Tumgik
#Feu-Perçant
truejekart · 3 months
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Gouging Fire ウガツホムラ (Triceraentei)
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borgien · 1 year
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Il y a l'incomparable sensation de la piqûre du cuir sur la peau, mais aussi le ressenti que l'on a quand on sent son corps frémir par anticipation (par le bruit du fouet dans l'air ou entre les mains de la flagellante). Chaque coup de fouet fait naître un nouveau désir en soi et l’on ne peut s’empêcher de gémir de plaisir en s’abandonnant à son contact. 
La sensation du fouet est à la fois perçante et agréable. C'est un mélange de plaisir et de douleur qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Quand on est fouetté, chaque nerf de son corps est en feu, et l’on peut sentir chaque mouvement du fouet : on peut sentir l'air nous frôler pendant qu'il se balance dans l'air, avant qu'il n'entre en contact avec notre peau. Et au moment ou le cuir rencontre notre peau, c'est comme si on se retrouvait dans un autre au monde...
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charmemma · 4 months
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swedesinstockholm · 1 year
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journal de let’s move pt. 5
29.01
j’ose pas affronter mon journal, trop de choses à dire. alors des images:
cybille qui se relève avec son cul collé au mien sur le dernier and all that jazz et moi qui me trémousse contre elle en chantant et elle qui me dit tu l’as kiffé le dernier and all that jazz là et moi qui dit hein? 
moi roulée en boule sur un fauteuil mies van der rohe du foyer dans mon sous-pull rayé après le show en train de regarder éléonore avec la tête appuyée sur le dossier pas confortable au bord des larmes mais les bonnes larmes et maya qui vient me dire qu’un des syriens pensait que je faisais partie des pros lui aussi, il est venu me féliciter et je l’ai remercié en posant mes mains sur le coeur comme la drama queen premier degré que je suis. 
tous les participants qui m’ont applaudie après l’échauffement quand on a fait le débrief avec sylvain et qu’il a dit elle est où la chanteuse de all that jazz? et qu’il m’a mis mille pouces en l’air en disant que c’était top super super bien et puis il est passé à la la land et il a mis les pouces en bas.  
le moment plein de joie où on a décidé de partir à rennes en stage intensif de chant chez éléonore avec audrey et qu’on s’est dirigées droit sur elle pour aller s’incruster dans la conversation et elle s’est interrompue pour nous regarder avec son air de clown, et puis on est restées trois heures à l’écouter nous expliquer des trucs techniques sur la voix et les spécificités de son métier de cheffe de choeur comme des groupies mais j’arrivais pas à me concentrer sur ce qu’elle disait parce que j’étais trop fatiguée et aussi trop occupée à regarder ses mains qui nous expliquaient comment fonctionnent les cordes vocales qui vibrent 440 fois par seconde avec ses doigts bagués de lesbienne et ses ongles tout petits petits. sur scène au moment où on se retourne pour chanter if she’d hear her baby’s queer on s’est regardées et je crois que c’était le hasard mais j’étais en feu. comment je fais pour transformer chaque projet de spectacle participatif auquel je participe en gigantesque drame lesbien imaginaire? c’est un don et il faut que je trouve un moyen de le rentabiliser.
je continue à avoir les larmes pas loin des yeux à chaque fois que je pense à cybille et à sa vie de danseuse avec ses deux enfants et son copain qui s’est barré et ses parents en corrèze qui gardent ses enfants quand elle travaille. peut être que ça a un rapport avec maman. quand on s’est dit au revoir un peu avant une heure du matin dans son grand manteau en peau sa casquette noire et ses lunettes rondes elle m’a dit: et que la vie redevienne lumineuse, ou un truc comme ça. je dois encore porter la tristesse sur moi. vendredi soir au dessus des coupes de champagne je suis brièvement tombée dans le puits de la mélancolie et quand elle m’a demandé si j’avais de la famille ici, je sais pas pourquoi j’ai interprété de la famille d’ici, et j’ai dit non ils sont tous morts et j’ai eu un rire nerveux et elle a dit j’adore ton humour noir et j’ai dit non mais c’est vrai en plus et ç’a répandu un petit flottement sombre et je me suis demandé pourquoi j’avais dit ça. ils sont tous morts. pourquoi je glisse toujours dans le glauque? mais la mort n’est pas glauque, peut être que ce que je veux dire plutôt c’est: pourquoi avec moi la mort n’est jamais loin? j’ai l’impression de la traîner avec moi partout où je vais comme un personnage de tove jansson avec deux yeux perçants mais pas de bouche, prête à surgir à tout moment.
en regardant les photos de son profil fb je suis tombée sur des photos d’une représentation où ils dansent dans des jardins et sur la route et sur le trottoir et on y voit cybille perchée sur un mur au dessus d’un homme qui joue du saxophone avec ses longs cheveux bruns qui flottent dans le vent et y a des gros nuages gris derrière elle et elle descend doucement sur les épaules du saxophoniste, pour délicatement finir sur son dos, agrippée à lui, sa tête posée sur son épaule avec les yeux fermés, au milieu d’un jardin un peu moche avec du gravier blanc et des fleurs roses et blanches. rien que de voir les photos j’avais envie de pleurer. la douceur qui s’en dégageait, je sais pas. ça m’a donné envie de faire une performance dans la rue, sur un trottoir, dans un jardin. et puis l’idée de collaborer avec elle m’a brièvement traversé l’esprit. elle doit passer la semaine à paris pour “bosser sur une créa.” j’ai pas osé lui demander ce que ça voulait dire. quelqu’un lui a demandé si c’était elle la chorégraphe et elle a dit ohlala non pas du tout, chacun son travail, moi je suis interprète.
après le show les artistes sont tous venus dans nos loges et sylvain a fait un petit discours, il disait qu’à chaque fois qu’on ressentirait de la colère, on devait penser au moment qu’on venait de partager, interculturel, inter tout, les réfugiés syriens qui coiffaient les filles ukrainiennes avant de monter sur scène parce qu’ils étaient coiffeurs dans leur vie d’avant, des traumatisées de la danse comme moi qui dansent sur scène avec des danseurs et danseuses professionnel.les et qui ont dansé la valse avec pas moins de CINQ inconnu.es du public dont un type d’à peu près mon âge j’ai invité un type à danser la valse avec moi je peux tout faire maintenant. j’ai aussi invité une femme qui était dans mon cours de théâtre et qui m’a dit tu me reconnais pas? parce que j’ai trop la grosse tête depuis qu’ils ont fait de moi une star. j’ai fait plusieurs traversées de la scène au mambo aussi, elles étaient arythmiques et désarticulées et j’étais toujours pas à 100% à l’aise mais j’essayais de me rappeler de ce que quelqu’un m’avait dit: c’est pas grave si tu sais pas danser la valse, ça fait partie de ton personnage, et ton personnage il sait pas danser la valse.
et donc dans les loges j’étais appuyée contre le porte-manteau avec la tête d’une fille qui s’était collée contre moi posée sur mon épaule, la pression qui retombait et la tension émotionnelle qui montait chez tout le monde, les yeux humides de sylvain, la tristesse à l’idée que ce soit terminé, j’ai commencé à pleurer: des gros gros sanglots de volcan c’était magnifique. 
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mysadecstasy · 3 months
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Inatteignable horizon
Perles nacrées voguant sur les horizons salés Dans l’embrun et les ravages Telles des funambules aux yeux bandés Larmes amères coulant sur le repos des braves Des braves écorchés Ecartelés entre le néant et le tout Indicible noirceur De vagues en vagues Inlassable Eternité sublime c’est déjà la famine Hurle Hurle et crie encore Voilà la déferlante Voilà que tout arrive comme un cheval sans tête Abominable et fascinant telles les promesses d’un amour perdu C’est le raz de marée du renversement des possibles Le ciel est noir et la terre en feu Et nos âmes flottent augustes entre deux enfers scarifiés Lentement la lame pénètre la chair ouatée Douce et diaphane comme les ailes d’un ange La douleur est absente et le sang vermillon Il coule et se répand comme une perfide calomnie Ô cruel mensonge transpercé de doute Les yeux fermés Il coule On presse la blessure Blessure grave comme un adagio Tragique telles les hésitations des cœurs massacrés Des cœurs émiettés auxquels il ne reste que le silence et son amertume Le sang coule On presse la blessure Bientôt il s’arrêtera et ne laissera que des souvenirs rances et une cicatrice Seul témoin Dans les chairs Marquées à jamais comme l’épitaphe d’un instant hurlant dans des ruines Enfin derrière les yeux clos apparait l’heure dorée Féline et lascive Odeur de chèvrefeuille Le soleil rougit sur l’horizon et les vagues inlassables charrient les regrets des âmes égarées Noyées en mer Jetées des falaises opalines Empalées sur l’injustice du jour à venir Que reste-t-il ici qu’un impossible amour Et des pulsions réfrénées Auxquelles on coupe les ailes Pourtant ton corps embrasse le mien Embrasse le mien sur un banc du square de la rue du Moulin Vert Ton corps enlace le mien et nos bouches avides explosent et se dévorent Impérieux est le désir Absous de tout péché Désir diaphane et exalté à la fois mais qui exhale déjà les balbutiements d’une stérilité douloureuse L’odeur putride d’un amour volé Un amour suicidé et bordé dans un linceul immaculé Où allons-nous Sans doute nulle part La route s’arrête là où reprend la vie Les rêves vivent dans l’incorruptible nuit ou dans l’obscurité des fantasmes Là où le jour se farde à son bon vouloir Princier et hautain Laisse couler le temps Comme la neige fond Laisse couler le temps vers un autre monde Une autre réalité A l’aube l’horizon est bleuté et Mars brille au-dessus des collines Je ressens ta chair Ton odeur m’assaille Palper la chair Malaxer Malaxer la chair laiteuse jusqu’à ce qu’elle rougisse Malaxer la chair rugissante et prendre le raccourci vers la fusion des corps Trempés de sueur à la faible lueur d’une vieille lampe à la lumière orangée Malaxer… Un instant Reprendre son souffle Trop perçants sont les souvenirs Juste un instant enveloppé dans ton odeur de madone Dans les cols ariégeois trempés de bruine je gravis les pentes Extasié dans ma solitude Epanoui dans ma souffrance La seule qui soit bonne La seule qui soit douce Emerveillé par le silence des hameaux et des arbres Et mes roues qui dévorent le bitume Alors je rentre Je rentre dans ma tanière Un tombeau emplit d’une solitude sans écho et de désirs aux yeux crevés Longtemps j’erre dans la pénombre des approximations du cœur Dans les méandres marécageux des passions réfrénées Le cœur ne pense pas il hurle Et froidement la raison l’étouffe Mais le pur amour est celui que l’on entend crier même dans le silence Entre les murs et les fissures sentimentales son cri résonne Que faire de demain quand aujourd’hui est déjà trop tard Il faudrait être deux et jeter le moribond dans une basse fosse Et alors désormais nus attendre que le Sublime ouvre ses bras Comme un Christ aux yeux percés de Lumière Et du haut des falaises j’attends l’Eternel fusse-t-il toi Mon seul salut J’attends ton regard amoureux pendu à mon cou au son du chant de l’Autre-Rive
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christophe76460 · 7 months
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SUIVRE CHRIST, MAIS AVOIR DES BATAILLES ?
Mon enfant, je veille sur toi - Tu n'es pas oublié ! J'ai des projets pour vous, de bons projets, même si en ce moment vous ne voyez que du brouillard, pas de clarté, rien "ne se passe" - pas de "signes et merveilles" visibles qui "prouvent" que je suis avec vous ou que je vous utilise ou que je veux vous utiliser.
Ne vous fiez pas aux sentiments et aux émotions ou aux hauts et aux bas pour mesurer Mes soins pour vous, ou Ma présence dans votre vie.
Je suis constant, un rocher, un refuge dans la tempête. Allez plonger de nouveau dans les Psaumes pour vous réconforter et vous rassurer. Obtenez votre bénédiction non pas à partir des sentiments, des événements, des gens, de l'utilité, du titre, de la popularité, mais apprenez à vous tenir sur ce que Je dis et à vous promettre, dans Ma Parole et personnellement, quand Je parle dans votre esprit ou coeur.
Je suis le Seigneur, je ne change pas, peu importe, les circonstances extérieures, les vagues, les flots, les nuages sombres ou la tempête, je suis en contrôle.
N'oubliez pas que vous êtes dans une guerre et que votre esprit est le champ de bataille principal. Si Satan peut te faire t'évanouir dans ton esprit, c'est une victoire pour lui, si je peux t'apprendre à te tenir debout dans le mauvais jour, entièrement protégé par l'Armure de Dieu, parce que tu as appris que tu es une victime sans elle.... Se tenir sur la Parole, sur les promesses, faire confiance aveuglément au Dieu vivant, se tenir debout dans la victoire, c'est le progrès, c'est la croissance !
