Tumgik
enthychee · 10 days
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Ça y est on s'est dépareillés...
Ça faisait pourtant des années qu'on vivait ensemble entre chaussettes à carreaux et chaussettes unies, entre chaussettes à lignes et chaussettes à motifs dans la paix et le respect du "choix de la reine"
En ce funeste jeudi 28 octobre, sans prévenir la propriétaire a dépareillé l'une d'entre nous de son droit d'habillage pareillée.
Marilyne, une chaussette a carreaux rouges sur fond vert a été dépareillé avec violence pour être portée avec une chaussette a motif d'avocat.
Maryline témoigne: "je n'ai rien vu venir, lorsque j'ai été saisie j'ai cru que c'était mon jour! Mari a été placé au pied de gauche mais Lyne n'a pas suivi... Je n'ai compris que trop tard, à ma droite se tenait une chaussette avocats!"
Bien sûr nous entretenons de bon rapports avec toutes nos consoeurs et nous vivons avec joie la convivialité des mélanges ethniques dans le tambour de la machine a laver. Toutefois nous revendiquons la défense de notre unité ethnique. Nous refusons toute manœuvre de séparation et partage du droit d'habillage de notre propriétaire. Nous disons stop!
Nous ne sommes pas contre nos consoeurs mais nous sommes contre le fait d'être divisé dans notre droit a vivre ensemble le "choix de la reine."
Maryline a été remise entière après lavage mais les questions demeurent et le traumatisme subsiste.
"Je me suis sentie attaquée dans mon identité. Séparée de ma moitié je ne suis plus. Mon monde s'est écroulé et depuis je lutte avec des crises d'anxiété: avec qui vais-je être roulé dans le tiroir de rangement? Cette fois il y avait une cohérence entre mon font vert et le vert avocat mais jusqu'où la "reine" veut-elle aller? Si Mari est plus souvent choisie que Lyn et donc plus lavée, risque t'elle de pelochonner et vieillir plus vite? Isolée dans le lavage qui signalera une horrible disparation sur le chemin de la laverie ou dans le trou noir du tambour?"
En tant que collectif des chaussettes a carreaux nous appelons à l'unité dans le tiroir à chaussettes pour se mobiliser contre un risque de deparaillage massif.
Nous voulons entamer un plaidoyer auprès des pantalons pour qu'ils acceptent de réduire lors du lavage et donner plus de visibilité aux chaussettes afin que l'affaire soit exposée au grand jour et que le ridicule de la reine tue cette initiative.
Soeurs, vous pouvez agir! Lors des processus de nettoyage, dans les paniers à linge sale et sur les étendoir ne restez pas silencieuses mais sensibilisez à notre cause les pantalons.
Ensemble contre le deparaillage massif!
Le collectif des chaussettes à carreaux.
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enthychee · 16 days
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How hard is it to say "I do like you"?
It's only as hard as hearing " I don't"
With you, I never could plainly write, say or even admit it
So I tried to walk it, cook it, drink it, slam it, joke it and finally cried it.
FYI... I did like you...
Never did I climb a 900m mountain high, even less with a smile
Specially not on a period day but with you alongside me I lightly walked the miles away
I was never the one who cooked, I always was the one bringing the drinks
But when you said "I love figues" then I fell into baking
You will never find me drinking home and I just don't like blond beer
But since this apéro there is a pack waiting in case you again, spontaneously appear
I haven't written poetic lines in years
But when you shared those songs to my hears
I immediately took all my clumsy rhymes thinking they could made a way to your mind
But I got ghosted
Oh... One thing I believe to be... Is being funny
So when I heard you liked my humour
I dared to even go hard core
I desperately cling on any occasion
To get a spam of your attention
But I soon came to conclusion
That the price of your smile is my denigration
On that bloody day I couldn't contain it...
The hurt of not being seen... even when on your passenger seat
About cold girls, once again you complained
But that time, being ignored was too much pain
I cried but you had no clue
That I had fallen for you
How hard is it to say "I do like you"?
