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QUELQUES MOTS SUR LE WWOOFING
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Le wwoofing est un programme d’échange qui permet à toute personne de plus de 19 ans de découvrir la vie et le travail à la ferme.
C’est un bon moyen d’acquérir des connaissances pratiques en jardinage et agriculture biologique tout en étant logé et nourris en échange de quelques heures de travail par jour.
D’une semaine à plusieurs mois, c’est l’opportunité de voyager à moindre coûts, de faire des rencontres et de partager des connaissances en culture de légumes, apiculture, construction, soin des animaux, fabrication du vin, et plus encore. Il y en a pour tous les goûts!
POURQUOI S’ÊTRE LANCÉ DANS L’AVENTURE ?
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C’est assez naturellement que nous avons ajouté une part de wwoofing dans notre voyage.
Tous les deux attirés par l’agriculture biologique et les notions de permaculture, nous avions envie de découvrir différentes façon de travailler à travers les différents pays et cultures que nous allons traverser.
Le second point positif c’est que cela nous permet de rencontrer des locaux et de partager pendant une période leur quotidien.
Nous avons décidé de commencer notre voyage directement par du wwoofing pour nous permettre de rester dans le coin d’Halifax au cas où notre van tarde à arriver. Dans un sens c’est rassurant de savoir que nous allions être entouré par des locaux pour faire nos premiers pas sur ce nouveau continent.
Notre première expérience s’est donc passé à quelques kilomètres d’Halifax en Nouvelle-Ecosse. De quoi parfaire notre anglais dès notre arrivée ! Nous avons décidé de débuter par des périodes de wwofing assez courtes pour pouvoir commencer en douceur ne sachant pas trop où nous mettions les pieds.
NOTRE PREMIÈRE SEMAINE À LA FERME
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Notre première expérience à la ferme débuta donc chez les Morgans dans une petite ferme familiale. Nous arrivons au début du printemps mais la neige est encore bien présente. La plupart de nos missions ont donc consisté à préparer les différents espaces pour la saison prochaine.
La famille adore les cheveux et il en possèdent cinq au total. A côté de cela, ils ont une vingtaine de poules pour pouvoir en récolter les oeufs, une vache pour la viande et des moutons pour en récolter la laine. La ferme abrite également des ruches, plusieurs serres et quelques plantations d’ails.
Il y a toujours quelques chose à faire à la ferme que ce soit pour s’occuper des animaux ou des plantations mais aussi du maintien des équipements et du terrain. Nos journées étaient rythmée par les animaux mais aussi par la météo.
Quel plaisir de pouvoir travailler avec nos mains et de pouvoir récolter le fruit de notre labeur !
Ce fut un plaisir de partager le quotidien de cette famille et de découvrir leurs habitudes ici en Nouvelle-Ecosse. Bien sûr une famille n’est pas représentative de la totalité de la population mais nous avons pu avoir un petit aperçu de ce que pouvait être la vie dans cette région.
Avant de partir nous en avons profiter pour poser quelques question à notre hôte Tina.
#travel#wwoofing#vie à la ferme#farming#double_size#notre road trip en amérique#nos expériences de wwoofing
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Comment envoyer son véhicule en Amérique ? Si vous prévoyez un roadtrip sur ce continent c’est surement une des questions que vous allez vous poser ! Quand nous avons commencé à nous occuper des détails techniques de notre voyage, nous nous sommes d’abord demandé si nous allions louer ou envoyer notre véhicule d’Europe. Très vite, nous avons choisi la deuxième option car nous voulions prendre le temps d’aménager nous-même notre véhicule avant de partir tout en continuant à travailler pour finir de boucler notre budget. De cette manière nous avons pu créer l’aménagement qui colle parfaitement à nos besoins et à nos attentes.
Bien sûr cela dépend de vos propres envies et aussi de la durée de votre voyage. Si vous partez seulement pour quelques mois, il sera plus économique de louer un véhicule sur place. Mais pour une période de plus d’un an, cela ne représente qu’une petite partie du budget total.