Afin que l'épreuve de votre foi, beaucoup plus précieuse que l'or qui périt, bien qu'elle soit éprouvée par le feu, puisse être trouvée pour la louange, l'honneur et la gloire à l'apparition de Jésus Christ.
... Bien-aimés, ne vous étonnez pas de l'épreuve de feu qui est de vous éprouver, comme si quelque chose d'étrange vous était arrivé :
... Mais réjouissez-vous, puisque vous participez aux souffrances de Christ, afin que, lorsque sa gloire sera révélée, vous vous réjouissiez aussi avec une joie immense.
... Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés....
Prenez donc l'épée de l'Esprit, la Parole de Dieu :
Car la parole de Dieu est rapide, puissante et plus tranchante qu'une épée à deux tranchants, perçant jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des articulations et de la moelle, et découvrant les pensées et les intentions du coeur.... Voyant donc que nous avons un grand souverain sacrificateur, qui est passé dans les cieux, Jésus le Fils de Dieu, retenons fermement notre profession. Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse être touché par le sentiment de nos infirmités ; mais il a été tenté en tous points comme nous sommes, mais sans péché.
Venez donc avec assurance sur le trône de la grâce, afin que nous obtenions miséricorde et que nous trouvions grâce pour aider en cas de besoin.
Le Roi des rois .
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raimeiha · 9 months
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Kagutsuchi
Âge inconnu Mesure 1 mètre 85
Dieu du feu
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Kagutsuchi est le dieu japonais du feu. Il peut également être appelé Homasubi par ceux qui le vénèrent. Très séduisant, plusieurs déesses lui ont déjà tourné autour en espérant obtenir un regard ou de l'attention de sa part.. mais elles n'ont jamais rien eu, pour des raisons qui leur échappent encore maintenant. Il est soit détesté, soit redouté, en fonction du caractère de ses pairs et de leurs préférences. Il est âgé de plusieurs millénaires.
Sa naissance a provoqué la mort de sa mère. En effet, Izanami fut brûlée si horriblement quand elle le mit au monde qu'elle ne put y survivre. Son père, Izanagi, furieux et attristé par la perte de sa chère épouse, voulut le tuer.. mais il ne put s'y résoudre. Il l'éleva de manière très stricte, comme s'il était un parasite, le privant de l'affection de son seul et unique parent.
Ne connaissant pas l'amour, il n'accorde aucune attention aux déesses qui osent l'approcher. C'est quelqu'un de peu expressif qui a l'habitude d'être seul. De ce fait, il ne parle que très rarement. En revanche, il semblerait qu'il dissimule un côté très sanguinaire qui pourrait le pousser à faire brûler des armées entières pour son bon plaisir.. mieux vaudrait ne pas le mettre en colère.
Kagutsuchi a l'apparence d'un homme charmant dans la trentaine. Il possède de longs cheveux carmins et des yeux ambres perçants qui semblent lire en vous à chaque fois que le dieu vous accorde un regard. Il a un corps bien sculpté, marqué à certains endroits par des cicatrices qui résultent de batailles contre les autres dieux et contre son père.
Il ne semble pas détester son père, mais il ne le respecte pas pour autant. Huit divinités sont nées du sang qui a coulé sur la lame d'Izanagi. Néanmoins, il ne les considère pas comme ses enfants. Il semblerait que, pour remballer les dieux qui l'ennuient un peu trop, il lui suffirait simplement d'un regard noir et d'un signe du revers de la main. Ceux qui ont subi sa colère ne sont plus là pour raconter l'horreur et la douleur qu'ils ont vécu pendant de longues minutes.
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• Univers medieval fantasy japonais. • Il peut aussi bien être joué sur Terre que dans le monde céleste. • De petites adaptations peuvent être apportées après discussion.
• Recherches :
- Une autre divinité → Une réunion demandant la présence de tous les enfants d’Izanagi, donc même celle de Kagutsuchi, est le moment idéal pour rencontrer ce dieu distant et pour engager la conversation avec lui. Attention, néanmoins, à ne pas se montrer trop amical, il déteste ça.
- Une humaine → Vivant comme bon lui semble, Kagutsuchi va régulièrement dans le monde des mortels pour y découvrir l’évolution et les changements. Il est bien intrigué si l’on vienne l’interpeller directement, peu importe la raison, alors qu’il ne semble rien faire de mal.
- Une prêtresse → Il n'est pas étrange pour Kagutsuchi de visiter les temples dédiés à ses frères et sœurs, ou à ceux que les mythes considèrent comme ses enfants. Il est, en revanche, plus embêtant pour lui de tomber nez à nez avec la prêtresse du dit temple.
• Peuvent apparaître ou être mentionnées dans le RP, en fonction du contexte : Amaterasu et Shion.
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edolasft · 9 months
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De la Lumière au Ténèbres : Chapitre 4
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U N E  D O U L E U R  V E N U E  D U  C O E U R .
Les mauvaises nouvelles semblent s'enchaîner. Le livre, le jour plongé dans les Ténèbres, ce mage noir, cette magie puissante et maintenant Lucy qui était inconsciente et hurlant a la mort. Ses cris c'étaient intensifiés perçant les murs de la guilde, le son de la voix de la mage stellaire résonne dans le hall de la guilde. Les mages étant restés a la guilde inquiet pour leur amie se retrouve a bouillonner sur place. Ne supportant pas de l'entendre ainsi hurler. Le pire c'est que tous étaient impuissant face a cette situation. Ce qui était surtout affolant c'est le faite que les événements se suivent tous, comme si en lisant ce bouquin la mage aux clefs avait déclenché tout un processus en chaîne. Comme si en lisant ses lignes, elle avait en réalité enclenché un sort magique attirant cet homme vêtu de noir a elle ... Tous paniqués et sous le choc, Erza ordonne finalement a Levy la petite mage des lettres d'aller chercher le livre et d'appeler Bisca en renfort. Sans attendre la tireuse d'élite alla vers les filles tandis que Levy alla dans la bibliothèque de la guilde afin de trouver le livre noir parmi tous les livres. Pendant sa recherche un autre mage vient l'aider dans ses fouilles. Ce fut Grey visiblement inquiet de la situation qui vient aider la petite fée dans sa recherche et a deux ils le trouvent bien plus rapidement. Quittant la bibliothèque rapidement, Levy fut arrêté par Grey. 
Le mage de glace ne cache pas son inquiétude et question la fée sur l'état de Lucy. Cependant, la mage des mots fut incapable de répondre au mage ne sachant pas elle même de quoi souffrait leur amie. Ce sentiment d'impuissance commence sérieusement a peser sur les épaules de Grey, qui intime a Levy qu'il se sentait réellement inutile. Pendant que Lucy hurle, Natsu ne reste pas en place. Bouillonnant littéralement sur place, le mage de feu n'avait qu'une envie aller massacrer cet homme responsable de cette situation, car pour lui tout était lié c'est sur ! En entendant un tel grabuge, Levy décide donc de donner "une mission" a Grey, essayer de calmer son ami et faire en sorte qu'il ne s'échappe pas de la guilde, car elle sait que ses poings le démangent mais il ne devait pas partir seul, le danger était bien trop grand. Les deux mages vont vers l'infirmerie, Levy entre dans la salle rapidement tandis que Grey regarde Natsu qui faisait les cents pas devant la salle. Le mage a la chevelure rose remarque que Grey était là a le regarde, dans les orbes kaki du mage on pouvait voir de la culpabilité, de la rage de l'inquiétude. Grey soupire doucement et intime donc a Natsu de vider son sac. Le mage de feu se libère donc en disant que c'était sa faute si Lucy était comme ça, qu'il allait faire payer cet homme, qu'il n'avait finalement pas tenu sa promesse qu'il avait fais envers son amie. Le mage de glace tente de rassurer Natsu et de le calmer autant qu'il pouvait. 
Pendant que les deux hommes tentent d'avoir une discussion, un nouveau cris strident de la blonde perce les murs, faisant frémir les mages entendant sa voix puissante démontrant bien la douleur dans laquelle elle se trouvait actuellement. Dans la salle de soins, Erza ordonne a Cana et Bisca de maintenir Lucy en place pendant que Mirajane tente a nouveau d'attacher le corps de son amie au lit pour que la mage stellaire reste en place. Levy elle, continue de feuilleter le livre noir aussi vite qu'elle pouvait avec les lunettes de vent, Wendy elle, c'était prit un coup de la part de la blonde, involontairement bien sûr. Mais Lucy se tortille énormément et elle avait actuellement une sacrée force comme lorsqu'elle était contrôlée par la poupée vaudou contre l'un des membres de Grimoire Heart. Erza décide alors d'appeler du renfort, hurlant les prénoms des deux mages qui campent devant la salle de soin, Natsu ne perd pas de temps et se précipite dans la salle. En entrant ils virent, une Lucy souffrante, le visage rougie par la douleur et la chaleur. Ils comprennent que leur amie est dans un état second et que si ils ne l'attachent pas elle risque de se faire mal. Grey sans réfléchir plus longtemps contourne le lit et vient aider Erza a maintenir le corps, Mirajane put alors attacher un des poignées de la blonde. Cependant Natsu ne bouge pas laissant ses orbes sur le corps de son amie , la voir ainsi ne lui plais pas et il culpabilise. Remarquant l'état du mage de feu, Erza lui cria de se réveiller. Le mage a la chevelure rose sort de ses songes et vient aider, grâce a son aide, la mage aux take over put attacher la blonde convenablement. Une fois fait, Bisca alla chercher des serviettes et Wendy mit un gant mouillé sur le front de la blonde. Alors que tous tente de soulager Lucy, Levy se lève brusquement de sa chaise.  
« Les scientifiques découvrent très vite la source de cette magie noire, la magie destructrice provient en réalité de trois artefacts et non d'un pouvoir magique qu'une personne peut posséder en lui. En effet, les Hommes sont capables de contrôler cette magie noire grâce a trois petits objets, chacun donnant un pouvoir différent. Le trèfles a cinq feuilles procurant des douleurs insoutenables à sa victime, une rose noire qui pousse la victime a s'attaquer aux personnes qu'elle aime. Et enfin le lys qui plonge la victime dans ses pires cauchemars. »
A ses paroles la mage chevalière remarque qu'elle avait déjà entendu ces paroles, elle demande donc en quoi ça les avançaient de le savoir ... Cependant, Natsu regarde Levy et lui dit alors qu'il en avait vu un de lys. A ces paroles tout le monde le regard surpris, l'air de lui dire qu'il était idiot de ne pas l'avoir dis plutôt. Le mage de feu indique donc qu'il en avait vu un pendant le combat lorsque l'homme a lancé un sort sur Lucy, dans le cercle magique il y avait un lys. En entendant ces paroles, Levy poursuit sa lecture en indiquant alors aux mages présent que le symbole du lys peut se trouver n'importe où sur le corps de la victime et qu'il était minuscule, ce pouvoir peut pousser sa victime a se suicider. A cette nouvelle, les mages enragent. Ils doivent faire vite pour trouver le symbole. 
On connait donc la source de cette magie, l'homme vêtu de noir devait avoir en sa possession l'artefact du lys pouvant ainsi utiliser son pouvoir, il a lancé ce pouvoir sur Lucy pour la plonger dans ses pires songes. Erza ordonne aux deux garçons de quitter les lieux et de demander a Juvia de venir, plus elles seront plus vite elles trouveront. Les autres mages eux étaient partie de s'occuper de la ville, donc Lisanna ou Lacki n'était pas là pour venir les aider en plus. En sortant Grey demande a Juvia de se dépêcher, Natsu quant à lui se remet a faire les cents pas potassant ce qu'il venait d'apprendre. 
Ces artefacts sont dangereux ... Les filles une fois autour du corps de la blonde se mettent a chercher ce symbole de malheur. Bisca commence ses recherches au niveau de la tête de la blonde avec l'aide de Wendy. Levy elle continue de lire le livre au cas où elle trouverait de nouvelles informations qu'elle jugera d'importante. Cana avec Erza cherche au niveau du buste et Mirajane et Juvia elles cherchent vers les jambes. Lucy c'était un peu calmé dans ses gestes mais semblait toujours aussi souffrante. Cependant, les mages féminines remarquent que Lucy se mit a pleurer, elles comprennent alors que les douleurs pouvaient être d'un autre ressort, plu une douleur physique mais bien une douleur mentale ou sentimentale. Une douleur affective, elle devait revoir son pire cauchemar en boucle, peut être la perte d'une personne qui lui est chère .. Essayant de ne pas penser a ça, les mages continue de chercher et  au bout d'un très long moment, Bisca s'écria alors qu'elle avait trouvé. Elle montre le derrière de l'oreille droite de la blonde et toutes regardent, la taille de ce symbole était si petite ... On aurait pu le confondre avec un grain de beauté. Erza tente alors de l'effacer avec de l'eau, mais la blonde se mit soudainement a hurler...
