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whistlebloom · 4 years
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Comment j’ai décidé de changer de banque ? 
C’était il y a un an environ, quand j’ai découvert que ma petite épargne ne dormait pas tranquillement sur mon compte en banque mais servait, et pouvait servir à tout un tas de choses, qu’elles soient bonnes ou mauvaises... C’est bien là que je me suis alerté. J'ai donc commencé ma petite enquête pour découvrir ce que pouvait bien faire ma banque de cet argent; celle qui m’a séduite dans ma tendre enfance avec son petit écureuil, et qui par le temps (et surtout la peur du changement) m’a gardé bien fidèle à ses côtés. Et bien quand j’ai vu ce dont était capable ce genre de banque j’ai vite déchanté. Soutien aux énergies fossiles, financement d’armes nucléaires, évasion fiscale... Globalement, environ 70% de notre épargne contribue à entretenir les énergies fossiles à défaut d’énergies renouvelables. Bien que l’opération même du changement me semblait encore insurmontable, je me suis dit que c’était le moment de prendre mes responsabilités. Quand on sait que le choix d’une banque éthique fait parti des premiers gestes pour sauvegarder la planète, je n’ai pas hésité très longtemps. Le tout était de trouver la bonne. Et je n’ai pas eu un panel de choix infini à ce moment là… En clair, il y a la NEF, une coopérative financière qui offre des solutions d’épargne pour des projets écologiques ou d’utilité sociale, à priori la meilleure à ce jour, mais qui ne permet pas d’ouvrir un compte courant avec tous les services qui y sont rattachés… et puis il y a le Crédit Coopératif, plus avancé sur le marché. Je me suis intéressée de plus près à celle-ci. Bien que moins transparente sur le sujet, cette banque affirme contribuer au soutien des énergies renouvelables via différentes actions d’épargnes. Ainsi, on peut s’investir en choisissant de placer son argent pour soutenir sa région, aider les développement d’équipements écologiques, soutenir l’économie circulaire, ou encore reverser une partie de nos intérêts à des associations solidaires et plus encore. Grâce à ce large panel, Le Crédit Coopératif permet de trouver son compte, entre épargne et compte courant, tout en offrant un service en ligne, qui à ce jour, me semble tout à fait approprié à la gestion bancaire au vu de mon avis mitigé sur les agences. Bon, comme dans toute chose, je pense qu’il y est bon de différencier ses points d’investissements afin de ne pas commettre d’erreur, mais si déjà la réflexion est enclenchée, elle permettra sans doute de se poser les bonnes questions. Reste plus qu’à faire le premier pas.  
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whistlebloom · 4 years
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Voilà, ça fait maintenant trois semaines que je travaille chaque jour sur mon Mooc d’agriculture urbaine. Pas tant pour me livrer à un projet professionnel alimentaire, mais plutôt dans le cadre d’une démarche pédagogique et personnelle. Alors bien sûr, m’ont été évoqués à travers cette formation, tous les aspects d’urbanisme (de la législation aux techniques de cultures des sols, en passant par l’architecture, ou encore le secteur de l’emplois..); que je vous épargnerais gentiment ici pour privilégier ce qui nous parle à tous, et comprendre que finalement nous pouvons chacun être acteur de ces villes nouvelles. 
A la vitesse à laquelle nos villes se développent (+70% d’urbains dans le monde d’ici 2050), il est primordial de penser leur végétalisation. En premier lieu, je dirais pour optimiser les zones de rafraîchissements en créant des îlots d’ombrages et de fraicheurs afin de pallier à la hausse des températures à venir et dépolluer l’air de ses particules fines, mais aussi en générant de plus grandes zones d'absorption pour contrebalancer l’imperméabilisation des sols face aux fortes pluies annoncées par le dérèglement climatique. 
