Tumgik
cloeliberte · 5 years
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Chapitre 2
       Pap's est rentré hier soir du Japon, je suis super excitée de le revoir. Comme je sais qu'il va d'abord s'occuper du compte rendu de mission avant de passer nous voir chez Julia je décide de prendre les devant et d'aller le voir au bureau.
- Bien le bonjour, je lance en entrant. Comment c'est passé votre retour ?
- Mél, s'exclame Luis en me prenant dans ses bras. Ça fait un moment que l'on ne c'est pas vu.
- Depuis que je suis revenue du Kenya, je lui dit. Alors l'Iran ?
Luis dirige l'équipe C. Lorsque je suis revenue de mon stage, lui et son équipe partaient en Iran pour veiller sur des actionnaires et ensuite sur un site de construction.
- Pas de pertes et un gros bonus pour le retard, dit-il en souriant. Je rentre chez moi, je suis crevé.
- On se verra un de ces jours, je bosse chez Julia en ce moment, je lui dit. Si tu veut je peut jeter un coup d’œil à ton rapport de mission.
- Ça serai génial, dit-il en souriant. Tu crois que ....
- Ne l'encourage pas, lance une voix. Elle ne travaille plus pour nous, dit Pap's depuis le haut de l'escalier.
- C'est toi le boss, c'est toi qui décide, s'exclame Luis en levant les mains tout en me souriant. C'est bon de te revoir, me dit-il avant de partir.
Je monte les escaliers en courant pour me jeter dans les bras de Pap's.  
- Alors, travailler chez Julia, demande t-il en souriant.
- C'est cool, je répond. Je suis tellement contente de te revoir, je dit en le reprenant dans mes bras.
- Vient, j'ai encore du travail à faire, on va discuter dans mon bureau.
Pap's a aménagé l'espace de façon a ce que cet endroit contienne tous ce qu'il faut à son équipe. Le rez de chaussé a été transformé en salle de sport, le sous sol contient un gymnase, un stand de tir et l'armurerie. Le premier étage abrite tous ce que voit les clients, salle d'attente, bureaux, salle de réunion... Les deux autres étages sont réservés aux employés, s'y trouvent salle d'ops où sont préparé les missions et enfin un lieu de vie avec dortoirs, cuisine, douches etc.
I.P. emploie une vingtaine d'agent de sécurité. Tous d'anciens soldats, ils viennent de tous les coins de la planète, avec ce travail Pap's leur donne un coup de mains pour retrouver une vie normale après qu'ils aient été démobilisés. Repartie en quatre équipes ils couvrent tous les domaines de la protection privée. Personnes, biens, sur place ou en transport, à l'étranger le plus souvent.
- Salut Mél, lance Sergueï en entrant dans le bureau. Comment tu vas ? Ton père nous as dit pour la voiture.
- Vous avez trouvé quelques choses, je demande alors qu'il tend un dossier à mon père.
- Alex a fouillé partout mais rien, me dit le géant avec son accent russe.
- Voiture de location et identité qui sont aux normes, dit Pap's en feuilletant le dossier. Rien d'inquiétant. Si ça se prolonge on enquêtera plus mais sinon on laisse tomber. Ça te va ? me demande t-il.
- Pas de problème, je dit en soupirant. Je suis désolée que vous vous soyez inquiéter pour rien. Vous avez assez de travail sans que j'en rajoute.
Sergueï me rassure en me disant que ça a prit à Alex dix minutes pour constituer le dossier.
- Et en plus tu fait partie de la famille, dit-il gentiment. On veille les uns sur les autres.
Je le remercie et passe ma journée avec eux. Je donne un coup de main car leur secrétaire est en vacances.
- On m'a proposé un boulot, je m'exclame soudain. La société de management Modest! cherche du monde. J'ai postulé.
Je leur parle rapidement des garçons et du fait qu'ils m'aient proposé de glisser un mot pour moi.
- Pistonnée, toi ! Tu doit vraiment les apprécier car ça ne te ressemble pas, dit Sergueï.
- Ce n'est pas ça, je dit en soupirant. Depuis que je suis rentrée du Kenya j'ai du envoyer une centaine de CV et je n'ai eu aucune réponse positive quand j'ai eu une réponse. Un peu d'expérience dans le management ne me fera pas de mal.
- Tu as bien raison, dit Pap's avec fierté. Tu sauras quand si tu es prise ?
- Je sais pas, j'avoue. Les garçons ne sont pas passé au café depuis quelques jours. J'espère les voir ce soir pour leur demander.
Après une journée avec Pap's, je suis une peu déprimée à l'idée de retourner au café. Heureusement il n'y a pas grand monde et je m'occupe de ranger le café. Lorsque les garçons arrivent, j'ai tous fini et leur commande est prête à être lancé. Je suis surprise de les voir arriver accompagné.
- Mél, voici Paul, me dit Niall. Paul est notre manageur. Il est là pour ta candidature.
- Ravie de vous rencontrer, je dit en lui serrant la main.
- Je sais que c'est plutôt inhabituel mais je voulais vous rencontrez avant d'appuyer votre candidature. Les garçons disent beaucoup de bien de vous et ...
- Vous voulez vous assurer que je suis bien qui je prétend être, je fini pour lui.
- C'est ça.
- Je m'occupe de la commande des garçons et l'on pourra discuter, je lui dit en souriant. Vous voulez boire quelque chose ?
Il me demande un verre d'eau et après avoir servis les garçons, je nous installe à une table. On discute pendant une bonne demi heure. En fait c'est un vrai entretient d'embauche, il est juste dans un endroit différent.
- J'ai tous ce qu'il me faut, me dit Paul en se levant. Merci de m'avoir accordé de ton temps sur ton temps de travail.
- Pas de soucis. Ce n'est pas comme si on été débordé.
- Je te tient au courant, dit-il en me serrant la main.
Je le remercie et il s'en va, non s'en avoir salué les gars. A peine Paul a t-il passé la porte que les deux compères me sautent dessus pour savoir de quoi on a parlé.
- C'est génial, lance Niall lorsque j'ai fini de parler. Tu vas pouvoir rencontrer le reste du groupe.
- Il n'a pas dit que je bosserai avec vous, je lui dit en tentant de le calmer. Je pourrai très bien être affecté à un autre artiste.
On reste encore un moment à discuter avant qu'ils ne quittent le café. L'idée que je travaille avec eux semble emballer autant Niall que Zayn.
En arrivant dans le studio de Julia, je suis de bonne humeur. Je vais peut être avoir un nouveau travail et je n'ai pas été suivit en rentrant.
***
       Quelques jours après mon entretient avec Paul, je reçoit un appel de Modest! pour m'annoncer que ma candidature a été retenue et que je doit me présenter au siège de Modest! pour finaliser la procédure.
Je fais les cents pas dans la salle d'attente, hypernerveuse. Heureusement, je ne suis pas la seule dans ce cas. D'autres jeunes qui semblent sortir de la fac sont aussi présents.
Lorsque l'on m'appelle je suis la secrétaire dans une salle de réunion. Devant un comité, je répond au même questions que celle auxquelles j'ai répondu avec Paul, puis ils me font patienter presque une demi heure avant de revenir.
- Félicitation, vous êtes sélectionnées pour faire partie d'une équipe de management de Modest!, me dit une type dans un costume hors de prix.
