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#Structurer sa pensée
snazzyskills · 8 months
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Comment Structurer Sa Pensée
Structurer sa pensée est une compétence essentielle dans la vie quotidienne, que ce soit pour résoudre des problèmes, prendre des décisions, ou communiquer efficacement avec les autres. Une pensée bien structurée permet de gagner en clarté, en efficacité, et en prise de décision informée. Dans cet article, nous allons explorer les étapes et les techniques pour structurer sa pensée de manière…
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firebirdxvi · 5 months
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Fils du Feu 08 ~ Flamme exploratrice
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Joshua tournait en rond depuis une semaine, ne sachant pas s'il était prêt à retrouver le monde extérieur. Cela l'effrayait et l'attirait tout à la fois. Il avait besoin de se changer les idées, de quitter cet espace confiné aux murs étouffants. Ayant élu son nouveau domicile dans la bibliothèque, au milieu du mobilier familier et des milliers de livres, les Immortels ne pouvaient plus guère s'y rendre sans effectuer de multiples révérences pour marquer leur respect. Joshua comprit qu'il allait devoir trouver un autre endroit pour se terrer ; il détestait embêter les gens et voir tous ces inconnus défiler.
Ils étaient tous d'une prévenance sans faille envers lui. Il y'en avait toujours un pour lui apporter à boire ou à manger, un coussin pour son confort ou un livre introuvable sur un sujet à propos duquel personne ou presque n'avait pensé à écrire. Il était resté des heures pelotonné dans le grand fauteuil rouge, à la lueur des bougies, à lire des ouvrages sur l'armée rosalienne, la cour sanbréquoise, les moeurs du désert, la puissance des Primordiaux, les Cristaux-Mères et même les quelques passages sur le mystérieux royaume de Valoed, que peu avaient visité ; des contes et légendes sur les Célestes et ce qui avait causé la chute de leur civilisation... On lui avait déjà enseigné les connaissances les plus basiques à leur propos, mais plus il en apprenait, et plus il comprenait qu'on en savait en vérité très peu. Les Célestes eux-mêmes n'avaient laissé aucune archive qui soit consultables par les moyens actuels. Joshua se demanda alors ce que recélaient les entrailles de cet édifice vieux sans doute de plus de mille cinq cents ans...
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Quand il restait assis, à lire et à s'évader, il oubliait une partie de son chagrin. Quand il cessait, ce chagrin revenait à la charge. Il se souvenait de nouveau de son frère, la conscience qu'il l'avait quitté définitivement lui tordait les entrailles et il sanglotait encore en silence. Il ne parvenait à sourire de nouveau que lorsqu'Adalia ou Jote se montraient pour venir lui parler ou le réconforter ; sourire qui disparaissait souvent quand l'heure venait de prendre sa potion.
- "Allons, Votre Grâce", claironnait la soigneuse. "Les meilleurs remèdes n'ont jamais bon goût. Votre toux peut s'aggraver. J'ai amélioré la recette de celle que l'on vous administrait à Rosalith. Elle n'est plus aussi mauvaise..."
Le jeune homme se forçait alors à l'avaler, sachant bien qu'elle avait raison. Et il aurait tout fait pour lui être aimable. Il se rendit compte alors qu'il voyait Adalia comme une image de sa mère, dont il avait quêté l'amour et l'approbation à chaque instant, même après qu'elle lui eu montré un visage plus sombre... Il lui en coûtait d'admettre qu'elle lui manquait... Adalia le soulageait de cette culpabilité.
Il en profitait aussi pour lui poser des questions.
- "Avez-vous exploré cet endroit ? Il a l'air immense..."
- "Non, seuls les premiers corridors et salles sont exploités par les Immortels, le reste de la structure nous demeure étranger. Certaines portes ne peuvent également être ouvertes que par un Emissaire. Il n'est jamais très prudent de s'aventurer dans les bâtiments célestes. Après tout, s'ils ont disparu, il y a une bonne raison, n'est-ce pas ?"
- "J'aimerai bien savoir ce qui leur est arrivé réellement...", prononça innocemment Joshua.
- "D'autres que vous ont eu cette curiosité, cela ne leur a pas été bénéfique..."
- "Mais je peux pénétrer où je veux." Joshua regarda sa main. "Grâce à mon pouvoir, je peux actionner les dispositifs célestes. Je ne sais pas pourquoi, mais vous, le savez-vous ?"
- "Les Immortels en savent bien plus que la plupart des gens, et en ignorent encore beaucoup cependant."
- "J'ai envie d'en connaître plus, pas vous ?"
Joshua s'était levé et étirait ses membres avec énergie. Adalia se prépara à ce qu'il s'apprêtait à faire.
- "Je voudrais aller explorer un peu."
- "Maître Cyril voudra sans doute d'abord connaître vos intentions...", commença la soigneuse.
- "Allons le voir dans ce cas," décida Joshua.
Joshua et l'Immortelle se glissèrent hors de la bibliothèque, remontant d'un pas rapide le corridor vers les quartiers du Maître. Ce faisant, ils passèrent devant la porte circulaire qui, Joshua le savait, menait au monde extérieur. Mais ce monde-là devrait attendre encore un peu. C'était un univers plus mystérieux qui l'attirait présentement.
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Le Maître s'inclina à l'entrée de l'Emissaire. Ils ne s'étaient plus revus depuis le funeste jour où Joshua avait appris qu'il était le dernier Rosfield ; Cyril avait accepté de le laisser seul face à lui-même, attendant qu'il se décide à revenir vers lui le moment venu. Le jeune homme arborait une démarche ferme, un regard déterminé et un esprit affûté par ses récentes lectures.
Le jeune homme ne prit pas la peine de s'asseoir et attaqua d'emblée le vif du sujet.
- "Cyril", prononça-t-il poliment. "Je compte aller explorer les méandres du refuge si vous le voulez bien. Comme j'ai retrouvé une certaine maîtrise de mes pouvoirs, je peux me frayer un passage dans des lieux que vous n'avez pas découverts."
- "Pourquoi m'en informer ? Vous êtes le Maître des maîtres ici." Il s'inclina de nouveau. "Je vous remercie cependant de votre prévenance. Vous êtes libre de circuler où vous le voulez. Mais certains dangers pourraient entraver votre chemin... Si une escorte vous accompagnait..."
- "Adalia viendra avec moi", proposa aussitôt Joshua. La femme s'avança d'un pas volontaire. "Enfin, si elle le désire..."
Les deux Immortels parurent choqués par ces mots. Quand l'Emissaire ordonnait, il était obéi, rien ne leur était plus naturel. Qu'on puisse faire appel à sa seule bonne volonté laissa Adalia interloquée. Joshua ne cessait de bousculer leur credo...
- "J'irai où vous le voudrez, Votre Grâce. Si ma présence vous semble utile... Je ne voudrais pas vous être un poids..."
- "Ne vous inquiétez pas, je vous protègerai", répondit-il en lui touchant l'épaule.
- "Hum hum, Votre Grâce, c'est à... Adalia de vous protéger...", soupira Cyril.
- "Je suis l'Emissaire de Phénix, c'est à moi de protéger les autres", annonça Joshua sur un ton qui ne souffrait aucune contradiction. Il avait parlé comme un monarque.
Sans perdre de temps, il quitta la pièce, la soigneuse sur ses talons. Ils enfilèrent immédiatement un corridor que Joshua savait peu emprunté par les Immortels, avide de découvrir de nouvelles pièces. Après quelques coudes, ils arrivèrent bientôt devant un portail rectangulaire qui semblait inerte. Des symboles compliqués en ornaient la surface. Adalia jugea bon d'intervenir.
- "Nous n'avons pas réussi à ouvrir celui-ci", expliqua-t-elle. "Si la plupart des portes peuvent être actionnées grâce aux artefacts adéquats, d'autres ne le peuvent que par... le pouvoir d'un Emissaire."
- "Et nous en avons un, n'est-ce pas ?" répondit Joshua en indiquant sa poitrine du pouce. Son espièglerie se communiqua à la soigneuse.
- "En effet, mais... nous ignorons ce qui se trouve au-delà."
- "Que pourrait-il y avoir ?"
- "Les Célestes étaient dotés d'armes... peu conventionnelles. Elles pourraient encore être actives... Depuis que nous sommes installés ici, l'énergie a été en partie rétablie, mais certaines sections sont encore inactives..."
- "Vous en avez déjà vues ?" Le jeune homme leva les yeux pour déterminer la hauteur du portail.
- "J'en ai entendu parler en tout cas. Si une d'entre elles nous attaque, je ne pourrais pas vous..."
- "N'ayez crainte, si je peux entrer ici, je peux également maîtriser ce qui s'y trouve, ce serait logique."
- "Vous êtes vraiment téméraire...", souffla Adalia en souriant.
- "J'ai surtout besoin d'action... et de réponses à des questions."
Le jeune homme se plaça face à la porte monumentale et fit jouer ses articulations. Tâtonnant des doigts la surface, il comprit bien vite où il devait poser la main. Exercant une pression légère, une intense chaleur embrasa alors son bras tandis qu'une lueur bleutée illuminait la surface de pierre gravée. La chaleur se résorba immédiatement et Joshua scruta de nouveau sa main ; il n'y décela aucun changement mais le battant sculpté ne s'en ouvrit pas moins devant lui. Les motifs de pierre s'écartèrent, révélant un passage étroit et encore plus obscur. N'hésitant qu'un bref instant, l'Emissaire et l'Immortelle s'engagèrent dans le corridor.
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L'obscurité risquait cependant de les faire trébucher à chaque pas. Joshua fit signe de s'arrêter.
- "Je vais faire un peu de lumière..."
Mobilisant sa mémoire musculaire, Joshua parvint à produire une sphère de feu, un peu moins grosse que sa propre tête, et la fit s'élever dans les airs à quelques mètres. Adalia, intimidée par les lieux, se rapprocha de lui afin de profiter de la clarté. Quand ils reprirent leur marche, la sphère les précéda, voletant comme un feu follet.
Avançant dans une pénombre moins épaisse, Joshua réalisa qu'ils se trouvaient sur une légère pente descendante. Ils s'enfonçaient sous terre, même si à bien y réfléchir, il ignorait à quel niveau du sol se situait le palier supérieur. Adalia gardait une main sur son épaule, et elle tremblait légèrement. Joshua n'était pas très rassuré lui-même et la présence de la femme lui apporta du courage. Il avait inconsciemment envie de l'impressionner...
