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#Axayacatl Cruz
andeanbeauties · 2 years
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Axayacatl Cruz: Oaxacan Indigenous Model  🖤💗🖤
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jesusux · 3 years
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Axayácatl Cruz por Enrique Leyva (2020)
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Mexico, la cité des 3 cultures (1988)
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Mexico vu depuis la Torre Latinoamericana (Tour Latino-Américaine)
Construite entre 1948 et 1956, en plein Centre Historique, cette tour était à l’époque le plus haut bâtiment d’Amérique latine (181 m). Sa plateforme d’observation est située au 44e étage, à 139 mètres au-dessus du sol. Elle a résisté au séisme de 1985 (8,1 de magnitude). 
Le Mexique, dont le nom officiel est Estados Unidos Mexicanos (Etats-Unis Mexicains), a été notre premier voyage hors d’Europe, et donc, sur le continent nord-américain. 
Il a débuté, bien entendu, par la Ciudad de México (Ville de Mexico) où nous avons atterri en août 1988.
L’histoire du pays, et plus particulièrement de sa capitale, est fortement marquée par la civilisation aztèque.
Photos d’époque de Nathalie Donadille
Le Mexique précolombien
Un des plus importants peintres incarnant le Muralisme 1, Diego Rivera (1886-1957), témoigna de l’héritage précolombien de son pays dans ses célèbres peintures murales que l’on peut admirer au Palacio Nacional (Palais National) à Mexico.
1. Courant artistique du XXe siècle, principalement mexicain, caractérisé par ses peintures murales imposantes d’inspiration populaire et nationale.  
Sur cette fresque intitulée Fiestas y Ceremonias - Cultura Totonaca (Fêtes et Cérémonies - Culture Totonaque) réalisée en 1950, on peut voir un dignitaire totonaque offrir un tribut à un chef aztèque, un signe de soumission qui préfigurait la prédominance de l’Empire aztèque sur les autres peuples de la région.
Nous sommes entre le Ve et le Xe siècle, à El Tajin (près de l’actuelle ville de Veracruz 2), l’ancienne capitale des Totonaques (Totonaco) qui jouèrent plus tard un rôle dans la défaite des Aztèques lors de la conquête espagnole (1519-1521). Le site archéologique est inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco.   
En arrière-plan, on voit la Pirámide de los Nichos ou de Tajin, construite vers le Ve siècle, symbole de leur civilisation avec ses 365 niches (probablement pour compter les jours de l’année) et à sa gauche, un jeu de “voladores” (les "Hommes-Oiseaux"), une danse aérienne rituelle.
2. Hernán Cortés (1485-1547), à la tête d’une expédition espagnole, accosta à Costa Verde, sur la côte du Golfe du Mexique, un lieu alors appelé Chalchiucueyetl-cuecan (sable sur sable empilé). Il s’y installa et fonda Veracruz, la première colonie continentale des Amériques, sous le nom de Villa Rica de la Vera Cruz, le 22 avril 1519.   
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Les Mexica  
Au début, donc, était Tenochtitlán, la capitale (huey altepetl, en langue nahuatl, la “grande cité”, le lieu du pouvoir) des Aztèques.
Selon la mythologie, le peuple nomade des Mexica, guidés dans leur migration vers le sud par leur dieu tribal Huitzilopochtli 3, auraient réalisé la prophétie de ce dernier selon laquelle ils bâtiraient leur ville à l’emplacement où ils verraient un aigle debout sur un nopal (Figuier de Barbarie) en train de dévorer un serpent. Ce qui se serait produit sur un ilot du Lac Texcoco.  
3. Du Nahuatl “Huitzilin”, “colibri”, et “opochtli”, “de gauche”, il représente le guerrier du sud ramené d’entre les morts selon la croyance aztèque que les guerriers décédés ressuscitaient sous la forme d’un colibri. C’est donc le dieu de la guerre et le dieu du soleil triomphant à son zénith.
Ainsi, les Mexica 4  ou Azteca (qui signifie le peuple d'Aztlán 5) s’y seraient établis entre 1325 et 1350, voire 1370, et auraient fondé un petit village lacustre aux maisons éparpillées sur des ilots au milieu des marécages. 
4. Tribu d’origine chichimèque (chichimeca : “têtes rouges” ou “lignage de chien”) qui vivait dans le nord du pays actuel ou le sud des Etats-Unis, et qui appartenaient au peuple Nahua, principal groupe ethnique amérindien du Mexique. 
5. Du Nahuatl “azatl”, “héron” et du suffixe “an”, “parmi”, “près de”, lieu sans doute légendaire dont ils seraient originaires.  
Le calendrier aztèque
De 1469 à 1481 régna le sixième huey tlatoani 6, Axayacatl (En Nahuatl, le visage de l'eau). Petit-fils de Moctezuma Ier auquel il succéda, il était aussi le père du futur Moctezuma II.      
6. Le “grand locuteur”, de “huey, “grand” et “tlatoani”, “celui qui parle”, titre des empereurs aztèques.
C’est à cette époque, en 1479 que fut sculptée la Pierre du Soleil ou Calendrier aztèque, un monolithe de basalte de 3,59 m de diamètre, 122 cm d’épaisseur et de plus de 24 tonnes, découverte en 1790 lors de travaux près de la Cathédrale de Mexico sur la Place de la Constitution. Elle était placée sur le Templo Mayor de Tenochtitlán (Voir plus loin). Elle est exposée aujourd’hui au Museo Nacional de Antropología à Mexico (inauguré en 1964).     
