Tumgik
#ça veut dire d'autres posts à venir bien entendu
maviedeneuneu · 1 year
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Pour finir sur mes vacances à Majorque, clairement ça m'a fait tellement de bien ! Et j'ai toujours cette impression que ma place est là-bas... Je ressens toujours la même chose. Ce qui me freinait dans le fait de retourner y vivre c'est que le niveau de vie est quand même plus bas qu'en France, les salaires c'est la mouise et comme Majorque c'est une île et que c'est vachement touristique ben c'est pas la région la moins chère d'Espagne... Mais en même temps d'y retourner je me suis aussi rendue compte que pour moi y a une qualité de vie que j'ai jamais connu ailleurs... Pouvoir aller se promener le long de la plage, flâner dans les ruelles du centre ville que j'aime tant, avoir la possibilité de voir des couchers de soleil sur la mer tous les jours, le rythme de vie espagnol toussa toussa c'est... Voilà 😍
Du coup en rentrant je me suis dit qu'il y avait de fortes chances que je retourne y vivre d'ici quelques mois... Peut-être bien que ma vie là-bas n'est pas terminée... !
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strangears · 3 years
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La fin des Daft Punk : leur dernière arnaque.
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          Je ne sais pas si vous êtes au courant mais les Daft Punk se sont séparés en fait. Quoi ? Vous n'avez pas vu défiler dans vos actualités les innombrables articles nécrologiques et rétrospectives sur le sujet ? Dont une bonne moitié venant des Inrocks ? Si, ils ont mis fin à leur carrière avec une vidéo « Epilogue » guère plus inspirée que leurs fans Youtubeurs lambdas. Car, comme me l'a fait remarquer un ami ; vous tapez le titre de - quasi - n'importe quel morceau de Random Access Memories sur Youtube, vous le retrouverez mixé avec des images du film Electroma. Pour « Touch », il faut remercier Pedro Americo qui s'était occupé du mashup en 2013 ; tu t'es fait plagié amigo, mais bon si t'es fan des Daft, t’as l’habitude !
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     Oula, attendez ! Je ne vais pas rentrer dans le débat “Daft Punk ; Sample ou Plagiat”, je pense que le problème a été réglé depuis belle lurette ! Et si vous suivez ce blog depuis tout aussi longtemps, vous savez que mon point de vue sur la question est biaisée, en tant que fan de la seconde heure (Discovery) de ce duo qui m’a ouvert à la musique et à l’imaginaire en début d’adolescence (à lire, ma CHRONIQUE NOSTALGIQUE sur le sujet, aussi mal écrite que celle actuellement sous vos yeux...).      Par la suite, j'attendais chaque album comme un clebs attend son maître, en tournant en rond candidement sur les forums où fuitaient les “fake”. Et malgré qu'ils semblaient à chaque fois me dire « tu peux encore attendre longtemps », à chaque véritable sortie, je n'étais -quasi- jamais déçu (je reviendrai peut-être sur chacune de ces sorties... tu veux ? Tu veux pas ? Tu t'en branles?) Et là, j'ai attendu, attendu et rien n'est jamais venu, tu connais la chanson, si ce n'est cette vidéo que j'ai d'abord trouvé génial, avant de lâcher quelques larmes comme la groupie lambda, tomber dans le déni puis la colère.      1993-2021, vous vous foutez de ma gueule les Daft ? Depuis la sortie en 2013 de votre RAM, j'attends. Comme je l’ai rappelé sur chaque post FB mettant en avant ces dates, depuis l' « Overnight » de Parcels sorti en 2017, vous n'avez rien produit ! A moins qu'une surprise ne sorte cette année - j'en doute fort au vu de la flemme baillant derrière cette Epilogue - votre épitaphe à tort. A moins que que vous ne considériez votre boutique de goodies aux prix enflammés sur daftpunk.com et les milliers d'hommage à venir comme votre dernière œuvre ; énième appropriation, dernière arnaque !? Je suis un peu dur mais peux me le permettre, car je l'ai suivi votre carrière ! Je l'ai acheté le jour de sa sortie votre Best-Of et qu'y avait il marqué sur sa pochette ?
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     Exact, vous savez lire, « Musique Vol. 1 ». Ce qui laissait présager forcément un Vol. 2, me trompe-je ? En tout cas, ce titre m'excitait à l'époque ; cela voulait dire qu'ils allaient produire un tas de nouvelles musiques ! Youpi ! Le clebs, il veut son nonos, attrape ! Aujourd'hui ça fait pschitt, shit ! Même si un second volume sortait, il serait basé sur quoi ? Un live, une BO et votre dernier album ; des œuvres que j'apprécie, certes, mais pas au point de trouver l'ensemble au niveau de ce qu'on pouvait trouver dans le Vol. 1 (que je vous conseille). Le pire, c'est que vous avez voulu jouer aux robots ! Comment des machines, censés être implacables, peuvent laisser derrière elles une œuvre inachevée ? Human After All vous allez me dire, mais bon, cette excuse va cinq minutes, on l’utilisait déjà pour l’album du même nom  !      Si l’œuvre est inachevée, elle est également imparfaite, l'occasion de revenir sur d'autres fois où j'ai été déçu. Écoutez « Take Me Out » de Franz Ferdinand, un grand tube Rock des années 2000, incontournable, si tu ne connais, qu'attends-tu ? Écoutez maintenant le remix des Daft Punk. Du foutage de gueule. Le même morceau avec du bruit derrière, qui monte en tension... Et attends voir, je l'ai déjà entendu ce son ! Ce n'est pas les mêmes montées qu'ils utilisent sur leur relecture d' « Aerodynamic », « Aerodynamite » ? Oui, oui, c'est bien le même ! Et attends voir, ce n'est pas aussi le bruit que j'ai pu entendre à la fin leur dernier morceau « Contact » ? Si, même si ici c’est plutôt bien géré. Et je crois en oublier un autre, où ils usent de la même astuce, dites-le moi si vous l'avez !