Qui dit maximisation de l’urbanisation dit augmentation de la population, et donc, de ses déchets. Par la création d’agriculture en ville, la gestion de ce lourd enjeu devient envisageable. Eaux usées, détritus de travaux, compostes de chacun... Aujourd’hui, si tout le monde nourrissait un composte on retirerait 30% de nos poubelles, alors si en plus cette partie de nos déchets pouvait servir le bien commun ! Mais cette idée de recyclage et de retour à la terre en ville ne naît pas uniquement d’un contexte à visée environnementale… non, il est ici question de toute la portée alimentaire et vitale que peut nous apporter l’agriculture urbaine. Encore plus qu’avant, l’enjeu est de rendre nos territoires moins fragiles, auto-suffisants… en clair, résiliants. 
La résilience, par définition, se pose comme solution en rupture avec notre système passé, pour “résister” et être capable de “rétablir son équilibre” face aux chocs à venir. Si le système alimentaire actuel devait être mis à l’arrêt, une ville comme Paris aurait environ 3 jours d’autonomie (2% d’autonomie en moyenne sur le territoire). Depuis la 2nd Guerre Mondiale, l’essor de la mécanisation et l’enjeu de nourrir les populations a poussé à produire à bas prix, sans payer les dégâts collatéraux liés à l’érosion des sols et des ressources. La distanciation entre producteur et consommateur s’est installée, et de ce point de vue là, on n’a jamais évolué ! Aujourd’hui, on ne se pose plus la question de ce que l’on mange et d’où ça vient; l’Etat providence a si bien fait son travail que le citoyen n’est plus du tout engagé dans le système alimentaire. “Cette ébriété énergétique dans laquelle nous sommes tombés nous conduit droit vers un système politique autoritaire”. C’est le spécialiste Stéphane Linou qui m’a fait prendre conscience de notre vulnérabilité et de notre insécurité vis-à-vis de notre faible autonomie alimentaire. En effet, dans son discours, on comprend que le consommateur a un rôle à jouer dans la production locale s’il ne veut pas tomber en pénurie en cas de catastrophe naturelle ou de pandémie…L’enjeu est donc de taille pour faire face à ces divers dangers, et la solution est bien de relocaliser notre alimentation. Cette révolution, il en parle comme d’un muscle que l’on entretiendrait, “quand on ne consomme pas local, on contribue à notre propre insécurité”, en axant les bénéfices à la fois sur notre économie, notre écologie, notre santé, et nos liens sociaux. Ainsi, l’agriculture urbaine s’inscrit totalement dans cette notion de résilience innovante, car elle est capable de contrer l’érosion de la biodiversité, et de susciter un regain local indispensable à notre économie. 
Mais ce développement local, se doit de tenir compte de notre biodiversité et s’inscrire dans un système de durabilité. Depuis les années 70, on se rend compte que notre système économique n’a pas vocation à une croissance infinie, et nécessite donc d’actions environnementales plus sobres en matière d’empreinte carbone, en privilégiant notamment les cultures bio. L’idée de durabilité, c’est bel et bien de s’inscrire dans la durée, et de créer un nouveau socle référentiel “pour céder de bonnes conditions aux générations futures.” Au vu de la population grandissante (+ 2 milliards de personnes d’ici 2050), il est nécessaire d’adapter notre système alimentaire afin de mieux le répartir. J’aborde ici des chiffres que vous connaissez sans doute, mais quand 1,9 milliard de personnes mangent trop (obésité), 794 millions souffrent de la faim (1pers/3). Sans compter le gaspillage alimentaires ou tout simplement le fait de manger très peu diversifié (75% de notre alimentation provient de 12 plantes uniquement). Quand on fait ce genre de constat, je me dis qu’il y a encore beaucoup à faire… tant dans la production, que dans la consommation. Car finalement, nous sommes tous acteurs de ce que l’on mange. Et j’ose me dire que si on n’achète pas, alors on ne produira pas. 
Ainsi, faire attention à la diversification ou à l’empreinte carbone de nos aliments contribue à un effort collectif qui nous est nécessaire de faire. Le reste du travail ? C’est bien politiquement qu’il va se jouer. A commencer par nos propres villes ! La relocalisation de notre alimentation en milieux urbains va permettre de mettre en place cette notion de résilience, mais aussi d’amplifier la diversification de nos productions. En effet, le fait de pouvoir produire en ville induit le fait de travailler sur de petits espaces, en tenant compte des critères bios et donc souvent sous forme de permaculture. Ce système de production se base sur la diversification des productions en créant des écosystèmes inter-cultures. Etre plus à l’écoute des plantes, qui peuvent s’aider entre elles, mais aussi des insectes qui les débarassent de désagréments. Cette nouvelle forme d’insecticide nous donne ainsi accès à différentes qualités de plantes, avec toujours plus vocation de varier notre alimentation.
