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philoenphilosophie · 1 year
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Épistémologie
Qu’est que l’épistémologie
Billet de Blogue - Épistémologie
L’approche philosophique de l’épistémologie
Ce qu’ont dit les philosophes
Comment les philosophes l’ont dit
L’importance de l'épistémologie
Qu’est-ce que la connaissance?
Les types de connaissance
La connaissance commence-t-elle par le doute?
La raison comme fondement de la connaissance
Les sens comme fondement de la connaissance
La connaissance et la vérité
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philoenphilosophie · 1 year
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La connaissance et la vérité
Encore de nos jours, les philosophes tentent de trouver une définition pour expliquer la vérité que tout le monde est d’accord avec.
Comme c’est souvent le cas en philosophie, Il est légitime de se demander si la vérité est du ressort de l'épistémologie ou de la métaphysique. Après plusieurs débats, c’est décider que la vérité est du ressort de l’épistémologie.  
Beaucoup de philosophes sont persuadés que la question de la vérité exige une réponse. Les définitions de la vérité et les critères utilisés pour distinguer le vrai du faux.
La connaissance, l’opinion et la croyance vraie
Dans le Théétète Platon a posé la question: Quelle est la distinction entre connaissance, opinion vraie ou droite? Il continue à ajouter plusieurs types de connaissances dans une seule définition.  
En effet la question de Platon a isolé l’élément qui ajoute à l’opinion vraie et forme la connaissance. Les philosophes ne sont jamais arriver à donner une réponse simple à sa question. Dans son ouvrage Theory of Knowledge, Roderick M. Chisholm reprend une réponse simple : On dit souvent que la preuve adéquate est l’élément qui ajoute à l’opinion vraie, donne lieu à la connaissance.  
Pour la plupart d’entre nous, la preuve adéquate est nécessaire pour juger de la vérité d’une chose, mais la preuve adéquate relève des problèmes philosophiques.  
La perception et la vérité
Il convient d’introduire la notion de perception dans toute discussion sérieuse du concept de la vérité. La façon dont nous percevons les choses et donc ce que nous acceptons comme vrai se trouve en rapport avec la façon dont nous saisissons ou interprétons le monde et les objets du monde. La perception est un processus psychologique de conscience, qui a lieu lors de la simulation des sens.  
Dans le cas des philosophes, ils étudient les relations ou connexions entre la personne qui connaît et la chose connue. Il leur arrive souvent d’être en désaccord entre eux sur le caractère de cette relation. Le débat tourne autour de la façon dont nous percevons la réalité, un processus qui détermine jusqu’à quel degré nous saisissons et définissons la vérité.  
Platon et la perception
Le débat sur le rapport entre la vérité et la perception débute avec Socrate et Platon. Dans un passage de Théétète, Théétète conclut que la connaissance peut être définie comme la perception. Du point de Socrate, Théétète n’a fait que répéter l’affirmation de Protagoras selon laquelle la vérité est telle qu’elle apparaît à chaque personne.
Les vues de Platon sur l’insuffisance de la perception, qu’il associait aux sens, l’ont amené à concevoir sa théorie des formes intelligibles. Cette théorie fait une distinction claire entre la connaissance et la perception. Avec cette distinction se trouvent deux arguments qui sont essentiels dans la philosophie de Platon. La première est que la connaissance doit être objective, réelle et indépendante. Le deuxième est qu’il faut quelque chose de plus que les sens pour acquérir la connaissance et trouver la vérité.  
Le réalisme du sens commun
Une théorie selon laquelle on perçoit le monde exactement comme il est: ce qu’on voit est exactement comme il existe.  
La théorie représentative de la perception
Une théorie épistémologique élaborée par John Locke, selon laquelle les idées se trouvant dans l’esprit ne sont que de réel. Par conséquent, l’objet et l’idée dans l’esprit sont séparés et distincts.  
L’idéalisme subjectif
En épistémologie, théorie qu’a développée George Berkeley, selon laquelle ce qui est perçu comme réel ou vrai n’existe que dans l’esprit.  
Le phénoménisme
Une théorie épistémologique selon laquelle on ne peut jamais connaître les objets dans le monde tels qu’ils sont réellement. Au mieux, on peut les connaître tels qu’ils apparaissent.  
Les théories de la vérité
La théorie de la correspondance
Théorie selon laquelle les croyances sont vraies lorsqu’elles se trouvent en accord avec la réalité.  
La théorie de la cohérence: 
Théorie selon laquelle les croyances sont vraies lorsqu’elles sont cohérentes avec une croyance ou un ensemble de connaissances.  
La théorie pragmatique:  
Théorie selon laquelle la vérité n’est ni fixe ni absolue. Les pragmatistes considèrent qu’on doit créer ses propres vérités en se fondant sur leur utilité ou leur efficacité.  
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philoenphilosophie · 1 year
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Les sens comme fondement de la connaissance
Une école philosophique connue sous le nom d’empristes, a remis en question l’importance que rationalistes accordent aux idées innées, au raisonnement et au manque de fiabilité de l’expérience sensorielle en tant que source de connaissance. Pour les empiristes, l’esprit est vierge à la naissance. L’être humain acquiert donc la connaissance à travers sa vie.  
Arisote:  
Aristote était intéressé par le monde physique, mais il croyait que le monde se composait aussi de matière et d’essence immatérielle. Les sens peuvent percevoir la matière, mais pas l’essence.Contrairement à Platon, Aristote considéré que l'essence immatérielle d'une chose était liée à sa manière et n'était pas séparée d'elle. Alors que Platon situait ses formes intelligibles dans un autre monde, Aristote classait l'essence des choses à l'intérieur de celle-ci. 