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Il envoya la sphère illuminer les parois de pierre autour d'eux, et ils virent que les murs montaient bien plus hauts que d'ordinaire. On ne décelait aucun plafond et la sphère ne pouvait monter au-delà d'une certaine hauteur. L'édifice ressemblait plus que jamais à une cathédrale souterraine, ou à une tombe monumentale. Joshua se demanda si c'était si loin de la vérité ; ces lieux étaient peut-être une nécropole céleste. Après tout, on avait jamais retrouvé aucun de leurs restes ni aucun cimetière...
- "Vous sentez que nous descendons ?" chuchota le garçon.
- "Oui... on ne respire pas très bien, l'air est très sec..."
Elle toussa légèrement.
- "Que cherchez-vous exactement ?"
- "Je ne sais pas trop. J'ai l'impression de devoir continuer à avancer, comme si on m'appelait... C'est étrange, n'est-ce pas ?"
- "Êtes-vous sûr d'avoir encore toute votre tête ?" plaisanta Adalia pour détendre l'atmosphère.
- "Non, pas vraiment. Je vous le dirais quand nous auront trouvé quelque chose d'intéressant."
Ils arrivèrent bientôt à une pièce circulaire, un peu semblable au Nid. La sphère de feu balaya le périmètre, et ils comptèrent alors trois portes qui semblaient fermées. Joshua paru indécis.
- "Quelle direction devons-nous prendre ?"
- "Votre Grâce, nous risquons de nous perdre dans ce dédale. Je vous avoue que cette perspective ne m'enchante guère..."
La sphère alla se poser près de l'épaule d'Adalia et des ombres vinrent danser sur son visage inquiet. Joshua l'indiqua du doigt.
- "Je peux lui faire retracer notre route quand nous rebrousserons chemin. Nous ne nous perdrons pas. Alors dites-moi, dans quelle direction préférez-vous aller ?"
- "C'est vous le Maître..."
- "Mais vous avez votre intuition féminine. On m'a toujours dit que cela fonctionnait très bien pour prendre de bonnes décisions."
Adalia comprit qu'elle allait devoir choisir avec soin. Elle indiqua la porte en face d'eux.
- "Je propose de continuer tout droit."
- "La voie du milieu. Vous avez raison, c'est le meilleur choix !"
L'Immortelle avait surtout escompté éviter les détours inutiles. Non pas qu'elle ne fasse pas confiance au guide du Phénix, mais... on était jamais trop prudent. Joshua s'approcha du battant sculpté et, comme pour la première fois, il s'ouvrit sous sa main en s'illuminant d'une lumière bleutée. Ils passèrent le seuil et cette fois le couloir s'inclina fortement, les emmenant encore davantage dans les profondeurs.
Tout était silencieux autour d'eux. Aucune des sentinelles redoutées par Adalia ne se présenta pour leur barrer la route. Cependant, ses craintes n'étaient pas infondées. Se dirigeant vers une petite alcôve, la sphère révéla ce qui ressemblait à une statue d'une forme vaguement animale, mais aux contours tout à fait artificiels. Quand Joshua tendit la main vers elle, de subtils rais de lumière bleue se mirent à luire à sa surface. Ils se détournèrent vivement, comme effrayés par l'idée qu'elle aurait pu s'éveiller...
- "Il vaut mieux ne pas toucher à ça, Votre Grâce ! Je ne suis pas une guerrière, et vous-même, malgré votre témérité, n'êtes pas encore en état de livrer un combat quel qu'il soit..."
- "Vous avez raison, j'imagine... Mais je suis sûr que ce n'était pas une statue...", souffla Joshua en passant dans la pièce suivante. "Il y avait... une vie à l'intérieur... comme en sommeil..."
- "Comme vous, pendant cinq ans..."
- "Peut-être bien... Je... je ne veux pas y penser..."
- "Voulez-vous retourner en arrière ?"
- "Non. Continuons encore un peu. Si votre instinct ne vous a pas trompée, nous devrions trouver quelque chose d'intéressant plus loin..."
Ils continuèrent en choisissant toujours les voies les plus droites chaque fois qu'un carrefour se présentait. Ils rencontrèrent encore d'autres alcôves abritant des sentinelles immobiles de formes et de tailles diverses, recroquevillées ou enroulées sur elles-mêmes. Adalia avançait vaillamment derrière Joshua, bien décidée à l'accompagner jusqu'au bout. Elle en retirait une certaine fierté malgré sa crainte. Et l'idée de le laisser déambuler seul dans ces couloirs morts lui était insupportable.
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La sphère déboucha dans un espace plus vaste. Joshua la fit augmenter d'intensité afin d'éclairer plus largement ce qui les entourait. Avançant avec précaution jusqu'au centre de la pièce, ils remarquèrent alors de curieux globes lumineux encastrés dans le sol ; ils semblaient dessiner un motif précis mais qui échappait à leur compréhension. Joshua examina chacun d'eux, puis se mit à tourner sur lui-même en regardant en l'air. Là encore, un abîme vertical pesa sur leur tête...
- "Votre Grâce, faites attention, vous avez..."
Elle ne termina pas sa phrase. Au moment où le pied de l'Emissaire était entré en contact avec l'un des globes lumineux, le sol se mit à trembler sous eux. Adalia se retrouva jetée au sol tandis que le jeune homme gardait son équilibre de justesse. Il aida la soigneuse à se relever. Les murs se mirent alors à défiler vers le haut, lentement d'abord puis plus rapidement. Ils se trouvaient sur une plate-forme descendante. Ils s'enfonçaient encore plus profondément dans les entrailles de Valisthéa.
Quand elle le comprit, Adalia fut prise de nausée. Elle eut tout à coup la frayeur viscérale de rester prisonnière avec tous ces kilomètres de maçonnerie au-dessus de sa tête. Ils ne retrouveraient pas leur chemin ; cela avait été de la folie de venir ici. Elle s'écroula dans les bras de Joshua en sanglotant.
- "Nous ne sortirons pas d'ici, nous sommes condamnés !"
- "Ayez confiance en moi, je vous ramènerai, je vous le promets."
Elle se rappela alors qu'elle était avec le Phénix. Le Primordial du Feu, le dieu qu'elle vénérait. Et un instant, la simple vêture de chair mortelle qu'arborait l'Emissaire sembla disparaître sous ses yeux et elle vit une entité d'une sagesse infinie, levant un regard confiant et plein de savoir caché vers l'inconnu qui la terrifiait. La main qu'il posait sur elle était chaude et réconfortante... Elle reprit courage, se demandant bien alors comme elle avait pu le perdre.
Le Phénix était avec elle. Quoi qu'il puisse arriver, elle se trouvait précisément là où elle devait être.
La plate-forme s'immobilisa soudain. Ils avaient atteint un nouvel étage souterrain et l'air se fit encore plus rare. L'architecture changea également sensiblement. Ils continuèrent d'avancer, gravirent un long escalier et empruntèrent le seul portail disponible.
Ils pénètrent dans ce qui ressemblait à l'ultime salle de l'édifice. Une énième pièce circulaire jalonnées d'arches à moitié brisées. Les yeux écarquillés, insoucieux de la toux qui menaçait d'exploser dans sa poitrine, Joshua se précipita avec émerveillement vers ce qui ressemblait à un long pupitre couvert de symboles étranges. Il promena ses mains dessus et aussitôt, de nouveaux rais lumineux répondirent à ses sollicitations. Une véritable danse de lumière, ponctuée de sons presque joyeux dans le silence de nécropole, se promena sur la table de pierre, et Adalia sentit alors qu'elle respirait mieux.
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Un souffle d'air frais les balaya tandis que les murs de la pièce s'allumaient les uns après les autres, se gorgeant d'une énergie qui était restée endormie pendant des siècles. Les parois autour d'eux, au-dessus d'eux, vibraient avec force et Joshua regardait tout ça avec ravissement. Il semblait très content de lui.
Soudain, un son qui semblait provenir de partout autour d'eux se mit à résonner dans la pièce étrange :
"Acti... tititi... tion... Reeedém... rrraa... sys..."
- "Je crois que j'ai... remis quelque chose... en marche...", prononça-t-il avec stupeur.
Il se mit alors à scruter plus attentivement ce qui se trouvait autour de lui et poussa un soupir déçu.
- "J'aurai préféré trouver des livres, ou des documents quelconques..."
- "Je ne pense pas que les Célestes aient eu de livres. On a jamais retrouvé un seul écrit de leur main..."
- "Ils archivaient les choses de façon différente sans doute, et nous n'avons pas trouvé comment ils s'y prenaient..."
- "Si je puis me permettre, Votre Grâce. Il me paraît malvenu de chercher à connaître ces choses. Vous savez ce qu'on raconte à leur sujet, et pourquoi ils ont disparu..."
- "J'en sais à peu près autant que tout le monde. Leur orgueil les a perdu, les dieux les ont punis. Mais est-ce vrai, tout cela ?"
Joshua regarda sa main et la promena de nouveau sur le pupitre scintillant. De nouvelles formes apparurent devant lui, réagissant à ses gestes.
- "Si tout cela est vrai, je me demande bien de quelle manière j'y suis lié. Moi et le Phénix..."
- "Pourquoi pensez-vous que..."
- "Nous ne serions pas arrivés jusqu'ici autrement. Croyez-vous que tout ceci soit un hasard ?"
Joshua se déplaça dans la salle et se mit à tourner sur lui-même, le nez en l'air, les bras écartés, comme s'il cherchait à attraper un sens caché à tout ce qu'il avait accompli pour parvenir jusqu'ici.
Adalia soupira. Il n'y avait probablement aucun hasard. Si l'Emissaire de Phénix était capable de se frayer un chemin parmi les ruines célestes, et d'éveiller leur magie ancestrale par son seul toucher, alors tous les autres Emissaires devaient en être capables. Et cela avait nécessairement un sens.
- "Venez, Dame Adalia ! Essayons de déterminer d'où venait cette étrange voix que nous avons entendue ! Ca m'a l'air passionnant !"
L'Immortelle haussa les épaules, plus confiante, et sourit en suivant l'Emissaire. Son enthousiasme était communicatif, et tant qu'il durerait, le jeune homme ne replongerait pas dans la mélancolie.
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Le discours dominant propage des "informations" destinées à inquiéter les populations, il distille la peur, maintenant la population en position de victime...
