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#claus von wagner
blueberry-beanie · 1 month
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Kritiker zu Besuch pt. 2 oder Wie man Claus auf den Keks geht | Die Anstalt vom Juni 2020
Besucher: "Kritische Stimmen kamen hier einfach nicht mehr zu Wort, egal wie unqualifiziert sie waren." CvW: "Oh, ich glaube, Sie wollten sagen 'wie qualifiziert sie auch waren'." Besucher: "Da, schon wieder! Abweichende Meinungen werden einfach mundtot gemacht!"
English translation and two more gifs below:
Critic on a visit or how to get on Claus' nerves | Die Anstalt from June 2020
visitor: "Critical voices were simply not getting a chance to speak here, no matter how unqualified they were." CvW: "Oh, I think you wanted to say 'no matter how qualified they were'." visitor: "There it is again! Dissenting opinions are simply silenced!"
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CvW (after the visitor has been passing photo prints under the door): "Listen, it's my lunch break right now and we can - You don't have to film everything now, ok? Gosh, I can't believe it." visitor (referring to the print): "Here, that's professor Ioannidis, right, from Standford University... in America..." CvW: "Mh-hm..."
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mystrawberrysky · 2 months
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Dann, Fräulein Lachsröllchen, gehe ich nach Hause mit meinem Vater. Wir gehen nicht gleich. Wir gehen links diesen Weg da. Ich weiß ihn ganz genau. Am Bahndamm entlang, unterm Markt zum Lebzelter Berg hoch zur Arche. Da spendieren wir dann dem Bettler ein Schlumpfeis. Mit Sahne. — Claus von Wagner in Theorie der feinen Menschen
21st February 2024 | digital drawing with Krita and Wacom Intuos
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mossgreeneddie · 18 days
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Spotted a Claus!
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hoerbahnblog · 1 year
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Reportage: Bücher der Kindheit - Mit dem Kabarettisten Claus von Wagner – In der IJB
©IJB [vc_row][vc_column][vc_column_text] Hördauer 70 Minuten https://literaturradiohoerbahn.com/wp-content/uploads/2023/04/Reportage-IJB-Buecher-der-Kindheit-Claus-von-Wagner-upload.mp3 Reportage: Bücher der Kindheit – Mit dem Kabarettisten Claus von Wagner – In der IJB Was ist die IJB? Bücher der Kindheit – eine Veranstaltungsreihe der Internationalen Jugendbibliothek. Zu Gast war am 28.…
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mana-liz · 1 year
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lili-marlene1939-1945 · 10 months
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ATTENTAT DU GROUPE WAGNER : SIMILITUDES AVEC L’ATTENTAT CONTRE HITLER DU 20 JUILLET 1944 !
Le conflit Russo-Ukrainien a beaucoup de parallèles avec la Seconde Guerre Mondiale de 1939-1945, et nous sommes mêmes étonnés parfois que les médias ne soulèvent pas davantage ce fait ; nous aimons à penser que l’histoire est à l’humanité ce que la psychologie est à l’individu, soit une analyse du passé afin de mieux comprendre le présent et mieux appréhender l’avenir.
Parmi ces parallèles, il y a la révolte actuelle du groupe « Wagner » contre le pouvoir de Poutine qui peut revêtir certaines similitudes avec le soulèvement d’une clique d’officiers de l’Armée allemande, la Wehrmacht, contre Hitler, le 20 juillet 1944.  Nous vous proposons ici d’apprécier ces mêmes similitudes et probablement serez davantage en mesure d’analyser les faits actuels de l’actualité à la lumière du passé, et cela, sous un nouveau jour.
Tout d’abord, un petit récapitulatif des événements ayant conduit à la guerre de 39-45 , ainsi qu’un bref aperçu des premiers mois du conflit.
En septembre 1939, Hitler croyait pouvoir envahir la Pologne, sans susciter de réaction de la part de la France et de l’Angleterre, comme il avait pu le faire auparavant pour la Rhénanie, l’Autriche, et la Tchécoslovaquie entre 1936 et 1939.  Mais c’était là une erreur : à ce moment précis, les Alliés occidentaux crurent ne plus avoir le choix de répliquer, et ils lui envoyèrent un ultimatum diplomatique, l’enjoignant de retirer ses troupes.  En cas de refus, la guerre serait déclarée.  Il persista dans son entêtement, et les événements suivirent le cours que l’on connait tous.  