Elle est formée de 8 cercles concentriques qui se référent à la conception de l’univers du peuple Mexica et représentent les 2 calendriers aztèques : Tonalpohualli (Nombre de jours, en nahuatl), le calendrier rituel de 260 jours et Xiuhpohualli, le calendrier solaire civil, utilisé surtout pour l’agriculture, constitué d’une année (xihuitl) de 18 mois (meztli) de 20 jours (tonali) + 5 jours néfastes (nemontemi). 
Ces deux représentations calendaires combinées que l’on retrouvent en Mésoamérique précolombienne, notamment chez les Mayas, formaient un cycle de 52 ans, le Xiuhmolpilli (qui signifie, ligature des années) à la fin duquel les Aztèques célébraient la Fête du Feu nouveau.
Ici, une inscription gravée sur la pierre indique certainement la célébration de celle de 1479. C’était donc à la fois un calendrier et une pierre commémorative de cette cérémonie rituelle. 
Une troisième structure chronologique existait : le cycle vénusien de 584 jours venant en concordance avec les deux autres tous les 104 ans solaires. Cette période, la plus longue du système aztèque, était appelée Ueuetiliztli (vieillesse). 
Au centre se trouve Tonatiuh (en nahuatl, de tona : faire le soleil et la chaleur, et tiuh qui peut se traduire par aller) le dieu solaire. Il était associé au Cinquième Soleil, notre époque actuelle, l’ère du Soleil en Mouvement (Ollin Tonatiuh). Les quatre premiers mondes s’étaient terminés par des catastrophes et celui-ci devait connaitre le même sort. 
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Tenochtitlán et  Motecuhzoma Xocoyotzin
L’appellation complète de la capitale aztèque est en fait double : México- Tenochtitlán. Son étymologie et son sens se prêtent à plusieurs interprétations.
Entre autres hypothèses, Mexico viendrait de Mexitl, l’autre nom du principal dieu aztèque Huitzilopochtli. Mais ce pourrait être (la ville qui est) au milieu (du lac) de la lune (du nahuatl metztli, lune et xictli, ombilic, centre), ce qui rappellerait l’ancienne dénomination de la lagune de Texcoco, Metztliapan (le lac de la lune).   
Tenochtitlán signifierait lieu du grand prêtre Tenoch. Ce dernier était aussi un Cuauhtlahtoani, un gouverneur militaire. Ce pourrait désigner également l’endroit où pousse le Figuier de Barbarie (tenochtli).
En 1521, après l’avoir conquise avec l’aide des tribus revanchardes de la région qui avaient été soumises par les Aztèques, dont les Totonaques, les Conquistadores emmenés par Hernán Cortés la rasèrent pour effacer toute trace qui pourraient rappeler leur civilisation aux indiens survivants. Dès l’année suivante, ils commencèrent à assécher les lagunes et les canaux et à construire, à la place, ce qui allait devenir la ville de Mexico.
Succédant à son oncle Ahuitzotl 7, sous le règne duquel l’empire avait atteint son apogée (1486-1502), le neuvième et antépénultième huey tlatoani, Motecuhzoma “Xocoyotzin” - “jeune honoré” - (1466-1520), se trouvait sur le trône à l’arrivée des Espagnols.   
7. “Ahuitzotl” signifie “Chose aquatique épineuse”. Le nom est associé à une créature mythique s’attaquant à ceux qui s’approchaient de sa demeure située au fond d‘un lac.   
Son nom, dont les variantes sont Motecuzoma, Moteuczoma, Montezuma, ou Moctezuma II, est un mot composé qui associe un terme, tecuhtli, signifiant seigneur et puissant à tout jamais et un verbe, zuma, voulant dire froncer les sourcils de colère. Il est interprété comme celui qui fronce les sourcils comme un seigneur ou celui qui est en colère avec noblesse.
Le numéro de règne ne fut utilisé qu’à l’époque moderne pour le distinguer de son arrière-grand-père Moctezuma Ier, que les chroniques aztèques appelaient Motecuhzoma Ilhuicamina ou Huehuemotecuhzoma (Moctezuma l’ancien), car, chez les Aztèques, la succession dynastique n’existait pas. Les souverains étaient élus.   
Les cités jumelles du Lac Texcoco
Depuis sa fondation, Tenochtitlán s’était étendue au point d’englober la ville voisine de Tlatelolco comme en témoigne la Plaza de las Tres Culturas (Place des Trois Cultures), ou Plaza de Tlatelolco, que l’on peut considérer comme un condensé de l’histoire de Mexico et du Mexique.
Les immeubles des années soixante du Mexico moderne côtoient les vestiges de la période coloniale de Nueva España (Nouvelle-Espagne) et de l’époque précolombienne (ou préhispanique) des Mexica.
En 1527, la construction de la première Eglise de Santiago Tlatelolco fut terminée et dédiée à Santiago Apóstol (l'apôtre Saint-Jacques le Majeur) évangéliste et saint patron de l'Espagne, dont le tombeau se trouve, selon la tradition, dans la Catedral de Santiago de Compostela (Saint-Jacques-de-Compostelle) en Galice. L’église fut confiée à l'ordre des Frères mineurs (les franciscains) qui fondèrent ensuite un couvent. 
Mais, plus important, en 1536, les missionnaires inaugurèrent le premier établissement supérieur d’Amérique, le Colegio de Santa Cruz de Tlatelolco (Collège de la Sainte Croix) destiné à former l’élite amérindienne. Malheureusement, pour des raisons financière et politique, l’établissement périclita et tomba en ruine vers la fin du XVIe siècle.  