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     C’est facile, en tant que fan, je connais chaque sombre recoin, j'aurais pu continuer en écrivant, je ne sais pas, sur leur « Robot Rock (Maximum Overdrive) » par exemple ou ce même Electroma que l’on ADOoOoOre en vitesse accélérée. Mais je vais m'arrêter là. Si les Daft Punk ont été une source d'inspiration dans ma vie, il est aussi bon parfois de regarder l’œuvre, dans son ensemble, avec un semblant d'objectivité pour se dire “Hey, les fans ! Hey les médias... vous en faîtes pas un trop là à suçoter comme ça ? Vous l’avez écouté le Remix de “Take Me Out” ?” Ce billet pour contrebalancer. En attendant leurs futures œuvres solos, évidemment !
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #380 ~ LE CAPORAL-CHEF (août 845) Claus Emmerich
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Je m'abaisse vers le sol une ultime fois avant de m'allonger de tout mon long en soufflant. Je fais des pompes depuis au moins quinze minutes et je me sens agréablement vidé de mon énergie. J'aime cette fatigue, quand mon corps me dit stop après avoir sué toute son eau.
Je me dirige vers mon coin, dans la salle d'entraînement, sous les halètements laborieux de mes camarades, et attrape ma gourde. Je la vide presque d'un trait et je sens que ma peau et mes muscles s'hydratent de nouveau. Je suis quitte pour une longue douche, et j'ai intérêt à me dépêcher si je veux pas me retrouver à faire la queue.
Schültz fait des abdos au sol juste à côté tandis que Gin lui tient les chevilles.  Ils sont toujours ensemble ces deux-là. Je suis venu ici en premier lieu parce qu'ils étaient là et je voulais les avoir à l'oeil. Maintenant qu'il me paraît évident que Livaï les lorgne, j'ai tout intérêt à me tenir au courant. Je voulais les impressionner aussi un peu, j'avoue. Gin m'a pas lâché des yeux pendant ma série de pompes. Quand j'ai commencé à les faire sur les deux doigts de ma main droite, les yeux lui sortaient de la tête.
Faut dire que j'ai pris beaucoup de muscles ces derniers temps. J'essaie d'aller manger en ville afin de ne pas manquer de viande de bonne qualité et tenir la forme. Ma mère me fait aussi la cuisine de temps en temps. J'essaie de ne louper aucun entraînement, mais je peux pas être à la fois derrière ses deux-là et sur les talons de LivaÏ. J'ai arrêté de le harceler concernant son escouade, j'attends de voir venir. Et puis... on m'a fait une proposition il y a deux jours qui me bouscule un peu.
Il y a une quatrième escouade à former et le major en personne m'a convoqué pour me demander si ça m'intéressait. La chef Hanji Zoe hochait la tête frénétiquement à côté de lui pour m'y encourager. Je me suis souvenu qu'elle avait promis d'appuyer ma candidature, elle a tenu parole. Mais je ne sais pas. Cette perspective aurait dû me remplir de fierté, mais j'ai d'autres projets maintenant... Bah, si Livaï me recale, j'ai toujours ce plan de secours pour prendre du grade.
Je sens un filet de sueur me couler le long du dos et je m'apprête à sortir de la salle d'exercice, mes affaires dans les bras, quand je percute presque quelqu'un qui se pousse in extremis de mon chemin. Je baisse les yeux et le regard d'acier de Livaï me fusille mais sans grande colère. Il doit avoir l'habitude de se faire rentrer dedans, même si je préfère éviter que ce soit moi.
Il se pince le nez de dégoût et me demande avec une voix altérée si je suis tombé dans un tas d'ordures. Euh, non, j'ai juste fait des exercices. Vous avez vraiment un problème avec moi ou c'est juste pour être désagréable ? J'allais me laver justement, donc si vous voulez bien me laisser...
Il se place devant moi, les bras croisés, et m'annonce qu'il veut me voir, avec les deux autres. Je sais de qui il parle, et il sait que je sais. Il ne lui a pas échappé que je les épie. Je hausse les épaules et demande si je peux au moins aller me doucher avant, mais il répond que c'est la peine et qu'on risque de suer encore un peu. Merde, qu'est-ce qu'il nous réserve cette fois ?
