Tumgik
#c'est pas si dégueu
martyrgraph · 2 months
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hiroyuki sanada (400x640).
credit; martyr.
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kerubimcrepin · 2 months
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20th Anniversary Map, with commentary by Kerubim Crepin and Joris Jurgen
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The frustrating thing about this map, is that nobody who got it has decided to scan or transcribe it, for documentation's sake. So I had to complete this list of all the commentary using tweets and unboxing videos.
But, at the very least, we now have documentation of what this thing actually says.
Joris and Kerubim's text is colour-coded for your convenience, and this post includes both the French transcription, and English translations.
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La carte du Monde des Douzes. par Joris Jurgen et Papycha
The map of the World of Twelve. by Joris Jurgen and Papycha
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ASTRUB:
J: Chez Papycha ♡ / Papycha's home ♡
J: Les Araknes, c'est dégueu-monstrueu! / Arachnees are icky-creepy !
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J: Je pari que la tour du Xélor fou est par ici. / I bet the Mad Xelor's tower is here.
K: Perdu, mon Jojo ! / You lost the bet, my Jojo!
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SUFOKIA:
J: de lourds secrets sont enfouis dans ses profondeurs... / dark secrets lay buried deep within this place...
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ILE DE MINOTOROR / MINOTOROR ISLAND:
K: Croyez-le ou non, le Minotoror est terriblement chou... / Believe it or not, but the Minotoror is awfully cute...
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FOIRE DU TROOL / TROOL FAIR:
K: Ma meilleure partie de pêche aux koin-koins ! / My best quaquack fishing experience ever!
J: Lorko -> 🚶‍♂️
(personal note: i have no fucking idea what a Lorko is.)
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ILE D'OTOMAÏ / OTOMAÏ ISLAND:
J: contacter en cas de besoin 👍 / contact him should the need arise 👍
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BONTA:
J: Là où j'ai taqiné la boufballe avec le giga gran Khan Karkass!! / Here I playd boufball with the supa-duper cool Khan Karkass !!
(personal note: This means that Kerubim and Joris started work on this map while still living in Astrub, but kept working even after the movie. Cute.)
(personal note: A French person who helped me decipher this part, said that Joris makes quite a lot of spelling mistakes here. I'm sure there are more that I didn't catch in other parts of the post. He's very wonderful, very cute.)
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ÎLE DE MOON / MOON ISLAND:
J: autochtones sympas. ne pas rester pour le dîner. / nice locals. don't stay for dinner.
K: Bashy, mon pote d'enfance, semait la terreur aux ces flots ! / Bashy, my childhood friend, sowed terror among these waves!
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ILE DE NOWEL / KWISMAS ISLAND:
J: Les cadeau sont mortels! (vraiment!) / The gifts are deadly ! (really !)
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FRIGOST:
J: Bienvenu chez le Yech'ti! / Welcome to Yech'ti's !
K: Passe-lui le bonjour de ma part ! / Say hello to him for me!
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PANDALA:
J: commander de la chichala à zato / order chichala from zato
(Personal note: this suggests Joris might be just as heavy of a drinker as Kerubim. Or at least into very intense drinks, similarly to Keke. He's so real for this.)
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ÎLE DES WABBITS / WABBIT ISLAND:
J: éviter le wa... / avoid the wa...
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J: L'île de La Likrone... Par là d'apré la légende. / The Unikron Island... This way, acording to the legend.
K: T'es à l'ouest, mon Jojo ! / It's to the west, my Jojo!
(Personal note: Joris wrote "d'aprés" with a mistake. I'll try to translate his little mistakes, if I notice them, or can come up with a way to do that.)
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K: Le réceptacle des Dofus / The Dofus Receptacle
X Traverser le pont / Cross the bridge X Parler au chaman / Talk to the shaman X Boire un coup / Have a drink
(personal note: this is a reference to the quest "The Dofus Receptacle". The bridge referenced here is the bridge to Pandala.)
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K: Je suis sûr qu'Indie a pris ce bateau ... / I'm sure it's Indie, who's on that boat...
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VULKANIA:
K: Contre Grozilla, je me suis dépensé sans compter ! / I gave it my all, while fighting Grozilla!
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Dessinée à l'ancre de Kralamour. / Drawn using Kralove eenk.
Propriété de Joris © / Property of Joris ©
Ne pa toucher / Dont touch
(Surtou si vous vous apelé Lilotte) / (Espeshaly if you're name is Lilotte)
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perduedansmatete · 5 months
Note
ya 3 ans, lors de ma première année de fac j'ai fait une colocation sauf que j'avais pas de potes qui allaient dans cette fac donc j'ai été avec deux mecs que je connaissais pas. Déjà j'avais peur parce qu'on vous connait les hommes. Puis yen a un qui arrêté les études rapidement donc je me suis retrouvée juste avec un. Le gars était DÉGUEU (tirait pas la chasse, faisait pas le ménage, était sale, était misogyne, sexiste, homophobe, tout ce qui fini en hobe et en iste globalement). Et genre un jour mon mec de l'époque me tej, et lui m'enfonce de fou en mode tu mérites ça personne ne t'aimeras jamais ect. La vérité, avec tout cumulé depuis le début de l'année je me suis dit que je pouvais pas juste ignorer ça. Fallait le punir. Un soir où il était pas là, j'ai pété mon front, j'ai bu 2L d'eau et je suis allée pisser dans et sur son lit. Et c'est pas le pire de cette histoire. Le pire, c'est que fidèle à lui même, il n'a jamais lavé ses draps.
sache qu'après la lecture de cette histoire, je t'aime et je te respecte: meilleure vengeance (ceci dit s'il était si crade que ça il y a moyen qu'il ait apprécié ton cadeau...)
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leleaulait · 8 days
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Pire nuit de ma vie !
Je me suis couché avec une migraine des enfers ! Vers 23h Mayka demande à sortir alors qu'elle ne demande JAMAIS à sortir la nuit, en gros si elle gratte pour sortir c'est qu'elle est TRÈS malade. J'attend 30mn le temps qu'elle fasse ce qu'elle a à faire, je la fait rentrer, 10mn plus tard mon chat veut rentrer donc je me relève pour lui ouvrir, je commence à m'endormir et vers 1h du mat j'entends un bruit chelou, Mayka venait de vomir tripes et boyaux par terre...je me lève, je nettoie tout pendant 5mn (j'ai passé un rouleau entier de sopalin) je la fait ressortir parce qu'elle est pas bien, mon chat veut sortir à nouveau, j'attends encore 30 mn pour faire rentrer le toutou. Tout ça avec une migraine qui me défoncait depuis 21h, et en prime ce matin j'ai refait un test urinaire et mon infection est de retour 🎉.