Pourquoi la victimisation fait-elle partie intégrante du discours capitaliste? La position de victime est commode, elle offre une échappatoire au sentiment de culpabilité.
La culpabilité se définit du fait que si nous sommes coupables, cela aura dépendu de nous, donc nous aurions pu nous sauver nous-mêmes, en changeant quelque chose dans notre vie... Ce qui est beaucoup plus difficile à admettre, c’est d’être les observateurs passifs de ce que le destin aura voulu de nous, raison pour laquelle nous compensons notre inquiétude en nous engageant dans toutes sortes de distractions...
Seule l’affirmation de sa responsabilité permet au sujet d’échapper à l’impasse de l’alternative victimisation/culpabilité: être responsable cela veut simplement dire accepter de répondre de sa position de sujet.
De toutes façons, qu’on le veuille ou non, de notre position de sujet, nous sommes toujours responsable, ceci constitue le fondement indépassable de l’éthique psychanalytique, qui s’inscrit dans la perspective kantienne de l’extraction de sa propre "minorité"...
«Je ne prétends pas être un martyr. Ni même une victime de la société. Non, je ne suis pas une victime, je suis un membre de la société...» K. rejette le rôle de victime, dans ses conclusions, il finit par déclarer que si l'on peut parler de conspiration, c'est seulement dans la mesure où la plupart des sujets réagissent comme s’ils étaient les victimes de forces irrationnelles absurdes, dans un monde devenu fou, dépourvu de sens et dangereux.
Voilà ce qui fait le jeu du discours dominant. Il n’existe pas de sortie de l’impasse capitaliste sans son préalable logique qui est l’extraction du discours capitaliste par le sujet lui-même, qui est un travail sur la vérité qui fait structure de tout discours.
Pour le dire comme Kant, la vérité n¹est pas dans la pensée, mais elle est la condition qui rend la pensée possible, elle est tout à la fois un commencement et un a priori.
Rappelons que si dans la logique du Château, tu es toujours dèjà coupable a priori c’est qu’il n'existe aucun pardon possible pour les innocents. On peut retrouver la même structure de pensée chez Spinoza pour qui avoir conscience que rien ne peut jamais échapper à la nécessité est la seule façon de se libérer de la nécessité (pareil pour l'idéologie chez Althusser où dire "je suis dans l'idéologie" est la seule façon d'éviter le cercle vicieux de l'idéologie).
Le premier exemple d'entre tous, le plus célèbre, reste le paradoxe du menteur crétois, où dire : "ce que je suis en train de dire est un mensonge" permet d'articuler la différence entre sujet de l'énonciation et sujet de l'énoncé (distingués par Lacan) car en disant "je mens" je reconnais l'inauthenticité de mon être, sa non-coïncidence à lui-même, la division constitutive de mon sujet, donc l'inconsistance de ma position subjective d'énonciation, et en ce sens, je dis la vérité.
Le parlêtre est la seule créature à mentir en disant la vérité, et qui dit la vérité en mentant.
Quand je dis je mens, je mens.
Au comme on se ment était le verbe...
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fieriframes · 1 year
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[Who are you in the moonlight?]
V - La Rêveuse
Là, sur l'écran du portable de mon amie, le nom de la chanson. Les mots QUI EST LA RÊVEUSE? me regardant fixement. J'ai noté l'artiste et l'album, remercié Christina pour sa magie technique et trouvé une excuse pour conclure notre rendez-vous café.
Une fois chez moi, j'ai jeté ma veste par terre et j'ai couru vers l'ordinateur. J'ai trouvé immédiatement l'album ARCANA de MIDNIGHT CALLER et je l'ai écouté du début à la fin. Juste 7 chansons et 17 minutes. C'ètait un album sombre, sinon un peu sinistre, avec les titres de chansons étranges ADROGUÉ, TERRA INCOGNITA, NUIT SANS FIN, HOŘČICKÝ, ADELMA, EL BARCO VELERO et, bien sûr, QUI EST LA RÊVEUSE? Toutes les chansons étaient dans le même style que la dernière mentionnée; des arrangements et mélodies simples qui semblent trop familières. Il n'y a pas de vraies structures, un peu comme si tu avais demandé à des extraterrestres d'écrire de la musique de la terre.
J'ai écouté QUI EST LA RÊVEUSE? en boucle tout en regardant dans le vide l'écran. Tout en regardant la couverture de l'album. C'était un dessin en noir et blanc ou une gravure sur bois d'une femme debout dans les bois avec des montagnes au loin, regardant un double d'elle-même. L'une d'elle avec les yeux ouverts, l'autre avec les yeux fermés. Travaillant sur une intuition, j'ai décidé de chercher quelques vieilles photos en ligne et, bien sûr, c'était elle. La femme sur la couverture était Leonora Carrington. Et en fait aujourd'hui était son anniversaire.
Je me suis perdu dans les chansons. Je vivais à l'intérieur de la couverture. Je me suis promené dans ces bois, à la recherche d'indices. Je me suis assis sur la colline et j'ai regardé les Leonoras. Elles n'ont jamais cligner des yeux. Les jours passèrent. J'ai fait des rêves ou je me suis réveillé et je me suis retrouvé dans un autre rêve. Qui était la rêveuse? Était-ce moi? Les cartes avaient été une curiosité mais c'était maintenant une véritable obsession. Avec les chansons qui jouaient toujours, j'ai passé au peigne fin chaque détail de la couverture à la recherche d'un message. J'ai commencé à voir des formes dans les arbres dont je savais qu'elles n'étaient pas là. Le diable. Le pendu. Le fou. Quand tu cherches quelque chose, tu le trouves partout.
Je me suis éloigné de la forêt et je suis monté vers la montagne. Alors que le paysage changeait, j'ai remarqué quelque chose d'inhabituel. Quelque chose que je n'avais pas cherché. C'était hors de propos et contre nature. J'ai zoomé sur la couverture autant que possible, mais ce n'était pas suffisant. Je ne savais pas pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt, mais juste en cherchant le nom de l'artiste et de l'album, j'ai trouvé une version plus grande de la couverture en ligne. Comme mettre des lunettes, soudain tout était clair. L'artiste s'était donné beaucoup de mal pour le cacher, mais j'avais vu ce motif un million de fois ces dernières années. Comme la plupart d’entre nous. Caché dans la texture de la montagne, se trouvait quelque chose.
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crown-of-serpents · 6 days
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Retours sur notre dernière MAJ
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Que d'émotions durant ces derniers mois ! COS tourne bien, et nos membres motivés ne nous laissent aucun répit ~ ♥
Les nouveautés du mois de juin
Un avancement dans l'intrigue nous permet de lancer une petite animation : les missions ! Ces rps courts et dynamiques, supervisés par un MJ, permettent de faire participer l'ensemble des joueur.se.s pour faire avancer l'histoire principale du forum.
Les défis RP saisonniers sont toujours d'actualité ! Sur le thème du début de l'été et de la pride, ils sont un moyen ludique de réinventer ses RPs.
Une banque des RPs a également ouvert ses portes ! Elle permet à nos joueurs de proposer des prompts de RP ou d'y répondre, créant de nouveaux liens auxquels ils n'auraient jamais pensé.
Dernière nouveauté : la création des Hauts-Faits ! Librement inspirés du système d'achievements des jeux vidéos, ils permettent de gagner des points, des badges et de remplir la jauge de sa faction.
Les fêtes du mois de juin
21 juin : FÊTE DE L'ÉTÉ. Célébrée par toustes les sorcier.ère.s et présidée par le Coven des Enfants des Volcans et celui des Enfants des Vents, la communauté magique d'Edimbourg se réunit à Old Town pour accueillir les premières chaleurs estivales !
22 juin : GAY PRIDE. A Edimbourg, que ce soit du côté humain ou sorcier, le défilé bat son plein ! C'est le moment de réclamer le mariage pour tous, qui n'est pas encore d'actualité chez les sorciers.
24 juin : JOUR DU SOLEIL. C'est le jour le plus long de l'année d'après l'écliptique et proche du solstice d'été, et les pyromancien.ne.s en profitent parfois pour organiser un festival de toute une semaine. Le jour même, une immense structure est installée devant le Cœur du Magma et brûlée au coucher du soleil, et à ses pieds les fidèles dansent et chantent au rythme des tambours battants. Les membres des autres covens sont libres de participer à cette célébration qui ne revêt aucune importance religieuse pour elleux.
Petit mot des admins
Nous sommes encore comblées de la réception admirable que COS a eu de la part de la communauté RPG ! Le forum a décollé comme nous n'osions l'espérer, avec une communauté adorable qui ne cesse de s'agrandir. Vous nous permettez de faire des dingueries en RP, de vous proposer toujours plus d'animations, bref, de faire vivre ces histoires ! Après tout, que serait un forum sans ses membres ?
Nous comptons actuellement 53 membres ! Serez-vous lea 54e à nous rejoindre ? ♥
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hyperannotation · 3 months
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HYPER-ANNOTATION: PORNOGRAPHIE POSTHUMAINE
KENJI SIRATORI
"Cela nous amène à Kenji Siratori, dont le projet ne peut être défini, ne peut être réduit à aucun mode occidental de compréhension et est en fait une annihilation complète de tous les modes d'identité et de représentation occidentaux. Dans son travail, nous arrivons à la fin du projet humain et humaniste. On ne peut pas le décrire, on doit y entrer, le vivre de manière viscérale et l'induire à entrer en nous dans son appauvrissement, une annihilation choquante de tout ce que nous avons jamais pensé être ou devenir. Pour devenir inhumain, il faut effacer les textures superficielles de notre histoire, de notre chair, de notre pensée. Sous les contours sombres de cette chair réside la vérité inhumaine de notre avenir si nous lui permettions de s'épanouir depuis l'Abîme." - Steven Craig Hickman
Kenji Siratori est un écrivain japonais de glitch et une figure éminente de la littérature cyberculte. Son style combine des éléments de cyberpunk et de littérature expérimentale, fortement influencé par la société en réseau et la technologie numérique. Siratori a commencé sa carrière d'écrivain sur Internet, et ses œuvres ont été publiées sur diverses plates-formes en ligne et sites web. Son style utilise des techniques d'art glitch pour entrelacer le texte littéraire, en découpant des mots et des structures, créant un esprit unique et un délire qui séduit les perceptions sensorielles des natifs du numérique. Les œuvres de Siratori se caractérisent par des lettres et des images déformées, restant instables tout en créant un monde enchanteur et énigmatique. Ses romans et essais abordent des thèmes liés aux relations complexes entre les ordinateurs et les humains, à la fusion de la technologie et du corps, ainsi qu'à d'autres thèmes de la société moderne. La littérature glitch de Siratori a eu une influence considérable non seulement au Japon, mais aussi sur les artistes et les amateurs de littérature du monde entier. Ses œuvres ont non seulement ouvert une nouvelle voie dans la littérature de la cyberculture, mais ont également largement utilisé le glitch comme moyen d'expression, faisant de lui un pionnier dans le domaine du glitch littéraire. Kenji Siratori est reconnu comme un écrivain de glitch distingué qui apporte une nouvelle perspective à la scène littéraire contemporaine et influence fortement l'expression de l'ère numérique. Ses œuvres combinent la philosophie de l'art glitch et l'esprit du cyberpunk, offrant des perspectives sur l'avenir.