Si, de prime abord, les forces hitlériennes et celles des Alliés se regardèrent en chien de faïence de part et d’autre de la ligne Maginot, sans tirer le moindre coup de feu, depuis le 2 septembre 1939 dans le cadre de la « Drôle de guerre », c’est toutefois à partir du 10 mai 1940 qu’Hitler ordonna à ses troupes de foncer avec pour objectif, la prise de la Belgique, du Luxembourg, des Pays-Bas, et finalement de la France, au terme de la fameuse Blitzkrieg ou « Guerre éclaire ».  Le continent Européen occidental vît alors à l’heure allemande, mû au gré des bottes cloutées de l’envahisseur, qui referma alors sur lui une main de fer noire qui fit des dizaines de milliers de victimes civiles, si tant est qu’un quidam eut l’air de contester son autorité qui était entre les mains de la terrible SS.
Néanmoins, peut-être l’Angleterre était-elle pas Gaulloise, mais celle-ci résistait toujours, seule depuis 1940, galvanisée par son nouveau Premier Ministre, Winston Churchill, tandis que son opposant voguait toujours de succès en succès dans les mois qui suivirent : il pu rajouter les pays Baltes, Malte, et même l’Afrique du Nord en 1942 à son tableau de chasse.
Suite au bombardement de Pearl Harbor, survenu le 7 décembre 1941, les États-Unis entrèrent dans le conflit.  Ils débarquèrent en Afrique du Nord en 1941, puis en Sicile (Italie) en 1943 afin d’y combattre les Allemands, aidés des Anglais.  
En 1942, toutefois, Hitler vit sa chance vaciller, pour tomber définitivement au terme de la Bataille de Stalingrad de novembre 1942-février 1943.  Il perdit dans l’aventure plus de 100 000 hommes qui constituaient la 6e Armée dirigée par le Général Paulus.  Ils furent soit capturés ; soit tués par l’une des Armée Russe de Staline.  Mais ce fut le Débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, qui donna le coup final aux Allemands qui dès lors, ne cessèrent de reculer, pour être reconduits dare-dare dans les limites de leurs frontières ; à l’Ouest par les Alliés occidentaux ; à l’Est par les Russes.
Au début de la guerre, ce furent les généraux professionnels qui développèrent cette méthode de combat très efficace, la Blitzkrieg, encore utilisée dans la guerre Ukrainienne actuelle, qui coordonne les trois armes dans un « tango » rapide et efficace : tout d’abord, l’aviation qui bombarde  et mitraille pour désorienter l’ennemi et le terroriser ; en second lieu, les chars d’assaut ou Panzer en allemand, pour foncer dans les défenses ennemis et enfin, l’infanterie pour nettoyer les derniers nids de résistance et occuper le territoire.  Mais plus la guerre allait, et plus Hitler se persuadait qu’il était infaillible, grâce, entre autres, à la propagande efficace de Goebbels, son ministre, qui faisait quotidiennement de lui un surhomme, et à quelques livres qu’il avait lu dans sa vie.  Ce faisant, le dictateur se croyait plus compétent que ses généraux, et se mit à renvoyer ceux-ci plus la guerre avançait, et les remplaçait par des béni-oui-oui éduqués dans le régime Nazi et peu compétents.  Ce qui explique, en grosse partie, les défaites allemandes qui s’accumulaient.
