#Prof. MA Noms
More Brainrot!!!! đ
The prey was fast asleep on the couch and they looked so peaceful and soft... The predator just couldn't help themselves, the predator swiftly and confidently moved towards the couch in a powerful stride as they knew exactly what they wanted to do... The predator quietly clambered onto the couch with the prey being careful to not wake or harm them and then they... Spooned the prey...? What was this predator doing? They were... Hold on... But that wasn't on the script... They were supposed to eat the prey! What are they doing!?!? ...Well then... Let's see how this pans out. The predator softly moved over the prey so the predator's chest would be firmly pressed against the prey and they put one of their powerful arms around the prey in a gentle comforting and warm hug, and then they sighed a sigh of comfort and relief as they just laid there with the sleeping prey in their arms comforting and cooing the unconscious prey while the predator closed their own eyes and just relaxed for the first time in a long while... They never got to get this close to a prey... Everyone always saw them as nothing more than a bloodthirsty beast that would try and gobble you up at the slightest chance... But they never wanted to eat people all they ever dreamed of was holding one close and keeping them nice and safe... But no one would ever give them the chance to do so... Until now... Now they could finally do what they always dreamed of doing... Keeping someone safe and warm... Suddenly the prey moved in their sleep! They turned their body around and rested them on the predator's chest as they let out an incoherent mumble, this small action caused the predator to shed a single tear as they hugged the prey even tighter as they both just laid there in silence... They would have to explain this in the morning but they hardly cared about that right now all the predator could think about was the prey...
I guess not all predators desire to eat people.
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Comme les parents batard qui pensent pas trop à leur affaire quand y donne des noms excentriques à leur enfants ça aboutit des fois à du monde comme moi. Comme le pire c'est que normalement c'était pas si excentrique mais normalement les gens de mon genre qui porte ce nom, ben, hm, j'ai rarement vu du monde porter ce nom à cette époque pis les peu de fois ils étaient moins pale mettons. Mais bref la pronontiation féminine sonne comme eau de raie. Comme what a name. Comme j'me lave tellement le cul, comme je suis celui qui lave son cul. Suave comme shade maman.
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@wonderbandersnatch m'a taggué il y a mille ans pour répondre à un genre de questionnaire de proust donc je m'exécute enfin tant bien que mal:
ma vertu préférée
je copie mais l'empathie c'est une super vertu
le principal trait de mon caractĂšre
dévouée je dirais
ce que j'apprécie le plus chez mes ami.e.s
chez mes meilleurs amis je pense que ce que je préfÚre c'est leur désinvolture et leur capacité à faire n'importe quoi comme si on était encore adolescents
mon principal défaut
l'indécision
mon occupation préférée
le quatuor gagnant: ĂȘtre Ă un concert, dormir, baiser et faire des listes
Votre idée du bonheur
ne pas vivre dans l'angoisse d'absolument tout
Votre idée du malheur ?
mourir sans jamais avoir eu de chat Ă soi
Ce que je voudrais ĂȘtre
je n'en ai aucune idĂ©e actuellement mais petite j'ai voulu ĂȘtre chanteuse d'opĂ©ra pendant un temps pour les raisons suivantes: je pensais que j'avais du talent (ceci dit jusqu'Ă longtemps j'ai pu chanter l'air de la nuit de la flĂ»te enchantĂ©e et j'adorais la rĂ©putation que ça me donnait), je me disais que je gagnerais plein d'argent, que je travaillerais dans de beaux dĂ©cors et surtout que je serais pas hyper connue comme si j'Ă©tais une rockstar et ça je trouvais ça cool d'ĂȘtre tranquille mais riche voilĂ et je trouve encore que c'est un bon plan finalement donc allez chanteuse d'opĂ©ra
le pays oĂč je dĂ©sirerais vivre
je sais pas si j'aimerais y vivre mais je suis obsédée par l'islande, j'ai failli y aller il y a quelques années mais covid oblige ça a été annulé bref.
la couleur que je préfÚre
franchement je porte que du noir donc bon, mais j'aime les couleurs reposantes sinon comme les couleurs pastel et aussi j'adore le bordeaux bien profond (mais du coup noir quand mĂȘme)
la fleur que j'aime
j'aime beaucoup les petites fleurs des champs et les boutons d'or!!!
l'oiseau que je préfÚre
les hirondelles <3
mes auteur.e.s favori.te.s en prose
j'ai lu trop de sartre Ă cause de ma prof de philo de terminale dont j'Ă©tais amoureuse pour ne pas le nommer, sinon despentes, les sĆurs brontĂ« et aprĂšs je ne sais pas trop car je lis rarement plus de deux ou trois ouvrages d'une mĂȘme personne bouuuh la nullos
mes poÚtes préféré.e.s
rimbaud, baudelaire, Ă©luard, plath et... lana del rey mouhahaha j'Ă©cris ce que je veux
mes héros favoris dans la fiction
bojack, perceval dans kaamelott mdr, le prĂȘtre dans fleabag, scott pilgrim ce gros loser et j'ai pas trop d'autres d'idĂ©es car j'aime pas les hommes pardon (sauf les nuls et ceux qui font pitiĂ©)
mes héroïnes favorites dans la fiction
jane eyre, fleabag, amélie poulain, thelma ou louise? louise ou thelma? je sais pas donc les deux car l'une ne va pas sans l'autre, lou et reine amy dunne
mes compositeurices préféré.e.s
je sais pas si par compositeur c'est juste Ă l'ancienne ou compositeur de musique en gĂ©nĂ©ral... si c'est Ă l'ancienne je dirais satie car je l'Ă©coutais beaucoup fut un temps pour me calmer et j'ai pas d'autres noms car j'en Ă©coute pas assez pour avoir des compositeurs oĂč je me dis ouaaaa c'est mon prĂ©fĂ©rĂ© celui-lĂ
mes peintres favori.te.s
munch, klimt, mucha, o'keeffe, schiele et pas mon pÚre (bien qu'il adore peindre, il est plus doué avec son stylo bic qu'avec un pinceau)
le personnage historique qui me déplaßt le plus
thatcher car j'ai déjà dit que j'aimais pas les hommes donc comme ça j'équilibre
ma nourriture et ma boisson préférées
j'adore manger coréen depuis toujours et je pourrais ne boire que des bloody mary (ou de l'eau, c'est trÚs bon l'eau)
mes noms favoris
si seulement on ne m'avait pas volé mon téléphone avec ma fameuse liste de prénoms préférés parmi toutes mes listes... mais pour en donner un je vais dire anouck. je trouve ça classe.
