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#Cantique du soleil
dandanjean · 5 months
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Le sage d'Assise
Quelques temps après, François tomba gravement malade et sentit passer sur lui la griffe de la mort. C’est sans doute à cette heure qu’il commença à réaliser que d’une vie en permanence consacrée aux plaisirs, il ne pouvait naître ni contentement ni paix intérieure ; mais il ne savait rien d’une voie pour trouver d’autres biens, alors qu’il désirait d’une immense ardeur réunir toute sa vie dans…
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« Plus scélérate, plus vile que la noblesse dépouillée et que le clergé déchu, la bourgeoisie leur empruntait leur ostentation frivole, leur jactance caduque, qu'elle dégradait par son manque de savoir-vivre, leur volait leurs défauts qu'elle convertissait en d'hypocrites vices ; et, autoritaire et sournoise, basse et couarde, elle mitraillait sans pitié son éternelle et nécessaire dupe, la populace, qu'elle avait elle-même démuselée et apostée pour sauter à la gorge des vieilles castes ! […] Une fois sa besogne terminée, la plèbe avait été, par mesure d'hygiène, saignée à blanc ; le bourgeois, rassuré, trônait, jovial, de par la force de son argent et la contagion de sa sottise. Le résultat de son avènement avait été l'écrasement de toute intelligence, la négation de toute probité, la mort de tout art […] C'était le grand bagne de l'Amérique transporté sur notre continent ; c'était enfin l'immense, la profonde, l'incommensurable goujaterie du financier et du parvenu, rayonnant tel qu'un abject soleil, sur la ville idolâtre qui éjaculait, à plat ventre, d'impurs cantiques devant le tabernacle impies des banques ! »
HYUSMANS, A rebours, 1ère éd. en 1884, p. 332.
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yes-bernie-stuff · 2 months
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Des Chemins Nouveaux Dans Les Cités Pittoresques 10/03/2024
Il nous a délivrés du pouvoir des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de son Fils bien-aimé. Colossiens 1.13
Dans le passé, cette cité au creux d’une vallée était traversée par des cours d’eau, avec des rues mal éclairées, humides, des chaussées irrégulières. Durant les étés, les guides relatent aux groupes de touristes l’histoire et les conditions de vie des siècles passés.
Aujourd’hui, la rivière centrale est bien canalisée et recouverte, les maisons en bordure profitent désormais de la lumière, et les promeneurs déambulent librement sur une chaussée bien plane. Quelles transformations heureuses se sont opérées depuis les époques antérieures !
De même, pour le pécheur racheté, son état ancien de ténèbres passe à la lumière et il rend grâce à Dieu. Par la rédemption en Christ, il obtient la rémission de ses péchés. Si les aménagements actuels de la vallée impressionnent, et si les embellissements réjouissent les touristes, Christ opère un changement bien plus époustouflant dans les pécheurs qui deviennent ses rachetés.
Alors comme les Colossiens, rendons grâces à Dieu le Père pour tout cela ! Et soyons en particulier reconnaissants envers son Fils Jésus-Christ, qui a tout accompli pour nous amener au Père céleste et pour nous délivrer de la puissance des ténèbres.
Bernard Fourmont
__________________ Lecture proposée : Psaume 121.
Secours et protection de Dieu
1 Cantique des degrés. Je lève mes yeux vers les montagnes… D’où me viendra le secours ? 2 Le secours me vient de l’Éternel, Qui a fait les cieux et la terre. 3 Il ne permettra point que ton pied chancelle ; Celui qui te garde ne sommeillera point. 4 Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël. 5 L’Éternel est celui qui te garde, L’Éternel est ton ombre à ta main droite. 6 Pendant le jour le soleil ne te frappera point, Ni la lune pendant la nuit. 7 L’Éternel te gardera de tout mal, Il gardera ton âme ; 8 L’Éternel gardera ton départ et ton arrivée, Dès maintenant et à jamais.
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christophe76460 · 2 months
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ANYIGBA NYUI
Mardi, 5 mars 2024
"Ah! que ta bouche me couvre de baisers, car ton amour est plus exaltant que le vin. Combien suaves sont tes parfums, ton nom est comparable à une huile odorante qui se répand. Voilà pourquoi les jeunes filles sont éprises de toi."
Cantique des cantiques 1, 2&3 (BDS)
Reconnais l'amour de Dieu pour toi
Le Cantique des cantiques est un recueil de poème d'amour entre un homme et une femme, symbole de l'amour entre Dieu et son peuple, Jésus et son Église. Dans le premier chapitre, objet de notre méditation du jour, la femme commence par adresser des compliments à l'endroit de son homme en disant: "Ah! que ta bouche me couvre de baisers, car ton amour est plus exaltant que le vin. Combien suaves sont tes parfums, ton nom est comparable à une huile odorante qui se répand. Voilà pourquoi les jeunes filles sont éprises de toi" (versets 2&3). Ce qui l'amène à désirer à être avec lui (verset 4).
Ensuite, elle parle elle-même de son aspect physique, qui manque de soins à cause de la maltraitance subite de la part de ses frères (verset 6). Malgré cela, elle soupire à se rapprocher plus de son amoureux, alors elle lui dit: "O toi que mon cœur aime, dis-moi où tu fais paître ton troupeau de brebis, où tu feras la halte à l'heure de midi, pour que je ne sois pas comme une femme errante, rôdant près des troupeaux que tes compagnons gardent." (verset 7).
L'homme prend la parole à son tour pour admirer la beauté de sa bien-aimée en ces mots: "O mon amie, je te trouve pareille aux chevaux d'attelage du pharaon. Tes joues sont belles entre les perles, ton cou est beau dans tes colliers, nous te ferons des perles d'or tout incrustées de points d'argent."
Cher(e) ami(e), quel est l'état de ta relation avec ton/ta conjoint(e) ? L'aimes-tu ou l'apprécies-tu malgré ses défauts ? Communiques-tu régulièrement avec lui/elle ? Désires-tu être toujours avec lui/elle ? Comme le bien-aimé a accepté sa bien-aimée malgré son apparence (le teint brûlé par le soleil), ainsi Dieu nous accepte tels que nous sommes, avec nos défauts. Et comme la bien-aimée aspire à être avec son bien-aimé, ainsi devrions-nous également aspirer à être avec le Seigneur. Oui mon ami(e), Dieu t'aime et souhaite avoir une intimité avec toi. Son désir est d'être avec toi dans tout ce que tu fais. Peu importe l'état dans lequel tu te trouves, son amour reste le même, alors rapproche-toi plus de Lui et témoigne-lui ton amour.
Amen!
Exhortation: Reconnais l'amour de Dieu pour toi
Texte du jour : Cantique des Cantiques 1, 1-11
Afisia Lébéne
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shalomelohim · 3 months
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La Parachah « Bechallah » (Il renvoya-laissa aller)
« YHWH dit à Moshéh : Me voici. Je vais faire pleuvoir pour vous du pain depuis les cieux, le peuple sortira et récoltera la parole (chose) du jour en son jour pour que Je l’éprouve s’il marche dans ma Torah ou non » (Exode 16:4)
Dans la version hébraïque le pain « léhem » qui descend du ciel devient « davar » ce qui signifie simultanément : chose et parole.
Voila bien un aspect qui nous échappe dans nos traductions. La parole sera-t-elle respectée ? YHWH le verra à travers cette chose, la nourriture du ciel ! Comment ? Au septième jour, à Shabbat, lorsque nous respecterons ou non le jour de YHWH. Et qui est le véritable « pain du ciel » sinon Celui qui est le Maître du Shabbat !
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Lectures  Parachah : Chémoth / Exode 13:17 à 17 fin Haftarah : Chophétiym / Juges 4:4 à 5 fin Bérith Hadachah : Hiyzayon / Apocalypse 12 Rappel  Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yahshua.
Résumé de la parachah  Peu après avoir laissé les enfants / bnéi d’Israël quitter l’Égypte, Pharaon les pourchasse pour les forcer à revenir et les Israélites se retrouvent pris au piège entre les armées égyptiennes et la mer. La mer s’ouvre alors pour laisser passer les Israélites et se referme sur les poursuivants égyptiens. Moïse, puis Miryam, entonnent un cantique de louanges et de reconnaissance à Élohim.
Voilà pourquoi ce Shabbat est aussi appelé « Shabbat Shirah », le shabbat du chant / cantique.
Dans le désert, le peuple souffre de soif et de faim et se plaint à plusieurs reprises auprès de Moshéh et d’Aharon.
Élohim adoucit miraculeusement les eaux amères de Marah, puis fait couler de l’eau d’un rocher. Il fait également tomber de la manne chaque matin avant l’aube et des cailles apparaissent dans le camp hébreu chaque soir.
Il est commandé aux Israélites de récolter une double portion de manne chaque 6ème jour (vendredi), car celle-ci ne tombera pas le Shabbat, le jour de repos décrété par Élohim. À Réfidim, les bnéi Yisraël sont attaqués par les Amalécites, qui sont vaincus par les prières de Moïse et une armée levée par Yéhoshoua / Josué.
Le Shirah hayam / le chant de la mer
« Moïse et les Israélites chantèrent en l’honneur du Seigneur le cantique que voici : Je veux chanter en l’honneur du Seigneur : il a remporté une victoire éclatante, il a jeté à la mer chevaux et cavaliers ! Ma grande force, c’est le Seigneur, il est venu à mon secours. Il est mon Elohim, je le louerai … Alors la prophétesse Miryam, soeur d’Aaron, prit son tambourin. Toutes les femmes d’Israël la suivirent en dansant au son des tambourins. Miryam reprenait devant elles le refrain : Chantez en l’honneur du Seigneur : il a remporté une victoire éclatante, il a jeté à la mer chevaux et cavaliers ! » (Exode 15:1 et 20)
Le chant est aussi une prière sur le chemin de la rédemption, une invitation constante et prophétique à grandir le Nom d’Élohim, ainsi que l’exprime le prophète Isaïe :
« Il y aura pour vous un chant comme dans la nuit où l’on sanctifie une fête, et une joie de coeur comme a celui qui va avec une flûte pour se rendre à la montagne de YHWH vers le rocher d’Israël » (Isaïe 30:29).
On peut lister DIX CHANTS importants dans l'histoire d'Israël, dix occasions où l’expérience de la délivrance trouva son expression dans la mélodie et les paroles poétiques.
Les neuf premiers furent les chants qui retentirent à compter de la fuite d'Égypte, jusqu’à l’instauration d’une royauté unique sur Juda et Ephraïm, encore unis : 1. et 2. le cantique de la Mer (Shirah hayam, Exode 15:1-21), doublé par Miryam 3. le chant du puits (Nombres 21:17-20), 4. le chant de Moïse quand il eut accompli l'écriture de la Torah (Deutéronome 31-32), 5. le chant par lequel Yéhochoua / Josué arrêta le soleil (Josué 10:12-13), 6. le chant de Dvorah / Débora (Juges 5), 7. le chant du roi David (2 Samuel 22), 8. le chant d'inauguration du Beth Hamiqdach / Temple (Psaumes 30), 9. le CANTIQUE DES CANTIQUES du Roi Salomon, exprimant l'amour entre le fiancé divin et son épouse Israël.
Le dixième et dernier chant sera le Chir ‘Hadach : le « nouveau chant » de la rédemption ultime, une rédemption qui se veut entière et absolue, une rédemption qui annihilera toute la souffrance, l'ignorance, la jalousie et la haine de la surface de la terre.