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Opération spéciale
Chap 2
Dans le hall d'entrée, il me lâche le bras.
- Ne bouge pas salope!
- Oui Maître...
Il sort son portable de sa veste et envoie un message bref.
On attend. Je baisse le regard et je me tiens bien droite. Immobile. Les bras le long du corps. Comme il me l'a enseigné.
Je ne pense à rien.
Ce genre de soirée, je commence à les connaître par cœur. Il me loue régulièrement pour des séances diverses. Chaque fois des nouveautés, suivant les goûts de ses clients. Des surprises. Mais toujours les pires perversités.
Une femme arrive du sous-sol par les escaliers. Elle semble très belle, mais paraît comme moi complètement soumise. Le crâne rasé. Elle porte une combinaison blanche qui lui colle à la peau. Du vinyle ou du latex. Des escarpins à talons aiguille. Blancs également. Des seins qui paraissent impressionnants même si je n'ose pas relever la tête pour la regarder en détail.
Elle parle d'une voix neutre et très douce.
- Bonsoir, suivez-moi je vous prie.
Il me prend à nouveau sous le bras. Fermement cette fois. Comme pour bien montrer que je lui appartient.
Nous suivons la femme dans les escaliers. Vers le bas.
C'est étonnant, d'habitude les séances se déroulent dans des appartements.
Au sous-sol, elle ouvre une porte de cave. Le cadenas est ouvert. Elle ferme à clef derrière nous.
Je commence à appréhender. Ce n'est pas comme d'habitude.
Il ne me lâche pas.
La femme en blanc s'arrête devant une autre porte métallique. Elle toque. Trois coups espacés puis trois coups rapides.
Un code.
Un bruit de verrou. La porte s'ouvre. Nous entrons.
C'est une cave aménagée. On dirait une chambre d'hôpital.
Je continue à baisser les yeux. Le sol est carrelé. Tout paraît propre. La pièce est très claire, entièrement peinte en blanc. Au milieu un lit médicalisé. Je perçois des armoires métalliques et un plan de travail avec un évier. Je n'arrive pas à tout voir en détail, mais ça sent le plan bdsm sur le thème médical.
La femme est immobile. Face à un mur. Elle doit attendre des instructions.
Un homme s'avance vers nous. En blouse blanche. Je vois principalement les baskets. Blanches.
Il salue mon Maître.
Ils ont l'air de se connaître et échangent quelques banalités.
Je commence à avoir un peu peur. Mon cerveau est toujours vide. Je n'arrive pas à structurer mes pensées. Putain de cachets. Comme si je dormais éveillée.
Celui qui ressemble à un médecin donne les instructions à mon Maître.
On va la déshabiller et l'installer sur le lit.
Cassandra, la femme en blanc, s'exécute pour aider.
Je suis déshabillée complètement. J'ai honte d'être ainsi debout. Cassandra pose soigneusement mes fringues sur une chaise. Je sens le regard du Doc sur moi. Insistant.
J'ai froid. Je tremble.
- Elle a froid ou elle a peur ta pute? Dit-il en rigolant.
- T'inquiète, elle est résistante, répond mon Maître.
Il me pousse vers le lit.
Je m'allonge sur le dos. Au plafond une lampe comme dans les salles d'opération. Devant moi une caméra avec un écran fixé au mur.
Ils vont faire une vidéo me dis-je. C'est souvent. Ça ne me choque pas. Au point où j'en suis, être filmée est le dernier de mes soucis.
Puis Cassandra s'approche. Elle a en main des sangles. Ca se complique. Je ne bouge pas.
Mon Maître a disparu de mon champ de vision.
Elle commence par m'attacher les poignets au barres latérales du lit. Je n'ai même pas un mouvement de recul.
Je me laisse aller complètement. Je grelotte. Il fait vraiment froid.
Le Doc en plaisante à nouveau. Il prépare du matériel. Je sens qu'il va y avoir de l'exploration. Ils vont sans doute faire une vidéo qui finira sur les réseaux sociaux.
Je pensais que tout allait démarrer rapidement,mais non. Cassandra prend son temps.
Après les poignets, elle m'attache les coudes. Puis elle me met dans la bouche un bâillon boule. Plutôt délicatement.
Elle l'a attaché derrière ma tête en la levant délicatement.
J'ai désormais une boule en plastique dans la bouche. Ce n'est vraiment pas agréable. Ça fait baver et je ne peux respirer que par le nez.
Cassandra installe ensuite des supports métalliques au bout du lit pour que je repose mes pieds dessus. Elle attache également mes chevilles avec des sangles.
L'appréhension monte à mesure que j'ai du mal à respirer et qu'elle règle les supports métalliques de manière à m'écarter les cuisses au maximum.
J'ai mal. Je crie. Mais le cri reste dans ma gorge.
- Du calme la pute!
Le Doc n'a pas l'air de rigoler!
Je prends sur moi pour essayer de me calmer.
Cassandra m'attache cette fois les cuisses et les genoux sur les supports métalliques.
Je suis complètement immobilisée. J'ai peur. C'est toujours le brouillard dans mon cerveau, mais j'ai le sentiment d'être tellement seule. S'il m'arrive quelque chose dans cette cave, personne ne le saura.
Des larmes coulent de mes yeux sans que je puisse les essuyer...
Le Doc a préparé son matériel. Il est assis sur un tabouret entre mes cuisses écartées.
Il s'adresse à Cassandra.
- Cale-lui la tête avec un coussin pour qu'elle puisse bien regarder la télé cette salope!
Il m'a regardé dans les yeux. Un instant. Juste un instant avant que je ne baisse le regard. Mes yeux remplis de larmes ont décelé dans son regard de l'assurance et de la perversité. Il savait ce qu'il allait faire et savait que je ne savais pas.
Ça avait l'air de beaucoup l'exciter!
Cassandra à mis la caméra en route. Je suis apparue à l'écran. Gros plan sur mon bas-ventre et mes cuisses écartées et le matériel du Doc entre mes jambes sur un plateau.
J'imagine que le thème de la vidéo sera spécifiquement la gynécologie...
Cassandra s'est placée à côté du Doc. Debout. A sa disposition. Ses seins sont vraiment énormes. J'ai maintenant vue directe sur elle. Son crâne est rasé de près. Elle reste pour autant très féminine avec son visage mince. Ses lèvres semblent très gonflées. Elle a dû se faire opérer... Aïe!
Le Doc m'enfonce une seringue dans le pubis. J'ai un mouvement de réaction... mais juste dans ma tête. Mon corps est tellement attaché serré que je ne bouge pas d'un poil.
Il me pique ensuite le haut des cuisses et le dessous des fesses. Je vois tout sur l'écran.
J'ai mal. Les sangles sont très serrées et ma position est inconfortable. Mes cuisses écartées me font mal.
Mais de moins en moins.
C'est bizarre. Mon corps lâche prise.
Je crois qu'il m'a fait des piqûres anesthésiantes en fait... oui. Je ne sens plus mon bassin, mes cuisses, mes fesses...
J'appréhende de plus en plus. S'il m'a fait ça, c'est qu'ils veulent me dilater au maximum. Plus c'est extrême, plus la vidéo rapporte sur les réseaux. Putain ils sont graves!
Je ne peux rien faire. Mon corps me lâche. Les sons ne sortent pas de ma gorge. Le bâillon m'étouffe. Je panique. Je tremble. Je pleure.
Le Doc rigole.
- Elle fait pas la maline ta pute, tu crois vraiment qu'elle va tenir?
- On s'en fiche, fais ce qui est convenu, on verra bien!
Mon Maître avait répondu cela d'une voix tellement détachée... ça confirmait bien que j'étais seule dans les mains du Doc...
Qu'est ce qu'ils avaient convenu entre eux? Cassandra était-elle au courant? J'essayais de capter son regard. Malheureusement elle restait Immobile. J'étais seule...
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2. Étape 2. La recherche exploratoire
Avant de plonger dans le vif du sujet, je tiens à t’avertir, toi qui te lance dans l’exercice de la rédaction du mémoire que cela nécessite de consentir à beaucoup de sacrifices tant dans sa vie sociale que dans ses routines habituelles.
Le mémoire un d’abord et avant tout un exercice de réflexion, de raisonnement qui nécessite de respecter une structure de pensée très rigoureuse et cohérente de la question de départ à la conclusion.
1. La question de départ.
Comme l’enquêteur débutant qui est envoyé constater un crime, l’étudiant qui se lance dans un travail de mémoire est totalement déboussolé à l’entame de sa recherche. Pour vous aider à structurer une méthode cohérente, vous devez de prime abord trouver une bonne question de départ. Celle ci servira de fil d’Ariane tout le long du travail pour ramener le chercheur à l’essentiel à chaque fois que la tentation le prendra de divaguer hors des champs de pâturage qu’il s’est délimités.
NB: je ferai une capsule vidéo pour donner des exemples simples de types de questions de départ pour vous inspirer dans cette phase.
Une bonne question de départ cherche toujours à comprendre le pourquoi d’une situation, d’un fait social ou organisationnel, d’un contexte économique ou d’un fait de droit. Faites simple alors et demandez-vous le pourquoi du problème que vous comptez étudier dans le cadre du mémoire.
