Tu dis
Rêver
Nos gloires
Nos royaumes
Et si
J’aimais
Sans failles sans nuages
À nouveau
Si toi et moi
Encore éternelles
On s’en allait voir
Des pays des merveilles
Si toi et moi
Encore éternelles
On faisait ce soir
Des plans sur les comètes
Tu dis
Garder
En toi
Nos échos
Mais si
Jamais
Le ciel nous encourage
À nouveau
Si toi et moi
Encore éternelles
On s’en allait voir
Des pays des merveilles
Si toi et moi
Encore éternelles
On faisait ce soir
Des plans sur les comètes
BENJAMIN BIOLAY
LES JOUES ROSES (2022, SAINT-CLAIR)
Ta gueule d’amour
Ton corps de sainte
Ta voix mi-basse
Ta peau de velours
Tes pauvres joints
Que tu tasses et retasses
Tes phrases, tes gestes
Tes quelques vices
Et ton audace
Ta force vive
Tes convictions
Ta grande classe
S’il n’en restait qu’une
Ce serait toi, si j’ose
J’ai le corps qui fume
Toi, les joues roses
Puis les marées basses
Nous mènent aux roches
Une main dans la tienne
L’autre dans ta poche
S’il n’en restait qu’une
Les soirs de chagrin
Je voudrais m’éteindre
En baisant ta main
Quand l’un se prélasse
L’autre se propose
On n’a jamais temps
De faire une pause
Ce qu’on fait vous dire
Je n’ose
Et j’aime, j’aime, j’aime
Ses joues roses
Ton regard vague
Tes jolis seins
Et tes scandales
Ça te va trop bien
Quand tu ne portes rien
Que tes sandales
Tes cuisses lisses
Qui mènent aux forêts
De tes jambes
Je suis ta pute
Je suis ton cercle
Je suis ton gang
S’il n’en restait qu’une
Ce serait toi, si j’ose
J’ai le corps qui fume
Toi, les joues roses
Puis les marées basses
Nous mènent aux roches
Une main dans la tienne
L’autre dans ta poche
S’il n’en restait qu’une
Les soirs de chagrin
Je voudrais m’éteindre
En baisant ta main
Quand l’un se prélasse
L’autre se propose
On n’a jamais temps
De faire une pause
Ce qu’on fait vous dire
Je n’ose
J’aime, j’aime, j’aime
Ses joues roses
S’il n’en restait qu’une
Ce serait toi, si j’ose
J’ai le corps qui fume
Toi, les joues roses
Puis les marées basses
Nous mènent aux roches
Une main dans la tienne
L’autre dans ta poche
Puis les marées basses
Nous mènent aux roches
Une main dans la tienne
L’autre dans ta poche
Tu es unique
Tu es magique
Tu as l’air d’un chef d’oeuvre
Tes fous rires
Tes silences
Tout chez toi m’émeut
Tu es lunaire
Tu es solaire
Tu as l’air d’un miracle
Quand tu portes
À l’envers
Ton collier de nacre
Ma vie c'est des trains d'banlieue, des pavillons gris, des murs taggés, des ciels pluvieux
Tellement Saudade, on m'appelle Lisbonne, le peu qu'je gagne, j'le claque dans les taxiphones
Ma vie c'est des trains d'banlieue, des pavillons gris, des murs taggés, des ciels pluvieux
Tellement Saudade, on m'appelle Lisbonne, le peu qu'je gagne, j'le claque dans les taxiphones
J'sortais des rimes plein de « ken ta race » dans mes coups d'essai
J'étais sapé en baggy Carhartt, shoes sans les lacets
J'venais d'Afrique, on m'disait tu sais t'es sous-développé
Donc révolté, j'ai dû travailler pour fermer des clapets
J'étais la risée de tout l'collège, p'tit déraciné
P'tit africain dans la cour d'récré, mineur isolé
Ça jouait les durs, ça parlait d'racket et de cran d'arrêt
J'venais d'là où soufflaient les obus et roulaient les blindés
Ok, ok, la France c'est la paix, la sécurité