ce que je déteste par-dessus tout
le capitalisme
le don de la nature que je voudrais avoir
là comme ça j'aimerais bien pouvoir voler ça m'éviterait de prendre le métro et tout ce que ça implique
comment j'aimerais mourir
version suicide: me balancer d'une falaise
version tout va bien dans ma vie: dans mon sommeil comme ça c'est tranquille je le vois pas venir, classique, pas de regret, tout est bien qui finit bien
mon Ă©tat d'esprit actuel
frustrĂ©e, Ă©nervĂ©e, triste, j'aime pas cette journĂ©e alors je me suis dit que j'allais enfin rĂ©pondre Ă ce questionnaire pour m'occuper l'esprit mais deux de mes caractĂ©ristiques premiĂšres Ă©tant l'indĂ©cision et l'incapacitĂ© Ă savoir quelles sont mes choses prĂ©fĂ©rĂ©es c'est compliquĂ© donc je suis d'autant plus frustrĂ©e!!!! mais j'arrive au bout donc je suis quand mĂȘme contente...
les fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence
franchement j'en ai aucune idée, je crois que je suis trÚs indulgente en général avec les fautes des autres sauf si c'est des pures merdes
ma devise favorite
le seul moyen de se délivrer d'une tentation c'est d'y céder il avait bien raison celui là si vous voulez mon avis
voilĂ fini!! et je tague personne car il faut ĂȘtre motivĂ© pour y rĂ©pondre mais si quelqu'un a envie go car c'Ă©tait quand mĂȘme sympa Ă faire alors merci @wonderbandersnatch <3
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On est le dimanche 17 septembre, il est minuit 44 et cette aventure des concours dâentrĂ©e aux conservatoires de thĂ©Ăątre se termine pour moi. Cela fait maintenant plus de deux mois que je me prĂ©pare Ă ces examens. En me lançant dans ce long chemin semĂ© dâembuches, je ne pensais pas vivre autant de choses et surtout jâai appris Ă mieux me connaĂźtre.Â
Ăvidement je me faisais un tas de scĂ©narios dans ma tĂȘte pour je le pense me rassurer, car je plongeais dans lâinconnu. Je me suis donc prĂ©parĂ© avec acharnement pendant les deux mois de vacances, jâai choisi mes textes, je les ai dĂ©cortiquĂ©s et je les ai appris par cĆur, mais quand je dis par cĆur câest quâils me trottent dans la tĂȘte nuits et jours. Bien sĂ»r ces deux mois nâont pas toujours Ă©tĂ© de tout repos, jâai beaucoup doutĂ© et jâai rencontrĂ© le syndrome de lâimposteur. Câest ce sentiment de ne pas ĂȘtre Ă sa place, jâavais lâimpression de me lancer dans un monde qui nâĂ©tait pas le mien, mais je me suis accrochĂ©, jâai persĂ©vĂ©rĂ© et je lui ai dit adieu. Le 30 aoĂ»t jâai passĂ© le concours du Conservatoire royal de Bruxelles, jâĂ©tais impatiente, jâavais envie de mâamuser et de montrer cette flamme et cette envie dâĂȘtre lĂ .Â
Je nâavais pas la crainte de lâinconnu, car le 28 aoĂ»t jâĂ©tais passĂ© devant le jury en tant que rĂ©plique, dâailleurs le jury mâavait demandĂ© si ils allaient me revoir, ce qui Ă©tait bon signe.Â
Mon audition câest trĂšs bien passĂ©e je me suis amusĂ©, je nâai pas eu de trou dans mes textes, ils mâont demandĂ© ma scĂšne classique ( les Femmes Savantes, acte 1, scĂšne 1), ma scĂšne contemporaine ( RĂ©unification des deux CorĂ©es, la scĂšne amitiĂ© de JoĂ«l Pommerat), mon texte non dramatique( le discours des droits de la femme et de la citoyenne dâOlympe de Gouges) et ma chanson ( le paradis blanc de Michel Berger). Le lendemain je passe lâexamen de lâINSAS, on a 45min pour apprendre et travailler un texte avec un candidat quâon ne connait pas, on passe devant le jury, on joue la scĂšne et ensuite on prĂ©sente un solo de 2min top chrono. Pour mon solo jâai expliquĂ© lâhistoire du Nichon et du Starbucks avec les photos des discussions et de mon gobelet. Le vendredi 1er septembre Ă 19h09 je recevais le mail du Conservatoire Royal de Bruxelles me disant que jâĂ©tais prise au second tour.Â
Jâai donc appris le dialogue et le texte non dramatique pendant le week-end. Le lundi matin Ă 9h commençait le second tour, on apprend quâon Ă©tait 300 candidats au premier tour et 52 sĂ©lectionnĂ©s au second tour sachant quâils allaient en prendre entre 20 et 25.  Â
Ces trois jours de second tour Ă©taient extraordinaires, jâai appris tellement de choses et surtout je me suis projetĂ© et je me suis donnĂ© la libertĂ© de rĂȘver. Le matin du vendredi 8 septembre, jâapprenais que je nâĂ©tais pas prise au second tour de lâINSAS, je mây attendais et je savais que je nâavais pas le profil pour cette Ă©cole, mais ce fut une expĂ©rience. Le soir je me suis rendue au Conservatoire Royal de Bruxelles pour la proclamation des Ă©lus et mon nom n'a pas Ă©tĂ© prononcĂ©, je suis triste, des larmes coulent sur mon visage je vois autour de moi des larmes de joie et des larmes de tristesse pour ma part câest des larmes de tristesse jâai la gorge serrĂ©e, mon espoir sâĂ©croule, je prends le temps de me poser, je parle avec ceux qui sont pris et dâautre qui ne sont pas pris, je fume une cigarette et elle a le goĂ»t de lâĂ©chec. Je vais voir les profs, la premiĂšre chose quâils me disent est « FĂ©licitations, tu nâas que 18 ans et un an de thĂ©Ăątre Ă ton actif et tu as Ă©tĂ© prise au second tour. » Ensuite ils me disent que je dois travailler ma palette dâĂ©motions et mon expression corporelle, je le sais câest des choses que je dois travailler, ils mâencouragent pour la suite et espĂšrent me revoir lâannĂ©e prochaine. Je prends mon tĂ©lĂ©phone et jâappelle mes parents, jâai envie de me faire toute petite, jâai honte, tellement