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annshera · 4 years

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Ala Mhigo Chronology of the 6th Astral Era

(Cuz why not?)

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Year 10: Survivors of the Sixth Umbral Calamity form small communities in Gyr Abania, descending into conflict over the area’s limited resources. Many flee Abalathia entirely as the floodwaters recede.

Year 1135: Anshelm Cotter unifies the military might of Gyr Abania’s warring clans and builds a citadel on the shores of an eastern lake, marking the birth of the city-state of Ala Mhigo.

Year 1150: A system of tolls is enacted, to be collected from merchants travelling through Ala Mhigo and Gyr Abania in return for safe passage between Eorzea and the Near East.

Year 1154: Ala Mhigan pikemen drive out the invading Hyuran nomads from northern Othard, and tales of their courage and martial prowess resound across Eorzea.

Year 1179: Ul'dah enlists the services of Ala Mhigan mercenaries, and the soldiers of fortune swell their ranks as the kingdom besieges Sil'dih.

Year 1190: With the expansion of maritime trade, the number of Ul'dahn merchants taking the land-based eastern trade routes begins to decline, and Ala Mhigo struggles to sustain itself on the meager tolls.

Year 1313: Sharlayan enlists the service of Ala Mhigan mercenaries to subdue the beasts that roam the hinterlands and ensure the safety of their outpost.

Year 1353: Ala Mhigan mercenaries are contracted by Ul'dah in the sultanate’s effort to purge the city of the undead droves.

Year 1466: King Manfred abruptly asserts his sovereign right to the East Shroud, dispatching General Gylbarde and his men across the Velodyna River to seize Gridanian territory. This incursion marks the outbreak of the Autumn War.

General Gylbarde ambushes the Gridanian troops en route to Finesand, surrounding and spilling the blood of the Gridanian column with six thousand men

General Gylbarde thrice deflects the desperate advances of Commander Osbern. In addition to capturing Osbern and scores of his officers, Gylbarde’s army also seizes possession of Claustrum, the Seedseers’ legendary staff. The First Battle of Tinolqa concludes with a decisive Ala Mhigan victory.

Year 1539: The Darklight Raiders, a mercenary group under the command of Gerbald the Red, eradicate an enormous poisonous snake in the Aurum Vale, earning themselves fame and fortune.

Year 1544: The Darklight Raiders fail in an attempt to purge Cutter’s Cry of the chimera that lurks in its depths. The mercenary group is effectively disbanded as most of its members are slain.

Year 1546: Theodoric the First ascends the throne as king of Ala Mhigo.

The conflict between King Theodoric and the Fist of Rhalgr intensifies. In the name of quelling the insurrection, the king leads a vast army to the site of the monkhood’s main temple, razing it to the ground and massacring its disciples.

At nineteen, Raubahn Aldynn is ordered to suppress an angry mob as an officer of the Ala Mhigan army. He earns wide renown when he succeeds in the task without spilling a drop of blood.

Year 1554: Raubahn is assigned to the border forces as the XIVth Legion closes in. He and his comrades undertake a series of diversionary maneuvers which succeed in keeping the imperial forces at bay.

Raubahn makes short work of an imperial magitek contingent in a border skirmish, toying with the enemy, and is promoted to a position of high command for his deeds. His impressive accomplishments on the field of battle earn him further trust and acclaim among his men.

Year 1556: Raubahn is struck by an imperial sniper, suffering grievous wounds. Withdrawing from the frontlines, he returns to his home village in the mountains of Gyr Abania to convalesce.

Year 1557: The people of Ala Mhigo revolt against the tyrannical King Theodoric. The kingsguard is complicit in the uprising, ignoring their liege’s orders and opening the gates of the palace to the revolutionaries.

Seizing the opportunity amidst confusion and political upheaval, the XIVth Legion subjugates and annexes Ala Mhigo with little resistance.

Still nursing his wounds, Raubahn leaves Gyr Abania at twenty and four to wander the realm.

Year 1559: Raubahn, now twenty and seven, arrives in the Sultanate only to be mistaken for an imperial spy. He is imprisoned by the Brass Blades and forced to fight in the gladiator pits.

Year 1571: The Archons of the Circle of Knowing infiltrate occupied Gyr Abania in an attempt to assist those Ala Mhigans who seek asylum abroad, but many lives are lost when the Garleans catch wind of the defection

Year 1572: The city states of Limsa Lominsa, Ul'dah and Gridania form their Grand Companies. Subsequent events leading up to and in the aftermath of the Seventh Umbral Calamity are detailed in Memories of the Calamity.