A ce soudain cris, Natsu défonce la porte entrant en trombe, visiblement le cris de la blonde n'était pas de la même nature que les autres et cela l'avait fais sursauté.  Cana tente de le mettre dehors mais le mage de feu s'obstine a rester. Levy fit donc  une remarque, ne faut-il ôter cet artefact par la magie ? Toutes se questionne, quelle genre de magie peut ôter ce genre de pouvoir ? Alors qu'elles s'interrogent une voix un peu vibrante se fait entendre. Toutes se retournent et elles virent Polyussica entrer. Elle propose alors trois solutions pour venir a bout de cette magie. Soit on retire ce symbole de force mais cela risque de laisser des séquelles a la blonde soit on trouve une magie capable de lui retirer mais cela pourrait prendre beaucoup de temps et du temps elles n'en non pas, soit il faut trouver une personne capable de la résonner et la ramener a elle... 
Toutes les mages optent pour la troisième solutions, Levy demande alors a Mirajane de tenter sa chance, car malgré tout elles sont très proches toutes les deux, la mage a la chevelure blanche tente donc de sa voix douce de rassurer Lucy, de la calmer cela semble fonctionner jusqu'au moment où Lucy se remet a hurler, cela avait échoué. Face a cet échec Mirajane semble désemparée, Cana au fond de la pièce propose soudainement que Natsu tente sa chance. Tout le monde la regarde surprise le concerné en premier, Cana fixe le mage de feu l'obligeant donc a le faire. Natsu s'approche de Lucy et pour éviter de l'embarrasser ou autre Cana fit sortir tout le monde de la pièce.. Natsu était un peu le dernier espoir.
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leorane-rpg · 10 months
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Subaru Onizuka
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Etat civil:
Nom: Onizuka Prénom: Subaru Surnom: Su-chan Origine: Japonaise, grande noblesse vampirique Espèce: Vampire Age: 20 ans(physiquement, 250 ans en réalité)(possibilité d'adapter son âge en fonction des rps Sexe: Masculin Détails de vie:
Famille: ///// Métier: Professeur au lycée ou gérant et barman/gérant d'un Café: Le Croc du Vampire Lieu de vie: https://files.forumconstruire.com/images/av/avis-plan-plain-pied-4-chambres-145m.jpg#=_=
Relations: Eline: une vampiresse plus vieille que lui qu'il considère comme sa grande "sœur". Elle l'a rencontré lorsqu'il était dans sa période dite de rébellion(il mordait une victime dès qu'il en avait envie et il y avait deux issues possible pour elle: mourir ou devenir une poche de sang ambulante) et a décidé de le prendre sous son aile pour lui apprendre à maîtriser ses pulsions. Elle a été stricte avec lui mais il a fini par se maîtriser. Même s'ils ne voient plus autant qu'avant, ils se voient toujours avec plaisir. Aysen: un ami vampire un peu plus jeune que lui qui adore le chahuter dès qu'il en a l'occasion. Ce n'est pas pour rien que Subaru l'appelle plus souvent par son surnom "Diablo" que son prénom. Même si Subaru l'apprécie, il y a des fois où il le rappelle à l'ordre. Subaru étant le gérant du bar et barman ou gérant d'un Café, Aysen est un de ses serveurs. Il est un véritable charmeur de dames et est surnommé le "tombeur des dames". 
Ehmet: le second ami vampire un peu plus vieux que Subaru qui est d'un naturel calme et posé qui le repose. Ajouté à Aysen, ils sont un trio quasiment inséparables. Il joue le rôle de médiateur entre Aysen et Subaru pour éviter que ça ne dégénère. Tout comme Aysen, Ehmet est un de ses serveurs et son bras droit. Si Subaru a une urgence, il le remplace au pied levé sans poser de question. Même s'il n'est pas aussi charmeur que Aysen, il est surnommé le "beau ténébreux" et attire les regards. 
Hiromasa: un jeune lycan(loup-garou) dont il a croisé la route plus d'une fois. Leurs espèces sont ennemies naturelles mais ils ont dépassés cette "logique" et se rende parfois des services mutuellement parce que Subaru lui sauvé la vie quelque fois et inversement. Ivana: une humaine chasseuse de vampire à la remarquable chevelure de feu et aux yeux gris perçants et charmeurs. Elle est la chasseuse qui a blessé Subaru. Ils leur arrive parfois de se croiser dans la rue et elle l'accueille souvent avec un: "Alors, toujours vivant mon mignon?" qui agace Subaru souverainement. Depuis le meurtre avorté du vampire, ils ont fait un pacte: elle s'engage à ne pas le tuer parce qu'il n'a jamais tué d'humain(petit mensonge volontaire du vampire puisqu'elle n'était pas née lors de sa période de rébellion) et lui s'engage à lui indiquer où tuer les vampires qui tuent les humains. (N.B: Subaru souhaite secrètement la transformer en vampire parce qu'elle en serait une très belle)
Lien possible en début de rp: - père adoptif/ tuteur - ami - allié (collaboration avec un/e chasseur/chasseuse de vampires et/ou de loups-garous pour une raison X(à voir selon le contexte) - collègue de travail (serveur dans un bar à thème spécial vampire ou autres mais ça dépend)
Caractéristiques:
Taille: 1,82m Poids: 72 kg
Physique: Subaru est un beau vampire grand et mince, à la peau pâle et froide. Il a de beaux cheveux longs et lisses gris presque blancs attachés en queue de cheval dont une mèche cache partiellement son visage du côté droit et deux yeux rouge écarlates. Il a une cicatrice sur la poitrine dû à une blessure faite par l'arme d'une chasseuse de vampire dont il ne s'est pas méfié.
Capacités: Dû à sa nature de vampire, Subaru est: - beaucoup plus rapide et beaucoup plus fort qu'un humain, - son ouïe est super fine, son odorat est très développé(peut sentir le sang à plusieurs centaines de mètres et sa vue est perçante, - sentiments 10 fois plus fort qu'un humain - ses crocs sont rétractiles (ses crocs peuvent parfois apparaître lors de fortes émotions et naturellement lorsqu'il doit mordre une victime ou ressent la soif)
Pouvoirs: Vol: lorsqu'il veut voler, il fait apparaître des ailes de chauve-souris dans son dos. Téléportation: lorsqu'il veut se déplacer instantanément, il lui suffit de penser à un lieu qu'il connait pour y être instantanément Hypnose:  en regardant une victime droit dans les yeux il peut faire ce qu'il veut d'elle: persuader, manipuler, faire oublier certains souvenirs ou en créer des faux...) Transformation: plus discret que le vol (même la nuit), Subaru se transforme en animal (généralement en chat "albinos" (pelage blanc et yeux rouge) Télépathie: il peut parler par le biais de la pensée avec ses congères lorsqu'il veut que la conversation ne soit pas ébruitée ou avec une victime(bien souvent pour qu'elle fasse quelque chose pour lui) s'il l'a déjà mordu au moins une fois
Personnalité: Aux premiers abords, Subaru apparait comme une personne froide, détachée, insensible à ce qu'il peut arriver aux autres, dur dans ses propos et parfois même colérique. Mais lorsqu'on le connait, il se révèle être quelqu'un de gentil, doux, aimable, protecteur, joueur, tendre et altruiste. S'il est attaché à une personne, il peut rapidement devenir jaloux et brutal.
Aime: le calme, la nature, boire du sang Déteste: les personnes bruyantes, les chasseurs de vampires, qu'on le prenne ou le traite d'albinos
Infos supplémentaires: + Sait retenir ses pulsions vampiriques + est souvent pris pour un albinos alors qu'il n'en est pas un + est un tsundere + n'a pas vraiment d'amis à cause de son comportement apparent + est ambidextre + porte un pendentif avec une pierre de lune(répulsif naturel contre les loups garous) + n'est pas borgne
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dontwaittosee · 1 year
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Pour toujours, de préférence
Il me donnait envie de briller. D'être là. D'exister. De lui crier mon amour à la figure. L'aimer, le garder. Pour toujours de préférence. Me plonger dans ses yeux des heures, ne jamais les lâcher. L'envie de se dépasser pour lui, de briller, de hurler. Cette chaleur au milieu de la poitrine qui nous donne des frissons. Sa vision et un sourire. L'envie de s'accrocher à ses vêtements, de mettre notre nez dans son cou. Respirer profondément, expirer de soulagement en sachant qu'il est nôtre. Pour toujours de préférence. Dès le lever, envoyer des messages insignifiants pour savoir; s'il va bien, s'il est là, s'il n'est pas un rêve. Le fameux « Je t'aime ». La peur. D'être rejeter. Ne pas oser. Craquer. Contrôler. Briser les préjugés. Réussir ses études grâce à lui car il est dans notre tête, à nous rappeler qu'il doit être fier de nous, impressionner. Aimer tout son être. Parler, discuter, échanger. Avouer les défauts des uns et des autres et comprendre. Sentir sa main sur notre visage, presser amoureusement nos joues, nous regarder comme si nous étions la 8ème merveille du monde. Il n'y a pas de plus belle sensation. Se sentir seule au monde avec lui. L'unique. L'être aimé, amoureux. Avoir ses bras protecteurs autour de nous, être en sécurité. La douceur. L'amour. Le bonheur, l'existence, la vie. Une avalanche de mots qui se déversent dans nos têtes et vouloir tout dire. Malgré ça, l'impossibilité de s'exprimer devant un amour si pur, fort, fantasmagorique. Aimer. Pour toujours de préférence. Faire des projets de petite fille. Une famille Princesse. La joie, l'innocence. Rire encore avec lui, pour lui, de lui, de nous, grâce à lui. Il est là, beau, incroyable, irradie de douceur et d'intelligence. Un charme dévastateur et parfait. Penser, réfléchir. Vibrer au son de sa voix, au fil de ses caresses. Du respect. Dans tous les sens du terme. Pour toujours de préférence. Oublier au fur et à mesure comment la vie était sans lui, ne plus savoir faire sans lui. Fade, sans couleur, odeur, son. Rien. L'explosion, le feu d'artifice à l'intérieur quand il s'approche. Il est là, pour toujours de préférence. Le souffle coupé, ne savoir quoi dire malgré une entente et une compréhension presque totale. Frôler la perfection de si près qu'on en perd toutes notions de réalité, de temps, d'espace. Aimer, pour toujours de préférence.
  Ne jamais oublier, y penser tout le temps, toujours. Revoir ses yeux perçants et les aimer, ne plus pouvoir s'en passer. Être accroc. A jamais. Fondre devant son sourire et lui rendre sans réfléchir. Mais sans pour autant être prête à tout, il faut garder ses limites, sa personnalité, ses propres idées. Ne pas être trop influencée. Partager, échanger, mélanger mais pas vénérer. Peut-être admirer sans dépasser les bornes et garder sa fierté. Lui montrer nos qualités et vouloir qu'il nous admire à son tour. Vouloir nous accrocher à ses lèvres, les mordre. Le serrer si fort dans nos bras sans parvenir à le blesser car il fort, tellement fort, au-dessus de tout et de n'importe qui. L'aimer, pour toujours de préférence. Chérir ces moments à deux et l'intimité si forte d'un simple regard, d'un court moment de complicité. Se comprendre sans même parler, être sur la même longueur d'onde. Pas sur tout, une fois de plus, ça serait malsain. Mais comprendre son point de vue, exposer le sien, équilibrer notre façon de penser grâce à lui. Prendre uniquement ce qui peut nous enrichir et faire abstraction de ce qui peut nous briser. Ne pas avoir peur, vivre le présent au maximum. Comme si chaque jour était le dernier. Ne pas s'ennuyer, rire. Avoir le même humour. Aimer les mêmes choses, avoir des points communs qui nous lient, nous rapprochent, nous soudent l'un à l'autre. Avoir du mal à le quitter jusqu'à en avoir la poitrine douloureuse, mais y arriver. Garder son indépendance mais pas de jardin secret et clos. Garder une certaine intimité sans rien cacher. Aucun mensonge, éviter l'omission. Partager. Discuter et communiquer sur tous les sujets disposés au conflit, ou non. Prendre soin de nous sans oublier l'autre. Donner en essayant de ne pas exiger un retour exact. Être fière de l'avoir à notre bras. S'arrêter en plein milieu et n'y tenant plus, l'embrasser tendrement, nos deux mains sur ses joues douces. Sentir son parfum, son odeur, sur notre t-shirt pyjama, dormir en sentant sa présence. En le désirant à nos côtés, pour toujours de préférence. Lui susurrer des « Je t'aime » timides, doux et des « Pour toujours, de préférence » amusés et déterminés. Aimer et être aimée, de façons fortes et absolues. Pour toujours, de préférence.
 Ecrit le 21/01/2012 par Little me
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mariannericher · 2 years
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SÉANCE#8 Une brève histoire de la culture du meme
Cheveux ébouriffés et regard perçant, tu as probablement déjà vu passer d’innombrables fois le visage de cette petite fille sur ton fil d’actualité Facebook. Connais-tu pour autant le contexte duquel relève la prise de cette photo iconique?