Ce fut dans ce collège qu’enseigna le Révérend Père Fray Bernardino de Sahagún (1499–1590) qui arriva au Mexique en 1529 et fut l’auteur, avec l’aide d'Indiens lettrés, de la Historia general de las cosas de nueva España (Histoire générale des choses de la Nouvelle-Espagne). Cet ouvrage encyclopédique dont le manuscrit compte 12 livres, chacun consacré à un thème différent lié au monde aztèque, est couramment appelé Codex de Florence ou Codex florentin. Commencé vers 1558 et daté de 1577, il fut écrit à la fois en espagnol et en nahuatl pour faciliter la christianisation des amérindiens.       
L'église que l’on peut voir aujourd’hui fut inaugurée en 1610.
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De l’époque précolombienne, il reste les ruines des temples et autres édifices de l’enceinte sacrée aztèque de Tlatelolco des XIV e et XVe siècles dont le Templo Mayor, le Templo Calendárico (du Calendrier) ou encore, le Coatepantli (Mur des Serpents).
Situé dans la Colonia 8 Tlatelolco 9, dans le nord du centre-ville de Mexico (Voir plus bas), c’était l’ancienne place principale de Tlatelolco fondé comme Tenochtitlán sur un ilot de la lagune de Texcoco en 1337 à la suite d’une sécession du groupe Mexica. Mais le site serait en fait plus ancien d’environ un siècle comme le montre le résultat de fouilles archéologiques récentes.
8. Colonia (colonie en espagnol) désigne un quartier dans les villes mexicaines. Cette appellation plus administrative que “barrio” fait référence à la colonisation de lotissements par les habitants du centre ville en 1900.
9. “Tlatelolco” provient de "Xaltelolco" qui dérive de " xaltiloll " qui signifie "pointe de sable" ou "à la place du tas de sable". Ou bien de “tlatelli”, "terrasse".
Sur la place se déroulaient les tianguis (en nahuatl, tianquiztli signifie marché, lieu de commerce ; également place, place centrale). C’était le plus important marché du pays.
Mais en 1473, les deux cités entrèrent en conflit et Tlatelolco, qui avait sa propre dynastie, fut annexée à l’Empire Aztèque par le souverain Axayacatl et devint le faubourg commercial de la capitale aztèque.
Les derniers combats se seraient déroulés sur cette place lorsque Tenochtitlán chuta le 13 août 1521, après un siège qui durait depuis le 30 mai. Les Conquistadores mirent ainsi fin à une civilisation exceptionnelle.
Les derniers “ huey tlatoani”
Lors de l’entrée des troupes espagnoles dans Tenochtitlán le 8 novembre 1519, Moctezuma accueillit Cortéz comme un dieu, le prenant pour un émissaire de Quetzalcóatl 10, sinon comme la divinité elle-même dont la légende indiquait, qu’un jour, il reviendrait pour mettre un terme à l’oppression et aux sacrifices.
10. Quetzalcóatl, le “serpent à plumes”, “serpent à plumes précieuses” ou “jumeau précieux”. En nahuatl, “quetzal” signifie “oiseau”, “volant” ou “précieux” et “cóatl”, “serpent” ou “jumeau”. Dieu important du panthéon aztèque (chef des prêtres, inventeur du calendrier et du livre, protecteur des orfèvres et des artisans), il était vénéré depuis longtemps et avait un rôle majeur dans les mythes de la création du monde des légendes mésoaméricaines. Il fut souvent confondu avec le roi toltèque de Tula, Ce Acatl Topiltzin Quetzalcóatl, qui en était également le grand prêtre.
En 1520, l’empereur qui était retenu prisonnier par Cortés, tenta de calmer la foule lors d’une émeute et fut alors tué par un jet une pierre. On ne sait toujours pas aujourd’hui s’il fut assassiné par un de ses sujets ou par les occupants.
Après Moctezuma, deux autres huey tlatoani se succédèrent : son demi-frère Cuitláhua 11, ou Cuitláhuac, mort de la variole au bout de 80 jours de règne en 1520, puis son cousin Cuauhtémoc (Soleil dans son déclin ou Aigle qui est tombé), Cuauhtémoctzín ou Guatimozín. Celui-ci fut le dernier souverain aztèque. On le condamna à mort et on l’exécuta en 1525 sur ordre de Cortéz pour avoir résisté aux Espagnols. 
11. Cuitláhua (qui peut être interprété comme “Propriétaire d'excréments”) aurait été désigné de façon erronée sous le nom de "Cuitláhuac", abréviation de "Cuitlahuacan" dont la signification serait "où ils ont des excréments" ou "dans les excréments secs". A cette époque, les excréments était commercialisés et utilisés pour bronzer les peaux.
El  Penacho de Moctezuma   
Au Museo Nacional de Antropología, on peut voir une reproduction réalisée en 1939 d’une coiffe rituelle. 
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Exceptionnelle illustration de l’art de la plumasserie aztèque, la pièce originale de ce quetzalapanecáyotl, ou coiffe de plumes de quetzal, est plus connu sous le nom de  Penacho de Moctezuma (Panache de Moctezuma). Il aurait été portée soit par Motecuhzoma Xocoyotzin, soit par un grand prêtre.    
Avec des dimensions d’à peu près 178 centimètres de long sur 130 de haut, il comporte 450 plumes vertes de quetzal, ainsi que des plumes bleues de l'oiseau xiuhtototl, roses de tlauquecho et marron de squat. Il est aussi serti d'or et de pierres précieuses (beaucoup de ces matériaux abimés furent remplacés). C’est le seul exemplaire qui existe au monde.