It's only as hard as hearing " I don't"
I know you don't... I accepted it
This is why I now can speak
I take pride in loving despite not being loved back
So I want to share with you a few facts...
I clicked from the very first texts you sent me
I knew I was about to meet someone smart & funny
Obviously I found you kind of hot
And was intrigued by your in and out
I must also admit that I looked with envy
How passionately you can go angry
But I fell when you opened wide
Liberating a glimpse of your inside
It got me when I saw despite your fightings
How harrowingly you were still hoping
I wanted to stand next to you.
I melted for your thirst for justice, righteousness and peace
I was nourishing the secret dream
Of who you'd be if you met Him
I saw how you honor your family
How you crave for a girl baby
How much you love my bestie
I hoped, if with you it would also come to me
When I witnessed your soft, broken heart longing for an embrace
It triggered my desire to introduce you to the God of amazing Grace
Yet, I can easily list all your failures, all the things so wrong you carry on
Trust me, none of them made me want to run and be far gone
But ... If I am fully honest
I must also confess
Despite, I so badly wanted to be your chosen buddy
I resigned because Jesus is not part of your story
He is the reason why I silent my longing
Even when all in me was crying
It was never the fall shorts or fear of shame
Actually not even the excepted rejection pain
It is my vow to follow him
And not get lost in wandering
And if one day I build a family
to only do it for His glory
In the end I know it is for the best
That it is for my faith a test
Can I loose and yet bless?
But back to you ...
How hard is it to say "I do like you"?
It is not... I actually learnt it even is a privilege
When you see in a person so much beauty
When you only except from him to also see
How precious, how lovable one can be.
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enthychee · 16 days
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Les vagues m'avaient laissé sur la plage, confiante, j'attendais qu'elles me reprennent. Mais plus le temps passait plus le doute m'envahissait...
Allais-je revenir en arrière? Je ne m'étais jamais posé la question, elles m'avaient toujours reprise, toujours ramenée. Les vagues n'avaient jamais faillies. Ce sont de dures maítresses, mais elles sont fidèles. Rester sur le rivage, etre oubliée, exclue, non, cela ne pouvait pas se produire.
Chez moi, on dit que la mer reprend toujours les siens...
''Chez moi!“... Comment ai-je pu dire '''chez moi!' comme ca... comme-ci c'ètait vrai. Je ne suis pas de là bas. Oui, la mer m'a adopté, mais elle n'est pas ''chez moi''... chez moi c n'est pas bleu, c'est blanc, gris parfois. Moi-meme... l'auriez-vous devinée, je suis rouge. Enfin... j'étais rouge. Mais la-bas, le rouge n'existe pas, la mer le deteste. Elle l'efface, l'englouti dans le tenebre de ses abimes. Elle a effacé mon tout mon rouge.... J'avais aussi un peu de blanc et de noir. J'étais si fière lorsque chez moi lorsque pour la première fois, on avait écrit ''Coca cola'' sur mon corps fièrement bombé, lorsque tout en moi pétillait de bonheur. Mais cet instant de grace, ce moment ou jài été pleine, parfaite, neuve... n'a pas duré. J'ai vite été mise en boite.
L'horreur... non seulement ma beauté était caché mais je devais vite découvrir que nous étions des milliers, semblables. Autant de corps rouges, bombés, pétillants... Ce jour là fut dramatique. Emmenée de force je devais quitter mon usine, mon ''chez moi'' pour ne jamais y revenir.
Depuis cet instant j'ai été trimballée de ''chez moi'' en chez moi... Il y a eu le cargo, le magasin, le stock, le frigo du restaurant... Je crois que ca a été mon ''chez moi'' préféré, il y avait la lumière qui mettait en valeur nos coprs. On s'y sentait bien. C'est vrai c'etait un peu la compétition, notamment avec les bouteilles en plastique qui nous regardait de haut car elles on pouvait ''voir ce qu'elles avaient dans le ventre''... des pimbeches! Mais dans le fond on s'aimait bien. Notre plus grand plaisir était de voir la tete des clients, parfois tout rouges, parfois à nous regarder comme si le choix entre l'une de nous pouvaient renverser leur vie entière. On était désirées, importantes, vitales parfois.