Maintenant que le problème de la question de départ est réglé, vous devez mettre les pieds dans le plat et vous lancer. Imaginez que vous êtes dans la situation du soldat qui part en mission d’éclairage pour identifier le terrain sur lequel doit se dérouler des combats. Il doit identifier les points d’intérêt stratégiques et tactiques comme les cours d’eau, les reliefs spécifiques, les caractéristiques des défenses fixes et mobiles de l’adversaire, la composition de son armée etc. À l’image donc du soldat, vous devrez explorer le terrain de recherche dans lequel vous comptez vous lancer et à cet effet, je vous recommande cette démarche très simple:
a. Les lectures exploratoires.
À l’heure de l’IA et de la 5G, faire une recherche exploratoire est devenue une chose beaucoup plus simple qu’il y a quelques décennies.
Google: Allez sur Google et tapez le thème du mémoire sur la barre de recherche et mettez entre parenthèses (livres, articles scientifiques, théories). Ensuite vous sélectionnez une liste de 6 travaux que vous jugerez à priori les plus intéressants et vous les lisez de manière méthodique et en diagonale mais de manière à véritablement en pénétrer le sens et déterminer le lien avec votre thème de recherche.
IA GÉNÉRATIVES :ChatGPT OU GOOGLE BARD
L’autre approche très simple, mais tout aussi pratique est de demander à l’assistant IA de vous proposer une liste des 10 travaux (livres, rapports, articles scientifiques) les plus pertinents pour explorer sur les plans théorique et empirique les orientations de recherches à privilégier.
Il est dès lors important de comprendre le mode de fonctionnement de ces IA afin de savoir comment les utiliser pour en tirer les meilleurs résultats. Savoir écrire des prompts de qualité s’avère de facto une compétence indispensable. Mais vous pouvez utiliser ce modèle de prompt ci:
Agir comme un enseignant chercheur aguerri en situation exploratoire de sa recherche et me proposer les ouvrages les plus pertinents pour analyser la problématique relative à (vous mettez le thème du mémoire) dans le pays (identifier le pays et la période):
L’IA vous proposera ainsi une liste de travaux que vous pourrez exploiter en respectant les consignes que je donne dans ce texte.
Une fois ces travaux exploités et des notes de lectures réalisées, vous devez dès lors chercher à vous rapprocher de personnes dont les compétences sur la question sont avérées pour leur exposer vos questions sur le thème de votre recherche mais dans un but purement exploratoire. L’objectif étant de vous permettre de comprendre les enjeux du problème à étudier, les causes probables, les acteurs clés à identifier, les difficultés à anticiper etc…
À ce stade, vous devez laisser votre curiosité et votre sens critique et analytique s’exprimer. Accordez vous entre les salves de lectures et d’entretiens avec les personnes ressources, des temps de réflexion. Passez et repassez en revue le problème sous plusieurs angles en vous basant sur les données ou connaissances recueillies durant vos recherches exploratoires et à chaque fois, réalisez des notes de réflexions qui synthétisent les idées force que vous avez, les contradictions qui se posent à vous mais surtout les impasses de raisonnement auxquelles vous êtes à chaque fois confronté.
Enfin toutes ces étapes réalisées, vous avez suffisamment de matériau pour commencer la rédaction de votre projet de mémoire.
N’oubliez pas de liker et recommander. Posez vos questions dans la rubrique y relative et nous pourrons échanger sur vos travaux.
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Quelques illustrations des œuvres d’art exposés actuellement à St Louis et que je vous recommande vivement d’aller voir.
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raisongardee · 2 years
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“En dehors de quelques rares îlots vestigiaux de pensée critique, situés essentiellement dans la presse écrite, le champ des médias, sous l’emprise irrésistible de l’audiovisuel et de sa logique commerciale, est devenu une immense et ubuesque machine à décerveler, à fabriquer de l’agenouillement et du consensus. Jamais jusqu’ici, dans l’histoire, les puissances privées et leur servante publique n’ont disposé de tels instruments de violence symbolique, capables d’extorquer en douceur la soumission de millions d’êtres humains, avec leur consentement joyeux. On ne mesure pas suffisamment les dégâts causés en matière de structuration intellectuelle et morale, aux plans cognitif et affectif, dans la sphère publique et dans la vie privée, par la dictature souriante, coruscante, musicante, tapageuse, berlusconienne enfin, des médias d’information comme de divertissement.”
Alain Accardo, Le petit-bourgeois gentilhomme, 2003. 
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duxvonzazer · 6 months
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Il me faut avertir les lecteurs. Vous êtes en présence d’une œuvre rare qui laissera une trace indélébile. Peu d’œuvres ont un véritable impact sur le monde. Je crois que celle-ci en aura un. Je crois même qu’elle en a déjà un.
Comment s’en rendre compte ? C’est que Mencius Moldbug, Curtis Yarvin de son vrai nom, ne se contente pas d’exposer des idées d’un état du monde idéal, il donne une solution clef en main pour parvenir à installer ce changement.
Il identifie méthodiquement les problèmes sous-jacents et propose un plan détaillé pour les réparer. Quels sont ces problèmes ? La Structure Moderne reposant sur la bureaucratie scientifique, la religion moderne descendant du protestantisme principal et la démocratie.
Ces trois entités forment ensemble un monstre lovecraftien qui nous enfonce petit à petit dans le chaos. Cthulhu nage lentement, mais il nage toujours vers la gauche. Et la gauche n’est ni plus ni moins que l’entropie, le chaos. Année après année, il déploie ses tentacules. Il distribue le pouvoir encore et encore. Il le dilue.
Comment enrayer sa course ? Concentrer le pouvoir dans les mains d’une seule personne, un Roi. La solution est donc la restauration. Plus facile à dire qu’à faire. Les Révolutions ont réussi, car elles reposaient sur des moyens de faire émerger et distribuer la vérité de façon plus efficace que l’Église, les universités et la presse libre. Une réaction réussie devra, elle, trouver un moyen plus efficace que les universités et les médias actuels que Yarvin nomme la Cathédrale.
Difficile mais pas impossible, car l’aspect religieux de la Structure Moderne lui confère des œillères sur certains sujets. Yarvin en décortique trois,
le RCA (Réchauffement Climatique Anthropique), la KFM (Keynes- Fisher Macroéconomie) et la HNU (Humanité Neurologiquement Uniforme). Notre système bancaire a échoué, notre façon de produire de la connaissance est inefficace. Seul un reboot peut réparer ce problème, mais seul un pouvoir fort et concentré peut effectuer un reboot.
La première étape est alors de créer une Antiversité qui aura raison sur ces sujets clefs et bien d’autres. L’Antiversité doit devenir une institution prestigieuse en laquelle les gens ont confiance. Il me semble alors opportun d’envisager le rachat de Twitter par Elon Musk et sa quête d'en faire la source d’information la plus fiable au monde comme une action d’un Néoréactionnaire qui s’affiche de plus en plus ouvertement.
Que dire du Manifeste Techno-Optimiste de Marc Andreessen qui, s’il ne cite pas Yarvin directement, prend le soin de recommander Nick Land qui a joué le rôle d’exégète de Yarvin et a complété l’oeuvre par son Dark Enlightenment ? Si le texte ne s’affirme pas appartenant à la NRx, il en partage les stigmates.
Alors quelle est cette pensée radicalement nouvelle que l’élite de la Silicon Valley se partage sous le manteau ? À vous de le découvrir, si vous le souhaitez vraiment. Pilule rouge ou pilule blue ?
NIMH, 2023
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boblemeditant · 11 months
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Un extrait les trois ères
Les trois ères
Je vous écris d’un temps où l’ennoblisse­ment de l’humain s’achève. La sagesse et le respect du monde qui l’entoure structurent toute sa croissance. On me nomme Dabou de la particule de conscience consciente1. Ceci est ma troisième incarnation en tant que Dabou. Comment je le sais ? Parce que la faculté qui me relie à mes mémoires de Dabou, le don, s’exprime en moi grâce à Madrasam, la Grande Conscience jamais née, jamais morte, jamais tombée dans l’illusion de sa propre personne.
J’entreprends d’écrire mes vies de Dabou. J’ai eu la chance de les vivre sous trois ères. Dans la première ère l’on me nommait Niquemado, mon père s’appelait « Éternel ado inconscient » et ma mère « la Grande courageuse », mon frère « Namu j’ai pas assez de temps pour vivre » . Il conduisait un véhicule à deux roues propulsé par un moteur à trollpeu2. Cette ère se nomme : le grand carnaval et ma vie consciente commença comme car­navaleux3. Mais j’y reviendrai plus tard. Là j’écris de mon époque. L’écriture est devenue un exercice.
Nous avons développé notre mémoire dans les trois temps grâce à nos amis et frères les céphalos, la deuxième espèce consciente de sa conscience. Vous lecteurs du passé ou de l’ère du grand carnaval, n’oubliez jamais que si mes propos sont durs envers votre époque, Niquemado développera un amour compassionnel très puissant à votre égard et cela malgré les difficultés de sa vie.
Ma contrée se situe dans ce que vous appelez le petit pôle Eu­rope dans une gonré4 à deux cents kilomarche de votre côte ac­tuelle. Mais à l’heure d’aujourd’hui la mer se trouve à trente ki­lomarche de mon lieu de vie. Ma communauté me considère comme grand Dabou car pendant une nuit, le centre de ma conscience se révéla à ma réalité : le retour au stade de parti­cule de conscience. Depuis cette expérience, je vis sur l’autre rive. Si mon langage vous semble spécial c’est parce que j’écris du futur à votre intention. C’est aussi un message d’es­poir, la vie est plus forte que tout.
Dans la sonmais que j’occupe, vit avec moi la voyageuse du temps appelée Tempo. Nous lui devons beaucoup, c’est une cé­phalos5.Elle pense et parle dans les trois temps. Dans l’époque où je vis c’est tout à fait naturel. Notre civilisation ne considère que l’éternel Présent. Le passé et le futur se sont fondus dans notre mode de pensée.