Enfin, l’objectif de cette démarche agricole en ville, c’est aussi qu’elle est source de reconnexions, à la fois intergénérationnelles et interculturelles. Pour répondre à la question de croissance constante de cette population, l’enjeu de la sollicitation citoyenne est immense. Recréer du lien, de la solidarité, de la création commune.... le retour à la terre peut donner lieu à de multiple rencontres, et ce, sans barrière sociale. Jardins individuels ou collectifs, exploitation des toits, des façades, des trottoirs… il y a tant à faire en matière de projets, d’investissements publics ou associatifs, que je suis sûre que nous serons au rendez-vous pour les soutenir ou les générer lorsque les idées ou les actions se présenteront !  
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whistlebloom · 4 years
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Aujourd’hui je vous partage mes coups de coeur mode du moment, avec en prime quelques zoom sur des marques éco-responsables que j’ai récemment découvertes. Ici en gras. 
L’allure babydoll d’une blouse d’été en coton bio, & Other Stories, 69 € La coupe d’un pantalon large en coton bio, People Tree sur Wedressfair, 129 € L’élégance striée d’un maillot en polyamide, Icone (made in France), 85 € Le côté rétro d’un foulard en soie noué autour du cou, Soeur, 20 € Le pep’s boho d’une besace en cuir, Herbert Frère Soeur, 245 € La délicatesse d’une médaille en argent plaqué or, Cabirol, 160 € Le seventies d’une paire de lunettes en acétate, Rayban, 155 €  Le style surfeur d’un collier en plastique recyclé, Maison Monik, 65 € La douceur d’un coton bio, Two Thirds, 43 € La légèreté d’une jupe volantée, Bizance, 69 € L’allure brute mais féminine d’une paire d’espadrilles cousues main, Escadrille, 97 €
Plus d’infos en MP. 
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whistlebloom · 4 years
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Parce que l’écologie c’est avant tout un état-d’esprit, j’aimerai aborder avec vous l’aspect un peu plus philosophique et conceptuel de cette démarche. Certains se disent respectueux de l’environnement, parce qu’ils trient, achètent bio, ou ne jettent plus leurs mégots par terre... c’est déjà super, c’est clair, mais pas sûr qu’ils sachent toujours pourquoi ils le font. Pour passer à l’étape d’après, ne faut-il pas avant tout se sensibiliser à la nature et à sa biodiversité ? Ça paraît simple comme ça, mais concrètement, je parle de prendre conscience de ce qui nous entoure et de comprendre que nous n’en sommes qu’un élément, vraiment. Je suis intimement persuadée que si on passe plus de temps à observer, à s'intéresser, nous serons alors plus enclins à faire des efforts pour ce qui pour nous aura retrouvé de la valeur. 
Voir la nature
Il y a différentes techniques pour réapprendre à considérer la nature. Ça commence selon moi par la méditation active. Une forme d’ouverture sur le monde qui nous fait écouter, voir, goûter, toucher, sentir, et ressentir des émotions... Si on y advient, alors, la démarche est enclenchée. Le tout sera ensuite de répéter ces actions pour qu’elles deviennent naturelles, évidentes, et continuer à s’émerveiller d’un rien. Force est de constater qu’une session de méditation par jour, sera non seulement bon pour notre santé, mais aussi pour notre approche de respect de l’environnement. Personnellement, je suis un peu une pile ambulante, alors à moins de pratiquer ces observations lors de mes pratiques de yoga, je suis plutôt adepte de la méditation active, où chaque balade est un prétexte pour aller chercher et découvrir un nouvel aspect de la nature. Quelque chose vous surprend, vous semble inconnu ? Faites des recherches à son sujet. On a tellement à apprendre. Par nos vies toujours plus urbanisées, nous avons perdu le contact avec cette nature pourtant si vitale. Comme je l’abordais lors de mon premier post, nous sommes interdépendants de la nature, et si nous comprenons tout ce que celle-ci peut nous apporter alors nous serons peut-être moins égoïstes envers elle. Le yoga, puisque j’en parlais plus haut, a pour sa part la qualité de respecter toute forme de vie dans sa pratique, et, à force de répétition de mantras bienveillants, pousse à diffuser la non-violence par rayonnement. Une bonne manière d’apprivoiser ce nouveau regard à travers une healthy routine. 