Et puis mon jour est arrivé. Je l'ai immédiatemment su: je partirais avec elle! Dès qu'elle est rentrée, entre nous c'était une évidence. Elle était au moins aussi belle que moi! Mais à sa facon... blonde, jeune, de grandes lunettes de soleil noires qu'elles n'avait pas pris la peine d'enlever. Dans le fond, ca me plaisir... Son regard n'appartiendrait qu'a moi!
Je savais que ce serait un beau moment, elle enlèverait ses lunettes en ouvrant mon oppercule. Nous serions seules. Je pétillerais pour elle. Ses mains vernies m'enserrerait, et je perlerais de froid dans la chaleur de cet été étouffant. Mes gouttes de condensation coulerait sur ses mains délicates...
Elle m'a emmené sur son yatch, J'étais ivre de bonheur. Un comble pour un soft me direz-vous! J'allais etre une cannette de yatch! Je remerciais le capitalisme qui m'avait fait naítre et m'offrait cette vie incroyable!
A peine arrivé, elle s'est jeté sur mon opercule... Tout est allé si vite.
Elle n'a pas enlevé ses lunettes. Elle m'a bu sans me regarder. Elle a roté. C'était fini. Je n'étais plus rien. Vidée.
Alors j'ai compris... compris que je n'avais jamais rien compris.
Je n'avais jamais considéré la suite... mon destin était d'etre choisi, bu et de rendre heureux... mais je n'avais jamais pensé à l'après.
Ses mains m'ont étranglé, derriére ses grands verres noirs j'ai senti son regard se poser sur moi.
''Bon pour la planète on verra une prochaine fois...''. Sa première et dernière phrase. Puis dans un éclat de rire et elle m'a jeté par dessus bord.
J'existais pour la rendre heureuse, mais c'est seulement en me jetant qu'elle a ri
L'océan a avalé ma peine. Vidée je l'ai laissé me remplir jusquà l'engloutissement. Je n'étais plus rien.
L'océan me deteste... mais il m'enveloppe. Il a d'abord détruit mon rouge et puis il me ronge un peu chaque jour. Je suis une cannette de chagrin, ma vie se reduit en rancon de mon exaucement: toujours enveloppée, jamais plus abandonnée
Ma vie rongée pour une maison d'éternité... alors pourquoi, sur le sable suis-je de nouveau rejetée?
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enthychee · 6 months
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"Time is not about drawing a line to connect dots."
I stand, look at the words, chocked.
I realize it is my conception of time.
Connecting the dots not to get lost.
Connecting the dots in the right order not to go wrong.
Connecting the dots efficiently not to loose track
Connecting them all, otherwise the picture will never come complete
If time is not about connecting dots than what are the dots for?
What happen to the opportunities you do not catch?
What happen if you don't fully go through but only nearby?
I feel like child afraid to fail the exercise
I feel like a student afraid not to pass
I feel like an lkea user not understanding step 4 in their dummy manual
I am just afraid of going wrong with my time.
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enthychee · 6 months
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Chapeau noir
Elle avait un chapeau noir et des yeux verts, un manteau orange et longue écharpe bleue. De ses baskets un peu sales dépassaient des chaussettes violettes avec des petites paillettes.
C'est à cause de toutes ces couleurs qu'elle l'a choisie... Les autres étaient toutes en noir, en beige, en gris... Ça ne donnait pas du tout envie de les dessiner. Avec sa tenue, elle pourrait utiliser presque tous ses feutres! Elle commença avec le feutre rose pâle pour dessiner son visage, bien rond, ses lèvres et ses joues un peu rouges à cause de la course qu'elles venaient de finir. Elle saisit le feutre vert pour dessiner ses yeux puis le feutre jaune pour y mettre des petites gouttes d'or, celles qu'elle avait vues lorsqu'elle lui avait fait des grimaces en jouant. Elle fit son nez par un V inversé, comme sa maman lui avait appris. Elle allait la faire si belle qu'elle serait fière d'elle. Elle voulait lui montrer à quel point elle la voyait belle, elle voulait lui dire combien elle était contente de la rencontrer même si ce n'était que pour jouer une après midi. Elle n'avait que le dessin pour le faire car elle ne parlait pas sa langue. Elle espérait qu'elle aussi la dessinerait. Alors elle lui avança ses feutres, tout doucement. Elle voulait voir comment cette dame pleine de couleurs dessinerait ses tresses et si elle prendrait bien soin de reproduire les étoiles de son jean dont elle était si fière...