honte, je sens quâils sont déçus pour moi, mais me fĂ©licitent pour mon parcours, jâai rĂ©ussi Ă ne pas pleurer, je me montre forte devant eux. Je quitte le Conservatoire, je suis sur mon vĂ©lo et les larmes coulent, je pĂ©dale jusquâĂ mon baby sitting, je sonne Ă la porte et je me montre souriante, confiante et heureuse mĂȘme si en rĂ©alitĂ© câest tout le contraire. Le lendemain matin ça va mieux je nâai pas le temps de mâapitoyer sur mon sort, jâai encore deux concours Ă passer, je dois rester concentrĂ© pas que pour moi, mais Ă©galement pour ma rĂ©plique. Le dimanche 10 septembre, je me lĂšve Ă 5h pour me rendre au Conservatoire de LiĂšge, je ne souhaite pas rentrer dans cette Ă©cole, car la pĂ©dagogie ne me convient pas et je le dis clairement dans mon dossier, mais câest une expĂ©rience en plus, car ce concours est public. Je mâĂ©clate sur scĂšne. Lors de la proclamation le directeur ne prononce pas mon nom, mais en sortant du Conservatoire un prof vient me voir et me dit, quâils ont lu mon dossier et que si je nâavais pas notĂ© que je ne voulais pas allez dans cette Ă©cole, jâaurais Ă©tĂ© prise au second tour. Sans regret, je prends le train et je rentre sur Bruxelles, LiĂšge ce nâest pas pour moi, Mons non plus dâailleurs. Jâapprends le 16 septembre Ă 23h45 que je ne suis pas prise pour le second tour de Mons. Je suis déçue, mais en mĂȘme temps rassurĂ© je me sens trop fatiguĂ© pour un second tour. Les concours câest finis pour cette annĂ©e. Lundi Ă 8h30 je serai Ă lâuniversitĂ© pour des Ă©tudes de communication et de journalisme.Â
Cette annĂ©e je vais avoir le temps de me cultiver, je vais lire des piĂšces de thĂ©Ăątre, je vais encore plus aller au thĂ©Ăątre et au cinĂ©ma, je vais continuer les cours de thĂ©Ăątre et je vais faire des stages pour me reprĂ©senter avec plus de matiĂšre au concours lâannĂ©e prochaine et surtout je ne vais pas lĂącher ce rĂȘve ! Je nâaurais jamais pensĂ© vivre autant de choses Ă 18 ans, mais je ne regrette rien je suis fiĂšre de moi et de mon parcours, toutes ces Ă©tapes franchies nâont fait que confirmer cette envie qui bouillonne en moi.
Chloé Trojan.
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Mon prof de littĂ©rature me rend zinzin : j'ai passĂ© les 3/4 de l'aprĂšs midi a corrigĂ© son cours sur Victor Hugo. Il a donnĂ© des mauvaises dates, n'a mĂȘme pas parlĂ© de la querelle Hernani qui est super importante... Il a parlĂ© de l'engagement politique sans par'er des faits. Vraiment je me suis dit tout le long « mais what the fuck ???? » ok l'erreur est humaine, et c'est pas parce que tu es dans l'enseignement que tu ne peux pas te tromper mais lĂ on parle de TOUT le fucking cours en fait. Et en plus sur Victor Hugo, le monument LE MONSTRE LE BIG BOSS de la littĂ©rature française. Comment tu peux autant foirĂ© ton cours sur Victor fucking Hugo Ă la fac en lisant littĂ©ralement tes fiches ? J'hallucine vraiment. J'ai dĂ» tout refaire, tout reprendre... Je n'ai mĂȘme pas encore fini ! C'est une blague ce prof.
Oui c'est ce prof qui nous a enlevĂ© Flaubert du programme oui. Oui. FLAUBERT. J'ai beau faire des efforts mais je peux plus me le voir. En plus Victor Hugo que je peux pas me l'encadrer celui-lĂ non plus. Heureusement j'ai changĂ© d'avis Ă force de faire mes recherches sur lui etc. D'oĂč la petite carte postale avec ses petits enfants lĂ ... Trop mims.
Vraiment ça me dĂ©truit : mon prof a prĂ©fĂ©rĂ© s'attarder sur les funĂ©railles nationales (en donnant les mauvaises dates sinon oĂč est l'intĂ©rĂȘt ???) pendant les 15 derniĂšres minutes du cours et se tromper dans l'explication de Notre-Dame de Paris pendant 30 minutes (oui sinon encore une fois oĂč serait l'intĂ©rĂȘt right ????). C'est pour nous pranker qu'il fait ça ? Parce que ça ne me fait ABSOLUMENT PAS rigoler. J'ai d'autres trucs Ă faire, j'ai eu zĂ©ro vacances Ă cause des fucking 3 semaines de partiels et lĂ je reprends et on me sort que des mauvaises informations pendant une heure ?
Je suis affolĂ©e. Ăa veut dire que les gens de ma classe qui auront pris en notes certains trucs (parce qu'aussi la prise de notes dans son cours c'est un bon gros bordel hein on va pas se mentir sur ça non plus mais on est Ă la fac alors on va pas chouiner)... S'ils ne vĂ©rifient pas ils auront littĂ©ralement que de la merde.
C'est gĂ©nial. Bien jouĂ©. J'hallucine vraiment. J'hallucine. Tu m'Ă©tonnes qu'il ne met pas ses cours sur cursus le boug. Ăa serait mettre Ă la vue de tous toutes ses fucking erreurs lĂ . VRAIMENT JE N'EN PEUX PLUS.
Et c'est encore que «la reprise» lol.
J'imagine que comme nous sommes jeunes ils se disent qu'on ne sait rien peut-ĂȘtre ? Mais putain heureusement que j'applique la mĂ©thode de Descartes.
FUCKING HELL.
AprĂšs j'aime bien faire des recherches etc. Normal. Toujours je fais du complĂ©ment de cours MAIS J'AI AUSSI D'AUTRES MATIĂRES AVEC D'AUTRES LIVRES Ă LIRE EN FAIT.
When you are young they assume you know nothing.
J'avais tiquĂ© sur des dates, sur les noms des recueils pendant le CM alors que bon, je ne suis pas du tout une pro sur V. Hugo... Mais je pensais pas QUE C'ĂTAIT Ă CE POINT LA MERDE.
AllÎ j'ai Plaute à lire, Ovide et Callapée. J'ai mes recherches sur la mythologie greco-romaine ok ? J'ai un million de trucs à faire à cÎté dans ma vie. J'ai zéro temps pour mes loisirs et aprÚs ils viennent nous engueuler parce qu'on finit en burn out ?