Inutile de préciser qu'avec mon hypersensibilité j'ai vraiment cru que Mayka allait crever et j'énumérais toute les maladies possibles qu'elle pouvait avoir au lieu de dormir alors qu'elle a sûrement juste bouffer un truc dégueu dehors qui l'a rendu malade !!!!
Bref, j'ai dormi 4h.
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swedesinstockholm · 6 months
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29 septembre
j'arrive pas à croire que je suis toujours sur la plage. je me suis assise sur un rocher plat avec les fesses immergées en pensant à bruxelles qui est arrivée numéro un ex aequo avec sète dans mon sondage, mais hier dans le bus j'arrêtais pas de voir des panneaux pôle emploi sur la route et ça m'a un peu refroidie, même si la même chose m'attend à bruxelles, mais c'est moins dégueu, je sais pas. pendant que je pensais à bruxelles j'ai senti quelque chose me picorer le petit orteil et c'était une bébé crevette! une bébé crevette qui me montait sur le pied et qui m'a dit va à bruxelles lara. ok crevette. elle a pris son courage à deux pattes et elle a traversé mon pied gauche et elle est redescendue de l'autre côté, comme si je faisais partie du rocher. puis une deuxième crevette un peu plus grosse l'a suivie, elle a traversé un pied puis l'autre, je la sentais légèrement plus que l'autre. ça m'a fait rigoler et j'en revenais pas de ma chance d'être assise sur ce rocher avec le cul dans l'eau et une crevette qui me grimpe sur le pied, alors que ça devrait juste être un truc normal de la vie sur terre, qui fait partie de l'expérience terrestre, et oui ça l'est, mais c'est aussi un privilège.
parfois la mer s'arrête et puis elle reprend
j'ai vu sur ig que m. avait fait une attaque de panique et j'aurais aimé qu'elle puisse sentir des crevettes marcher sur son pied elle aussi, ou voir le banc de petits poissons scintillants qui nageaient à côté de moi.
30 septembre
j'étais censée être dans le train pour rentrer aujourd'hui et au lieu de ça je suis en train de rattraper mon mois d'août passé sur premiere pro en chaussettes, j'ai du attendre 17h30 pour aller à la plage parce qu'il faisait 33 degrés, j'ai passé l'après-midi en culotte et en brassière et j'ai enfin envoyé mes textes aux revues littéraires. grande satisfaction. ce matin j'ai pris le vélo et je suis partie au cap d'agde en suivant le chemin que j'avais pris à pied la dernière fois, sans encombres, je sais toujours en faire. j'ai aimé surtout la première partie qui traversait les petits chemins broussailleux de l'arrière-plage, c'était le seul endroit où y avait de la verdure. et le parc à côté d'aqualand mais bof. j'ai même roulé sur la route avec les voitures dans le centre et je me suis dit you go girl!! à voix haute, trop fière. j'ai attaché le vélo à une barrière sur le parking de la grande conque et je me suis promenée le long des falaises. le jour où loki a été piqué à la maison j'étais descendue sur la plage noire et j'étais remontée de l'autre côté en grimpant sur les rochers, il faisait gris et j'étais en tongs et les petits cailloux glissaient sous mes pas et je pensais à twilight 2 quand kristen stewart est triste à cause d'edward et qu'elle se met en danger inutilement en faisant des trucs dangereux pour noyer son chagrin.
3 octobre
sur les marches du poste de secours comme marissa cooper pour mon dernier journal sur la plage, est-ce que je vais me repasser les quatre saison de newport beach en rentrant à la maison? peut être. tout à l'heure en remontant du bord de l'eau pour aller vers le sable sec ça m'a fait un petit trou dans le coeur de me dire que j'y redescendrais plus avant... trop longtemps. mais la solitude commence à me peser et surtout jean luc est de retour et hier soir j'ai du fuir à l'appart de c. à minuit et demi, j'ai même pas mis l'électricité je me suis éclairée au téléphone comme une voleuse et j'ai dormi à même le dessus de lit, sans enlever les coussins dessous. j'en peux plus de mes problèmes de sommeil. et puis je suis contente de me construire mon automne-hiver petit à petit, hier soir j'ai reçu un mail du feff pour me dire qu'ils adoraient mon film et que je pourrai dormir à heima et j'ai passé une heure à regarder le prix des vols pour reykjavik devant l'amour est dans le pré, est-ce que c'est raisonnable? non mais tant pis.
tout à l'heure en marchant sur la plage j'ai vu une fille qui devait avoir mon âge, jolie et fine et longue, elle était assise sur sa serviette et elle regardait ses enfants jouer dans l'eau avec leur père et je me suis dit: j'ai pas d'âge. j'ai pas d'âge, j'ai pas de présent, j'ai pas 32 ans.
4 octobre
à paris sur le quai du canal st. martin, je viens de manger un croissant portugais avec de la crème à deux euros soixante et je suis allée voir l'expo sur tove jansson dans une espèce de halle recouverte de moquette aux couleurs criardes un peu louche. mon moment préféré c'est quand je suis sortie dans la petite impasse pavée et que j'ai traversé un shooting de mode avec ma valise en me frayant un passage à travers les quinze mille personnes qui regardaient/assistaient et j'en avais rien à foutre et ça me faisait rigoler parce que ce matin encore j'étais chez denise la voisine qui buvait le café en robe de chambre à l'aube dans son petit appartement puis dans la voiture toute pourrie de rené le voisin qui m'a amenée à la gare et je vis pour ce genre de contrastes. j'adore les contrastes. les contre-points. kontrapunkt comme disait jana à archa. passer d'un extrême à l'autre. être en décalage. en décalage voulu, évidemment. en opposition mais sans adversité. ma tenue est très kontrapunkt par exemple: chemise de nuit ancestrale + tshirt warrior records/sweat noir + adidas et chaussettes apparentes. mais j'aime bien m'adapter aussi. hier à midi je mangeais mes restes de courgettes devant les infos comme tous les autres vieux de la résidence et aujourd'hui j'ai mangé un sandwich à la rosette à 3 euros 90 sur un banc sous un arbre rue de la roquette avec des parisiens qui déjeunaient eux aussi d'un sandwich sur un banc.