Pas très rassuré, je me tourne vers mes deux camarades et m'agenouille devant eux. Je les informe sur un ton bas que Livaï veut nous voir et qu'apparemment, ça risque de barder. Je les vois déglutir en se regardant, mais ils se lèvent, aussi suant que moi, et sortent de la pièce sous les yeux ébahis des autres qui doivent se demander ce qui nous attend. Pour certains, on doit avoir l'air de condamnés à mort.
Livaï nous fait parcourir des couloirs encombrés de soldats en uniformes impeccables, et je me contorsionne pour pas les toucher ; avec ma transpiration abondante, j'ai pas envie de me faire engueuler par une fille tatillonne. J'en vois qui se bouchent le nez sur notre passage, et ça me donne envie de casser des gueules. Ca vous arrive jamais de suer un peu, bande de nazes !? C'est vrai, à part picoler et jouer aux cartes, on se demande à quoi vous servez !
Enfin, nous arrivons dans les dortoirs. Ils sont vides à cette heure et Livaï a choisi cet endroit pour sa tranquillité. Il va nous passer un savon, on a fait quoi ? Je me pose encore cette question quand une autre éventualité me traverse l'esprit. Il va... oui, il va peut-être...
Schültz et Gin en mènent pas large et s'évertuent à rester au garde à vous devant lui comme s'il était le major. Relax, Livaï n'aime pas qu'on en fasse des tonnes, vous pouvez vous détendre. Livaï s'appuie nonchalamment au montant d'un lit - ce type d'attitude est assez inhabituel chez lui - et nous annonce enfin la couleur. Le major a donné son accord pour la formation de sa nouvelle escouade, celle des opérations tactiques. Il lui faut quatre membres et il pense que nous sommes qualifiés pour ce rôle. Mais comme c'est une mission très dangereuse qui demande à être placé en première ligne, il a tenu à d'abord nous demander notre avis.
J'y crois pas, c'est vrai ?! Je cache difficilement ma joie ! Au diable ce poste de chef d'escouade ! Ce boulot me paraît plus dans mes cordes ! Même si je dois supporter ce supérieur tous les jours ! Je lâche un "oui !" tonitruant et mes deux camarades me regardent de travers. Ils savent pas ce que j'ai subi pour en arriver là ! Cette cour était si grande, et si crade ! Bon sang, je l'ai bien mérité, non !?
Livaï m'indique de me calmer d'un simple coup d'oeil et j'attends la réaction des deux autres. Le choc est rude sans doute, ils s'y attendaient pas du tout ; ou alors juste un peu. Ils doivent se demander ce qui leur a valu d'être choisis, et moi-même il m'arrive de m'interroger. Enfin, il doit avoir ses raisons. Je m'en fous, je peux travailler avec n'importe qui ! Je les imagine pas refuser, c'est la chance de leur vie à eux aussi !
Ils s'avancent enfin, le poing sur la poitrine, et annoncent que ce serait un honneur de servir sous les ordres du meilleur soldat de l'armée humaine. Ils ont le sens de la formule... Livaï acquiesce et annonce que c'est donc entendu. Leur nouveau statut sera mis à jour dès que l'annonce aura été faite au major. Je souffle profondément ; enfin, quelque chose de vraiment excitant arrive dans le bataillon ! Je commençais à m'ennuyer ! J'ai hâte de commencer l'entraînement de l'élite ! Livaï doit avoir des projets dans ce sens !
Il précise également qu'on lui a attribué un nouveau rang, un grade spécial, et qu'on doit se mettre d'accord sur une façon de l'appeler. Il nous annonce qu'il est caporal, mais qu'on peut aussi l'appeler seulement chef, ça lui va très bien. Hmm, et pourquoi pas les deux ? Caporal-chef, ça sonne bien. Erd et Gunther semblent approuver et Livaï se plie à notre choix. Ce sera caporal-chef Livaï alors. Parfait ! Bon, et maintenant, je peux aller me laver. Ma propre odeur commence à m'incommoder...
Il agite le doigt en signe d'interdiction et nous commande de rester là. Ah, il va nous mettre à l'entraînement tout de suite. Je suis un peu à plat mais je peux encore donner. Qu'est-ce qu'on doit...?
Il s'écarte du lit et dévoile à nos yeux un assortiment de balais, serpillères, époussettes, torchons et autres accessoires de ménage. Je manque m'évanouir... Non, pas encore ! Je vais devenir dingue !
Erd me rattrape de justesse et je m'en veux d'avoir montré cette faiblesse. Mec, tu sais pas ce que c'est, le caporal-chef va nous harceler avec ça, c'est sûr ! Livaï nous annonce que c'est le test d'entrée dans son escouade. Si on est pas capable de garder le dortoir propre, on sera bons à rien par ailleurs. Ouf, donc je suis exempté ? J'ai tout donné l'autre jour, ça devrait suffire, non ?
Il lâche un "tcchh" et rétorque que comme je suis si bon en ménage, je vais montrer à mes camarades comment s'y prendre. On doit aussi faire les lits au carré, les draps sont dans la pièce d'à côté, tout propre et frais. Il nous abandonnent ainsi à notre triste sort en précisant qu'il revient dans trois heures, et sera intraitable sur les détails.