Même s'il considérait les perceptions des sens déterminantes, Aristote attachait aussi de l'importance à la raison. Il met l'accent sur le raisonnement inductif. le raisonnement inductif est consister à observer des éléments particuliers, puis les utiliser les observations particulières pour produire une généralisation.  
Thomas D’Aquin:  
Comme Aristote, Thomas D’Aquin a rejeté la conception de Platon selon laquelle un monde de formes intelligibles existe séparément du monde physique. Il insistait sur le fait que la matière et l’essence sont liées entre elles dans les objets physiques.  
Thomas D’Aquin croyait que la connaissance commence par la perception des sens. Il disait aussi qu’elle pouvait se développer au-delà du monde sensible grâce à l’application du raisonnement à l’expérience sensorielle.  
L’empirisme moderne: un défi pour le rationalisme 
Ben qu’Aristote et Thomas D’Aquin aient établi les fondements de l’épistémologie empiriste, l’interprétation rationaliste de René Descartes a remis en question leurs théories. Pendant des années, la conception cartésienne de la connaissance à dominer le monde philosophique. C'est des philosophes comme John Locke et David Hume qui ont fondé l’empirisme moderne.  
John Locke:  
Comme Aristote, Locke croyait que notre esprit était vierge à la naissance et c’étaient les sens essentiels dans le processus d’acquisition de la connaissance, qui y laissaient des empreintes.  
Pour Locke, les êtres humains goûtent, sentent, touchent, voient et entendent le monde extérieur. Il utilise le mot sensation pour décrire cette expérience du monde.  
David Hume: 
Même après des années après la mort de Locke, Hume partageait un intérêt pour une théorie de la connaissance pratique qui est simple et claire. Ni Locke, ni Hume intérêt pour la théorie des Idées humaines qui se trouve à la base de la pensée rationaliste. Ils accordaient aucune importance à la connaissance non fondée sur le monde quotidien récent. l'un et l'autre c'est forcé de démontrer que les idées sont un produit de la perception des sens.  
Hume adopta la théorie des impressions et des idées que Locke avait développée, mais rafina quelques points . Pour Locke, les impressions procèdent des sens et les idées proviennent de la réflexion. Hume ajoute que les impressions sont plus vives que les idées.  
L’épistémologie contemporaine:  
Jusqu’au XIXe siècle, les épistémologues ont supposé qu’il existait un monde qui pouvait être compris. La question était de savoir comment on pouvait y arriver.On qualifie souvent la démarche de ses philosophes d’antifondationnaliste, Car il faudrait jeter l'idée que tu ne connaissance devrait reposer sur un fonds de la réalité   
Le pragmatisme:  
Un courant antifondationnaliste en épistémologie. Pour les pragmatistes, on ne doit croire qu’aux choses qui nous sont utiles.  
Le déconstructionnisme:   
Une forme d’antifondationnalisme qui consiste à déconstruire le langage pour montrer que sa signification n’est pas constante.  
L’édification:   
Une forme d’antifondationnalisme qui consiste à redéfinir sans cesse le monde afin d’en améliorer le fonctionnement.
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philoenphilosophie · 1 year
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La raison comme fondement de la connaissance
On qualifie de rationalistes les théories de connaissance qui prétendent que seule la raison nous permet d'acquérir la connaissance véritable. Les rationalistes font valoir que l’expérience sensorielle ne constitue pas une source fiable de connaissance parce que le monde sensible peut induire l’erreur.  
Les rationalistes croient qu’il existe une source de connaissance beaucoup plus fiable que les sens. Il s’agit de la raison.  
Platon
Platon croyait qu’il avait l'existence de deux mondes: le monde visible et imparfait des sens. Cette conviction sert de fondement à l’approche rationaliste. Platon a observé que le monde visible ne cessait de se transformer.
Le monde des formes intelligibles représente la vraie réalité selon Platon. On peut le connaître parce qu’il est inné.  
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René Descartes
Tout comme Platon, René Descartes doutait que les sens puissent constituer un chemin vers la connaissance. Il a utilisé le scepticisme dans sa recherche de la différence entre la croyance et la connaissance. Il avait la conviction que l’expérience humaine n’ouvrait la porte à aucune croyance. Selon Descartes, toutes les affirmations de connaissance devaient être soumises à l’épreuve du doute.  
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Noam Chomsky: un rationaliste contemporain
Noam Chomsky, philosophe et sociologue, soutient que la théorie des idées innées permet d’expliquer certains mystères dans le champ de la linguistique.  
L’apprentissage d’une langue est une tâche très complexe. Chomsky a observé que des enfants de quatre ans étaient capables de produire et de reconnaître une grande variété de phrases qu’ils n’avaient jamais entendu avant. Selon Chomsky cela s’est produit car les enfants y parviennent par la connaissance du langage est profondément inné chez l’être humain.
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philoenphilosophie · 1 year
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La connaissance commence-t-elle par le doute?
La connaissance commence-t-elle par le doute? 
L’épistémologie a pour but de comprendre comment on peut connaître les choses et se demande si on peut véritablement les comprendre. C’est pour ces raisons là que le doute joue un rôle essentiel dans l’épistémologie.  
Le philosophe américain Thomas Nagel explique dans son livre What Does It All Mean? Comment le doute peut remettre en question notre compréhension de ce qui est réel.  
