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#Un jour d'été que rien ne distinguait
prosedumonde · 1 year
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Retrouvez mon avis sur Un jour d’été que rien ne distinguait de Stéphanie Chaillou ! 
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anaisbahadi · 3 years
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Il me semblait que le défaut majeur pour un homme ou une femme, c’était le mensonge. Mentir aux autres, mais se mentir à soi surtout. Ne pas oser se voir. S’éviter. Faire comme si l’on pouvait effacer la réalité, prétendre qu’elle n’existait pas.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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prosedumonde · 22 days
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prosedumonde · 1 month
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prosedumonde · 2 months
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prosedumonde · 2 months
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prosedumonde · 3 months
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prosedumonde · 5 months
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J’ai retrouvé ces éléments qui m’avaient tant plu dans Le bruit du monde. Ce besoin vorace de liberté, de se trouver quoi qu’il arrive.
La quête identitaire est primordiale pour Louise comme elle l’était pour Marie-Hélène.
Louise aussi est « fille de pauvres », elle aussi refuse de suivre un chemin qui serait tout tracé pour elle.
Je me souviens que c’était surtout ça qui se passait, quand j’étais enfant. Cette chose-là que je percevais. Leur détresse. Leur peine. Les difficultés qu’ils rencontraient et qu’ils s’efforçaient de nous cacher. Ces sentiments qui floutaient leurs yeux. Comme si une vie se passait à l’intérieur d’eux. Qu’une histoire se prolongeait en eux.
À l’instar de Marie-Hélène, Louise refuse ce carcan, la contrainte de sa classe, de ses origines, celle de la pauvreté.
À l’instar de Marie-Hélène toujours, Louise n’a qu’un seul moyen d’en sortir, de s’élever, de devenir autre. Le seul salut possible est permis grâce aux études et rien d’autre.
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prosedumonde · 3 years
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Il me semblait que le défaut majeur pour un homme ou une femme, c’était le mensonge. Mentir aux autres, mais se mentir à soi surtout. Ne pas oser se voir. S’éviter. Faire comme si l’on pouvait effacer la réalité, prétendre qu’elle n’existait pas.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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prosedumonde · 3 years
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J’aimais apprendre, lire des livres, découvrir des idées. Mais, surtout, j’aimais l’intelligence. Je mettais l’intelligence en avant. Au-dessus du reste, de tout le reste. Pas seulement le savoir, mais l’intelligence. Avoir une idée de ce qui se passe en soi. À l’intérieur de soi. Ne pas suivre l’opinion majoritaire. Questionner les pensées qui arrangent. Ne pas se leurrer. S’efforcer de regarder les choses en face.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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prosedumonde · 3 years
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Je me souviens que c’était surtout ça qui se passait, quand j’étais enfant. Cette chose-là que je percevais. Leur détresse. Leur peine. Les difficultés qu’ils rencontraient et qu’ils s’efforçaient de nous cacher. Ces sentiments qui floutaient leurs yeux. Comme si une vie se passait à l’intérieur d’eux. Qu’une histoire se prolongeait en eux.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait 
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prosedumonde · 3 years
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Je ne vivrais pas cette tristesse, cet abandon. Je ne me laisserais pas enserrer par le désarroi. La réalité ne me ferait pas ce que je voyais qu’elle faisait aux autres, aux adultes, à mes parents. Je ne serais ni pauvre, ni triste, ni résignée.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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prosedumonde · 3 years
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Une sorte d’usure généralisée. Usure des corps, des sentiments. Usure des gestes, des horizons. Usure des matériaux.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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prosedumonde · 3 years
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Avec leurs mots [ceux de Flaubert, Ionesco, Beckett], ils parvenaient à nommer ce qui m’agitait, ces mouvements de fond, remous souterrains, que je n’identifiais pas, mais que je soupçonnais pourtant et dont je voyais soudain la trace inscrite, indélébile, sur la page.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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prosedumonde · 3 years
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Ça se passe comme ça sur le visage de ma mère, ce jour-là, dans la cuisine. Les larmes coulent de ses yeux mécaniquement. Sans bruit. Sans émotion. Comme s’il s’agissait seulement pour elles – les larmes – de tomber, se déverser, réguler un trop-plein, quelque chose qu’il faut vider.
Stéphanie Chaillou, Un jour d’été que rien ne distinguait
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