Je remercie le commité et suis la secrétaire vers la sortie. Avant que je parte, elle me donne un contrat type pour les assistants et me conseil de le lire  et de voir les points qui ne me conviennent pas.
- Alors, chez Modest!, me demande Julia quand je pousse la porte du café. Si terrible, dit-elle lorsque je soupire.
- Pas terrible, je dit en . Juste inutile.
Je lui raconte et je voit qu'elle est aussi déçue que moi.
- Je pensais vraiment que tu partirais avec un contrat, dit-elle. Si il ne te prennes pas ce sont des idiots.
- Tu veut tant que ça que je parte, je demande en retrouvant mon sourire.
- Non, j'apprécie ta présence ici mais travailler pour Modest! va te permettre d'atteindre ton rêve. Diriger une équipe pour une ONG
- C'est vrai, je dit en souriant. Mais si je suis prise, être ici va me manquer.
- Ce n'est pas le cas pour le moment et tu as du travail, dit-elle avec un clin d’œil avant de partir dans la cuisine.
J'éclate de rire et je commence à ranger et nettoyer le café. Peu de temps après Julia s'en va est je me retrouve seule.
Je suis rappelée deux jours après mon entretient chez Modest!, une femme m'annonce que suite à un désistement je suis prise dans l'entreprise et que je doit me présenter le lendemain au siège avec le contrat qui m'a été remis le jour de l'entretient.
Je passe la reste de ma journée à chercher ce fichu contrat. Je fini par le retrouver chez Julia sur la table basse de son salon.
- Je suis prise, je lance à ma tante avec un grand sourire lorsque j'arrive au café.
Je lui explique ce qui vient de se passer et elle me prend dans ses bras en me félicitant.
- Je suis prise parce que quelqu'un d'autre ne voulais pas du poste, je lui dit en riant. Ce n'est pas vraiment un exploit d'être un deuxième choix.
- L'essentiel c'est que tu soit prise, réplique Julia en souriant. Ton père dois être tellement content. Tu lui as dit ?
- Je n'ai pas eu le temps, je l'appellerais après le service, je lui dit au moment ou la cloche tinte.
Je souhaite une bonne soirée à Julia et je me met au travail. Je suis de super bonne humeur toute la soirée malheureusement le café reste vide.
Ces derniers jours les clients sont revenus mais seulement le midi. Le soir est toujours aussi calme surtout depuis que Niall et Zayn ne viennent plus. Je ne les ai pas vu depuis un bon moment et ils me manquent un peu. J'aimais bien passer du temps avec eux.
Comme le café est désert, je décide d'appeler Luc pour lui annoncer la bonne nouvelle. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il est ravi.
- Tu va donc bosser avec les One Direction, s'exclame Luc avec joie. Tu va bosser avec Liam ?!
- Aucune idée, je vais bosser pour leur société de management, donc théoriquement je pourrai bosser avec eux, je répond. Mais il y peu de chance.
- Tu es incroyable, dit Luc et je peut le voir secouer la tête en faisant la moue. Tu vas laisser passer ta chance avec Liam, encore !
- Arrête, je ne l'ai pas vu depuis que j'ai quitté Wolves, je réplique. Et qu'est ce qui te fais penser qu'il se rappelle de moi.
Liam et moi avons grandit dans la même rue. On faisait souvent le trajet ensemble pour aller à l'école. En grandissant j'ai eu le béguin pour lui mais ça n'a jamais mené nul part probablement parce que j'avais bien trop peur qu'il me dise non. Je ne regrette pas de ne pas avoir essayé, juste d'avoir perdu contact.
- Mél, vraiment ? Même pour toi cette excuse craint, dit Luc en riant. Vous étiez super amis, tu crois vraiment qu'il a oublié la fille avec qui il a fait exploser le parc.
- Bien sur que non, je soupire. C'est juste que ça va être un peu bizarre. J'ai envie de le revoir et en même temps pas vraiment.
Luc passe un bon moment à m'expliquer que c'est le stress. Comme si j'avais besoin qu'il me le dise. Je ne suis pas stupide, je sait bien que je flippe totalement à l'idée de le revoir.
- Sinon j'ai une bonne nouvelle, dit-il. L'état de Nana s'arrange selon les docteurs, elle a pu quitter l'hôpital.
Je saute de joie au milieu de la rue. Cette journée est géniale. J'ai un travail qui va m'aider à accomplir mon rêve et Nana va mieux.
On passe le reste de la soirée à discuter de tout et de rien. On rattrape le temps perdu. Et j'oublie complètement de mettre mon père au courant.
***
       En arrivant devant chez Modest! je prend une grande inspiration et pousse la porte d'entrée. La salle d'attente est exactement comme je m'y attendais, immense, luxueuse, qui crie regardez j'ai de l'argent. Elle est en accord avec l'immeuble dans lequel se trouve les bureaux.
- Mademoiselle Clayton, dit la secrétaire. On va vous recevoir.
Je me lève et époussette la jupe quand je voit arriver avec une femme avec un grand sourire, tout de suite je me détends et me dit que ça va bien se passer.
- Merci d'être venue si rapidement, dit-elle avec un grand sourire. Je suis Anna, m'occupe de superviser le recrutement, entre autre tâche, ajoute t-elle en riant.
Elle me conduit dans une salle et l'on passe la matinée à mettre au point le contrat.
- Tu ne commenceras que lundi, dit-elle alors que l'on a presque arrivé au bout du contrat. La personne qui tu vas remplacer nous quitte vendredi. Tu prendras sa place.
Je suis étonnée, je pensais qu'un candidat avait laissé sa place pas que quelqu'un quittait son travail. Ça ne change pas grand chose, c'est juste que j'aurai aimer être au courant avant de venir.
-  D'accord, quel est son poste, je demande en soupirant.
- Il est assistant auprès d'un de nos manageurs, dit-elle en soupirant. Tu verras tout va bien se passer.
Cette dernière phrase me fait comprendre tout l'inverse. Je pensais que tu se passerai bien avant qu'elle insiste sur ce point.
On discute encore un peu et après m'avoir dit de me présenter lundi à 8h30 à l’accueil, je la salue et je quitte le bâtiment.
J'arrive un peu déçu au café. Julia me sert un café et je lui raconte ma journée.
- Entre ça et le fait que ton père soit de nouveau en mission, je comprend mieux ton état dépité, dit-elle en me souriant gentiment.
- C'est juste que ... On aurai pu faire tous ça lundi matin, je lui dit. Et en plus je crois que mon boss ne va pas être sympa.
Je lui explique qu'Ana a beaucoup insisté sur le fait que ça allé bien se passer comme si elle cherchait à se rassurer, à se convaincre.
On discute encore un peu, je lui avoue que je suis déçue de ne pas commencer tout de suite et elle me taquine.
- C'est toi qui es perdante et qui doit encore me supporter, je lui dit avec un sourire.  
Elle soupire et lève les yeux en signe d'exaspération. J'éclate de rire et passe derrière pour aller me changer et prendre sa place.
***
       Finalement je me retrouve plus rapidement que prévue à pousser la porte de Modest! .
Pour mon premier jour de travail, je suis levée de bonne heure, avant même mon réveil. Je suis tellement nerveuse que je n'arrive pas à manger. Je passe un long moment devant ma penderie, j'ai complètement oublié de demander ce que je devais porter. Après tergiversions je me décide pour une jupe et un chemisier, simple mais élégant.