Quel type de transporteur, pour quel prix et pour quelle durée ?
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Une fois cette décision prise, il faut se renseigner sur les différentes façons d’envoyer votre véhicule de l’autre côté de l’océan Atlantique. Là encore, vous aurez plusieurs possibilités. Deux choix s’offrent à vous si vous décidez de l’envoyer par bateau : par conteneur ou par Ro-Ro. Il nous aura fallu un petit moment pour bien saisir la différence entre les deux en faisant des recherches sur internet.
Ro-Ro est l’abréviation de roll-on roll-off signifiant littéralement « roule dedans, roule dehors ». Votre véhicule est donc conduit à l’intérieur du bateau qui peut également transporter des passagers, de la marchandise ou des conteneurs sur le pont. Cela semble être la solution la plus économique et c’est donc celle-ci que nous avons choisi même si sur internet nous avions lu que la façon la plus sûr était de le mettre dans un conteneur puisque cela permettait d’être certain que notre véhicule ne soit pas « visité » pendant le trajet.
Il y a surement plusieurs compagnies qui proposent ce service mais nous avons opté pour la compagnie Seabridge qui est spécialisé dans l’envoi de véhicules de loisir en Amérique et, nous ne regrettons pas du tout notre choix ! Ils nous ont donné vraiment toutes les informations dont nous avions besoin et ils ont été très disponible à chaque fois que nous avons eu des interrogations. Les départs se font d’Anvers en Belgique et nous avons choisi d’arriver à Halifax (ils proposent d’autres ports d’arrivé dans toute l’Amérique).
Le trajet dure une dizaine de jours. Nous avions décidé de prendre l’avion un peu plus tard pour arriver en même temps que le van et le récupérer dans les jours qui suivent.
Ils nous ont envoyé un dossier complet avec les coordonnées des différents lieux où il fallait se rendre pour déposer et récupérer le véhicule avec des plans détaillés et les contacts des différentes personnes en charge de notre dossier.
Niveau tarif, le prix de transport est calculé en fonction de la taille de votre véhicule. Vous pouvez même faire un test sur leur site. Le paiement se fait à partir du moment où le bateau prend le départ.
Il faut ajouter à ce coût les taxes de douane (nous en avons eu pour 150$ à Halifax) ainsi que les frais de taxi pour vous rendre dans les différents bureaux sur place. Pour le transport de notre van (T3 VW) avec un coffre de toit, nous en avons eu pour environ 1700€ tout compris.
La compagnie propose de souscrire à une assurance pour le transport du véhicule que nous avons décidé de ne pas prendre car cela ne prenait pas en charge grand-chose et de toute façon il faut que la valeur du véhicule s’élève à environ 10 000€ de mémoire ce qui n’est pas notre cas.
Les étapes pour envoyer son véhicule en Ro-Ro
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1- Contacter la compagnie Seabridge
Vous pourrez ainsi leur demander un devis en leur donnant les dimensions de votre véhicule ainsi que la date à laquelle vous souhaitez récupérer votre véhicule.
Nous nous y sommes pris assez tôt puisque nous les avons contacté cinq mois avant notre départ.Vous aurez besoin de leur envoyer par mail ou par courrier une copie de la carte grise du véhicule ainsi que celle d’un passeport. Ils nous ont également demandé de leur fournir des photos de l’intérieur du van. Etant donné qu’il ne s’agit pas d’un camping car, il leur fallait vérifier que c’était bien un véhicule aménagé. Basiquement, il faut qu’il y ai un lit et un coin cuisine.
Pour finaliser la réservation, il vous faudra remplir un formulaire avec vos informations personnelles du type nom, prénom, adresse, port de départ et d’arrivé, ainsi que les dimensions du véhicule. Le poids n’a pas d’impact sur le prix mais ils vous demanderont quand même le poids à vide indiqué sur la carte grise à titre d’information.