Mais c'est aussi la morsure du froid et la solitude
L'Eldorado n'était pas si beau, non, papa nous mentait
Si j'reste ici c'est pas pour rapper mais piller les études
Les années passent et les feuilles tombent à tous les automnes
Et moi j'm'étonne d'être encore ici voyelles et consonnes
Ma vie s'écrit sur des bouts d'papiers, je chantonne et fredonne
Un blues qui ne me quitte plus depuis les bancs d'école et ouais
Ma vie c'est des trains d'banlieue, des pavillons gris, des murs taggés, des ciels pluvieux
Tellement Saudade, on m'appelle Lisbonne, le peu qu'je gagne, j'le claque dans les taxiphones
Ma vie c'est des trains d'banlieue, des pavillons gris, des murs taggés, des ciels pluvieux
Tellement Saudade, on m'appelle Lisbonne, le peu qu'je gagne, j'le claque dans les taxiphones
Et puis j'prends racine dans le bitume, faut chercher la thune
Acheter des pulls, le froid nous tue, jamais, je n'm'habitue
Et toutes les nuits, je fais des cauchemars de mes antécédents
Je pisse au lit, je rêve qu'Edward Norton va me casser les dents
J'écris pour p'tite sœur, toujours amer, ma vie est insipide
Tout m'écœure et sans l'stylo, ma mère, j'vous jure, je me suicide
À l'école, je me dissipe, à l'époque, j'veux me casser d'ici
Tu veux devenir mon pote, impossible, ce soir, j'ai piscine
J'perds la raison, à la maison, plein d'cadavres dans l'placard
Nos passés de génocide, d'exil, tout ça n'est que black out
Je cherche le vacarme de la rue, le silence des livres
J'habite une cabane sur la lune quand le monde se délite
J'ai vu les fins d'monde, les carnages, les lynchages à l'essence
Et j'observe les jeunes de mon âge, j'envie leur innocence
Eux ne savent pas que tout est possible, que tout peut s'effondrer
D'un jour ou l'autre comme dans un roman de Chinua Achebe et ouais
Ma vie c'est des trains d'banlieue, des pavillons gris, des murs taggés, des ciels pluvieux
Tellement Saudade, on m'appelle Lisbonne, le peu qu'je gagne, j'le claque dans les taxiphones
Ma vie c'est des trains d'banlieue, des pavillons gris, des murs taggés, des ciels pluvieux
Tellement Saudade, on m'appelle Lisbonne, le peu qu'je gagne, j'le claque dans les taxiphones
J'appelle mon père au bled, j'rêve de rentrer mais c'est cher l'kérosène
T'façon, c'est dead, au Nord l'armée se bat contre les rebelles
C'est l'bordel, gosse sans repères, pas bien dans ses Cortez
Entre parenthèses, vivre l'exil c'est être en quarantaine
Faut avancer, m'répète ma mère, mentalité guerrière
J'suis cadenassé par mon passé, j'avance en marche arrière
Arraché de mes racines comme brûlé à l'acide
Y'a pas de psys, seule la musique sera ma catharsis
Maintenant j'écris comme je respire mais j'respire empêché
Tout m'inspire, j'aspire la vie, j'apprends à l'encaisser
Paname un champ d'cana l'été, j'reste assis sur l'canapé
J'repense à ces années passées, mes premiers textes rappés
Quand je sortais plein de « ken ta race » dans mes coups d'essai
Qu'j'étais sapé en baggy Carhartt, shoes sans les lacets
J'venais d'Afrique, on m'disait tu sais, t'es sous-développé
Donc révolté, j'me suis mis à rapper pour fermer des clapets.
Oh bébé, tu t'en lasses et je pleure depuis dix ans
Non mais qu'est-ce qui se passe?