Une rédemption qui prendra de telles proportions que l'impatience qu'elle suscite et la joie qu'elle apporte requièrent un « chant nouveau », et un vocabulaire musical tout à fait original.
L’intuition d’hommes pieux de la Torah, exprimée à ce sujet est notable. Nous connaissons et attendons tous l’expression originale de cet ultime chant, annoncé par Yohanân dans le livre de la révélation de Yahshua Ha Mashiah, appelé le livre de l’Apocalypse.
« Ils chantaient le cantique de Moïse, le serviteur de Elohim, et le cantique de l‘Agneau : Grandes et admirables sont tes oeuvres, Seigneur Elohim tout-puissant. Justes et véritables sont tes voies, Roi des nations. » (Apocalypse 15:3)
Il est remarquable de noter que ce 10ème et dernier chant sera chanté encore à l’occasion d’une « sortie », la dernière sortie des enfants d’Élohim, frères de Yahshua, dernière sortie de Sodome / Egypte / Babylone accompagnée de jugements semblables à ceux qui s’abattirent sur Pharaon.
Sans le savoir, sans reconnaître pour l’instant les vérités des livres de la nouvelle Alliance, le commentaire rabbinique n’annonce pas autre chose, à ce sujet, que la prophétie du Livre de l’Apocalypse.
Demain, dans un temps proche, à leur tour convaincus par Yahshua, ils chanteront enfin associés au tout Israël en Yahshua, ce que le Roi « David HaMélekh » a consigné dans le Psaume 30, pour dédicacer la « Maison d’Élohim » :
« Mizmor chir hanoukat abayit lédavid : Adonaï Élohaï leôlam odéka » : Cantique dédicace de la maison / du Temple de David : Seigneur mon Élohim, je te célébrerai à toujours.
Le chant de rédemption le plus célèbre des 9 chants existants sur les dix est Shirath hayam, le « Cantique de la mer » chanté par Moïse, Miryam et les enfants d'Israël après qu’ils eurent traversé la Mer des joncs.
Les enfants de Yéhoudah récitent ce chant chaque jour dans leurs prières du matin et le lisent publiquement à la synagogue deux fois par an : . le septième jour de Péssah pour marquer “l’anniversaire” (commémoration) du miracle de la Mer des joncs et, . à l’occasion des lectures hebdomadaires de la Torah à Shabbar shirah.
Ce Shabbat se distingue alors comme Shabbat Shirah, le « Shabbat du Cantique ».
Miryam, la soeur aînée de Mosheh et d'Aharon, suscita et dirigea ce « cantique de la mer », Miryam qui avait été appelée « amertume » (mar en hébreu signifie amer) parce qu'au moment de sa naissance, le peuple hébreu était dans la phase la plus difficile de l'exil égyptien.
Miryam et son choeur féminin apportèrent au « cantique de la mer » toute l'intensité de leur expérience de l'amertume de l'exil. 
Leur amertume avait été beaucoup plus intense que celle des hommes et c'est pour cette raison que leur joie s'exprima spontanément avec encore plus d'intensité par les tambourins et les danses.
Quelle sera la joie de tous ceux qui bientôt passeront dans le Royaume, lorsque le Mashiah régnera, et qui chanteront le cantique de Moshéh et de l’Agneau ! Estimons qu’elle sera vécue avec autant sinon plus d’intensité.
Les ossements de Yossef
« Et Moïse prit les ossements de Yossef avec lui » 
pour donner suite à la demande expresse et aux paroles du vice-roi d’Egypte retranscrites en Genèse 50:25 : 
« Et Yossef fit prêter ce serment aux fils d’Israël : Quand Élohim vous visitera, vous emporterez d’ici mes ossements. »
L’expression employée - « ossements de Yossef » - a une résonance un peu étrange, macabre, lugubre mais il s’agit bien du mot employé par Yossef lui-même avant qu’il ne meure : Pourquoi la Torah a-t-elle mis l’accent sur ces os et pour quelle leçon ?
En hébreu, le mot pour « ossements » (atsamoth) est étymologiquement très proche du mot qui signifie « essence » (atsmiouth).
Si les ossements de Yossef renvoient au squelette et à son corps, l’essence de Yossef évoque son souffle. 
Quand Moshéh prit le cercueil contenant les restes du corps de Yossef pour l’enterrer en Éréts Israël, il prit également, symboliquement et pour témoignage, l’essence et le souffle qui animaient Yossef.
Qu’est-ce que cela nous enseigne ? À sa naissance, Yossef reçut son nom de sa mère, Rachel, qui s’exclama : « Que Élohim m’ajoute un autre fils ! », Yossef signifiant « ajouter ». Ce verbe exprime le sens profond du nom de Yossef et de son être tout entier. Aider chaque personne à s’ajouter et à se greffer sur le peuple des Israélites et des “ craignants ” Élohim sortis d’Égypte.
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Tels sont l'essence de Yossef et l'héritage spirituel qu'il rappelle à Mosheh et à l'ensemble du peuple : " il faut se consacrer à faire de l'autre un fils ". Là-bas, installés en terre promise où coulent le lait et le miel, il conviendra d'aller chercher ceux qui sont loin et les rattacher à ceux avec qui Elohim va bientôt faire Alliance.
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Souvenons-nous que Yossef avait déjà prêté serment à son père Yaaqov, lui promettant de l'enterrer en terre d'Israël. Ce qu’il fit promptement. Élohim le récompensa par la suite, par l'intermédiaire de Moshéh.
Moshéh, quant à lui, mérita, grâce à cet acte / mitsvah au bénéfice de Yossef, d'être enseveli par Élohim lui-même. Ceci nous apprend qu’Élohim se conduit envers l'homme tel que ce dernier se conduit envers son prochain. Enfin, c’est aussi pour rappeler l’action de Yossef au profit de l’Egypte que les enfants d'Israël s'activèrent à dépouiller l'Egypte de ses richesses. Il fallait témoigner auprès de Pharaon que c’est Yossef qui, en son temps, avait subvenu aux besoins de l'Egypte lors de la famine, grâce aux réserves de nourriture qu'il avait emmagasinées.
Mais le peuple ne pouvait sortir qu’avec les seules richesses matérielles d’Egypte. C’est pourquoi Moshéh décida d’emporta avec lui, et pour eux, les richesses spirituelles « matérialisées » par l’emblématique sarcophage de Yossef.
Les valeurs morales de Yossef seront nécessaires pour obéir aux commandements aurait pensé Moshéh (selon le propos d’un commentateur ukrainien en 1810).
Le Psaume associé à notre parachah est le Psaume 114 qui revient sur tous les épisodes de notre récit. Il y est notamment stipulé :
« Quand Israël sortit de l’Egypte … la mer LE vit et se mit à fuir, le Jourdain retourna en arrière. »
Ce psaume lie intimement deux évènements : 
. celui de la sortie d’Égypte quand la mer se retire et, . celui de l’entrée en Kénaan quand le Jourdain s’arrête et se met à sec.
Nous ne pouvons pas ici ignorer un autre évènement de même nature mais encore à venir et relaté dans la portion de l’Alliance renouvelée en lien avec notre Parachah :
« De sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de la faire entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. » (Apocalypse 12:15)
Quelle est la nature de ces eaux englouties par la terre pour laisser la femme rejoindre son lieu au désert ? Remarquons ici que les eaux ne reculent pas devant cette “ femme “ comme les eaux reculèrent devant l’avant-garde et le cercueil de Yossef.
Au contraire, ces eaux attaquent ceux de la Sainte Assemblée “ femme “ et la terre vient à leur secours. Le phénomène est donc ici différent tout en présentant une conclusion similaire : l’eau disparait et le sec apparait. (Voir Noé)
La dernière génération avant la venue du Mashiah vivra-t-elle la répétition de ce qu’a vécu la génération de l'Exode dans des circonstances analogues ? Nous sommes d’accord avec cette question-intuition dans la mesure où les troupes du Mashiah - avant son retour - sont également appelées à « sortir », et pour une partie d’entre elles attendues au désert pour y être nourries 1260 jours.
Les plaies, fléaux, et autres jugements prononcés par les 2 témoins sont de même nature que ceux maitrisés par Moshéh et Aharon.
Assurément, cette génération va revivre une épopée incroyable pour finalement chanter le cantique de Moshéh et de l’Agneau.
Une autre connexion prophétique nous interpelle en lien avec cette question des ossements de Yossef rapatriés en Éréts-Yisraël : au-delà du message pédagogique ��voqué ci-dessus, pourquoi disposer ces ossements du Père d’Ephraïm et de Ménashéh sur la terre des futurs prophètes d’Yisraël ?
Peut-être pour que se fonde « un socle spirituel » bien ancré sur la terre d’Israël de cette incroyable prophétie des os secs, reçue par Ezéchiel. Ceci est une proposition de lecture.
« Alors il me dit : Prophétise sur ces os, et dis-leur : Os secs, écoutez la parole de YHWH Ainsi a dit le Seigneur, YHWH à ces os : Voici, je vais faire entrer en vous le Souffle et vous vivrez. C’était une fort grande armée. Et il me dit : Fils de l’homme, ces os, c’est TOUTE la maison d’Israël… » (Ezéchiel 37:4-11)
Suit une deuxième prophétie sur les deux bâtons de Juda et d’Ephraïm réunis en un seul.
Voilà une autre raison de la présence des ossements de Yossef en Israël. Ces ossements - et donc l’essence, le souffle qui les accompagne symboliquement et prophétiquement - doivent « revivre » pour permettre la réunification du tout Israël.
Or, Yossef a cédé la place à Ephraïm. Il appartient donc à ceux d’Ephraïm - une grande armée - d’être l’un des deux acteurs de cette prophétie essentielle pour notre temps.
Moshéh a rapporté les ossements de Yossef à la demande de ce dernier, pour que puisse se réaliser cette prophétie et se constituer cette grande armée par le retour de ceux d’Ephraïm aux côtés de ceux de Yéhoudah.
(Effectivement, si les os de Yossef avaient été laissés en Égypte, ce seul symbole aurait suffit pour que de nombreux commentateurs ségrégationnistes décrètent la séparation absolue entre Yéhoudah et Yossef / Éphraïm).
Le passage de la mer
Ne revenons pas sur l’aspect narratif de cet épisode hallucinant et grandiose. Analysons un aspect peu connu en marge de cet évènement central qui créa et unifia les 12 tribus en un seul peuple. Pharaon avait préparé ses chars et tous les hommes d'Egypte se mirent sur le pied de guerre.
Des commentateurs racontent qu’entouré par les Egyptiens et face à la mer, le peuple Hébreu était partagé en 4 avis différents : (A) Le premier groupe était composé des tribus de Ruben, Siméon et Issacar, qui pensaient se jeter dans la mer, car ils craignaient les Egyptiens. 
« Mieux vaut se jeter à la mer que de se rendre ».
(B) Le deuxième groupe était composé des tribus de Zabulon, Benjamin et Nephtali qui pensaient retourner en Egypte. 
« Mieux vaut se rendre que de se jeter à la mer ».
(C) Le troisième groupe comprenait les tribus de Juda et Joseph (intéressant, ndlr !). Ils voulaient se battre et faire la guerre contre les Egyptiens. (D) Le quatrième groupe était constitué des tribus de Lévi, Gad et Aser qui commençaient à dire des prières.