Apprécier ce que l’on a 
Par ailleurs, je souhaitais vous parler depuis un moment de la philosophie de vie japonaise du Wabi-Sabi, qui je trouve correspond tout à fait à l’idée de respecter ce que l’on a autour de nous, et aspire à l’auto-suffisance, largement plébiscitée en matière de responsabilité environnementale. Le Wabi-Sabi, c’est un art de vivre que j’ai découvert l’été dernier grâce au bouquin de Beth Kempton, “Le bonheur est dans l’imperfection”. Le titre parle de lui-même : ce concept nous apprend à reconnaître la beauté en toute chose, et notamment en ce qui est imparfait. Quoi de plus joli qu’une image décadrée, un détail sur lequel on s’attarde, un objet abimé, des couleurs mélangées... de sentir la vie à travers chaque chose qui nous entour tout simplement. Une beauté qui plus est qui serait liée au passage du temps. Elle consiste en une admirations de nos biens passés, une acceptation de nos acquis présents, et en une relativisation de nos exigences futures. Il y a plein de manières de faire vivre un objet que l’on a déjà, de le transformer, de le déplacer, de l’accommoder... Cette manière de vivre nous bouscule un peu pour ouvrir notre imagination, nous réinventer. Dans un monde qui tourne à 1000 à l’heure et qui nous pousse au toujours plus, sans cesse en quête de perfection dans une comparaison incessante aux autres, cette démarche nous ramène un peu à la raison. Si vous vous demandez encore pourquoi je vous parle de ça ici, ce n’est pas très compliqué : cette philosophie nous apprend à nous contenter de ce que l’on a. A voir la beauté dans l’ancien, et à s’en satisfaire. Un état d’esprit indispensable à avoir lorsque l’on entre dans une démarche de résilience. Et qui plus est, cette technique d’acceptation et de retour à la simplicité est prouvée : elle contribue à notre bonheur. Alors qu’est-ce qu’on attend pour l’adopter ? 
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whistlebloom · 4 years
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Continuer de s’habiller sans culpabiliser
Durables, responsables, éthiques… ces termes pour qualifier notre nouvelle ère nous paraissent parfois compliqués, et pourtant, il va falloir s’y habituer si on veut entrer dans une démarche raisonnée. Car si la mode vintage et l’upcycling sont entrés dans les moeurs, acheter de nouveaux vêtements s’avère parfois nécessaire. 
Alors que l’ère de la fast-fashion a largement conquis nos coeurs, à coups de prix cassés, et de collections aux rythmes effrénés (parfois 40 par année), l’heure est au ralentissement. Notre société de consommation a atteint son paroxysme. Aujourd’hui, quand on achète un vêtement moins de 10 €, on doit se poser des questions. Entre la matière première, la conception, le transport, la revente… ce n’est pas possible. Il y a différents moyens de reconnaître un vêtement jugé éco-responsable pour consommer plus justement. Ca passe par la lecture des étiquettes, et ça va jusqu’à l’étude de la marque, pour connaitre son univers, son éthique, ses engagements ! 
Local 
A commencer par la provenance de sa fabrication. On la choisit locale, de préférence, pour limiter son impact écologique en matière de transports, mais aussi pour favoriser l’économie de proximité. Encore mieux si c’est fait à la main ! Pour que cette démarche soit la plus intègre, elle doit s’inscrire dans une vision de développement durable, c’est à dire, si ce n’est issue d’une agriculture biologique, au moins d’une agriculture raisonnée. Depuis 2015 déjà (par la loi sur La transition énergétique pour la croissance verte), les entreprises ont un devoir de transparence sur la manière dont elles prennent en compte ce type d’engagement : notamment sur les retombées sociales et environnementales de leur activité. 
