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#Henri Tincq
yannlyr · 5 months
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La France en vrac (18 novembre 2023). J’ai créé un compte Twitter X en juillet. J’y réagis et puis j’efface mes réactions. Mes paroles ne sont pas une vérité révélée. Nous sommes harcelés par l’information, par ceux qui la font et la défont, ceux la manipulent. Ne pas s’intéresser au monde est impossible: être concerné implique la réaction. Qui lit? Cette connexion au monde est écrasante. / J’écrirai un jour à propos de la contre réaction à une de mes réactions. / Avoir son portrait dessiné ou peint était une assurance d’une part d’éternité. Le commun des mortels ne cherchait pas la notoriété. La photographie, les films d’amateurs ont agrandi cette part. Cette quête a vidé de sens l’existence propre de ceux qui veulent survivre à leur vie vaine. / Bossuet est revenu à la mode. Il ne porte pas la pourpre gallicane, et se prénomme Kevin. Zemmour enrage: « Votre mère a eu tort. Elle aurait dû vous appeler Corin. Tiens, ça vous irait très bien, pour un prêcheur: « Je ne serais qu’une trompette sonnante… » / Je lis France, les religions et la laïcité, dans la collection Comprendre un monde qui change, du Monde, publié en 2013, préfacé par feu Henri Tincq s.j. Napoléon a exigé de nombreuses choses à l’Eglise catholique, à l’Eglise réformée et à la religion juive. Il faudrait aujourd’hui qu’on n’exige aucune acclimatation à l’Islam? Ça sera soit l’Islam réformé de France soit la République islamique de France. / J’ai vécu 12 ans au Moyen Orient: Égypte et Yémen. Je n’avais jamais envisagé que j’y apprendrais là-bas des clés de compréhension de ce qui arrive, « de retour au pays ». En arabe, el balad est aussi, le pays au sens de nation et le coin de terre d’où on vient, le bled. Ces choses là sont universelles. Baladi, c’est à la fois « mon pays » et « paysan » en égyptien dialectal. Ça parle de racines. « Un oranger, sous le ciel irlandais, on ne l’a jamais vu. Un oranger, sous le ciel irlandais, on ne le verra… jamais. »
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justforbooks · 4 years
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Mort du journaliste Henri Tincq, victime du Covid-19
Ancien vaticaniste au journal «le Monde», spécialiste du catholicisme, Henri Tincq a marqué de sa plume l'information sur les religions pendant plus de trente ans.
L’épidémie de coronavirus tue impitoyablement. Ancien vaticaniste du quotidien le Monde, le journaliste Henri Tincq, âgé de 74 ans, figure de l’information religieuse depuis les années 80, s’est éteint dimanche, victime du Covid-19. Après avoir été journaliste politique au quotidien catholique la Croix, il avait intégré la rédaction du Monde en 1985 pour y suivre les questions des religions. «Henri a été, en France, le pape de l’information religieuse pendant presque un quart de siècle», souligne son ancien confrère Patrick Perotto, ex-chroniqueur sur ces questions au quotidien l’Est Républicain. Pendant les deux décennies où il écrit dans le Monde, Henri Tincq, spécialiste reconnu du catholicisme, a vu l’émergence d’une société française de plus en plus sécularisée et marquée par le pluralisme religieux.
Fils de mineur, né le 2 novembre 1945 à Fouquières-lez-Lens (Pas-de-Calais) Henri Tincq, diplômé de Sciences-Po et de l’Ecole supérieure de journalisme de Lille, avait été marqué dès son enfance par le catholicisme social. Par la suite, il avait milité à la JEC (Jeunesse étudiante chrétienne). Catholique pratiquant, Henri Tincq était investi dans sa paroisse du Val-de-Marne. A l’aumônerie du lycée fréquenté par ses enfants, il avait fait la connaissance du futur archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin. Mais ce n’est pas à ce prélat qu’allait son admiration. Le chroniqueur religieux s’était passionnément intéressé à Jean-Marie Lustiger, l’ancien archevêque de Paris d’origine juive dont il a écrit une biographie, Jean-Marie Lustiger, le cardinal prophète (1). Comme journaliste, Henri Tincq a aussi beaucoup creusé la question des relations entre l’Eglise catholique et le judaïsme, publiant plusieurs ouvrages sur la question.