Je crois qu'après ça, la seule vue d'un balai risque de me faire faire des cauchemars...
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mrphasme-blog · 6 years
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RdE #1 : Ghost Rider
Ok alors, on va planter le contexte. Au moment où j'écris cette review, je suis en 1ère année d'Educateur Spécialisé (ndlr : maintenant je suis en 2e année, mais j’ai rédigé cette review il y a un an au moment où je la publie sur Tumblr), et je stress un peu beaucoup par rapport aux études et aux stages. Du coup, pour m'occuper et me détendre le soir, je me regarde des films. Soit des films que je n'ai pas vus, soit des films que j'ai déjà vus mais que j'essaie de regarder d'un oeil nouveau. Et parmi tous ces films, je me suis maté les deux films Ghost Rider. Et de ceux là qu'on va causer.
Mais avant de commencer, je tiens à préciser à toi, fan de Marvel potentiel, que je n'ai jamais lu un seul comics Ghost Rider de ma vie, et qu'avant la sortie du film, je ne connaissais même pas l'existence du personnage. Je ne jugerai donc pas ces films en fonction des comics, mais en tant qu’œuvres cinématographiques indépendantes.
Bref, c'est parti.
Ghost Rider (SND, 2007) :
Mais de quoi ça parle ?
Johnny Blaze, cascadeur à moto avec son père dans un cirque, vend son âme au Diable pour sauver ce dernier du cancer qui le ronge. Mais il meurt peu de temps après dans un accident au cours d'une cascade qui tourne mal. Johnny, qui devait partir vivre avec sa petite amie Roxanne, s'enfuit alors accablé par la mort de son père. On le retrouve plusieurs années plus tard, devenu alors un cascadeur célèbre pour réaliser des sauts toujours plus fous et risqués les uns que les autres. Mais le Diable finit par lui rappeler son contrat et le force à devenir son bras droit, le Ghost Rider, pour qu'il affronte Blackheart, un ange déchu du ciel qui recherche un légendaire contrat d'une valeur d'un millier d'âmes pour obtenir le pouvoir de vaincre le Diable.
Alors, quoi qu'on en a pensé de ce film ? Et ben c'est mauvais. Mais attention, pas mauvais dans le sens que c'est la pire bouse de l'histoire du cinéma, non on a eu bien pire, croyez moi. Non c'est juste mauvais, dans le sens où ce film a beaucoup de défauts que l'on pourrait retrouver dans des tas d'autres films. Mais quels sont ces défauts, me direz-vous ? On va voir ça tout de suite.
PREMIER POINT : Le Scénario.
D'abord, le scénario. Il est ULTRA BANAL. Il n'y a aucune originalité dans l'histoire du film, tout est prévisible à souhait. C'est un schéma vu et revu, et tellement maladroit qu'on voit tout venir à des kilomètres, et que surtout on n'y croit pas. En quoi ce film est maladroit ? En pas mal de points, notamment les personnages, mal exploités, que l'on verra un peu plus loin. Mais surtout, il y a pas mal de facilités scénaristiques qui font vraiment grossières ou qui ne passent tout simplement pas.
Un bel exemple pour illustrer ce propos, ce sont les combats du Ghost Rider contre les trois démons qui accompagnent Blackheart. Chaque démon est associé à un élément, on a donc le Vent, l'Eau et la Terre, le Ghost Rider représentant le Feu (même si ce n'est pas dit explicitement dans le film, c'est assez évident). On a un bon setup, on pourrait s'attendre à des combats certes prévisibles, mais au moins bien filmés et chorégraphiés qui permettraient de montrer l'étendue de la force du Ghost Rider en le montrant sortir victorieux de ces combats contre des adversaires pourtant redoutables... Mais que nenni. Au lieu de ce schéma (qui fait beaucoup penser à celui des shônen, je vous l'accorde, mais qui au moins, à défaut d'être original, apporterait de la consistance et de la crédibilité au personnage), on a le Ghost Rider qui les défonce un par un d'un seul coup.
Le démon de la Terre se fait cramer par la chaîne enflammée du Ghost Rider après qu'il ait baissé sa garde trop vite, celui de l'air se fait littéralement siphonné pour les mêmes raisons et celui de l'eau est tellement vite expédié qu'on croirait que le réalisateur avait oublié cette scène et qu'ils ont du la tourner en catastrophe alors que le film était prêt à passer en post-prod.
Ensuite vient le problèmes des incohérences que peuvent apporter ces facilités d'écriture, le meilleur exemple étant la toute fin. Johnny a vaincu Blackheart, et a donc honoré son contrat. Le Diable vient donc le voir et lui dit qu'il va lui reprendre les pouvoirs du Ghost Rider et lui rendre son âme puisque ce dernier a rempli sa part du marché. Sauf que, sans qu'on ne comprenne pourquoi, Johnny refuse de céder ses pouvoirs. Déjà, on pourrait se demander pourquoi puisque pendant tout le film, on nous montre que Johnny a peur de ses pouvoirs et qu'il en souffre (il doit écarter de sa vie la femme qu'il aime pour la protéger, par exemple). Mais là, non, brusquement il décide de les garder. Et le pire, c'est qu'alors que c'est le Diable qui les lui a donné, on est en droit de se dire qu'il peut les lui reprendre comme il veut. Et bah ... Non, Johnny lui fait une baston de regard, le Diable perd et donc il part. Crédibilité/20. Et rien n'explique ça. À aucun moment il est dit que le Rider doit être consentant pour que la Diable lui reprenne ses pouvoirs. C'est donc juste une bonne grosse ficelle scénaristique pour justifier une éventuelle suite qui a bel et bien eu lieu et qu'on abordera plus tard.