Au début de la guerre, les généraux tels que Manstein, Guderian ou von Rundstedt, faisaient parti d’un groupe très sélect de militaires professionnels de la lignée Prussienne, qui étaient souvent militaires de père en fils depuis plus de dix siècles.  Ils étaient la fine fleur de ce qui était reconnue comme la meilleure armée en occident depuis des milliers d’années ; la plus moderne et la mieux formée.  L’Armée Prussienne était considérée comme la plus moderne, la plus efficace, et elle était à l’époque ce que l’Armée Américaine est de nos jours.  Seulement, suite au gâchis de la Première Guerre mondiale (rappelons que les Allemands n’ont pas perdu la guerre de 14-18 de façon militaire : ils ont dû abandonner parce que leur Patrie était en train de mourir de faim), la plupart des hommes avaient dû rentrer dans leurs terres et laisser leurs uniformes dans le placard de la honte, là où le Traité de Versailles les avait relégués, en interdisant l’Allemagne de posséder une Armée de plus de 100 000 hommes, et même, il lui ordonnèrent de démanteler ses forces aériennes et navales.  Une honte pour un pays où tout homme ou femme avaient déjà porté l’uniforme avec fierté !  En arrivant au pouvoir, Hitler avait su convaincre les plus frustrés qu’il rétablirait le service militaire ; qu’il rebâtirait l’Armée de l’Air et la Marine ; qu’il redonnerait aux généraux leurs commandements ; qu’il remettrait à l’honneur les parades sur l’Unter den Linden de Berlin.  Bref, que la Prusse redeviendrait une puissance militaire fière.
Les généraux avaient été ravis de voir que celui-ci respectait sa parole, et les effectifs des Forces Armées s’agrandirent très rapidement.  Cependant, les plus vieux d’entre eux – dont était entre autres von Rundstedt – regardaient Hitler avec mépris, puisque celui-ci était à leurs yeux un parvenu, et non comme eux, un fier propriétaire terrien issu d’une longue lignée de Junker, ce titre médiéval qui fait du seigneur du comté un chevalier combattant.  Ils l’appelaient dédaigneusement le petit caporal, derrière son dos, en allusion à son grade de la Première Guerre mondiale lorsqu’il avait été estafette entre le Front et l’État-Major.  Mais ceux-ci, de père en fils, avaient appris à obéir.  Ils lui obéirent donc, même s’ils furent quelque peu choqués lorsqu’en 1935 Hitler remplaça le serment de fidélité au drapeau – qui était de mise pour la classe combattante depuis les tout premiers siècles après notre ère – par un serment de fidélité à sa propre personne.  Ils le trouvèrent pour le moins gonflé, mais acceptèrent néanmoins de jurer solennellement qu’ils le protégeraient, lui et la patrie ; qu’ils lui obéraient sur l’honneur et ne lui feraient jamais de mal, sans quoi ils accepteraient le châtiment ultime.  
Quand Hitler a réuni les Feld-Maréchaux, en 1937, pour une réunion demeurée célèbre dans l’Histoire et qu’on a retenu comme était le « Protokoll Hossbach » du nom de celui qui prit le procès-verbal, pour leur dire de préparer des plans d’attaque pour la Tchécoslovaquie, les généraux une fois de plus furent choqués qu’on veuille les utiliser comme arme agressive plutôt que défensive, mais ils se turent car après tout, Hitler ne « voulait que rendre à l’Allemagne sa grandeur d’antan ; sa prédominance d’avant 1918 ».  La plupart d’entre eux le suivirent sur cette voie.  Mais les autres tentèrent de court-circuiter ses plans, car ils ne voulaient pas d’une guerre.  Pas pour des raisons morales, mais pour des raisons purement stratégiques : l’Allemagne n’était pas encore prête militairement et ne le serait qu’en 1943 ou 1945, de l’avis de certains.
Cette clique de contestataires de l’ombre finit par compter non seulement des hauts officiers, mais également des hauts fonctionnaires; des civils et des diplomates.  Pour eux il était incontestable qu’Adolf Hitler conduisait l’Allemagne sur la route de la destruction.  Ils tentèrent bien de l’assassiner une ou deux fois, mais ils échouèrent lamentablement.  Même leurs efforts diplomatiques de dernière minute en 1938, lors des Accords de Munich, ils n’eurent pas plus de succès. Lorsque la guerre débuta, ils se réunirent encore une fois ou deux, mais lorsque les choses commencèrent à bien tourner pour l’Allemagne, entre 1939 et 1941, leurs doutes s’évanouirent au gré des succès des premières années.
Ces succès furent le faits des généraux Prussiens qui connaissaient leur métier.  Cependant, Hitler, tant pour les citoyens que pour les soldats, était devenu l’objet d’une propagande plus grande que nature : l’image du Führer tout puissant ; du chef parfait qui ne peut faire d’erreur.  Du politicien qui a toujours raison et qui travaille jour et nuit que pour le bien de l’Allemagne et des Allemands.  Qui sacrifie tout à cette tâche ; même sa vie privée (la population n’a été informée de l’existence de l’amie de cœur de Hitler, Eva Braun, qu’après 1945) et qui vit en total acète.