Ils pourront ainsi réserver une place sur un bateau et vous donner la date approximative de départ. Cette date vous sera confirmée ultérieurement. Il est fortement possible que la date soit modifiée de quelques jours donc il vaut mieux prévoir un petit délai sur place au cas où le départ et/ou l’arrivée du bateau soit un peu décalée.
Vous recevrez ensuite le devis puis la confirmation de réservation.
2- Déposer son véhicule au port d’Anvers
Vous serez régulièrement avertis par mail de la date de départ. Vous avez ensuite jusqu’à trois jours avant le départ pour leur déposer le véhicule. Vous pourrez ainsi vous organiser pour vous rendre au port d’Anvers. Encore une fois le dossier fourni par Seabridge est très complet . Vous y trouverez les plans du port, le numéro du quai où vous rendre ainsi que les horaires d’ouvertures.
Nous nous y étions rendu la veille et nous avons dormi dans le van sur le parking pour pouvoir nous rendre à l’accueil dès l’ouverture le lendemain matin.Concernant l’état du van, il doit être propre à l’extérieur et doit paraître vide à l’intérieur. Ça a été l’une de nos craintes au début car nous avions lu qu’en Ro-Ro ce n’était pas très sur contrairement au transport en conteneur où vous emmenez vous-même le véhicule à l’intérieur et ensuite personne n’y a accès avant que vous ne le récupériez à l’arrivée. Nous n’étions pas sûr de pouvoir y laisser nos affaires mais en fait cela signifie juste qu’elles doivent être rangées dans les placards. Libre à vous de décider ce que vous voulez y mettre en faisant attention aux interdictions imposées par les douanes.
Personnellement, nous avons décidé de ne pas y laisser tout ce qui était équipement hi-tech (appareils photo, ordinateur, drone, Gopro, enceinte portable) et de prendre tout ça avec nous dans l’avion. Nous avons quand même laissé notre guitare et il n’y a pas eu de souci. Nous avons construit un meuble exprès pour qu’elle ne soit pas trop visible. Le véhicule devant nous contenait une planche de surf apparente et ça n’a pas eu l’air de poser problème non plus. Le véhicule n’est pas fouillé à l’aller ou au retour donc normalement personne ne touchera à ce qu’il y a dans vos placards (hormis contrôle aléatoire des douanes).
Sur place tout se passe très simplement et très rapidement. Il vous suffit de vous rendre à l’accueil avec vos documents. On vous donnera des pass en échange d’une pièce d’identité juste le temps de déposer le véhicule à l’intérieur du port. Il vous les redonne ensuite en partant. Vous devrez également remplir une feuille avec certaines informations dont le numéro d’identification du véhicule par exemple (celui-ci est inscrit sur la carte grise), la marque, la couleur, etc…
Une fois ce document rempli, il vous suffit d’emmener votre véhicule pour se faire peser. La personne qui s’en occupe en profitera pour vérifier les dimensions et elle vous indiquera ensuite où vous garer.
Nous avions préparé une petite feuille en anglais que nous avions laissé en évidence sur le tableau de bord avec les indications permettant de démarrer le van. Cela n’est pas indispensable s’il n’y a rien de particulier à faire pour démarrer votre véhicule. Tout ceci est spécifié dans le dossier fourni par Seabridge. Nous avions bien rangé l’intérieur du van, mis des plastiques sur les sièges avant et sur notre banquette/lit et fermé tous les rideaux.
Vient le moment de laisser votre véhicule avec les clés sur le contact et la porte ouverte afin que les équipes s’occupent de le charger dans les prochains jours. C’est peut-être l’étape la plus dure psychologiquement, la sensation est un peu étrange de laisser sa maison et toutes ses affaires à des inconnus et ce pour plusieurs jours. Mais ça n’est pas plus compliqué que ça. Vous allez ensuite récupérer vos papiers d’identité et vous pouvez repartir.