Allez c'est bon aussi.
Anyway je suis dans le car pour rentrer j'vais taper un bon run comme d'habitude et essayer de pas péter mon crùne bien que ce ne soit pas l'envie qui manque.
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tagged !
tagged par @annahmiraculousmillenium hier j'ai perdu le moment
When was the last time you cried: ... Okay, hier, devant l'une des battle. devant toutes les premiÚres battle que je trouvais si belles. Ouais, j'ai un peu honte d'avoir perdu mon eau alors que les fremens et Dune m'en ont donné respect. Mais, c'était beau. J'ai aimé voir ces chanteurs donner tout, pour un moment dont ils ne retirent rien. Et la beauté dans le spectacle du spectacle. Un sentiment indicible. Je dirais, au moins 23 larmes.
Do you have kids: Ă yes, presque comme les doigts de la main.
What sports do you play/have you played: Aïkido. Ceux d'avant n'étaient pas importants. J'ai trouvé dans l'aïkido une sorte de béquille qui a déséquilibrée ma croyance en un monde simple.
Do you use sarcasme: un peu trop, j'aime pas du tout ça chez moi.
Whats the first thing you notice about people: people are, people beautifull, people aveugle, people absent, people triste, people dye
Whats your eyes color: vert comme l'eau d'une feuille de Lotus
Scary movie or happy ending: en alternance ?
Any talents? : une certaine empathie avec les empathes
Where were you born: Abidjan
What are your hobbies: lecture, écriture, aïkido, regarder le vent léger dans le temps qui passe ?
Do you have any pets: 3 chats
How tall are you: :-) 180 on my ID // 179.5 envron
Favorite subject in school: Biologie, mais j'ai fait des maths, puis des maths et des maths, pour ne pas devenir prof de bio au lycée
Dream job: je cherche toujours
So now tag other people:
@ame-haine dĂ©licate humaine, @clochardscelestes que j'adore comme nom, @desinteresse forcĂ©ment, @et-si-je-reve-tant-pis parce qu'en rĂȘve toujours, @e642 qu'Ă la peau Ă fleurt, @insociablementcompliquee c'est cool, @cat973 qui en a bien l'Ă©toffe, @mollymooon au delĂ d'une frontiĂšre, @tetarteauxmyrtilles qu'apprends le french @luc3 qui Clash, @woyzeeck un peu d'ombre, @quandvientlapluie en corp et @stalgivc @needtobeused92 @plaidetchocolatchaud @margocooper @classe-ass @perduedansmatete @darrianborland @kattiekatworld @katiebaite @solarainyhctiw @au-rythme-de-mes-pensees @zab0tushka @taylorsnow-dclmnc @hysar @pastelpaillette et ceux que je like que j'ai pas en tĂȘte
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Jeudi 7 septembre
Le jeudi, j'aurai donc huit heures de cours. Quatre fois deux heures.
Le jeudi, je verrai donc tous mes Ă©lĂšves. 71 secondes plus 48 premiĂšres, 119 jeunes gens (j'arrive plus Ă dire mĂŽmes).
Je les vois arriver, écrasés par la chaleur de cette interminable canicule bretonne. Les cahiers et les éventails s'agitent, "on dirait une installation d'art contemporain." Quelques-uns rigolent, deux ou trois sincÚrement. Cette journée est interminable, mais elle me permet de commencer à "voir le dessin" de la classe. C'est une expression que j'ai emprunté à R., ma prof de théùtre. Elle parle souvent du "dessin du texte", et ça parle beaucoup aux élÚves.
Il y a d'abord les PremiĂšres Galopa. Pour une raison que j'ignore je m'imagine que je suis leur professeur principal (alors que pas du tout). Ils sont farouches. Ă m'observer comme un spĂ©cimen Ă la fois pittoresque et dangereux, une sorte de cobra qui ferait du standup. Parce que certes, j'ai des tatouages et des chaussures rigolotes, mais je tiens leur bac de français entre mes mains, quand mĂȘme. Ăa donne un cours Ă©trange, entre rĂ©ponses enthousiastes et silences brutaux, amplifiĂ©s par la montĂ©e progressive de la tempĂ©rature, en cette matinĂ©e au lycĂ©e Keves.
Suivent les PremiĂšres Herbizarres, seule classe dont je me mĂ©fiais au premier cours. Petits rires et regard entendus Ă©changĂ©s. Impression d'ĂȘtre le sujet d'une blague commune. Non pas que je m'en formalise - ça arrive frĂ©quemment quand on est prof - mais ça n'est jamais agrĂ©able, surtout au dĂ©but. Et aujourd'hui, des questions, des suggestions, un cours qui passe Ă une vitesse folle et beaucoup de sourires. "Vous me rassurez beaucoup, monsieur."
Ăa fait du bien, sur le trajet qui me mĂšne au lycĂ©e Agnus. OĂč je retrouve les secondes Germignon. Mon ethos de prof de collĂšge reprend le dessus. Ils sont encore fragiles et un peu perdus. Les bon vieux trucs de les remettre en confiance en bossant sur ce qu'ils connaissent. Le trĂšs lĂ©ger silence lorsqu'ils commencent Ă partir dans tout les sens. - c'est la seule manifestation de mĂ©contentement que j'ai dĂ» montrer depuis le dĂ©but de l'annĂ©e - et les quelques blagues pendant la pause entre les deux heures. Ce sont de bonnes personnes. De chouettes secondes en devenir. "On n'a pas encore tout Ă fait commencĂ© le programme de seconde" leur dis-je Ă la fin du cours. Mais ça ne saurait tardĂ©.
Et je termine, dans un état proche de l'Ohio, avec les secondes Ixon. Une sacrée bande de potes - ils se connaissent presque tous - avec l'éternel groupe de garçons, forts en gueule et en français, et de filles, faussement timides, n'attendant qu'un mot pour se changer en guerriÚres. à ce stade, difficile de discerner les individus. J'en ai plein la rétine et la matiÚre grise, des élÚves.
"Je vais avoir du mal à retenir tout de suite vos noms, j'en suis désolé."
Mais ça va venir. Vos noms, vos façons de parler, ce que vous préférez dans le cours et ce que vous fuyez. Les manies de certains, les tics de langage d'autres.
Bienvenue dans ce monde partagé, crée par chacun d'entre nous.
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Mais je suis morte mdr.
La seconde personne du jury a le mĂȘme nom que celle qui devait le faire initialement. Et le mĂȘme prĂ©nom, Ă une lettre prĂšs.