Cette propagande fut si efficace, que bientôt Hitler lui-même commença à intégrer celle-ci comme un fait absolu.  Et pour avoir lu quelques livres sur « l’Art de la Guerre », sans faire de jeux de mots, il se croyait encore meilleur stratège que n’avait pu l’être à une époque Moltke ou Clausewitz !  Ainsi, lors des réunions militaires – qui avaient toutes lieu chez lui à Berchtesgaden en Bavière, et non au QG des Forces Armées – il finit par laisser de moins en moins de libertés à ses maréchaux, et par imposer de plus en plus ses plans foireux.  De surcroît, il était « jusqu’au-boutiste » et refusa toujours que les Groupes d’Armées sur le point de se faire encercler ne reculent de façon stratégique, afin de refaire ses forces vives et repenser sa tactique.  C’est ainsi que ses hommes moururent en grand nombre, surtout sur le Front Est (Russie, Ukraine) où la bataille était impitoyable.
Les conjurés croyaient que Hitler était pour les conduire à la défaite.  Ils en craignaient les conséquences sur l’Allemagne, et l’idée que les Russes occupent leur Patrie leur était tout simplement insupportable.  Néanmoins, ils n’étaient qu’une petite clique de « résistants sans le peuple » et la majorité de l’Armée, la Wehrmacht, n’adoptait pas leurs vues.  Si la défaite de Stalingrad les poussa à se réunir de nouveau, le Débarquement de Normandie les conforta dans l’idée qu’il fallait agir à tout prix et se débarrasser de Hitler pour éviter un deuxième « Versailles ».
Toutefois, ici, il ne faut pas faire l’erreur de « revisiter » l’Histoire comme on est en train de le faire en Allemagne et dans les différents films faits sur le sujet (ne pensons ici qu’au film avec Tom Cruise dans le rôle-titre) : les généraux complotistes ne voulaient pas du tout tuer Hitler pour stopper les combats de la Deuxième Guerre mondiale, libérer les camps d’extermination, et refaire une société démocratique et égalitaire de l’Allemagne, tout en rendant les territoires et pays annexés entre 1935 et 1943 à leurs propriétaires d’origine. Il n’était pas question de cela.  Bien au contraire, le but était plutôt de mettre quelqu’un à la place de Hitler qui serait vraiment un professionnel de la guerre, et qui ne commettrait pas toutes les erreurs qu’a faite ce dernier.  Car il fallait bien le dire, celui qui a véritablement fait perdre la guerre à Hitler est nul autre que Hitler lui-même !  D’ailleurs, c’est pour cette raison que Churchill décida à la dernière minute de ne pas donner son aval au tueur à gages qu’il avait choisi pour liquider le dictateur en 1942.  Il savait bien que quelqu’un de plus compétent à Berlin pourrait signifier la victoire allemande finale.  Notons au passage que le seul groupe de résistance qui fut formé en Allemagne et qui avait de véritables objectifs de démocratie et de pacifisme, était la « Weiss Rose » ou « Rose Blanche », fondé en 1942.  Mais ses membres furent emprisonnés dans des camps de concentration par la SS et la majorité ont été tués avant la fin de la guerre.
Déjà, en 1938, suite à la Conférence Hossbach, quelques généraux avaient tenté d’alerter les autorités diplomatiques Britanniques, suppliant Londres de demeurer ferme face au dictateur, et de menacer Hitler de dures représailles s’il ne renonçait pas à attaquer les Sudètes (partie germanophone de la Tchécoslovaquie).  Mais Londres et Paris offrirent à Hitler les Sudètes sur un plateau d’argent suite aux Accords de Munich.  Puis la guerre éclata, en 1939, et Hitler vogua de succès en succès.  La résistance se fit donc moins résolue.  Mais à partir de 1942, la chance tourna pour les Allemands.