3- Suivre l’avancée du trajet
Quelques jours après, vous recevrez un mail pour vous annoncer que le bateau à bien quitté le port avec votre véhicule à bord. Vous pourrez désormais suivre son avancé sur le site marinetraffic.com grâce au nom du bateau qui vous sera communiqué. En pièce jointe vous recevrez également la facture pour le transport. Une fois que vous aurez effectué le paiement, ils vous enverront les papiers qui vous permettront de récupérer votre véhicule à l’arrivée.
Pendant le trajet nous avons été tenus au courant d’un petit souci à Liverpool qui aura causé un peu de retard au transport. Encore une fois, nous avons apprécié la transparence et la rapidité de Seabridge pour nous tenir informé. Un accident lors du chargement avait endommagé le bateau (heureusement aucun véhicule n’avait été touché) et ils ont dû faire des réparations avant de repartir ce qui leur a pris seulement une journée.
4- Récupérer son véhicule à Halifax
Ça y est vous avez mis votre véhicule sur le bateau, depuis une dizaine de jours vous n’avez pas vu votre petite maison ni toute les affaires qui y sont stockées. Vous vous demandez ce que vous avez oublié (nous clairement on a fait un gros oubli… avant de partir nous n’avons pas vider nos toilettes sèches… donc bien penser à tout vérifier avant de déposer votre van) et surtout s’il ne manquera rien dès que vous le récupérerez. Le jour J, l’excitation se mêlera à l’appréhension que tout se déroule bien pour pouvoir commencer votre voyage dans de bonnes conditions. Et, une fois encore, les démarches ne seront pas vraiment compliquées, du moins elles ne l’ont pas été pour nous et je pense que c’est le cas pour la majorité des personnes.
Vous avez normalement payé vos frais de transports auprès de Seabridge qui vous a renvoyer par mail votre “ Datafreight Receipt “ qu’il vous faudra avoir sur vous pour récupérer votre van.
Tout d’abord, vous devez vous rendre au transitaire à 8 h 30 et effectuez les formalités. Lorsque nous sommes arrivés, une personne nous a accueilli sur les chaises dans l’entrée et cela a pris environ cinq minutes pas plus. Nous lui avons ensuite demandé si elle pouvait nous appeler un taxi pour continuer les démarches.
Quelques minutes plus tard, nous repartions en direction du bureau des douanes à une dizaine de kilomètre de là. Nous avons expliqué à un agent que nous venions récupérer notre van. Il nous a demandé si nous n’avions pas de choses illégales à déclarer, de la nourriture, des armes ou des drogues. Nous avons répondu non à tout (même si nous avions dans le van une hache et des couteaux pour travailler le bois). Cela nous aura pris seulement une dizaine de minute et nous avons eu un papier nous permettant de continuer notre parcours pour récupérer notre maison sur roues. Le taxi nous avait dit que ce serait rapide, il nous attendait donc dehors pour pouvoir nous emmener au dernier arrêt à quelques kilomètres de là au terminal portuaire.
Pour cette dernière étape nous avons été super bien accueillis ! Tout en nous souhaitant la bienvenue au Canada, le personnel du port nous a donné deux gilets jaunes et il a vérifié en quelques minutes que nous avions tous les papiers requis. Quelques minutes plus tard quelqu’un nous a déposé prêt du van.
Quel soulagement de le voir au loin ! Nous avons pu le récupérer sans problème. Toutes les portes étaient scellées par un autocollant. Rien n’avait bougé, tout était à sa place. Nous avons pu récupérer les clés et prendre la route après avoir rendu les gilets à l’accueil et que le personnel du port nous ai souhaité bon voyage.
On espère que toutes ces informations pourront vous aider à préparer votre voyage et surtout à vous montrer qu’il n’est pas si compliqué d’envoyer son véhicule en Amérique.