En arrivant à 8h15, je patiente un peu mais Ana arrive rapidement pour me dire que je serai l'assistante de Maven, une manageur junior qui pour le moment n'a pas de poste permanent.
Comme la dernière fois, on s'installe dans une salle de réunion. Elle me tend le contrat en plusieurs exemplaires tout en me disant en quoi consistera mon travail.
Alors que je signe le contrat, une jeune fille avec des airs supérieurs entre dans la salle de réunion. Elle nous dévisage, Ana et moi, avant de dire :
- C'est elle. J'espère qu'elle sera plus compétente que celui d'avant.
Je regarde Ana qui soupire alors que Maven s'assoie sur une chaise et se met à pianoter sur son téléphone. C'est donc pour ça qu'Ana espérait que tout se passe bien. Il va falloir que je m'accroche mais pas question de laisser tomber.
- Ravie de vous rencontrer, je suis Mél, je lui dit avec un grand sourire.
Elle m'ignore totalement et Ana me fait un sourire contrit. Je comprend maintenant pourquoi son dernier assistant n'est pas resté longtemps.
Une fois les papiers signé, Maven part sans un mot. Je salue et remercie rapidement Ana avant de courir après mon nouveau boss.
Arrivé dans un open space, Maven me désigne un bureau près du sien et me dit me de mettre au travail. Je ne suis qu'à moitié surprise d'y trouver une énorme piles de papiers à trier.
- Bienvenue à Modest!, me glisse le type dans le box a côté du mien. On espère que tu vas t'y plaire.
- Arrête tes conneries Timmy ! lui lance la fille d'en face. Ton poste est une bombe à retardement, me dit-elle. A la fin de la journée au va aller prendre un verre avec les collègues et faire des paris sur combien de temps tu vas tenir.
- Ravie d'être au courant, je dit en souriant. Combien de temps est resté mon prédécesseur, je demande un peu inquiète de la réponse.
- Tu as raison de faire cette tête, dit Timmy. Il n'est resté que 12 jours, c'est Claire qui as gagné, ajoute t-il en désignant la jeune femme qui lui fait face.
- Je veut savoir de combien est le recors ? je demande tout en me mettant au travail.
Devant la grimace que font mes deux collègues, je comprend que je vais regretter cette question. Ils m'apprennent que l'assistant le plus coriace est resté 8 mois.
- Depuis qu'elle est la les assistants ce succèdent à une vitesse incroyable, dit Claire. Ça va faire trois ans qu'elle est là et elle doit en avoir passé au moins une dizaine.
A la pause de midi, j'ai un mal de crâne pas possible. J'avais à peine fini de trier les papiers que Maven m'a trouvé d'autre à trier. Puis toute la matinée elle a déposé des dossiers sur mon bureau. A chaque fois qu'un coursier lui apporté un dossier, il finissait sur mon bureau. J'ai découvert qu'en plus de devoir trier ses papiers je devais faire son travail. Heureusement que je suis bosseuse sinon j'aurai laisser tomber.
Claire et Timmy me proposent de les accompagner à la cafétéria mais je décline. J'ai bien trop de travail pour faire une pause. Lorsqu'ils remontent de leur déjeuner, je vois qu'ils sont surpris de me voir encore là.
- Voilà quelqu'un qui va peut être exploser le record, dit Timmy en s'asseyant à côté de moi.
- Au fait, on ne t'as pas demandé ton nom, dit Claire en me déposant une part de gâteau. On t'a prit un truc.
- Mél, je lui dit en lui tendant la mains. Merci mais je sais que vous êtes étonnés de me voir encore ici.
- Tu as raison, dit Claire après un léger silence. On est surpris, on pensait que tu allais raccrocher. Le gâteau était censé être un gâteau de départ.  Mais maintenant tu peut le voir comme un cadeau de bienvenue.
Je rie et les remercie encore avant de me remettre au travail.
Lorsque je quitte Modest! il fait presque nuit et je suis épuisée. Je pensais aller voir Julia au café mais finalement je décide de rentrer me coucher.
    Ma première semaine ce passe comme ma première journée. Je travaille comme une folle, je fais tous, les emplois du temps, les réservations, les demandes en tous genres. Je me demande bien ce que fais Maven pendant que je bosse, à part se plaindre que je ne bosse pas assez vite. J'ai enfin pris le rythme du travail et lorsque Claire et Timmy me proposent d'aller prendre un verre à la fin de la semaine j'accepte.
- Les gars voici Mél, annonce Claire lorsque l'on rejoint un groupe dans le pub au bout de la rue. Elle bosse pour Maven.
Je vois leurs expressions changer et tous me saluent et s'excusent pour mon travail. Ça me fait bien rire. Ils sont tous étonnés quand je leur dit que j'apprécie mon travail.
- Tu croules sous le travail, dit Timmy. Je ne te vois même plus derrière tes piles immenses.
- Arrêtes tu en rajoute, je lui dit en riant. D'accord j'ai trop de travail mais il n'empêche que j'apprécie ce que je fais.
On change rapidement de sujet malheureusement à part le travail, ces gens ne semblent avoir rien en commun. Le point positif c'est que j'en apprend plus sur l'entreprise, le point négatif c'est que plus j'en apprend sur Maven plus je suis déprimée.
- Ne fais pas cette tête, me dit Claire lorsque l'on quitte le pub. Tout va bien se passer.
- Je suis déprimée mais je vais m'accrocher, je lui répond en souriant. Il n'est pas question que j'abandonne. C'est peu être une garce qui me noie de travail mais je l'aime ce travail. C'est bien le seul point positif.
    Lorsque j'arrive après le week-end Maven semble m'attendre, accoudé à l’accueil. Elle me lance un regard noir et me fait signe de la suivre. Sans un mot, je la suis au sous sol.
- Tu va trier les lettres que nous recevons, dit-elle en ouvrant une porte.
J'ouvre de grand yeux quand je vois la petite pièce remplie que boites que je devine être pleine de courrier. Les boites s'empilent du sol au plafond.
- La pause est de midi à midi et demi, dit-elle avant de partir.
Elle part et je soupire. Je suis sure d'être maudite, ce n'est pas possible autrement. Vendredi je l'ai traité de garce et aujourd'hui je suis punie. Elle m'a enlevé la seule chose que j'appréciais en bossant pour Modest!, le travail en lui même.
Je ferme le porte, pousse les meubles dans un coin et me retrousse les manches. Je monte sur la table pour attraper plusieurs boites en haute de la pile. Je les vides sur le sol et je commence à trier.  
Je passe toute ma journée enfermé dans la petite salle. Je ne suis sortie que pour aller faire pipi. Lorsque j'arrête il est plus de 18 heures. Je suis surprise de croiser Claire et Timmy dans le hall. Ils sont aussi surpris que moi et l'on reste un petit moment a discuter. Je leur raconte ma journée et ils m'apprennent que Maven a passé sa journée à "travailler".
- Au moins maintenant tu es tranquille, me dit Claire. Personne pour te dire que tu fais mal leur boulot.
- Peut être mais je ne sais pas pourquoi mais je sens que ça va me retomber dessus.
On discute encore un peu avant qu'ils ne quittent le bâtiment, je vais les suivre quand je me rend compte que j'ai oublié mon écharpe en bas. Je les salue et redescend chercher mon vêtement. A la sortie de l'ascenseur dans le hall, je manque de percuter quelqu'un.