ce matin avant de partir j'ai vu le mail de point de chute qui me disaient qu'ils avaient accepté mes textes, que je serais pas rémunérée, et que j'étais invitée à une lecture pour la soirée de lancement à la librairie exc le 15 décembre. y a deux mois exactement c'était mon souhait le plus cher, mais là après le livre de christophe hanna qui m'a un peu désillusionnée et le prix des vols pour l'islande et ma lecture au rainbow center non rémunérée et ma performance à la konschthal avec c. non rémunérée, je sais pas comment je peux continuer comme ça. trop de frais. trop de travail gratuit. j'ai passé des semaines à travailler sur ces textes. évidemment que je le fais pas pour l'argent, ça n'aurait aucun sens, mais je peux pas être poète/artiste sans travail pour payer les frais liés à mon travail non rémunéré.
ce matin dans le train pour paris je me creusais la cervelle pour trouver un moyen de gagner de l'argent de manière pas trop chiante, mais à part faire le tour des wagons de première pour demander si quelqu'un voulait bien devenir mon/ma mécène, j'ai pas trouvé. ça me semblait la solution la plus viable en tout cas. aussi, au bout d'une heure à peu près je me suis rendu compte que le mec assis à côté de moi me faisait de l'effet, un peu, lorsqu'il était appuyé de mon côté et que moi je penchais du sien. il était grand avec les cheveux un peu longs il portait des lunettes et il écoutait une interview de mélenchon sur thinkerview en tapant du code. peut être qu'il gagnait beaucoup d'argent et que j'aurais du lui demander à lui. il avait un sticker de baleine sur son macbook. j'étais à deux doigts de lui demander s'il habitait à paris et si je pouvais venir dormir chez lui le 15 décembre.
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chifourmi · 2 years
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Ce matin, je me lève tôt pour relire mon examen. Quand je dois partir pour aller le passer, je vois qu'il fait dégueu. Je prends un parapluie sauf que je n'arrive pas à l'ouvrir donc j'abandonne très vite l'idée de le prendre, j'avais pas envie de chipoter avec ça pendant 1000 ans. Je fais 3 pas dehors et je me dis qu'il fait vraiment trop degueu quand même donc je prends ma farde dans laquelle il y avait toutes mes synthèses et mes fiches récapitulatives et je la place au dessus de ma tête pour ne pas être trempée.
À un moment donné, j'ai mal aux bras et je me dis "tant pis, j'abandonne aussi l'idée de la farde, je viendrai trempée à mon examen".
À ce moment là j'étais donc déjà très agacée mais quelle ne fut pas ma surprise quand j'ouvris cette fameuse farde pour relire une synthèse et que je vis qu'il ne me restait plus que 2 petites fiches récapitulatives sur une quinzaine?? C'est là que j'ai réalisé que j'avais tenu ma farde à l'envers quand je l'avais mise au dessus de ma tête. Toutes mes fiches avaient glissé de leur farde plastique. Elles s'étaient enfuies à tout jamais. Quand j'ai compris ça, je ne savais pas si je devais pleurer toutes les larmes de mon corps ou exploser de rire face à mon immense connerie.
En plus, un peu plus tôt, un monsieur au loin m'avait fixé et je m'étais dis, vieille aigrie que je suis, "mais qu'est ce qu'il me veut encore ce mec???" alors qu'il devait sûrement se marrer en me regardant faire le petit poucet avec mes fiches.
(07/06/2022)
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poesiecritique · 1 month
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REBOTA REBOTA, Y EN TU CARA EXPLOTA, performance de Agnès Maéeus et Quim Tarrida, avec Agnés Matéus, 1h15, 2018 - et vu en 2024 au Théâtre de la Bastille, Paris.
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Commençons par dire que ce spectacle, vu en 2024 a été crée il y a 6 ans, à Genève (selon le site théâtre contemporain). En septembre 2018, quelle était la place du féminisme dans nos discours, dominants et dominés ? C'était un an après, à deux semaines près, qu'Alyssa Milano propose de partager, suite à la révélation de l'affaire Weinstein, sous le hashtag #metoo, les violences sexistes et sexuelles subies par les femmes par des hommes. Cette création a aussi lieu dans un contexte espagnol où la prise en charge des violences sexistes et sexuelles aurait permis une baisse du nombre de féminicides selon les médias généralistes nationaux et internationaux. Dans un bref entretien, Agnés Mattéus conteste cette prise en charge effective quand, en 2017, le travail sur la pièce commence - tandis que certaines sociologues féministes, dont par exemple Gloria Casas Vila, critiquent davantage un effet de comptage (quel meurtre est effectivement compté comme féminicide ?), permettant de donner alors l'impression que le nombre de féminicides décroît alors qu'il n'en est rien. En 2023, certains médias généralistes soulignent une ré-augementation des chiffres espagnols de féminicides, se réalignant sur ceux de 2008, soulignant que dans la moitié de ces meurtres, les plaintes avaient été déposées contre les agresseurs, devenus meurtriers et/ou que les agresseurs étaient récidivistes, parfois déjà meurtriers. Si ce type de média souligne cette inversion, on peut donc supposer qu'il ne s'agit que de la partie emergée d'un iceberg bien fat, bien réel, bien patriarcal, et qu'en dessous grouille une bouillie dégueu mais bien organisée du féminicide - à l'instar de l'inceste, comme le montre par exemple Dorothée Dussy dans Le berceau des dominations.
Dire également que je m'interroge sur le travail de collaboration entre Quim Tarrida et Agnés Matéus. Dans le même entretien, qu'elle et il donne au théâtre de la Bastille, la langue française, que parle Agnés Matéus et que ne parle pas Quim Tarrida, donne le primat à Agnés Matteus. Mais j'avoue avoir eu ce réflexe de me demander ce qu'un homme pouvait bien avoir à faire dans la mise en scène d'une femme parlant de féminicides, dont la plus part sont commis par des hommes. Et si tous les hommes ne sont pas des meutriers, des violeurs, etc, la quasi-totalité des hommes de son âge et de sa nationalité (Quim Tarrida est né en 1967) ont été socialisés dans un monde où la masculinité était valorisée, et hiérarchiquement instaurée supérieure au genre féminin. Si l'on comprend que le travail naît d'une précédente collaboration sur les violences policières, et que ce travail précédent naît d'une rencontre lors de leurs engagements militants, malgré tout : comment s'articulent les regards, différemment socialisés, de Agnés Matteus et Quim Tarrida pour aboutir à REBOTA REBOTA, Y EN TU CARA EXPLOTA, notamment sur le corps de Agnés Mattéus ? Cela pourrait informer ma lecture, mais je n'y ai pas accès, pas directement, seulement par supposition critique (car, d'expérience, fréquenter un milieu politisé, quand il ne s'agit pas directement de cercles féministes engagés, ne permet pas une déconstruction du regard, d'un regard dominant)
Et maintenant, décrivons ce que propose Ca rebondit ça rebondit et ça t'éclate en pleine face. Cela sera moins qu'une description linéaire et exhaustive, ne m'arrêtant que sur certains tableaux et détails qui m'ont paru particulièrement signifiants. Dire peut-être cela, d'abord : REBOTA REBOTA, Y EN TU CARA EXPLOTA est une succession de tableaux au centre desquels se trouve Agnés Matéus.