Bonne route à tous !
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- Rangement de notre lit en quelques secondes -
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À l’origine de ce petit périple, un événement à fêter ! Dix ans que nous sommes ensembles et que nous partageons notre amour et nos passions...
À cette occasion, c’est Benjamin qui a organisé cet itinéraire avec pour objectif de [re]découvrir les belles régions de la Bretagne mais pas seulement !
Nous allons bientôt nous envoler vers l’ouest pour découvrir l’Amérique, alors symboliquement, nous avons rejoint le point le plus à l’ouest de la France.
Après quelques jours ressourçant au Nord de Granville, nous avons rejoint le Mont-Dol. Un rocher granitique haut de 65 mètres qui a inspiré de nombreuses légendes. On raconte que saint Michel et le diable s’y seraient affrontés. Un sentier pédestre peut nous mener au sommet du Mont-Dol offrant un beau panorama sur les paysages environnants et notamment sur la baie du Mont-Saint-Michel. Sur le chemin vous pourrez tomber sur une petite chapelle, un moulin à vent ou encore la Tour de notre Dame.
Le Mont-Dol c’est aussi un site d’escalade avec la présence de plusieurs sites dispersés dans la ville. Nous avons testé le secteur du Hangar (des voies du 4a au 7b de 10m à 30m) sous un ciel de plus en plus menaçant et.. jaune. Une ambiance crépusculaire pendant des heures. Comme un ton sépia permanent qui nous a accompagné jusqu’en haut des voies pour en découvrir le panorama. Après quelques jours, on a appris que cette lumière jaune qui a teinté toute la matinée le ciel breton, été due à un flux du sud drainant le sable du Sahara et les fumées des incendies qui affectaient le Portugal.
Nous avons continué notre route vers l’ouest en passant par le site naturel du Gouffre de Plougrescant d’une superficie de 11 ha et qui surprend par la diversité et la richesse des conditions de vie pour les plantes et les animaux.
On se perd facilement aux détours des falaises, suivant les sillons de terre entourés de pelouse aérohaline. Derrière un rocher, on découvre un cordon de galets, des lagunes, et, si on se retourne encore, le rivage autour duquel se dresse lande et pins.
La surprise restera la Castel Meur, cette petite maison en pierre construite entre deux falaises à quelques mètres du gouffre. Elle tourne le dos à la mer depuis sa construction en 1861 pour se protéger des vents violents qui soufflent lors des tempêtes.
Nous avons adoré les couleurs de la Bretagne à cette période de l’année ! Les nuances automnales réchauffaient l’atmosphère refroidie par l’humidité ambiante et la brise (parfois plus proche du mistral).
Encore une fois la nature nous a montré qu’elle avait de belles choses à nous offrir et même de quoi agrémenter notre repas du midi avec les quelques crustacés que nous avons ramassé.
La région accueille sur ses terres un trés beau chemin de randonnée qui longe l’ensemble de la côte Bretonne ! Le GR 34 ou Sentier des Douaniers vous fait traverser les petits villages côtiers, les plages et les falaises sur plus de 1 800 km, offrant constamment d’imprenables vues sur la mer.
En continuant vers l’ouest nous avons suivi ses caps, ses pointes et ses baies jusqu’au coucher du soleil. L’occasion pour nous de profiter d’un moment hors du temps où bruits des vagues et cris des mouettes viennent accompagner un spectacle imperturbable.
Nous avons donc terminé notre journée à la Pointe du Raz qui constitue la partie la plus avancée vers l’ouest du cap Sizun, atteignant ainsi notre but !
💡 Astuce - À notre arrivée nous avions deux choix : se garer sur le parking payant (mais gratuit la première demi-heure) ou rebrousser un peu chemin et se garer sur le parking du café papeterie Monsieur Papier. Nous sommes arrivé trop tard pour profiter d’un bon chocolat chaud (assis sur les bancs d’écolier, vue sur mer) mais le serveur nous à tout de même laissé nous garé là pour nous balader et profiter du coucher de soleil sans contrainte de temps !