En 1519, Il fut offert par l’empereur à Cortéz qui en fit cadeau ensuite à Charles Quint, empereur du Saint-Empire Romain Germanique et roi d’Espagne, entre autre titre, sous le nom de Carlos Ier. 
Ce dernier appartenait à la famille des Habsbourg et était Archiduc d’Autriche, ce qui expliquerait pourquoi la coiffe s’est retrouvée à Vienne. Après une longue restauration qui dura 3 ans, elle est aujourd’hui exposée au  Weltmuseum (Musée du Monde), le musée d’ethnologie de la ville. 
Le Mexique voudrait le récupérer, mais les Autrichiens considèrent qu’il n’est pas en assez bon état pour être transporté.  
Mexico et le Zócalo
Aujourd’hui, 9 millions d’habitants vivent à 2250 mètres d’altitude dans la capitale mexicaine qui constitue également un des 32 états du pays.
La population de son agglomération, une aire urbaine dénommée Zona Metropolitana del Valle de México (Zone Métropolitaine de la Vallée de Mexico - ZMVM), compte approximativement 21 ou 22 millions de personnes  répartis sur 3 états : Ciudad de México, Estado de México et Morelos.
En 1988, la ville formait déjà une mégapole polluée. Sa situation géographique au milieu d’une cuvette et la proximité (70 km) du volcan Popocatepetl, très actif, s’associent au facteur démographique pour dénaturer l’environnement. 
Jusqu’en 2016, la Ciudad de México (CDMX) était appelée Distrito Federal (District fédéral).
Le Centro Histórico (Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1987) s’organise autour de la Plaza de la Constitución (Place de la constitution), son nom officiel depuis l’adoption par la Nouvelle Espagne de la constitution espagnole de 1812.
Mais elle est en fait appelée Zócalo (socle) par les habitants de Mexico. Ces derniers prirent en effet l’habitude de se donner rendez-vous autour de ce piédestal, construit en 1843 et qui devait servir à accueillir un monument en l’honneur de l’indépendance du Mexique. Ils assimilèrent alors le socle à l'esplanade, et bientôt, la population des autres villes du pays empruntèrent le terme pour leur place centrale.
Le Centro Histórico , appelé également Centro, se nomme administrativement, Colonia Centro. Les quartiers tout autour font partie de la delegación   (arrondissement) de Cuauhtemoc considérée comme le centre-ville de la cité.
La cathédrale
Bordant le nord du Zócalo se trouve la Catedral Metropolitana de la Asunción de la Santísima Virgen María a los cielos (Cathédrale Métropolitaine de Mexico), la plus grande d’Amérique latine.
Elle penche sur ses fondations implantées dans le sol instable de l’ancien Lac Texcoco.
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Peu après la conquête, Hernan Cortès avait commandée une première église dont la construction commença en 1524 et se termina en 1532. Mais elle s’avéra rapidement trop petite pour la capitale de la Nouvelle Espagne. On la détruisit complètement en 1626.
Les travaux des fondations de la cathédrale, à l’emplacement d’un temple aztèque dédié au dieu Xipe Topec (notre seigneur l'écorché en nahuatl), débuta en 1562 et la première pierre fut posée en 1573. Elle ne fut achevée qu’en 1813. 
D’une architecture composée de styles différents allant du gothique au néoclassique en passant par le baroque, elle mesure 110 mètres de long pour une largeur de 54 mètres. Ses tours qui s’élèvent à une hauteur de 67 mètres datent de la fin XVIIIe siècle.
A l’intérieur, on peut voir le Cristo del Veneno (Christ du Poison) ou Cristo Negro (Christ Noir) du XVIIIe siècle, devant l’ Altar del Perdón (Autel du pardon).  
Selon la légende, le christ en croix était de couleur claire quand il arriva au Mexique en provenance d’Espagne à l’époque coloniale. Un fidèle, qui avait été empoisonné sans le savoir, embrassa les pieds de la sculpture dans un acte de dévotion et y laissa une tache de poison. En l’absorbant, le christ devint entièrement noir. Ainsi, il sauva le dévot d’une mort annoncée.
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Selon une autre version, un prêtre aurait reçu les confessions d’un meurtrier et lui aurait demandé de se rendre. Mais le criminel voulut se débarrasser de l’homme d’église pour que son secret soit bien gardé. Il mit du poison sur les pieds du christ. Lorsque le prêtre essaya de les embrasser comme tous les soirs, la sculpture releva les jambes pour l’empêcher, absorba la substance et noircit.
Plus prosaïquement, ce serait plutôt l’Eglise catholique qui aurait changé la couleur du crucifix pour que les indigènes, à la peau foncée, s’identifient plus facilement au fils de Dieu.
La cathédrale jouxte aujourd’hui les ruines monumentales découvertes en 1978 du Templo Mayor (Grand Temple, en espagnol), la double pyramide à degrés de l’ancienne Tenochtitlán dédiée au culte de Huitzilopochtli et de Tláloc (Celui qui fait ruisseler les choses, le dieu de la pluie). 
Ce monument dont l’édification s’étala en 13 phases, de 1375 à 1519, fut détruit par l’empire colonial au XVIe siècle.
Le Palais National
Sur le côté Est du Zócalo , s’élève le Palacio nacional, siège du pouvoir exécutif. Sa façade de tezontle, une pierre volcanique couleur lie de vin, s’étend sur une longueur de plus de 200 mètres.