Donc, suite au débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944, (par lequel les Alliés occidentaux – Britannique, Canadiens, Américains – débarquèrent sur la côte de la Normandie dans le but de déloger les Allemands de la France, puis de les pourchasser jusqu’à Berlin où, rejoints par les Russes qui eux devaient les déloger des pays de l’Est, ils devaient couper la tête de l’État Nazi et libérer tous les peuples asservis en Europe) la clique des généraux, menée par le général Tresckow qui était le chef de l’Armée Centre, se réunit dans le QG de ce dernier.  Se joignirent donc à eux les tout premiers conspirateurs de 1938 qui avaient tenté d’attirer l’attention de Londres sur les plans belliqueux du petit dictateur moustachu, soit l’ex-chef d’État-Major Beck ; Hans Oster, chef du Bureau Central des services de renseignements de l’Abwehr à l’étranger ; Friedrich Olbricht, Chef du Bureau général de l’Armée de terre à Berlin et adjoint du général Fromm à la tête de l’Armée de l’Intérieur ; le général von der Gersdorff, officier de liaison entre le Haut Commandement allemand (Hitler) et les plus basses instances de l’Armée, qui avait tenté de persuader la garde rapprochée du Fürher (von Leeb, von Rundstedt, et Bock) de refuser les ordres criminelles de ce dernier.  Mais plus encore que des explosifs, les officiers avaient besoin d’un plan, car ce n’était pas qui voulait pouvait approcher d’Adolf Hitler : il était gardé depuis 1934 par des soldats d’élite, la division Leibstandarte de la terrible SS ; il refusait les nouveaux éléments dans son entourage immédiat, et surtout, il ne respectait jamais les horaires annoncés à la population lors de manifestations publiques.  C’est ainsi qu’une tentative contre sa vie échoua en 1939 lorsqu’il quitta plus tôt qu’il ne le devait une exposition où avait été placée une bombe.  Il fallait donc un bon plan en 1944.  C’est ainsi que les conjurés remirent l’Opération « Valkyrie » au goût du jour.
En 1938, Hitler avait ordonné que des plans soient faits au cas où il aurait été en guerre avec d’autres nations, et que les troupes parties à l’étranger, une révolte importante éclate dans le pays.  Une Armée de l’Intérieur ou « de réserve » a donc été mise sur pied, sous le commandement de Fromm, dont le QG était sur la Bendlerstrasse à Berlin, et un plan avait alors été bâti, sous le nom de « Valkyrie », qui donnait à quelques généraux le moyen de reprendre la capitale des mains de potentiels révolutionnaires.  Les généraux renégats décidèrent donc que ce plan, que Hitler avait signé pour « sauver l’Allemagne », serait donc celui qui au contraire, permettrait aux conjurés d’ôter le pays des mains des Nazis (fonctionnaires, police, ministres, militaires, etc) une fois Hitler mort, afin de leur donner le pouvoir, qu’ils remettraient ensuite aux civils, quand les proches de Hitler seraient eux, emprisonnés.  Valkyrie serait donc détourné, et servirait aux généraux à pouvoir s’approcher de Hitler, avec l’excuse de lui faire signer ce « nouveau plan » (bien sûr, les généraux ne pouvaient lui montrer cette nouvelle mouture, mais le prétendre était une excuse pour s’approcher de lui et poser la bombe sans attirer l’attention).  Fromm, général suprême de l’Armée de l’Intérieur, fit donc une requête afin que son second, le général Stauffenberg, puisse aller « exposer ce nouveau plan » au Grand Quartier-général, situé en Prusse-Orientale (Rastenberg.  Aujourd’hui territoire Polonais) devant l’État Major Surprême afin que Hitler et le chef des Armées du Reich, Jodl, le signent.
Ainsi, Stauffenberg reçut-il l’autorisation de se joindre à la clique habituelle lors de la réunion quotidienne au GQG, le 20 juillet 1944, vers midi.