- Mél, s'exclame Niall en me voyant. Comment tu vas ?
Toutes les têtes se tournent vers moi et je me fige. Je suis surprise de voir tant de regards noirs. Celui qui m'étonne le plus vient de Liam, il me regarde comme si j'étais coupable d'un crime terrible.
- Qu'est ce que tu fais là ? demande le blond toujours aussi heureux de me voir sans faire attention à la réaction des autres.
- J'ai été prise, je lui dit en souriant. Je bosse ici depuis lundi dernier. Et vous comment vous allez ?
- La tournée arrive alors on est débordé, me dit Zayn. On va ...
- Qu'est ce que tu fais là, me lance Maven avec un regard noir. Tu ...
- Je rentre chez moi, je dit doucement. J'avais juste oublié mon écharpe. Ravie de vous avoir revue, je lance aux garçons avant de quitter le bâtiment.
Dans le métro je suis tellement fatiguée que je n'ai pas la force de m'interroger sur ce qui c'est passé.
Je bosse au service courrier jusqu'à vendredi après midi lorsque je suis demandé dans les bureaux de la direction. Lorsque j'arrive, Maven fait les cents pas devant un bureau et me lance un regard noir.
- Mesdemoiselles, dit un homme en ouvrant une porte.
Il s'efface pour nous laisser entrer et tout de suite Maven se jette l'unique fauteuil. Je reste debout à côté d'elle en attendant que l'homme nous donne la raison de notre présence.
- Mademoiselle Clayton, je suis Benjamin Rich, dit-il en s'asseyant dans son fauteuil. Vous êtes ici parce que Maven m'a dit que vous étiez responsables des erreurs dans ces dossiers, dit-il en me montrant une pile de dossier posé sur son bureau.
J'en prend un sur le dessus et en l'ouvrant je ne reconnait pas ce qu'il y a dedans.
- Je suis désolée monsieur Rich mais je n'ai pas fait ces dossiers, je dit doucement.
- Tu ... Vous voyez, elle ment, s'exclame Maven. Je vous l'avez dit, je savais qu'elle ne prendrait pas ces responsabilités.
- Mademoiselle nous savons que vous êtes fautive, vous n'avez pas besoin de mentir, c'est juste un avertissement, dit-il.
Je vais pour parler mais il me coupe la parole et dit :
- Un avertissement certes mais sachez qu'une autre faute aussi grave que celle là est vous devrez nous quitter. Vous pouvez retournez travailler maintenant, Maven restez nous devons encore discuter.
Je les salue et je quitte le bureau. Alors que je vais prendre l'ascenseur, Maven arrive et me dit de retourner à mon bureau parce que j'ai du travail à rattraper.
Heureusement que c'est la pause, je ne me sens pas d'avoir à expliquer ma situation à Claire et Timmy. Je n'en revient pas qu'elle m'aie accusé de ses erreurs. Je suis tellement en colère que j'en ai les larmes aux yeux. Lorsque je vois mon bureau noyé sous les papiers, je désespère. Je met mes écouteurs et je me met au travail.
Pendant le week-end je décide que faire seulement ce qui est demandé dans mon contrat. Malheureusement ce n'est pas possible. Des artistes dépendent de ces dossiers pour avoir une carrière et je me sens mal de les laisser tomber alors je bosse comme une folle.
J'arrive à l'ouverture et je quitte les bureaux que lorsque je m'endors presque sur mes papiers. Je ne retourne chez Julia que pour me doucher et me changer. Et comme les mauvaises nouvelles n'arrivent jamais seuls Nana est de nouveau malade et Pap's n'est toujours pas rentré de sa mission au Moyen-Orient.
Plus le temps passe plus je regrette d'avoir accepté ce poste. Un soir dans le hall, je croise les gars de One Direction. Personne ne me souri, Niall et Zayn évitent mon regard alors que Louis, Liam et Harry me fusillent avec le leurs. Même Paul semble m'en vouloir. Le lendemain, les bruits de couloirs disent que quelqu'un a merdé et que cette personne à presque annulé la tournée des One Direction.
Je ne n'ai pas besoin d'être un génie pour relier les points et comprendre que Maven m'a fais porter le chapeau pour ses fautes. Je n'en revient pas, je me fais crucifier pour ses erreurs.
***  
- On part dans 2 semaines, dit Paul. Ça devrait être prêt.
L'homme commence à s'énerver. Je vois que Maven comment à paniquer. Depuis ma chaise je savoure la situation. Le dossier qu'il lui faut est sur mon bureau. Si elle veut le lui donner, elle va devoir me le demander. 3... 2... 1...
- MEL, hurle mon boss. Le dossier des extras du Where We Are Tour ?
Je fouille dans ma pile de dossier et quitte ma chaise avec un grand sourire victorieux.
- Celui-ci ? je demande innocemment en lui tendant les papiers. Il était sur mon bureau, je l'ai fini hier soir.
Elle me jette un regard noir et donne le dossier à Paul sans même y avoir jeté un coup d’œil.
- Regardez et dîtes moi laquelle de nous deux n'a pas sa place ici, je glisse à Paul lorsque je quitte le bureau.
Depuis "l'incident 1D", Paul pense que je suis une fraude. Que je suis ici avec un agenda et que ce n'est qu'une étape. C'est l'occasion de lui prouver ce que je vaut vraiment. Le problème c'est que les garçons le pensent aussi et que les faire changer d'avis ne va pas être aussi facile que de leur prouver que je peut faire mon travail.
Alors que tous quittent leurs bureaux pour allez déjeuner, je reste bosser. Comme d'habitude Claire et Timmy me proposent mais je décline, j'ai bien trop à faire.
Les écouteurs visés sur mes oreilles et le volume à fond, je fini un dossier quand on me met une tape sur l'épaule. Je sursaute et fait tomber mes papiers.
- Ça va pas, je m'exclame en enlevant mes écouteurs et en me tournant en même temps.
Je me fige quand je voit qu'il s'agit de Paul.
- Excusez moi, je pensais qu'il s'agissait que mes collègues, je lui dit mal à l'aise.
- Pas de soucis, dit-il en s'asseyant dans la chaise de Timmy. Vous avez vraiment fais ce dossier vous même ? demande t-il en me montrant le dossier de ce matin.
Je soupire et répond :
- Bien sur, je ne suis pas soudainement devenue incapable après avoir été embauché ici, je lui dit en me remettant au travail.
- Ce dossier est parfait pas une seule faute, ajoute t-il.
- Je sais, je l'ai fait moi même et j'ai tous vérifié deux fois.
- Comment pouvez vous avoir fait de telles erreurs dans le dossier de gestion ?
- Il ne vous vient pas à l'idée que peut être je n'ai rien fait, je lui demande. Que peut être quelqu'un d'autre a fait ce dossier.
Il me regarde sans comprendre et je décide de laisser tomber les insinuations pour lui dire ce qui c'est vraiment passé.
- Vous êtes entrain d'accuser Maven de vous avoir piégé, dit-il lorsque j'ai fini. C'est grave.
Je soupire désespérée, je pensais qu'après mon récit il serait de mon côté mais apparemment j'avais tord.
- Elle est incapable de faire un dossier par elle même, je lui dit alors qu'il se lève. Pourquoi pensez vous que je passe tant de temps ici ? Je suis obligée de tout faire.