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annshera · 8 years

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Il y a quelques jours c'était les un an d'Heavensward, la première extension de Final Fantasy XIV. Aujourd'hui c'est un autre anniversaire et un bien plus triste pour moi. Je dis pour moi parce que nous n'avons pas joué à Heavensward au même rythme. Pour vous ce jour est peut-être tombé un autre jour. Plus tôt, plus tard, je n'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que pour moi c'était aujourd'hui il y a un an jour pour jour. Je parle bien sur de la mort d'Haurchefant de Fortemps.

Cela fait parti des deux moments qui m'ont le plus brisé le coeur durant mon expérience jeu vidéo. Y en a que deux qui m'ont à ce point la affectée. Un autre et celui la. Je me rappelle de ce que j'ai ressenti comme si c'était hier. C'était tellement inattendu. Je me suis vraiment prise ce qu'il s'est passé de plein fouet. J'avais pas spéculé, ni théorisé comme a mon habitude puisque j'avais joué d'une traite seule dans mon coin. J'ai juste subi ce qu'il s'est passé devant moi. J'ai eu un moment de déni. J'étais sous le choc, quelques larmes coulaient en silence. Je pensais pas que c'était possible. Ce n'est qu'un jeu, on tue pas les gentils au rôle important dans un jeu. Après quelques cinématiques notamment celle ou le père d'Haurchefant fond en larmes j'ai été forcé de faire face à la réalité et la je me suis effondrée, j'ai éclaté en sanglots. J'ai essayé de continuer à jouer mais j'étais tellement dans un état second. J'ai juste éteins la console et fait une pause pendant plus d'une semaine. J'avais besoin de temps. Le jeu nous demandait de continuer et d’enchaîner avec la quête suivante mais je ne pouvais pas, je ne pouvais pas. C'était trop tôt, j'avais besoin de temps. Ont-ils vraiment fait ce que je venais de voir ? Je veux dire c'est Final Fantasy. C'est pas la saga la plus rafraîchissante mais c'est pas non plus la plus sombre. J'ai pas arrêté de me dire que c'était pas vrai mais si c'est vrai idiote ai-je fini par me dire mouchoir en main en pleurant.

Et la j'ai commencé à m'en vouloir. Parce qu'au début j'aimais pas le personnage. Il me faisait marrer mais je le trouvais creepy. Comment dire. Haurchefant c'est cette personne que les gens jugent au premier abord parce qu'il laisse pas forcément une super première impression mais que quand t'apprends à le connaitre tu réalises à quel point c'est un véritable soleil. C'est cette personne que les gens aiment pas parce qu'ils prennent pas le temps de creuser alors qu'elle est absolument adorable quand on la connait bien. Je l'ai vraiment mal jugé et je m'en suis longtemps voulue pour ça. Je me suis rendue compte que j'avais pas assez profité de lui, de sa présence dans le jeu notamment au niveau des screens. J'en ai peine de lui et puisqu'il apparaissait beaucoup dans les moments pas cinématisés c'est impossible de me rattraper. Ça m'a rendu d'autant plus triste. Après ça j'ai cherché comment “ continuer de le faire vivre ”. J'ai réfléchi à la direction qu'avait pris mon rp et du coup j'ai fini par trouver quelque chose qui me satisfait malgré les circonstances. Je sais pas dessiner malheureusement. J'aurai voulu faire un beau dessin mais ça va pas être possible. Tout ce que je peux faire c'est manier les mots. On m'a dit que j'étais pas trop mal. Alors voilà ; mon tribute à Haurchefant.

“ Je me tenais devant son lit tout en lui caressant la joue. Il était bien réveillé. Il me regardait puis attrapa mon doigt avec ses petites mains pour le mettre dans sa petite bouche. Je retirai doucement mon doigt de ses mains. Je lui souris. ll tenta tout de même de reprendre mon doigt. Je ris et m’éloigna du lit pour prendre les vêtements que le Comte de Fortemps lui avait acheté. Je les regardais, c’était joli. Je pris mon bébé dans mes bras et commença à l’habiller.

- On sort aujourd’hui. Rien que toi et moi. Tu vas mettre les nouveaux vêtements que papi a acheté. Tu vas être tout beau avec ça. Regarde toi, tu es beau, mon magnifique petit garçon.