En 2005, alors âgée de quatre ans, Zoe Roth se rend en compagnie de sa famille sur les lieux d’une maison en feu dans le quartier de Mebane, en Caroline du Nord. Intentionnellement allumé dans le cadre d’une simulation, l’incendie contrôlé ne présente aucun danger pour le voisinage. Le père de Zoe, photographe amateur, profite de la scène pour saisir en souvenir l’image de la jeune fille, souriant malicieusement devant les flammes. De cette photo est née l’appellation « Disaster Girl » qui, des années plus tard, ne cesse de circuler en ligne, faisant l’objet de plusieurs contenus médiatiques issus de la culture du meme.
Agissant à titre de vecteurs de conversations culturelles, les memes constituent un moyen de communication précédant de loin l’arrivée d’Internet. Richard Dawkins, biologiste évolutionniste britannique, est salué pour avoir introduit le terme dans une œuvre littéraire de 1976 intitulée « The Selfish Gene ». Le spécialiste explique que le concept du meme renvoie à des idées culturelles qui se propagent de manière répétitive dans la société. Saint Hoax, célèbre créateur de memes suivi par trois millions d’abonnés sur Instagram, définit pour sa part un meme tel un média réutilisé dans l’optique d’offrir une expression culturelle, sociale ou politique, en ayant principalement recourt à l’humour.
Les memes ont « la capacité de capturer des informations d,une manière parfaitement alignée sur l’air du temps », affirme Saint Hoax. (traduction libre)
Cet humour est empreint d’un nihilisme extravagant partageant des similitudes marquantes avec la notion d’absurdisme élaborée par Albert Camus, philosophe du 20e siècle. Ce style humoristique est particulièrement employé par la génération Z, confrontée à un avenir inquiétant en raison d’enjeux telle que la crise climatique. N’ayant d’autre choix que d’embrasser l’absurdité des temps présents, la génération Z utilise des outils technologiques afin d’alléger quelque peu le poids qui pèse sur leurs épaules voutées.
Le partage de meme permet par ailleurs de contribuer à l’amplification d’un sentiment d’appartenance au sein de communautés en ligne en plus de prodiguer une certaine exclusivité.
 « Les memes rassemblent les gens par l’humour et peuvent servir de catalyseur pour créer des commentaires sociaux ou politiques », estime Kit Chilvers, directeur général et fondateur de Pubity Group. (traduction libre)
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harritudur · 4 years
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“Quoi qu’il arrive, je serai là. Je vous aiderai.” “Non, ce n’est p-”, commença-t-elle, mais le reste de la phrase mourut sous sa langue. Ce n’est pas votre combat. Elle haïssait le pouvoir que Marc-Antoine exerçait encore sur elle. Malgré la distance et le temps, il a suffit à Célestin de prononcer son nom pour que ses mains deviennent moites, pour que cette peur intime se réinstalle dans son ventre, pour ruiner ce diner en compagnie d’un homme charmant et attentionné… Marc-Antoine pouvait toujours contrôler sa vie. “J’aurai dû partir de l’autre côté du globe avec ma fille. J’ai été trop bête.” Ces mots furent regrettés immédiatement, et Adrienne leva les yeux vers Célestin. Il y a presque un an, elle aurait pu quitter la France sans se retourner, mais elle décida de rester pour Camille, pour que sa fille grandisse avec des cousins et des cousines, avec une tante, un oncle, des amis qu’elle connait. Un environnement familier. À aucun moment Adrienne n’avait pensé à ses propres envies. La main de l’officier se posa sur la sienne et l’extirpa de son trouble. Mais désormais, quitter Paris lui semblait inimaginable…
Le Bazar de la Charité + MODERN-AU Adrienne de Lenverpré et Célestin Hennion
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belphegor1982 · 3 years
Note
Pour le Intimacy prompt je te laisse le choix : soit 74 pour ton OT3 💕 soit 49 pour notre roi et notre criminel préféré 💞
(shaving, then)
(il a fini à plus de 4400 mots, le bousin :D)
Sur le fil du rasoir (aussi sur AO3)
(not fully suitable for Tumblr -18)
Au départ, Arthur n’était plus chaud que ça.
– Je suis pas plus chaud que ça.
– C’est vous qui voyez, a rétorqué Venec, mais vu votre passif, je vous laisse pas tout seul dans une baignoire avec un rasoir à la main.
Ça, c’est sûr, c’est de l’argument massue. Et il faut dire que Venec, avec une délicatesse dont Arthur ne l’en aurait pas cru capable avant leur fuite à Rome, n’en use quasiment jamais.
– Ça va, a grommelé Arthur, qui n’est pas du genre à accepter sans broncher la défaite, c’était il y a dix piges.
Venec l’a fixé du regard sans rien dire. Pas besoin. Le pli de ses lèvres et le reste de crainte dans ses yeux en dit long. Une crainte vieille de plus de dix ans. Pourtant on ne peut pas dire que la dernière décennie fut exempte de frayeurs, petites et grandes.
C’est toujours bizarre pour Arthur de se rendre compte que quelqu’un, allez savoir pourquoi, tient à lui à ce point. Il y a toujours quelque chose dans un coin de sa tête qui veut gueuler Mais qu’est-ce que ça peut bien vous foutre si je suis pas là !? comme il aurait voulu gueuler à Guenièvre ou Bohort quand ils venaient le voir chez sa mère, les yeux humides, les mains tremblantes comme s’ils auraient voulu le saisir par le manteau pour… le secouer ? Le retenir ? S’assurer qu’il était encore là ? Lancelot, l’urgence de la fuite, l’envie de vivre malgré tout, tout ça lui avait donné l’impulsion de départ. Mais c’était en partie pour échapper à cet amour devenu insupportable qu’il avait accepté que Venec le vende à Quarto, et qu’il était resté aussi longtemps.
Arthur Pendragon, ancien roi de Logres, peine à accepter l’idée d’être indispensable. Lui qui a tant fait pour qu’on le laisse peinard une fois Excalibur replantée dans la roche… Pour une fois, une seule, il n’aurait pas été responsable d’un royaume tout entier, n’aurait pas eu plus de poids sur ses épaules que le péquin moyen. Ça aurait dû le soulager, combler le vide béant qu’il sentait grandir en lui les mauvais jours.
Et puis non.
Même à Rome, où une seule âme était au courant de son existence (en tant qu’Arthur, pas un des clodos anonymes qui créchaient de temps en temps dans l’ex-villa Aconia), et même après des mois à lui tourner le dos pour l’avoir trahi, cette âme trouve encore le moyen de tenir à lui.
C’en est touchant, un peu.
– D’accord, finit-il par dire. Va pour le rasage.
Peut-être qu’en d’autres circonstances il aurait pu lancer Si vous tenez tant que ça à me voir à poil sur le ton de la plaisanterie, s’il avait été d’humeur. Mais Arthur n’est pas friand de grivoiseries gratuites, et certainement pas à propos du bain. C’est un moment spécial, le bain. Après avoir passé ses jeunes années à se racler de pied en cap pour faire sa toilette sans les huiles parfumées des bourges pour calmer le feu que le strigile allumait sur la peau, Arthur devenu souverain savourait dès qu’il le pouvait une bonne trempette en compagnie de cette merveilleuse invention gauloise qu’était le savon. C’était un rare moment de détente absolue où pendant quelques minutes le monde n’existait pas.
Faire le vide, avait dit Guenièvre un jour fatidique, et elle avait eu raison. Cette fois-là, le vide avait surpris Arthur enfin détendu et l’avait happé tout entier.
Curieux que le bain reste tout de même un refuge, après ça.
Arthur se redresse un peu dans son baquet tandis que Venec tire un tabouret derrière lui. Quand il lui tend un linge humide, Arthur tique.
– Je peux savoir ce que vous fabriquez avec ça ?
– Relax, Sire, c’est juste un linge chaud, ça va pas vous mordre.
– Je vois très bien ce que c’est, je veux juste savoir ce que vous comptez en faire.
– Ben, vous la mettre sur la figure. Ça détend. Y avait pas de barbier, à Kaamelott ? Vous aviez pas un larbin pour vous raser, le matin ?
Non, Arthur n’avait pas de larbin qui le rasait le matin sous prétexte qu’il était roi et que les rois se devaient de tout déléguer. Quand Dame Ygerne s’était aperçue que son royal fils se rasait lui-même au lieu de prendre un barbier, elle avait levé un sourcil assassin. Ça fait peuple, disait-elle. Mais Arthur avait refusé tout net de changer ses habitudes. Personne d’autre que lui n’approcherait une lame de sa peau, et puis c’est tout.
Oui, l’ironie.
Difficile d’y échapper, parfois.
Mais bon. Même avant, même quand Arthur était roi et quand Venec était mi-pourvoyeur, mi-contrebandier, semi-enquiquineur et squatteur de chambres vides à temps partiel, au fond Arthur lui faisait confiance. Venec pouvait vendre ce qui ne lui appartenait pas, au besoin vider le contenu de ses royales poches, il n’aurait jamais été jusqu’à le poignarder dans le dos. Jamais.
Et d’ailleurs, quand Arthur a mis sa vie – ou ce qu’il en restait – dans les mains de Venec, Venec a soufflé sur les braises jusqu’à rallumer une étincelle. Il ne l’a pas seulement caché et protégé pendant le long voyage jusqu’à à Rome, il l’a obligé à boire, à manger, à bouger, à ouvrir les yeux. Arthur a retrouvé le chemin vers lui-même qu’il avait perdu en suivant le fil du sel, de l’iode, du pain un peu rassis, et de la piquette diluée à l’eau et partagée sans jamais avoir besoin de demander. Arthur a peu à peu retrouvé des forces en piochant dans celles de son compagnon, offertes sans contrepartie aucune. Et chaque fois qu’il revenait à lui, chaque fois que le gouffre s’ouvrait pour le tenter, Venec était là, avec ses mains habiles, sa voix calme, ses yeux perçants, plus bleus même que le ciel quand il se décide à être vraiment bleu.
Les semaines passées dans l’ex-villa Aconia, consacrées uniquement à un retour à la vie dont la constance avait surpris Arthur, aurait pu être les meilleures de sa vie sans les fantômes qui lui tiraillaient l’âme et lui plombaient les membres.
Pas une fois durant le trajet retour, de Myos Hormos à Alexandrie, de Tarraco à Burdigala, Venec n’a évoqué ces semaines-là. Il a parlé, beaucoup ; plaisanté, de temps en temps. L’a asticoté, aussi, pas mal. Mais il n’a pas soufflé mot de ce qu’ils ont partagé à cette époque. Les quelques neuf années écoulées depuis, plus le fait que Venec a somme toute balancé Arthur à Alzagar, ont refroidi les relations autrefois assouplies par la proximité des corps et des cœurs. Évidemment, entre le planton qui les surveillait constamment, le froid, et le bruit de la cage à roulettes, l’environnement ne se prêtait pas tellement aux confidences.
Mais là… c’est différent.
Et puis, même en l’ayant arraché à une vie de labeur souvent harassant mais tranquille, Venec reste Venec. Et Arthur a confiance en lui.
Il laisse Venec lui emmailloter la figure. C’est pas désagréable. Le linge est humide, bien chaud sans être brûlant ; la chaleur, combinée à l’eau du bain, passe comme un baume sur des petites plaies à vif. Ça ne cicatrise pas, mais ça calme. À tel point qu’Arthur se prend à regretter la sensation lorsque Venec le lui retire.
L’étape suivante consiste à lui passer de l’huile sur le museau. Arthur lève les yeux au ciel.
– Dites, vous trouvez vraiment que c’est nécessaire ? Ils ont déjà foutu tout un tas d’huiles de bain là-dedans, j’ai l’impression de mariner comme un fromage grec.
– C’est nécessaire pour le rasage.
– Je vois. Vous me faites la totale.
– Exactement. Maintenant fermez la bouche, parce que sinon vous allez bouffer du savon. Ou du blaireau, au choix.
Arthur ne sait pas où Venec a appris l’art du rasage, mais le savon à barbe est monté comme de la crème fouettée et la brosse danse sur sa peau sans jamais la racler. C’est la première fois en dix ans que quelqu’un le touche avec autant de sollicitude. Des petits ronds rapides, minutieux, qui couvrent de mousse le bas de son visage en laissant libres les lèvres. La crème de savon ne franchit jamais le seuil des narines. Un vrai pro.
C’est tentant de le lui faire savoir. Mais les compliments ne sont jamais venus facilement, pour Arthur. Et puis ouvrir la bouche, ce serait défaire tout ce beau boulot. Alors il se tait, et il continue à se laisser aller.