Il me jette un dernier regard avant de partir.
- A peine un mois et j'ai déjà envie de me barrer, je soupire en regardant mon calendrier.
Heureusement que le week-end arrive parce que je suis à bout. A la maison Julia s'inquiète mais heureusement elle n'a rien dit à Pap's. Il est rentré du Moyen -Orient mais il se prépare à agrandir I.P est il est débordé. Grâce aux suggestion de Maya la secrétaire de l'entreprise, il a décidé d'ouvrir une section "tourisme". Concrètement il va proposer des excursions entre stage de survie et de découverte des zones les plus incroyable de la planète comme la forêt amazonienne ou le Sahara. Ce projet l'occupe entièrement et je suis ravie qu'il s'investisse autant surtout qu'au début il n'était pas très chaud.
Je passe mon week-end à dormir et a zoner dans le studio. Je n'ai même pas la force de regarder la télé. J'envoie un SMS à Luc et il me répond qu'il est dans le même état que moi. Il bosse autant que moi pour augmenter ses chances d'entrer au MIT.
   Lundi arrive beaucoup trop vite à mon gout. Comme d'habitude une pile impressionnante de papiers m'attend sur mon bureau et je me met tout de suite au travail, je n'ai pas vraiment de temps à perdre.
- Tu vient avec moi, me dit Maven lorsqu'elle quitte son bureau peu avant midi. Tout de suite!, crie t-elle quand elle voit que je ne suis pas derrière elle.
Je me lève et la rejoint en courant. On se rend à l'étage dans une salle de réunion déjà pleine. Je suis étonnée que voir que les gars de One Direction sont là. Aux regards qu'ils me lancent je comprend qu'ils me considèrent toujours coupables des fautes de Maven. Ça ne me surprend pas que Paul ne leur ai pas dit mais ça m'embête quand même.
- Merci de nous avoir rejoins, dit Paul en souriant. Malheureusement Ana ne pourra pas se joindre à nous pour la tournée. Avec l'accord de la direction Maven viendra avec nous.
Je la regarde se décomposer en me retenant de sourire. Elle est dans le pétrin, tous le monde va rapidement se rendre compte qu'elle ne sait rien faire.
- Ce serai bien que ton assistante soit aussi du voyage, ajoute Paul et là c'est moi qui perd mon sourire.
Alors que le reste de l'assemblé est sous le choc ou me lance des regards noir, je fusille le tour manageur du regard et je me retient de l'envoyer se faire voir.
- Pas de discussion possible, annonce Paul alors que Liam va parler. Elles viennent toutes les deux avec nous.
Je passe le reste de la réunion à ruminer. Je suis furieuse non seulement je vais devoir continuer de travailler pour Maven mais en plus je vais travailler pour One Direction. Comme si un seul boss qui vous déteste ce n'est pas assez.
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cloeliberte · 5 years
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Chapitre 1
        Je traverse l'aéroport sans problème. Arriver après dix heures du soir est une aubaine, le terminal et le hall sont presque vides, seuls des hommes d'affaires pressés et quelques familles en transit comblent l'espace. Il y a quand même un point négatif à arriver à une telle heure, c'est que je suis épuisée. J'ai manqué de m'endormir pendant l’atterrissage et encore une fois en attendant ma valise.
- Mél', par ici, lance une voix alors que je passe les portes qui mènent dehors.
- Tu es la meilleure tante du monde, je dit essoufflée en montant dans la voiture de Julia.
- Je suis ta seule tante, dit-elle en redémarrant sous les klaxons des voitures qui nous suivent. Alors c'était comment le Japon ? Ton vol c'est bien passé ?
- Génial, je suis tellement contente d'y être allée, je lui répond avec un grand sourire. J'ai visité des endroits géniaux. Mon vol a été nickel, ma correspondance à Orly m'a vidé mais sinon parfait. Pap's te passe le bonjour, il m'a dit de t'embrasser et de faire d'énormes câlins à tes enfants.
Je dit tout d'une traite, je ne sais pas pourquoi mais parler du Japon a rechargé mes batteries et je me sens en pleine forme.
- Comment va t-il ? Ça fait un bon moment qu'on ne sait pas vu.
- Il va bien, il bosse toujours autant mais on a pu se libérer pour que l'on passe du temps rien que tous les deux. On est allé visité le Mont Fuji ensemble, c'était une super rando.
- C'est toi qui dit que ton père bosse trop, s'exclame Julia. Tu vient d'enchaîner la fac avec dix mois de stage au Kenya et un mois et demi de travail au Japon. Je ne comprend pas comment tu fait pour ne pas t'effondrer.
- Je n'ai travaillé que les deux dernières semaines, je réplique. Le premier mois, j'ai fait du tourisme. J'ai visité les studio Ghibli, je dit des étoiles pleins les yeux. J'ai rencontré certains des dessinateurs du studio et je suis même repartie avec une pièce unique. Je te montrerai à la maison.
- Ton père m'a dit que tu lui avait préparé le terrain, dit Julia avec un air entendu en revenant sur le sujet qui l'intéresse.
- Je n'allais pas le laisser se débrouiller alors que j'étais sur place. De plus mon travail consiste à faire signer de payer et à préparer des emplois du temps, il y a pire comme travail. Ce n'est pas vraiment pénible, ni même prenant. Ça m'a permit de me faire un peu d'argent de poche.
- Tu es vraiment comme mon frère, dit-elle en soupirant. Tu ne t'arrêtes jamais de bosser. Tu doit ralentir et te reposer.
- Je me reposerais quand je serai morte, je lui dit en souriant.
- Ne dit pas ça, dit Julia en colère, perdant son sourire.
Je soupire et me maudit d'avoir été si stupide. Je sais qu'elle pense à Pap's, mon père est garde du corps. Il a fait parti du S.A.S (Spécial Air Service), une unité des forces spéciales britanniques. Lorsqu'il a quitté l'armée suite à une blessure, il a crée International Protection, une agence de protection privée. Julia pensait qu'elle pourrai enfin s'inquiéter un peu moins. Malheureusement, l'agence de Pap's est spécialisé dans la protection privée en zone de conflit. Ce qui veut dire qu'il est souvent amené à partir en zone de guerre.
Avoir de la famille qui travaille dans de telle condition n'est pas facile à gérer et Julia a plutôt du mal à supporter l'idée que son frère puisse rentrer de mission dans une boite ou pire ne pas rentrer du tout. Je la comprend, l'idée que Pap's ne rentre pas de mission m'a donné des cauchemars terribles quand j'étais petite.
- Des nouvelles de Nana, je demande puisque l'on est dans les sujets désagréable.
- Elle est toujours inconsciente mais les docteurs disent qu'elle va mieux, dit Julia en reniflant. Luc est passé la voir la semaine dernière.  
Je soupire les larmes aux yeux, mon arrière grand mère est tombée malade l'année dernière et depuis plus rien ne va. Elle a été mise sous respirateur et plongé dans un coma artificiel à plusieurs reprise. Et depuis quelques semaines, elle est de retour à l'hôpital. Luc est mon meilleur ami mais je le considère comme un frère, il fait pratiquement partie de la famille. C'est le seul à habiter assez près de l'hôpital pour passer voir Nana de temps à autre et lui tenir compagnie.