Enfin, une autre incohérence est celle du personnage de Carter Slade. En effet, après sa première transformation, Johnny est aidé par Carter Slade, le précédent Ghost Rider. Bien entendu, il ne révèle pas son identité à Johnny tout de suite mais c'est déjà le début des boulettes scénaristiques. Carter Slade lui explique quasiment tout ce qu'il y a à savoir sur le Ghost Rider, et Johnny ne doute même pas. Il se contente d'accepter les infos sans se dire que c'est quand même un peu bizarre qu'un type random connaisse aussi bien le Rider. C'est censé préparer le twist de la révélation de la vraie identité de Slade, mais c'est tellement mal géré que ça se voit venir à des kilomètres et que ça ne fonctionne tout simplement pas.
Il y a encore deux autres incohérences liées au personnage de Carter Slade. Dans le prologue, il nous dit (le personnage puisque c'est lui qui est narrateur de ce premier film) que chaque génération à son Rider. Or à la fin, on voit Carter Slade et Johnny Blaze tous les deux transformés en même temps. Autre détail, Slade était un Ghost Rider vivant 150 ans avant les évènements du films, alors comment expliquer qu'il soit toujours en vie ? Encore une fois, il n'est fait mention nulle part qu'être Ghost Rider vous rend immortel. Non pas que ça me poserait problème, ça pourrait même être un sujet intéressant à aborder pour le personnage, mais la question n’est pas là. Ici, ça débarque juste comme un cheveu sur la soupe. Et enfin, dernière incohérence, il accompagne Johnny jusqu'au lieu de l'affrontement final transformé en Rider, mais une fois arrivé, il reprend sa forme humaine et dit "Je ne pouvais me transformer qu'une dernière fois." Là encore, d'où ça sort ? Ce n'est jamais mentionné ailleurs dans le film, c'est juste là pour appuyer un effet censé être drama, mais ça ne marche pas du tout, et surtout, Slade ne suit même pas Johnny pour le combat final, il le plante sur place. MERCI CONNARD. Et pourtant, ça a donné un des seuls plans classes du film, dommage qu'il ne serve à rien et repose sur une incohérence aussi énorme.
DEUXIEME POINT : Les personnages.
Les personnages de ce film sont ratés. Ils sont soit mal écrits, soit clichés.
Commençons par Johnny Blaze. On pourrait trouver ça assez drôle d'avoir un personnage aussi blasé (Blaze, blasé... Humour... LOL SI C'EST DRÔLE, TU RIGOLES), mais combiné au jeu de Nicolas Cage, on a juste l'impression que les 3/4 du temps, il est complètement stone et/ou s'en bat totalement la race.
Ensuite vient le personnage de Roxanne, interprétée par Eva Mendès, qui n'a ici aucune personnalité. Elle est juste là pour jouer le rôle de damoiselle en détresse en fin de film et donc de love-interest pour le personnage principal. D'ailleurs, on notera que dans la suite, elle est complètement absente. Elle n'est même pas mentionnée une seule fois. UTILITÉ/20.
Il y a aussi le personnage de Mac, l'agent de Johnny, interprété par Donald Logue, qui n'est rien d'autre qu'un comic relief sans profondeur et même pas drôle, et dont la mort est tellement insignifiante que même le personnage de Johnny, qui est censé être son meilleur ami, s'en bat la royalement la race.
Idem pour les 3 démons élémentaires qui accompagnent Blackheart. Ils n'ont pas de personnalité, ils servent juste à ... à rien. D’ailleurs ils n’ont même pas de nom durant le film... Encore un signe qui me fait penser que les scénaristes n’en avaient rien à foutre de ces personnages et qu’ils faisaient sans doute partie du cahier des charges imposé par le studio. Mais bon ... Spéculations, spéculations... Revenons à du concret ! Ils devraient servir à montrer à quel point le Ghost Rider est redoutable en se faisant battre par ce dernier, mais comme dit précédemment, ça ne marche pas du tout. Donc ils ne servent à rien.
Ensuite, on a le Diable, ou Mephisto, interprété par Peter Fonda. Il n'a là encore aucune réelle utilité, si ce n'est de faire avancer le scénario. En effet, il apparaît pour faire signer son pacte à Johnny, et donc poser les bases de l'intrigue et donc faire de l'exposition, puis après la première apparition de Blackheart pour se confronter verbalement à lui et faire de l'exposition sur le personnage, puis quand Johnny devient le Ghost Rider pour la première fois, donc pour lancer l'acte 2, puis enfin à la fin de l'acte 3, quand Johnny a gagné et qu'il vient honorer son contrat. Bref, le Diable ne sert à rien. Et c'est vraiment con parce qu'il y aurait eu moyen de faire de bons trucs avec ça. Je veux dire ... C’est le diable putain ! Ajoutez à cela qu'il n'est même pas une réelle menace puisqu'il ne peut même pas reprendre les pouvoirs de Johnny simplement parce que ce dernier à dit non, et c'est à se demander si le père de Johnny n'est pas mort parce qu'il avait roulé sur une peau de banane tombée sur la rampe.