L'âge. La pièce commence par Agés Matéus dansant masquée, d'un masque de clown horrifique. Ainsi, c'est son corps que l'on voit et regarde. En 2024, le corps de Agnés Matéus, serré dans son pantalon strassé or, son ventre rebondi, a peine dénudé au dessus du nombril donne l'image d'un corps butch, ou d'un corps vieilli, ne répondant plus aux standards patriarcaux d'une certaine minceur. Qu'en est-il de son corps d'il y a 7 ans ? A-t-il changé, et comment ? Vieilli pour sûr, Agnés Matéus dans le texte, et dans les possibles endroits d'improvisation le signale, insiste sur la question de l'âge. Si je suis particulièrement sensible à cette question d'âge, dans les rapports de genre, c'est qu'elle me concerne : les regards changent, le crédit à la parole dans certains contextes aussi. Qu'est ce que faire tourner une pièce pendant 6 ans ? Qu'est-ce qu'expérimenter les changements physiques ? D'autant qu'est soulignée l'énergie de Agnés Matéus, qui tient l'heure quinze que dure Ca rebondit quasi seule sur scène. Mais là aussi, des questions se posent, techniques : quelle place de repos permettent les interludes filmés ? Sont-ils là pour leur qualité intrinsèque, de séquences filmées introduisant un autre rythme à la pièce, et/ou sont-ils présents pour permettre que Agnés Matéus tienne ? Cette question peut se poser, mais pas de la même manière, en fonction de la catégorie d'âge à laquelle l'acteur.ice appartient, car les contingences et les nécessités ne sont pas les mêmes, et donc ne disent, in fine, pas les mêmes choses sur les questions posées par la pièce elle-même. Ici, les premières séquences filmées m'ont moins conduit à regarder les états de délabrements de certaines scènes urbaines qu'à penser au délabrement, en cours mais encore à venir, du corps de Agnés Matéus. Et ces figurations de ruines, par leurs lents travellings dont on sait qu'ils vont, à un moment ou à un autre, figurer une morte, ne m'ont par renvoyées en tant que tel au corps de la performeuse. C'était un autre espace, un autre temps qui se raccorde à l'âge seulement par le comptage, le listage qui vient à la fin de la pièce des femmes mortes, dont l'âge à chaque fois est indiqué. Aucun âge n'est épargné, pas davantage les petites filles que les grand-mères, les jeunes femmes ou les femmes dans la fleur de l'âge. Aucune. Alors, cette question de l'âge se pose pour moi à nouveau dans l'espace où justement d'autres âges que celui de la performeuse, son âge réel, aurait pu être figuré : dans les séquences filmées. Pas d'enfants, pas de jeunes filles, toujours des mortes anonymisées, sans visage, dont on voit qu'il peut s'agir du corps de la performeuse - dont l'âge, là, varie encore par l'absence du visage.
La chute. Après la danse, il y a ce moment que j'ai trouvé très beau, de la chute du corps de Agnés Matéus. La beauté terrifiante de la chute sous les coups. Encaisser les coups et se relever. Être cueillie par les coups. Ne pas répondre, ne pas frapper. En miroir négatif, les poings des hommes pauvres qui apprennent à frapper contre un sac de sable dans la moiteur de salles de sports, à Chicago ou ailleurs, en France, pour se maintenir dans une dignité - je pense à ce qu'en écrit, par exemple, Loïc Waquant, ou encore Jérôme Beauchez (mais moins, ici, et à regret ne les ayant pas (encore lu) aux sociologues ayant travaillé sur les femmes dans les sports de combat, comme Christine Mennesson ou encore Natacha Lapeyroux). L'apprentissage de la chute n'est pas corrélée à l'apprentissage du coup, j'y vois plutôt la réponse de deux précarités, l'une sociale, l'autre de genre, où celui féminin est économiquement, symboliquement plus précaire, vacillant. Mais que penser de la beauté de ces chutes ? Que penser de la beauté dans une telle performance ? Comment la beauté peut se conjuguer à l'horreur de ce qui est dit ? A l'extrême, on pense au texte de Rivette dénonçant l'abject du travelling dans Kapo. S'en détache malgré tout cette chute par ce que permet de percevoir sa répétition, dans ce que l'on perçoit par ce corps, et ce malgré ou grâce à la beauté, ce que permet la répétition c'est de percevoir précisément ce qui n'est pas figurer : la force qui pousse à terre Agnés Matéus, cette lumière qui la pousse, c'est insaisissable comme le patriarcat et au moins aussi éblouissant, ça fait cligner de l'oeil mais malgré tout, on continue à regarder, à accepter. C'est ce déplacement du corps qui chute, par la répétition de la chute, qui permet que l'on perçoive notre propre fascination, la fascination qu'impose la domination, biche en plein phare, notre stupéfaction, notre immobilité face aux coups que l'on sait, même si on ne les voit pas.
Le one-woman show. J'ai pris plaisir à ce one-woman show grinçant, en robe de mariée saupoudrée de paillettes d'or (interdites désormais), comme d'une femme sous cloche, dans une boule à neige, une boîte à musique dont la danseuse dit avec le sourire des insanités. Simple, drôle, jusqu'à et avec son craquement Frida Ka(h)lo. J'ai trouvé malin que les références connues se tissent progressivement avec celles inconnues - mon coup au cœur quand Bessette se fait invisibiliser, inconnue. J'ai trouvé pertinent le moment de réflexion sur l'arbre Kahlo qui cache la forêt des femmes : combien de fois avons-nous vu la vie d'une qui devient emblème de toutes, effaçant les spécificités de chacune, un féminisme non intersectionnel, encore que Kahlo pose la question du validisme, une intersection non négligeable. Agnés Matéus m'a fait penser à une Blanche Gardin, une Elodie Poux, une Florence Foresti. Ce sont des ressorts similaires : montrer ce qui est dit en le confrontant à la réalité. Analyse de l'écart du symbolique, du discursif et du réel pour en montrer l'absurde - et l'absurde faire rire, à tout coup, même si c'est déjà connu, même si c'est jaune.