- Arrête de te culpabiliser, dit Julia en posant sa main sur la mienne. Elle t'aurai tuer si tu avait refusé le stage de tes rêves pour veiller sur son sommeil.
- Je sais mais je me sens quand même un peu mal. Je me sens mal surtout parce que je ne peut rien faire pour l'aider.
- On est tous dans le même. Tu sais que Luc a proposé de donner la somme de son concours pour les soins de Nana.
- Son concours de robotique ? je demande surprise. C'est son ticket d'entrée pour le MIT, l'année prochaine.
- Je sais, c'est exactement ce que je lui ai dit. Il m'a dit que Janette lui avait dit la même chose et qu'il s'était fait remonter les bretelles pour y avoir pensé une seule seconde.
On rie tous les deux de bon cœur. Janette est une amie de Nana, elle ne doit pas faire plus d'un mètre quarante mais elle peut être vraiment impressionnante quand elle veut.
- En parlant de Luc, tu as des nouvelles ? demande gentiment Julia pour changer de sujet.
- Je l'ai appelé en quittant le Kenya puis depuis le Japon. Je lui ai donné les dernières nouvelles, je lui dit en souriant.
Je connait Luc depuis l'école primaire, quand on été enfant il passait son temps à la maison car ses parents étaient tous le temps au travail. Il avait même une chambre, c'est dire à quel point il fait parti de la famille. Maintenant il est étudiant en ingénierie à l'université de Birmingham à côté de chez nous. Je suis tellement fière de lui. En ce moment il travail sur une machine qui peut opérer des gens, je ne comprend pas tous mais je sais que c'est super important. Si il gagne le concours avec sa machine, il va recevoir une grosse somme d'argent.
- Je ne l'ai pas vu depuis presque un an et il me manque, j'ajoute tristement.
- Maintenant que tu est de retour, tu va pouvoir monter les voir, lui et Nana, dit Julia en souriant.
- Au fait, c'est toujours bon pour squatter au dessus du garage. Je n'ai toujours pas décidé ce que j'allais faire et j'aimerais bien passer du temps avec toi et les enfants, je dit lorsque l'on arrive sur Londres.
- Bien sur, tu peut rester aussi longtemps que tu veut, dit-elle en souriant. Tu es ma famille, je ne vais pas te mettre à la porte.
Je la remercie. Et lorsque l'on se gare devant chez elle, je sort ma valise du coffre et après lui avoir dit bonne nuit, je me dirige vers le studio au dessus du garage.
            * - Max, tu est allé faire pipi, je demande toute en mettant sa soeur au lit. Maman ne va pas tarder à rentrer et elle ne va pas être contente si vous n'êtes pas au lit.
Max, se dirige vers sa chambre en trainant des pieds, je le rejoint après avoir embrassé Gia. Depuis que je vit chez Julia, je m'occupe de ses enfants quand elle est au travail.
- Qu'est ce qui ne va pas bonhomme ? je demande à Max qui est tout triste.
- Maman, elle est jamais là, dit-il les yeux pleins de larmes. Elle est toujours au travail. Et je sais qu'elle va encore rentrer tard.
- Je sais, je répond doucement. Elle n'aime pas ça non plus mais elle n'a pas le choix. Elle a beaucoup de travail au café.
- Tu ne peut pas l'aider, demande t-il plein d'espoir. L'aider à renter plutôt ?
Je lui promet de faire tout mon possible et je lui souhaite bonne nuit avant d'éteindre et de rejoindre le rez de chaussé.
Lorsque Julia passe la porte il est dix heures passé et je voit bien qu'elle est épuisée.
- Encore là, dit-elle surprise de me voir dans le salon. Quelques choses ne va pas ?
- Tout va bien, enfin presque Max m'a dit que sa maman lui manquait. Et il m'a demandé de l'aider à la voir plus souvent. J'ai eu une idée.
- Mél, dit Julia en soupirant. Tu ne peut pas faire ça.
- Je peut et je vais le faire, je lui dit déterminée. Je n'ai pas de réponse, d'aucune de 22 entreprises que j'ai contacté. Je suis libre et toi tu as besoin de main d’œuvre. Avant de dire non écoute moi.
Je la dirige vers la cuisine et l'on s'assoit l'une en face de l'autre.
- J'ai déjà travaillé dans des restaurants, je suis capable de faire le service. Je te propose de te remplacer le soir, je bosse de 18 à 22 heures.
- Mél, je ne vais pas pouvoir te payer, dit-elle. Il n'y a presque plus de clients en ce moment. Puis ...
- Stop, tu m'héberge gratuit, échange de bon procédé et si j'ai une proposition, j'aviserai à ce moment là. Ne t'inquiète pas, je ne veut pas être serveuse toute ma vie mais je peut bien te dépanner pour quelques temps.
Julia semble avoir besoin de réfléchir à ma proposition alors je lui souhaite une bonne nuit et je rejoint le studio. J'envoie un SMS à Pap's pour savoir quand il rentre et pour lui demander de pousser dans son sens si Julia l'appelle.
            +1 ou 2
- Je t'avais dit que c'était une bonne idée, je dit à Julia alors qu'elle se prépare à quitter le café.
- C'est juste que je me sens mal de te ...
- Dit toi que tes enfants t'attendent à la maison et qu'ils ont besoin de toi, je lui dit. Je n'ai pas besoin de toi, je peut gérer le café seule.
- Je sais, allez, je m'en vais, dit-elle en poussant la porte de derrière.
Elle va parler à nouveau quand je la pousse et que je loque la porte.
- Va t'en, je crie à travers la porte. Rentre chez toi.
- C'est bon, je suis partie, répond t-elle.
Je retourne dans la salle quand j'entends la clochette de l'entrée signaler une arrivée.
- Bonsoir, je lance avec un grand sourire au duo qui entre. Allez vous assoir je vous apporte vos cafés.
- Merci, tu peut ajouter un muffin pour moi, demande Niall.
Zayn me fait un grand sourire en passant devant le comptoir.
- Pas de soucis, en plus ceux la sorte tout juste du four, je dit au blond en souriant.
Je leur amène leurs commande et jette un coup d’œil aux dossiers étalés sur la table. Comptas, emplois du temps, recette de concert, ... . Je n'ai pas le temps de lire plus mais je suis étonnée de les voir bosser des trucs aussi sérieux.
Je fini de ranger et de nettoyer pendant que les garçons boivent leurs cafés.
- Je ne comprend pas, s'exclame Niall. Comment peut on être à deux endroit en même temps.
- Ce n'est pas possible, répond Zayn. Tu as du te tromper quelques part.
- Besoin d'un coup de main, je demande en m'approchant de leur table.
- On ne veut pas te déranger, dit Niall en soupirant.
- Je n'ai rien d'autre à faire et on ne ferme qu'à 10 heures donc je suis disponible un quart d'heure, je lui répond en le forçant à se pousser pour que je m'assoit à côté de lui.
J'attrape l'emploi du temps qu'il tient et je l'examine. Je remarque tout de suite les erreurs mais impossible de voir d'où elles viennent.
- C'est d'après ces documents, dit-il en me tendant une pochette.
Après avoir feuilleté la paperasse qu'il m'a donné, je sait pourquoi son emploi du temps n'a aucun sens.
- Vos documents sont d'années différentes, je lui dit. Regardez, 2011 pour cet entretient, 2013 pour celui là. Rien n'est d'actualité. Ville, pays différents ... Pas étonnants que le résultat final soit complètement faux.
