“Brèves de prison” devient un livre grâce aux éditions de la Pigne ! 

Vous pouvez le commander sur le site des éditions : 

https://lapigne.org/livres/breves-de-prison/

Vous pouvez aussi le trouver dans quelques librairies

à Paris : BD Net Bastille (11ème), Publico (11ème), Quilombo (11ème), Le Comptoir des mots (20ème), Le Monte-en-l’air (20ème), L’équipage (20ème) 

à Montreuil : à Libertalia, chez Fatalitas, au Café-librairie Michèle Firk

 à Louviers (Eure) : à la librairie Quai des mots.

Ou le commander chez votre libraire indépendant !

12/12/2020

Depuis qu’il est sorti, Hassan aka Lahass a profité des bonheurs de la vie qui n’ont pas de prix : déambuler dans les rues, regarder le ciel, et puis, entre deux confinements, prendre un verre avec les amis au café du coin. Après la cellule de 9 mètres carrés à 2 ou à 3, la vie en couple dans 20 mètres carrés lui a semblé un luxe ! Mais on se réhabitue vite et après avoir goûté de nouveau, pendant quelques mois, à la liberté de mouvement, l’annonce du reconfinement lui a été fort pénible. Et puis les galères du quotidien, quand on a plein de projets en tête mais pas d’argent, et quelques difficultés à se conformer au monde du travail... Conclusion : à l’extérieur non plus on n’est pas vraiment libres, mais dehors ça n’a quand-même rien à voir avec dedans !

Salut !

Comme vous l'aurez compris, Hassan aka La Hass a été libéré, mais pour autant l'aventure « Brèves de prison » ne se termine pas là  : on est très heureux de vous annoncer la publication sous forme de livre des meilleurs strips (+ quelques bonus) aux éditions de la Pigne qu'on remercie chaleureusement ! Une souscription sera lancée prochainement...

Merci à vous tous de nous avoir suivis et soutenus. En attendant une société plus humaine et moins punitive, on peut déjà aider à faire entendre la voix des enfermés. On peut essayer d'imaginer ce que ça fait de vivre à 3 dans 9m2 H24, le regard perpétuellement arrêté par des murs ou des barreaux. Et puisque la prison a bien fait la preuve de son inefficacité au vu des taux de récidive, puisqu'il est évident qu'on ne rend pas les gens « meilleurs » en les faisant souffrir, s'attaquer plutôt aux causes : pauvreté et inégalités sociales, sexisme et patriarcat, stigmatisation des maladies psychiques, isolement...

On est enfin réunis et libres, et bien décidés à en profiter ! On s'est pas laissés abattre et on a eu de la chance aussi, mais on n'oublie pas tous les prisonniers, prisonnières et leurs proches pour qui le calvaire n'est pas fini, et qui sont doublement punis dans cette période de pandémie : depuis des mois, dans ces lieux de tristesse et de frustration que sont déjà les parloirs en temps normal, ils ne peuvent même plus s'embraser ni s'étreindre, même plus s'adresser un sourire. Force et courage à eux. Personne ne mérite ça.

Le site des Éditions de la Pigne : 

https://lapigne.org

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