A ces quatre « tendances », Moshéh répondit d’un bloc :
« Moshéh répondit au peuple : Soyez sans crainte, restez en place et voyez comment YHWH va vous sauver aujourd’hui (groupe A) ; car les Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais (groupe B) YHWH combattra pour vous (groupe C) ; et vous, gardez le silence (groupe D). » (Exode 14:14)
Alors Moshéh se leva et pria. Mais YHWH lui dit alors :
« Pourquoi pries-tu vers moi ? Parle aux enfants d'Israël qu'ils se mettent en marche ! ».
Élohim reproche à Moshéh de tergiverser encore et de perdre un temps précieux face à l’adversité qui s’organise.
N’y-a-t-il pas un temps pour la prière et un temps pour l’action par la Foi ?
Après l’étonnante réponse éclairée que Moshéh avait faite aux bnéy Yisraël, il n’y avait plus aucun doute sur la suite des évènements et il ne convenait pas de semer davantage le doute en s’arrêtant à nouveau pour prier, réfléchir et attendre une ultime confirmation.
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A un moment précis de notre histoire personnelle et collective, dans le genre d'épisode aussi sensible et urgent que celui d'un "passage de la mer " par la foi, Elohim attend que NOUS nous mettions en marche sans attendre, en cessant nos tergiversations, en cessant de réfléchir à toutes les sécurités, à savoir si tout est bien en place, mais en ayant confiance malgré une situation catastrophique à vue humaine.
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La mer se fendit alors en deux, tous les Égyptiens y moururent. Élohim bloqua les roues des chars, qui n’avancèrent plus que difficilement.
Alors les Égyptiens s’écrièrent : 
« Fuyons loin des Israélites, car le Seigneur combat avec eux contre nous ! »
Cette situation militaire renvoie et trouve un écho particulièrement intéressant dans l’épisode de la Haftarah associée (Juges 4) mais également dans la vision prophétique décrite avec précisions par Zacharie :
« Alors YHWH s’en viendra guerroyer contre ces peuples, comme jadis il guerroya au jour de la rencontre… » (Zacharie 14:3)
Attendons-nous à ce que les roues des chars soient encore bloquées, demain, face aux remparts de Jérusalem !
La manne et le Shabbat
Notre Parachah nous parle de la manne, la nourriture miraculeuse que reçut le peuple tout au long des années qu’il passa dans le désert.
La « manne / pain quotidien » possède un lien tout particulier avec le Shabbat. Les jours de la semaine, chaque matin, les bnéi Yisraël trouvaient la manne sur le sol, en dehors du camp. Ils la ramassaient et la consommaient durant la journée.
S’ils tentaient de la garder pour le lendemain, elle moisissait.
« Voici ce que YHWH a ordonné : Que chacun de vous en ramasse ce qu’il faut pour sa nourriture, un omer par tête, suivant le nombre de vos personnes ; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente. »
Le verset 16 du chapitre 16 contient tout l'alphabet hébraïque. Ceci nous enseigne qu'à celui qui accomplit la Torah, (La Parole de Aleph à Tav, et n'oublions pas que le Seigneur Yeshoua dira : "Je suis l'Aleph et le Tav "), Elohim lui offre son pain quotidien, ni plus, ni moins, comme au temps de la manne. Le " vendredi " de la semaine, chaque famille découvrit qu'elle en avait reçu une double portion. Cette double portion était destinée au Shabbat : ce fût là la première occasion réelle pour le peuple d'observer le Shabbat. En souvenir de la manne, nous posons deux Halloth (les pains de Shabbat) sur la table du Shabbat.
« Le sixième jour, lorsqu'ils prépareront ce qu'ils auront apporté, il se trouvera le double de la récolte de chaque jour. » (Exode 16:5)
Pain « Léhem » en hébreu a une valeur guématria de 78. Deux pains font donc 156, la valeur du nom de Yossef. La double portion « ajoutée » en l’honneur du Shabbat renvoie dès lors à l’essence de Yossef qui « ajoute » aux enfants d’Israël. Yossef ajouta deux fils à Yaaqov-Israël : Éphraïm et Ménashéh.
C’est en Égypte, pays où Yossef a effectivement et remarquablement géré les stocks de céréales pour qu’il n’en manque point, que naquirent ses deux fils.
Ces deux pains de Shabbat renvoient donc également par analogie symbolique, aux deux fils de Yossef : Ephraïm et Ménashéh.
Et que devient Yéhoudah, rétorqueront les plus judéo-centristes ? Yéhoudah est aussi présent sur la sainte table de Shabbat ; souvenons-nous de la bénédiction-prophétie du patriarche Jacob-Israël :
« Juda liera son ânon à la vigne, et vous attacherez, mon fils, votre ânesse au cep de la vigne. Il lavera sa robe dans le vin, et son manteau dans le sang du raisin. Ses yeux sont plus beaux que le vin… ».
Un commentaire dit à ce propos :
« Le patriarche Jacob prophétise que sur la terre de Juda le vin coulera comme d’une fontaine ; un seul pied de vigne fournira le chargement d’un âne et les seuls raisins de la treille suffiront à la charge d’un ânon ».
A travers la bénédiction shabbatique du vin puis du pain, il est remarquable de noter que les deux symboles relatifs à Yéhoudah et à Yossef / Éphraïm sont réunis comme les deux bâtons d’Ézéchiel, et président à l’entrée dans le Shabbat.
C’est peut-être à tort et dans une attente prophétique inconsciente que la tradition juive cache et sépare le pain de la vue du vin par un linge. (Je ne peux pas te voir car je ne te reconnais pas … pas encore, comme Juda ne reconnut pas de suite son frère Joseph transformé par tant d’années de vie égyptienne). Il est encore plus remarquable de noter que l’Adon Yahshua, à l’occasion du repas précédant le Séder de Péssah, bénit premièrement le pain puis la coupe du vin, à la façon de Mélkiy Tsédeq, faisant implicitement, par référence à l’analogie précédente, d’Éphraïm un premier-né, conformément aux paroles du prophète Jérémie :
« Ils viennent en pleurant, et je les conduis au milieu de leurs supplications ; je les mène vers des torrents d'eau, par un chemin uni où ils ne chancellent pas ; car je suis un père pour Israël, et Éphraïm est mon premier-né. » (Jérémie 31:9)
Cette dernière proposition de lecture (un commentaire parmi tant d’autres si nous y sommes autorisés) ne fera vraisemblablement pas l’unanimité : elle reste soumise à la critique constructive du lecteur qui ne se privera pas d’alimenter le débat par sa propre sensibilité.
Un dernier indice : notre Seigneur et Salut est descendant de Yéhoudah (le vin) par David, mais Il est né à Béthléhem, la maison du pain (Lui qui des deux en a fait UN), là où Jacob-Israël a enterré son épouse favorite Rachel qui a appelé Yossef : « Que Élohim m’ajoute un autre fils ! ».
Quel est ce fils ajouté qui vit le jour à Béthléhem ? 
“ Et toi, Bethléhem Ephrata, Petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, Et dont l'origine remonte aux temps anciens, aux jours de l'éternité. C'est pourquoi il les livrera jusqu'au temps où enfantera celle qui doit enfanter, Et le reste de ses frères reviendra auprès des enfants d'Israël. Il se présentera, et il gouvernera avec la force de l'Eternel, Avec la majesté du nom de l'Eternel, son Dieu : Et ils auront une demeure assurée, Car il sera glorifié jusqu'aux extrémités de la terre. C'est lui qui ramènera la paix. ” (Michée 5:1-3)
Shabbat Shalom vé-shavoua tov
Source : Juda & Ephraïm
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marylaiine · 7 months
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Depuis que le mois d'octobre est devenu le meilleur mois de l'année.
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D'un vent frais qui mord le visage dès le petit matin s'annonçe l'automne et sont lot de saveurs épicées. La fin des robes fleuries et l'arrivée timide des gilets en coton accompagne gentillement l'invasion des colloquintes sur les étales. Ce tourbillon de jaune, d'ocre, d'oranger à l'odeur de canelle et d'épices Chaï nous emporte dans ce même tourbillon de danse macabre initié par les feuilles quittant des peupliers et frênes fatigués d'avoir produit tout l'été. On aime à se promener dans les rues, tapies de ces feuilles tandis que les vitrines abandonnent leurs couleurs criardes pour des messages mystérieux, tantôt mélancoliques, souvent terrifiants. Halloween et son américanisme nous envahit par touches. Une citrouille pas ci, une sorcière par là, un squelette à l'entrée d'une boutique, et une pumkin pie à la boulangerie. On n'y comprend jamais grand chose à cette fête, mais dans le fond on l'aime bien, car elle ramène toujours à nous quelques uns des souvenirs auxquels nous restons attachés toute une vie ; de la première chasse aux bonbons de l'enfant, à la première décoration de la maison, ou confection du déguisement de son enfant, en passant pas la première soirée proposant cocktails fumants de recettes "terrifiante ou sanguinolante" d'adolescents…
Rien, non rien ne saurait alors donner à la mélancolie de l'automne arrivant avec ce octobre plus d'importance que celle qu'elle mérite. Le nez au vitre de la maison qui se refroidit, l'on aime contempler les premières pluies battantes, la gadoue se former, et les champignons percer l'humus des feuilles mortes en décomposition, parce que l'on sait que le rayon de soleil qui poindra juste après sera encore chaud et fera monter sans effort jusqu'à nos narines le réconfort du pétrichor. C'est ce rayon si caractéristique de l'automne qui transforme la forêt en cathédrale ; les bruissements des feuilles et les cantiques des rouge gorges venant chanter l'onde lumineuse du houpier devenu à présent vitrail rouge orangés.
Mon automne à moi, tu te fais attendre de plus en plus à l'heure où la planète brûle. C'est une lente agonie d'un été qui s'opère dès le mois de septembre, et l'on ne sait plus ou donner de la tête. Chaque jour qui se lève nous emmène un peu plus vers toi et je sens l'excitation poindre chaque matin alors que le vent se glacifie et que la luminosité se fait plus dorée. Ton arrivée se fait fracassante et flamboyante, chaque année plus soudaine à l'inverse d'un été à qui l'on ne cesse d'essayer de dire au revoir, rendant à chaque fois plus rare et plus courte ta beauté. Par bonheur, il est désormais possible de contempler ton arrivée, au soleil assis à la terrasse d'un café. Et c'est en cela qu'on peut dire, qu'octobre est devenu le plus beau mois de l'année.