Il se serrai contre moi et gazouilla gaiement. Je le berçai tout en le couvant de bisou. Il m’avait manqué. Il m’avait tant manqué. Je devais m’occuper plus de lui. Faire une pause en tant que Guerrière de la Lumière et prendre soin de lui. Il avait passé plus de temps avec son grand-père qu’avec moi depuis sa naissance.

- Vous sortez ?

Edmont de Fortemps me sortit de ma rêverie. Je sursautai et me retournais afin de lui faire face. Il fallait que je le remercie pour les vêtements du bébé.

- Oui. Merci beaucoup pour les vêtements mais il n'aura pas froid avec ça ?

- Il a du sang Ishgardais dans les veines, il est fait pour résister au froid.

- Plus que moi en tout cas riais-je

- Vous allez ou ?

- Voir son père.

Son visage s’assombrit. Il eut un silence. Mince alors j’aurai peut-être pas du en parler. Je baissais les yeux gênée. Le bébé commença a s’agiter. Bon il était temps de partir je suppose. Edmont finit par lui faire un bisou sur le front mon fils lui répondit avec des gazouillis satisfaits. Contre toute attente il m’en fit un aussi et il nous serra dans ses bras.

- On va y aller. A tout à l’heure.

- Prenez votre temps surtout et faites attention à tout les deux.

***

J'étais pas revenue ici depuis la première fois que j'y étais allée. J'ai jamais pu. C'était à côté pourtant, j'avais pas d'excuses. J'étais tout simplement trop faible. Je l'étais toujours mais cette fois j'étais pas seule, ça changeait la donne. Je m'agenouillai devant la tombe d'Haurchefant. Regarder son bouclier troué me faisait toujours autant froid dans le dos. Je fermais les yeux puis les ouvrir de nouveau. Je ne détournerais pas le regard. Pas devant notre fils.

- Je ne suis jamais revenue. Pas une fois depuis un an. Je m'en veux. J'aurai dû venir. Tu as dû te sentir tellement seul. Je suis désolée Haurchefant. J'ai été stupide, j'ai été faible. Faut croire que sans toi j'ai du mal. J'arrive pas à croire que ça fait déjà un an, depuis… depuis que tu es parti. Tu me manques tellement. Chaque jour. Il n'y a pas un jour sans que je pense à toi.

Je sentais ma voix commencer à se briser. Quelques larmes coulèrent. J'inspirais à fond et continuai-je.

- Si je suis venue ici c'est également pour te présenter quelqu'un. Avait de partir tu m'as fait un cadeau. Tu m'as permis de me redonner un but. Un sens à mes actions. Il a tellement hâte de faire ta connaissance. Il te ressemble. Les mêmes yeux. Le même sourire. Je l'ai appelé Florian. Ça sonnait Ishgardais, j'aimais bien. J'espère que tu approuves.

Je rapprochai Florian de la pierre tombale. Il jouait avec mes cheveux. Je lui dis un bisou.

- Dis bonjour à Papa, dis bonjour à Papa mon amour lui susurrai-je.

Florian tournait sa tête un peu partout. À quoi je m'attendais en l'amenant ? Il devait juste se demander ce qu'on faisait la. A ma grande stupéfaction il commença à s'agiter, à se pencher vers le bouclier de son père. Il mît sa main dessus et gazouilla. Je le resserrai vivement contre moi. C'en était trop pour moi. Florian surprit se mit à pleurer.

- Chut. C'est fini. C'est fini. Maman est trop faible mon bébé, je suis désolée, je suis désolée. Ne pleure plus, ne pleure plus mon amour. Maman est désolée. Maman est tellement désolée.

Florian continuait de pleurer il était inconsolable. Ça me brisait le cœur. Qu'aurait fait Haurchefant ? J'aurai tellement voulu qu'il soit la. Qu'il me prenne dans ses bras, qu'il nous prenne dans ses bras. Après ce qu'il s'était passé durant la bataille contre Nidhogg, j'avais l'impression de le voir partout. Je repensais à toutes les fois où il m'avait encouragé. Il avait toujours ce petit geste qui me redonnait le sourire à chaque. J'essayai de le reproduire. Florian pleurait moins. Je décidai de continuer. Il ria et me fit un vrai sourire depuis sa naissance. J'étais au ange. - Merci pour tout Haurchefant. Nous nous reverrons. Je déposai un baiser sur sa tombe. Florian commençait à être fatigué. Il fallait qu'on rentre. Tout ça avait été éprouvant pour lui, pour moi aussi.

- On rentre à la maison mon bébé. “

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