Le scepticisme
Des philosophes comme Thomas Nagel posent ce type de questions parce qu’il est dans leur nature d’être sceptiques. Être sceptique veut dire avoir une attitude interrogative. Les sceptiques doutent de tous les présupposés jusqu’au moment que c’est prouvé vrai.  
Les courants dominants de la philosophie n’ont jamais complètement accepté la version la plus extrême du scepticisme. Ça explique pourquoi certains philosophes donnent toujours une réponse tandis que les sceptiques extrêmes n’offrent aucune.  
Le scepticisme a prospéré dans plusieurs lieux du monde antique: en Grèce, en Égypte, en Chine et en Inde. Pyrrhon d’Élis a été l’un des premiers sceptiques grecs. Il est né vers 360 ans avant notre ère. Il doutait de toute connaissance procédant des sens et soutenait que la raison n’est d’aucune aide pour la recherche de la connaissance, car elle a pour base des connaissances non fiables procédant les sens.  
Pour ajouter, pour toute proposition semblant s’appuyer sur une preuve, il existe une proposition contraire semblant appuyer sur une preuve aussi convaincante. On peut dire que le ciel est bleu, mais quelque peut nous contredire en disant que le ciel est plutôt noir pendant la nuit. Pyrrthon a utilisé cette théorie pour appuyer sa conviction selon laquelle il est inutile de prétendre connaître quelque chose. Il avait des philosophes de la même époque qui étaient en accord avec lui comme le philosophe chinois Zhuangzi.  
Le philosophe grec, Aenésidème fit une grande contribution au scepticisme. Il a une affirmation complètement différente que celle de Pyrrthon. Il affirme qu’une personne peut expérimenter à la fois une proposition et son contraire. Pour reprendre l’exemple du ciel, une personne peut avoir l’expérience de voir le ciel bleu et noir.  
Afin de montrer que les affirmations de connaissance ne sont pas fiables, il propose 10 arguments, des fois appelés les tropes du doute:  
Les sentiments et les perceptions des perceptions des individus diffèrent. 
Les différences physiques et mentales entre les individus font en sorte que les choses semblent différentes.  
Différents sens donnent aux individus des impressions différentes des choses.  
Les perceptions des individus dépendent de leurs conditions physiques et intellectuelles au moment de la perception.  
Les choses semblent différentes à différentes distances et dans différentes positions.  
Les individus ne perçoivent pas les choses directement. Tout est perçu au travers d’un élément.  
Les variations de quantité, de couleur, de mouvement et de température des choses les font apparaître différentes.  
Les individus perçoivent différemment les choses auxquelles ils sont habitués et celles auxquelles ils ne le sont pas.  
Ce que les individus appellent connaissance se base uniquement sur la relation des choses avec d’autres choses ou sur la relation des choses avec celui ou celle qui connaît. La connaissance ne dit pas ce qu’est une chose en elle-même.  
Les opinions et les coutunes des individus sont différentes d’un pays à l’autre.  
Les fondements de la connaissance:  
Platon, Aristote et Kant sont des philosophes qui ont donné forme aux approches épistémologiques. Jusqu’à récemment, on pouvait diviser les épistémologues en deux groupes. Les rationalistes et les empiristes.  
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philoenphilosophie · 1 year
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Les types de connaissance
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La connaissance directe: connaissance que l’on acquiert directement par l’expérience.  
La connaissance indirecte: connaissance que l’on acquiert indirectement en utilisant la raison pour rassembler différents éléments de connaissance directe.  
La connaissance par fréquentation: connaissance directe que l’on acquiert par les sens.  
La connaissance par description: connaissance indirecte que l’on acquiert en faisant usage de la raison pour relier entre eux des éléments de connaissance par fréquentation.  
La connaissance de compétence: connaissance qui s’acquiert en faisant quelque chose en voyant une démonstration plutôt qu’en lisant ou en écoutant un discours.  
La connaissance propositionnelle: connaissance pouvant être transmise par le langage, à titre d’information.  
Le fondationnalisme et l’antifondationnalisme
Des philosophes tels que Aristote, Descartes et Russell sont des fondationnalistes. Les fondationnalistes croient que toute connaissance repose sur un fondement de connaissance directe.  
Platon est classé d’un philosophe antifondationnaliste. Ce type de philosophe soutient que la connaissance est innée.
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philoenphilosophie · 1 year
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Qu'est ce que la connaissance?
Depuis des milliers d’années, les philosophes ont tenté de définir la connaissance. Bouddha est un des premiers à élaboré une définition sur la connaissance. Il a définit la connaissance comme: la connaissance est une croyance que produisent des moyens fiables. Par contre, trouver un moyen fiable n’était pas une tâche facile. Bouddha rejeta les sources de connaissance les plus communément admises, comme l’autorité et la raison. Il déclara que la connaissance implique de changer sa vie plutôt que de simplement se remplir la d’information.  
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Les opinions, les croyances et la connaissance:  
Les épistémologues considèrent que les opinions sont les énoncés les moins faibles. Pour mieux comprendre, prend l’exemple de deux amis qui décident de goûter à une nouvelle boisson gazeuse:  
Le premier ami déclare après une première gorgée: «Il est excellent!»  
Le deuxième déclare: «Il goûte l’eau de vaisselle.»   