- Ok, donc on doit trier par année, dit Zayn en prenant une pile au hasard.
- Pourquoi vous faites ça ? Ce n'est pas vraiment votre domaine, je dit en prenant ma propre pile.
- Entrainement, dit le blond en soupirant. On doit pouvoir gérer nos carrières sans l'aide de quiconque. C'est des conneries si tu me demandes, ils ont juste la flemme.
- Vous devriez savoir au minimum vous occupez de vos carrières, je dit en riant. Mais ils pourraient être là pour vous apprendre. Ce genre de truc ça ne s'apprend en 5 minutes.
Une fois les documents triés par années, je leur fait reprendre pour qu'ils les trient par type de documents, compta, réservations, relations publiques... .
- Ça y est, je lance victorieuse lorsque toutes les piles sont faites. Vous ne vous êtes jamais occupés de votre carrière, je demande en les aidant à ranger les papiers sans les mélanger.
- Jamais comme ça, dit Zayn. On demande notre avis sur un paquet de trucs, puis sur l'album on a presque carte blanche.
- Mais sur la partie management au début ils ne voulaient pas qu'on aide et on été débordé donc on a pas vraiment cherché à savoir, dit Niall en se levant.
- C'est une technique de contrôle, je dit distraitement.
Ils me regardent comme si je venait de leur dire que je pense que la terre est plate.
- C'est vrai, si vous ne vous occupez pas de votre carrière je peut vous faire faire ce que je veut, j'ajoute.
Les gras font la grimace et je les quitte pour aller commencer à fermer le café. Lorsque je revient dans la salle, ils m'attendent au comptoir.
- Garde la monnaie, me dit le blond alors que je vais lui rendre la différence.
Je le remercie, leur souhaite une bonne soirée et je ferme le café avant de rentrer chez Julia. Pour une fois je ne serai pas coucher très tard.
            **   Accoudée au comptoir j'attends que le temps passe ou que les garçons arrivent. Je m'ennuie tellement que je sort mon téléphone et que je consulte mes mails. Toujours aucune réponse des entreprises que j'ai contacté pour du travail.
Enfin la porte s'ouvre et je constate en souriant qu'il s'agit des garçons. Je les salue tout en commençant à préparer leur commande.
- Vous avez passé une bonne journée, je demande en posant leur commande.
- Longue surtout et toi ? demande Niall, souriant comme toujours . Pas trop de clients ?
- Non, il y en a un peu plus le midi mais le soir c'est vraiment calme.
- Merci pour le coup de main hier, dit Zayn. Ça nous a permis de bien avancer.
- Tu accepterais de nous aider ? demande Niall avec son sourire charmeur.
- Niall, s'exclame le métis. On est censé le faire nous même. Puis elle a probablement d'autre chose à faire.
- On peut te payer, insiste Niall en ignorant son ami.
- Je fini et je vient vous donner un coup de main, je dit en souriant. Et pas besoin de me payer vous laissez assez de pourboire comme ça, j'ajoute en rejoignant le comptoir.
Je range et nettoie le bar rapidement. Je ferme déjà l'arrière du café comme ça je serai quitte de le faire plus tard. Je rejoint ensuite les gars au fond et je m'assoit à côté de Niall.
- Je ne vais pas tous vous faire, je dit en attrapant une pile de papier. Je vais trier et faire des piles. Vous ferrez les plannings et je jetterais un coup d’œil quand vous aurez fini.
Il ne me faut pas longtemps pour trier toute cette paperasse. Je décide donc de leur donnez des conseils pour travailler avec efficacité. Par exemple ne pas oublier de prendre en compte la distance qui sépare deux rendez vous ou les horaires de pointe du trafic ... le genre de chose qui peut détruire le meilleur des emplois du temps.
- On a tous fini, s'exclame Niall en me tendant son dernier planning.
- Et en plus celui là est tout juste, je dit en vérifiant rapidement avec les papiers et internet. Vous voyez quand vous vous y mettez vraiment ce n'est pas si compliqué.
- C'est parce que tu était là, sans ton aide en y serai encore, dit Zayn en souriant. Comment tu sait tout ça ?
- Je suis magicienne, je lui répond en riant. Non, j'ai étudié le management à l'université.
- Génial, tu cherches du travail ? demande Niall en souriant. Parce que Modest! recherche des assistants manageurs. On peut glisser un mot pour toi.
Je les regarde surprise et j'hésite un peu. Je cherche vraiment du travail mais je me sens mal de laisser Julia dans le pétrin si je suis prise. En me disant ça je me rend compte que c'est stupide. Je n'ai aucune certitude d'être retenue et dans le pire des cas, si elle a vraiment besoin de moi, je peut toujours refuser.
Je décide donc de tenter ma chance. Je change quelques détails sur mon CV et ma lettre de motivation avant des les imprimer et de les donner aux gars.
- Merci, je dit en les encaissant. Ça me touche, que vous fassiez ça pour moi.
- Après ce que tu as fait pour nous c'est normal, me répond Zayn. C'est juste un échange de bon procédé puis tu es douée, tes talents seraient appréciés.
- Je ne suis surement pas la seule capable de faire des emplois du temps sans fautes, je lui dit en souriant.
Je les remercie encore du coup de pouces et ils quittent le café. J'attrape la caisse, ferme et rentre rapidement chez Julia. Pendant le trajet j'ai un étrange sentiment, les cheveux de ma nuque sont dressés et j'ai l'impression d'être suivit.
Je change de trottoir et j'en profite pour regarder derrière moi. Je ne vois personne mais ça ne veut pas dire qu'il n'y a personne. Je soupire à cette pensée, c'est tellement stupide mais tellement vrai. Depuis que je suis enfant Pap's m'a appris à ne pas juger une situation trop rapidement car c'est comme ça que les ennuis commencent.
Une voiture passe et s'arrête au stop, avant de tourner dans la même rue que moi. Elle me dépasse, tourne et quitte la rue. Je me détends un peu mais j'ai toujours cette impression désagréable. Je me dit que c'est le stress.
Lorsque je rentre dans la rue qui mène chez Julia, je remarque du mouvement dans une voiture garé et tous phares éteints. Je la reconnait, c'est la voiture qui m'a doublé il y a trois minutes. Je soupire, le conducteur vient certainement d'arriver et il va rentrer chez lui.
Ce n'est que lorsque je rentre dans le studio que je réalise que la voiture qui m'a doublé a prit à droite hors pour aller chez Julia il fallait prendre à gauche. Je me dit qu'il s'agit d'un touriste et je met ça sur le compte de la fatigue.
***
- Modest! est une énorme société Mél, dit Luc lorsque je lui parle par Shype de la proposition des gars. Ce n'est pas vraiment dans ton domaine.
- Je sais que ce n'est pas une ONG mais personne ne me prendra sans expérience et c'est un bon moment d'avoir de l'expérience, je lui dit.
Allongé dans le canapé chez Julia, je profite du feu de cheminée. J'ai vraiment hâte que le printemps arrive, je commence en avoir assez de cette infernale pluie d'hiver.
- Ton stage au Kenya est un atout, dit-il. Tu as ...
- C'est un plus mais ce n'est qu'un stage, je dit en soupirant. Et je sais, c'était avec l'ONU mais même, ce n'a duré que 6 mois. Pour bosser dans une ONG tu doit être autonome et ce n'est pas mon cas.