Nous avons poursuivi notre route en direction de Carnac à la quête des menhirs bretons ! Et ça n’est pas un, ni deux, mais bien des centaines de menhirs que nous avons découvert puisque nous sommes arrivés sans le savoir sur l’un des plus grands ensembles mégalithes de ce type au monde !
Avec près de 1050 pierres levées (4 000 en tout sur Carnac), le site de Ménec se révèle être un véritable témoin d’une époque dont nous n’avons que très peu d’indices sur les pratiques. Ces pierres dressées n’ont d’ailleurs pas encore révélé leur secret et il demeure plusieurs légendes sur leur existence.
Nous avions également compris au travers des plans qui se trouve en façade de la Maison des Mégalithes, que pas très loin, se trouvaient une enceinte (ou cromlech en breton). Encore une fois, on s’attendait à beaucoup plus petit.. Il s’avère que le Cromlech du Ménec comprend encore 71 pierres qui se situent dans tout le village. C’est une habitante qui nous aura éclairé sur ce point. Selon elle, les menhirs étaient un outil astrologique pour les hommes. D’autres pensent que ce sont des soldats transformés en pierre ou encore un outil pour l’agriculture...
C’est avec tous ces mystères en tête que nous avons repris la route en direction du Croisic en passant par les marais salants. Un vrai spectacle pour les yeux ! Nous en avons profité pour faire le plein de sel en plus de quelques galettes et caramels bien entendu !
C’est sur une plage de la ville du Croisic que nous avons trouvé l’endroit parfait pour passer une nouvelle nuit au son des vagues.
Au bout d’un petit chemin facilement accessible en van nous nous sommes installés face au phare. Un spot que nous avons trouvé grâce à l’application ParkForNight qui nous aura permis de trouver un endroit dans la nature pour chaque nuit de notre périple.
Ce qui n’était pas précisé c’est que cette plage regorge de nourriture : huîtres, poissons, crustacés, algues.. Un vivier qui nous aura permis de remplir nos assiettes mais aussi nos esprits avec la découverte d’une dizaine d’espèces d’oiseaux (que nous n’aurions jamais su nommer sans l’aide de Bernard qui nous a partagé ses connaissances pendant prêt d’une heure sur la digue). Connaissiez-vous par exemple les tournepierres ? Ce petit oiseau qui peut ressembler à un moineau passe son temps à... tourner les pierres et jeter les algues avec son bec afin de trouver à manger en dessous.
Sur notre chemin, l’appel du Bellem, immense voilier français au long palmares (un des plus anciens trois-mâts en Europe en état de navigation et le second plus grand voilier restant en France) nous a mené jusqu’au port de St-Nazaire. À notre arrivée, il était bien là du long de ses 58m.
Un peu plus loin, le long des docks les mûrs prennent la parole. Et c’est un peu au hasard que nous avons atterri sur le toit panoramique du «Port de tous les Voyages». Pour les plus curieux, vous avez la possibilité de visiter L’espadon, un sous-marin mis en service en 1960. Long de 78 m, il pouvait plonger pendant 5 à 6 jours et durant ses 25 ans de service il aura parcouru l’équivalent de 17 fois le tour de la terre !
Une dernière surprise se trouve sur le toit avec la découverte d’une gigantesque anamorphose. Il s’agit de l’une des plus grandes oeuvres de Felice Varini réalisée en 2007. Sur près de 2km, elle apparaît d’abord sous la forme d’aplats rouges déconstruits sur les bâtiments. Un unique point de vue permet d’assembler ces formes pour voir apparaître la Suite de triangles. À vous de vous y rendre pour le trouver !
Nous avons terminé notre tour de la Bretagne en passant par Pornic, un petit village du littorale avec ses ruelles, ses jolies boutiques, son port, son église, ses artistes et.. ses lapins !