Tu ne me regardes plus comme avant
Et moi je passe
Dois-je laisser ma place à une autre qui attend?
Et je perds patience
Car je me vide de mes yeux
À suivre tes pas de danse
Ça nous fatigue tous les deux
Et je perds patience
Et je perds patience
Comme un mégot cassé, je te renvoie à la casse
Pourquoi je n'ai pas trouvé ma place
Dans ton monde de paillettes et de strass
Oh et je m'en lasse
Et quoi que tu fasses, il n'y a pas de place pour nous deux
Ça en devient malheureux
Et je m'en lasse
Je m'en lasse
BARBARA CARLOTTI & CHAPI CHAPO
FANTASTIQUE
Titre inédit en soutien au peuple ukrainien.
Barbara Carlotti et Chapi Chapo ont enregistré le titre "Fantastique" en 2021. Face à la situation catastrophique que subit actuellement l'Ukraine, les deux artistes mettent en écoute et en téléchargement ce titre inédit à prix libre, dans l'objectif de récolter des dons pour le peuple ukrainien.
100% de l'argent récolté sera reversé au Secours Populaire.
MELODY'S ECHO CHAMBER
PERSONAL MESSAGE (2022, EMOTIONAL ETERNAL)
Un message s'envoie
Dans la voile blanche et sale
D'une barque usée par le sel et l'âge
Je m'en vais et la mer
Aussi belle que mon enfer
L'odeur des pins de mon île m'apaise et j'espère...
If it suddenly feels that low
Don't be scared I was there before
I promise you're going to find
Other reasons to dance along
Une image, une étoile
Une terre rouge s'étale
Tout autour d'un mur un cœur se dévoile
Tu reviens et la mer
Aussi douce que mon éternelle
Innocence d'enfant disparaÎt, décevant...
If it suddenly feels that low
Don't be scared I was there before
I promise you're going to find
Other reasons to dance along
Un message s'envoie...sans voix...
Dans la voile blanche et sale
Je m'en vais et la mer, et la mer
L'odeur des pins de mon Île m'apaise et j'espère
Innocence d'enfant disparaît, décevant...
T'as plus de victoires que de défaites
T'en as emporté plus d'un
Tu crois que tu vas me la mettre
Même pas en rêve
Espèce de petite putain
Trois balles en pleine tête
Une pour ma grand-mère, mon grand-père et une pour mon cousin
T'as pas gagné la guerre
Juste une barrette
Petit fantassin
Gauche, droite, droite, gauche
Prends une kick balayette et penalty
Pour un mois, trois mois, un an, cinq ans, dix ans, vingt ans, trente ans
Sans toi c'est déjà ça de pris
Moi j'ai payé le prix
Et j'ai du mal à l'écrire
Et du mal à le dire
Même affaibli
Debout
Jusqu'au dernier cri
Putain de maladie
Tant que je suis en vie
Je suis invaincu
Toujours invaincu
J'ai rien à faire
Dans le caveau de l’intendance
Tu sais qu’je repars à zéro
Ouais, tu penses
J’enrage de ne plus dire adieu
Je rêve d’annuler tes adieux
Et si je m’en vais tout en haut
Mais pour y voir qui
Garder seul’ment les coeurs de pierre
Pour la cadence
À mesure de faire la fière
J’me suis balance
Mon truc à moi c’est d’tenir tête
J’suis faite pour ca
J’aime pas trop goûter la défaite
Gâcher la fête
Marcher au pas
Et toi d’abord
Dans le silence t’es presque beau
Moi je m’endors mais pour la science
Je chanterais faux
Et si je m’en vais tout en haut
Mais pour y voir qui
T’as cru me voir au casino dans la roulette
T’as cru pouvoir m’faire un manteau
T’es pas esthète
J’te sacrifierais mon agneau
Plaisir normal
