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margaret-love · 4 months
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Et c'est ainsi que j'ai fini par être sauvé : parce que ces deux-là s'étaient mis à ma recherche. Au moment même je n'en avais pas conscience, bien sûr, mais maintenant que je sais ce que je sais, il m'est impossible d'évoquer ces jours passés sans ressentir une bouffée de nostalgie pour mes amis. Dans un sens, cela altère la réalité de mon expérience. J'avais sauté du haut d'une falaise, et puis, juste au moment où j'allais m'écraser en bas, il s'est passé un évènement extraordinaire : j'ai appris que des gens m'aimaient. D'être aimé ainsi, cela fait toute la différence. Cela ne diminue pas la terreur de la chute, mais cela donne une perpective nouvelle à la signification de cette terreur. J'avais sauté de la falaise, et puis, au tout dernier moment, quelque chose s'est interposé et m'a rattrapé en plein vol. Quelque chose que je définis comme l'amour. C'est la seule force qui peut stopper un homme dans sa chute, la seule qui soit assez puissante pour nier les lois de la gravité.
Moon Palace - Paul Auster
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margaret-love · 5 months
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J'ai abandonné les mouchoirs, j'ai pris une serviette pour essuyer mes larmes car elles ne s'arrêtent pas de couler. Ni le temps, l'amour, l'amitié ou l'espoir n'est capable de les stopper.
Je me retrouve dans cette chambre, chez ma mère, là ou j'ai passé mon enfance e mon adolescence.
J'ai tellement mal. Le fait d'être ici me rappelle cette période de ma vie ou je me sentais impuissante. Cette période ou je n'avais pas l'impression d'être un être humain.
Je n'ai jamais eu raison, on ne m'a jamais laissé une chance de faire les choses bien. J'ai toujours su que quoi qu'il se passe, je finirais pas être responsable.
J'ai la chance d'avoir des parents aimants mais ma mère à briser mon avenir. Je sais que peu de gens le comprendront, mais j'ai vécu ma relation avec ma mère comme un véritable traumatisme. Tout ce qui me renvoie à cette période de ma vie me déchire le coeur et me fait perdre tout espoir en l'avenir.
Je me sens tellement seule. Je ne pourrais lui dire car je sais que ça la ferait souffrir.
Je n'ose pas me confier à mes amis, je ne sais même pas si j'ai vraiment des amis, je ne sais pas comment je les considère. Je ne fais que leur mentir. J'ai si peur qu'ils découvrent qui je suis vraiment. Je veux que personne ne sache comment je suis vraiment, ce qui se passe dans ma tête.
Aujourd'hui, je n'ai pas confiance en demain et je vis au jour le jour car je n'ai pas envie d'avoir une longue vie. Je trouve les journées trop difficiles, les relations trop compliquées et les sentiments trop intenses.
Je ne me vois plus construire une vie de couple ou de famille. Je ne vais pas avoir la responsabilité de la vie de quelqu'un car je ne vous pas me forcer. à vivre lorsque je n'en pourrais vraiment plus.
J'attendrais patiemment la mort de mes parents pour m'ôter la vie. J'ai peur et je n'ai pas hâte. Je garde évidemment l'espoir que je serais un jour capable d'accomplir ce dont j'ai envie mais je ne supporte plus l'attente et la douleur.
En espérant que demain sera un jour meilleur.
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margaret-love · 6 months
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J’aime tellement le silence
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margaret-love · 6 months
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everybody says I’m wrong
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margaret-love · 6 months
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clairement ma vie
Ce matin je me suis rendue à la salle de sport, j'ai faits des squats pendant 1h. Puis j'ai déjeuné avec chez mon amie Nadia. Je n'aime pas cuisiner, je n'aime pas manger et je fais des crises d'hyperphagie la nuit parfois quand je suis trop angoissée.
Bien sur, je n'utiliserais jamais ce terme pour parler de ça car j'ai conscience que ma consommation de cannabis est en grande partie à l'origine de ces crises. C'est juste que quand je me sens bien, j'ai trouve la force de ne pas faire subir ça à mon corps.
Evidemment, la cuisine et moi ce n'est pas ni même une petite histoire d'amitié. Je dirais que j'entretiens avec la cuisine un rapport cordial comme ceux que j'entretenais aux lycée avec les camarades qui n'étaient pas mes amis.
Nadia m'a demandé de nettoyer la salle avec "l'essoreuse" ? J'ai cru bon d'immerger la salade dans l'eau avant de l'essorer afin de bien la nettoyer. Entre nous, lorsque je nettoierais la salade la prochaine fois, je l'immergerais comme j'immerge tout les légumes que je cuisine car je me sens mal à l'aise à l'idée de manger des micros organismes pathogenes. Enfin bref, j'ai un sérieux problème avec la nourriture.
