guette.🌟
Wednesday 28/02 - Friday 01/03: 15-21h (vernissage 28/02 : 18h) Saturday 02 and Sunday 03/03: 13-18h
Atelier Lardeur, 79 rue du Cherche-Midi (Paris 6e) - France
Code 26845  - au fond de l’impasse
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christineherzer · 5 years
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CHRISTINE HERZER, MOT POUR MOT, PAR HENRI GUETTE. JEUNES CRITIQUES D'ART // Paris. 2019
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farehamwinecellar · 2 years
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Louis Jadot Nuits Saint Georges 1er Cru Les Boudots 2014, Domaine Gagey
Louis Jadot Nuits Saint Georges 1er Cru Les Boudots is a 1er Cru vineyard located next to the Premier Cru vineyards of Vosne Romanée, at the northern edge of the Nuits Saint Georges appellation.
Louis Jadot is one of the largest and most famous wine producers and negociants in the Burgundy wine-growing region. The origins of the company date back to 1859 when the business was fouded by Louis Henry Denis Jadot. Over time the company has acquired plots of vines is some of the most prestigious vineyards in the region including Beaune Clos des Ursules, Chambertin Clos de Bèze, and many more. Louis Jadot owns or directly controls 120 ha in the Côte d’Or, including over 90 individual vineyard sites, 84ha in the Beaujolais Crus and 18ha in the Mâconnais primarily in Pouilly Fuissé (they own the fantastic Domaine Ferret). Today the business is headed by Pierre-Henry Gagey, son of André Gagey, who was entrusted with the management of Louis Jadot in 1962.
The wines of Nuits Saint Georges are produced on land delimited by the parishes of Nuits Saint Georges and Premeaux-Prisse and it is the southernmost commune of the Cote de Nuits. The northernmost vineyards, of which this is one, tend to produce comparatively more elegant wines than the big, more robust wines in the south of the appellation. The Les Boudots vineyard is a squarish block of vine covering some 6.5 hectares and Jadot hold a long term contract over a parcel of half a hectare owned by the Gagey family. As well as Nuits Saint Georges, the Gagey family also have vineyards in Clos Saint Denis Grand Cru, Echézeaux Grand Cru, Beaune Premier Cru Bressandes, Savigny les Beaune Premier Cru Clos des Guettes, Beaune Premier Cru les Chouacheux and many others. The soils in this vineyard are primarily composed of brown limestone and marl. The vineyard has a perfect exposure to the East which gives the capacity to produce splendid wines.
Maison Louis Jadot Nuits Saint Georges Les Boudots is a characteristically firm and full-bodied wine. This wine is fermented in vats for 3-4 weeks and then aged 18 months in oak prior to bottling.
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recitsdasie2 · 7 years
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De la faune et de la flore locales
18 avril. Claire nous invite à alterner siestes et baignades dans la rivière et à modifier notre rythme de vie pour éviter de trop se démener pendant les heures chaudes. Le matin et le soir nous visitons le verger ou aidons à entretenir le potager avant le coucher du soleil. Les parents de Pit viennent de donner 5 poules qui picorent en liberté dans la jungle mais dévastent aussi régulièrement le tas de compost. Nicole, motivée pour donner un coup de main et déterminée à se rendre utile, se met au défi de leur construire un enclos avant de partir en excursion. Pour les empêcher d'aller gratter autour du potager ou de la maison, on leur confectionne donc un poulailler économique et sans doute temporaire en bambous et filet.
L'ouvrage avancé, Nicole et Henri nous quittent quelques jours pour l'île de Koh Phayam, où ils se rendent en voiture de location. Pendant leur absence, l'arrivée d'un chaton nous offre une nouvelle attraction. Il n'est pas le seul animal des environs et fait peu à peu connaissance avec la faune locale. Nous aussi d'ailleurs ! Rencontrer un python dans le chemin menant à notre hutte, repousser l'attaque d'un scorpion, chasser un petit serpent qui s'était installé dans sous notre toit, esquiver les centipèdes rouges (scolopendres) qui sortent après la pluie... À chaque jour ses petites frayeurs, quotidien de la vie locale auquel on peine un peu à s'habituer, frileux "city people" que nous sommes, enfants des sols bitumés. Un jour alors que l'on est partis l'explorer en s'éloignant de rocher en rocher, c'est la rivière qui nous surprend. Au moment de nous en retourner les rochers empruntés ont disparu sous l'eau, montée en quelques minutes sans que l'on s'en aperçoive... On parvient à regagner la rive sans trop peiner, plus surpris et inquiets que réellement en difficultés.