En se basant sur leurs expériences, ils ont formé des opinions.   On considère aussi que les énoncés qui expriment des croyances sont plus fiables que ceux qui expriment une opinion, car ils peuvent être qualifiés de vrais ou faux. Voici un exemple pour mieux comprendre:  
Lorsqu’une personne dit:  «Je crois que ma voiture est stationnée sur la rue principale. » il y a de bonnes chances que la voiture est stationnée là, à moins qu’il y ait des circonstances.  
Lorsque dans les conversations de tous les jours commencent avec  «Je sais que…»  ça veut dire que l’énoncé qui va suivre est plus fiable qu’une opinion ou qu’une croyance. 
Voici un aide mémoire pour les opinions, les croyances et la connaissance.  
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Les conditions nécessaires à la connaissance:  
Pourquoi considère-t-on que les énoncés de connaissance sont plus fiables que les énoncés d’opinion ou les énoncés de croyance? Quelles sont les conditions nécessaires pour qu’une affirmation soit qualifiée de savoir? Voici des questions qui sont liées aux problèmes de la connaissance.  
La croyance vraie
Dans la tradition philosophique occidentale, les épistémologues ont fait valoir qu’au moins deux conditions doivent être remplies avant que quiconque prétende avoir la connaissance de quelque chose. Les deux conditions sont la vérité et la croyance.  On définit parfois la connaissance comme une croyance vraie, mais cette définition est contestée. Platon conteste cette définition dans son dialogue Théétète.  
La croyance vraie justifiée
À la suite des philosophes de l’Antiquité, les épistémologues contemporains ne cessent de définir la connaissance. Comme Platon l’a montré dans Théétète, la vérité et la croyance ne suffisent pas pour définir la connaissance. C’est déterminer que l’élément qui manque est la justification. Les philosophes ont accepté que la définition de la voyance vraie justifiée est la définition de la connaissance.  
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Selon cette définition, trois conditions sont nécessaires pour prétendre la connaissance. Tu peux prétendre à la connaissance lorsque tu dis: Je sais que les roches sont dures. Si:  
L’énoncé selon lequel les roches sont vrai  
Tu crois que les roches sont dures 
Tu as une justification pour croire que les roches sont dures 
En 1963, Edmund Gettier secoua les milieux de l’épistémologie en mettant du doute sur cette définition. Dans un de ses écrits, il cita qu’il y a  deux cas indiquant qu’il pouvait exister des croyances justifiées qui sont fausses. D’autres philosophes sont en accord avec Gettier.  
Pour répliquer aux cas de Gettier, des philosophes ont laissés entendre qu’on pouvait toujours définir la connaissance comme une croyance justifiée vraie, il fallait juste rajouter une quatrième condition. Pour continuer dans le sujet des roches, voici la quatrième condition:  
La justification de la croyance que les roches sont dures ne se repose pas sur un énoncé faux.  
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philoenphilosophie · 1 year
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L’importance de l'épistémologie
Pour de multiples raisons, la connaissance s’impose comme un concept clé pour l’analyse philosophique. De plus, elle s’agit d’un sujet de discussion très pratique, étant donné que presque tous les projets que nous élaborons et nos actions se basent sur la connaissance.
À peu près tout le monde est épistémologue dans sa vie quotidienne. Que ce soit à l’école, au travail ou à la maison, nous nous engageons dans des débats épistémologiques de toutes sortes.  
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philoenphilosophie · 1 year
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Comment les philosophes l’ont dit
Autant que les philosophes se sont débattu à propos de la nature, de la portée, des limites et de l’origine de la connaissance. Autant qu’ils ont étaient en désaccord quant au sens précis de nombreux termes utilisés en épistémologie.  
D’où vient la connaissance? Telle est la question fondamentale et telle est également la question qui a divisé les philosophes pendant plus de 2000 ans. Les philosophes qui croient que la connaissance provient de la capacité de raisonner sont appelés rationalistes.Ils se basent sur une théorie que la connaissance est a priori et prend sa source dans l’exercice de la capacité de l’être humain de raisonner . Platon et Descartes étaient des rationalistes. 
De leur côté, les philosophes qui soutiennent que la connaissance provient de l’expérience sont appelés empiristes. Ils se basent sur une théorie que la connaissance est a posteriori: elle provient de l’expérience et de ce que les gens perçoivent.  
Les philosophes ont élaboré un vocabulaire spécialisé pour traiter la connaissance. La connaissance a priori est utilisée quand les épistémologues parlent d’une connaissance qui ne provient pas de l’expérience sensorielle.  
La connaissance a posteriori est un terme utilisé par les philosophes quand ils décrivent une expérience sensorielle.  
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philoenphilosophie · 1 year
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Ce qu’ont dit les philosophes
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Depuis toujours les philosophes se sont intéressés aux questions concernant la nature, la portée, les limites et l’origine de la connaissance. Ils cherchent encore à trouver la réponse à la question de la connaissance humaine. Il y a 2500 ans, le philosophe chinois Confucius disait à propos de la connaissance: Savoir qu’on sait, quand on sait, et savoir qu’on ne sait pas quand on ne sait pas, c’est là la vraie connaissance. Il aurait également dit: La vraie connaissance consiste à connaître l’étendue de sa propre ignorance. Les conclusions de ces deux affirmations sont claires: les personnes sages ne prétendent pas en connaître plus qu’elles n’en connaissent réellement. 
Confucius était un philosophe terre à terre qui mettait l’accent sur le concret de la pratique.  