Il y a bien une seconde d’hésitation au moment où le rasoir passe devant ses yeux. Arthur ne sait pas si c’est lui ou bien Venec qui marque ce temps, ce soupir (ou demi-soupir, juste le temps d’une croche), juste avant que la lame entre en contact avec sa peau.
C’est lent.
C’est délicat.
Et c’est tout sauf détendu, d’un coup.
Le silence est absolu, ou presque. Les larbins qui s’affairent dans la vaste demeure du Duc d’Aquitaine, le croassement lointain des corbeaux depuis la forêt voisine, tout ça a disparu. Ne restent que la chanson du rasoir, par à-coups, le bruissement des vêtements de Venec quand il essuie la lame sur un linge, et sa respiration, là, tout contre l’oreille d’Arthur. Inconsciemment Arthur calque la sienne dessus. C’est un souffle lent, régulier ; son rythme est familier comme une mélodie qu’Arthur aurait fredonnée autrefois, puis un peu oubliée, pour mieux la reconnaître en l’entendant à nouveau. Ça le calme. Mais pas que. Et ajouté à la sensation de la main de Venec (parfaitement stable) et à l’odeur de sa peau là, toute proche (même sous la crasse raclée à la romaine, même avec une effluve discrète mais tenace de sirop de dates, la peau de Venec ça reste la peau de Venec), ça a même tendance à (hmm) raidir certaines portions de sa personne au lieu de les détendre.
(Des portions qui ne se sont que très peu manifestées pendant la dernière décennie. Arthur décide illico de mettre cette mutinerie anatomique sur le compte de l’habitude perdue de l’intimité et la chaleur de l’eau du bain.)
La lame glisse dans le sens du poil. Doucement. Puis, une fois que le menton d’Arthur a l’air débarrassé du gros de la tignasse qui y avait élu domicile et qu’il se dit qu’il va pouvoir sauver la face, le rasoir revient, cette fois dans l’autre sens.
(Eh merde. Il aurait dû demander un bain moussant plutôt que les huiles de bain qu’on lui a imposées. Il n’a rien, absolument rien pour camoufler une érection qui a largement dépassé le stade de la demi-molle.)
Si encore il était en droit d’espérer que Venec en ait envie, lui aussi… Mais après neuf ans d’absence, puis des lieues et des lieues à lui faire la gueule dans un silence aussi glacial qu’un hiver breton, ce genre d’intimité est sans doute très, très loin des pensées de Venec. Et c’est normal. Arthur a eu beau offrir sa confiance à Venec une nouvelle fois avec le coup du rasage, il sait qu’il a tout fait pour que ce ne soit pas réciproque.
(Ce ne serait pas la première fois qu’il se saborde tout seul comme un con.)
– Vous voulez toujours pas qu’on vous appelle « Sire », hein ?
Ouh là. Heureusement que Venec est en train d’essuyer son rasoir. Le son de sa voix, pourtant basse, fait bondir Arthur comme si on le réveillait en sursaut. Il aurait pu ajouter une bonne estafilade à sa collection.
– C’est à dire qu’à partir du moment où je ne suis pas roi, dit-il en s’efforçant de foutre un coup de pied métaphorique au chat logé dans sa gorge, j’en vois pas l’intérêt.
– Savez, fait Venec en lui faisant pencher la tête sur le côté (légèrement, oh, très légèrement) pour le raser sous l’arête de la mâchoire, les gens qui vous appellent « Sire », c’est pas pour vous emmerder, à la base.
– Je sais.
– Moi par exemple, j’aime bien vous taquiner à l’occasion, mais pas là-dessus. Si je vous donne du « Sire » c’est juste question d’habitude.
– D’habitude…
Arthur, n’osant bouger, se contente d’un léger soupir.
– Ça fait une douzaine d’années que je suis plus roi, et vous me parlez d’habitude.
– Ben ouais. Je vous avais dit que je préférais vachement quand c’était vous, le roi.
Quelque chose, chez Arthur, se réjouit d’entendre cet imparfait. Il préférait quand c’était lui, le roi.
Une petite voix – ténue, silencieuse pendant bien des années – lui murmure que cet imparfait l’est dans tous les sens du terme et que Venec, dont il entend encore la voix obstinée, un peu déçue, avait raison de préférer un roi à un autre.
– Ça a pas vraiment changé, d’ailleurs.
Et puis Venec penche la tête d’Arthur en arrière pour avoir accès à sa gorge. Arthur sent son souffle sur son cou, sur le creux de son épaule nue, encore humide. Les mots le fuient, ses pensées s’éclipsent. Ne restent que le désir, ranimé comme si Venec avait soufflé sur les braises, et la tendresse amusée qu’il s’est toujours laissé ressentir pour le bandit. Les deux sensations se percutent et forment le début d’une de ces tempêtes comme il en a vu lors d’un passage par l’Égypte, il y a cinq ans. Un monstre de sable qui vous prend à la gorge, vous plaque par terre, vous bouche la vue. On se sent tout petit face à un machin pareil.
Est-ce bien le moment pour que son cerveau lui rappelle qu’il n’a pas tenu quelqu’un dans ses bras depuis dix ans, franchement.
Arthur garde les yeux fermés, comme pendant la tempête de sable. S’il les ouvre, s’il voit les bras de Venec (en manches de chemise remontées sur ses avants-bras), sa poitrine et le creux de sa gorge juste au-dessus du laçage de sa tunique, il va être tenté d’y poser ses doigts. Ses lèvres. D’offrir les siennes.
(Quelque part, le déluge de sensations est pire sans la vue. Son désir ne faiblit pas. Au contraire, il en est même attisé.)
Le tout dernier coup de lame sur sa peau donne l’impression d’une infinie minutie. La respiration contre sa joue s’est accélérée, presque saccadée. Quand Arthur entrouvre les yeux, il s’aperçoit que la main de Venec tremble un peu.
Arthur attend patiemment que Venec essuie le rasoir et le pose sur le meuble qui contient le petit bazar nécessaire. Puis tire son tabouret et s’asseye presque en face de lui, le bras gauche sur le bord du baquet. Presque les yeux dans les yeux.
Putain, qu’ils sont bleus.
– Moi non plus, j’ai pas vraiment changé, croasse Arthur, le chat toujours planté dans la gorge ; le mélange est intéressant, zoologiquement parlant. Je suis toujours un peu un connard, des fois.
Désolé, veut-il dire, désolé de vous avoir fait la gueule aussi longtemps alors que vous méritiez pas plus d’une semaine à tout casser.
Le sourire de Venec est un éclair dans son visage buriné. Sa barbe a tourné poivre et sel depuis Rome. Arthur a immédiatement envie d’y fourrer ses doigts.
– Je sais, dit Venec en avançant d’un pouce. Je vous en tiens pas rigueur. Et puis vous m’avez jamais fait l’insulte de me prendre pour un enfant de chœur non plus.
– Encore heureux.
Arthur ne bouge pas d’un cil, figé par l’instant. Il ose à peine respirer. Ce n’est pas à lui de faire le premier pas – pas après le long voyage en silence.
Un souvenir lui revient en tête ; une plage bretonne, au coucher de soleil, une empoignade qui avait fini par un autre style de corps à corps. Un désir tellement fort – malgré le sable et l’eau de mer – qu’ils en avaient tremblé comme des gamins, Venec comme lui. C’est Arthur qui avait fait le premier pas, alors, suivi de très près par Venec.
Là, tout de suite, Venec n’a que quelques pouces à faire s’il veut le faire, ce fameux premier pas. Ses yeux sont rivés sur les lèvres d’Arthur –
(et oh, d’autres genres de souvenirs lui reviennent, Venec qui goûte à ses lèvres à pleines dents, quitte à les lui laisser rouges et gonflées)
– mais c’est sa main qui se lève, lentement comme pour ne pas effaroucher un oiseau, et qui se pose contre la joue d’Arthur. Son pouce effleure sa pommette.
C’est un premier pas.
La tension ne retombe pas, mais quelque chose en Arthur lâche prise. Il laisse tomber son front contre celui de Venec et esquisse un sourire.
– Vous croyez qu’il y a d’autres choses qui n’ont pas changé ?
– Chaipas, murmure Venec. Mais j’ai bien envie d’essayer pour voir, pas vous ?
Cette fois, pas moyen de savoir qui fait le premier pas. Le baiser vient naturellement, en un seul mouvement. La main de Venec est chaude contre la joue d’Arthur, celle d’Arthur se glisse derrière la nuque de Venec, et leurs bouches continuent à se chercher comme si elles s’étaient cherchées pendant dix ans. Un souffle plus tard, et ils replongent, avec les langues cette fois, les lèvres et les dents. Arthur manque sérieusement de pratique et il a un sacré retard à rattraper. Ça fait longtemps, très longtemps qu’on n’a pas voulu de lui comme ça. En fait, la dernière fois… la dernière fois, c’était Venec lui-même, pendant ces jours mi-rêvés mi-fantômatiques à Rome.
Arthur a bien quelques fantômes qui le gênent encore aux entournures. Sa tête est loin d’être débarrassée de tout le bordel qui l’a encombrée jusqu’à ce que le vide devienne la seule échappatoire. Mais il a appris, durant ses années d’esclavage (plus théorique que celui de beaucoup de ses compagnons d’infortune), à se concentrer sur l’instant présent – et l’instant présent, c’est Venec, l’urgence de leurs baisers, l’envie folle d’Arthur de les pousser plus loin, d’étreindre et d’être étreint jusqu’à en voir des étoiles.
Et au vu des bruits de vêtements qu’il entend, du fait que les mains de Venec le quittent pour farfouiller dans ses ceintures et ses attaches, il ne doit pas être le seul.
Une fois débarrassé de la dernière épaisseur – une chemise de lin qui a dû être blanche avant leurs mois de pérégrinations à travers le monde connu – Venec se penche à nouveau pour embrasser Arthur. Arthur choisit une autre forme d’embrassade et l’attrape à bras-le-corps. Venec passe par-dessus le bord du baquet pour finir dans l’eau avec un glapissement de surprise.
Pendant que les remous se calment et que Venec trouve une position plus confortable, Arthur l’observe – les observe. C’est qu’ils seraient presque devenus vieux, à force de vivre. Ils ont tous deux des grains de beauté en plus, des rides, des cicatrices. La peau un peu plus lâche, les muscles un peu moins durs. Les années ont laissé leur empreinte sur leur corps, chacun à sa façon. C’est presque une surprise. Arthur n’a pas prêté plus que ça attention ni à son corps, ni à celui des autres, depuis des années.
La dernière fois, ils n’étaient déjà plus des jeunes hommes.
Qu’à cela ne tienne. La jeunesse n’a qu’un temps. Et l’expérience, c’est pas si mal.
Venec suit son regard, mi-figue mi-raisin, et en tire une interprétation erronée.
– Ben, ouais. Ça fait dix piges, quoi.
– M’en fous, fait Arthur, avant de le saisir par tout ce qu’il peut attraper et de l’attirer contre lui. Ça fait dix piges pour moi aussi, au cas où vous l’auriez pas remarqué.
– Pas ma faute si vous aimez vous faire désirer—aah—
L’ombre d’un « Sire » plane à la fin de la phrase, détrôné in extremis par un gémissement dû à la mise en contact de certaines parties stratégiques. Arthur lui-même doit se mordre la lèvre inférieure pour ne pas y faire écho. Pas besoin que toute la cabane rapplique, ce qui risque d’arriver s’ils font un peu trop de bruit.
Le mouvement suivant lui arrache tout de même un râle malgré ses efforts pour l’étouffer. Le plaisir lui saisit la poitrine, le prend à la gorge, et pour se décharger du trop-plein il presse son visage contre le cou de Venec.
Venec, visiblement, a également son trop-plein à lui. Son poids sur Arthur se fait plus lourd. C’est peut-être dû au fait qu’il ne s’accroche que d’une main au bord du baquet. L’autre s’est glissée entre eux, niveau bas-ventre, les a rivé l’un à l’autre, et nom de Dieu que c’est bon.
– C’est ça que vous aviez en tête ? demande Venec, et Arthur lui envie sa cohérence. Lui est à moitié parti. Tous ses sens sont en feu. Son sens de l’éloquence a foutu le camp.
Honnêtement, il ne sait pas trop ce qu’il avait en tête en attirant Venec à lui. Le flacon d’huile d’olive (pour un massage qu’il avait décliné) posé sur une desserte paraît bien loin. Oui, il aurait aimé partir sur ce genre de danse, au dehors et en dedans, cette étreinte ultime où on se sent enfin complet, gorgé de plaisir, quitte à subir quelques désagréments après. Ou bien l’inverse, se donner entièrement, jusqu’à l’ivresse, jusqu’à voir la jouissance prendre son partenaire et ne le lâcher qu’une fois repu. Mais vu où ils en sont maintenant, vu le rythme de leur musique intérieure, ils sont un peu trop proches de la ligne d’arrivée pour se permettre ce genre de détour.