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mysadecstasy · 2 years
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Depuis les falaises
Orbes mécaniques Cantiques acérés hurlants comme un orgue Echevelées déesses de la certitude du jour meilleur Croulant sous les désirs incongrus des sagesses égarées Révélation criante sous la voute de pierres opalines Opaline comme ta peau crémeuse Ravageuse Sauvage comme des cris de paons Ecartelée entre les plaisirs décadents de l’odeur sacrée Odeur de la chair molle et cotonneuse Enrobant le sang clair Sous la chair molle et délicieuse La chair qu’on palpe Qu’on charrie entre ses doigts frénétiques Comme une marée bleue dessinée au couteau Une marée inlassable et couverte d’écume chaude Reluisante d’horreurs oubliées Baignée et bénie de la sainteté de la mer infinie Du haut des falaises de craie les phares flamboient dans la nuit noire Tournoient comme des carrousels Gais comme le premier jour de l’amour en flamme Tourbillonnants d’une joie extatique et sidérée Depuis les falaises tout est immensément inatteignable Loin des mains maladroites Depuis les falaises l’or est bleu comme la mer La mer et sa profondeur ineffable Dansante comme les derniers espoirs des amoureux séparés Séparés à jamais par l’impossible clarté Lumière crue des vérités invisibles Indivisibles comme des pyramides touchant le ciel émerveillé Sous un soleil splendide Ecarquillé et stupéfait de chaleur torride C’est toujours la même or qui coule des saints extasiés Or brûlante et suave comme le lait qui glisse sur ton corps Ton corps de miel ondulant sous les flammes du désir Corps de pureté douce caressé par mille soleils couchants Dans les effusions ténébreuses Les étreintes ravageuses Où les bras tremblent et les mains pleurent Les corps contorsionnés Convulsions des extrêmes beautés secouées C’est la famine des désirs nus La soif des amours affolés Soif d’un encore déjà consommé Soif des mille jours dévorés dans la certitude aveugle Glissant sous le saule ta silhouette ombre ma peau de serpent Clapotis de la rivière implorante Tu fends l’eau comme une sirène Eclaboussée tu fends l’eau comme une épée dans la chair d’un cheval Et ta peau nue se floue dans les méandres de la douceur écarlate des eaux claires Sous le saule je t’observe Dans un clair obscur sidérant de volupté Déjà tu ressors ruisselante de beauté Nue toujours sous les volutes implacables de l’eau rose qui coule entre tes seins Depuis les falaises tout paraît inatteignable Inatteignable et pur comme une lune éclatante Dénudant la nuit Allumant des feux de rêves éblouissants Peignant les pins silencieux d’ombres envoutantes Le nuit est nue la nuit est belle Et la lune trace le ciel comme une révélation Je sers ta main dans la mienne sous le ciel sans étoile Je sers ta tête contre mon sein sous le ciel éthéré Orbes mécaniques Cantiques acérés hurlants comme un orgue Echevelées déesses de la certitude du jour meilleur Croulant sous les désirs incongrus des sagesses égarées C’est maintenant le bonheur Dans les mains contorsionnées de désirs et les corps qui s’emmêlent Je sens ton cœur taper sous ta chair et tes os Je sens ton cœur hurler sous tes yeux ébahis de clarté Brûlants d’amour et tremblants de l’incertitude salvatrice Douce incertitude de l’amour frémissant Tendue comme un fil de soie entre deux lys gracieux C’est tous les jours la révélation La naissance de l’amour comme venus donnée en offrande Je te revois Tu fends l’eau comme une sirène Eclaboussée tu fends l’eau comme une épée dans la chair d’un cheval Et ta peau nue se floue dans les méandres de la douceur écarlate des eaux claires Et la mer à deux pas crie sa résurrection à chaque marée Revenante et dansante La mer écumeuse et chaude miroite l’ensemble des possibles Des possibles et des rêves en attente Dans le grand hall de la gare des espoirs frémissants Des rêves trop grands pour tenir dans des mains Des rêves trop beaux pour être admirés d’un seul coup Des rêves écartelés entre la chair et les frémissements Que reviennent les immenses douceurs Reviennent sous la peau froide des amoureux oubliés Reviennent douceurs sur la saleté des morts en chemin Morts à l’amour morts à la salve chaude Douceur de tes yeux émerveillés sous la clarté diffuse des papillons fous Des papillons des plaisirs émiettés Des plaisirs satisfaits et rampants de béatitude Dans tes bras nus se love la divine extase Le grand pardon est à tes pieds caressants Et sur ton cœur pèse toute la pureté de l’amour sans cesse retrouvé
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ladyhearthkeeper · 3 years
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Today is our national day in Switzerland. For us European, it’s always important to remember that we can love our country and appreciate it without being labelled a right wing extremist.
As a Swiss Muslim, I pray for my country to be a safe haven and that it stays a land filled with beauty, ancestral wisdom and wholesome traditions.
The national anthem is particularly beautiful and some parts resonate deeply with my soul and faith. I hope they don’t change it (there were some talks) because the meaning is beautiful.
I love that it’s sung in all of the four national languages French, German, Italian and Romanche simultaneously  if the crowd is of different languages.
Here’s the French version and an English translation in case you’re curious :
   Hymne national suisse (Cantique suisse)
1ère strophe
Sur nos monts, quand le soleil Annonce un brillant réveil, Et prédit d'un plus beau jour le retour, Les beautés de la patrie Parlent à l'âme attendrie; Au ciel montent plus joyeux Au ciel montent plus joyeux Les accents d'un coeur pieux, Les accents émus d'un coeur pieux.
2ème strophe
Lorsqu'un doux rayon du soir Joue encore dans le bois noir, Le coeur se sent plus heureux près de Dieu. Loin des vains bruits de la plaine, L'âme en paix est plus sereine, Au ciel montent plus joyeux Au ciel montent plus joyeux Les accents d'un coeur pieux, Les accents émus d'un coeur pieux.
3ème strophe
Lorsque dans la sombre nuit La foudre éclate avec bruit, Notre coeur pressent encore le Dieu fort; Dans l'orage et la détresse Il est notre forteresse; Offrons-lui des coeurs pieux: Offrons-lui des coeurs pieux: Dieu nous bénira des cieux, Dieu nous bénira du haut des cieux.
4ème strophe
Des grands monts vient le secours; Suisse, espère en Dieu toujours! Garde la foi des aïeux, Vis comme eux! Sur l'autel de la patrie Mets tes biens, ton coeur, ta vie! C'est le trésor précieux C'est le trésor précieux Que Dieu bénira des cieux, Que Dieu bénira du haut des cieux.
I could only find translation of the (original) German version of the anthem which is slightly different from the French (not different in spirit though!) so here’s my own quick translation from French to English.
From our mountains, when the sun announces a bright awakening, And predict the return of an even more beautiful day, The beauty of the country, Speak to the tender soul. To the sky rise even more happier, To the sky ise even more happier, The touched tremors of a pious heart.
When the gentle glow of the evening Still plays in the dark woods, The heart feels happier still near God, Far from the vain noises of the plains, The soul is at peace and more serene, To the sky rise even more happier, To the sky ise even more happier, The touched tremors of a pious heart.
When in the dark night, The thunder loudly roars, Our heart feels God, the mighty. In the tempest and despair; He is our fortress. Let’s bestow to Him pious hearts. Let’s bestow to Him pious hearts. God will bless us from the heavens, God will bless from over the heavens.
From the highest peaks comes the rescue, Switzerland/Swiss people, always hope in God. Keep the faith of your ancestors. Live like them! On the altar of the country, Leave your belongings, your heart, your life! It’s a precious treasure. It’s a precious treasure. That God will bless from the heavens, That God will bless from over the heavens.
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theoppositeofadults · 3 years
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c’est vraiment pas juste, la marseillaise ça réveille les troupes, ça annonce que tu veux détruire tes ennemis 
la cantique suisse, ça parle du soleil qui se lève et de la montagne, qu’est-ce que tu veux être motivé par ça???
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Hymne national suisse Cantique suisse
1ère strophe
Sur nos monts, quand le soleil
Annonce un brillant réveil,
Et prédit d'un plus beau jour le retour,
Les beautés de la patrie
Parlent à l'âme attendrie;
Au ciel montent plus joyeux
Au ciel montent plus joyeux
Les accents d'un coeur pieux,
Les accents émus d'un coeur pieux.
2ème strophe
Lorsqu'un doux rayon du soir
Joue encore dans le bois noir,
Le coeur se sent plus heureux près de Dieu.
Loin des vains bruits de la plaine,
L'âme en paix est plus sereine,
Au ciel montent plus joyeux
Au ciel montent plus joyeux
Les accents d'un coeur pieux,
Les accents émus d'un coeur pieux.
3ème strophe
Lorsque dans la sombre nuit
La foudre éclate avec bruit,
Notre coeur pressent encore le Dieu fort;
Dans l'orage et la détresse
Il est notre forteresse;
Offrons-lui des coeurs pieux:
Offrons-lui des coeurs pieux:
Dieu nous bénira des cieux,
Dieu nous bénira du haut des cieux.
4ème strophe
Des grands monts vient le secours;
Suisse, espère en Dieu toujours!
Garde la foi des aïeux, Vis comme eux!
Sur l'autel de la patrie
Mets tes biens, ton coeur, ta vie!
C'est le trésor précieux
C'est le trésor précieux
Que Dieu bénira des cieux,
Que Dieu bénira du haut des cieux.
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unanticafiamma · 3 years
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Que faut-il entendre par ces mots : le Cœur de l'Abîme ? La Bible, qui est elle-même un abîme, invoque l'abîme dès ses premières lignes, disant que dans le principe, les ténèbres étaient sur la face de l'abîme. Il est déclaré dans un psaume que les jugements du Seigneur sont un grand abîme, et dans un autre, que l'abîme est son vêtement. Le Seigneur lui-même demande à Job s'il s'est promené au fond de l'abîme, et le prophète Habacuc parle parle du cri de l'abîme dans son célèbre cantique. Enfin l'Évangile raconte que les nombreux démons qui possédaient un malheureux homme supplièrent Jésus de ne pas leur commander d'aller dans l'abîme dont ils avaient si peur, mais de leur permettre d'entrer dans les pourceaux qui paissaient sur la montagne d'où il furent immédiatement précipités.
Ce mot d'abîme tient une place si singulière dans la Révélation, qu'on ne peut s'empêcher de croire que c'est un pseudonyme de Dieu, et que le cœur de cet abîme ne peut être que le Cœur de Dieu, le Cœur de Notre Seigneur Jésus-Christ adoré par toute l'Église. C'est donc cela qu'il faut s'attendre à voir lorsqu'il n'y aura plus aucune chose visible. Si les diables en ont eu peur, quel ne sera pas tremblement des humains ? Au temps de la Passion, ils ont bien pu outrager sa Face, alors couverte de ténèbres, mais que peuvent-ils contre son Cœur ?
Il y a tout ce que vous voudrez de plus grand ou de plus grandiose. Il y a l'Himalaya, dont il est dit que vingt montagnes comme le Pic du Midi ne feraient pas un escalier suffisant pour y monter. Il y a la terrifique majesté de l'Océan polaire, lorsqu'une tempête infinie bouleverse dans l'étendue ses immenses dalles de glace, à la diffuse clarté d'un soleil mort. Il y a les plus effrayantes convulsions de notre globe, les tremblements de terre inimaginables comme ceux de l'Illyrie ou de la Syrie, qui détruisirent, au VIe siècle, des provinces entières et d'énormes villes en quelques instants, le sol s'entrouvant pour engloutir les habitants et leurs demeures, et se refermant aussitôt sur eux avec un mugissement de gouffre qui put être entendu de Constantinople.
Il y a aussi les magnificences humaines, les colossales bâtisses de l'Indo-Chine ou de Java en comparaison desquelles les constructions cyclopéennes des Pélasges ou des Égyptiens semblaient peu de chose. Il y a encore nos cathédrales sublimes que la barbarie allemande veut anéantir, et le prodigieux cantique de tous les arts de l'Occident ; les tableaux des Primitifs et les symphonies de Beethoven, Dante et Shakespeare, Michel-Ange et Donatello. Il y a enfin Napoléon, sans parler de la multitude lumineuse des Amis de Dieu.