Je voulais t’emmener si haut
Type idéal
Et toi d’abord
Dans le silence t’es presque beau
Moi je m’endors mais pour la science
Je chanterais faux
Et si je m’en vais tout en haut
Mais pour y voir qui
T’as déclaré l'indépendance
Sans guerre de trop
T’as retrouvé toute ma confiance
J’t’attends en haut
Mais continue tes expériences
C’est pas nouveau
J’attends en haut
Et si je m’en vais tout en haut
Mais pour y voir qui
TERRENOIRE
L'INFINI (2022, LES FORCES CONTRAIRES : LA MORT ET LA LUMIÈRE)
Je rêve, je rêve
Que tu sois heureuse, que tu vives heureuse
Je rêve, je rêve
Que tu sois heureuse, que tu vives heureuse
C'est vrai
Qu'on est tombés dans la tempête
C'est vrai
Qu'on s'oubliera comme tout le monde
Dans la fumée
S'en va ta silhouette
Et c'est beau
Il y a de l'or dans les ombres
J'dissimule un peu trop mes côtés drama queen
Je fais comme tous les gars
Je dis rien, je somatise
Vient le jour où la magie enfin me rejoint
La nuit rougit
C'est beau, c'est le matin
Et je rêve, je rêve
Que tu sois heureuse, que tu vives heureuse
Je rêve, je rêve
Que tu sois heureuse, que tu vives heureuse
C'est vrai
L'amour est beau quand il se termine
C'est vrai
Y a qu'à la fin que je pige les films
C'est l'infini qui m'a mené vers toi
Regarde
Il y a de l'or sur mes doigts
J'ai choisi la face éclairée des jours mon amour
Choisi la fin sans les armes
Maintenant qu'est bientôt terminé mon grand détour
J'aimerais savoir par où je pars
Et je rêve, je rêve
Que tu sois heureuse, que tu vives heureuse
Je rêve, je rêve
Que tu sois heureuse, que tu vives heureuse
Je te vois grandir
Au loin de moi
Voilà l'histoire
Finit comme ça
L'infini, ça me va, ça me va
Naître et mourir à l'infini, ça me va
Lumière épaisse
Peau qui repousse
Sur les beaux jours
Plus de retouches
L'infini, ça me va, ça me va
Naître et mourir à l'infini, ça me va
Et je rêve, je rêve
Que tu sois heureuse, que tu vives heureuse
Je rêve, je rêve
Que tu sois heureuse, que tu vives heureuse
Je rêve, je rêve, je rêve, je rêve…
SARAH MAISON
LES ASTRES ET LES ELEMENTS (2021, SOLEILS)
J’attendrai le Soleil levant
Les Astres et les Eléments
J’attendrai pendant longtemps
Que tu reviennes
Ton visage en miroir
Et en rêve
Me soulage
Ton image
Eternelle
Toi qui repeupleras la Terre
L’espace et la stratosphère
Il y a des mots qu’on n'oublie pas
Qu’il vaut mieux taire
Et d’histoires en histoires
Je t’enserre
Une mémoire illusoire
Tel le voyageur hagard
Celui qui parle sans savoir
Puise le sel de ton regard
Puisse mon ciel aller là
J’attendrai le Soleil, le Vent
Les Astres et les Eléments
J’attendrai pendant longtemps
Que tu reviennes
Un bonsoir comme victoire
Sonne la trêve
Ton regard plein d’espoir
Eternel
ODEZENNE
SAN PELLEGRINO (2022, 1200 MÈTRES EN TOUT)
Moralité
Y reste plus rien de mes fichiers
J’ai pris le risque de l’uploader
Mon disque dur a rebooté
Au bal masqué
La messe est dite décor planté
J’avais pourtant tout sauvegardé
Mais la serveuse s’est approchée
En décolleté
Connexion full extra HD
J’aurais pas dû me débrancher
Et ma vie aurait continué
C’est mal barré
Malgré 2-3 verres de San Pé
J’ai la vue trouble écran fêlé
Dans une fenêtre elle m’a spammé
Pixelisé
Téléchargement commencé
Je sens que tout le reste va laguer