Lorsque Stauffenberg arriva il demanda immédiatement à se rendre à la salle de bain avant le début de la réunion, afin d’introduire le détonateur dans les 2 explosifs qui n’étaient pas plus gros que la serviette dans laquelle ils étaient.  Toutefois, Hitler était pressé d’en finir, puisqu’il recevait Mussolini quelques heures plus tard, et on pressa Stauffenberg de venir dans la salle.  Il n’eut le temps d’armer qu’un seul paquet d’explosifs et dû se dépêcher.  Puis il salua Hitler, assis vers le milieu de la table de chêne, et déposa sa serviette à côté du dictateur, sous la table.  Un aide-de-camp la poussa toutefois vers l’un des piliers de ciment, ce qui limita la portée de l’explosion.  Après avoir déposé la serviette, le chef de communication du complexe de Rastenburg, le général Fellgiebel – qui était dans le coup – téléphona dans la salle pour demander Stauffenberg qu’il devait « voir de toute urgence ».  Ce dernier sortit en consultant sa montre : il restait environ 4 minutes avant la détonation.  Il rejoignit Fellgiebel, et les 2 hommes montèrent en voiture, puis passérent les 4 contrôles afin de sortir de l’enceinte très bien gardée.  Au loin, alors qu’ils gagnèrent le terrain d’aviation afin d’embarquer dans le Fieseler qui les conduirait ensuite à Berlin, de là où il se rendraient ensuite sur la Bendlerstrasse afin d’aider le reste du groupe à prendre la capitale, ils entendirent l’explosion, et dès lors, considérèrent que Hitler était mort.
À tort.
Le dictateur avait survécu, et même, n’avait eu que les cheveux un peu brûlés, une épaule démise vite soignée, les tympans défoncés, et son pantalon déchiré.  Dans la pièce il y eut 4 morts et plus de 20 blessés de légers à grave.  À Berlin, les conjurés étaient convaincus que Hitler était mort et qu’ils pouvaient commencer à mettre leur plan en marche.  Jusqu’à ce que Göebbels ne les appelle afin de leur dire qu’il venait de parler avec Hitler, et qu’il ne les fasse arrêter.  L’Armée de l’intérieur fut confinée, et les conjurés exécutés au terme d’un procès vite expédié.  Le complot du 20 juillet 1944 avait échoué, et la journée s’acheva sur une diffusion à la Radio nationale Allemande sur un discours de Hitler qui promettait vengeance.
Dans les mois qui suivirent, plus de 200 personnes furent exécutées par la SS sur ordre de Hitler, pour avoir de près ou de très loin, trempé dans le complot, ou même, juste pour avoir côtoyé de supposés complotistes.  Même le général Rommel – qui avait remporté toutes les batailles entre 1940 et 1942 dans le désert de l’Afrique du Nord contre les Anglais et les Américains ; qui avait été le premier à vaincre les défenses Françaises au printemps de 1940 et à avoir livré un combat très enviable contre les Alliés en Normandie le 6 juin précédent – a été exécuté sur ordre de Hitler sur la route de Berlin par 2 hommes de la Gestapo venu le chercher chez lui.  Et pourtant, il était le général vedette du régime Nazi.  Hitler lui offrit même des funérailles d’État, histoire que nul ne se doute de son rôle dans le complot.  Le général Stüpnagel subit le même sort, alors que von Rundstedt préféra se suicider, sachant qu’il était recherché par la Gestapo (services secrets de la SS).
Hitler avait conscience d’avoir été affaibli par cette tentative davantage que par celle de la Brasserie de Münich, survenu en 1939.  Car si cette première tentative avait été le faite alors que Hitler était au sommet de sa grandeur, le dictateur savait qu’en 1944, la situation n’était plus la même.  D’une part, les succès militaires étaient chose du passé, ce qui pouvait porter l’Armée à vouloir effectivement le tasser, d’autant plus que Hitler ne réalisait pas que le désastre militaire était bel et bien le sien.  Pour lui, ce sont les généraux qui étaient les véritables responsables car ils ne l’écoutaient pas.  Ils « désobéissaient » à ses ordres (alors que c’était loin d’être le cas, car leur serment de fidélité de 1935 tenait encore leurs esprits, leurs corps et leurs efforts).  Mais les problèmes sur le front et à l’arrière étaient très importants : les usines où étaient fabriqués le matériel militaire étaient sans cesse bombardées par les Américains à partir de 1942-1943 (alors que les Britannique, eux, bombardaient les villes allemandes) ; Il y avait pénurie de main d’œuvre ; les voies ferrées étaient bombardées elles aussi, et donc, la matière première pour la fabrication des avions, des chars, des munitions de tout calibre, les technologie marine et aériennes de repérage et de radars prenait des semaines à parvenir dans les usines – et d’ailleurs, elle venait à manquer au fur et à mesure que les Alliés reprenaient les territoires occupés par les Allemands.  Et surtout, l’essence commençait à manquer dans la seconde moitié de l’année 1944.  L’offensive des Ardennes de décembre 1944 contre les Américains fut la dernière que Hitler pu tenter, et pour ce faire, il dut faire ramasser la moindre goutte d’essence sur tous les fronts Ouest et Est où ses troupes se battaient.  Vers la fin de 44, beaucoup de chars neufs ne purent quitter leurs usines, faute d’essence.  D’autres durent être abandonnés sur le champ de bataille, de même que des voitures, des semi-chenillés et autres types de véhicules.  Pourtant, les usines tournaient à plein régime, sous les ordres d’Albert Speer ami personnel du Führer et architecte du Troisième Reich, et ministre de l’Armement depuis février 1942.  Mais les bris étaient nombreux, et les armes avaient beaucoup de mal à être fabriqués et acheminés aux troupes.  Hitler recevait souvent les doléances des responsables de ministères et de généraux, mais il ne s’en mêlait jamais.  Il préférait donner un ordre et laisser ses subalternes se charger de son exécution à leur manière, et souvent aux dépends les uns des autres.  Ainsi, une compétition malsaine s’ensuivait, et souvent, finissait par nuire aux progrès de l’Armée allemande sur le Front.