Hé oui, dans notre ère beaucoup de transformations ont eu lieu. Nous ne voulons plus commettre les mêmes erreurs que les car­navaleux. Notre rencontre lors de notre apprentissage dans la coleaapprenti6 scellera notre amitié. C’est un lieu où la mèrepa­cult est enseignée. Tout tourne autour de la mèrepaculture pen­dant les dix premiers tours de soleil ;on commence tous par le terre à main7 et en même temps on apprend la turecré8. C’est excellent pour le développement de nos mains et de l’imagi­naire. Nous gardons les mêmes profédus9 pendant cette pé­riode. Ah j’oublie ! Toute notre petite enfance nous la passons avec nos parents, partout où ils vont, nous allons. Je reprends, la colleaapprenti : durant cette période d’apprentissage nous expérimentons un maximum de méthodes. Nous stimulons beaucoup la créativité pour le bien-être de la communauté,nous ne pensons plus en « je », mais en « nous », nous inventons beaucoup de nouvelles techniques, nous avons aussi des cours de scientiste unification. La méditation est la deuxième fonda­tion de notre éducation et de notre société. Un céphalos et un humain se partagent la tâche pour l’éducation de nos petits. La quater mixité est de mise, ce que vous appelez le racisme n’existe plus, il n’y a plus d’échec scolaire vu la solidarité entre les petits apprentis. Notre expérience nous montre qu’une édu­cation qui tient compte des besoins, des capacités, d’une en­traide et d’une égalité dans les différentes tâches quelles qu’elles soient, nous évitaient bien des problèmes.
Je vous explique notre mode de vie, c’est toujours intéressant, enfin moi je trouve cela captivant, l’observation pour les diffé­rentes façons de vivre de nos communautés me fascine.
Les dirigeants tels que vous les connaissez n’existent plus, seulement des médiators. Je suis l’un d’eux. Souvent notre seule aura d’apaisement et de réflexion sur nos semblables, dé­tende les communautés ou celles qui ont un problème intérieur. Les solutions surgissent d’elles-mêmes. Notre absence de pou­voir temporel les rassure. Qui serions-nous pour imposer quoi que ce soit ? Nos parents, notre entourage nous repèrent dès notre enfance. Le comportement apaisant et guérisseur que nous avons sur notre environnement nous prédestine à cette tâche grâce à une étique naturelle, à l’impermanence liée au corps. Notre impartialité et notre neutralité nous évitent tous les pièges d’une position dominante. La nature de notre personna­lité s’unifie au vivant. Nous les médiators entrons en fraternité avec l’amour de l’être. Nos contemporains ont des difficultés à suivre notre mode de vie. La confiance dont ils font preuve à notre égard grandit à chaque génération d’homme sage au ser­vice des leurs. Le type de société que nous choisissons sur Ter­rableue10 provient de longues palabres au niveau planétaire. Tous les six tours de soleil, une personne désignée par sa com­munauté se rend dans un endroit bâtit par nos soins, on l’ap­pelle l’Agora. Ce conseil des êtres conscients peut durer des nuits et des jours entiers et ne finit qu’avec des accords bien établis pour pérenniser les acquis de notre mode de vie. Le ci­ment de notre société se nomme « la palabre ». Je dois vous dire qu’avec les céphalos c’est plutôt de la transmission de pen­sée.
Les Céphalos étaient de votre temps ce que vous appeliez les pieuvres, les calamars, les poulpes. Pour le moment sachez qu’ils et elles se sont adaptés à la vie terrestre mais gardent
1 Humain totalement conscient
2pétrole
3Personne inconsciente
4région
5Céphalopodes
6école
7travail
8écriture
9Prof, enfin un peu plus que ça
10Ce que l’on appelle la terre
The three eras
I am writing to you from a time when the ennoblement of the human is coming to an end. Wisdom and respect for the world around him structure all his growth. They call me Dabou of the conscious consciousness particle1. This is my third incarnation as Dabou. How do I know? Because the faculty that connects me to my memories of Dabou, the gift, expresses itself in me thanks to Madrasam, the Great Consciousness never born, never dead, never fallen into the illusion of its own person.
I undertake to write my lives of Dabou. I had the chance to experience them in three eras. In the first era, I was called Niquemado, my father was called "Eternal unconscious teenager" and my mother "the Great Courageous", my brother "Namu I don't have enough time to live". He was driving a two-wheeled vehicle powered by a trollpeu2 engine. This era is called: the great carnival and my conscious life began as a carnival. But I will come back to that later. Here I am writing from my time. Writing has become an exercise.
We developed our memory in the three times thanks to our friends and brothers the cephalos, the second species aware of its conscience. You readers of the past or of the era of the great carnival, never forget that if my words are harsh towards your time, Niquemado will develop a very powerful compassionate love towards you, despite the difficulties of his life.
My country is situated in what you call the little pole of Europe in a region two hundred kilometers from your present coast. But today the sea is thirty kilometers from where I live. My community considers me as a Grand Dabou because during one night, the center of my consciousness revealed itself to my reality: the return to the stage of consciousness particle. Since this experience, I have lived on the other side. If my language seems special to you, it is because I am writing the future for you. It is also a message of hope, life is stronger than anything.
In the room that I occupy lives with me the time traveler called Tempo. We owe her a lot, she is a cephalos5. She thinks and speaks in three times. In the time I live in, it's quite natural. Our civilization considers only the eternal Present. The past and the future have melted into our way of thinking.
Yes, in our era many transformations have taken place. We don't want to make the same mistakes as carnival goers. Our meeting during our apprenticeship in the coleaapprenti6 will seal our friendship. It is a place where the mother pacult is taught. Everything revolves around the motherpaculture during the first ten turns of the sun; we all start with the earth to hand7 and at the same time we learn the turecré8. It is excellent for the development of our hands and the imagination. We keep the same professions9 during this period. Oh I forget! We spend all of our early childhood with our parents, wherever they go, we go. Let me go back, the colleaapprenti: during this learning period we experiment as many methods as possible. We stimulate a lot of creativity for the well-being of the community, we no longer think in “I”, but in “we”, we invent a lot of new techniques, we also have unification scientist courses. Meditation is the second foundation of our education and our society. A cephalos and a human share the task of educating our little ones. The quater mix is in order, what you call racism no longer exists, there is no more school failure given the solidarity between the little apprentices. Our experience shows us that an education that takes into account needs, abilities, mutual aid and equality in the various tasks, whatever they may be, avoided many problems.
I explain our way of life to you, it's always interesting, finally I find it captivating, the observation for the different ways of living of our communities fascinates me.
Leaders as you know them no longer exist, only picks. I am one of them. Often our only aura of appeasement and reflection on our fellow human beings, relaxes communities or those who have an inner problem. Solutions arise on their own. Our lack of temporal power reassures them. Who are we to impose anything? Our parents, our entourage identify us from our childhood. The soothing and healing behavior that we have on our environment predestines us to this task thanks to a natural ethic, to the impermanence linked to the body. Our impartiality and neutrality avoid all the pitfalls of a dominant position. The nature of our personality is unified with the living. We picks enter into brotherhood with the love of being. Our contemporaries find it difficult to follow our way of life. The trust they have in
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Misère de la philosophie et pathétique misère des philosophes (et pseudo-psychanalystes) qui se prétendent "lacaniens"…
Il fut un temps où j’appréciais vraiment Zizek dont j’ai lu tous les livres — et Zupancic aussi — dont j’ai suivi au cours des années les travaux avec intérêt… mais le réel du covidiotisme est passé par là et l’ordalie a fait son office, balayant définitivement toute illusion sur la récupération possible par des "philosophes" de concepts psychanalytiques, qui nés d’une praxis mettant au premier chef le sujet de l’énonciation, ne sauraient être recyclés sans se trouver pervertis au dernier degré par l’hypocrite machinerie du Discours Universitaire qui fait recel du signifiant-maître…
Les mots tranchants de Lacan dans La Troisième nous avaient pourtant mis en garde depuis longtemps: «Comment vous sortir de la tête l'emploi philosophique de mes termes, c'est-à-dire l'emploi ordurier, quand d'autre part il faut bien que ça entre, mais ça vaudrait mieux que ça entre ailleurs. Vous vous imaginez que la pensée, ça se tient dans la cervelle»…
La psychanalyse est essentiellement et avant tout affaire de discours, le Discours Analytique c’est le nerf de l’enseignement lacanien, avec les trois registres de l’expérience humaine que sont le symbolique, l’imaginaire et le réel. La psychanalyse est un discours, dans l’acception stricte que Lacan donne à ce terme, et de facto une clinique du discours tout aussi bien. Ce qui malheureusement est passé largement au-dessus de la tête de la grosse majorité des "psychanalystes" eux-mêmes, englués qu’ils sont dans le Discours Univeritaire, ce qui témoigne du fait qu’ils n’ont jamais fini leur analyse — quand ils en ont fait une ! La psychanalyse n'opère que du discours qui la conditionne.
Le Discours de l'Analyste est le lien social déterminé par la pratique d'une analyse menée jusqu'à son terme logique.
Il est par conséquent logiquement impossible de se dire psychanalyste — ou même dire «avoir fait une analyse» et avoir été un covidiot (ou s'adonner aux autres avatars du Discours Capitaliste: écolo-climatisme, gender studies, féminisme, antiracisme, technologisme, bla-bla-bla...) La psychanalyse nous convoquant au désir de l'Autre en tant qu'il structure le rapport du sujet à la parole, il est logiquement impossible de se dire lacanien ET user du mot "complotiste" pour stigmatiser l'autre…
Dans la 4e leçon du Sinthome, Lacan s’exclame: «…il s'appelle Schechner, c'est regrettable. (…) il s'imagine qu'il est analyste . Il s'imagine qu'il est analyste parce qu'il a lu beaucoup de livres analytiques, et c'est une illusion assez répandue, parmi les "analystes" justement»…
Le juste pragmatisme des concepts mis à jour par la psychanalyse est inaccessible au sujet qui n’a pas mis lui-même sa peau sur le divan, qui n’est pas allé jusqu’au bout de son analyse, sans tricher, c’est le prix à payer pour apprendre de cette expérience décisive, menée à son corps défendant, comment à partir des contours retracés de sa singularité subjective absolue il peut arriver à articuler l’autre avec un a petit à l’Autre avec un grand A, le grand Autre dont il ne pourra jamais se débarrasser du savoir, ni de la vérité qui fait structure de tout discours…
Nul énoncé "savant" ne saurait jamais masquer, derrière les effets rhétoriques, la place logique du sujet de l’énonciation, qui se croyant invisible, contemple le monde depuis son balcon imaginaire... Cela se voit, cela se lit, cela s’entend…
Bye bye Zizek !
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p--a--s--s--i--o--n · 2 years
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L’eau est un élément formidable, présente à 65% dans le corps d'un être humain adulte et à 75% dans celui d'un enfant. C’est dire à quel point l’eau est essentielle à la vie puisqu’elle nous constitue.