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En 1523, Cortés, nommé le 15 octobre 1522 gouverneur et capitaine général des terres conquises par Charles Quint, avait fait construire sa maison, à l’emplacement de l’ancien palais de l'Empereur aztèque Moctezuma. Le second vice-roi de Nouvelle Espagne, de 1550 à sa mort,  Luis de Velasco (1511-1564), la racheta en 1562 pour en faire la résidence de la vice-royauté. 
L'édifice fut transformé au cours des siècles suivants et reçut le nom de Palais National lors de l’indépendance du Mexique en 1821. Les présidents de la république y vécurent également jusqu’à la fin du XIXe siècle.
Le Palais des Beaux Arts 
En bordure ouest du Centre Historique, s’élève le Palacio de Bellas Artes.
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A l’origine se trouvait l'ancien Grand Théâtre National (1841-1901). Après sa destruction, on décida d’y édifier de ce qui devait être le nouveau Théâtre National.   
Les travaux commencèrent en 1904, mais à cause de diverses difficultés, il ne furent terminés qu’en 1934. 
En 1932, étant destiné à être plus largement le "... siège d'une institution nationale à caractère artistique", son nom fut changé en Palais des Beaux Arts. Outre un théâtre et une salle de spectacle, il comprend en effet le Museo Nacional de Arquitectura et le Museo del Palacio de Bellas Artes.
Pastelería
A proximité, un lieu étonnant me permet de dire un petit mot concernant la gourmandise des Mexicains.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle ne se traduit pas uniquement, dans leur cuisine, par les plats salés. Ils adorent tout ce qui est sucré et possèdent un grand choix de desserts que l’on peut acheter dans les nombreuses boulangeries et pâtisseries de Mexico.
Pastelería Ideal est l’une des pâtisseries les plus anciennes et les plus reconnues de la ville. En 1988, une de leurs trois succursales située Avenida 16 de septiembre, et qui existe toujours d’ailleurs, était un véritable supermarché où on pouvait admirer de magnifiques échafaudages de gâteaux à la crème !
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La Place Garibaldi  et les Mariachis    
Les Mexicains adorent également faire la fête.
Au nord du Palais des Beaux Arts, à la limite du Centre historique, est située la Plaza Garibaldi 12, haut-lieu touristique célèbre pour ses groupes de Mariachi et ses soirées festives où les Mexicains viennent se réunir et s’amuser.
12. José “Peppino” Garibaldi, de son vrai nom, Giuseppe Garibaldi, était en 1910 un compagnon de lutte, lors de la Révolution mexicaine, de Francisco  Madero (Président de la République de 1911 à 1913 lorsqu’il fut assassiné). Il était également le petit-fils de Giuseppe Garibaldi, général et homme politique, un des héros du Risorgimento, l’unification de l’Italie, en 1871.
On pensa longtemps que le terme “mariachi” dérivait du mot “mariage” et désignait donc les musiciens ou le genre de musique qu’on jouait pendant les mariages locaux lors de l’occupation française de l’ouest du Mexique dans les années 1860. 
Mais cette version fut définitivement écartée en 1981 quand on découvrit un document daté de 1848, donc antérieur à la présence des Français, qui faisait référence aux mariachis.
Entre autre théorie, il s’avérerait plutôt que le terme soit originaire du village de Cocula (État de Jalisco) où les indiens Coca, au XVIe siècle, nommaient ainsi un musicien. Ce serait donc un vocable indigène qui ferait référence à la plateforme de bois sur laquelle jouaient ces musiciens dans cette région considérée comme le berceau de ce genre musical appelée Mariachi.  
Cette musique à cordes, chant et trompette inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO 13 se joue, se chante et se danse tous les jours sur la Place Garibaldi. 
13. Dans le pays, en font également partie, entre autre, la cuisine traditionnelle mexicaine, la cérémonie rituelle des Voladores ou la Charrería (voir plus bas pour cette dernière activité).
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Le maguey
A l’origine, la Place Garibaldi était le quartier préhispanique de Texcatzoncatl, le dieu du vin et de l’ébriété chez les Aztèques. Or, dans ce quartier habitaient principalement des potiers et des cultivateurs de Maguey (Agave 14 américana). Ce mot taïno (langue des Taïno, peuple amérindien disparu qui vivait dans les Grandes Antilles) fut adopté par les Espagnols. 
C’est avec cette plante que, bien avant la domination des Mexica, les populations du plateau central du Mexique fabriquaient le Pulque 15 , une boisson alcoolisée à base d'aguamiel (littéralement, eau de miel, la sève du Maguey) fermenté, rappelant le Cidre. Elle est considérée aujourd’hui comme la boisson du pauvre, des “Indios”. 
14. Du grec ancien ἀγαυός (agauós) qui signifie “admirable”, l'Agave a été nommée ainsi du fait de sa taille imposante. Il ne faut pas la confondre avec l'Aloe. Même si ces deux plantes succulentes ou plantes grasses - comme la plupart des Cactus, dont le Figuier de Barbarie - se ressemblent, leur origine géographique et leur floraison diffèrent et elles appartiennent à deux familles botaniques distinctes. 
15. “Pulque” est un mot espagnol dont l’origine nahuatl est incertaine. Il pourrait venir du nom “poliuhqui” (”Quelque chose perdue ou condamnée”) dérivant lui-même de “polihui” (”à disparaître, périr, être passé”).      
Deux autres alcools célèbres du patrimoine mexicain sont produits à partir du Maguey : le Mezcal et la Tequila. Mais les Mésoaméricains ne les connaissaient pas car ils ne savaient rien du procédé de distillation.