Nous nous sommes rapidement prit au jeu à poursuivre ces intrigantes pancartes... Notre curiosité nous a mené tout droit dans la boutique/studio photo/galerie de Mickael Ankri dont on vous invite à aller découvrir l’univers prenant et psychédélique ! Mis à part l’artiste, c’est aussi la personne que nous avons rencontré. Une rencontre tout aussi mystérieuse et marquante que les lapins qui nous y ont mené !
À la nuit tombée nous avons cherché un restaurant et ça n’est pas le choix qui manque ! Plus d’une dizaines de restaurants, brasseries, crêperies se succèdent dans la ville. Nous avons jeté notre dévolu sur le restaurant Coeur et Crème. La carte est pleine de logo fait maison et d’ingrédients de la région et dans l’ensemble nous n’avons pas été déçu. Le cadre est plutôt sympas puisque les différents espaces du restaurant sont reliés par une ancienne ruelle.
Quelques kilomètres plus loin, à Prefailles, nous avons trouvé l’emplacement idéal pour notre dernière nuit. Celle-ci fut marqué par une rencontre insolite et inattendue. Et si nous avions prévu de nous coucher tôt c’était sans compter sur notre ami d’un soir avec qui nous avons partagé un moment suspendu, à parler de tout et de rien, à échanger sur notre vision du monde. Nous n’avions rien en commun et en un instant nous nous connaissions.
🔖 Ce qu’on retient :
De très très beaux littoraux
De nombreuses églises, chapelles, abbayes... certaines petites, d’autres avec de très hauts clochers
Des maisons en pierre avec des volets bleus ou rouges
(on a même croisé la version miniature pour les chiens)
Pas mal de spots tranquilles au bord de la mer, parfois même les pieds dans l’eau (très peu de panneau camping sauvage interdit)
De nouvelles saveurs de bière : cidrée, à l’eau de mer ou encore aux algues
Des crêpes, du caramel au beurre salé, des bolées de cidre, des huîtres, du beurre, du beurre et encore du beurre
Que sur les radios locales on passe toujours la Tribu de Dana de Manau
Que si on veut faire quelques visites culturelles, il vaut mieux visiter la région en été car la plupart sont fermés hors saison
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Avant de partir il y a toujours quelques détails administratifs à régler, certains plus contraignant que d’autres, cela reste une petite partie du voyage mais bien la connaitre et bien s’en occuper, c’est s’assurer plus de tranquillité sur place !
Papiers d’identité et formulaires d’entrée
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|| PENSER À ||
Vérifier la validité des papiers d’identité et ceux nécessaires pour entrer dans le ou les pays.
Prendre en compte les délais entre les éventuels rendez-vous et la réception des papiers (passeport, visa...)
Scanner les papiers pour toujours en avoir une copie sur soi
Quelques liens utiles :
Toutes les modalités d’entrée par pays
Comment obtenir son passeport biométrique ?
|| ZOOM SUR ||
Quelques liens utiles :
Remplir sa demande d’AVE
Remplir sa demande d’ESTA
Documents de santé
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Pour vos voyages en Europe, pensez à la carte européenne d’assurance maladie que vous pouvez vous fournir ici, et de manière générale au carnet de vaccination. Il est possible de se le procurer auprès de son médecin ou d’un centre de vaccination lors de la première visite. Celui-ci doit être conservé durant les différents voyages. Comme les papiers d’identité, on peut s’en faire une copie pour plus de sûreté.
|| PENSER À ||
Prendre avec vous vos ordonnances
Vérifier les vaccins obligatoires pour se rendre dans les pays souhaités
Se renseigner sur les prix, nombre d’injections et période de vaccination avant le départ
Sans parler des vaccins obligatoires, se faire vacciner est un choix personnel qui dépend encore une fois de ce qu’on compte faire sur place mais aussi de ses convictions. Nous connaissons des personnes qui n’en ont fait aucun et d’autre qui ont coché toute la liste.