Les idées de Platon sur la connaissance étaient cependant plus complexes que cet exemple. Selon Platon, les éléments que nous percevons par nos sens sont sujets à modification, car ils se désintègrent, se dissolvent et s’épuisent. Il considère donc que la connaissance acquise au moyen des sens n’est pas fiable, car dès qu’il s’agit d’objet appartenant au monde sensible, on ne peut produire rien d’autre que des opinions. Seul le pouvoir de la raison peut mener à une connaissance vraie et authentique. La raison est l’outil permettant d’avoir une compréhension du monde éternel, immuable et invisible des idées. Ils les appelaient les formes intelligibles.  
De plus, Platon affirmait que ces formes intelligibles étaient innées, car elles existaient dans tout esprit avant la naissance. Il croyait que le processus d’apprentissage impliquait simplement de remémorer les formes intelligibles.  
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Aristote ne partageait pas les mêmes théories que Platon. Tout en admettant que la connaissance abstraite des formes était supérieure, il soutenait que toute connaissance avait pour origine l’expérience. Il donnait comme définition à l’expérience le suivant: désignait la preuve acquise au moyen des sens.  
Au 17eme siècle, René Descartes à changer la question centrale de l'épistémologie avec la question suivante: Qui puis-je connaître avec certitude?
Pour développer ses théories, Descartes a utilisé une méthode qui portait comme nom méthode cartésienne. Cherchant à construire de nouveaux fondements du savoir, il a mis de côté toutes les croyances qu’il avait. Au cours de sa quête, il a décidé de ne rien accepter comme vrai, à l'exception de raisonnement qui était évidemment vrai. La méthode qu’il suivait le persuada qu’il ne pouvait savoir qu’une seule chose avec une absolue certitude. C’est ce qu’il exprima dans son fameux argument Cogito ergo sum. Cette phrase veut dire je pense, donc je suis.  
Avant de former son fameux cogito, Descartes avait réfléchi en profondeur au problème de la certitude. Il avait élaboré plusieurs contre-arguments qui remettent toutes les connaissances, même la connaissance qu’il avait de sa propre existence. Dans son argument du rêve il soutenait que les expériences faites dans les rêves ne pouvaient pas être distinguées des expériences que nous avons vécu pendant notre réveil. Son argument le plus célèbre est encore plus extrême. Cet argument est connu sous le nom de l’argument du malin génie, envisageait la possibilité que toutes les expériences sensorielles, incluant les idées et les pensées relatives à la réalité sont des illusions d’un malin génie et c’est lui qui les a implantés dans nos esprits.
Cette théorie hypothétique ouvrait des portes à la possibilité que la réalité est vraiment une illusion. Descartes soutenait que l’esprit humain pouvait arriver à connaître certaines choses indépendamment.  
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Le philosophe John Locke a attaqué la théorie de Descartes. Locke croyait qu’à la naissance l’esprit est une table rase.
Emmanuel Kant avait des idées complètement différentes de celles des deux philosophes précédents. Kant affirme que la conscience est un élément essentiel de sa philosophie.  
La théorie de Kant affirme que la conscience, qu’elle soit le produit de la raison ou le produit de la perception des sens, est unifiée par l’esprit humain. Selon Kant, le processus d’unification des idées innés et de la perception des sens en une conscience unique est une activité mentale qui doit avoir lieu avant toute connaissance. Kant a aussi élaboré des théories pour expliquer comment l’intuition et le processus de cause à effet fonctionnent dans la conscience humaine.  
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philoenphilosophie · 1 year
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L’approche philosophique de l’épistémologie
Dans l’exploration de la connaissance humaine, les épistémologues  posent des questions comme: Qu’est-ce que la connaissance?, À quelles conditions pouvons-nous prétendre savoir une chose?,  Peut-on connaître le monde comme il est réellement?, Y a-t-il des choses que l’on peut savoir avec une certitude absolue et d’autres que les êtres humains ne sauront jamais?,Comment pouvons-nous prétendre savoir quelque chose et pourquoi? Ces des questions qui explorent les fondements de la connaissance, qui étudient la relation entre la connaissance et la vérité et s’intéressent aux rôles que jouent la connaissance et les sens.  
Les réponses qu’on donne aux philosophes aux questions sont importantes, car elles constituent une théorie de la connaissance. L’épistémologie de chaque personne influence la façon dont elle voit le monde.  
Autant la science que la philosophie sont des domaines qui ont une longue tradition de dissensions internes. De la même façon que les scientifiques ne sont pas toujours en accord sur les manières d’acquérir les connaissances scientifiques et de déterminer en quoi consiste une connaissance fiable. Les épistémologues sont souvent en désaccord sur les façons d’apprendre divers types de connaissance.  
Comme la science et l’épistémologie traitent tout les deux de la nature de la réalité, les découvertes scientifiques ont une influence sur les croyances concernant la constitution de la réalité. Au début du 20ème siècle, Albert Einstein a bouleversé le monde de la physique traditionnelle avec ses théories de la relativité. Il affirma: Dieu ne joue pas aux dés avec l’univers. Par cette citation il voulait dire par là qu’un système cause à effet prévisible et ordonné se trouve à l'œuvre dans la nature et dans l’univers. Dans les années 1930, le scientifique Werner Heisenberg contredit Einstein. Les travaux ont remis en question l’idée d’un système ordonné à cause et effet.  
Même si encore les scientifiques privilégient une approche matérialiste, plusieurs autres estiment maintenant que l’interprétation idéaliste a le plus de chances de s’imposer. Selon ces scientifiques, on découvrira tôt ou tard que la réalité ultime de l’univers est immatérielle. Dans le sujet de ce débat, les philosophes se sont demandé si nous les êtres humains pourrons jamais connaître la vraie réalité de l’univers. 