Dans une société sans liberté, où la propagande est reine et où les uns et les autres craignent sans cesse pour leur vie, aucune initiative n’est prise.  Les problèmes ne trouvent pas de solutions originales, ce qui finit par constituer un grain de sable dans l’engrenage qui grippe la machine complètement, et du coup, il n’y a plus aucune efficacité.  En temps de paix, la différence n’est pas trop visible, et à la rigueur, l’organisation quotidienne peut s’en passer.  Mais en temps de guerre, la situation est toute autre, car l’efficacité générale de la société est la condition sine qua non pour que le front fonctionne de façon effective, afin que les combats puissent se dérouler sans heurts.  De tous les temps au cours de l’histoire ce fait fut à la base de la chute des sociétés totalitaires, qui portent en elles l’essence même de leur propre destruction, que l’on pense aux grands Empires Romains, Grecs, ou Barbares, le phénomène a toujours été le même.  Même l’Empire Russe et ensuite le régime Soviétique se sont écroulés.  Les Nazis ont appris ce fait à la dure, et Speer en a même fait l’analyse dans son livre « Au cœur du Troisième Reich ».  Et lorsque ces sociétés commencent à se désagréger, en pleine guerre, c’est à ce moment que les généraux, d’abord, commencent à se rendre compte qu’il y a un problème systémique, et bien souvent, ils l’attribuent au dictateur, peu importe sa nature.  Et dans la majorité des cas, ils ont une très bonne lecture de la situation.  Ainsi, à leurs yeux, le chef qui était auparavant leur idole, commence à y laisser des plumes, et son image de « perfection » et « d’intouchable » ; de celui qui a toujours raison et est infaillible, fini par tomber de son pied d’estalle, et devient alors, pour eux, celui dont il faut se débarrasser.
C’est arrivé aux Nazis, et cela est en train d’arriver aussi à Poutine.  Ses militaires, qui vont de défaite en défaite depuis quelques mois, commencent à faire l’expérience de certaines problématiques stratégiques et logistique.  Ils ont le sentiment que leur leader laisse tomber et qu’il n’est plus à la hauteur de la situation.  Il y a un manque d’organisation et les différents problèmes sur le front ne cessent de s’accumuler.  Tous ont peur de prendre des initiatives, tant dans la société civile, qui normalement doit appuyer la chose militaire de son effort dans la fabrication de ce dont ils ont besoin pour combattre, mais les problèmes tardent à être réglés.  On a peur, de part et d’autre, du dictateur et de ses sbires policiers prêts à tuer pour lui et à éliminer quiconque marche hors des clous.  Ainsi, les problèmes ne se règlent plus, et le front stagne.  La société totalitaire qu’est désormais la Russie, tout comme son ancien ennemi Nazi, porte en elle la graine de sa propre destruction, qui finira par venir.  Et en général, cette destruction vient toujours de l’intérieur.  