Le lancer de couteaux. La mise en danger, réelle, m'a glacée. Je n'ai pas voulu, je ne voulais pas. La tension. Qu'en dire ? Que le spectacle est bien rôdé ? Que je n'ai jamais été au cirque (ou plutôt une seule fois) ? Que ce n'était pas une scène de cirque dont on sait que tout est maîtrisé, y compris le danger ? Que le danger venait là davantage de la peur de Agnés Matéus que du lanceur ? Que je l'ai imaginée à chaque fois défaillir de peur, et se précipiter sous le couteau pour le fuir ? Qu'à cet endroit quelque chose se renverse du rapport au danger ? Est-ce une métaphore du féminicide : le danger pris dans le sang-froid du meurtrier (n'en faisons pas un fou) est de bouger, et de provoquer, et de fuir seulement après ? Il faudrait disparaître à soi-même pour ne pas disparaître tout court, mourir ? Mais le danger passé, est-il possible de sortir de l'état de mort dans lequel il nous plonge (et qui se traduit, assez littéralement, par la tête de Matéus dans une brouette de terre) ? Il n'y a pas de résolution de cette question, car elle est irrésolvable. Insupportable ? Une dame au premier rang s'est levée pour sortir du théâtre, un peu avant la fin de la pièce, quand les noms des femmes tuées défilaient, trop vite pour qu'ils soient lisibles. Matéus et Tarrida ne donnent pas de réponses, ni au pourquoi ni au comment, il s'agit d'une performance de constats, fragmentés et parfois rendus sensibles.
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metacarpus · 7 months
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hier nous avons trouvé dans la maison un serpent mort vieux de ???? jours habité par des asticots si gros qu'ils étaient prêts à se transformer en mouches (soupçon : c'est arrivé quand on était pas là) et aujourd'hui, à l'extérieur dieu merci mais juste devant la porte du jardin, un giga rat décapité avec les entrailles qui pendouillent........ purée le chat il va falloir se calmer (le rat fait la taille du chat no kidding). Par ailleurs 1. ce n'est PAS mon chat c'est le chat des voisins juste elle vient nous voir tout le temps donc c'est pas ma faute si c'est une meurtrière et 2. c'est la première fois que 'j'ai' un animal en ville et seigneur les rats ne sont pas du même gabarit, chez ma mère au mieux Pirouette nous ramène une musaraigne de trois centimètres de large??? bref. dégueu.
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jesaispassssss · 7 months
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emoji cercueil emoji cœur orange
Bientôt j’ai 25 ans et c’est un anniversaire de plus que je fête sans toi. Je dis « fêter » alors que depuis que t’es plus là j’ai arrêté de danser pour cette journée. Ca me rend malade de ne pas réussir à surpasser ça. Évidemment que je rêve de passer cette journée avec les gens de ma vie, évidemment que je rêve de danser avec eux toute la nuit. Mais toi t’es pas là. Le moindre message mimi me rappellera que le tient n’arrivera pas, le moindre verre servi me rappellera que le tient ne sera pas rempli, la moindre cigarette roulée me rappellera que toi tu seras pas là pour m’en taxer. Je hais le temps qui passe parce que j’ai l’impression qu’il m’éloigne de toi. Qu’est-ce que la moi de 40 ans aura à dire à la toi qui en auras pour toujours 21.
Depuis ta mort à toi il y en a eu plein d’autres. Le parfum qu’il y a dans les chambres funéraires je le connais par cœur et je peux affirmer que c’est toujours la même odeur.
L’autre jour j’ai terminé une soirée à parler sur un balcon avec deux de mes personnes préférées et il y’en a une qui a dit que ce que la mort lui avait fait développer c’était la phobie de se coucher puis de ne jamais se réveiller. Et cette angoisse moi je l’ai aussi.
Pour être honnête Maëva c’est pas vraiment pour toi que j’écris ce texte-ci. Depuis que t’es plus là j’ai traversé mille phases sales ou euphoriques, chtarbax ou dramatiques et aujourd’hui j’ai pas mal d’amis qui vivent ça aussi. C'est pas pour faire dans le développement personnel insta mais depuis que j'ai commencé à t'écrire ici des gens m'ont dit plusieurs fois que ce que je traversais ils le traversaient aussi. Alors je me dis que continuer d'écrire sur toi et sur la manière dont je vis tout ça de façon crue et détaillée pourrait peut-être les aider eux aussi. J’aimerais bien leur dire que ça va aller, leur dire que le temps fera les choses comme le dirait un psy pourri mais c’est pas vrai. Ils sont bien gentils sur psy-coach.fr à t'expliquer toutes les étapes par lesquelles t'es censée passer quand t'es endeuillée sauf que la vie de ma mère dans ces moments là faut pas aller sur ce genre de site pété. Perdre quelqu’un c’est pas être en deuil c’est être en guerre. C’est une guerre permanente où quand tu penses t’en être sortie y’a d’autres batailles qui t’arrivent en pleine gueule et avec lesquelles tu dois réussir à dealer aussi.
Depuis ton décès je fais parfois des cauchemars hardcore où je vois les gens que j’aime se faire pulvériser par des voitures, je vois leur cervelle qui dégouline de leur crâne ouvert, je vois le sang qui coule et les corps devenir blanc-transparent. Franchement des films d’horreur trash et dégueus j’en ai vu des milliers mais en terme de gore même le meilleur des réals ferait pas mieux. J’ai aussi développé la peur de mourir. Mais c’est pas la peur classique moi j’en ai rien à foutre de l’après, j’en ai rien à foutre d’être bouffée par des asticots chelous ou de me retrouver en cendres dans une urne rose flashy. Moi ce qui me terrorise c’est ce que ma mort pourrait causer parmi les vivants. Je suis terrorisée à l’idée de faire traverser aux gens que j’aime tout ce que moi j’ai eu à traverser pendant un long moment. Parfois j’ai même cette envie maxi débile de m’éloigner, d’être minuscule ou carrément de ne pas exister, pour réduire au maximum leur peine si jamais un jour c’est moi qui mourrais. C’est pas pour faire à l’ancienne en mode tweet visé mais je sais que ces peurs je ne suis pas la seule à devoir les apprivoiser alors même si j’en ai incommensurablement honte c’est peut-être bien de les exposer.