Si on peut dire que toutes les Tequila sont des Mezcal, le contraire n’est pas vrai. En effet, si ces deux boissons sont élaborées de la même façon, la Tequila doit être fabriquée majoritairement à base d’Agave bleue (Agave tequilana ou Agave à Tequila) cultivée dans une aire géographique délimitée : l’État de Jalisco et quelques municipalités de quatre autres états.  
Le Charro
Traditionnellement, les Mariachis, les musiciens qui font partie de ces orchestres, portent le costume de charro 16 constitué notamment de son sombrero 17 typique qui, bien qu’il incarne le peuple mexicain, est une forme de chapeau qui existait déjà en Espagne près de Salamanque ou en Andalousie. 
Il fut introduit au Mexique à l’époque de sa colonisation et fut utilisé pour la première fois dans la région de San Luis Potosí par les vaqueros (cow-boy, en anglais), les paysans à cheval qui s’occupaient du bétail, et plus précisément des vaches (vaca, en espagnol), pour se protéger du soleil.
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16. Le “Charro” était primitivement le nom donné aux natifs de la province de Salamanque. 
Le mot  qui viendrait d’une langue pré-romaine parlée en Espagne, signifie “rugueux”, “grossier” et désignait péjorativement l’agriculteur typique de la région dont le costume était la caractérisation principale : il portait un chapeau à large bord et flexible et des vêtements rappelant celui des Charros mexicains qui sont les cavaliers spécialistes du dressage et de la monte des chevaux. Ils exercent également la Charreria, une tradition équestre issue d’une pratique des communautés d’éleveurs de bétail, et considérée comme un sport, à l’instar du rodéo aux Etats-Unis.
17. “Sombrero” veut dire “chapeau” dans la langue de Cervantes. Le mot est dérivé de “sombra” : “ombre”. Au Mexique, il faut d’ailleurs préciser, “sombrero charro” pour ceux portés par les paysans ou les Mariachis.
La Ciudadela
L’artisanat mexicain est bien entendu très richement marqué par son histoire plurimillénaire. Pour s’en rendre compte Il suffit de déambuler dans les nombreux lieux qui lui sont dédiés à Mexico comme le Mercado de Artesanias de La Ciudadela (Marché artisanal de la Citadelle), situé au coin sud-ouest du Centre Historique, dans la rue de Balderas, en face du jardin Morelos.  
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Jouxtant la Plaza de la Ciudadela, le marché existe depuis 1965, date à laquelle il fut créé sous le nom de Foire de la Citadelle dans l’optique des Jeux Olympiques de 1968. Des artisans proposent des produits traditionnels provenant de tout le pays, dans une ambiance de souk.
Il occupe une partie de l’enceinte de l’ancien dépôt d’armes de la Ciudadela. 
Cette dernière, conçue à l’origine pour être une fabrique de tabac et occupée dès la fin des travaux en 1807 par la Royal Tobacco Factory, fut transformée en prison en 1815 et un an plus tard en citadelle destinée au parc d'artillerie générale.
Le bâtiment donnant sur la Plaza de la Ciudadela abrite la Biblioteca de México.
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yeizipaktlidub · 5 years
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Según recoge la historia, al día siguiente de su recibimiento en Tenochtitlan, Hernán Cortés en calidad de supuesto “embajador” del Rey Carlos V (como falazmente se hizo pasar) pidió poder presentarse ante el excelso Moctezuma (“Motecuhzoma Xocoyotzin”), lo cual le fue concedido amablemente. Una vez aseado y perfumado (luego de semanas de no hacerlo), tal y como dictaban los protocolos y las formas mexicanas, el castellano se trasladó escoltado por varios guerreros águila (“Cuauhpilli”) hasta el palacio del “Huey Tlahtocan” (Supremo Consejo) donde se hallaba el tlahtoani. La intención de Cortés era que se le permitiera dar una arenga religiosa (que por cierto, fue tan larga como una tarde entera e hizo dormir de hastió a varios dignatarios tenochcas ahí presentes), cuya finalidad era convencer de una vez por todas a Moctezuma y los Señores mexicah de convertirse a la religión católica, la “única y verdadera” como Cortés aseguraba. Tras horas ininterrumpidas de encierro, Cortés hizo lo mejor que pudo para dar una ardua exposición de su religión, valiéndose de la invocación de los misterios de la “Trinidad” (de tres dioses Primordiales y no de Uno solo como era la visión mexicah), del concepto de la “Encarnación” (de la posesión de cuerpos) y de la “Redención del alma” (hacer penitencia, no con labor comunitaria, sino solo rezando dentro de las iglesias), e incluso se remontó al origen del mundo de cuando “Adán y Eva” vivían en el Edén, y de cómo fue “la caída del hombre” a causa haber querido “Conocer del Árbol del Conocimiento, los secretos del funcionamiento del mundo y el cosmos”, lo que desató la ira del dios de los católicos y constituyó (según Cortes) el Pecado Original que originó la ruina del hombre. Pero, cuando Cortés notó que poco a poco, comenzaba a ser tomado por un tonto por los sabios ancianos mexicah ahí presentes (“tlamacazqui-tlamatinimeh”), el Capitán hispano subió el nivel de sus palabras y aseguró demencialmente, que todos esos “monumentos monstruosos en piedra” que adornaban el palacio, no eran más que disfraces con los que se encubría Satanás y que el culto a ellos (a su ciencia) sumergiría a Moctezuma y a su gente en la perdición de sus almas (algo que finalmente sí paso, fue el martirio de aquellos hombres sabios, pero no por culpa de un demonio imaginario occidental llamado “Satanás”, sino por culpa de la maldad, la ignorancia y la avaricia de los hombres enfermos de oro que invadieron el Anahuac).