- Ça craint parce que tu es vachement douée pour ça. C'est grâce à toi que mon dossier pour le MIT a été fini à temps, dit-il en souriant. Même depuis l'autre bout du monde tu as pu t'occuper de ça.
Puisqu'il a abordé le sujet, je lui demande comment se passe son concours et à voir son expression je comprend que ce n'est pas la joie. Il m'apprend que l'étudiant en médecine avec qui il a fait son projet ne c'est pas investi et qu'il a du faire les calibrages les plus importants sans son expertise.
- Si je perd le concours par sa faute, je vais le lui faire payer, me dit-il.
- Attend juste que Nana soit au courant et tu n'auras rien besoin de faire, je lui dit en riant.
- C'est vrai, elle va être furieuse. Bien plus que mes parents, dit-il en soupirant. Tu te rend compte qu'ils ne savent même pas pour le concours. Enfin, je leur ai dit mais je ne suis pas sur qu'ils s'en souviennent.
Son regard triste me brise le cœur, ses parents ont toujours placé leurs travailles avant leur famille. C'est pour ça qu'il a passé tant de temps avec nous quand on été petit.
Je change de sujet et je lui parle du Japon. Depuis toujours on est fan des œuvres du studio Ghibli, un studio d'animation qui fait des films incroyable. C'est Nana qui nous les a fait découvrir car elle en avait marre des héroïne gnangnan de Disney.
- Je n'en revient pas, dit Luc émerveillé devant le dessin des j'ai ramené du studio.
- Je l'adore, je pense me le faire tatouer, je lui avoue. Probablement sur l'épaule.
- Nana va adorer, dit-il avec un grand sourire. Tu vas devoir monter pour le lui montrer.
- Je compte bien monter, je le rassure. Mais j'attends que Pap's revienne du Japon pour que l'on monte ensemble. Si je monte seule elle va me tuer surtout maintenant que je lui ai dit pour Modest!
- J'en revient pas qu'une mamie de 90 ans nous fasse autant peur, dit Luc en riant.
- Elle pourrai nous tuer sans problème, je réplique en riant. Elle a été infirmière, elle sait comment faire. Puis ce n'est pas parce qu'elle est vielle que c'est un légume.
- Je sais, elle est plus vivante que toi et moi réunit, dit-il en riant.
On discute jusqu'à ce que je doive partir pour aller bosser au café. Je raccroche prend mes affaires et quitte la maison.
Je marche normalement pendant le trajet et comme avant-hier soir, j'ai ce drôle de sentiment d'être suivit. Je me dit que devient parano mais lorsque je voit la même voiture qu'hier soir se garer sur le parking du café. Je me dit que c'est une sacré coïncidence.
La soirée ce passe tranquillement, les gars me disent qu'ils n'ont toujours pas de nouvelle pour les candidatures. Ils ont l'air bien plus impatients et surtout bien plus stressés que moi.
Après la fermeture, je rentre presque en courant chez Julia. La voiture est resté devant le café toute la soirée et n'est partie que lorsque les garçons ont quitté le café.
En arrivant devant chez Julia, je voit la mystérieuse voiture garée devant chez ses voisins comme la dernière fois. Je sens mon cœur s'emballer, je tente de me calmer en me disant que ça peut vraiment être les voisins de Julia. En allant me coucher je me promet de lui demander demain
***
- Tes voisins sont rentrées, je demande à Julia en voyant que la voiture d'hier est toujours garé en face de chez Julia.
- Qui les Whittemore ? Non, ils sont en vacances, en Californie je crois, dit-elle en regardant par la fenêtre. Ça doit être des amis à qui ils ont laissé la maison, ajoute-elle. Ça fait plusieurs jours qu'ils sont là.
- Attend, tu as déjà vu cette voiture, je demande et mon cerveau commence à tourner à cent à l'heure.
- Les trois derniers jours, dit-elle nonchalamment. Bon j'y vais, on se voit tout à l'heure lance t-elle en quittant la maison.
Je regarde discrètement par la fenêtre et je constate que la voiture ne bouge pas. Personne ne sort de la maison. Peut être que Julia a raison ce ne sont que des amis des voisins et je me fais bien trop de soucis.
Je soupire et m'installe dans le canapé, il me faut vraiment un job plus intense que celui de serveuse. Je me met a inventer des histoires quand je m'ennuie. J'hésite à appeler Pap's mais comme ça fait un moment que l'on ne sait pas parler, j'attrape mon téléphone.
- Alors travailler pour Julia, demande Pap's quand il décroche.
Je lui raconte rapidement puis l'on parle de son travail au Japon.
- Les clients sont ravis, dit-il. Ils disent qu'ils n'ont jamais aussi bien voyagé.
- Avec ce qu'ils vous payent je m'en doute, je dit en souriant. Tu rentrer bientôt ? je demande le plus innocemment possible.
- Tout va bien ? demande t-il.
- Oui, pas de soucis, c'est juste que ...
- Mél, qu'est ce qui se passe ? demande Pap's qui commence à être inquiet.
- J'ai l'impression qu'une voiture me suis depuis quelques  jours, je dit en soupirant. C'est stupide je sais mais j'ai l'impression de la voir partout.
-Un sentiment comme ça n'est jamais stupide, me dit Pap's. Ça peut te sauver la vie.
- Dans ton métier peut être mais je suis une serveuse, je lui rappelle. Je ne parcours pas le monde pour protéger ou sauver des gens. J'apporte juste du café.
Après qu'il ai insisté, je fini par lui raconter. Je lui parle de mes impressions et de la voiture plus en détails. Je n'oublie pas ma conversation avec Julia n'ont plus même si je sais qu'il ne va pas aimer.
- Mél, cette voiture semble te suivre. Je ne pense pas que ce soit des coïncidences. Je vais demander à Viktor et Alex de se pencher la dessus, en attendant ...
- Je sais, je ne fais rien de stupide. Je te contacte au moindre doute et je n'hésite pas à employer les grands moyens. Je connait les règles, je dit en soupirant. Mais tu ne penses pas que c'est trop ?
- Fait attention à toi. Je rentres dans deux jours d'ici là, il n'y aurai qu'Alex sur place. Surveille tes arrières et n'oublie pas, je t'aime, dit Pap's.
J'embrasse Pap's et je raccroche. Je réalise, trop tard, qu'il n'a pas réponde à ma question mais de toute façon je connait sa réponse. Je peut l'entendre d'ici me dire " Mél, on ne fait jamais trop. De toute façon, il vaux mieux demander le pardon que la permission ".
Allongé sur mon lit, je pense à tout ce que Pap's m'a enseigné. En tant qu'ancien membre des forces spéciales et agent de sécurité privé, il connait un paquet de tour qui peuvent des vies. Il m'en appris certain, comment semer un poursuivant, comment mettre à terre un gars plus grand et plus fort que moi... Mais ce qu'il m'a appris de plus important c'est de prêter attention au monde qui m'entoure et de ne jamais me relâcher.
Sans ça jamais je n'aurai remarqué que c'est la même voiture qui me suivait, ni même qu'une voiture me suivait ou qu'elle avait prit la mauvaise direction. Vivre avec lui m'a appris à être hyper vigilante et je me demande à quel point cela influe sur qui je suis.
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