Et tout cela est infiniment accessoire quant à la splendeur, à la puissance, à l'écrasement de l'âme ; toutes ces choses et tous ces hommes sont exactement comme rien, quand on pense au Cœur de l'Abîme !
Une piété rampante et bassement hypnotisée par le simulacre a déshonoré tant qu'elle a pu ce mystère de dilection et d'épouvante par des images dont la vilenie puérile et le réalisme profanant sont à faire pleurer les Anges qui environnent les autels. Mais l'Absolu, l'Irréfragable demeure, c'est l'immense abîme à côté de nous, autour de nous, en nous. Pour le découvrir il est indispensable d'y être précipité. Le miracle même et la transcendance mystique ne suffisent pas. Pascal, dit-on, le voyait sans cesse, mais c'était l'abîme noir de son jansénisme, et pas du tout l'abîme de lumière dont le seul pressentiment est capable de tuer des saints.
Un ancien solitaire à moitié Égyptien et à moitié Scythe, mais qui aimait Dieu dans la simplicité de son âme, s'avisa de lui demander la permission de se promener au fond de l'Abîme. Il en revint après un siècle pour mourir d'éblouissement, et c'est à l'ombre du sycomore de la science où on enterra cet étranger que naquirent saint Jean Chrysostome, saint Ambroise, saint Jérôme, saint Augustin, saint Grégoire le Grand, saint Thomas d'Aquin, saint Bernard et tous les porteurs de flambeaux.
Le cœur de l'abîme, « Dans les ténèbres » de Léon Bloy
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yes-bernie-stuff · 2 months
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◀ 27 FÉVRIER ▶ La Bonne Semence.
Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits. Psaume 103 : 2
Je rappellerai les bontés de l’Éternel, les louanges de l’Éternel, selon tout ce dont l’Éternel nous a comblés. Ésaïe 63 : 7
Je marque seulement les heures de soleil
Un cadran solaire est constitué d’une tige plantée sur une surface plane. Quand le soleil brille, la place de l’ombre portée par la tige permet de déterminer l’heure, alors que l’instrument ne donne aucune indication par temps couvert. Un artisan chrétien d’autrefois a gravé la phrase qui fait le titre de cette page sur la façade d’une maison campagnarde, au-dessus d’un cadran solaire. Son intention ne se borne pas à énoncer une évidence. Il nous invite aussi à réfléchir à la façon dont nous tenons le journal de notre vie. Nous avons peut-être trop tendance à nous appesantir sur les jours difficiles. Notre cœur naturel est ingrat, et nous oublions trop facilement les faveurs que notre Dieu nous accorde jour après jour. Au fil du temps nous pouvons sombrer dans la mélancolie, et même perdre la joie de connaître le Seigneur Jésus. Chrétiens, ne nous laissons pas gagner par le découragement et l’amertume, n’oublions pas les jours de soleil. Et dans les heures sombres, pensons à ce cantique : Quand le vol de la tempête vient assombrir ton ciel bleu, au lieu de baisser la tête, compte les bienfaits de Dieu ! Bénis donc, bénis sans cesse ce Père qui, chaque jour, répand sur toi la richesse de son merveilleux amour. Compte les bienfaits de Dieu, mets-les tous devant tes yeux; tu verras, en adorant, combien le nombre en est grand ! - Lire plus ici :
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christophe76460 · 2 months
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"Celui qui est vraiment honnête avec lui-même et a pris conscience, ne serait-ce qu'en partie, de la gravité du péché en lui, tout en devenant de plus en plus conscient de cette source d'iniquité, cette masse corrompue qui persiste en lui, a souvent le sentiment que le péché le contrôle désormais plus intensément qu'auparavant.
🔹 Quand il souhaite confier pleinement son cœur à Dieu, l'incrédulité semble le paralyser.
🔹 Lorsqu'il souhaite être pleinement soumis à la volonté bénie de Dieu, des murmures et une rébellion surgissent en lui.
🔹 Quand il voudrait consacrer une heure à méditer sur les choses de Dieu, des pensées malveillantes le tourmentent.
🔹 Lorsqu'il désire être plus humble, l'orgueil cherche à l'envahir.
🔹 Quand il voudrait prier, son esprit s'égare.
Plus il lutte contre ces péchés, plus la victoire semble lui échapper. Il lui semble que le péché a véritablement le dessus sur lui, et Satan lui suggère que sa profession est vaine.
Que dire à une âme chère qui est profondément tourmentée par ce problème ❓
👉 𝐃𝐄𝐔𝐗 𝐂𝐇𝐎𝐒𝐄𝐒 :
1️⃣ En premier lieu, le fait même que vous soyez conscient de ces péchés et que vous soyez profondément préoccupé par votre incapacité à les surmonter est un signe encourageant.
C'est le non-voyant qui ne peut pas voir, c'est le mort qui ne ressent rien, cela s'applique aussi bien au niveau naturel que spirituel.
𝗦𝗲𝘂𝗹𝘀 𝗰𝗲𝘂𝘅 𝗾𝘂𝗶 𝗼𝗻𝘁 é𝘁é 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗳𝗼𝗿𝗺é𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝘂𝗻𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗹𝗹𝗲 𝘃𝗶𝗲 𝗽𝗲𝘂𝘃𝗲𝗻𝘁 𝗿é𝗲𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗿 𝗱𝘂 𝗰𝗵𝗮𝗴𝗿𝗶𝗻 𝗳𝗮𝗰𝗲 𝗮𝘂 𝗽é𝗰𝗵é.
De plus, de telles expériences que nous avons évoquées témoignent d'une croissance spirituelle : une croissance dans la connaissance de soi.
Comme le sage nous le dit, "celui qui augmente sa connaissance augmente sa douleur" (Eccl. 1:18). À la lumière de Dieu, nous voyons la lumière (Ps. 36:9).
Plus le Saint-Esprit me révèle les exigences élevées de la sainteté de Dieu, plus je découvre à quel point je suis loin de les atteindre.
Laissez le soleil de midi pénétrer dans une pièce obscurcie, et la poussière et la saleté qui étaient invisibles apparaissent clairement. De même pour le chrétien : plus la lumière de Dieu pénètre dans son cœur, plus il découvre l'impureté spirituelle qui y réside.
Bien-aimé frère ou sœur, ce n'est pas que vous deveniez plus pécheur, mais Dieu vous donne maintenant une vision plus claire et plus complète de votre péché.
Louez-Le pour cela, car les yeux de la grande majorité de vos semblables (y compris les religieux) sont aveugles et ne peuvent pas voir ce qui vous tourmente tant !
⚜️⚜️⚜️⚜️⚜️
2️⃣ En second lieu, aux côtés du péché dans votre cœur, se trouve la grâce. Il y a une nature nouvelle et sainte en vous, tout comme l'ancienne et impie. La grâce est active en vous, tout comme le péché.
La nouvelle nature influence votre conduite autant que l'ancienne. Pourquoi désirez-vous ardemment vous conformer à l'image de Christ, lui faire entièrement confiance, l'aimer fervemment et le servir assidûment ? Ces aspirations ne proviennent pas de la chair.
Non, mon frère ou ma sœur tourmenté(e), le péché n'est pas votre maître absolu ; sinon, toutes les aspirations, prières et efforts vers la sainteté seraient bannis de votre cœur.
Il y a "comme la troupe de deux armées" (Cantique des Cantiques 6:13) se battant pour prendre le contrôle du chrétien. Comme cela fut avec notre mère Rébecca, "les enfants luttaient en elle" (Genèse 25:22), il en va de même pour nous.
Cependant, la "lutte" elle-même montre que le dénouement n'est pas encore décidé : si le péché avait triomphé, l'âme ne pourrait plus résister. Le vainqueur désarme son ennemi pour l'empêcher de riposter.
Le simple fait que vous continuez à "combattre" prouve que le péché ne vous a pas encore vaincu ! Il peut vous sembler qu'il le fera bientôt : mais l'issue n'est pas en doute — Christ vous sauvera encore de la présence même du péché."
⚜️⚜️⚜️⚜️⚜️
- Arthur W. Pink. The Nature of Assurance & The Basis of Assurance, "Studies on Saving Faith".
https://www.monergism.com/thethreshold/articles/onsite/naturebasis.html
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shalomelohim · 1 year
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La parachah « Bechallah » (Il renvoya-laissa aller)
Pensée 
« YHWH dit à Moshéh : Me voici. Je vais faire pleuvoir pour vous du pain depuis les cieux, le peuple sortira et récoltera la parole (chose) du jour en son jour pour que Je l’éprouve s’il marche dans ma Torah ou non » (Exode 16:4)
Dans la version hébraïque le pain « léhem » qui descend du ciel devient « davar » ce qui signifie simultanément : chose et parole…
Voila bien un aspect qui nous échappe dans nos traductions. La parole sera-t-elle respectée ? YHWH le verra à travers cette chose, la nourriture du ciel ! Comment ? Au septième jour, à Shabbat, lorsque nous respecterons ou non le jour de YHWH… Et qui est le véritable « pain du ciel » sinon Celui qui est le Maître du Shabbat !
Lectures  Parachah : Chémoth / Exode 13:17 à 17 fin Haftarah : Chophétiym / Juges 4:4 à 5 fin Bérith Hadachah : Hiyzayon / Apocalypse 12 Rappel  Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yahshua.
Résumé de la parachah  Peu après avoir laissé les enfants / bnéi d’Israël quitter l’Égypte, Pharaon les pourchasse pour les forcer à revenir et les Israélites se retrouvent pris au piège entre les armées égyptiennes et la mer. La mer s’ouvre alors pour laisser passer les Israélites et se referme sur les poursuivants égyptiens. Moïse, puis Miryam, entonnent un cantique de louanges et de reconnaissance à Élohim.
Voilà pourquoi ce Shabbat est aussi appelé « Shabbat Shirah », le shabbat du chant / cantique.
Dans le désert, le peuple souffre de soif et de faim et se plaint à plusieurs reprises auprès de Moshéh et d’Aharon.
Élohim adoucit miraculeusement les eaux amères de Marah, puis fait couler de l’eau d’un rocher. Il fait également tomber de la manne chaque matin avant l’aube et des cailles apparaissent dans le camp hébreu chaque soir.
Il est commandé aux Isra��lites de récolter une double portion de manne chaque 6ème jour (vendredi), car celle-ci ne tombera pas le Shabbat, le jour de repos décrété par Élohim. À Réfidim, les bnéi Yisraël sont attaqués par les Amalécites, qui sont vaincus par les prières de Moïse et une armée levée par Yéhoshoua / Josué.
Le Shirah hayam / le chant de la mer
« Moïse et les Israélites chantèrent en l’honneur du Seigneur le cantique que voici : Je veux chanter en l’honneur du Seigneur : il a remporté une victoire éclatante, il a jeté à la mer chevaux et cavaliers ! Ma grande force, c’est le Seigneur, il est venu à mon secours. Il est mon Elohim, je le louerai … Alors la prophétesse Miryam, soeur d’Aaron, prit son tambourin. Toutes les femmes d’Israël la suivirent en dansant au son des tambourins. Miryam reprenait devant elles le refrain : Chantez en l’honneur du Seigneur : il a remporté une victoire éclatante, il a jeté à la mer chevaux et cavaliers ! » (Exode 15:1 et 20)
Le chant est aussi une prière sur le chemin de la rédemption, une invitation constante et prophétique à grandir le Nom d’Élohim, ainsi que l’exprime le prophète Isaïe :
« Il y aura pour vous un chant comme dans la nuit où l’on sanctifie une fête, et une joie de coeur comme a celui qui va avec une flûte pour se rendre à la montagne de YHWH vers le rocher d’Israël » (Isaïe 30:29).