Expulsión de Adán y Eva del Edén
Antes de que Cortés iniciara aquella penosa intervención suya en el Palacio del Consejo, Moctezuma albergaba grandes expectativas de encontrarse en aquellas palabras que le dirigiría su huésped, el descubrimiento de una gran religión o por lo menos, una espiritualidad compatible con la que ya profesaba la Triple Alianza, pero tristemente nada de eso sucedió, al contrario, se dice que el tlahtoani terminó decepcionado de los hispanos y su religión; no obstante, fiel a su condición de gran gobernante y hombre prudente al hablar (“Nehmatcatlatoanime”), Moctezuma no se burló de Cortes y pacientemente lo escuchó con atención hasta el final, sin interrumpir una sola vez la arenga fanática del jefe español. Al final de vergonzoso episodio, Moctezuma se levantó serenamente de su asiento (“icpalli”) y con una diplomacia abrumadora, le respondió brevemente a Cortés que “NO DUDABA que el dios de los castellanos fuera un dios bueno”, pero rechazo su ofrecimiento de convertirse al catolicismo, pues le hizo saber “que el Dios de Tenochtitlan TAMBIEN ERA UN DIOS IGUALMENTE BUENO Y SABIO” y antes de hacer retirar a su incomoda visita de la sala, (que se quedó sin palabras) el tlahtoani se acercó al Capitán y le confesó a Cortés que todo lo que había dicho durante aquel extenuante discurso suyo acerca de los preceptos de la “Caridad y la Misericordia” de su religión extranjera, se parecía mucho a lo que en su infancia se le había enseñado a él mismo a través de sus maestros del templo (Calmecac) y que no le hacía falta su explicación.
Semanas después de la ridícula arenga católica en el palacio del Tlahtocan, Moctezuma invitó a Cortés al santuario donde se adoraba a todas las Divinidades y Señores celestes de los mexicah, explicándole que esos “ídolos” que él había confundido con los disfraces del enemigo de su dios (Satanás), “no representaban ningún peligro”, pues no eran dioses hombres como los de Castilla (santos), sino “libros celestiales que contenían todo el saber atesorado por los aztecas desde el origen de su nación, y que describían los momentos propicios para cultivar y recolectar, de la marcha y secretos del tiempo”, pero Cortés indiferente a todo ello, como hombre vulgar de su época que era y que desconocía todo en cuanto a ciencia, le dijo a Moctezuma que “si permitiera que en ese templo se erigiera la Cruz católica y que se colocasen las imágenes de los santos, de la Virgen y de su hijo divino, vería entonces que sus ídolos demoniacos huirían de Tenochtitlan”, a lo que el tlahtoani con visible enfado le contestó al petulante Cortés que “si hubiera podido saber antes que faltaría de ese modo al respeto a sus creencias y conocimientos plasmados en la piedra, no le hubiera permitido llegar hasta su presencia”.
Hasta esos días, Moctezuma habia sido obediente de la tradición hospitalaria de los mexicah para con los embajadores y no se había despegado de su plan trazado para quebrantar la alianza militar entre Cortés y los repudiados enemigos tlaxcaltecas y cempoltecas. El tlahtoani, hasta entonces había sido en extremo afable con los hispanos y gustaba mucho de conversar con los frailes acerca de muy variados temas filosóficos, sobre todo les cuestionaba como era posible que en el catolicismo se venerara a “hombres” (santos) y los equiparan como dioses, sabiendo que los humanos todos, son mortales y carecen de verdadera “Energía creadora”, a diferencia de la religión de Tenochtitlan, donde no se le tenía permitido a nadie, levantar una estatua en honor a una persona y que lo divino solo tenía que ver con la NATURALEZA, las “Fuerzas Cosmicas” y con el gran “Dador de la Vida” (“Ipalnemohuani”) creador de las criaturas, los humanos y el Universo.
Se dice incluso, que el tlatoani se daba la oportunidad de jugar a las cartas (baraja española) con los soldados castellanos, sosteniendo partidas donde él gobernante azteca siempre salía victorioso, dando muestra de su magnificencia y gran habilidad mental. Sin embargo, Moctezuma comenzaba a desistir en su actitud diplomática, pues pronto se dio cuenta que nada de provechoso representaría la entrada del Catolicismo para sus templos aztecas, ni nada de lo que pudiera traer Cortes a Tenochtitlan seria de real utilidad, y por ende, el mismo Moctezuma comenzaba a cuestionarse si era un buen propósito, el continuar con el plan de tratar de entablar alguna alianza con el rey de “aquellos bárbaros” para desbaratar la que hasta ahora había logrado con los idolatras talxcaltecas. Lo que terminó de convencer al tlahtoani de que perdía el tiempo intentando encontrar un punto de encuentro con la religión y creencias de Cortes y sus hombres, fueron los constantes arrebatos hostiles de la gentuza que acompañaba a Cortés para con los empleados de los templos y las faltas de respeto mostradas por estos visitantes hacia la cultura y religión de la ciudad tenochca, de a poco, Moctezuma fue desengañándose de que no tenía sentido alguno pactar o esperar algo bueno de aquellos bárbaros incorregibles y ya preparaba en consecuencia, junto a su hermano el “Tlacatecatl” Cuitlahuac, el plan de la inevitable guerra, mismo plan de ataque que el “Huey Tlahtocan” (Gran Consejo) aprobó y que solo quedaba a la espera de la señal de Moctezuma.