Si il y’a bien une chose que je me répète au quotidien c’est que la peur est un sentiment comme un autre et que si elle existe autant réussir à en tirer quelque chose de bien. Voilà ce qui me pousse à écrire tout ça aujourd’hui. Depuis ta mort Maëva j’ai jamais autant aimé la vie. C’est dur à dire et j’ai culpabilisé longtemps d’avoir ce sentiment. J'ai capté que si toutes ces phobies étaient là c'est aussi et surtout parce que depuis ton départ j'aime les gens beaucoup plus intensément qu'avant et pour rien au monde je voudrais ressentir les choses différemment. Alors c’est ok d’avoir des pensées complètement morbides parfois et ça fait parti du processus de dérailler salement. Ce qui est grave c’est de tout garder pour soit. La dernière fois que j'ai écrit ici c’était pour te dire mon envie débordante de parler de toi aux gens de ma vie. Une de mes plus grandes fiertés aujourd’hui c’est de pouvoir dire qu’il n’y a pas une seule personne de mon entourage qui ne te connaît pas. Mes copines ont dit un jour qu’elles regrettaient de n’avoir jamais pu faire la fête avec toi et mon amoureuse prononce ton prénom parfois.
Dans pas longtemps j’ai 25 ans et si on m’a arraché la chance de pouvoir grandir à tes côtés moi je fais le choix de vieillir chaque jour un peu à travers toi
Bisous sista from ta bestie glauque qui compense en s'habillant avec des fringues flashy <3
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perduedansmatete · 4 months
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du coup résumé week-end pour me souvenir après partiel baclé car envie de boire on a bu dans un bar type sciences po paris avec des chandelles mais ça c'était après avoir descendu des bières pas chères avec tia qu'on a rejoint des gens du master à qui j'ai jamais trop parlé mais que j'aimais de loin et on a bien accroché on s'est fait grave des déclarations j'ai bien aimé ensuite on s'est montré nos tests bdsm pour je ne sais quelle raison et ils et elles m'ont encore plus aimé parce que vraiment j'avais oublié tous les 100% que j'avais et surtout ma crush du tout premier jour qui est une bordelaise/la rochelle qui a plus qu'aimé mes résultats sachant que je l'aime déjà car elle est magnifique et que j'adore ces deux villes ensuite on a joué avec le feu des chandelles littéralement et c'est là que je me suis fait cette horrible cloque qui ne veut pas partir ensuite on est allés dans un autre bar j'ai bu un truc dégueu et on a joué aux cartes puis on est allées rejoindre l'ami platonique avec tia dans mon bar sauf qu'on est arrivées en retard l'ami platonique était énervé et méchant tia l'a détesté je commençais à pleurer donc on est parties on a discuté sur les quais très longtemps on voulait manger mais il était trop tard donc on est rentrées chez elle je devais dormir dans sa chambre et elle dans le salon mais après les quinze aller retours qu'elle a fait dans sa chambre et vu l'état dans lequel j'étais (j'essayais de faire genre tout va mieux) elle m'a dit "ça va ?" j'ai dis oui mais c'était non et je lui ai demandé si elle pouvait me refaire des câlins et si on pouvait dormir ensemble dans son lit une place, elle m'a dit on est d'accord rien de sexuel car on s'était avoué avant sur les quais qu'on se plaisait et j'ai dit non mais en fait après je voulais donc au final oui et c'était très sympa donc finalement si ça me rassure je peux encore coucher avec de nouvelles personnes sans avoir l'impression qu'il y a un truc qui cloche et que je suis folle bref on avait l'impression d'être dans la serre tropicale du jardin des plantes tellement il faisait chaud et je passe des détails juste je l'aime beaucoup et on a bien rigolé et ça me gênait les bruits qu'on faisait et que des choses faisaient sachant qu'on était chez ses darons mais bon ensuite samedi je suis allée chez ma sœur et son mec nous a fait un repas délicieux comme toujours on a beaucoup bu comme toujours et on a regardé une série de merde mais avec les fesses de julien doré avant qu'il me file ses antidépresseurs (le mec de ma sœur, pas julien doré) puis j'ai dormi presque toute la journée de dimanche et le soir on s'est retrouvés dans un bar de vieux punks c'était nul puis génial et j'ai adoré quand j'ai dis à un des chanteurs d'un groupe que je pouvais pas donner plus que dix centimes et un grigri il nous a laissé passer en disant allez laissez passer les jeunes ils ont pas de thunes et elle avec son grigri puis j'ai adoré son concert et là je suis allée en cours pour rien car j'avais un ordi chargé à 6% un tipp-ex acheté vendredi et rien pour écrire, j'ai montré l'évolution de ma cloque aux gens dont romane la bordelaise qui m'a redis que j'étais trop belle et que ma tenue l'était aussi puis on a attendu qu'il soit l'heure pour boire avec tia et on s'est baladées avant d'aller au magasin dr martens pour qu'elle m'achète des trucs pour mes chevilles qui tiennent pas car j'ai encore failli me péter la gueule trois fois aujourd'hui
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crembrulem · 11 months
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Terminus, Autobus
2017 ou 2018
J’ai acheté un dé avec 20 côtés
Je l’échappe sur le sol, je le garde comme un symbole
Des jeux correspondants - il n’y en a pas autant 
Je ne joue pas avec lui; j'suis fatiguée, maintenant je vis
J’ai l’intellect qui faisais dur, je me sentais comme une ordure
On en ramasse où on travaille; on ne travaille pas, on se chamaille
*Terminus, autobus
Mal de ventre, prends du gingembre
Semble vrai, changes d’idée
Changes de chemin et changes de dé
Maintenant un transmitteur, atténue la douleur
Qui se propage en douce dans les chansons qu’on connait tous
Il passe trop d’heures ici, cette place est envahie
Non, pas par les étudiants - par la radio et son aimant
Et je viens, je viens souvent dis des excuses à chaque instant
Prends soin de moi seulement une fois je ferais tout c'que tu voudras
*Réponds pas, laisses-moi
Réponses vides, qu’est-ce tu veux dire?
Tu veux dire plus, j’attends longtemps
J’attends longtemps...