Soit mon prof s'est trompĂ©, soit il y a deux personnes qui ont quasi le mĂȘme nom qui bossent sur la mĂȘme spĂ©cialitĂ© dans la mĂȘme rĂ©gion. Et impossible de le savoir avec l'adresse mail.
Du coup je ne sais pas comment je vais adapter ma prĂ©paration Ă l'oral vu que la premiĂšre personne (si elles sont distinctes) m'a donnĂ© le sujet et que je l'ai croisĂ© plusieurs fois. Et ce petit dĂ©tail je vais le dĂ©couvrir le jour mĂȘme.
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TrĂšs intĂ©ressant tout ce que vous racontez parce que je suis prof (mais pas en France) et câest EXACTEMENT pareil ici. Tout le monde nous accuse dâĂȘtre des gros mĂ©chants parce quâon sâattend Ă ce que les gosses (au collĂšge, hein!) se ramĂšnent en cours avec des stylos et on se fait traiter de tous les noms parce que tu comprends, KĂ©vin avec lâiPhone 22 (quâil utilise allĂšgrement en cours, toujours pour des urgences, vous comprenez), si ça se trouve il ne peut pas se payer de stylo! Et que câest de la discrimination de sâattendre Ă ce quâun gosse se ramĂšne en cours avec un stylo! Il y a des parents que je nâose simplement pas appeler parce que dâautres lâont fait et se sont fait insultĂ©s au tĂ©lĂ©phone. Le comportement du gosse nâa Ă©videment pas changĂ© mais maintenant il est sĂ»r dâavoir le soutien de ses parents. Il ne fait pas son travail? ADHD! Il empĂȘche les autres de faire leur travail en faisant le pitre? Les cours ne sont pas assez intĂ©ressants / pertinents. (Les #21stcenturyskills ne sont pas au programme, comprenez bien.) Exclure un gosse est impensable parce que ça veut dire quâil sera en prison le lendemain et sa famille ruinĂ©e, et tout sera la faute du prof. Il y a des Ă©coles qui font ce quâil y a Ă faire pour combattre tout ça mais elles sont rares et elles sâen prennent plein la gueule sur les rĂ©seaux- de la part de parents mais Ă©galement de profs qui croient encore que tout ce quâil sâagit de faire est de parler aux gosses pour rĂ©soudre les soucis. Surtout pas punir, ça risquerait de filer du PTSD Ă lâenfant⊠Fin bref, y a du chemin Ă parcourir! Ăa aide de lire des gens qui nâont pas, pour lâemprunter Ă lâanglais, âbu le koolaidâ.
Purée je suis désolée.
Ma petite expĂ©rience de centre aĂ©rĂ© il y a presque 20 ans (ouch) câĂ©tait aussi les parents brandissaient dĂ©jĂ les diagnostics dâhyperactivitĂ© pour un oui pour un non. Jâavais rĂ©pondu Ă une mĂšre que je nâĂ©tais pas psy mais quâen revanche un enfant de 8 ans qui traitait les autres de « pĂ©dĂ©s » et de « salopes » ça signait surtout une mauvaise Ă©ducation. Imagine un peu la crise de nerfs sur le parking. « Vous insinuez que jâĂ©duque mal mon fils? » et moi « je viens de vous le dire ? ».
Jâai des Ă©ducateurs / assistants sociaux / juristes dans ma famille et câest le mĂȘme dĂ©lire de dĂ©responsabilisation Ă tous les Ă©tages. Câest pour ça que je ne crois pas Ă lâexplication du manque de moyens. LâĂ©cole Ă©tait plus efficace dans les annĂ©es 60-70 avec moins de personnel et moins dâĂ©quipements. Jâai rĂ©cupĂ©rĂ© un manuel niveau certificat dâĂ©tude et ça me dĂ©prime de voir de mes yeux la diffĂ©rence de niveau. Sans mĂȘme parler des mĂ©thodes dâenseignement - qui sont nulles - et des programmes - pareil, mais les Ă©lĂšves ont tellement de lacunes que câest impossible de les suivre, câest bien pour moi cette idĂ©ologie de bourgeois pĂ©nitent qui a grandement contribuĂ© Ă crĂ©er le problĂšme. Les mouvements dâĂ©ducation populaire Ă lâorigine venaient justement du peuple et lâidĂ©e Ă©tait de lui donner les clefs pour se cultiver et ĂȘtre libre.
Que ça vienne en plus de la gauche me fume intégralement.
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Faux dĂ©part ! â ïž
Les 3 premiÚres semaines de janvier ont été chaotiques.
HonnĂȘtement, j'Ă©tais pas bien du tout car je vois tout augmenter, mes parents me rappeler que je ne fais pas rentrer d'argent (mĂȘme si techniquement ... si) ... mais voilĂ le fait de ne pas avoir de fiche de paie Ă mon nom ou de dĂ©claration URSSAF ... ça me travaille car j'ai 28 ans. Je suis chez mes parents et j'ai l'impression d'avoir toujours 10 ans.
Mais, ma boite dans tout ça ?
Toujours pas crĂ©Ă©e ... Ăa n'avance pas car je suis baladĂ©e d'organismes en organismes et ça me mine d'attendre un mois entre chaque action de leur part. (Admettons, Contact en janvier d'un organisme, proposition de rdv un mois plus tard en fĂ©vrier ... pour le mois d'aprĂšs donc mars. Rdv pris, si on se met d'accord pour un suivi, ça nous fait un dĂ©but de session pour avril. ... et je fais quoi moi en attendant sachant que j'ai droit Ă rien ?)
Ăa et le fait que chaque organisme, qui techniquement doit m'aider hein ... n'a qu'une phrase Ă me sortir ..."Oui mais ça l'IA peut le faire" .. ok, 2 phrases : "Oui mais ça l'IA pourra BIENTĂT le faire !" ... ça aide vachement ...
"T'as peut-ĂȘtre ratĂ© ta vocation"
Donc avec ça le sentiment d'avoir foirĂ© comme il faut mon orientation pro. Je sais faire plein de choses mais en autodidacte donc impossible d'ĂȘtre embauchĂ©e sans les diplĂŽmes qui vont avec et j'ai pas l'argent pour une formation ...
Ăa fait plusieurs fois qu'on me dit que j'ai peut-etre ratĂ© ma vocation ... de prof ou de juriste notamment. Et ça renforce le sentiment que j'suis passĂ©e Ă cĂŽtĂ© de tout ...