Je ne m'étendrai pas plus sur le personnage de Carter Slade, interprété par Sam Elliott, qui n'est là lui aussi que pour faire de l'exposition et faire avancer le scénario.
Et enfin, on a le personnage de Blackheart, interprété par Wes Bentley. Et bon dieu que je hais ce personnage. C'est un gros cliché emogothique dégueulasse, dont la personnalité est aussi lisse que sa peau traité au produit anti-acnée. Déjà dans son apparence il arbore un look de minet façon Edward Cullen avant l'âge. Wouah, terrifiant. Ensuite, dans le film il nous est présenté comme le fils du diable, ce à quoi je dis pourquoi pas. Sauf qu'on nous dit aussi que c'est un ange déchu du ciel, donc la question est : était-il déjà le fils du Diable avant qu'ils ne chutent tous les deux ou bien a-t-il chuté après lui et est-il devenu son fils "spirituel" (PARCE QUE CA PARLE DE RELIGION MDR T'AS COMPRIS ???) ? La question reste sans réponse, mais à la limite, on s'en fout. On sait de lui qu'il veut récupérer un contrat d'un millier d'âmes, car ce dernier lui octroierait un pouvoir suffisamment grand pour vaincre Mephisto et donc prendre sa place. Et là, on touche au gros problème du méchant. Sa motivation c'est tout simplement "Papa a donné des pouvoirs trop cool à un mortel pour qu'il devienne le Ghost Rider au lieu de les donner à moi, et en plus il me laisse même pas régner sur les enfers, c'est vraiment trop injuste, je vais tout casser, je suis trop un rebelle dark". Ouais, si on résume, le méchant est un Caliméro emogothique. Putain, ça fait rêver.
Et surtout, ce personnage a une mort de merde. En effet, lors de son premier vrai affrontement avec le Ghost Rider, ce dernier utilise son pouvoir le plus puissant, le Regard Pénitent sur son adversaire. Pour faire court, le Regard Pénitent permet de sonder l'âme des personnes ayant quelques à se reprocher et leur font vivre tout le tort, le mal et la douleur aussi bien physique que mentale qu'ils ont pu infliger à autrui. Pour en revenir à Blackheart, la première fois que le Ghost Rider veut utiliser ce pouvoir sur lui, ça ne fonctionne pas, et le film l'explique de manière simple mais étonnamment efficace : Blackheart est un ange déchu, il n'a donc pas d'âme, ce qui explique que ce pouvoir n'a aucun effet sur lui. C'est une trouvaille assez simple mais qui a le mérite de fonctionner. Là où c'est débile en revanche, c'est que le but de Blackheart est de s'emparer du contrat d'un millier d'âmes pour les absorber et devenir plus puissant. Il a donc pour objectif de se rendre mille fois plus vulnérable au pouvoir le plus dévastateur du seul être susceptible de le vaincre. Ce méchant est un vrai débile. Il se tire littéralement une balle dans le pied tout seul, tellement de connerie, c'est beau putain, je vais chialer.
Bref, voilà en gros les points négatifs de ce film, ça fait déjà pas mal.
Mais maintenant, abordons les quelques bons points de film, car oui, il a tout de même des bons points.
Tout d'abord, la scène d'introduction de Mephisto est très classe. On voit en effet d'abord de la condensation s'échapper de la bouche de Johnny quand celui-ci respire, indiquant donc que l'air se refroidit subitement et annonçant l'arrivée d'un événement surnaturel. Ensuite, on voit le Diable de dos, avancer lentement avec sa canne, faisant éclater les ampoules au fur et à mesure de sa progression, le tout sur une musique simplissime avec une guitare électrique tout droit sortie d'un western. Simple, mais ... "diablement" efficace. (LOL TU RIGOLES, CETTE BLAGUE ETAIT TRES DROLE)
Idem pour la première apparition du Ghost Rider. La scène est vraiment sympa, la mise en scène avec la caméra tourbillonnant autour de Johnny et le montage hyper "cut” rendent bien la perte de repères du personnage qui ne comprend absolument pas ce qui lui arrive, et le fait que ses cris de douleurs se changent peu à peu en rire démoniaques est aussi une bonne trouvaille pour signifier que lorsqu'il est sous la forme du Ghost Rider, Johnny n'est plus totalement lui-même. C'est (simple) basique, mais ça fonctionne.
Le look du Ghost Rider est également très classe. Il est proche de ce que j'ai pu en voir des comics, et rend vraiment bien. L'aspect de son crâne a un effet un peu trop lisse et un peu cheap, difficilement excusable quand on sait que le film avait 150 00 000 $ de budget et qu'il est sorti la même année que "I am a Legend", "Harry Potter et l'Ordre du Phénix", "Pirates des Caraïbes 3", "Sunshine", et un après "300" ou "Superman Returns", qui avaient des effets spéciaux 3D bien plus convainquants. Mais passons, le design reste quand même assez sympa.