Il arrive à peine à articuler :
– Je sais p—pas. Vous ?
Un rire passe en coup de vent sur le visage de Venec.
– Moi non plus. J’improvise. Vous avez envie de quoi, vous ?
Sa voix est rauque, tremblante, et encore beaucoup trop ferme pour quelqu’un dans sa position actuelle. Sa peau est brûlante contre le bas-ventre d’Arthur. Pas moyen de savoir si c’est celle de sa main ou de son sexe.
Arthur le saisit par la taille, les fait pivoter jusqu’à échanger leurs places, et murmure à l’oreille de Venec :
– Là, tout de suite ? Vous. J’ai juste envie de vous.
Le corps entier de Venec est parcouru d’un frisson comme une terre frappée par un séisme.
Leurs lèvres, leurs mains, leur tout se retrouve, se mêle, s’enlace. Tout se mélange : faim et tendresse, avidité et familiarité, envie, affection, joie des retrouvailles de corps rompus à cette danse intime. Les voix, aussi. Tant pis pour la discrétion. La passion monte et monte dans l’un et dans l’autre, les soulève, les fusionne, jusqu’à l’explosion, la foudre qui enflamme l’arbre en le traversant de part en part, l’illumination et les étoiles, paupières closes et bouches grand ouvertes.
Le silence, après une tempête pareille, a toujours un goût particulier.
Arthur se love dans ce silence et dans les bras de Venec, laisse aller sa tête dans le creux de son cou, et s’abandonne à l’après.
Au juste après, pour être précis.
Autour d’eux, l’eau du bain refroidit lentement. De temps en temps le silence est troublé par un clapotis (à chaque changement subtil de position), un éclat de voix derrière une porte ou deux, le vent d’hiver qui joue dans la cheminée où crépitent quelques braises. Le genre de moment qu’on voudrait étirer, pour qu’il dure longtemps, très longtemps. Le genre d’après qu’on serait tenté de vouloir transformer en toujours, avec un peu plus de naïveté et un peu moins de cynisme.
Arthur dépose un baiser fatigué sur la clavicule de Venec. L’instant d’après, il lui est rendu, parmi ses cheveux trop longs qu’il n’a aucunement l’intention de couper.
Ce ne sont pas des baisers qui ont le goût du toujours des contes de fées, mais plutôt quelque chose comme On se sent bien, quand même, comme ça. Et ça peut continuer. Si vous voulez.
Comme avant. Mais avant quoi, exactement ?
– Pas question que je redevienne roi, dit Arthur dans un souffle. Sa main quitte celle de Venec, dont les doigts frôlent leurs membres encore tout proches. Peaux sensibles ; caresses fantômes. Sa paume se pose sur la hanche de Venec, moins à vif, tout aussi intime.
Les poils grisonnent sur sa poitrine. Arthur les a connus bruns. Pour eux deux, désormais, le poivre et le sel alternent du cou jusqu’aux cuisses.
La main droite de Venec, celle qui ne flotte pas entre leurs deux corps, fait un petit voyage jusqu’au bas des reins d’Arthur.
– M’en fous, l’entend murmurer Arthur dans ses cheveux. Du moment que vous ne disparaissez pas encore pendant dix ans.
J’aurais jamais dû vous vendre à l’autre connard, l’entend presque dire Arthur, qui répond en silence, en espérant être tout aussi clair, C’est moi qui vous avais demandé de m’envoyer loin.
Dire qu’il coulait des jours heureux à la tannerie de Damian le Sassanide serait une exagération. Mais il n’était pas vraiment malheureux, non plus. Pas le temps de s’apitoyer sur son sort quand on a les os rompus par la fatigue au coucher du soleil.
Il aimerait pouvoir promettre à Venec que non, il ne disparaîtra pas à nouveau, ou pas pendant aussi longtemps. Il sait que ce serait au mieux un vœu pieux, au pire un mensonge. Si les mercenaires de Lancelot sont si zélés que ça, c’est dans son intérêt de rester le plus loin possible du Royaume de Logres, et le plus anonyme possible.
Mais…
Revoir le Duc d’Aquitaine – revoir Venec –
(refaire l’amour avec Venec)
– ça fait remonter des souvenirs. Des mauvais, oui, mais pas que. Arthur se demande qui, de ses chevaliers (ses chevaliers, pas ceux de Lancelot), sont encore en vie. Ce qu’il est advenu d’eux. De l’idéal, aussi, qui l’a fait traverser le continent puis le bras de mer qui sépare Gaunes de la Bretagne, puis construire une table, un symbole devenu promesse de justice et d’égalité. La Table Ronde, Kaamelott, c’était un beau rêve, même s’il a tourné au désastre. Peut-être qu’un jour quelqu’un prendra le relais. Arthur, lui, a déjà donné, merci bien.
Mais…
Mais.
Arthur ferme les yeux. Repousse tous les « mais ». Pour l’instant rien d’autre ne compte que l’eau tiède qui les enveloppe lui et son amant d’hier et d’aujourd’hui, en train de leur faire une peau fripée comme deux petits vieux. Les sensations, peau contre peau, tous deux parfumés aux huiles de bain, le corps lourd, les mains fatiguées de la meilleure des fatigues.
– Je ferai de mon mieux, dit-il avec autant de conviction qu’il en est capable. (Ça, au moins, ce n’est ni un mensonge ni un vœu pieux.)
La tête de Venec bouge contre la sienne.
– Ah ouais ?
– Ouais. Après tout, ajoute-t-il avec le genre de sourire tinté de sarcasme qu’il ne s’est pas autorisé depuis dix ans, je vous dois un rasage, maintenant.
Le rire silencieux de Venec vaut plus que toutes les promesses impossibles à tenir.
(on va dire que c'est un AU où la barbe d'Arthur repousse en quelques jours? :3)
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nuit-pourpre · 3 years
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Lohorie Valendrin [ep.02]
[Fantasy]
La nuit tombe.
Je m’arrête au bord d’un sentier. Mes jambes supportent toujours mieux les heures de marche après un combat, d’habitude. Là, c’est comme si je vieillissais. Le vent frais chatouille mes os. Il me faut du petit bois.
Je m’appelle Lohorie Valendrin. J’ai plus d’une vingtaine d’hivers, dont cinq passés chez les patrouilleurs. Je suis très instruite, et habile au combat, pour une fille née dans un lupanar.
Ma mère m’a toujours dit et répété que le monde me ferait payer chaque action, bonne ou mauvaise, de la pire des façons. Parce que j’étais spéciale.
Elle avait en même temps la naïveté, ou l’hypocrisie, de prétendre que ces épreuves seraient une chance, et qu’elles me grandiraient. Pour la chance, j’aurais tout aussi bien pu naître homme.
Quand je parle de ma mère, je ne parle pas de celle qui m’a mise au monde et qui est morte en le faisant, mais de la maquerelle qui a fait de ma survie son cheval de bataille, pour une raison que j’ai pu que soupçonner au fil du temps. Les enfants qui tuent leur génitrice à la naissance, chez moi, on les appelle Agrippa ou Agrippine, en fonction de ce qu’on voit entre leurs jambes. Chez les putes, les coutumes sont différentes. On les appelle un peu comme on veut.
Il se trouve que Lohorie fait référence à une nymphe dans une légende des Syphorides. Elle aurait rassemblé sous un noyer les dépouilles de deux amants maudits, avant de les ramener à la vie par le pouvoir de leur amour. La fin est plus réaliste : parce que la nymphe a osé invoquer une magie impie sans l’autorisation des puissances supérieures, la région est maudite et une peste décime tout le monde. Tout ça pour deux jouvenceaux qui aimaient trop le sexe. Je crois que le message que ma mère voulait transmettre par ce baptême devait ressembler à “Ma fille, je sais pas ce qu’on va foutre de toi, mais une chose est sûre : toute ta vie tu causeras des désastres en croyant faire le bien”.
Ou peut-être qu’elle aimait juste bien la consonance.
Ma mère était assez instruite. Elle avait un client régulier, et de la haute. Le genre prêt à allonger neuf sols d’or pour une nuit à parler de philosophie entre deux étreintes pas folichonnes et plutôt courtes. Et neuf sols d’or, à l’époque, ça pesait au moins cinq écus de maintenant. En général je restais derrière la cloison, dans l’alcôve où je dormais, pour écouter leurs discussions, et je méditais dessus pendant les brefs et rares moments où les choses se corsaient. De temps en temps, c’est pendant, qu’il lui parlait de l’éclectisme de Coryathoras ou du système de Wilhelm Gszeiger opposant les vertus conséquentes aux vertus formelles. J’ai appris à quatre ans des mots que même les nobliaux n’acquièrent qu’à leur florescence. Et des euphémismes, aussi, beaucoup d’euphémismes. Il appelait toujours ma mère sa “vérité du cœur''. En gros il était marié.
Les curetons, les jeunes premiers, les couples racornis et les tristes époux que j’ai connus par la suite n’avaient pas la faconde de cet éminent professeur, mais à leur manière, ils m’ont tous appris de petites choses.
Elle ne m’a jamais dit qui étaient ses parents à elle. Vu ce qu’elle m’a appris d’autre, on pourrait croire ça étrange. J’ai gardé de ma mère deux enseignements majeurs, deux maximes qui m’ont profité par la suite, plus qu’elles ne m’ont nui : ne deviens quelqu’un d’autre que si on te paie très cher, et apprends à tuer avant d’être tuée.
Elle savait, elle, que quand on est une femme, on est d’abord une marchandise, et seulement à défaut, une menace. C’était sa façon à elle de me dire d’être moi-même. Ou de devenir une menace.
La chaleur du feu grésille sous le vent. Ma couverture réchauffe ce qui peut l’être, mes doigts insensibles remuent tant bien que mal, dans le creux de ma poitrine. Toute repliée, je m’éveille, alors que le ciel bleuit pour une autre journée.
Je vérifie que le médaillon en triangle est toujours dans ma poche, je me lance sur la route et je prie vaguement pour que le destin m’envoie un cheval pour remplacer celui noyé en mer avant mon arrivée. Je ne sais même plus ce que je prie, à force. Si Dieu existe, c’est un alchimiste à la retraite qui a bidouillé notre cosmos par erreur avant de laisser la mixture moisir sur sa commode.
Le bateau n’est pas loin, à quelques encablures à travers le maquis, si les indications des paysans sont bonnes.
La forteresse de Karwn-Tibba m’apparaît comme dans une fantaisie où ressusciterait l’ancien temps. Je suis trop jeune pour l’avoir connu, mais c’est à ça que devait ressembler le monde des seigneurs, de la courtoisie et des messes noires. La pierre des quatre tours qui encadrent le donjon exhalent une nuée d’oiseaux sur le ciel blanc, comme le souffle vaporeux que le froid trahit devant ma bouche.
Il surplombe un archipel de petits bosquets perçant la lande comme les touffes d’un chat galeux. Les brumes du matin sont tenaces. Les créneaux du bastion flottent au-dessus, dans le contrejour aveuglant.
Les cris des mouettes me parviennent. J’atteins le promontoire rocheux où la grande Roue de pierre à six branches est sculptée face à la pâleur levante, et j’observe au sud les ruines de la crique où le sloop est amarré. Il y a une véritable ville derrière cette grosse colline castrale, à l’est mais mon contact a décidé de m’attendre ici, à l’écart. Plutôt les vestiges d’une abbaye maudite que l’indiscrétion des quais marchands. Je dégringole tant bien que mal le chemin pierreux. Huit des dix matelots sont là, à glander sous le clocher effondré. Je les surprends avec ma voix.
Regardez-moi ces grands garçons ! Même pas peur des banshees ou des vampires ?
Alors que je m’apprête à excuser mon retard, je m’interromps et me fige, la main sur le fer de ma hache. Quelque chose ne va pas. L’un d’eux s’est levé, l’arbalète à la main, dont le crin est tendu, et qu’il pointe sur moi.
Lohorie ! Tu nous as foutu les jetons !
Ferme la et vise, le reprend le vieux Bænor. Toi, bouge pas !
J’incline la tête, l’air vaguement surpris. Mon cœur s’emballe et mes bras se tendent.
Là, les gars, c’est vous qui me foutez les jetons.
Ouais, à juste titre ! vocifère Bænor entre ses quelques dents.
Où est le chef ? Le Commandeur nous attend.
Il n’est pas en état de parler, le chef.
Bon, ça, ça vous regarde. Tant que vous m’amenez au Commandeur, je suis conciliante.
Ta gueule ! Ferme ta gueule, bordel. Ta hache ! Jette la vers moi doucement. Voilà… Et vire ta main de ta ceinture. Tes deux mains ! En l’air, que je les voie bien.
Il s’approche de moi lentement, sur le côté, laissant la mire dégagée à la jeune recrue en veste de laine noire. Puis, à une distance idéale pour que je sente son haleine de poisson, il me détaille de haut en bas.