Pero días después, Cortes pagaría aquella hospitalidad y buena civilidad mexicah con la artera y cobarde maniobra de secuestrar a traición al tlahtoani, atrincherándose junto con él, en el mismo lugar sede de las conferencias entre españoles y mexicanos (Palacio de Axayacatl). Se dice que en los últimos actos diplomáticos, antes de la desleal respuesta hispana, Moctezuma había mandado a traer a Cortés ante su presencia y le expreso que estaba convencido de que eran obvias e insalvables las diferencias entre su religión tenochca (naturalista) y la de ellos (adoradora de santos), el tlahtoani habló con firmeza y le dejo en claro al Capitán hispano que ya nada se podía hacer y en graves palabras recogidas de las fuentes, le dijo: “No les queda otra salvación que la retirada, volveos al país de donde venís, solo a este precio podéis salvaros”, a lo que Cortés con su característica hipocresía y palabra sin valor, le contestó a Moctezuma que SI ESTABA DE ACUERDO en aceptar ese ofrecimiento suyo de volver pacíficamente a su país (Castilla), pero a cambio de que se les garantizara poder salir con vida del Anahuac y para ello necesitaba de navíos para lograrlo existosamente, pues Cortes explico a Moctezuma que había desmantelado sus navíos recién desembarco en las costas de Chalchicueyecan (actual Veracruz) y por ello, solicitó al tlahtoani un poco más de tiempo para que pudieran seguir en Tenochtitlan, mientras se construían las naves y de ese modo, evitar que los tlaxcaltecas y sus (hasta ese entonces) aliados no los mataran al enterarse que con esos barcos nuevos, Cortés y sus soldados extranjeros abandonarían las tierras mexicanas. Como es sabido, Cortés no respeto su palabra y tan solo se trató de un cobarde engaño para ganar tiempo y así, poder fraguar la traición al último gesto de MISERICORDIA de parte del sabio y prudente Moctezuma, quien se apiadó del desventurado Cortes, quien quedaría a merced de los sanguinarios tlaxcaltecas si lo echaba de Tenochtitlan antes de contar con sus barcos, para lo cual, el tlahtoani se dispuso a acelerar las cosas y le ofreció a Cortés los materiales y trabajadores necesarios para poder construir sus navíos, pidiéndole a cambio que una vez que retornara a Castilla, le comunicara a su rey “Carlos V” todos los buenos tratos que recibió de parte de los mexicanos, como muestra de fraternidad y “buena voluntad” hacia los enviados del poderoso señor asentado allá en el “Viejo Mundo”.
Motecuhzoma Xocoyotzin
Fue así, como el piadoso Moctezuma basado en los principios de CARIDAD y MISERICORDIA (mismos preceptos que tanto pregonó Cortés como los ejes morales de su religión católica durante la arenga suya de los pasados días en el Templo del Consejo), permitió que el Capitán hispano y sus hombres pudieran seguir alojados en el “Palacio de Axayacatl” por mas tiempo y mientras duraran los trabajos de construcción de sus naves, para así evitarles la pena de estar a merced de la furia los vengativos tlaxcaltecas, que muy seguramente, estarían encolerizados al enterarse de su deserción. Fue entonces, que al día siguiente de aquel acuerdo HUMANITARIO, el execrable y farsante Cortés pidió se le permitiera hablar por ultima ocasión en persona con el ocupado Moctezuma, pero esta vez quería que fuera de forma privada en el mismo palacio que le servia de resguardo, y fue ahí cuando el invasor de la “Blanca Ciudad” perpetró la bajeza de capturar a su gran gobernante, poniendo así, el último clavo al ataúd de la malograda fraternidad “entre reinos” que Moctezuma, el verdaderamente “hombre agradable a los ojos de Dios”, había querido para los mexicah y los hispanos.
Finalmente, es de destacar que no solo Moctezuma, sino que en general los habitantes y guerreros de Tenochtitlan, se escandalizaron y desconcertaron de ver como aquellos invasores extranjeros, cargaban banderas y objetos sagrados con los “rostros afligidos” de hombres y mujeres a los que aquellos visitantes católicos TOMABAN POR DIOSES (las vírgenes y los santos). Sin duda, la presencia de los católicos en Tenochtitlan provocó conmoción en las mentes de sus ciudadanos, pues aquella desconocida religión que profesaban esos extraños hombres “venidos del otro lado del mar”, a los ojos de la cosmocracia y religión tenochca era una verdadera ofensa a la Creación.
Fue por esa misma razón, que los mexicah al enterarse que la religión de los hispanos, consistía en considerar “dioses a los hombres” y colocarlos en el trono que solo le correspondía a las “Fuezas Cosmicas” y a los “Señores celestes”, fue que se les comenzó a nombrar con el apelativo de “teules”, que no significa “hombres-dios” como ha pretendido confundir la visión eurocentrista de la Historia, sino que el termino nahua “teule” es el apodo peyorativo que los tenochcas depararon para los católicos y que significaba: “demonio u hombre que se hace pasar por un dios”.
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“A la gloria de esa antigua sociedad de grandes poetas, matemáticos, filósofos y guerreros que añoraban una vida entre Flores y Cantos y una muerte al filo de la obsidiana”
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Texto original:
https://pueblodelalunametzitzin.org/2019/04/18/el-dia-que-moctezuma-se-decepciono-del-catolicismo-2/?wref=tp
 El día que Moctezuma se decepcionó del Catolicismo Según recoge la historia, al día siguiente de su recibimiento en Tenochtitlan, Hernán Cortés en calidad de supuesto “embajador” del Rey Carlos V (como falazmente se hizo pasar) pidió poder presentarse ante el excelso Moctezuma ("Motecuhzoma Xocoyotzin"), lo cual le fue concedido amablemente.
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