Bio
Une marque qui se prétend éco-responsable doit faire attention à l’impact qu’elle a sur son environnement, tant en matière de respect des ressources naturelles (eau, énergie) qu’en matière d’utilisation de composants chimiques (OGM, pesticides, dérivés du pétrole...). Ainsi, la culture biologique est largement plébiscitée. Pour la reconnaître, une certification a été mise en place : GOTS (Global Organic Textil Standart). Elle garantit que la fibre n’est issue que de cultures aux engrais naturels et qu’elle a consommé peu d’eau. Autrement, on peut aussi très justement se tourner vers les fibres naturelles. On compte parmis elles le lin, le chanvre, ou encore la fibre de bambou, à la fois résistantes, biodégradables, et issues de cultures renouvelables. Le lin par exemple, ne produit pas de déchet, n’a pas besoin d’eau pour son développement et absorbe énormément de CO2. Attention toutefois aux étapes de traitement suivant : la teinture et les matériaux de confection doivent eux aussi rester naturels. 
Ethique 
Si cette mode éco-responsable s’appuie sur la provenance et la culture de ses matières premières, n’oublions pas son conditionnement. Le regard sur la main d’oeuvre qui lui est nécessaire se caractérise par l’éthique de la marque. Quand aborde l’éthique, on parle avant tout de démarche humaniste, qui se veut juste au sein de chaque maillons de sa chaîne de fabrication (provenance, transformation, distribution). Ainsi, les conditions de travail se doivent d’être respectées, à commencer par l’âge et la bonne traitance des travailleurs. Mais on parle aussi par là de commerce équitable, qui, d’un point de vue commercial, se doit d’être au plus juste dans l’échange entre pays industrialisés et pays en voie de développement. Ainsi, les savoirs-faires de chacun sont respectés à leur juste valeur. S’ajoutent à cela le développement d’activités sociales, solidaires, et collaboratives qui sont à souligner dans cette démarche de performance pour une mode plus raisonnable. 
On l’aura compris, une multitude de chemins nous mènent à une mode plus responsable, mais s’ils sont pris indépendamment et avec trop peu d’engagement, alors ils ne sont qu’un plaidoyer au greenwashing. On le constate parmis nos grandes enseignes de mode, qui souvent proposent des collections “éco-responsables” sans cocher la moitié des cases, ou encore, qui depuis quelques temps nous proposent de reprendre les vêtements achetés chez eux contre des bons d’achats. Plutôt alléchant comme proposition, mais concrètement qu’en est-il ? Comment nous garantir que ces vêtements sont ensuite recyclés ? Que penser de cette énième incitation à l’achat ? 
Là-dessus, bonne nouvelle, un texte de loi a été voté le 10 février dernier concernant l’économie circulaire et la lutte contre le gaspillage. A l’origine de ce projet ? différents scandales de destructions d’invendus chez les fabricants. Ainsi, l’Eco TLC et une dizaine de fédérations du commerce et de la mode ont voté l’interdiction de se débarrasser des invendus, incitant au recyclage et aux dons. Le texte encourage également à reprendre les articles usagés des consommateurs, engageant là-dedans un dispositif de “bonus-malus” pour chaque marque. A partir de 2022, le pictogramme “Triman” sera assorti d’un label invitant au don, et les produits seront alors estampillés de caractéristiques “environnemental” ou “environnemental et social”. Un bon début, pour nous aider à y voir plus clair dans cette jungle de conditions pro-green. 
En sommes, la mode responsable ne doit pas nous effrayer, on doit juste s’y habituer pour mieux l’appréhender. Sans prétendre en être sa grande ambassadrice, j’espère vous avoir éclairé et compte bien continuer sur cette lancée. La prochaine étape ? Des sélections shopping rien que pour vous des marques que j’aurai repéré ! J’ai hâte ! En attendant, on se pose les bonnes questions au moment de ramener un nouveau vêtement à la maison !