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philoenphilosophie · 1 year
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Qu’est que l’épistémologie?
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Le terme épistémologie vient du mot grec épistémè ce qui signifie la connaissance. Le suffixe français logie signifie l’étude ou la théorie de. La définition simple de l’épistémologie est l’étude de la connaissance.  
La nature et l’objet de l’épistémologie
Tout le monde est peu épistémologue. Chaque jour nous nous posons des questions épistémologiques comme: comment sais-tu cela? Es-tu certain que c’est vrai?Est-ce un fait avéré? Ces questions sont de nature épistémologique, car elles portent sur la nature de la connaissance.
Lorsqu’ils posent des questions de cette nature, les épistémologues étudient en fait la nature, la portée, les limites et les origines de la connaissance humaine. Par conséquent, tous les champs de la philosophie comprennent des questions épistémologiques et à l’inverse, l’épistémologie concerne tous les champs de la philosophie.  
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philoenphilosophie · 1 year
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Esthétique
Qu’est-ce que l’esthétique?
Billet de Blogue - Esthétique
L’approche philosophique de l’esthétique
Ce qu’ont dit les philosophes
Comment les philosophes l’ont dit
L’importance de l’esthétique
Les définitions descriptives de l’art normatives de l’art
La subjectivité et l’objectivité dans le jugement de valeur esthétique
La valeur morale et la valeur esthétique
Les théories traditionnelles de l’art
Qu’est la beauté?  - Apperçus des Philosophes
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philoenphilosophie · 1 year
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Qu’est la beauté?  - Apperçus des Philosophes
Qu’est la beauté?  
De nos jours, on dépense des milliards de dollars en publicité afin de tirer parti du désir de la beauté. Un sondage de Statistique Canada démontre que les consommateurs et les consommatrices dépensent environ deux milliards de dollars par année sur les produits cosmétiques.  
Platon: La transcendance de la beauté 
Platon était un des premiers philosophes à accorder de l’importance à la beauté.Il montrait la voie à toutes les personnes qui considèrent que l’art doit posséder une valeur sociale. Dans son ouvrage, La République, Platon parle de l’obligation des artistes doués de créer un art vraiment beau et raffiné.  
Pour Platon, les concepts de beauté et de bonté morale sont inséparables. C’est sa théorie, des formes intelligibles, l’idée que le concept de beauté pure est inné chez les êtres humains et c’est ça qui a créer les critères dans tous les domaines de la beauté.  
Aristote: La beauté de ce monde 
Aristote a été le premier philosophe à soutenir que les expériences et les activités esthétiques possèdent un caractère qui leur est propre.  
Pour Aristote, le monde imaginaire des œuvres d’art doit se rattacher directement au monde réel que le public vit. Quand le public peut se rattacher à une œuvre, il vit plus profondément son expérience esthétique.  
La beauté dans une perspective historique:  
David Hume: Une question de goût  
En esthétique, on définit généralement le goût comme la capacité d’une personne à reconnaître les qualités esthétiques d’un objet. Dans son essai nommé Sur la norme du goût, David Hume à étudié les caractéristiques de la beauté. De son point de vue, les jugements sur la beauté devraient se basé non sur des faits, mais sur des sensations.  
Emmanuel Kant: Une perspective dissidente 
Emmanuel Kant ne partageait pas le même point de vue que Hume. Dans sa critique critique de la faculté de juger, il explique que pour avoir une expérience esthétique, il faut contempler un objet de manière désintéressée, sans tenir compte de son utilité, de sa porte morale ou des relations personnelles qu’on pourrait avoir avec l’objet.  
Georg W. F. Hegel: La philosophie des beaux arts 
Le philosophe affirmait que pour l’esthétique concernait la beauté artistique plutôt que la beauté de la nature. Pour lui, l’art est plus que la représentation du monde naturel.  
Sa contribution est la compréhension de la beauté est son affirmation selon laquelle la vraie beauté est la construction de l’esprit humain.  
La beauté dans une perspective contemporaine et mondiale 
Voici quelques exemples de beauté contemporaine et mondiale:   L’esthétique féministe 
L’esthétique en Chine  
L’esthétique en Inde 
L’esthétique de l’Islam  
Beauté dans une perspective postmoderne
Le philosophe français Michel Foucault affirmait que lorsqu’on s’appuie sur un système de pensée ou sur un ensemble de principes, on s’arrête effectivement de penser. Pour lui, dès que l’on dispose d’un cadre de pensée, on place dans ce cadre tout nouvel apprentissage de sorte que l’on ne connaît que ce que l’on connaît déjà.  
Une grande partie du cadre de réflexion occidentale moderne sur l’esthétique s’est structurée au XVIIe siècle, c'est une période que l’on connaît sous le nom siècle des Lumières.  
Les postmodernes comme Lyotard font remarquer que ce sont les forces sociales qui façonnent le devenir des personnes. Ils mettent en cause l’idée de l'existence de valeurs absolues, comme la vérité et la beauté.  
Selon Fredric Jameson, on peut visualiser ainsi la transition entre l’esthétique moderne et l’esthétique postmoderne. C’est le passage d’une esthétique profonde à une esthétique superficielle du pastiche.
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philoenphilosophie · 1 year
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Les théories traditionnelles de l’art
Depuis l’Antiquité, les philosophes ont tenté d’expliquer ce qu’est l’art et en quoi résident sa valeur et son importance. Les explications tentent de déterminer la nature essentielle des œuvres d’art. Il y a 3 catégories: mimesis, formalisme et expressionnisme.  