Le truc c'est que je ne veux pas Ă©chouer ...
J'ai eu de gros soucis de santĂ© (ah tiens faudrait que j'en parle !) Ă©tant gamine. J'ai dĂ» sacrifier mes loisirs pour garder le niveau parce qu'on m'a vendu Ă l'Ă©poque que "si tu travailles bien Ă l'Ă©cole tu auras un bon mĂ©tier" ... et quand je vois oĂč j'en suis aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir Ă©tĂ© arnaquĂ©e ... Pour le mĂȘme rĂ©sultat, j'aurais peut-ĂȘtre pu me permettre de sortir et d'avoir un minimum de vie sociale ...
Et du coup on fait quoi ?
On va se lancer, mais en prenant soin d'envoyer promener tous les organismes. Je me rends compte qu'une fois de plus je ne peux compter que sur moi-mĂȘme ... (alors que je le sais pertinemment depuis le lycĂ©e ...). Je me donne jusqu'Ă Mars pour crĂ©er mon entreprise. On voit ce que ça donne sur un an. Pendant ce temps on met de cĂŽtĂ© ce qu'on peut ... et puis en fonction, on avisera ...
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S'il y a bien un truc Ă savoir sur moi c'est que du temps de Skyblog j'avais 36 blogs et maintenant que je suis sur Tumblr j'en ai encore plus.
@/culturefrancaise est un sideblog que j'ai créé en 2013-2014 suite au Speak your language day qui s'est transformé en Frandredi; et je l'ai surtout fait parce que j'étais en LLCE à l'époque, spécialité médiation interculturelle. (Et depuis j'ai fait un assistanat à l'étranger pour enseigner le français comme langue étrangÚre mais prof c'est vraiment pas pour moi, je préfÚre le guidage touristique...)
Si vous voyez @/thisisjustmefangirling rĂ©pondre Ă ma place... C'est que c'est moi. C'est mon mainblog. Depuis... oh la la... Peut-ĂȘtre 2013. Oui oui, l'Ă©poque du Superwholock, l'Ă©poque oĂč j'aimais encore le dernier album de Tokio hotel, et tout et tout. Et comme son nom l'indique, c'est un blog multifandom, fourre-tout.
Bon sinon je crois que j'ai été shadowbanned, probablement parce que je suis la reine de l'utilisation du VPN, ou alors parce que Tumblr n'a pas aimé que j'aille vivre en Italie, mais je vais essayer de contacter Tumblr pour voir s'ils peuvent me débloquer tout ça.
VoilĂ voilĂ , c'Ă©tait la minute info du jour...
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Je réfléchissais (encore) à mon autisme et au fait que ce trouble est potentiellement héréditaire.
Je pense pas que ça vienne directement de mes parents parce qu'ils sont avenants/assez extrovertis mais avec le combo hypersensible pour ma mÚre (mais pas autant que moi) et ils adorent aller en concert. Donc j'ai été fouiller dans ma mémoire. CÎté maternel, je vois pas grand chose malgré la 50aine de personne qui compose ma famille. Mes grands parents maternels sont décédés il y a 10 ans maintenant et j'en ai pas trop trop se souvenirs. Mais ils aimaient quand il y avait toujours du monde chez eux. Je pense pas que ce soit ça.
Par contre cĂŽtĂ© paternel, il y a mon grand pĂšre, et avec le recul je me dis : peut ĂȘtre queeeee.
Il a un caractĂšre particulier, mon copain le compare Ă Obi-Wan Kenobi car il veut souvent apporter un dernier mot sage/conclusion Ă quais toutes les discussions alors que souvent il n'y participe pas.
Il possÚde une étagÚre dans son bureau intégralement remplie de sa collection d'insectes. Toutes les étagÚres à livres de la maison, excepté 3 ont ses livres de sciences/nature/animaux (il était prof de science en collÚge et lycée)
Il a une piÚce qui s'appelle "la piÚce aux animaux" aka un cabinet de curiosité avec au milieu de sa collection d'hameçons préhistorique, pierre précieuses et d'animaux empaillés, on a un crùne humain unique par un micro détail, une dent de mammouth, une moulure de poumon de liÚvre ou encore un poisson séché/empaillé.
Outre ces passions/collections il a sa propre piÚce pour développer ses photos.
Il est extrĂȘmement Ă©nervĂ© qu'on touche Ă ses affaires sans demander.
Il ne supporte pas qu'on mette de la musique, alors que ma grand-mĂšre adore ses CDs et que son bureau est Ă l'exacte opposĂ© du post radio. Les seules fois oĂč il a tolĂ©rĂ© la musique, c'est quand on faisait des trajets de minimum 5h de voiture pour les vacances (et pas plus de 1 CD par 1h30/2h)
Il voit facilement les dĂ©tails. Ce qui lui permet toujours de repĂ©rer grenouilles, champignons, particularitĂ© sur une feuille ou arbre en forĂȘt et champs.
Comme moi il n'aime pas les carottes.
Il a "son couteau" pour manger. Qu'il aiguise et nettoie lui mĂȘme.
Il pourrait porter les mĂȘmes vĂȘtements des semaines d'affiler et sa garde robe comporte Ă©normĂ©ment d'articles similaires.
Quand on était petites, il enregistrait films sur films sur vhs. Il numerottait les vhs, et reportait les noms des films dans un répertoire (ordre alphabétique donc) avec le numéro de la cassette pour qu'on puisse trouver la vhs plus facilement. Avant qu'ils ne jettent tout, il y en avaient au moins 60 consacrées aux films jeunesse, et au moins 50 de plus pour des films +14 ans et plus.