Sa carrière de journaliste a été très marquée par le suivi du pontificat de Jean Paul II. Henri Tincq était un vaticaniste d’envergure internationale. «C’était un admirateur du pape polonais», explique Patrick Perotto. En 2005 à la mort de Jean Paul II, il fut l’un des premiers à prédire la future élection de Joseph Ratzinger, devenu Benoît XVI. Cet après-midi du 19 avril 2005, à Rome, une poignée de journalistes français, présents à la salle de presse du Vatican, accueillirent, à son arrivée, Henri Tincq par des applaudissements. «Il en avait été très fier», se souvient Patrick Perotto.
Inquiet de la dérive droitière du catholicisme
Depuis son départ en retraite du Monde en 2008, Henri Tincq, une forte personnalité, faisant preuve d’un individualisme marqué, continuait à collaborer au site d’informations en ligne Slate.fr tout en étant l’auteur de plusieurs ouvrages. Ces dernières années, les scandales qui secouaient l’Eglise catholique l’avaient plongé dans un profond désarroi. «C’était une grande souffrance pour lui», raconte l’éditeur Marc Leboucher, proche de son entourage. Il s’était d’abord inquiété de la dérive droitière du catholicisme et la redoutait. Il en avait fait, en 2018, un livre, La grande peur des catholiques de France (Grasset). «Je ne reconnais plus mon Eglise», tels étaient les premiers mots de cet ouvrage, défense et illustration d’un catholicisme d’ouverture et engagé.
A cette époque, il est aussi l’un des premiers lecteurs attentifs et encore une fois bouleversé du livre de Frédéric Martel, Sodoma (2) qui a révélé l’ampleur de l’homosexualité au sein de la hiérarchie catholique. A ceux qui l’interrogeaient, Henri Tincq confiait combien cela remettait en cause sa vision de l’Eglise, du pontificat de Jean Paul II qu’il avait ardemment admiré.
Proche du fondateur de l’Arche
Quelques semaines à peine avant sa disparition, l’ex-chroniqueur religieux du Monde encaissait encore une très sale nouvelle : les révélations des abus sexuels commis par Jean Vanier, le fondateur de l’Arche dont il était proche. «Comme si le ciel me tombait sur la tête, j’apprenais samedi que ce saint que je vénérais depuis longtemps était en fait un pervers. […] Comment croire qu’une personnalité que l’on a admirée, adulée, aimée puisse faire l’objet de révélations étrangères à ses engagements, à ses enseignements, à sa vie?» s’interrogeait-il dans son dernier article, publié le 25 février, sur le site de Slate.fr.
De santé fragile, souffrant de graves problèmes rénaux, Henri Tincq, père de trois enfants, était en attente d’une seconde greffe. A la mi-mars, atteint par le Covid-19, il avait été hospitalisé, à l’hôpital de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) et placé en réanimation.
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alain-keler · 2 years
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Mercredi 26 janvier 2022.
J’avais prévu pour le journal d’aujourd’hui de continuer avec l’Espagne. Changement de programme. La photo d’aujourd’hui a été prise au camp d’extermination de Birkenau.
Il y a soixante dix sept ans le 27 janvier que le camp a été libéré.
Sous cet arbre, dans la clairière du camp il y a les cendres de juifs gazés. Parmi eux mes deux grand-mères, une sœur de ma mère âgée de treize ans, Raymonde, un frère et une sœur de mon père. Et tous les autres.