La mise à jour est terminée
C’est la vie, c’est la vie
Mauvaise rencontre après minuit
C’est la vie, c’est la vie, c’est la vie
Un soir au détour d’un parvis
C’est la vie, c’est la vie, c’est la vie
Mais il est tard alors je dis
C’est la vie, c’est la vie, c’est la vie
Oui c’est la vie
Qui l’un pour l’autre est la menace
N’a rien qui vaille
Te voir tout l’temps ça me contracte
Mais je bataille
Le soir est blanc de toutes ses dents
Je me surveille
Qui a repeint les murs en blanc
Ça me réveille
J’exporte les malheurs du monde
Que j’ai dompté
Juste écouter le bruit du monde
Me raconter
Mater des courses d’escargot
J’suis l’être en noir
Je prends patience entre les mots
J’pars autre part
Envoie quand même quelques signaux
J’pourrai les boire
Je n’aime que les anti-héros
Sur le trottoir
J’ai bien gardé quelques bibelots
Sans importance
J’ai regardé les vidéos
Où tu me tance
J’regarderai tous les tutos
Sur la prudence
Demain certain
Dernière séquence
Je suis absolument secrète
Je vous assure
Je n’ai pas besoin d'interprète
J’ai des chaussures
J’aimerai de suite mater la foudre
Ma chute est proche
J’apprécierai plutôt d’y fondre
Que d'être roche
J’ai parcouru le monde, j’ai traversé la France
De fond en comble, chaque station essence
J’ai traversé la vie, comme une ambulance
Jamais trop en retard, jamais trop en avance
J’ai parcouru le globe, sans la moindre carte
Dans la cour de l’école, j’ai lâché quelques tartes
A présent c’est l’automne, et plus rien ne m’étonne
Elle ne m’a pas mené seulement jusqu’à Rome
Ma route, ma route
J’ai passé les frontières, style derviche tourneur
Contrebandier naguère, demande à ta sœur
J’ai passé les check point, tel un épouvantail
En frappant à ta porte, je mentais sur les détails
J'ai traversé l'Europe jusqu'à plus jamais soif
Enfant de mon époque, sans passions et sans taf
À présent, c'est l'hiver et plus rien ne m'étonne
Ni pleurer des rivières ni les débris de carbone
Je roule dans la nuit noire
Je tourne jusqu'à trop tard
Je roule jusqu'à l'aube
Jusqu'au bout de la nuit fauve
De la nuit fauve
J'ai traversé la France, j'ai parcouru le monde
J'ai connu bien des transes, j'ai fleuri quelques tombes
Je voulais qu'on m'arrête et non pas qu'on me sonde
Je voulais te paraître le meilleur du monde
Je regardais la mer comme un vieillard mourant
Mais je levais mon verre à tous les éléments
Le nez planté au ciel et même au firmament
Mais la route m'appelle, je suis son vieil amant
Je roule dans la nuit noire
Je tourne jusqu'à trop tard
Je roule jusqu'à l'aube
Jusqu'au bout de la nuit fauve
De la nuit fauve
J'ai parcouru les villes, j'ai traversé le globe
Jamais le moins civil, pas toujours le cul sobre
Je rêvais de presqu'île dans la cour de l'immeuble
Lassé d'être immobile et de faire partie des meubles
J'ai traversé le siècle tel l'enfant d'un autre
Jamais le plus sélect, pas avare de mes fautes
Hier c'est le printemps, demain c'est le tombeau
Bien heureux ceux qui croient que leur survivent les mots
J'ai survolé l'azur, j'ai survolé les mers
Contrebandier c'est sûr, vas-y, demande à ta mère
En regardant l'océan comme un vieillard mourant
Mais je levais mon verre à tous les éléments
La route, la route
La route, la route
La route, la route