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bon eh bah comme je suis pas quelquâun de trĂšs original et que bon je commence Ă penser que voir ma psy une fois par mois ce nâest peut-ĂȘtre pas assez, je choure le concept Ă sloubs et le rarou pour les âš2022 achievementsâš :
- jâai perdu et trouvĂ© des gens, Ă chaque fois pour le mieux. jâai perdu des gens, soit parce quâils ont eu la malchance de me connaĂźtre Ă une Ă©poque de ma vie oĂč je savais vraiment pas oĂč jâen Ă©tais, soit jâai rĂ©alisĂ© quâune personne Ă©tait purement en train de me bouffer et avait pas lâintention de me recracher. Dans le premier cas, jâai retrouvĂ© des gens, et jâen suis tellement reconnaissant, parce quâils ne mĂ©ritaient pas de connaĂźtre lâancienne version de moi, perdu et brisĂ© par une vie que je ne sentais pas ĂȘtre la mienne, et aujourdâhui jâai la chance de les connaĂźtre un peu mieux et de les voir accomplir leurs rĂȘves dans la vie, et ça, sincĂšrement, ça me met de la joie dans le coeur. Dans le second cas, jâai ouvert les yeux sur un comportement quâĂ©tais juste pas acceptable de la part de quelquâun qui se prĂ©tendait mon amie mais qui me traitait plutĂŽt comme un chien galeux ; lâannĂ©e derniĂšre jâai dĂ©finitivement coupĂ© le cordon avec elle et cette annĂ©e je suis trĂšs fier de dire que jâen ai plus rien Ă foutre dâelle, que je suis enfin passĂ© Ă autre chose. jâai aussi trouvĂ© mes vrais amis, notamment une, que je pense garder pendant longtemps encore, qui sont lĂ pour moi, juste pour moi. jâai trouvĂ© une super psy, qui mâĂ©coute, me comprend (et qui rit Ă mes vannes, â€ïž sur elle) et qui a pu enfin poser le mot sur ma condition, qui me tourmentait depuis des annĂ©es, justement parce que je ne savais pas ce que jâavais, ce qui me rendait diffĂ©rent. en 2022, jâai appris que jâĂ©tais hpi, ce qui a expliquĂ© 97% de mon expĂ©rience de vie, aujourdâhui je suis sur le chemin de lâunmasking, câest pas toujours drĂŽle, mais au moins câest en route, et câest ça qui compte.
- jâai fait mon coming out trans Ă ma mĂšre, qui a eu la rĂ©action quâil fallait, de la comprĂ©hension et de lâĂ©coute de bout en bout, et rien que pour ça, cette annĂ©e valait le coup dâĂȘtre vĂ©cue.
- jâai enfin fait la paix avec mon corps. je mâappelle jules, jâaime quâon utilise « il » et « mec » pour parler de moi, mais je grimace intĂ©rieurement de moins en moins quand mes proches, mes profs, des inconnus me mĂ©genrent et mâappellent par mon deadname, parce que jâarrive Ă faire la paix avec moi-mĂȘme. jâai appris Ă aimer mon deadname, Ă connaĂźtre la racine ancrĂ©e dans les deux cĂŽtĂ©s de ma famille de chacun de mes prĂ©noms sur mon acte de naissance, jâen arrive mĂȘme Ă ĂȘtre fier de porter les noms de ces femmes que je nâai pas connues mais qui font partie de moi. jâai arrĂȘtĂ© de rejeter entiĂšrement ma fĂ©minitĂ©, jâai appris Ă aimer mon corps, ses attributs, sa beautĂ©. mĂȘme maquillĂ© et en jupe, je suis toujours jules, et du moment que moi je le sais, le reste nâest pas important.
- jâapprends Ă mâaimer, Ă mieux me connaĂźtre. je commence Ă savoir qui je suis, ce que je veux vraiment. je fais des plans pour quand je volerais de mes propres ailes. je sais ce que je veux changer dans mon apparence, ce que sont mes vrais vocations, une idĂ©e de mĂ©tier se profile mĂȘme Ă lâhorizon. jâapprends Ă laisser venir la vie Ă moi plutĂŽt que de lui courir aprĂšs, et je relĂąche un peu de pression. bien sĂ»r, je continue Ă vouloir tout apprendre en mĂȘme temps, et des fois câest vraiment pas ce quâil me faut, Ă travailler 24h/24, mais jâai toujours mes proches pour me sortir la tĂȘte de lâeau, alors tout nâest pas si mal.
- en 2022, jâai commencĂ© Ă devenir moi. et ça, câest pas rien, tout de mĂȘmeâŠ
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« Bonjour,
Je me prĂ©sente, je nâai pas de nom dâartiste, je ne vie que quand je suis sur scĂšne, je ne porte pas dâartifices⊠Parfois, je voudrai que ma chambre en devienne une. Je mâexpose devant vous et jâavoue, jâai un peu peur. Je voudrai vivre sur scĂšne et mĂȘme y mourir comme certains grand nomsâŠÂ »
Câest sur ces deux der idĂ©es photos que vendredi dernier sâest achevĂ© 5 annĂ©es de reprĂ©sentations ( a raison de 3/semaine) sur cette scĂšne.
Je suis tellement reconnaissante envers Sabrina, ma prof de danse. Une amoureuse et passionnĂ©e comme jamais. Avec elle, que tu sois svelte ou avec des formes, elle sâen fou. Elle tâĂ©lĂšve au plus haut possible, fait en sorte que tu donnes le meilleure de toi mĂȘme, que tu tâĂ©clates, que tu oublies qui tu es en te faisant incarner des personnages le temps de 5 min/chorĂ©es. Avec le temps, tu oublies qui tu es.
Une fois sur scĂšne il se passe un trucâŠ
Tous ses yeux qui vous regardent, cette vie intense et muette, que lâon ressent en soi par ces regards, cela donne une intimitĂ©, une voluptĂ© comme un rĂȘve⊠on nâen vient Ă douter de sa propre existence, on en est transformĂ© ïżŒ.