On sait que le Commandeur t’a envoyée récupérer quelque chose de cher. Voilà l’idée : tu lâches ça à tes pieds, tu tournes les talons et tu survis. Et ton épée ? Jolie. T’as trouvé ça où ?
Sur un type qui n’en a plus besoin.
Tu comptais t’en servir ?
Faut être con pour prévoir de se servir d’une épée et la porter dans le dos.
Bah tu vas pouvoir nous la laisser aussi, alors.
Ne sois pas trop gourmand, Bænor. L’épée est à toi si tu veux, mais mon boulot doit être payé. Laisse moi trois des gars pour m’emmener jusqu’à ma paie, et je trouverai bien une histoire pour vous sauver le cul. Vous ne gagnerez rien sinon, crois-moi.
Il ricane, considère un instant ma proposition et parcourt mon faciès à la recherche de signes de trouille. Il les voit forcément. J’ai toujours été mauvaise en bluff. C’est déjà un miracle que la sorcière de la forêt se soit laissée avoir.
Je vais prendre les deux, ma p’tite Lohorie. Pas de geste brusque ou le gamin t’aligne. Pas vrai gamin ?
Le gosse acquiesce mollement.
Finnean… dis-je la voix tremblante alors que le vieux dégage la sangle autour de mes épaules pour s’emparer de l’épée du Chevalier-Intendant.
Tais-toi, Lohorie ! On te laisse la vie, c’est pas si mal, d’accord ?
C’est comme ça que tu me remercies d’avoir écouté tes pleurnicheries ? Ta fiancée te manque, mais je suis assez certaine que si elle te voyait maintenant, à suivre ce tas de merde en trahissant une amie…
Et la relique ? s’impatiente le vieux après avoir jeté l’épée dans l’herbe.
Quelle relique ?
Le truc que tu dois ramener au Commandeur.
T’en sais quoi, que je dois lui ramener un truc ?
Le chef l’a dit. Très exactement il a dit que le Commandeur voudrait voir ce que tu as trouvé
T’as pas pensé, génie, que ça pourrait être quelque chose d’abstrait ?
Comment ça ?
Mon boulot, c’était une information, que je vais lui rapporter. Un truc bien planqué dans ma tête. Un truc qu’on ne peut pas revendre à un receleur. Un truc qu’on ne peut physiquement pas toucher, et dont seul le Commandeur voit l’utilité. Un peu comme toi.
Sans lui laisser le temps d’y réfléchir, je brise son nez d’un coup frontal, broie son genou avec le talon et entends claquer la corde raide de l’arbalète. Le projectile éclate contre le chemin, derrière moi, me manquant assez largement.
J’attrape l’épée au sol après une roulade précipitée. Sans même extraire la lame, je frappe du pommeau la tempe du vieux tordu en deux, qui s’effondre sans mot. Les sept gaillards me font face, le gamin lâche son arbalète détendue et se fige.
Je… J’ai fait exprès de viser à côté, Lohorie !
Voilà ce qu’on va faire, camarades ! On oublie cet incident, j’en parle pas au Commandeur, et vous me faites pas chier jusqu’à la fin du boulot. Finnean, ta prochaine erreur sera la dernière. Compris ?
Je… Je suis désolé, Lohorie, tu sais, il nous a pas laissé…
C’est bon Finnean, conclus-je en faisant basculer le corps inerte d’un coup de botte. Aide moi à ligoter ce connard à un pilier. Les autres, préparez le sloop, on met les voiles !
Un peu plus tard, alors qu’un rais de lumière transperce les nuages dans une éclaircie dorée, Bænor s’éveille avec un mal de crâne, fermement ficelé. Je m’accroupis devant lui et finis de mâchonner un pain de seigle avant de lui sourire.
Dieu, ce que j’avais faim ! Tu vois cette abbaye, Bænor ? J’ai étudié auprès des savants du Sud. Je connais les fantômes. Y’a bel et bien une banshee, ici. Mais je vais te dire un secret : elles ne sortent qu’une heure après le crépuscule, ce qui te laisse à peu près… Six heures. Secoue la tête si tu préfères mourir maintenant.
Il respire lourdement. Ses yeux roulent frénétiquement, dissociés et globuleux. Il s’évanouit de nouveau. Je soupire, me lève et rejoins le gamin qui m’attend, un cordage sur le bras.
Nous nous éloignons et il déglutit en faisant le signe de la Roue sur sa poitrine. Il murmure :
C’est vrai, ça, pour la banshee ? Heureusement qu’on a pas campé dedans cette nuit…
Les fantômes ça n’existe pas, Finnean.
La tête me tourne. Voilà une journée et une nuit que le sloop fend la chair des vagues houleuses, en voyant les rumeurs d’orages très loin dans le ciel, danser autour de l’horizon comme une meute de loups suivrait de loin un voyageur blessé. Sans trop s’approcher.
J’ai passé le temps avec la mauvaise bière des quartiers du capitaine de ce rafiot. Une bière locale, que l’oncle de Finnean apprécie “ironiquement”. Elle est aussi trouble et pâteuse que brutale au palais.
C’est parce que les Tibbseits la brassent à partir de merde de cochon et de racines, pas d’orge !
Je le regarde un instant, le gallon presque achevé ayant partiellement raison de mon jugement, et lui sers une grimace sous la bruine glacée qui commence à mouiller le pont. Il éclate de rire.
Tu me fais marcher ?
Non non ! siffle-t-il du fond de son gosier, le sourire écarquillé. Et on y ajoute des algues rances pour la mousse.
Y’a pas de mousse.
T’es vraiment une déconneuse, toi, hein ? Tu viens de quelle île ?
Je pouffe. Puis percevant la sincérité dans sa question, hoche la tête en balbutiant le nom d’une vallée à des centaines de lieues au sud de l’archipel.
Alors là, je vois pas du tout…
Là où on boit plus de vin que de bière et où les oliviers poussent mieux que les chardons.
Beh merde… Avec ton accent, j’aurais pas cru à une continentale.
Il a sur cette phrase un vague recul, comme s’il trouvait tout à coup notre proximité physique dérangeante.
Ce n’est pas l’autre bout du monde, tu sais.
Partout où il peut se passer plus de trois jours sans qu’il pleuve, crois-moi, c’est l’autre bout du monde !
Le roulis s’intensifie. Le vent aussi. Les rideaux de pluie s’épaississent et remuent notre tas de bois. Un grand coup de lame me fait lâcher le bastingage et mon outre de bière. Je tombe sur le mât, l’équilibre chancelant. Je me réveille d’une petite claque et lève les yeux vers la pointe craquelante, la face trempée.
Un éclair saisit la mer à l’horizon. J’aperçois de l’autre côté une silhouette sur les eaux. Enfin c’est plutôt la voix de Finnean qui nous avertit...
La caravelle du Commandeur ! On y est, ça y'est ! On est au récif d’Asperal !
Prié soit-Il… soupire l’oncle. Après une demi-journée à tourner en rond, j’étais prêt à prendre moi-même la barre.
Tu aurais mieux fait ?
Hé, regardez !
Finnean escalade la proue. La silhouette du navire se dessine de plus en plus distinctement. Le vent remplit tout à coup la voile. Le sloop accélère. Je m’en vais moi aussi scruter, entre les dos d’écume et le ciel ombrageux, les deux colosses de bois flanqués l’un à l’autre, attendant à distance d’une pointe rocheuse noire et acérée.
Lequel est-ce ? je demande à Finnean.
Ce n’est pas normal, panique-t-il. Bon sang ! La voilure est abîmée…
Il hurle au barreur de virer, juste avant que mes oreilles ne perçoivent, sur le pont du château de bois compact formé par les deux nefs, un cri, puis deux, en sourdine. Un abordage. Je me retourne et hurle :
Le Commandeur est en danger ! Maintenez le cap et amarrez-nous à leur bord…
Vous voulez notre mort ou quoi ?
Le Commandeur me paie !
Nous aussi, mais pas pour crever !
Il ne paiera rien s'il meurt !
Un navire de cette taille ? Nous pourrons les semer si nous gardons nos distances, et si le Commandeur prend le dessus, il comprendra qu’on ait pas eu des envies suicidaires !
Je saute sur la poupe, après quelques enjambées, j’attrape la barre au matelot qui la tire de son côté, je le rue avec mon épaule et détourne le cap, avec une force désespérée.
Qu’est-ce que vous foutez ? me crache l’oncle de Finnean en relevant l’homme. On fonce droit sur des foutus pirates si vous virez par bâbord !
Je ne vais pas à bâbord mais à gauche ! je tente d’articuler en serrant les dents.
C’est la même chose, bougre d’âne !
Va me chercher mon épée et prépare un grappin. Un seul ! Je ne te demande pas de risquer ta vie, mais je dois monter à bord.
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christophe76460 · 7 months
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CHAMBRE DE CEUX QUI ONT GONFLÉ LES PRIX POUR UN GAIN MALHONNÊTE ( Partie 1), Par Aston Mbaya de la RDC.
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J'étais avec le Seigneur Jésus au-delà de la tombe, et il a dit :<< La fin de toutes choses est résolu en moi. ( 1 Cor 15:28)
Après avoir visité la prison de ceux qui n'avaient pas l'amour fraternel, nous allons maintenant parler d'une autre chambre de l'enfer appelée les chambres des personnes qui surfacturent les articles et les services. Ce sont ceux qui font grimper les prix des articles et des services, vendant des choses aux gens à des prix nettement supérieurs à la valeur des articles et des services. Il s'agit de gens qui ont excessivement gonflés les prix des articles pour obtenir plus que ce qu'ils étaient censés faire. ( Prov 20:10), Nous étions en enfer, un lieu de tourment que je redoutais, où les âmes perdues étaient incarcérés à jamais dans leurs cellules. La souffrance de ces personnes était inexplicable. Je voyageais avec le Seigneur quand il a dit :<< Nous devons nous déplacer dans ce tunnel d'horreur.
Puis nous avons commencé à planer au dessus des flammes de feu. Il y avait des cris perçant venant de toutes les directions, et je me suis habitué à ces cris de tourment.
Le Seigneur a dit :<< Savez vous que le fait d'exagérer les prix des articles et des services peut conduire à Enfer ?>> Mais cela n'avait aucun sens pour moi. Alors que nous nous déplaçons dans cet endroit où les démons se déplaçaient sous la forme d'ombres, J'ai vu qu'il n'y avait rien de bon en Enfer. C'est une mauvaise demeure pour les hommes qui y tombent.
Le Seigneur m'a dit :<< J'exerce mon jugement parmi les hommes, et je prendrai en compte toutes vos actions et mon jugement est sévère pour les gens qui me rejettent. Mais si vous M'acceptez, Je vous soutiendrai tout au long de votre voyage et je resterai sur terre pendant que vous vous dirigerez vers la terre promise.>>
Nous nous déplaçions dans ce tunnel sombre, et J'ai vu un panneau, lorsque nous nous sommes rapprochés de ce panneau, J'ai vu qu'il était écrit :<< Chambre de ceux qui ont gonflé les prix pour un Gain Malhonnête.>> J'ai été stupéfait d'apprendre que certaines personnes sont en Enfer à cause du prix déraisonnable des articles.
J'ai dit au Seigneur :<< Les gens tombent-ils en Enfer simplement parce qu'ils en ont exagéré le prix ?
Le Seigneur a dit :<< Lorsque vous rejetez Ma Parole, Mes Préceptes et Mes Commandements, le Jugement de Dieu tombera sur vous. ( Habakuk 2 :9), Quand nous sommes arrivés devant ce panneau, J'ai savais que c'était l'entrée de cette chambre de l'enfer. Et en un clin d'œil, nous sommes entrés dans ce trou, et j'ai commencé à voir le spectacle terrifiant des âmes tourmentés horriblement. J'ai vu d'innombrables âmes qui s'entassaient. C'était d'innombrables âmes des quatre coins de la terre. Ils ont tous regretté leur péché et ont imploré le Seigneur pour la délivrance. Ce tourment était insupportable car je voyais des démons tourmenter ces âmes qui s'entassaient. Ces gens en Enfer demandaient de l'eau. Témoin de cette horrible scène, j'ai Commencé à pleurer. Et j'ai vu le Seigneur verser des larmes. Le Seigneur a dit :<< Ce n'est pas ma faute, J'ai versé Mon Sang sur la croix pour ces gens. Si mon peuple pour lequel J'ai payé ce prix élevé sur la croix tombe ici, ce n'est pas ma faute.>>
Dans cette section de l'enfer, J'ai vu tellement d'objets. Et ces objets réclamaient justice contre ces âmes. Non loin delà où nous nous trouvions, il y avait une montagne en feu, sur laquelle j'ai vu se tenir deux démons géants. Ces démons étaient Grand, environ 16 mètres. Ces deux démons n'arrêtaient pas de dire à ces âmes :<< Réjouissez vous, Réjouissez-vous, ceci est votre royaume pour L'éternité.>> J'ai vu que l'un des démons a saisi une âme dans sa main, J'ai entendu cette âme dire à ce démon :<< Pardonne moi, j'ai reconnu mon péché>> Mais ce démon n'a pas voulu écouter. Et cette âme a dit :<< Malheur à mon âme, Juste à cause de ces choses insignifiantes, je suis condamné pour toujours à être ici.