Pour mettre à jours nos vaccins, nous avons d’abord contacté les hôpitaux près de chez nous afin de vérifier les vaccins qu’ils proposent dans leur service. Nous avons rapidement écarté cette option puisque le choix s’est vite restreint à zéro !
Un des hôpitaux contactés nous a conseillé de nous rendre à l’Institut Pasteur sur Paris. Il s’agit d’un centre de vaccination internationale ce qui lui assure d’avoir à peu près tous les vaccins dont vous pouvez avoir besoin pour partir à l’étranger. Une fois sur place, on se rend vite compte que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu l’information ! Une salle d’attente bondée, pas trop d’explication et surtout pas de rendez-vous pour la première visite et vu le monde cela nous a vite découragée.
Une chance peut être puisque cela nous a permis de découvrir le centre de vaccination internationale d’Air France. Pour le coup rien à voir pour l’accueil et le temps d’attente. Nous ne sommes jamais restés assis plus de quinze minutes ! Depuis on ne va plus que là-bas pour le côté pratique d’y aller sans rendez-vous sans forcément avoir à attendre des heures.
Les tarifs des vaccins peuvent différer si vous les faites chez votre médecin (attention ils ne peuvent pas faire tous les vaccins), à l’hôpital ou dans un centre de vaccination internationale. Certaines mutuelles peuvent les rembourser, pensez à vous renseigner auparavant.
Quelques liens utiles :
Vaccination par pays, infos maladies etc..
Trouver un centre de vaccination en France
Centre de vaccination Air France
L’assurance
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En France, nous sommes plutôt bien protégé par nos assurances s’il nous arrive quelque chose. Il est donc naturel de se poser la question lorsqu’on part en voyage. Que peut-il se passer si je me blesse ? Si j’ai soudainement une angine puis-je aller chez le médecin ? Comment mon véhicule, ce que je possède et moi-même sommes-nous assurés à l’étranger ?
|| PENSER À ||
Vérifier les termes de vos assurances dans les différents pays où vous souhaitez vous rendre
Vérifier que la/les demandes de VISA ne nécessitent pas une assurance rapatriement supplémentaire - en plus de celle proposé par la compagnie aérienne ou celle que vous possédez avec votre carte visa par exemple. (Certains pays nécessitent d’avoir une assurance rapatriement avec un montant minimum)
Si possible, conserver et faites une copie des justificatifs de vos achats pour le voyage, surtout pour l’hi-tech, en cas de perte ou de vol
(Si comme nous, vous partez avec votre véhicule)
Contracter une assurance véhicule avant de partir et/ou se renseigner sur les démarches sur place
|| ZOOM SUR ||
Nous avons utilisé les services de Chapka Assurances pour la première fois à l’occasion de notre voyage d’un mois en Sibérie et en Mongolie. Nous avions en effet besoin d’une assurance rapatriement et frais médicaux à hauteur de 30 000 € minimum pour pouvoir faire la demande de visa russe.
Nous avons été très satisfait de leurs services et de leur disponibilité ! Réactifs, humains et professionnels, leurs prix sont très compétitifs et surtout ils s’adaptent vraiment à votre projet !
Quelques liens utiles :
Découvrez les offres de Chapka et leur blog
Avant de partir
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|| PENSER À ||
Vérifier la couverture réseau de son forfait téléphonique
(prévoir d’acheter des cartes sim locales)
Se renseigner sur la devise locale, les taux de change et frais bancaires pour retrait et paiement
Prévenir votre banque des pays où vous vous rendez afin de s’assurer qu’ils ne bloqueront pas vos opérations
La nécessité ou non d’avoir un permis international (surtout pour la location de véhicule sur place, plus d’informations par ici)
Une fois toutes ces démarches accomplies, il ne reste plus qu’à.. partir !
Bon voyage à tous !
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