Bois plus, aller! Gardes ça pour toi
Je t’ennuie, je sais, c’t’un compliment
Amuses, abuse: c’est ta passion
Tu t’ennuies, je sais, ta vie c’est long
Y'a bien plus d’choses que tu peux faire
Qu’d'me torturer, qu’d'me fouttre en l’air
Je me demandes par quelles routes
Ton cerveau passe pour oublier toute
Commande télécommande - revanche froide, mais lente
De toutes façons, je vais partir et la musique va te secourir
Remercie-moi jamais; je suis habituée
Agile à disparaître des gens s’identifiant comme traîtres 
Et je part, je part souvent dis des excuses à chaque instant
Pour eux, nous sommes comme des robots un peu de pouvoir, ils se sentent plus hauts
*Fais des plans, tombent à l’eau
Tu n’oublies pas, t’es seulement haut
Bois bien trop et parles beaucoup
Sans jamais dire plus qu’une trentaine de mots
Tu veux dire plus, j’attends longtemps
Tu ne dis plus rien, lâche le moment
Tu me verrais peut-être une autre fois
Si la radio me rappellera
musescore:
soundcloud:
En secondaire 3/4, je travaillais dans un certain restaurant très populaire qui avait un magasin de geek au deuxième étage (le dé à 20 côté, dungeon&dragons, t'as compris). Je me suis fais traité comme de la merde par un coworker drogué qui était beaucoup trop vieux pour moi (il voulait juste me baiser mais je suis lowkey autiste et j'étais vierge alors j'ai pris ça pour de l'amour). J'étais enragée, en plus à cause que les boss du resto ne me laissaient plus éteindre la criss de radio dégueu commerciale pour faire une boîte de nuit dans le resto (maintenant un transmitteur, commande télécommande, etc). En tout cas c'est un banger et c'est grâce à cette toune là que j'ai pu continuer (shout-out legault).
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lalignedujour · 1 year
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Je suis pas claire avec ce que c'est ce rendez-vous. Je l'ai rencontré en soirée Meet & Play (des jeux et des rencontres) au bar. On a parlé peinture, je lui ai montré des photos de ce que je peins, et lui aussi. Mais il disait qu'on avait du mal à se rendre compte de la dimension de sa peinture, et que la lumière était mauvaise sur sa photo. Et qu'il valait mieux que je passe chez lui un jour (un jour où il fait jour). J'ai pris son numéro.
Trois mois après, on a pas voulu trop discuter (ou alors, il n'a pas voulu trop discuter). Mais on a un peu insisté pour se voir, à chaque fois ça tombait mal, mais là ça tombait bien. On a convenu d'un apéro-tisane chez lui à 18h, et je dois être chez moi à 22h ouvrir à ma coloc - le bon format pour un dimanche soir.
En lui faisant la bise, je me suis rendue compte qu'il était un peu pouffant. Je pense qu'il faisait genre il était à l'aise. Et moi, ça allait. Il est venu me chercher en voiture car il passait par là de retour de son weekend. On a été chez lui comme prévu. Sur la route, il m'a dit demandé si ça me gênait que sa copine nous rejoigne plus tard. Je lui ai dit que non, c'était cool, comment faire autrement ? Bon, je suis là pour voir ses peintures et c'est cool.
Je trouvais ça amusant d'arriver à sa place de parking souterrain, dans sa routine. Dans l'ascenseur exigu, il me dit son vrai prénom, au lieu du "diminutif" qu'il utilise en soirée - à mon avis, c'est plutôt un pseudo-diminutif, mais il a utilisé le terme "diminutif". Donc en retirant mes chaussures, je répète son nom à voix haute pour m'habituer.
Dans son appart, il y a 2 chats, j'apprends leurs noms et je les oublie. Alors je lui demande à nouveau, plus tard. C'est le bazar partout, c'est super drôle. Je me retiens un peu de pas tout observer. C'est un appartement qui ressemble beaucoup à l'appartement d'une pote de pote, dans lequel j'allais souvent parce que c'était devenu ma pote. Mais avec une pièce en moins. Quasiment les mêmes dimensions, le style/standing des meubles (clic-clac de mauvaise qualité, mais beaucoup de bougies parfumées, de plantes vertes et de lampions-guirlandes), porte-manteau à capacité maximale (il m'a déconseillé de poser le mien dessus, j'ai dû le plier sur mes chaussures).
La table de la cuisine était remplie de papiers et de trucs, il n'y avait qu'une demi-place (sur 4) de libre. Il sortait ses boîtes de YogiTea sur ce petit espace. Et à un moment, je me suis interrompue parce qu'il avait sorti beaucoup trop de boîtes de YogiTea (il commençait à les empiler). Donc j'ai vite choisi un truc au hasard et au gingembre. Puis, il a rangé ses boîtes, et il a utilisé l'espace à nouveau libre pour poser des tasses et les remplir d'eau chaude.
Bref, on se pose autour d'une table basse encombrée. On discute. Il y a des moments cools, sa qualité d'écoute est pas dégueu, mais c'est pas incroyable. A un moment, je capte le tableau derrière lui, et là la discussion part comme avec un bon pote. Il y a eu un moment où j'ai un peu eu envie de l'embrasser, je me suis dit si ça se passe c'est cool, et puis ça s'est pas passé. Son langage corporel indiquait de la disponibilité, et il me parlait de sa copine (il l'a rencontrée il y a 2 mois, il mentionne deux fois sur tous les deux sont bi) en regardant l'heure (ou l'éventuel texto) sur son téléphone. De mon côté, je mets une alarme à 21h35, quand je dois partir pour ouvrir à ma coloc, comme ça je suis tranquille. Bon, c'est chelou, mais je vis le truc, je me dis que c'est de l'expérience, et que ça m'alimentera toujours.
On se prépare une autre tisane. Tant qu'on est debout, il me montre d'autres tableaux. Ça me plaît pas mal, mais c'est con, il fait nuit. On tombe sur des photos de soirée, il ricane un peu de gêne, je pose pas de question, il me dit qu'il sort en soirées libertines, ça lui arrive. Et c'est en soirée privée qu'il a rencontré sa copine. C'est marrant, parce que je suis super alignée sur les principes de "tout est possible sexuellement, il y a juste à être explicite sur ses envies, ses limites, se rencontrer et kiffer", pourquoi pas. Donc, je pose des questions sur la culture. Parce que c'est comme dans tout, tu as les principes WIkipédia, et la culture, ce que les gens en font. Et donc, à ce qu'il me disait, c'était vraiment de la merde. Genre, il m'expliquait que c'était pas choquant de se faire appeler "salope" pour une femme, que ça veut juste dire que tu es une femme qui aime le sexe (alors que l'équivalent masculin, je lui ai demandé, serait "beau salaud", ou "coquine", et il a pas vu le problème au fait qu'on féminise le terme pour rabaisser la personne à ses pulsions). Bref. Y avait des trucs qui l'interpellaient aussi, l'hétéronormativité, les commentaires un peu crado/vieillot de mecs sur les photos de meuf, le fait que chez les couples (par définition hétéros), ce soit surtout la femme qui soit mise en avant. Mais par exemple, sur le sujet de la lingerie, pareil il trouvait ça normal pour une femme de mettre de la lingerie et de minauder pour séduire les hommes. Eurk.