On peut dire que le groupe Wagner, tout comme les généraux conspirateurs Allemands il y a presque 80 ans, a été le premier à donner un coup de bélier dans l’État totalitaire qu’a construit Poutine.  Ce n’est pas de savoir « si », mais plutôt « quand » d’autres encore le feront.  Car Poutine est probablement plus lucide que Hitler ne l’avait été avant lui.  Il sait pertinemment que son pouvoir est sérieusement entamé, et tout comme Hitler, il fera le ménage de tous ceux qui ont même eu le malheur de prononcer le mot « complot » avec son nom dans la même phrase, peu importe qu’ils l’aient effectivement fait ou non.  Néanmoins, il sait parfaitement que son temps est compté.  Et son régime aussi.
Et ce constat est plutôt réconfortant quand on pense que les régimes totalitaires ne durent qu’un temps et que les piliers même sur lesquels ils sont bâtis, sont dans leur essence destructeurs envers eux-mêmes.  Le jour où les hommes comprendront véritablement cela, alors la planète pourra enfin vivre dans des démocraties, libres et libérales puisqu’elles, par essence, elles sont constructives et sont les seules à pouvoir amener l’Homme à faire des innovations et à pousser sa civilisation toujours plus loin.
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N.B : Ceux qui me lisent régulièrement en ont l’habitude : je ne laisse rien au hasard concernant la méthodologie historiographique, ayant été formée historienne à l’UQAM.  Cependant, j’ai changé un peu ma façon de faire afin d’alléger la lecture.  Effectivement, j’ai jugé bon ne pas inclure les références dans le texte lui-même à l’aide de références à chaque phrase qui renvoi au titre, au nom de l’auteur et à la page spécifique, et cela afin d’alléger la lecture pour notre lecteur.  Il est à noter également que jamais je ne me réfère à « Wikipédia » ou toute autre référence sur le web, étant donné que de grossières erreurs s’y trouvent souvent et sont prises pour des faits alors qu’il n’en est rien.  Je me colle toujours à une bibliographie universitaire et / ou soumise à la critique des pairs tel que le stipule une méthodologie rigoureuse.
BIBLIOGRAPHIE :
1)  KERSHAW, Ian, Nemesis, Hitler 1889-1936 (vol I) ; Hubris, Hitler 1936-1945 (vol II), pp. 292, 293, 294 ; pp. 943, 944, 945, 946, 947, 953, 957.
2)  KERSHAW, Ian, Le mythe Hitler, pp. 187-245
3)  SPEER, Albert., Au Cœur du Troisième Reich, p. 346 ; 354, 504-531
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flamingplay · 1 month
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Claus von Wagner prior "Die Anstalt" via Marcello V Orlik | October 2023
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unfug-bilder · 6 months
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Schlaflos in Deutschland?
Pfeif dir DAS rein. Danach kannst du erst recht nicht mehr pennen!
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flintenweib · 1 year
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Wenn Claus von Wagner in Die Anstalt mit seinen Schautafeln aufkreuzt
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politikwatch · 10 months
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#DieAnstalt vom 11. Juli 2023
Während Claus von Wagner schon für die Oktober-"Anstalt" recherchiert, nehmen Stellvertreterin Maike Kühl, Max Uthoff und ihre Gäste Mely Kiyak, Kübra Sekin und Severin Groebner die aktuelle Spaltung der Gesellschaft satirisch aufs Korn.
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itsnothingbutluck · 1 year
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blueberry-beanie · 18 days
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three dorks
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mystrawberrysky · 7 months
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Claus von Wagner in der Anstalt vom Januar 2019
7th Oct 2023 | digital drawing with Krita and Wacom Intuos
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mossgreeneddie · 18 days
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Ich? Schlafprobleme? HAHAHAHA
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Gifset: Claus von Wagner in der Heuteshow vom 12.04.2024
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Energiekrise | Monopole am Strommarkt
Energiekrise | Monopole am Strommarkt
Blackout – In der Anstalt gehen die Lichter aus. Max Uthoff und Claus von Wagner nehmen die Energiekrise und den deutschen Strommarkt unter ihre satirische Lupe. Gemeinsam mit ihren Gästen Sonja Kling und Abdelkarim widmen sie sich der aktuellen Energiekrise in Deutschland. Drei große Konzerne beherrschen den deutsche Strommarkt. Die Strukturen sind eine gigantische Gelddruckmaschine für die der…
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