On peut lister DIX CHANTS importants dans l'histoire d'Israël, dix occasions où l’expérience de la délivrance trouva son expression dans la mélodie et les paroles poétiques.
Les neuf premiers furent les chants qui retentirent à compter de la fuite d'Égypte, jusqu’à l’instauration d’une royauté unique sur Juda et Ephraïm, encore unis : 1. et 2. le cantique de la Mer (Shirah hayam, Exode 15:1-21), doublé par Miryam 3. le chant du puits (Nombres 21:17-20), 4. le chant de Moïse quand il eut accompli l'écriture de la Torah (Deutéronome 31-32), 5. le chant par lequel Yéhochoua / Josué arrêta le soleil (Josué 10:12-13), 6. le chant de Dvorah / Débora (Juges 5), 7. le chant du roi David (2 Samuel 22), 8. le chant d'inauguration du Beth Hamiqdach / Temple (Psaumes 30), 9. le CANTIQUE DES CANTIQUES du Roi Salomon, exprimant l'amour entre le fiancé divin et son épouse Israël.
Le dixième et dernier chant sera le Chir ‘Hadach : le « nouveau chant » de la rédemption ultime, une rédemption qui se veut entière et absolue, une rédemption qui annihilera toute la souffrance, l'ignorance, la jalousie et la haine de la surface de la terre.
Une rédemption qui prendra de telles proportions que l'impatience qu'elle suscite et la joie qu'elle apporte requièrent un « chant nouveau », et un vocabulaire musical tout à fait original.
L’intuition d’hommes pieux de la Torah, exprimée à ce sujet est notable. Nous connaissons et attendons tous l’expression originale de cet ultime chant, annoncé par Yohanân dans le livre de la révélation de Yahshua Ha Mashiah, appelé le livre de l’Apocalypse.
« Ils chantaient le cantique de Moïse, le serviteur de Elohim, et le cantique de l‘Agneau : Grandes et admirables sont tes oeuvres, Seigneur Elohim tout-puissant. Justes et véritables sont tes voies, Roi des nations. » (Apocalypse 15:3)
Il est remarquable de noter que ce 10ème et dernier chant sera chanté encore à l’occasion d’une « sortie », la dernière sortie des enfants d’Élohim, frères de Yahshua, dernière sortie de Sodome / Egypte / Babylone accompagnée de jugements semblables à ceux qui s’abattirent sur Pharaon.
Sans le savoir, sans reconnaître pour l’instant les vérités des livres de la nouvelle Alliance, le commentaire rabbinique n’annonce pas autre chose, à ce sujet, que la prophétie du Livre de l’Apocalypse.
Demain, dans un temps proche, à leur tour convaincus par Yahshua, ils chanteront enfin associés au tout Israël en Yahshua, ce que le Roi « David HaMélekh » a consigné dans le Psaume 30, pour dédicacer la « Maison d’Élohim » :
« Mizmor chir hanoukat abayit lédavid … Adonaï Élohaï leôlam odéka » : cantique dédicace de la maison / du Temple de David : Seigneur mon Élohim, je te célébrerai à toujours.
Le chant de rédemption le plus célèbre des 9 chants existants sur les dix est Shirath hayam, le « Cantique de la mer » chanté par Moïse, Miryam et les enfants d'Israël après qu’ils eurent traversé la Mer des joncs.
Les enfants de Yéhoudah récitent ce chant chaque jour dans leurs prières du matin et le lisent publiquement à la synagogue deux fois par an : . le septième jour de Péssah pour marquer “l’anniversaire” (commémoration) du miracle de la Mer des joncs et, . à l’occasion des lectures hebdomadaires de la Torah à Shabbar shirah.
Ce Shabbat se distingue alors comme Shabbat Shirah, le « Shabbat du Cantique ».
Miryam, la soeur aînée de Mosheh et d'Aharon, suscita et dirigea ce « cantique de la mer », Miryam qui avait été appelée « amertume » (mar en hébreu signifie amer) parce qu'au moment de sa naissance, le peuple hébreu était dans la phase la plus difficile de l'exil égyptien.
Miryam et son choeur féminin apportèrent au « cantique de la mer » toute l'intensité de leur expérience de l'amertume de l'exil. 
Leur amertume avait été beaucoup plus intense que celle des hommes et c'est pour cette raison que leur joie s'exprima spontanément avec encore plus d'intensité par les tambourins et les danses.
Quelle sera la joie de tous ceux qui bientôt passeront dans le Royaume, lorsque le Mashiah régnera, et qui chanteront le cantique de Moshéh et de l’Agneau ! Estimons qu’elle sera vécue avec autant sinon plus d’intensité.
Les ossements de Yossef
« Et Moïse prit les ossements de Yossef avec lui » 
pour donner suite à la demande expresse et aux paroles du vice-roi d’Egypte retranscrites en Genèse 50:25 : 
« Et Yossef fit prêter ce serment aux fils d’Israël : Quand Élohim vous visitera, vous emporterez d’ici mes ossements. »
L’expression employée - « ossements de Yossef » - a une résonance un peu étrange, macabre, lugubre mais il s’agit bien du mot employé par Yossef lui-même avant qu’il ne meure : Pourquoi la Torah a-t-elle mis l’accent sur ces os et pour quelle leçon ?
En hébreu, le mot pour « ossements » (atsamoth) est étymologiquement très proche du mot qui signifie « essence » (atsmiouth).
Si les ossements de Yossef renvoient au squelette et à son corps, l’essence de Yossef évoque son souffle. 
Quand Moshéh prit le cercueil contenant les restes du corps de Yossef pour l’enterrer en Éréts Israël, il prit également, symboliquement et pour témoignage, l’essence et le souffle qui animaient Yossef.
Qu’est-ce que cela nous enseigne ? À sa naissance, Yossef reçut son nom de sa mère, Rachel, qui s’exclama : « Que Élohim m’ajoute un autre fils ! », Yossef signifiant « ajouter ». Ce verbe exprime le sens profond du nom de Yossef et de son être tout entier. Aider chaque personne à s’ajouter et à se greffer sur le peuple des Israélites et des “ craignants ” Élohim sortis d’Égypte.
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Souvenons-nous que Yossef avait déjà prêté serment à son père Yaaqov, lui promettant de l'enterrer en terre d'Israël. Ce qu’il fit promptement. Élohim le récompensa par la suite, par l'intermédiaire de Moshéh.
Moshéh, quant à lui, mérita, grâce à cet acte / mitsvah au bénéfice de Yossef, d'être enseveli par Élohim lui-même. Ceci nous apprend qu’Élohim se conduit envers l'homme tel que ce dernier se conduit envers son prochain. Enfin, c’est aussi pour rappeler l’action de Yossef au profit de l’Egypte que les enfants d'Israël s'activèrent à dépouiller l'Egypte de ses richesses. Il fallait témoigner auprès de Pharaon que c’est Yossef qui, en son temps, avait subvenu aux besoins de l'Egypte lors de la famine, grâce aux réserves de nourriture qu'il avait emmagasinées.
Mais le peuple ne pouvait sortir qu’avec les seules richesses matérielles d’Egypte. C’est pourquoi Moshéh décida d’emporta avec lui, et pour eux, les richesses spirituelles « matérialisées » par l’emblématique sarcophage de Yossef.
Les valeurs morales de Yossef seront nécessaires pour obéir aux commandements aurait pensé Moshéh (selon le propos d’un commentateur ukrainien en 1810).
Le Psaume associé à notre parachah est le Psaume 114 qui revient sur tous les épisodes de notre récit. Il y est notamment stipulé :
« Quand Israël sortit de l’Egypte … la mer LE vit et se mit à fuir, le Jourdain retourna en arrière. »
Ce psaume lie intimement deux évènements : 
. celui de la sortie d’Égypte quand la mer se retire et, . celui de l’entrée en Kénaan quand le Jourdain s’arrête et se met à sec.
Nous ne pouvons pas ici ignorer un autre évènement de même nature mais encore à venir et relaté dans la portion de l’Alliance renouvelée en lien avec notre Parachah :
« De sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de la faire entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. » (Apocalypse 12:15)
Quelle est la nature de ces eaux englouties par la terre pour laisser la femme rejoindre son lieu au désert ? Remarquons ici que les eaux ne reculent pas devant cette “ femme “ comme les eaux reculèrent devant l’avant-garde et le cercueil de Yossef.
Au contraire, ces eaux attaquent ceux de la Sainte Assemblée “ femme “ et la terre vient à leur secours. Le phénomène est donc ici différent tout en présentant une conclusion similaire : l’eau disparait et le sec apparait. (Voir Noé)
La dernière génération avant la venue du Mashiah vivra-t-elle la répétition de ce qu’a vécu la génération de l'Exode dans des circonstances analogues ? Nous sommes d’accord avec cette question-intuition dans la mesure où les troupes du Mashiah - avant son retour - sont également appelées à « sortir », et pour une partie d’entre elles attendues au désert pour y être nourries 1260 jours.
Les plaies, fléaux, et autres jugements prononcés par les 2 témoins sont de même nature que ceux maitrisés par Moshéh et Aharon.
Assurément, cette génération va revivre une épopée incroyable pour finalement chanter le cantique de Moshéh et de l’Agneau.
Une autre connexion prophétique nous interpelle en lien avec cette question des ossements de Yossef rapatriés en Éréts-Yisraël : au-delà du message pédagogique évoqué ci-dessus, pourquoi disposer ces ossements du Père d’Ephraïm et de Ménashéh sur la terre des futurs prophètes d’Yisraël ?
Peut-être pour que se fonde « un socle spirituel » bien ancré sur la terre d’Israël de cette incroyable prophétie des os secs, reçue par Ezéchiel. Ceci est une proposition de lecture.
« Alors il me dit : Prophétise sur ces os, et dis-leur : Os secs, écoutez la parole de YHWH Ainsi a dit le Seigneur, YHWH à ces os : Voici, je vais faire entrer en vous le Souffle et vous vivrez… C’était une fort grande armée. Et il me dit : Fils de l’homme, ces os, c’est TOUTE la maison d’Israël… » (Ezéchiel 37:4-11)
Suit une deuxième prophétie sur les deux bâtons de Juda et d’Ephraïm réunis en un seul.
Voilà une autre raison de la présence des ossements de Yossef en Israël. Ces ossements - et donc l’essence, le souffle qui les accompagne symboliquement et prophétiquement - doivent « revivre » pour permettre la réunification du tout Israël.
Or, Yossef a cédé la place à Ephraïm. Il appartient donc à ceux d’Ephraïm - une grande armée - d’être l’un des deux acteurs de cette prophétie essentielle pour notre temps.
Moshéh a rapporté les ossements de Yossef à la demande de ce dernier, pour que puisse se réaliser cette prophétie et se constituer cette grande armée par le retour de ceux d’Ephraïm aux côtés de ceux de Yéhoudah.
(Effectivement, si les os de Yossef avaient été laissés en Égypte, ce seul symbole aurait suffit pour que de nombreux commentateurs ségrégationnistes décrètent la séparation absolue entre Yéhoudah et Yossef / Éphraïm).