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whistlebloom · 4 years
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De la terre à l’assiette 
Pour ce 5ème article (déjà!), il me tient à coeur d’aborder avec vous l’univers de la food. Pas seulement parce que j’ai un papa Chef, parce que, honte à moi la-dessus, je suis un bien piètre cordon-bleu. Cependant j’aime les bonnes choses !
Moins manger, mais mieux. Et parce que c’est une base pour tout le monde, à la fois vitale et sensorielle, j’aimerai transmettre et entretenir ce goût pour ce qui fait notre quotidien. L’ultime critère ? Savoir d’où vient ce que l’on mange. 
Là dessus encore, l’univers est vaste, et j’avoue que malgré les appli / Amap découvertes depuis mon retour à Paris (La Ruche, Péligourmet, Potager City...) je ne m’étais hors mis ça, pas encore investie à fond dans le process. Même avec Yuka (cette application qui scan tes courses pour leur donner une note), je ne m’y retrouvais pas. Concrètement, je me rendais compte que pour qu’un produit soit vraiment bon, il n’avait pas à avoir de code barre... 
Depuis deux ans que nous habitons Boulogne, j’ai la joie de découvrir peu à peu une nouvelle vie de quartier, notamment au marché de la ville, où au début, il était pourtant difficile de s’y retrouver dans les étalages. Au fil du temps, je me suis habituée aux maraîchers, producteurs, fromagers…. Une relation de proximité s’est tissée, ce qui aide beaucoup lorsque l’on est en quête de repères dans une nouvelle ville ! A défaut d’avoir des commerces de bouche près de chez nous, je me suis fixée ce rendez-vous hebdomadaire pour retrouver mes valeurs. Je me suis rapidement rendue compte qu’il était possible de délaisser le supermarché du coin, autant qualitativement que budgétairement. 
Mais pour organiser tout cela, j’avais besoin d’un cadre, une sorte de planning de recettes. Un truc facile à faire, et surtout qui me donne des idées en matière de cuisine veggie…  notamment pour mon homme ! Oui de CUISINE veggie. Un truc élaboré, pas du riz avec de la sauce soja (mon plat préféré en secret). Oubliez le cliché de la nana qui fait la cuisine pour son homme, habituellement c’est lui aux fourneaux, mais pas franchement dans un style végétal ! Donc bon, il me fallait quelque chose de sérieux. 
C’est là qu’est intervenu Le Batch Cooking. Cette nouvelle Bible que j’ai présenté à ma cuisine. Le concept ? Cuisiner 3h le dimanche (oui parce qu’ils écrivent 2h dans le livre! n’importe quoi), pour réaliser tous les plats de la semaine. Au programme : 5 recettes hebdomadaires qui suivent les saisons, toutes en lien d’une manière ou d’une autre pour avoir des préparations en commun ou réutiliser les détritus (= gain de temps, et aucun gâchis !). Ce que j’en retiens ? Le gain de temps à définir ses plats pour la semaine, à laver et préparer tous ses légumes d’un coup, et le gain d’idées plus saines. Généralement, entre les différentes sorties de la semaine (où on n’est pas là) ça permet d’acheter juste ce qu’il faut pour environ 10 jours. 
Deuxième principe dans cette démarche : le zéro déchet. Simplement, se déplacer en courses avec ses sachets en toile et ses bocaux. J’aurai pu vous parler longuement du vrac.... mais en fait non ! Cela sera ma prochaine conquête, pas d’inquiétude ! En attendant, au delà de l’épicerie, en matière de légumes et produits laitiers on retrouve tout ce qu’il faut en vrac chez nos commerçants (beurre, crème fraiche, yaourts.... plus d’excuses). 
En résumé, on privilégie le local, les circuits courts, les AMAP, les commerçants du quartier, le marché du dimanche matin et on s’organise pour connaître les recettes que l’on souhaiterai réaliser chaque semaine. Si le Batch Cooking s’est avéré d’une bonne aide pour moi, on trouve de très bonnes idées sur Marmiton, Instagram & Pinterest. Ça nécessite du temps et un peu d’investissement, c’est sûr, mais tout dépend d’où on place ses priorités. Personnellement j’ai décidé de faire ces choix là, et d’en profiter pour diminuer la viande. 