Et enfin, la scène du Regard Pénitent est vraiment très stylée. En effet, on semble comme plongé dans l'âme de la victime, et on voit alors un véritable chaos de flammes dans lesquels on distingue les visions que lui revient le Ghost Rider, et le bruit du feu et les cris de la victime se mélangent, faisant bien ressentir la douleur qu'elle éprouve alors. De plus, l'effet qu'il laisse sur les yeux de la victime est assez bien trouvé aussi. Les orbites sont en effet entièrement remplis d'une sorte de lave durcie, à travers laquelle on peut voir une lueur flamboyante qui indique que la victime du Ghost Rider subit le poids de tous ses pêchers. C'est assez bien pensé, même si encore une fois, visuellement, le rendu fait un peu cheap.
Bref, en conclusion, ce film est vraiment mauvais, mais un mauvais tendant plus vers le moyen que vers le médiocre, car on sent tout de même de bonnes intentions derrière le projet. Les visuels sont tout de même assez bien trouvés, et rendent bien hommage à ce que j’ai pu voir dans les comics, on a quelques trouvailles sympathiques, mais de bonnes intentions ne suffisent pas et malheureusement le film est bourré de petites (et pas que) erreurs et incohérences qui font qu'il ne peut pas être réellement bon.
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azveille · 6 years
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En déménageant à Amsterdam, l'EMA doit affronter le "plus gros défi" de son histoire
Le déménagement de l'Agence européenne du médicament (EMA) de Londres à Amsterdam, à la suite du Brexit, est "le plus gros défi" jamais rencontré par l'institution, a estimé son directeur exécutif, Guido Rasi, lundi lors d'une conférence de presse au ministère néerlandais de la santé, du bien-être et des sports à La Haye.
La ville d'Amsterdam a été retenue en novembre 2017 parmi une vingtaine de candidatures pour accueillir l'EMA et ses quelque 900 employés à compter du 30 mars 2019, date officielle de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE) (cf dépêche du 20/11/2017 à 18:39).
Lors de la conférence de presse, les représentants de l'EMA, du gouvernement néerlandais et de la ville d'Amsterdam ont tous souligné que l'agence et les Pays-Bas travaillaient en lien étroit pour assurer une transition en douceur. "Depuis le début, nous sommes conscients des défis qui nous attendent. La continuité de l'activité de l'EMA est cruciale pour des millions de patients en Europe", a déclaré Bruno Bruins, ministre néerlandais en charge des soins médicaux.
Afin d'accompagner l'arrivée de l'agence dans la "Venise du Nord", un comité spécial composé de membres de l'agence, du gouvernement néerlandais et de la municipalité amsterdamoise a été mis en place, ainsi qu'une task force et quatre groupes de travail. En outre, le programme de travail de l'EMA a été revu, ce qui l'a conduit à mettre entre parenthèses plusieurs de ses projets pour libérer des ressources et gérer les conséquences du Brexit.
"Le déménagement de l'EMA est le plus gros défi que l'agence ait jamais rencontré depuis sa création. Déménager une grande organisation comme celle-ci est quelque chose de complexe dans n'importe quelle circonstance", a commenté Guido Rasi. "Ça l'est encore plus en raison du calendrier ambitieux qui nous est imposé", a-t-il ajouté.
De plus, contrairement à d'autres candidatures, le dossier néerlandais prévoit une première installation, début 2019, dans un bâtiment transitoire et une seconde, un peu plus tard, dans un nouveau bâtiment qui sera spécialement construit pour l'agence.
La difficulté du transfert du quartier londonien de Canary Wharf à Amsterdam dépendra beaucoup du nombre de collaborateurs de l'institution qui accepteront de déménager, note-t-on. En septembre 2017, Amsterdam était arrivée en tête d'un sondage interne parmi les différentes candidatures, avec un taux de rétention de 81% des salariés et, en conséquence, le départ de 200 membres du personnel, rappelle-t-on (cf dépêche du 21/11/2017 à 13:12). Une autre enquête sera menée prochainement.
Un bail dans des locaux temporaires en janvier 2019
Pour Guido Rasi, le double déménagement obligera l'EMA à investir davantage de ressources dans l'opération, décalant dans le temps le retour à un fonctionnement "normal". Mais il n'y aura pas d'interruption d'activité, a assuré le dirigeant.
Bruno Bruins a fait savoir que les Pays-Bas et l'EMA s'étaient entendus sur le bâtiment transitoire, après que les premières propositions ont été rejetées. Un contrat a été signé vendredi avec le propriétaire, OVG Real Estate, pour un bail courant à partir du 1er janvier 2019.
Le ministre n'a pas souhaité donner de détails financiers sur l'opération, tout en disant avoir lu dans la presse que le coût total du déménagement de l'EMA était compris entre 250 millions et 300 millions d'euros.