Bien qu’essentielle à la vie, l’eau peut devenir un moyen de guérison si vous savez la programmer et la choisir.
Une fois programmée, l’eau que vos ingérez, va venir remplacer et reprogrammer l’eau de vos cellules afin d’harmoniser votre corps. Il faut, certes, boire suffisamment pour éviter migraines, maux de ventre et constipation, mais il est important de la rendre vivante et de la programmer grâce au pouvoir de l’intention. Elle se révélera être alors, une incroyable source de jouvence.  
La structure de l’eau
Cela tient essentiellement à sa structure, une molécule très simple, constituée de trois atomes mais de deux natures différentes (H2O), soit un atome d’oxygène et deux atomes d’hydrogène.
C’est sans doute sa constitution chimique qui lui donne une grande flexibilité et une faculté à s’attacher à d’autres atomes d’eau pour former alors une étoile (tels les flocons de neige juste avant de fondre dans la main). En mouvement constant, les atomes d’eau peuvent donc s’accrocher les uns aux autres et former ainsi des structures en étoile.
Comment cette structure en étoile se forme, reste un mystère pour les scientifiques mais Masaru Emoto y répond en partie.
L’eau serait un médian capable d’enregistrer les émotions et les ondes électriques, ainsi que le traitement qu’on lui inflige. Elle serait une sorte de clé USB retenant l’information et programmable.
Les travaux de Masaru Emoto
L’eau aurait donc une mémoire et se transformerait en fonction d’éléments extérieurs. L’eau réagirait à la musique mais aussi à l’intention qu’on lui porte.
L’eau serait donc plus qu’un simple élément nécessaire à notre constitution, elle serait l’âme de nos cellules.
Une eau peut donc se programmer soit par l’intention qu’on lui porte (en regardant une eau, penser à l’amour, à la joie, etc) soit même en collant une étiquette sur une bouteille et en y écrivant un mot (amour par exemple).
C’est en tout cas ce qu’a observé Masaru Emoto, spécialiste japonais, qui observe que la structure de l’eau évolue en fonction de la musique ou de la pensée qu’on lui porte, évoluant ainsi d’un état de déstructuration à une forme d’étoile géométrique.
Cette constitution en étoile, on la retrouve dans les flocons de neige, un cristal aux multiples branches.
Masaru Emoto est connu pour ses expériences sur la structure de l’eau. Il étudie au microscope la structure de l’eau, après lui avoir fait subir diverses expériences musicales (Mozart, Beethoven, Hard Rock) et des émotions (joie, amour, colère). Il découvre ainsi que l’amour ou la joie donnent à la structure d’une molécule, une forme étoilée hexagonale.
Pourquoi la forme hexagonale est-elle importante pour le corps
Damien Dandaleix, spécialiste de la structure de l’eau, parle d’aquaporine, qui est une protéine.
L’aquaporine est présente dans toutes les cellules du corps et permet le passage de l’eau de part et d’autre de la membrane, tout en empêchant les ions de pénétrer dans la cellule.
L’aquaporine a, elle-aussi, une structure hexagonale qui facilite le passage de l’eau et de sa structure hexagonale.
Comment programmer l’eau ou comment la choisir Il faut choisir une eau vive, de préférence à une eau morte. Une eau morte est une eau qui a trop longtemps stagné, telle que les eaux du robinet (en plus de contenir du chlore et autres métaux) et les eaux minérales.
Ces deux types d’eau ont le point commun d’être transportées dans des pipelines et d’être traitées, ce qui détruit leur nature initiale.
L’eau, sous sa forme naturelle, est toujours en mouvement dans le lit des rivières, dans les vagues et en cascade. Et chacun sait à quel point elle est revigorante à son état sauvage. C’est là qu’elle respire (souvenez-vous que l’eau est constituée en partie d’oxygène).
La meilleure des eaux est l’eau de source, celle qui subit le moins de transformations et de transport, celle qui est recueillie directement à la source et non extraite de la terre par forage.
Cette eau est donc dite vivante.
Cependant, il est possible de revivifier une eau, en la passant dans un vortex pour la redynamiser, à l’image des rivières, des cascades et de la mer, l’eau a besoin de mouvement.
Si vous ne disposez que d'eau venant du robinet, il faudra la dépoussiérer en utilisant des filtres de charbons.
Une eau libérée des détritus et autres produits chimiques avec laquelle elle a été traitée va être pure et pourra se reformer plus facilement en étoile.
Il faut savoir que l’eau, par sa structure flexible, s’accroche facilement aux autres atomes d’eau (H2O), qu’aux atomes de pollution (chlore, rouille).
La façon dont les molécules de l’eau se regroupent entre elles (clusters) fonctionne comme les cellules de la mémoire, comme des tables d’informations. L’eau enregistre chaque variation de l’environnement.
La pensée est un champ électrique, tout comme la musique en est un, et une fois en contact, l’eau va modifier sa structure.
On peut donc programmer l’eau.
Conclusion
Que vous y croyez ou non, rien ne vous empêche de jeter un œil aux travaux de Masaru Emoto, rien ne vous empêche d’envoyer de bonnes ondes à la bouteille en plastique qui se tient sur votre table, car au final, cela ne vous coûte rien.  
Sauf prescriptions médicales contraires, il est important de boire entre 1,5L et 2,5L d’eau par jour. Préférer une eau bio qui est contenue dans une bouteille en verre et/ou une eau de source.
Auteure : Laure Zehnacker.
Publié par René Dumonceau
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blogalixe · 6 days
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Responsabilité envers l'altérité suprême : le patient.
 La dimension éthique Lévinassienne dans le cadre hospitalier
“Le visage s’impose à moi sans que je puisse rester sourd à son appel, ni l’oublier, je veux dire sans que je puisse cesser d’être responsable de sa misère”
L’objet sur lequel nous allons travailler c’est d’abord le témoignage de la mère d’une amie, infirmière depuis plus de 20 ans sur Paris intramuros, une “vocation” pour elle, selon ses mots, mais qui du jour au lendemain, a arrêté d’exercer, par épuisement, dégoût. Si sa situation est loin d’être singulière, ses mots restent gravés en moi et résonnent encore aujourd’hui, encore plus à l’aune de ce cours. Lorsque je lui ai demandé les raisons de son burn-out, elle m’expliquait: “Avant j’avais une dizaine, une quinzaine de patients dans la journée, je les connaissais tous, ainsi que leurs familles et proches, j’avais un lien avec eux. Avant de quitter j’avais pratiquement une cinquantaine de patient à charge dans mon étage, c’était insupportable. Au début, je me suis raccrochée à leur prénom pour garder une certaine humanité, j’apprenais la liste par cœur afin qu’ils se sentent bien pris en charge. Très vite j’ai compris l’absurdité de mon geste, si je connaissais bien leurs noms, il m’était maintenant impossible de les associer à un visage. Je ne savais plus à quoi mes patients ressemblaient.” 
Aujourd'hui, nous sommes constamment entourés de visages - devant nos miroirs, à la télévision, dans les rues et sur les photos de ceux que nous aimons. Nous voyons plus de visages en une seule journée que la plupart de nos ancêtres n'en ont vus tout au long de leur vie, il y a seulement deux siècles. Pourtant, malgré cette saturation de visages, nous sommes souvent incapables de comprendre ce qui anime véritablement une personne à travers son visage. Nous sommes à la fois convaincus que le visage d'autrui reflète sa personnalité profonde, tout en sachant que notre propre visage ne révèle qu'une partie de ce que nous sommes. Le visage est à la fois ce qui nous est personnel, mais qui est offert aux autres. Il est à la base de la communication sociale, mais est aussi la source de tous les préjugés. Selon Emmanuel Levinas, le visage est le lieu non pas de notre humanité, mais de sa fragilité troublante. Une expérience du quotidien tout aussi commune qu’incroyable.
L’un de ses concepts les plus connus est la rencontre avec le visage d’autrui, le face à face. Que se passe-t-il réellement lorsqu’on regarde un visage qui n’est pas le nôtre, pourquoi semble-t-on tout à coup vouloir l’aider, porter un peu de sa responsabilité sur nos épaules ?
Le 27 décembre 1995, Emmanuel Lévinas est prononcé mort, Derrida déclare: « le retentissement de cette pensée aura changé le cours de la réflexion philosophique de notre temps, et de la réflexion sur la philosophie, sur ce qui l’ordonne à l’éthique, à une autre pensée de l’éthique, de la responsabilité, de la justice, de l’État, etc., à une autre pensée de l’autre, à une pensée plus neuve que tant de nouveautés parce qu’elle s’ordonne à l’antériorité absolue du visage d’autrui. » il est intéressant de noter qu'au moment même de la mort de Levinas, Alain Cordier, le directeur général de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, a mené la mise en place d’une structure de réflexion appelée espace éthique. Ce dernier, alors producteur sur France Culture, était largement influencé par la philosophie de Levinas. Par exemple, lors de réunions institutionnelles de l'AP-HP de l'époque, Cordier parlait souvent du visage d'autrui et citait "Ethique et infini". Il mettait un point d’honneur à souligner et re-souligner que l'hôpital est avant tout un lieu d'humanité, parce que l'homme couché, le patient, y oblige l'homme debout, le personnel soignant. Nous proposons aujourd’hui une lecture Lévinassienne de la notion de responsabilité dans le milieu hospitalier, dans l’espoir de mieux comprendre cette relation singulière du soignant/malade, mais aussi pour espérer démontrer une énième fois à quel point le rythme effréné qu’impose la situation du milieu hospitalier français dessert complètement une prise en charge de qualité. Ce rapprochement n’est pas anodin en tant que Lévinas de son vivant aimait souvent rappeler “la vocation médicale de l’homme” même s’il n’a jamais écrit sur le sujet.
Lorsqu’on fait la rencontre avec autrui, ici le patient, l’une des premières remarques qu’on puisse se faire est la suivante: L’autre, ce n’est pas moi, en tant que nous sommes deux entités différentes. La distinction entre soi et l'autre est fondamentale dans notre relation avec les autres. Elle repose sur l'idée que l'autre est différent de soi, qu'il est un individu séparé, qui nous fait face non seulement physiquement, mais aussi en termes d'identité. L'autre n'est pas d'abord considéré comme semblable à soi, mais plutôt comme ce qui n'est pas soi. Cependant, cette idée implique une relation complexe avec l'autre, car l'altérité ne définit l'autre qu'en opposition à soi. L'autre n'est pas clairement défini pour lui-même, mais toujours en fonction de soi, ou plutôt, de sa conscience de soi. 