Le passage de la mer Ne revenons pas sur l’aspect narratif de cet épisode hallucinant et grandiose. Analysons un aspect peu connu en marge de cet évènement central qui créa et unifia les 12 tribus en un seul peuple. Pharaon avait préparé ses chars et tous les hommes d'Egypte se mirent sur le pied de guerre. Des commentateurs racontent qu’entouré par les Egyptiens et face à la mer, le peuple Hébreu était partagé en 4 avis différents : (A) Le premier groupe était composé des tribus de Ruben, Siméon et Issacar, qui pensaient se jeter dans la mer, car ils craignaient les Egyptiens. 
« Mieux vaut se jeter à la mer que de se rendre ».
(B) Le deuxième groupe était composé des tribus de Zabulon, Benjamin et Nephtali qui pensaient retourner en Egypte. 
« Mieux vaut se rendre que de se jeter à la mer ». (C) Le troisième groupe comprenait les tribus de Juda et Joseph (intéressant, ndlr !). Ils voulaient se battre et faire la guerre contre les Egyptiens. (D) Le quatrième groupe était constitué des tribus de Lévi, Gad et Aser qui commençaient à dire des prières.
A ces quatre « tendances », Moshéh répondit d’un bloc :
« Moshéh répondit au peuple : Soyez sans crainte, restez en place et voyez comment YHWH va vous sauver aujourd’hui (groupe A) ; car les Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais (groupe B) YHWH combattra pour vous (groupe C) ; et vous, gardez le silence (groupe D). » (Exode 14:14)
Alors Moshéh se leva et pria. Mais YHWH lui dit alors :
« Pourquoi pries-tu vers moi ? Parle aux enfants d'Israël qu'ils se mettent en marche ! ».
Élohim reproche à Moshéh de tergiverser encore et de perdre un temps précieux face à l’adversité qui s’organise.
N’y-a-t-il pas un temps pour la prière et un temps pour l’action par la Foi ?
Après l’étonnante réponse éclairée que Moshéh avait faite aux bnéy Yisraël, il n’y avait plus aucun doute sur la suite des évènements et il ne convenait pas de semer davantage le doute en s’arrêtant à nouveau pour prier, réfléchir et attendre une ultime confirmation.
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La mer se fendit alors en deux, tous les Égyptiens y moururent. Élohim bloqua les roues des chars, qui n’avancèrent plus que difficilement. Alors les Égyptiens s’écrièrent : 
« Fuyons loin des Israélites, car le Seigneur combat avec eux contre nous ! ».
Cette situation militaire renvoie et trouve un écho particulièrement intéressant dans l’épisode de la Haftarah associée (Juges 4) mais également dans la vision prophétique décrite avec précisions par Zacharie :
« Alors YHWH s’en viendra guerroyer contre ces peuples, comme jadis il guerroya au jour de la rencontre… » (Zacharie 14:3)
Attendons-nous à ce que les roues des chars soient encore bloquées, demain, face aux remparts de Jérusalem !
La manne et le Shabbat Notre Parachah nous parle de la manne, la nourriture miraculeuse que reçut le peuple tout au long des années qu’il passa dans le désert.
La « manne / pain quotidien » possède un lien tout particulier avec le Shabbat. Les jours de la semaine, chaque matin, les bnéi Yisraël trouvaient la manne sur le sol, en dehors du camp. Ils la ramassaient et la consommaient durant la journée.
S’ils tentaient de la garder pour le lendemain, elle moisissait.
« Voici ce que YHWH a ordonné : Que chacun de vous en ramasse ce qu’il faut pour sa nourriture, un omer par tête, suivant le nombre de vos personnes ; chacun en prendra pour ceux qui sont dans sa tente. »
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Élohim lui offre son pain quotidien, ni plus, ni moins, comme au temps de la manne.
Le « vendredi » de la semaine, chaque famille découvrit qu’elle en avait reçu une double portion. Cette double portion était destinée au Shabbat : ce fut là la première occasion réelle pour le peuple d’observer le Shabbat.
En souvenir de la manne, nous posons deux Halloth (les pains de Shabbat) sur la table du Shabbat.
« Le sixième jour, lorsqu'ils prépareront ce qu'ils auront apporté, il se trouvera le double de la récolte de chaque jour. » (Exode 16:5)
Pain « Léhem » en hébreu a une valeur guématria de 78. Deux pains font donc 156, la valeur du nom de Yossef. La double portion « ajoutée » en l’honneur du Shabbat renvoie dès lors à l’essence de Yossef qui « ajoute » aux enfants d’Israël. Yossef ajouta deux fils à Yaaqov-Israël : Éphraïm et Ménashéh.
C’est en Égypte, pays où Yossef a effectivement et remarquablement géré les stocks de céréales pour qu’il n’en manque point, que naquirent ses deux fils.
Ces deux pains de Shabbat renvoient donc également par analogie symbolique, aux deux fils de Yossef : Ephraïm et Ménashéh.
Et que devient Yéhoudah, rétorqueront les plus judéo-centristes ? Yéhoudah est aussi présent sur la sainte table de Shabbat ; souvenons-nous de la bénédiction-prophétie du patriarche Jacob-Israël :
« Juda liera son ânon à la vigne, et vous attacherez, mon fils, votre ânesse au cep de la vigne. Il lavera sa robe dans le vin, et son manteau dans le sang du raisin. Ses yeux sont plus beaux que le vin… ».
Un commentaire dit à ce propos :
« Le patriarche Jacob prophétise que sur la terre de Juda le vin coulera comme d’une fontaine ; un seul pied de vigne fournira le chargement d’un âne et les seuls raisins de la treille suffiront à la charge d’un ânon ».
A travers la bénédiction shabbatique du vin puis du pain, il est remarquable de noter que les deux symboles relatifs à Yéhoudah et à Yossef / Éphraïm sont réunis comme les deux bâtons d’Ézéchiel, et président à l’entrée dans le Shabbat.
C’est peut-être à tort et dans une attente prophétique inconsciente que la tradition juive cache et sépare le pain de la vue du vin par un linge. (Je ne peux pas te voir car je ne te reconnais pas … pas encore, comme Juda ne reconnut pas de suite son frère Joseph transformé par tant d’années de vie égyptienne). Il est encore plus remarquable de noter que l’Adon Yahshua, à l’occasion du repas précédant le Séder de Péssah, bénit premièrement le pain puis la coupe du vin, à la façon de Mélkiy Tsédeq, faisant implicitement, par référence à l’analogie précédente, d’Éphraïm un premier-né, conformément aux paroles du prophète Jérémie :
« Ils viennent en pleurant, et je les conduis au milieu de leurs supplications ; je les mène vers des torrents d'eau, par un chemin uni où ils ne chancellent pas ; car je suis un père pour Israël, et Éphraïm est mon premier-né. » (Jérémie 31:9)
Cette dernière proposition de lecture (un commentaire parmi tant d’autres si nous y sommes autorisés) ne fera vraisemblablement pas l’unanimité : elle reste soumise à la critique constructive du lecteur qui ne se privera pas d’alimenter le débat par sa propre sensibilité.
Un dernier indice : notre Seigneur et Salut est descendant de Yéhoudah (le vin) par David, mais Il est né à Béthléhem, la maison du pain (Lui qui des deux en a fait UN), là où Jacob-Israël a enterré son épouse favorite Rachel qui a appelé Yossef : « Que Élohim m’ajoute un autre fils ! ».
Quel est ce fils ajouté qui vit le jour à Béthléhem ? 
“ Et toi, Bethléhem Ephrata, Petite entre les milliers de Juda, De toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, Et dont l'origine remonte aux temps anciens, aux jours de l'éternité. C'est pourquoi il les livrera jusqu'au temps où enfantera celle qui doit enfanter, Et le reste de ses frères reviendra auprès des enfants d'Israël. Il se présentera, et il gouvernera avec la force de l'Eternel, Avec la majesté du nom de l'Eternel, son Dieu : Et ils auront une demeure assurée, Car il sera glorifié jusqu'aux extrémités de la terre. C'est lui qui ramènera la paix. ” (Michée 5:1-3)
Source : Blog de la Qehila
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La langue des anges
La langue des anges 
Jeffrey R. Holland du Collège des douze apôtres 
Nos paroles, comme nos actions, doivent être remplies de foi, d’espérance et de charité. 
Joseph Smith, le prophète, nous a donné une plus grande compréhension du pouvoir de la parole quand il a enseigné : « C’est par des paroles [que] tous les êtres agissent quand ils agissent par la foi. Dieu dit : ‘Que la lumière soit ! Et la lumière fut.’ Josué a parlé, et les grands luminaires que Dieu avait créés se sont arrêtés. Élie a commandé, et les cieux ont été scellés pendant trois ans et six mois, et il n’a pas plu… Tout cela a été accompli par la foi… La foi, puis, des œuvres par des paroles ; et par des [paroles] ses œuvres les plus puissantes ont été et seront accomplies. » Comme tous les dons et « ce qui vient d’en haut », les paroles sont sacrées et doivent être dites « avec prudence et sous la contrainte de l’Esprit ».
C’est avec cette conscience du pouvoir et de la sainteté des mots que je souhaite nous mettre en garde, si cela est nécessaire, concernant la manière dont nous nous parlons les uns aux autres et dont nous parlons de nous-mêmes. 
Il y a une ligne des apocryphes qui souligne la gravité de ce sujet mieux que je ne le pourrais. Elle dit : « Le coup du fouet laisse une marque dans la chair, mais le coup de la langue brise les os. » Avec cette image cinglante à l’esprit, j’ai été particulièrement impressionné de lire dans le livre de Jacques qu’il y avait un moyen par lequel je pouvais devenir « un homme parfait ».
Jacques a dit : « Nous bronchons tous de plusieurs manières. [Mais] si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, capable de tenir tout son corps en bride. »
Continuant l’image de la bride, il écrit : « Si nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons aussi leur corps tout entier.
« Voici, même les navires, qui sont si grands et que poussent des vents impétueux, sont dirigés par un très petit gouvernail. »
Puis Jacques explique : « De même, la langue est un petit membre… [Mais] un petit feu peut embraser une grande forêt !
« La langue aussi est un feu… placée parmi nos membres, souillant tout le corps… enflammée par la géhenne.
« Toutes les espèces de bêtes et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins… ont été domptés par la nature humaine ;
« Mais la langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel.
« Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.
« De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. »
Eh bien, c’est très direct ! Il est évident que Jacques ne veut pas dire que notre langue est toujours mauvaise, ni que tout ce que nous disons est « plein d’un venin mortel ». Mais il veut clairement dire qu’au moins certaines de nos paroles peuvent être destructrices, venimeuses même, et cela fait froid dans le dos des saints des derniers jours ! La voix qui rend un témoignage profond, qui murmure des prières ferventes et qui chante les cantiques de Sion peut aussi être celle qui reproche et critique, embarrasse et rabaisse, fait mal et détruit sa propre spiritualité ainsi que celle des autres. Jacques se lamente que « de la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction ». Il dit : « Il ne faut pas, mes frères [et sœurs], qu’il en soit ainsi. »
Est-ce une chose à laquelle nous pouvons tous travailler ne serait-ce qu’un peu ? Est-ce un domaine dans lequel nous pouvons chacun essayer d’être un homme ou une femme un peu plus « parfaits » ?