đ©°â„ïžđ€
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jâavais pas suivi les deux premiĂšres semaines de la Star Academy mais je mây suis mise ce week-end car je cherchais un truc con Ă regarder pour soigner un âšmental breakdownâšÂ
impossible de commencer par le premier Ă©pisode vu quâils ne sont disponibles que sept jours, donc jâai lancĂ© la deuxiĂšme semaine
mes impressions:
â dâabord jâai vĂ©rifiĂ© si lâhymne Ne Partez Pas Sans Moi nâavait pas Ă©tĂ© Ă©crit Ă lâĂ©poque par Jean-Jacques Goldman pour CĂ©line Dion
car je me demandais si Michael Goldman (fils et sosie de JJ, et nouveau directeur de la Star Ac) finançait son héritage en choisissant cette chanson
â quand jâĂ©tais gosse je trouvais les profs plus intĂ©ressants que les Ă©lĂšves
maintenant câest surtout la production de lâĂ©mission qui mâintĂ©resse, notamment la maniĂšre dont elle façonne la trame et le ton de lâhistoire
â ce ton est familial, chaste, policĂ©; TF1 ne veut pas faire dans le trash, semble se positionner en opposition Ă ce genre de tĂ©lĂ© rĂ©alitĂ©
â je me demandais si lâhĂ©tĂ©rosexualitĂ© serait moins imposĂ©e quâil y a 20 ansÂ
les vrais se souviennent de la saison 3 (2003), quand lâĂ©mission sous-entendait quâil y avait plus que de lâamitiĂ© entre les finalistes Ălodie et Michal, alors quâil Ă©tait un peu trop fan de MylĂšne Farmer pour que ce soit crĂ©dible
dans cette saison-ci il ne semble y avoir ni homo ni hĂ©tĂ©rosexualitĂ©, la ligne Ă©ditoriale ne pousse pas lâangle de la romance
mĂȘme lâangle habituel de la rivalitĂ© (la blonde contre la brune!) a Ă©tĂ© laissĂ© de cĂŽtĂ©
â une chose qui ne me dĂ©rangeait pas dans ma jeunesse mais qui mâirrite maintenant: les branleurs & branleuses
je tolĂšre LĂ©a parce quâelle a beau ĂȘtre fainĂ©ante, elle sort tellement dâidioties quâelle en est divertissante
mais Julien mâagace parce quâil fait le gamin, nâen branle pas une, puis va se la jouer outrĂ© quand il se fait dĂ©monter
â et encore, les profs actuels sont gentils avec lui, la reine des piques RaphaĂ«lle Ricci lâaurait dĂ©jĂ fait chialer en bonne et due forme
â Paola: celle qui mâa directement tapĂ© dans lâoeil, elle a du talent et du charisme, elle bosse assez, sa personnalitĂ© est Ă la fois moins coincĂ©e et moins chaotique que dâautres
et câest facile dâimaginer quel style de musique lui conviendrait et quel public il ciblerait
â Enola: la plus intelligente, elle cerne bien les gens et le systĂšme, mais ça mâĂ©tonne quâelle soit si ouvertement ambitieuse, alors quâelle doit savoir que le public nâaime pas ça
â Anisha: on a tous connu cette fille qui chouinait aprĂšs lâexamen de math puis claquait un 18, et on lâa tous trouvĂ©e insupportable
â Louis: tout aussi insupportable, le mec qui prĂ©tend quâil nâest pas fĂąchĂ© alors que la moindre connerie le vexe Ă mort, et qui tâen voudra jusquâĂ la tombe dâavoir un jour utilisĂ© un ton un chouĂŻa trop sec avec lui
â Stan et Chris: sympas mais fades, sans intĂ©rĂȘt
â Tiana: trop jeune
â Carla: ses leggings doivent passionner un certain public mais pas moi
â prof de thĂ©Ăątre: son accent et son air tarĂ© mâont fait croire quâil Ă©tait belge mais en fait non (il enseigne Ă Bruxelles ceci dit)
par contre il doit ĂȘtre sur le spectre, câest pas dieu possible dâĂȘtre si malaisant h24
â on voit que les Ă©lĂšves ont grandi sur internet parce quâils sont moins catastrophiques en anglais que leurs prĂ©dĂ©cesseurs
â comment je sais que je suis une vieille vache: je nâai jamais entendu parler des artistes invitĂ©s aux primes: Slimane? Keen'V? AdĂ©? Naps? ¿QuiĂšn es?Â
mĂȘme Gims, son nom me dit quelque chose, mais je ne sais pas ce quâil chante
moi je connais Julien Clerc et tous les Michel
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Mardi 4 octobre
"Monsieur, monsieur !"
Il est entré sans frapper, un petit gars, que je n'ai jamais croisé dans la cours de récréation. Je lÚve les yeux du document que je suis en train d'expliquer à Raura. La liste des fournitures à apporter pour le voyage scolaire. Là , je mimais un pyjama, parce que je ne parle par l'érythréen, et elle ne connaßt pas encore ce mot en français.
"Monsieur, il y a un oiseau dans votre salle !"
En effet, il y a un oiseau dans ma salle. Un bec rouge et des plumes marron, je ne suis pas assez calĂ© en ornithologie pour en trouver le nom. Il est perchĂ© sur le dossier d'une des chaises. Et mon cĆur fond comme un camembert mĂ©diterranĂ©en lorsque je m'aperçois qu'il a le bec ouvert. Le piaf est Ă bout de souffle, terrifiĂ©. DerriĂšre l'Ă©lĂšve inconnu, tout une tripotĂ©e de mĂŽmes, tout aussi anonymes.
"Sortez. Il ne faut pas lui faire peur."
Alors nous sommes trois. Raura, qui observe, mĂ©dusĂ©e, la scĂšne, avec un sourire presque ravi sur les lĂšvres. Le petit gars, qui a refusĂ© de partir. "Non, je vais l'aider !" Et moi. Plus du tout Monsieur Samovar, pour le coup. "Eh ben petit pĂ©pĂšre ? Qu'est-ce que tu fais ici ?" Le mĂȘme timbre que lorsque, l'annĂ©e derniĂšre, j'ai recueilli Dune-le-lapin sur un parking. Un timbre qui ne rĂ©sonne jamais, jamais dans les couloirs d'un collĂšge.
On manĆuvre maladroitement. Trois ĂȘtres. L'un qui ouvre en trĂšs grand toutes les fenĂȘtres, l'autre qui tente de rabattre le petit ĂȘtre en plumes vers l'extĂ©rieur. Et l'autre qui observe, en silence. On ne se parle pas. Enfin, moi si. Comme d'habitude. Mais juste Ă l'oiseau, rien qu'Ă l'oiseau. Les deux autres humains, je n'en n'ai pas besoin. On est ensemble lĂ -dedans. Ă deux reprises, il y a un envol, entravĂ© par les vitres qui ne peuvent pas s'ouvrir, j'en suis au bord des larmes, et mĂȘme mon surconscient ne parvient pas Ă articuler que c'est tarte.
Et puis la troisiĂšme fois. Un premier virage on retient notre souffle et
"Ouais !"
Il est dehors. Il est sauvé. Il est, en tout cas, de retour à un environnement qui est le sien. Le ciel.
On se regarde. On se rappelle qu'on est prof et Ă©lĂšve.
Raura, la premiĂšre, range son papier.
"J'explique Ă papa ce soir, les vĂȘtements."
Le petit gars descend lentement avec moi, jusqu'à la cantine. Il ne répond pas tout de suite aux AED, qui lui demande pourquoi il est en retard. Et à la troisiÚme fois.
"Je sauvais un oiseau.
- Tu le coursais ?
- Non ! Non c'est pas vrai, je l'ai sauvé, demandez au prof !
- C'est vrai. Il a sauvé un oiseau."
(photo pas vraiment de l'oiseau mais un peu quand mĂȘme.)
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