Eurk, mais intéressant.
Et puis, sa copine arrive. Et elle prend toute la place. Elle occupe tout le temps qu'il reste avant que je rentre ouvrir à ma coloc. Il s'arrête tellement pas de parler qu'on peut pas placer un "venez on va au salon", on boit la dernière tisane debout devant la bouilloire, et c'est la seule à pouvoir s'asseoir dans la cuisine car les autres chaises sont pas trop praticables. Bref, elle me regarde genre féline ou je sais pas ce qu'elle tente avec ses yeux, mais c'est pas du tout attirant le manque d'attention aux autres.
Et puis, je trouve ça toujours incroyable le récit que se font les gens qui ont une forte différence d'âge. "Oui, au début nanani, je me disais que les mecs de moins de 40 ans ne m'intéressaient pas. Et puis en fait, c'était magnétique entre nous". Et lui m'avait dit la même version presque mot pour mot en début de soirée. La construction d'un récit commun a posteriori. J'ai pas de jugement là-dessus, cela dit, j'observe juste. Je trouve ça intéressant.
Et puis ambiance énergies, fréquences, les pensées qui nous traversent sans nous appartenir, les vies antérieures. En fait, y a des gens qui prennent au pied de la lettre les messages des YogiTea. bref, c'est bientôt l'heure pour moi. Je secoue ma tête de haut en bas genre mmmmm mmmm pour qu'elle passe à autre chose, et pour essayer de regarder sa montre à son poignet, mais en fait ça ressemble à de l'acquiescement. De toute façon, c'est foutu, je vais pas entrer dans un argumentaire (en principe, j'aime bien quand même émettre des doutes et pas laisser les gens penser que je pense pareil). Là, j'investit rien, je calcule juste les probabilités de les recroiser dans la ville.
Et les deux sont love-to-love, je suis un peu en malaise, je comprends pas qui est censé·e draguer qui, je me rends compte que "tout est possible", ça me fait un petit court-circuit. Je prépare mes affaires. Du coup, le mec m'a dit qu'il était super content de m'avoir rencontrée. Je pars en bredouillant que moi aussi, que à bientôt, que merci pour les tableaux "et les tisanes ahah", je sais pas quoi, je connais pas cette situation.
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cptgr4vity · 1 year
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World Tour, épisode 1.
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Ca y est, c'est le jour J, celui du départ. Apres m'être familiarisé suffisamment avec ma monture sur quelques vols régionaux en Normandie vers les iles anglo-normandes, une traversée de la France Nord-Sud et un voyage dépaysant en Alaska, je me sens assez prêt pour démarrer mon grand voyage. Le reste de l'apprentissage se fera sur la route et je suis sur que je serai un expert de cet appareil quand je reviendrai chez moi à Rouen. La météo est bonne aujourd'hui, et tant mieux! Ca me permettra de partir avec l'esprit plus serein mais aussi avec la possibilité de jeter un dernier regard à ma ville que je ne reverrai pas de si tôt. J'ai décidé de porter le numéro de vol KT114. KT pour KomeT, le nom de baptême de mon premier avion, par amour pour le ciel et l'espace mais aussi parce que sa belle peinture s'y prête plutôt bien, et 114 en l'honneur de mes parents. Apres la première mise en route d'une longue série, je taxi jusqu'à la piste 22 à LFOP, Rouen vallée de Seine, et m'aligne. Dernière vérif de checklist, tout est ok, mise des gaz.
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Un décollage facile, peu de vent, très bonne visibilité, plan de vol bien préparé, je vire à droite pour un passage au sud de Rouen. Dernier coup d'œil, dernières pensées, de beaux souvenirs, et des moins sympas aussi.. Je crois que ce voyage va me faire du bien.
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La montée est douce et rapide, j'atteins tranquillement mon altitude de croisière de 29.000 pieds (FL290). Je traverse un bout du territoire français jusqu'à la cote à St Nazaire et je rencontre ma première étendue d'eau du voyage: le golfe de Gascogne. Pas grand chose à dire sur ce passage, je souffle, réfléchis, et je crois bien que c'est à ce moment que me viens l'idée de tenir ce journal de bord en imaginant toutes les belles photos que je ramènerai avec moi. J'entre au dessus du sol espagnol à l'ouest d'Oviedo, au nord ouest du pays et prend quasi plein ouest le long de la cote vers ma destination à La Corogne. Je survole le plus grand champ éolien que j'ai pu voir dans ma vie. Des hélices à perte de vue, incroyable. Je t'épargne la photo car elle est vraiment de mauvaise qualité mais crois moi c'était sympa à voir. J'amorce ma descente peu de temps après et profite du paysage entre deux ajustements de puissance moteur. Je commence à comprendre comme fonctionne le TMS (Thrust Management System si je dis pas de conneries) qui gère la puissance des gaz grâce à la température des moteurs et qui, en alliance avec le mode IAS du pilote auto, me permet aussi de gérer mon taux de montée/descente. Le système est relativement simple. Tu entres une valeur de température dans le système, tu indiques si c'est pour une montée, descente ou décollage, et des petites flèches symbolisées s'affichent sur chaque bouton correspondant à un des moteurs pour te dire si tu dois augmenter ou réduire les gaz. Une fois que tu es proche de la puissance demandée le TMS prend le relai de lui même pour caler la puissance au poil et obtenir la température ciblée.
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Si tu veux gérer ton taux de montée c'est tout aussi simple, il te suffit d'enclencher le mode IAS (Indicated Air Speed) pour demander à ton pilote de faire en sorte de garder la vitesse air actuelle, et donc si tu augmentes les gaz il va vouloir cabrer l'appareil pour réduire la vitesse et donc tu montes. C'est exactement l'inverse pour la descente. Plus tu augmentes ou réduis les gaz, plus tu montes ou descends. Ca me rappelle la façon de voler du F18 sur DCS. Bref, me voila presque déjà à La Corogne et je prends quelques photos de l'approche.
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Un atterrissage pas dégueu pour un débutant de l'avion à -258 pieds par minute et 108 nœuds de vitesse au sol. Plutôt content. Je taxi jusqu'au parking, éteins l'appareil, prends quelques photos et fonce pisser et me boire une cerveza bien fraiche pour avoir à nouveau envie de pisser après. Il fait bon et beau, le premier vol s'est très bien passé, la vie est belle.
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