Est-ce que ces détails sont suffisants pour comprendre qui je suis à travers des pavés égoïstes que personne ne lira ?
J'ai besoin de parler de ce que j'ai ressenti aujourd'hui car après plusieurs années de relation amoureuse, je ne sais plus comment gérer les sentiments lorsqu'il s'agit des garçons.
Pendant que j'essayais de nettoyer salade pour préparer des burgers avec ces steaks qui périmaient le lendemain, Nadia invita en last minute notre amie Olivier qui resta 20 min avant de rentrer chez lui. Pendant ces 20 minutes, Nadia me fit part des "échos" qu'elle avait entendus à propos d'Achille qui me gosthait depuis une semaine.
J'ai trouvé assez indélicat le fait de m'exposer ça au seul moment ou nous n'étions plus seuls elle et moi. Mais bon, je ne le prends pas personnellement, car ce n'est pas la première fois qu'elle fait ce genre de phases a ces copines.
Il aurait dit "qu'il m'aimait bien mais que je suis trop défoncé pour lui" lol. Je ne parlerais pas trop de ça car ça me rend triste. Mais il y'a quelque chose qui me tourmente quand même. Il aurait parlé de "blancs". Je trouve ça un peu étrange de notifie ce genre de situation qui me semble tout à fait normal et apaisante lorsque l'on se retrouve à deux pour une session câlin.
Enfin bref, pour plusieurs raisons, j'en viens à me questionner à propos de la vision que les autres ont sur moi.
Je me demande comment est-ce que, Marco, Ibrahim, Louisa, Jeanne... peuvent me percevoir d'une manière tellement différente. J'en viens à me demander si je suis vraiment moi même lorsque je suis avec mes copines. Si les filles que je trouverais le plus cool, celles qui m'impressionnent de me brideraient pas dans ma maniere d'être et m'imposerait une personnalité qui n'est pas vraiment mienne ?
Je ne sais pas,
quelqu'un peu relate ?
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margaret-love · 7 months
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Bianca,
j’ai tant de choses à te dire, des choses dont je n’ai jamais parlé à personne.
Mais les mots nécessaires me déplaisent
et je ne peux m’empêcher de penser à tout ce que je rate
La peur me fait peur
Je crois que j’en veux à trop de choses
Trop de gens
Et même ce carnet anodin ne me fait pas ressentir l’intimité dont j’ai besoin
Alors je m’attarde sur des détails peu importants
Pourquoi ai-je commencer à écrire sur la page de droite ?
Pourquoi ne suivrais-je pas cette simple règle ?
Je crois que j’ai peur d’être comme les autres
Mais ce qui me terrifie le plus
C’est d’être différente
Ces mots me crispent
Mais je dois l’avouer, je ne serais jamais la personne que j’ai envie d’être
A vrai dire, je ne suis pas sur que ça soit possible.
Pour personne.
La honte est inévitable. C’est un sentiment que l être humaine refuse de ressentir.
Je me demande aussi si ce sentiment a autant d’importance pour moi que pour les autres
évidemment je n’oublie pas tout ceux qui clament haut et fort n’avoir honte de rien
et j’ai besoin d’espace entre les mots
Pourtant je sais que cela est une inévitable,
chaque conviction se construisent sur les idées de notre cerveau,
mais il est impossible pour tant de monde de s’entendre en en toutes circonstances.
Alors je me demande comment à chaque nouvelle mélodie, les mots me viennent différemment.
j’aimerais tant faire ressortir ma confiance en moi
je trouve mon comportement immature
et j’ai honte Bianca, si tu savais comme j’ai honte
Sur ces mots j’achève mes pensées du soir et j’espère te revoir un jour.
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margaret-love · 11 months
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Je crois que je commence à avoir mal. À sentir le vide laisser derrière lui. Je ne sais plus si c’est lui ou son amour qui me manque. J’aimerais qu’il me porte plus d’intentions. Je l’aime. Il m’as créée Il a fait ce que je suis devenu aujourd’hui et maintenant qu’est ce qui reste ? Mes larmes sur un oreiller qui ne m’appartient pas. Je veux tout reprendre en main mais j’aurais voulu évoluer avec lui. Lui montrer que moi aussi, je peux le rendre meilleur.