La Mimesis
L’affirmation de Platon selon laquelle l’art imite la réalité se trouve au cœur de la théorie mimesis ou imitation. La mimesis se rattache à l’idée que l’art est une représentation ou un miroir de la réalité ou qu’il crée une illusion de réalité.
Plusieurs philosophes ont fait l’éloge de l’art réaliste, faisant valoir que celui-ci permettait de voir des éléments qui nous échapperaient. Les théories de la mimesis mettent l’accent sur les propriétés objectives de l’art.  
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Le Formalisme
Des critiques de l’art comme Clive Bell et Clement Greenberg ont soutenu que ses qualités formelles sont l’élément le plus important de l’art. Au contraire du mimesis, le formalisme évalue l’art par rapport au respect de la forme. Il n’est donc pas nécessaire que l'œuvre représente quoi que ce soit. La théorie soutient que l’art est universel.  
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L’Expressionnisme
Certains philosophes comme Benedetto Croce, Léon Tolstoï et R. G. Collingwood ont défendu une théorie expressionniste de l’art. Ils croient que les artistes communiquent leur sentiment avec le public et que les personnes qui sont attirées par l'œuvre, ressentent les mêmes sentiments.  
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Les perspectives philosophiques en esthétique
Il y’a eu de l’influence réciproque entre les réflexions des philosophes comme Platon, Aristote, Emmanuel Kant, Georg W. F. Hegel et Friedrich Nietzsche et des conceptions artistiques. Plusieurs autres philosophes ont laissés leur empreinte sur les débats esthétiques. Ils sont séparés dans plusieurs groupes comme les idéalistes, les phénoménologues, les existentialistes, les féministes, les modernistes et les postmodernistes.  
L’idéalisme
Une des questions philosophiques la plus posée est: Si un arbre tombe dans la forêt, cela fait-il un bruit? Selon les idéalistes, si personne n'est présent pour l’entendre, la réponse est non.  
En esthétique, les idéalistes soutiennent que les jugements artistiques sont subjectifs.  
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La phénoménologie
Edmund Husserl, un philosophe allemand est le fondateur du mouvement de la phénoménologie. De nos jours, c’est devenu une forme d’idéalisme.  
La phénoménologie est une théorie selon laquelle les choses du monde réel, d’une part, et la conscience que l’on a des choses dans le monde réel, d’autre part, sont une seule et même chose.  
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L’existentialisme
L’existentialisme est un mouvement philosophique qui met l’accent sur l’autonomie individuelle et la nécessité de prendre des décisions raisonnées pour soi-même.  
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Le féminisme
Le féminisme est un mouvement qui considère que dans l’histoire, les rapports entre les sexes ont été inégaux et qui tente de corriger cette inégalité.  
Le modernisme et le postmodernisme
En esthétique, un mouvement du xxème siècle qui s’attache à définir la nature de l’expérience esthétique. Pour les modernistes, une œuvre d’art est réussie si elle crée un sens d’unité et si elle est pure et autonome.  
Un terme généralement utilisé pour décrire divers mouvements culturels et philosophiques qui remettent en question la stabilité des idées et du langage.
En esthétique, le terme se rapporte souvent à l’idée que les artistes sont capables de créer des œuvres d’art sans adhérer aux notions traditionnelles de ce que l’art devrait être.  
Les catégories et les formes artistiques:  
Les arts visuels  
L’architecture
Les arts littéraires
Les arts musicaux 
Les arts théâtraux  
La danse  
Les arts de la mode  
Établir des liens
Les découvertes d’objets peints d’au moins 15 000 ans aident les chercheurs à comprendre l’histoire humaine avant que l’on commence à l’écrire.  
L’art et la nature
Friedrich von Schelling est un des premiers philosophes à étudier ce domaine. Il soutient que toute vie est une création de la nature. En conséquence, la nature et l'humanité ne faisaient qu’un.  
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L’art et la technique
Dans son ouvrage The Principles of Art, R. G. Collingwood essayait de faire la distinction entre l’art et l'artisanat. Pour lui, l’artisanat est une question de procédés et de matériaux. L’art de centre sur la forme et le contenu. Ce débat commencé par Collingwood continue encore de nos jours.  
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L’art et la liberté
L’art et la liberté est un domaine qui explique la liberté que l’art donne à un individu de faire et de créer ce qu’il veut.  
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L’art et la vérité
La vérité de l'art est donc essentiellement vérité à l'œuvre dans l'art. Et comme l'art n'est rien hors les œuvres d'art, ou plutôt hors le mouvement produisant les œuvres d'art, la vérité de l'art est vérité en œuvre,  dans  l'œuvre.
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L’art et la culture
L’art et la culture permettent au peuple d’exprimer leur culture à travers l’art.  
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philoenphilosophie · 1 year
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La valeur morale et la valeur esthétique
Lorsque Platon insista sur La République sur le fait que les jugements esthétiques devaient avoir comme fondement la vérité et la moralité. Même encore de nos jours, ça reste comme sujet de débat.
Selon Platon, l’art n’avait rien d’autonome. Il affirmait qu’il fallait juger l’art sur 3 critères non esthétiques; sa véracité, sa moralité et ses bienfaits psychologiques. Dans l’État qui décrit dans La République que seuls les artistes qui sont doués pour discerner la vraie nature de la beauté et de l'élégance auront le droit de créer de l’art. Il ajouta qu’il fallait censurer l’art si elle ne répondait pas aux normes du bon goût.  