Mais alors, que nous dit Levinas sur le point de départ de sa propre phénoménologie; la rencontre avec autrui ? Selon Emmanuel Levinas, lorsqu'un autre individu entre dans notre champ de perception, nous ressentons immédiatement en lui une intériorité et une subjectivité similaire à la nôtre. C'est la figure du visage d'autrui qui m'appelle directement à la responsabilité, et cela me réveille à la véritable subjectivité. La relation à autrui est décrite comme une prise en otage de moi-même qui mène à la libération.
Mais que penser de cette empreinte, cette trace qui dépasse notre conscience ? Le rapport à autrui pour Levinas est un infini, en tant qu’il est trop, qu’il déborde de l’être, de ma capacité à concevoir. Comme vu précédemment le visage n’est plus un objet de chair, une chose comportant des oreilles et sourcils  mais c’est devenu un concept à part entière, et ce mouvement de dé-substantification est la raison même pour laquelle on ne pourrait émettre une définition de l’Autre. Car toute tentative définitionelle serait finisante , et c’est cette impossibilité de définition qui propulse l’Autre, et donc son entrée principale, le visage, dans la sphère de l’indéfini, de ce qui déborde de nos capacités, c’est ça l’infini au sens de Levinas. L’Autre, tout comme son visage, est infini. Rendu à ce point, il y a une évidence: l’Infini, si on en fait la rencontre fugace, nous dérange, nous sort de notre entendement, nous angoisse autant qu’il nous émerveille dans son impossibilité à le comprendre, le sceller. Rencontrer l’Autre, par son visage, c’est effleurer l’Infini, c’est le surgissement au sein de notre conscience, d’une pensée qu’on ne saurait penser, et qui du coup s'enfuit aussi vite qu’elle est apparue. Le visage de l'autre est ce qui me rappelle que l'autre n'est pas un objet parmi d'autres, mais une personne qui a une subjectivité, une intériorité, une vie propre qui est absolument et infiniment distincte de la mienne. Si le visage d’autrui se refuse à mes pouvoirs, à ma possession, en émettant la résistance de l’Infini, alors il m’invite, il me permet d’accéder à la porte d’une nouvelle dimension, et je rentre alors, avec l’aide de ma relation l’Infini Autre, dans l’ethos. Lorsqu’on passe de quinze à cinquante patient dans la journée, sans plus pouvoir reconnaître leurs visages et traits distinctifs, le concept de l’autre se noie dans une totalité écrasante, où les visages se fondent les uns dans les autres pour former un portrait robot “type”, le patient n’en est plus un, c’est un objet malade à laquelle on ne peut même plus prendre soin tant on ne le regarde pas. 
Pour Lévinas, la connaissance est tout à fait incapable de respecter la différence d'autrui, voilà pourquoi il donne à l'éthique une primauté sur l'ontologie. Dire qu'il considère l'éthique comme une philosophie première, c'est dire que le sens profond de la vie est éthique, qui vient du face-à-face avec les autres. Les relations avec les autres ne se pensent pas intellectuellement, bien au contraire, il explique plutôt que l'Autre m'interpelle, ce qui veut dire qu'il me sort de ma solitude et me responsabilise. Mais qu'est-ce que cet autre ? Comment se passe cette rencontre ? Comment le face-à-face avec cet autre révèle-t-il et réveille-t-il ce qu'il y a de plus fondamental en soi, c'est-à-dire le rapport éthique ? Il ne s'agit pas de céder à des exigences morales, ni d'adopter une attitude de moralité qui, pour faire le bien, voire l'humilité, videra la conscience de tout égoïsme ou souci de soi, et acceptera de donc Lui permettre d'aller vers l'autre : l'éthique, pour Levinas, c'est d'abord la philosophie première. Lévinas écrit que faire répondre les autres aux autres, et la responsabilité de répondre aux autres, n'est pas un accident qui advient au sujet. Ce Moi est responsable d’autrui avant d’être qui je suis. Je suis comme un otage avant d’être face à ma liberté. L’impératif éthique est constamment déjà là, à cause ou grâce à autrui, car il y a chez lui quelque chose qui résistera toujours à la violence. 
« L’altérité d’un visage se présente à la fois comme une hauteur qui me domine par son exigence et son étrangeté et une faiblesse qui a droit à tout et ne peut rien obtenir de moi sans mon consentement. Le visage est ce qu’on ne peut tuer ou du moins ce dont le sens consiste à dire : « Tu ne tueras pas ». Ce « Tu ne tueras point » est un ordre, il y a, dans l’apparition du visage, un commandement comme si un maître me parlait. Cette apparition du visage fait de moi un élu pour et par l’autre ». 
C'est là, dans ce rapport à l'Autre, que je me responsabilise. Dans le domaine des soins, la vie d'autrui est fragile et vulnérable, ce qui nécessite une attitude d'inquiétude et de prise en charge. Les soignants adoptent une éthique professionnelle basée sur l'inquiétude et la vulnérabilité, qui sont au cœur de la relation de soin. La préservation de la vie est essentielle et le soin est considéré comme une rencontre durant laquelle les protagonistes sont inquiets et vulnérables. Le visage de l'autre m'appelle à la responsabilité, accueillir l'autre est la définition de ma subjectivité. Le visage de l'autre, avec sa vulnérabilité, me responsabilise, il parle, il interdit le meurtre, il parle du devoir de responsabilité, de prise en charge, de soin. Si le mot de responsabilité sonnent immédiatement comme la subordination c’est alors la subordination de l'autre, l'hétéronomie de la responsabilité, le rapport à l'autre prive l'homme de sa liberté ! Lorsque j'éprouve cette responsabilité, je suis comme un otage dans un face à face : la relation n’est pas symétrique. L'autre est au-dessus de moi depuis le tout début, comme quelque chose que je dois d’une certaine façon préserver, sans lequel je ne peux pas exister. Le devoir du soignant n'est pas de faire preuve de bienveillance, qui serait acceptée, ou malicieusement rejetée, ni de "bonne volonté" au sens kantien, puisque ce n'est pas une question de morale. Ce n'est pas l'autonomie de ma volonté, ni du ciel, c'est en fait très proche, comme imposé par Autrui. C'est la responsabilité qui m'incombe d'être le seul et unique moi. Dans mon devoir envers l'autre, je suis irremplaçable. Par l'autre, je deviens un sujet libre, et puisque cette responsabilité m'incombe, je peux répondre ou non. Être moi ne parle pas au nom d'un bon moi, au nom du premier et unique pronom personnel qui, selon lui, garantit mon unicité. Être moi devant les autres, c'est répondre : je suis là, et le « je suis là » indique ma responsabilité, tout comme le « je » apporte « moi » aux autres. Pour l’auteur de “Totalité et infini”, l’éthique est fondamentalement en moi, mais pour autant, ne provient pas de ce moi. Si le moi ne se penche pas vers le visage, alors il persévère naturellement dans son être, il s'intéresse à soi-même dans le sens du conatus Spinoziste. Mais un concept très étranger dérobe le naturel du moi en cassant son hyper-fixation sur lui-même, et vient le désintéresser de lui-même, il coupe cet investissement du moi dans le moi. Le visage est un détournement, une agression, il m’interroge dans ma façon d’user du monde comme s’il m’appartenait. Ce que le visage d’autrui m’exprime, et qui me plonge sans retour dans l’éthique, c’est ce “Qu’étais-tu en train de commettre ?”.
Penser l’autre, comme l’indique Robert Legros, philosophe et lecteur assidu de Levinas, l’effort de penser Autrui est une épochè en quelques sortes: une suspension de ce “moi” naturel et de ces tendances narcissiques, penser l’autre c’est immédiatement s’arracher de soi, mais aussi de toute contextualité comme ma condition sociale, mes opinions, l’état du monde qui m’entoure actuellement. A cause de l’autre je n’existe plus naturellement, je ne peux plus exister comme quelqu’un qui n’aura pour seule préoccupation que lui. En nous faisant rentrer dans la sphère de l’éthique, le visage de l’autre me destitue de force du moi autoréflexif dans son conatus. C’est précisément ce schéma qui permet un care efficace; comment faire subsister un modèle de soin efficace lorsque les soignants sous dans un tel sous-effectif qu’ils ne reconnaissent ni se souviennent du visage de leur patient tant ils s'enchaînent ?
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formationonline · 7 days
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Mon Test et Avis sur GPT SCRIPTS : L'Allié Ultime pour Votre Créativité et Productivité
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joyeuxpixel · 9 days
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Croque-mitaine (partie 1/3)
Sofia a pensé l'espace d'une seconde à arrêter ce couple qui sortait de sa boutique de souvenirs, à leur demander de la raccompagner jusqu'au carrefour où elle serait de nouveau entourée. Mais même après tout ce temps, l'idée que l'on puisse croire qu'elle craignait d'être seule dans le noir lui déplaisait.
De toute façon, la seconde suivante, la porte se refermait lentement et un frisson lui parcourait l'échine. Elle allait enfin en avoir le coeur net. Fermant les yeux comme une petite fille qui remonte la couverture sur sa tête pour échapper au croque-mitaine, elle se remémora le jour où la solitude était devenue mortelle.
Les forces de police avaient d'abord suivi la piste d'un tueur en série dont la folie meurtrière se serait exprimée sur les personnes âgées. On avait en effet retrouvé des dizaines puis des centaines de seniors décédés chez eux, la peur immortalisée sur le visage.
Les familles dont les proches résidaient en maison de retraite les en avaient retirés, persuadées d'assurer leur sécurité plus efficacement, bien qu'aucune de ces fins tragiques n'ait eu lieu dans ce type de structure bondée de monde. Non.
Les victimes avaient toutes un point en commun : au moment du trépas, elles étaient seules.
Les journalistes ont rapidement émis l'hypothèse farfelue, plutôt comme un moyen de faire grimper leurs recettes, que la faucheuse s'en prenait aux solitaires.
En effet le profil des personnes retrouvées sans vie dépassa largement le spectre des cheveux grisonnants.
De jeunes adultes rentrant de soirée en prenant une ruelle isolée, des dirigeants dans leurs gigantesques bureaux privés, des conducteurs sans passagers, ou encore d'innombrables innocents cherchant la sérénité dans leurs toilettes...
Toutes et tous seuls lorsque la Mort les frappa.
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