Je t’aimerais pour toujours
Ton doud <3
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margaret-love · 1 year
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margaret-love · 1 year
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wow this is too intimate to share with my close friends or family let me put this on my tumblr blog for hundreds of strangers to see
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margaret-love · 1 year
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Ça fait plusieurs fois que j’essaie de terminer cette chanson mais je m’arrête toujours au bout d’une heure. J’aime bien écrire mes chansons mais j’aime aussi chanter celles des autres. Pourtant je me trouve pas très bonne quand je chante, mais j’adore ça. C’est super dur de se concentrer seulement sur son interprétation quand on chante un de ses textes. Je vois directement la chanson à travers le prisme des autres et j’ai envie qu’ils apprécient, alors j’ai l’impression de ne plus ressentir les émotions que j’ai éprouvées en écrivant ce texte. Quand je chante celles des autres c’est différent. Peu importe à quel point je me retrouve dans une chanson je n’ai rien à prouver. C’est seulement ma voix qui traduit mes émotions et c’est tellement sincère. La sincérité dans la musique c’est tellement important. J’adore les textes légers qui font sourire mais qui peuvent traduire des émotions si intenses qu’il n’y a rien d’autre que la simplicité pour les décrire, ceux qui sont tellement compliqués qu’ils nous obligent à trouver des points communs dans des souvenirs anodins, ceux qui sont lents, écris sous forme de poésie mais chanté comme si les accords venaient remplacer les lettres de notre alphabet. J’aime lire, j’aime écouter et j’aime comprendre autant que j’aime être perdue. Je voudrais écouter la chanson de son cœur, celle qui n’a pas d’expérience mise à par la sincérité.
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margaret-love · 1 year
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... Je te rencontre.
Je me souviens de toi.
Qui es-tu ?
Tu me tues.
Tu me fais du bien.
Comment me serais-je doutée que cette ville était faite à la taille de l'amour ?
Comment me serais-je doutée que tu étais fait à la taille de mon corps même ?
Tu me plais. Quel événement. Tu me plais.
Quelle lenteur tout à coup.
Quelle douceur.
Tu ne peux pas savoir.
Tu me tues.
Tu me fais du bien.
Tu me tues.
Tu me fais du bien.
J'ai le temps.
Je t'en prie.
Dévore-moi.
Déforme-moi jusqu'à la laideur.
Pourquoi pas toi ?
Pourquoi pas toi dans cette ville et dans cette nuit pareille aux autres au point de s'y méprendre ?
Je t'en prie...
Hiroshima mon amour, Marguerite Duras
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margaret-love · 1 year
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Paris
Mon premier écrit sera sur Paris. J’aime traverser les petites rues et déambuler dans cette architecture magique. Mais ce que j’aime aussi à Paris, c’est le bruit de la ville, ce rare silence en pleine après-midi qui nous rappelle qu’ici aussi on peut entendre les oiseaux, toutes ces discussions…on entend beaucoup de langues différentes quand on se promène. Les gens viennent de loin et qu’ils passent ou restent, ce sont eux qui rendent cette ville aussi riche. Ce sont eux qui viennent jusqu’ici pour se créer des souvenirs, comme les miens, entre la rive gauche et la rive droite.
A Paris, on se réjouit quand il y a du silence mais pas trop longtemps car il devient facilement pesant, l’effervescence est rassurante. Tant qu’il se passe des choses alors on est toujours en vie. Et c’est là que je me demande si la solitude c’est la mort ?
Quand on marche à Paris on finit par tomber sur le périphérique. Peu importe la porte où l’on se trouve, il y a toujours cette ambiance morose, des grands espaces vides et des hauts immeubles gris. Il n’y a pas grand monde dans ces endroits car le lieu est trop bruyant, le bruit des voitures vient étouffer tout ce qui se trouve autour. En soi, ce sont des espaces silencieux car il n’y a pas de passants. On entend peu de choses et on croise peu de gens. Pourtant je les aime bien moi ces espaces, ils me rappellent que comme eux, je suis coincé entre plusieurs microcosmes que j’arrive jamais pénétrer, et que tout comme eux, je n’arrive pas à créer le miens. Je pourrais crier de toutes mes forces que personne ne m’entendrait. J’aime passer sous ce pont où passe le RER D, je m’en sens toute petite quand je regarde en haut et souvent les larmes me montent aux yeux. En général, si je me promène dans ces endroits c’est que j’ai décidé de marcher beaucoup aujourd’hui. Je suis en train de sortir de Paris après avoir voyagé dans les beaux quartiers, ceux où j’ai le plus de souvenirs, ceux qui m’ont vu grandir, rire, pleurer, fumer, boire, crier ou pisser entre les voitures. Ces promenades c’est comme un voyage, un film qui retracerait toute mon adolescence et quand j’arrive sous ce pont j’ai envie de crier de douleur. Grandir c’est aussi voir les souvenirs se transformer en regrets, et des regrets j’en ai beaucoup. Je sais pas comment on fait pour en venir à s’en vouloir d’être qui on est mais je sais qu’on passe par une phase où on accuse les autres. On accuse nos parents de nous avoir donné ces habitudes, nos amis de nous avoir parler comme çà, nos professeurs de nous avoir enseigné ça… puis on finit par se dire que si les autres ont réussi dans le même environnement alors c’est nous le problème. C’est là qu’on se sent vraiment seul et qu’on comprend que finalement les autres font juste partit de notre paysage. Tant qu’on respirera, il n’y aura pas d’autre coupable de nos erreurs.
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