*****
Elle avait un chapeau noir et des yeux verts. Hormis la croix d'argent autour de son cou, le reste de sa tenue était noire. Comme tous les autres. Elle s'avança, le silence se fit. Ils attendaient, impatients. Les autres se retirèrent. Elle resta seule. Son chapeau, ses yeux, sa tenue, tout était si simple. Ses yeux ressortaient et le public s'y accrochaient. Elle semblait jouer du silence et se rire de leur attente. A la seconde qui aurait précédée l'ennui, elle déclara son texte. Les mots tombaient en cascade, ses bras et sa poitrine suivant le flot de ses émotions. Puis le silence. La lumière s'éteint. Les autres revinrent et l'entouraient de nouveau.
****
Elle avait un chapeau noir et des yeux verts, un manteau d'une autre mode et un sac à dos éliminé. Chaque jour elle passait devant sa vitrine, parfois a sa caisse. Elle pouvait être si souriante et attentive à son sourire qu'elle lui donnait l'impression de la connaître et qu'elles se retrouvaient comme de vieilles amies sans avoir besoin de mots. Dans ces moments ses yeux verts, doux et rieurs remplissaient sa solitude. Parfois elle était si agitée et au visage si fermé qu'elle donnait l'impression de ne plus voir le monde et de ne vivre que pour l'heure qu'elle consultait frénétiquement sur son téléphone. Dans ces moments son regard, devenu glacial, la transperçait par sa froideur. Elle pouvait parfois partir en la saluant avec tant de répétitions qu'elle se rappelait les salutations de son village Algerien natal. Elle pouvait aussi quitter sa caisse en courant comme si elle était en fuite.
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Elle avait un chapeau noir et des yeux verts. Quand elle l'a vit, elle sourit. Elle savait que tout irait bien, que ses yeux scruteraient pour elle les détails qui pourraient lui échapper. De son regard vert, intraitable, elle verraient les "red flags". Elle se fiait à son jugement, elle s'attendait à son rapport. C'était sa meilleure amie. Ce garçon qu'elle lui présentait, elle le connaissait à peine. Tout était allé si vite alors qu'elle voulait aller doucement. Tout était soudainement devenu si intense, des voyages, des nuits qui s'enchaînent, des journées qui deviennent des semaines... Elle était perdue mais elle savait que son regard vert serait posé sur elle et la suivrait... comme toujours. Son regard était son ancre, son phare dans les rires et dans les larmes.
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Me voici, avec mon éternelle veste d'une autre mode, mon écharpe bleue et devant le miroir j'ajuste mon chapeau noir. Mes yeux verts m'interpellent... Je détourne le regard. Je les déteste. Ils sont le rappel des promesses non tenues. Une colère monte en moi.
A quoi bon ces yeux verts? Personne ne me voit.
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enthychee · 7 years
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Toi & moi
Tu avais pour habitude de dire "Qu'est ce que tu ferais sans moi?" Pour rendre la discussion plus légère j'avais pour habitude de répondre, sourire en coin: "Si tu savais..." Mais je n'en savais rien. Comment aurais-je pu le savoir? Tu étais tout pour moi. Je n'étais rien. Je ne vivais que pour toi et n'existais qu'au travers du regard que tu posais sur moi et sur le monde. Aujourd'hui je sais... Qu'est ce que je suis sans toi? Je suis la fille qui aime, vit au bout du monde, a des amis, travaille, a des rêves, rie et fait rire, découvre, ose, expérimente, rencontre, pense, dit, refuse, accepte, change. Alors, que fais-je sans toi? Je suis moi.
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