D'autres découvertes sont heureusement plus réjouissantes, comme celles de nouveaux fruits de saison : corosol au goût de fraise acidulé, salak dont on fait une agréable boisson fermentée, lamyai cousin du litchi... Et toujours on se régale de mangues (du marché), de bananes, de quelques rollinia attendues et dont on guette le changement de couleur sur l'arbre... On tombe aussi à pic pour déguster les avocats du jardin. Pour mémoriser leurs noms, Marie se lance dans une série d'aquarelles sur les fruits rencontrés ici. C'est aussi le moment des premiers durians vendus à prix d'or sur les marchés, fruit préhistorique à l'odeur envoûtante, à la texture et au goût puissant, à la chair fondante surprotégée sous une épaisse coque recouverte de pics (il n'est apparemment pas rare de se blesser en l'ouvrant), "roi des fruits" selon les dictons locaux. Comment se fait-il que ces fruits tropicaux soient si différents des nôtres ? Et si nourrissants qu'il ne nous est pas difficile de nous en satisfaire comme d'un repas, ce que l'on fait souvent le matin et parfois le soir. Pourtant l'appel du cuisiné ou notre appétit pour la diversité nous amènent souvent à des préparations plus sophistiquées le midi.
Henri met les voiles quelques jours, pendant ce temps nous finissons le poulailler rudimentaire mais qui joue bien son rôle : les poules ne s'aventurent plus hors de l'enclos. Le python en revanche a trouvé une entrée et s'offre deux coqs pour plat de résistance, festin qui on l'espère l'aura rassasié pour un moment !
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equipedefranceinfo · 4 years
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Comment vivre le football sans le football
  Depuis le confinement et ce scénario de fin du monde qui nous guette, il nous a fallu renoncer à certains luxes, comme les sorties entre amis ou encore la possibilité de se torcher sans être pris de panique face au risque de pénurie.
  Il a fallu aussi renouer avec les membres de son foyer, ce qui s’est avéré horrifiant pour plusieurs raisons. Enfin, nous avons dû renoncer au football. Beaucoup trouvent des solutions de contournement pour avoir leur dose tout de même.
        Le site Footballia, qui archive des centaines de matches, n’a jamais connu autant de trafic depuis sa création. Les chaînes de sport rediffusent. Les désœuvrés – catégorie de la population plus large que jamais – s’adonnent aux challenges de jongles et notre niveau collectif en quiz culture football a significativement augmenté.
  La sagesse populaire voudrait qu’on trouve le positif dans chaque situation: plus d’interventions mystifiantes de Pierre Ménès, moins de vitupérations de Daniel Riolo. Mais aucune quantité de quiz ou de matches historiques ne comble le cruel manque de football.
  Ce qui s’explique très simplement: on ne regarde pas le football, on le vit. Comment, alors, vivre le football sans football? Heureusement, tel le nombre d’or dans la nature, le football est partout: il suffit d’en recréer les conditions.
  Restaurer la tension d’avant-match
Vous vous êtes vu avant un match de votre équipe? Cette tension qui monte progressivement dans la journée pour éclater le soir venu. Cette boule au ventre est facilement reproductible.
  Observez un régime de deux heures de BFMTV, suivies d’une errance intermittente sur les réseaux sociaux, des devoirs des petits et de la bourde quotidienne de Sibeth Ndiaye et vous aurez atteint le seuil de pression, ce doux point de tension où les nerfs cherchent le soulagement que seule la confrontation peut fournir.
  Se trouver un adversaire
Par les temps qui courent, le choix est large: le gouvernement, le pangolin, le compte Twitter de l’ambassade de Chine en France, le gouvernement, les joggeurs, les Parisiens, les joggeurs parisiens, le gouvernement.
  Vous pouvez également intégrer des ligues déjà formées, comme la ligue du Pr. Raoult, alias le Youri Gagarine de la médecine, à jamais le premier et tutti quanti. Les supporters marseillais ont reporté tout leur manque de l’OM sur le professeur hirsute.
  Des banderoles accrochées en ville, des débats enflammés sur les réseaux sociaux, de la chicanerie, les pro et les anti: qui regrette encore le "Classico" contre le PSG?
  Constituer un public
Que nous soyons FC Fenêtre ou Olympique Balcon, le confinement n’aura pas eu raison de nos moyens de communication et de communion. Il est toujours possible de rassembler un public même modeste depuis le confort (relatif) de son chez-soi.
  Sortez vos drapeaux, vos banderoles et vos registres de chants "Et quand les balcons se mettent à chanter, c’est tout l’immeuble qui va s’enflammer". Faites attention, tout de même, parce que d’une initiative charmante on peut rapidement passer pour un pyromane, surtout avec le retour de ce délicieux vent printanier de délation.
  Faire l’After
Il n’a jamais été autant socialement acceptable de se piffrer (et de plus en plus tôt). Pastis et gin tonic par balcons interposés, il y a moyen de recréer les conditions propices aux analyses de comptoir.
  "Henri, oh Henri t’as vu la masterclass de Raoult? - Attendons qu’il concrétise quand même sur une saison! Si ça se trouve il va nous faire une Ben Arfa. - Qu’est ce que t’as dit sur Ben Arfa? viens, viens me le dire en face! - …"
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