 « Avec Elie Wiesel, le philosophe juif Martin Buber parlait d’Auschwitz comme d’une « éclipse de Dieu ». Comment Dieu a-t-il pu tolérer un tel événement, demandaient les déportés au retour des camps ? Dans la Bible déjà, Job accusait : «  Dieu m’a livré à des injustes, entre les mains des méchants, il m’a jeté ». Et il ajoutait : Périsse le jour qui me fit naître. »
Mais l’expérience du mal faite à Auschwitz où le nazi tenta d’exterminer un peuple qui, le premier avait reconnu Dieu, est proprement unique. Elle rend l’événement indéchiffrable, inexplicable, impénétrable. Un non-sens absolu, qui impose un silence également absolu, contre toutes les tentatives de banalisation, de négation, de récupération d’une souffrance si singulière.
Extrait de l’article de Henri Tincq, paru dans Le Monde du 30-31 janvier 2005.
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reseau-actu · 5 years
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« Le Point » a lu l'ouvrage de Frédéric Martel sur l'omniprésence de prélats gay au sommet de l'Église. Une enquête explosive qui va provoquer le débat.
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« Le Vatican a une communauté homosexuelle parmi les plus élevées au monde et je doute que, même dans le Castro de San Francisco, ce quartier gay emblématique, aujourd'hui plus mixte, il y ait autant d'homos ! » Publié en France le 21 février et simultanément en sept autres langues, Sodoma (Robert Laffont) affiche en couverture un cierge, mais a tout d'une bombe éditoriale. Son auteur, le journaliste, chercheur et écrivain Frédéric Martel, spécialiste de la question homosexuelle, a enquêté pendant quatre ans au sein du Vatican, mais aussi dans trente pays. L'auteur du Rose et le Noir et de Mainstream a interrogé près de 1 500 personnes, dont 41 cardinaux, 52 évêques et monsignori et 45 nonces apostoliques.
Sur 630 pages, le sociologue décrit ce qu'il nomme « le secret le mieux gardé du Vatican » : l'omniprésence des homosexuels au sommet de l'Église. On connaissait les scandales récents, comme l'arrestation du prêtre Luigi Capozzi, organisateur d'orgies chimiques dans son appartement du Vatican, ou les ahurissantes allégations en août dernier de monseigneur Vigano, accusant, entre autres, le pape d'avoir couvert les abus sexuels de l'ancien cardinal Theodore McCarrick. On savait aussi que le pape François multipliait les attaques à peine voilées contre les « rigides qui mènent une double vie ». Mais Frédéric Martel entend mettre au jour tout un système, non pas un « lobby gay » comme on l'entend souvent, mais presque une normalité. Selon lui, « l'homosexualité s'étend à mesure que l'on s'approche du saint des saints ; il y a de plus en plus d'homosexuels lorsqu'on monte dans la hiérarchie catholique. Dans le collège cardinalice et au Vatican, le processus préférentiel est abouti : l'homosexualité devient la règle, l'hétérosexualité l'exception. » Il affirme qu'une autre règle contre-intuitive, mais « qui se vérifie presque toujours », est que les prélats qui tiennent les discours les plus homophobes et traditionnels sur le plan des mœurs s'avèrent eux-mêmes en privé homosexuels ou homophiles, étant ces fameux « rigides » hypocrites dénoncés par François.
Retrouvez notre entretien avec Frédéric Martel, l'auteur de l'enquête : « Le Vatican, c'est Fifty Shades of Gay »
« Qui suis-je pour juger ? »
En dépit d'un titre provocateur (quoique biblique) et de quelques scènes dignes de Priscilla folle du désert (la description de la messe de consécration de Georg Gänswein, secrétaire personnel de Benoît XVI...), Sodoma n'est pas un pamphlet, mais une palpitante plongée dans les arcanes du Vatican comme en Amérique latine ou dans toute l'Europe. On passe de somptueux penthouses de cardinaux aux bas-fonds de la gare Termini où se côtoient « deux misères sexuelles », celle des prêtres et celle de migrants prostitués. On navigue entre Proust et le thomisme, Jacques Maritain et la queer theory.