J'ai remarqué que cet homme était sombre comme du charbon, car il avait été brûlé par le feu, et ses os étaient écrasés, et il avait des trous sur le corps, comme s'il était perforé.
Ce démon lui a dit :<< Tu n'as jamais eu pitié de ton père, vous lui avez toujours menti sur les prix des articles afin d'obtenir de l'argent supplémentaire, Que sommes nous censés vous faire, si non vous torturer. L'homme a supplié ce démon, il leur a dit :<< Je reconnais que j'ai péché, mais j'ai menti sur le prix à cause de mes parents. Ils n'ont pas compris que j'étais déjà adulte et que j'avais des besoins. Ils n'ont pas réalisé que j'avais des besoins et ils n'ont pas répondu à mes besoins, chaque fois que je demandais de l'argent à mon père et à ma mère, ils m'ignoraient et me donnaient une somme insignifiante. Je n'avais pas d'autre choix que de surestimé le montant des frais de scolarité et des cahiers requis à l'université. C'est ainsi que j'ai pu répondre à mes besoins.>> Ce démon géant lui a dit :<< N'est-il pas écrit dans le livre de votre Dieu que les enfants doivent honorer leurs parents, N'est-il pas écrit dans le livre de votre Dieu que vous ne devriez pas mentir? Puisque vous avez menti à vos parents, nous n'avons rien à faire avec vous, à part vous tourmenter, car vos parents n'ont pas pu le faire, nous nous engageons dans ce travail.
Ces démons ont Jeté cet homme dans un endroit plein d'épines, et il a été transpercé par ces épines. L'homme a dit :<< Malheur à mon âme, Qu'est-ce qui m'a fait tricher, je suis condamné à cause de petites choses, j'ai perdu mon âme pour toujours. ( Prov 21:6), J'ai dit au Seigneur :<< Qu'à-t-il fait ?
Le Seigneur a dit :<< Vous avez entendu sa confession, ses parents n'ont pas rempli leur devoir. Il avait beaucoup de besoins dans la vie, mais il ne savait pas où trouver de l'argent, il mentait à ses parents pour avoir quelques chose, il a délibérément surestimé le montant des frais universitaires pour répondre à ses besoins, c'est le genre de péché qui l'a conduit ici, Avant sa mort, tous les étudiants de l'université devaient acheter un programme qui coute 10$, mais il a dit à ses parents que le programme coûte 15$ afin de gagner 5$ pour lui même. Peu de temps après cet incident, il est tombé malade et est mort.>> Le Seigneur a dit :<< Il n'y a pas de prix pour votre âme, par conséquent, réformez vos voies et protéger vous contre le mal. ( Marc 8:37), Ma chère, Je pensais que ces exagérations de prix que nous faisions à nos parents pour en tirer profit n'étaient pas si grave, pourtant, d'innombrables âmes se sont entassés dans cet endroit pour ce péché. Puis le Seigneur m'a emmené sur une montagne. Lorsque nous sommes montés au sommet de cette montagne, J'ai qu'il y avait des milliers d'ouvertures et de fosses qui vomissaient du feu comme de la lave renversé par les volcans.
Le Seigneur a dit :<< Je dois vous emmener visiter les âmes qui sont emprisonnés dans ces fosses de feu. J'ai dit :<< Seigneur, quel est le sort de ces âmes qui sont tourmentées ici ?
Le Seigneur a dit :<< Il est trop tard pour eux, car quand une âme tombe en Enfer, il n'y a plus de salut pour lui, seulement la colère de Dieu qui lui suffit, C'est un grand jour de colère réservé à tous les pécheurs qui ont foulé Ma grâce.>>
Rapidement, nous nous sommes dirigés vers une fosse de feu où j'ai vu une âme qui essayait de sortir, il n'arrêtait pas de crier :<< Qui est là pour me sauver, qui est là pour me libérer ? Mais il n'y avait aucune aide pour lui, il savait qu'il était trop tard pour lui. Il était squelettique et ses os étaient couverts d'asticots. J'ai remarqué beaucoup d'argent dans sa fosse et cet argent réclamait la Justice de Dieu, il n'arrêtait pas de dire à cet argent qui l'accusait :<< Arrêtez de me tourmenter, je rendrai l'argent que je dois au propriétaire, je suis prêt à vous remettre à votre propriétaire, J'en ai eu assez, j'ai passé tant d'années ici pour ces petites choses que j'ai faites.>
Le Seigneur lui dit :<< Le péché suffit pour être puni, Quiconque commet un péché a une fosse qui lui est réservée dans ce lieu.>> Quand cet homme a entendu la voix du Seigneur, il a levé les yeux et il y a eu un contact visuel avec le Seigneur.
Il a dit :<< Seigneur, pardonne moi et fais moi sortir d'ici, je suis prêt à rendre cet argent à leurs propriétaires, je promets que j'irai partout dans le monde pour dire aux gens d'arrêter d'agir de cette façon. J'evangéliserai dans les arrêts de bus, les lieux publics et les transports publics, je suis prêt à suivre votre chemin et à vous servir maintenant.>> Le Seigneur a dit :<< Vous avez eu de multiples occasions de changer votre chemin. J'ai élevé mes serviteurs pour vous avertir avant qu'il ne soit trop tard. Mais maintenant, il est trop tard, J'ai même envoyé votre ami pour vous réprimandé, même votre femme vous disait que ce que vous faisiez était mal, vous n'avez pas écouter la voix de votre femme qui vous parlait en mon nom. Aujourd'hui, mon fils, je ne peux rien faire pour toi, c'est trop tard, la colère est tombé sur vous.>>
Mais cet homme a continué à implorez le Seigneur, il a dit :<< Seigneur, aie pitié de mon âme et accorde moi la grâce, je veux retourner sur la terre juste pour 30 secondes et me Repentir, je ne peux plus rester ici. Le Seigneur a dit :<< Cet homme était un employé d'une entreprise, son patron l'aimait beaucoup, chaque fois que l'entreprise achetait des marchandises, le patron lui envoyait, il était censé vérifier les prix de toutes les commandes, et puis il devait soumettre le prix total et le montant à l'entreprise qui était censé lui rapporter tout l'argent. Mais chaque fois qu'il devait faire le total du coût des marchandises qu'il devait acheter, il ajoutait un montant supplémentaire pour son propre intérêt, Quand quelques chose coûte 100$, il écrivait 150$. Ce qui coûte 50$, Il l'écrivait 80$, C'est pour profiter de l'entreprise. Chaque fois que cet homme rentrait chez lui avec beaucoup d'argent, il disait à sa femme :<< Chérie, c'est l'argent que j'ai gagné après avoir surestimé le coût des marchandises que l'entreprise devait acheter, Étant donné que sa femme était chrétienne, elle était opposé à ce que son mari profite de l'entreprise, et elle s'opposait à lui en lui disant :<< Votre salaire nous suffit dans cette maison, vous n'avez pas besoin de citer le prix des marchandises plus haut pour obtenir un gain injuste de l'entreprise.>> Mais il n'arrêtait pas de dire à sa femme :<< J'ai beaucoup de responsabilités et beaucoup de choses à faire, Je n'ai pas le choix. Nous avons pu profiter de cette opportunité et profiter de la vie. Plus tard, il est tombé malade et est mort. C'est pourquoi les démons de l'enfer ont capturé son âme et l'ont amené ici, Si seulement il avait écouter la voix de sa femme. ( Prov 16:8)
Puis nous sommes allés dans une autre fosse où le feu brûlait un homme, ce feu montait du sol au sommet de la fosse le brûlant, J'ai vu qu'il était un squelette en feu. Le Seigneur lui dit :<< Tu as menti à mon serviteur et volé de l'argent sacré pour l'utiliser dans ton propre intérêt. Si seulement tu entendais l'avertissement de mon serviteur, tu ne serais pas ici, mais c'est ainsi que tu as fini. L'homme a dit :<< Seigneur, ce n'est pas ma faute, c'est mon Pasteur qui m'a donné la responsabilité de m'occuper des fournitures de L'église. J'étais celui qui achetait tous les instruments. Mais le pasteur était égoïste, il n'a jamais considérer que j'avais des besoins. Il gagnait beaucoup d'argent dans l'église, Mais nous le servions Gratuitement. Alors qu'il en avait plus qu'assez, il nous a ignorés, c'est pourquoi j'ai surestimé les prix des instruments d'église pour gagner de l'argent pour moi même, Seigneur, pardonne moi, je suis conscient de mon péché.
Puis, j'ai demandait au Seigneur, Qu'à-t-il fait ?
Le Seigneur a dit :<< De son vivant, son Pasteur lui faisait confiance, Et quand son Pasteur voyageait à l'étranger, c'était lui qui gardait l'argent de L'église, et toutes les dépenses de l'église étaient entre ses mains. Un jour, un prédicateur est venu de l'Europe pour prêcher dans leur église, lorsque le pasteur l'a envoyé acheter des instruments et le microphone pour les invités d'Europe, il a surestimé le prix du microphone. Et le pasteur lui a fait confiance et a donné tout ce qu'il a demandé pour tout acheter. Et quand il a pris cet argent, il a acheté des instruments et a conserver l'argent supplémentaire pour lui même. J'ai déversé Ma colère sur lui, il est tombé malade et est mort. ( Ézec 22:13)
Mes chers, J'ai regardé cet homme et j'ai pensé à moi-même combien de fois j'avais été envoyé pour acheter des choses et j'ai menti sur le prix, cet homme pensait qu'il mentait à son Pasteur, mais il mentait au Seigneur. ( Actes 5:1-5)
Dans cet endroit, nous avons vu un homme brûlé. Il a dit :<< Seigneur, j'ai utilisé l'argent public, je pensais que ce n'était pas un problème puisqu'il s'agissait de fonds publics.
Le Seigneur a dit :<< Vous étiez un employé de l'État et vous aviez votre salaire, ce qui vous suffisait.>>
J'ai dit au Seigneur :<< Qu'à t-il fait pour tomber ici ?
Le Seigneur a dit :<< Il travaillait dans une entreprise publique au Congo, il était en charge de l'achat de fournitures pour l'entreprise, cependant, il a toujours acheté du matériel de mauvaise qualité pour l'entreprise, ce qui ne dure pas au lieu d'utiliser l'argent pour acheter du matériel de qualité supérieure. C'est pour s'aider lui même avec l'argent supplémentaire qui reste, il a passé 15 ans dans cette entreprise. Il pensait qu'il volait la compagnie du gouvernement et que ce n'était pas un problème, il s'est trompé. (1 Tim 6:10)
........ À SUIVRE......
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garancequatorze · 3 years
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# 1
Aux premiers temps, apparurent des petites billes blanchâtres disposées en tas, d’où sortirent des armées en rang serrés. Minuscules et translucides, elles lavaient la lande en silence, surveillaient les points d’eau, fixaient leur attention sur les pointes de rosée qui se déposent dans les toiles d’araignées, – puis les fourmis blanches sont parties. L’air ici avait tourné, ce n’était plus le leur, ce n’était plus leur pluie, le ciel avait changé de couleur. Vinrent alors les fourmis noires, plus résistantes, remontées des couches les plus profondes du sol. Leur race agricole se répandit dans les feuilles : elles savaient découper la cellulose par paquets pour la ramener au nid, elles savaient mordre, elles savaient creuser, mais elles craignaient entre tous les éléments celui du feu. La terre qui les avait portées les ravala jusqu’à la dernière lorsqu’elle se mit à brûler. Arrivèrent alors les fourmis rouges, les conquérantes. Elles crachaient l’acide. Elles établirent ici leur royaume barbare, mais durent reculer, elles aussi, à mesure que les flammes qui léchaient l’air déversaient au ciel ses fumées brunes. L’incendie recouvrit le soleil et ne laissa derrière lui qu’un sable stérile, une cendre d’ocre bientôt infestée de fourmis jaunes et dorées, plus rapides et plus perçantes. Trouant l’air chaud, elles déferlèrent sur la contrée, leur cris étaient stridents. Elles couvrirent les arbres et les champs transformés en désert de poussière, puis s’éloignèrent vers l’horizon en essaims agités et avides, jusqu’à la prochaine vallée. La place était vide quand vinrent les fourmis grises, dernières de leur espèce à se répandre sur le continent, pareilles à des coulées de bave que la terre abîmée boit comme un louzou, et qui la reconstitue lentement tant que dure l’hiver. De ces dernières fourmis, on dit qu’elles sont patientes et que leur goût est amer.
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