Depuis l’époque de Platon, plusieurs philosophes ont débattu du problème de la relation entre l’art et la moralité. Les questions qui commencent ces débats sont les suivantes: l’art doit-il avoir une valeur sociale? Le rôle de l’art est-il de rendre meilleur l’être humain? Tant Kant que son collègue et philosophe allemand du XVIIIe siècle Friedrich von Schiller ont fait valoir que l’art et la moralité sont conceptuellement liés entre eux.  
Kant l’art autonome est impossible à juger par rapport à sa finalité, Kant disait aussi que les gens font le lien entre l’art et la moralité. Il écrit: Le beau est le symbole du moralement bon.
Kant explique davantage que qu’on ne pouvait comprendre les expériences esthétiques que si on les mettait en relation avec leurs natures morales. Il affirme que si l’art beau était beau, c’est dû à la façon qu’on le voit. Les jugements de beauté sont des déterminations personnelles basées sur le libre jeu de notre imagination et sur la façon dont nous adaptons ces idées dans notre esprit. Ça devient une expérience sensorielle.  
Lorsqu'une expérience sensorielle procure du plaisir, on juge que l’objet de ce plaisir est beau. Kant faisait valoir que les expériences esthétiques relient la partie rationnelle de la nature humaine à la partie sensorielle.  
D’autres philosophes au XXe siècle, ont nié l'existence d’une relation entre l’art et la moralité. Le philosophe américain Monroe Beardsley soutenait que les objets artistiques et les expériences artistiques sont totalement autonomes.  
Tolstoï rejetait cette conception d’un art qui serait par lui-même une expérience agréable. Il croit que l’art doit permettre aux gens de se rassembler en une grande fraternité universelle. Il était d’accord avec Platon qui déclarait que les critères moraux devaient intervenir dans le jugement que l’on fait des expériences esthétiques et des œuvres d’art.  
Les faux et la valeur artistique
Les faux sont des œuvres d’art créées pour tromper le public. Ça pose problème avec les faux c’est qu'il s'agit d’un abus de confiance.  
Les philosophes s’intéressent plutôt à la question de la valeur artistique des faux. Les deux questions qui suscite plusieurs débats sont les suivantes: si un faux peut avoir plus de valeur artistique ? s’il a moins de valeur artistique que l’original?  
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philoenphilosophie · 1 year
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La subjectivité et l’objectivité dans le jugement de valeur esthétique
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Il est important définir l’art, car cela détermine comment nous jugeons de la valeur des œuvres d’art. De nombreux philosophes ont tenté de comprendre la nature des jugements esthétiques. Leurs idées appartiennent à deux catégories: l’objectivisme et le subjectivisme.  
Les objectivistes considèrent que l’objet artistique contient en lui-même certains caractères ou certaines relations. Leur jugement sur les œuvres d’art porte sur le degré d’adéquation des caractéristiques de l’objet aux règles de composition. Les sentiments de la personne réceptrice ne sont pas pris en compte. Lorsqu’on juge qu’un objet est beau, on sous-entend que tout le monde sera d’accord avec ce jugement , étant donné que les qualités de l’objet lui sont intrinsèques. De ce point de vue, c’est appelé l’objectivisme simple.  
Des philosophes comme Kant ont élaboré une théorie connue comme l’objectivisme complexe. Selon l’objectivisme complexe, les jugements esthétiques portent sur la capacité plus ou moins grande des qualités de l’objet artistique  de sa forme de susciter les sentiments. Selon Kant, si les sentiments ont pour origine la capacité de la forme à stimuler le libre jeu de l’imagination, le jugement sera universellement accepté. Les jugements esthétiques sont basés sur des principes universels que chacun utilise lorsqu’il se trouve dans un état de pure réflexion.  
Le subjectivisme simple s’intéresse à la quantité de plaisir qu’une œuvre d’art éveille chez la personne réceptrice. De cette perspective, les jugements esthétiques n’ont aucun rapport avec les caractéristiques objectives d’un objet. Les jugements sont basés sur les émotions que fait sentir l’objet.  
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Le subjectivisme complexe s’est construit à partir du point de vue subjectivisme simple, tout en empruntant aux conceptions objectivistes. Les adeptes du subjectivisme complexe appuient l’idée objectiviste selon laquelle les jugements esthétiques dépendent du degré de conformité de l’objet artistique aux règles et aux normes esthétiques. Ils ajoutent cependant que tout le monde n’est pas capable d’émettre des jugements esthétiques. Certaines personnes sont incapables d'exercer leur sens critique, à propos d’objets. Pour être aptes du subjectivisme complexe, on ne peut prétendre à une acceptation universelle des jugements esthétiques.  
David Hume écrit un essai sur le subjectivisme complexe nommé la norme du goût. Il définit le subjectivisme complexe comme les jugements de la beauté et difformité nw sw basent pas sur des faits ou des opinions. Il a écrit: la beauté n’est pas une qualité intrinsèque des choses. Elle existe simplement dans l’esprit qui contemple, et chaque esprit perçoit une beauté différente.  
En simple termes, le subjective signifie que le goût varie de personne à personne. Cependant, Hume a remarqué que certaines qualités universelles des œuvres d’art produisaient des jugements esthétiques semblables chez les personnes qualifiées pour émettre des jugements. Les qualités sont les suivantes:  
La cohérence et l’uniformité de l’ensemble
L’adéquation de l’objet à son but
La variété
La clarté de conception  
L’exactitude de l’imitation
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