Découvrez les extraits exclusifs du livre de Frédéric Martel
Le livre revisite les pontificats de Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI sous ce prisme gay. Il est particulièrement terrible pour le pape polonais, qui a multiplié les anathèmes contre l'homosexualité et le préservatif en pleine épidémie du sida, mais dont l'entourage proche aurait été majoritairement constitué de gays, dont deux éminents cardinaux à l'homophobie d'apparat qui ont été mêlés à une affaire de réseau de prostitution masculine. Le pape François apparaît, lui, comme le héros du livre, multipliant en bon jésuite les déclarations ambiguës sur le sujet, mais auteur en 2013 d'une formule historique : « Qui suis-je pour juger ? »
Lire aussi Réforme du Vatican : le pape François isolé
Un « Da Vinci Code » du pontificat de Bergoglio
Si Frédéric Martel prend le soin de distinguer la question de l'homosexualité de celle des scandales d'abus sexuels qui se multiplient au sein de l'institution catholique, il assure que cette culture du secret est une clé essentielle pour comprendre pourquoi certains cardinaux et évêques ont couvert des actes pédophiles.
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« Sodoma : enquête au cœur du Vatican », de Frédéric Martel, éd. Robert Laffont, 638 pages,  23 euros, parution 21 février
Dans un épilogue bouleversant, l'écrivain révèle que le prêtre de sa jeunesse, du côté d'Avignon, est mort du sida dans les années 1990, abandonné par l'Église. Citant Rimbaud (« Je n'aime pas les femmes. L'amour est à réinventer »), il assure que certains résidents du Vatican ont, du fait des contraintes du célibat, réinventé leurs amours, un vieux cardinal vivant avec « son beau-frère » ou beaucoup d'autres avec leur secrétaire privé. Frédéric Martel dit d'ailleurs sa sympathie pour nombre de prélats « dans le placard » qu'il a rencontrés, même les plus conservateurs.
Le Point publie en exclusivité des extraits de ce livre sulfureux. Spécialiste du Vatican, notre confrère Jérôme Cordelier explique en quoi l'ouvrage est le « Da Vinci Code du pontificat de Bergoglio ». Nous avons aussi longuement interrogé Frédéric Martel sur les coulisses de son travail. L'écrivain assure que Sodoma n'est pas un livre anticlérical, mais une investigation sur une « communauté homosexuelle un peu particulière ». Enfin, nous ouvrons le débat en donnant la parole au grand vaticaniste Henri Tincq, qui salue le sérieux de l'enquête, et l'abbé Christian Venard, aumônier militaire, qui assure que « l'immense majorité des religieux, religieuses et prêtres vivent dans la fidélité à leur engagement de chasteté ».
Lire aussi la réaction de l'abbé Christian Venard : « Tirer sur l'Église est un sport facile »
« Sodoma : enquête au cœur du Vatican », de Frédéric Martel, éd. Robert Laffont, 638 pages, 23 euros, parution 21 février
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78682homes · 5 years
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La fin d’un monde qui n’est pas la fin de l’Église 78682 homes
http://www.78682homes.com/la-fin-dun-monde-qui-nest-pas-la-fin-de-leglise
La fin d’un monde qui n’est pas la fin de l’Église
Dans une fresque sur les dernières décennies de l’Église, Henri Tincq retrace les fondements de la crise morale et d’autorité que traverse celle-ci.
homms2013
#Informationsanté
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actualiteparis · 6 years
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Henri Tincq: «La montée des forces de droite au sein du catholicisme est une cruelle déception»
Henri Tincq: «La montée des forces de droite au sein du catholicisme est une cruelle déception»
By Liberation.fr L’ancien journaliste spécialiste des questions religieuses au “Monde» explique son désarroi devant l’évolution de l’Eglise. Il déplore la stigmatisation des “cathos de gauche» et la montée des “catholiques intransigeants» souvent proches de l’extrême droite. Lire la suite De: Henri Tincq: «La montée des forces de droite au sein du catholicisme est une cruelle déception»       
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jfpaga · 6 years
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Henri Tincq.
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