Maris, on vous a confié le don le plus sacré que Dieu puisse vous faire, une femme, une fille de Dieu, la mère de vos enfants qui s’est volontairement donnée à vous pour une union d’amour et de joie. Pensez aux choses gentilles que vous disiez quand vous faisiez la cour, pensez aux bénédictions que vous lui avez données en posant avec amour vos mains sur sa tête, pensez au dieu et à la déesse que vous êtes intrinsèquement, et puis réfléchissez aux autres moments caractérisés par des mots froids, caustiques, sans retenue. Étant donné les dommages qui peuvent être causés par notre langue, il n’est pas étonnant que le Sauveur ait dit : « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille l’homme ; mais ce qui sort de la bouche, c’est ce qui souille l’homme. » Un mari qui n’imaginerait même pas de frapper physiquement sa femme peut la briser, peut-être pas ses os mais certainement son cœur et son esprit, par la brutalité de l’inconscience ou de la méchanceté de son langage. Les sévices physiques sont uniformément et clairement condamnés par l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Si tant est qu’il soit possible de condamner encore davantage, nous nous élevons plus vigoureusement contre toute forme de sévices sexuels. Aujourd’hui je m’élève contre les sévices verbaux et émotionnels de quiconque contre quiconque, mais particulièrement du mari contre sa femme. Mes frères, ces choses ne doivent pas être. 
Dans le même esprit, nous nous adressons aussi aux sœurs, car le péché des sévices verbaux n’est pas propre à un sexe. Femmes, y a-t-il une langue débridée dans votre bouche, que faites-vous du pouvoir bénéfique ou maléfique de vos paroles ? Comment se fait-il qu’une voix aussi jolie, par nature divine aussi angélique, si proche du voile, si instinctivement douce et intrinsèquement gentille, puisse subitement être si stridente, si acerbe, si mordante et indomptée ? Les paroles d’une femme peuvent être plus acérées que le meilleur des poignards, et elles peuvent pousser les gens qu’elle aime à s’abriter derrière une barrière plus distante que quiconque, au début de cet échange, aurait pu l’imaginer. Sœurs, il n’y a pas de place dans ce magnifique esprit qui est le vôtre pour quelque expression acerbe ou caustique, notamment le commérage, la médisance ou les réflexions désagréables. Qu’il ne soit jamais dit de notre foyer, de notre paroisse ou de notre voisinage que « la langue est un feu, un monde d’iniquité [brûlant] parmi nos membres ».
J’élargis cette recommandation pour en faire un sujet pour toute la famille. Nous devons faire très attention quand nous parlons à un enfant. Ce que nous disons ou ne disons pas, la manière dont nous le disons et le moment où nous le faisons, sont très, très importants pour former la perception qu’un enfant a de lui-même. Mais c’est encore plus important pour former la foi de cet enfant en nous et sa foi en Dieu. Adressez des paroles constructives aux enfants, toujours. Ne leur dites jamais, même en plaisantant, qu’ils sont gros, bêtes, paresseux ou pas très beaux. Vous ne le feriez pas par méchanceté, mais ils s’en souviendraient et mettraient des années à essayer de l’oublier, et à pardonner. Et essayez de ne pas comparer vos enfants, même si vous pensez que vous êtes doués pour le faire. Vous pouvez dire de manière positive que « Suzanne est jolie et Sandra intelligente », mais tout ce que Suzanne retiendra c’est qu’elle n’est pas intelligente et que Sandra n’est pas jolie. Complimentez chaque enfant individuellement pour ce qu’il est et aidez-le à échapper à l’obsession de notre culture pour la comparaison, la compétition et le sentiment de n’être jamais « à la hauteur ».
Dans tout cela, je pense qu’il va sans dire que les paroles négatives viennent souvent de pensées négatives, notamment de pensées négatives à notre sujet. Nous voyons nos propres fautes, nous nous critiquons en paroles, ou au moins en pensées, et rapidement c’est comme cela que nous voyons tout et tout le monde. Pas de soleil, pas de roses, pas de promesses d’espoir ou de bonheur. Rapidement, nous sommes malheureux et notre entourage aussi. 
J’aime ce que Orson F. Whitney a dit un jour : « L’esprit de l’Évangile est optimiste ; il fait confiance à Dieu et regarde le bon côté des choses. L’opposé ou l’esprit pessimiste entraîne les hommes vers le bas et loin de Dieu, regarde le côté sombre, murmure, se plaint et est lent à obéir. » Nous devons honorer la déclaration du Sauveur disant : « Rassurez-vous. » (En fait, il me semble que nous sommes peut-être davantage coupables d’enfreindre ce commandement que quasiment n’importe quel autre !) Parlez avec espoir. Ayez des paroles encourageantes, notamment à votre sujet. Essayez de ne pas vous plaindre ni de vous lamenter sans cesse. Comme quelqu’un l’a dit un jour : « Même à l’âge d’or de la civilisation, quelqu’un a sans doute grommelé que tout semblait trop jaune. »
J’ai souvent pensé qu’il devait avoir été plus supportable pour Néphi d’être attaché et frappé que d’avoir à entendre constamment les murmures de Laman et Lémuel. Il a dû dire au moins une fois : « Frappez-moi encore. Je vous entends encore. » Oui, la vie a ses problèmes, et oui il faut affronter des choses négatives, mais, s’il vous plait, acceptez une de mes maximes : Aucun malheur n’est dur au point qu’on ne puisse l’aggraver en se lamentant dessus. 
Paul l’a dit franchement, mais avec beaucoup d’espoir. Il nous a dit à tous : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s’il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l’édification et communique une grâce à ceux qui l’entendent.
« N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu…
« Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie… disparaissent du milieu de vous.
« Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. »
Dans son dernier témoignage si émouvant, Néphi nous appelle à suivre « le Fils d’un cœur pleinement résolu », promettant que, lorsque nous aurons « reçu le baptême de feu et du Saint-Esprit, [nous pourrons] parler dans une langue nouvelle, oui, dans la langue des anges ». Il a ajouté : « Or, comment pourriez-vous parler dans la langue des anges, si ce n’est par le Saint-Esprit? Les anges parlent par le pouvoir du Saint-Esprit : c’est pourquoi, ils disent les paroles du Christ. » En vérité le Christ était et est « la Parole » d’après Jean le bien-aimé, pleine de grâce et de vérité, pleine de miséricorde et de compassion. 
Donc, frères et sœurs, dans notre quête éternelle pour ressembler davantage à notre Sauveur, essayons d’être « des hommes et des femmes parfaits » dans au moins ce domaine, en n’offensant pas par des paroles, ou, pour le dire de manière plus positive, en parlant une nouvelle langue, la langue des anges. Nos paroles, comme nos actions, doivent être remplies de foi, d’espérance et de charité, les trois grands impératifs chrétiens dont le monde actuel a si désespérément besoin. De telles paroles, prononcées sous l’influence de l’Esprit, peuvent sécher les larmes, guérir les cœurs, élever les vies, rendre l’espoir, faire prévaloir la confiance. Je prie pour que mes paroles, même sur ce sujet difficile, puissent vous encourager, non vous décourager ; je prie pour que vous puissiez entendre à ma voix que je vous aime, car je vous aime. Plus important encore, veuillez savoir que votre Père céleste et son Fils unique vous aiment. Quand ils vous parleront, et ils le feront, ce ne sera pas dans le vent, ni dans le tremblement de la terre, ni dans le feu, mais ce sera un murmure doux et léger, une voix tendre et gentille. Ce sera dans la langue des anges. Puissions-nous tous nous réjouir à l’idée que, lorsque nous disons des choses édifiantes, encourageantes à l’un de ces plus petits, nos frères, sœurs et enfants, c’est à Dieu que nous les disons. Au nom de Jésus-Christ. Amen.
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returntomytilene · 4 years
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Ainsi je parlerai ...
O Si le Seigneur penchait son front sur mon trépas, Je lui dirais: « O Christ, je ne te connais pas.
« Seigneur, ta stricte loi ne fut jamais la mienne, Et je vécus ainsi qu’une simple païenne.
« Vois l’ingénuité de mon cœur pauvre et nu. Je ne te connais point. Je ne t’ai point connu.
« J’ai passé comme l’eau, j’ai fui comme le sable. Si j’ai péché, jamais je ne fus responsable.
« Le monde était autour de moi, tel un jardin. Je buvais l’aube claire et le soir cristallin.
« Le soleil me ceignait de ses plus vives flammes, Et l’amour m’inclina vers la beauté des femmes.
« Voici, le large ciel s’étalait comme un dais. Une vierge parut sur mon seuil. J’attendais.
« La nuit tomba... Puis le matin nous a surprises Maussadement, de ses maussades lueurs grises.
« Et dans mes bras qui la pressaient elle a dormi Ainsi que dort l’amante aux bras de son ami.
« Depuis lors j’ai vécu dans le trouble du rêve, Cherchant l’éternité dans la minute brève.
« Je ne vis point combien ces yeux clairs restaient froids, Et j’aimai cette femme, au mépris de tes lois.
« Comme je ne cherchais que l’amour, obsédée Par un regard, les gens de bien m’ont lapidée.
« Moi, je n’écoutai plus que la voix que j’aimais, Ayant compris que nul ne comprendrait jamais.
« Pourtant, la nuit approche, et mon nom périssable S’efface, tel un mot qu’on écrit sur le sable.
« L’ardeur des lendemains sait aussi décevoir: Nul ne murmurera mes strophes, vers le soir.
« Vois, maintenant, Seigneur, juge-moi. Car nous sommes Face à face, devant le silence des hommes.
« Autant que doux, l’amour me fut jadis amer. Et je n’ai mérité ni le ciel ni l’enfer.
« Je n’ai point recueilli les cantiques des anges, Pour avoir entendu jadis des chants étranges,
« Les chants de ce Lesbos dont les chants se sont tus. Je n’ai point célébré comme il sied tes vertus.
« Mais je ne tentai point de révolte farouche : Le baiser fut le seul blasphème de ma bouche.
« Laisse-moi, me hâtant vers le soir bienvenu, Rejoindre celles-la qui ne t’ont point connu !
« Psappha, les doigts errants sur la lyre endormie, S’étonnerait de la beauté de mon amie,
« Et la vierge de mon désir, pareille aux lys, Lui semblerait plus belle et plus blanche qu’Atthis.
« Nous, le chœur, retenant notre commune haleine, Ecouterions la voix qu’entendit Mytilène,
« Et nous préparerions les fleurs et le flambeau, Nous qui l’avons aimée en un siècle moins beau.
« Celle-là sut verser, parmi l’or et les soies Des couches molles, le nektar rempli de joies.
« Elle nous chanterait, dans son langage clair, Ce verger lesbien qui s’ouvre sur la mer,
« Ce doux verger plein de cigales, d’où s’échappe, Vibrant comme une voix, le parfum de la grappe.
« Nos robes ondoieraient parmi les blancs péplos D’Atthis et de Timas, d’Eranna de Télos,
« Et toutes celles-là dont le nom seul enchante S’assembleraient autour de l’Aède qui chante !
« Voici, me sentant près de l’heure du trépas, J’ose ainsi te parler, Toi qu’on connaît pas.
« Pardonne-moi, qui fus une simple païenne ! Laisse-moi retourner vers la splendeur ancienne
« Et, puisque enfin l’instant éternel est venu, Rejoindre celles-là qui ne t’ont point connu. »
Renée Vivien, À l’Heure des Mains jointes, 1906
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