Le bâtiment transitoire, qui est situé dans la partie Nord-Ouest d'Amsterdam, sera progressivement investi par les équipes européennes à compter du 1er janvier 2019. Il dispose de moitié moins d'espace de travail que l'actuel siège de l'agence, à Londres, ce qui n'empêchera toutefois pas les agents de travailler, selon Guido Rasi.
"Soyons clairs, les délais sont extrêmement serrés. Au 1er janvier 2019, nous avons besoin d'un bâtiment complètement opérationnel pour transférer progressivement nos équipes depuis Londres d'ici au 30 mars 2019. Ce qui veut dire que, même si ces locaux temporaires ne sont pas idéaux, il s'agit de la meilleure option compte tenu des circonstances", a souligné le dirigeant.
Il a indiqué que les principales activités de l'agence se dérouleront dans le bâtiment temporaire, notamment les réunions des divers comités scientifiques.
En revanche, certaines réunions devront soit se tenir à l'extérieur (lorsqu'elles ne traitent pas d'informations sensibles d'un point de vue industriel et commercial, par exemple), soit se faire via téléphone ou internet, soit être reportées. Le gouvernement pourra aussi réquisitionner un auditorium pour les auditions publiques de l'EMA.
Le siège définitif, encore à l'état de travaux, devrait quant à lui être disponible à compter de novembre 2019.
Le bâtiment -plus 38.000 mètres carrés sur 19 étages avec un auditorium de 300 places, plusieurs salles de conférence, 1.300 postes de travail et un restaurant- se situera dans le quartier d'affaires de Zuidas, à une quinzaine de minutes en transport au Sud-Ouest du centre-ville d'Amsterdam.
L'EMA sera locataire des lieux, qui seront possédés par l'agence néerlandaise en charge de l'immobilier de l'Etat.
Le nouveau site est proche de grands axes routiers et se trouve à 10 minutes en train de l'aéroport international Schipol, deux points essentiels pour permettre à l'EMA de continuer d'accueillir chaque année ses 3.600 experts internationaux.
Eviter les retards
La proposition initiale de la candidature des Pays-Bas était de livrer le bâtiment en plusieurs étapes: d'abord le centre de conférences du bâtiment et quelques salles à partir du 1er avril 2019 puis le reste jusqu'à six mois plus tard.
Cette option ne paraissait pas idéale pour l'EMA, qui craignait que les réunions dans le centre de conférences ne soient perturbées par les travaux dans le reste de la structure. Des discussions avec le gouvernement ont permis d'aboutir à une livraison du bâtiment en une seule fois, a expliqué le vice-directeur exécutif de l'agence, Noël Wathion, lors d'une visite du quartier de Zuidas.
"La continuité de nos opérations doit être assurée", d'où "l'importance du bâtiment", a-t-il relevé. La délivrance des autorisations de mise sur le marché (AMM) des médicaments et la surveillance de ces produits "obligent l'EMA à travailler comme une machine bien huilée", afin d'éviter tout retard, a-t-il également dit.
L'agence est actuellement locataire de ses locaux londonien. Mais son départ avant la fin du bail, prévue en 2039, l'obligera à verser près de 350 millions d'euros de loyers. Des discussions sont en cours au Royaume-Uni pour trouver une solution à ce problème, avec notamment une réunion prévue avec le gouvernement en février, a rapporté Noël Wathion.
Les travaux du nouveau bâtiment ont déjà commencé mais vu l'ampleur du chantier, l'échéance de novembre 2019 semble ambitieuse, note-t-on.
L'architecte en charge du projet, Fokke van Dijk, a assuré lundi que le design du bâtiment avait été pensé pour une construction rapide. En outre, des "mesures exceptionnelles" ont été prises, avec notamment des amplitudes de travail conséquentes. "Nous avons eu la garantie que le bâtiment sera prêt pour novembre 2019", a rapporté Noël Wathion.
La question du logement et de l'école
S'agissant des 900 salariés de l'agence, Guido Rasi a indiqué que les équipes avaient reçu positivement l'annonce du choix d'Amsterdam.
Promesse de candidature, un centre d'information a été ouvert aux Pays-Bas en décembre 2017 afin de répondre aux questions des agents londoniens en matière de logement, d'écoles (quelque 550 enfants à scolariser au total) et d'emplois pour leurs conjoints.
Une deuxième phase d'accompagnement, qui se veut plus individualisée, sera mise en oeuvre à partir de mi-février 2018, tandis que les représentants d'écoles internationales néerlandaises vont venir à Londres pour présenter leurs offres, a expliqué une représentante de la ville d'Amsterdam, Colleen Geske.
Le vice-maire d'Amsterdam, Udo Kock, a indiqué que la ville travaillait avec les écoles et des agences immobilières pour faire en sorte que des places et des logements en nombre soient disponibles. Aucun logement ne sera en revanche réservé pour les salariés de l'agence.
Alors que la pression immobilière est forte à Amsterdam, il a affirmé que les agents de l'EMA pourraient trouver leur bonheur dans une grande zone géographique allant jusqu'à Bergen au Nord, Utrecht à l'Est et Rotterdam au Sud. Ces villes sont accessibles en seulement une heure en train alors qu'après 1h30 de transport, à Londres, on est encore en banlieue, a-t-il fait valoir.
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