Et vous, c’est pour quand ? 
En temps de confinement, quoi de mieux que s’entrainer à cette démarche ? Si le tour des commerçants n’est pas préconisé, on peut toujours se concentrer sur le supermarché (en privilégiant les emballages en carton si emballage il doit y avoir) pour se concocter les nombreux plats à réaliser par semaine. La super nouvelle ? Avec la fermeture des frontières et pour soigner notre économie, les supermarchés se tournent uniquement vers l’agriculture française. On comprend enfin qu’il faut suivre les saisons et notre environnement pour acheter nos aliments. N’oublions pas AUSSI, que de nombreuses associations se mobilisent pour continuer à livrer leurs paniers de légumes (“Rungis livré chez vous” “Mon Panier Bio” ou encore “Cultures locales”...) et que certains restaurants ont de la perte parmi les menus qu’ils continuent de livrer. Une manière d’apprivoiser l’agriculture locale et de la mettre en application judicieusement pendant ce confinement. La règle d’or pour une démarche plus saine ? On bannit le préparé, -même pour les gâteaux attention!-, on cuisine, même facile, et on apprécie deux fois plus ce que l’on déguste. Je suis sûre que vous avez déjà commencé, avouez...
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whistlebloom · 4 years
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Crise positive 
Transition écologique et confinement collectif. Vous ne voyez pas le rapport ? Pourtant on est bien dedans... Comment en est-on arrivé là, que pouvons-nous en tirer, et surtout, comment envisager l’après ? Comme une excuse pour prendre le versant positif de cette crise, et croire que cette expérience peut nous rendre meilleurs. 
Ce virus serait-il un message envoyé par la nature ? On pourrait l’interpréter ainsi. Le Covid-19 arrive dans un contexte écologique qui fait réfléchir aux dysfonctionnements de notre société, que ce soit en terme de traitements de nos animaux ou de notre écosystème. Si nous continuons comme ça, il se pourrait même que d’autres virus émergent de la fonte des glaces. Un rythme incessant trop occupé à répondre aux objectifs d’un train train quotidien toujours en quête d’optimisation. Après quelques semaines de mise à l’arrêt, on ouvre enfin les yeux sur une réalité qu’on avait peut-être trop oublié. 
Depuis que nous sommes en confinement, c’est un fait, la planète respire de nouveau. La qualité de l’air s’est améliorée avec de -30 % à -60% de dioxyde de carbone pour la région parisienne (selon Airparif). Elle n’aura jamais été aussi bonne depuis 40 ans. Grâce à l’absence d’activité de plaisance en mer, en montagne et sur les routes, on l’a vu, la nature reprend ses droits : les poissons ont plus d’oxygène dans l’océan, les dauphins sont revenus dans les ports de Sardaigne, les canards dans les rues de Paris, et même les loups sur les pistes de Courchevel. Partout, les oiseaux chantent… ou plutôt on les écoute. (On peut même contribuer à la recenser sur le site de la LPO). Par cette phase en suspens, le silence refait surface, on prête plus d’attention à ce qui nous entoure, on redécouvre nos proches, notre nourriture, les valeurs simples du quotidien… et même les étoiles du haut de nos appartements parisiens. 
Mais pour que tout cela ne soit pas qu’une parenthèse enchantée, j’ai voulu m’intéresser à ce qu’il se passerait “après”. Et malheureusement, je me suis vite rendue compte que, pour beaucoup, les raisons économiques pourraient prendre le pas sur les questions écologique. A tort, car ces deux entités, encore plus aujourd’hui, sont étroitement liées pour affronter les crises futures. La question est à juste titre : comment sortir intelligemment du confinement ? Soit on se remet à occuper l’espace comme avant sans se poser de question sur notre consommation, soit on prend le temps du confinement pour réfléchir à vivre différemment. Au mieux, on aura retardé de deux mois le réchauffement climatique, au pire on fera face à une phase de sur-consommation qui annihilera tous ces efforts. 
L’idée est de tirer les leçons de nos erreurs passées, notamment quand on repense aux dernières crises économiques où il y a eu recours à des aides financières. Je parle là de 2008, où pour sortir de cette dépression, les priorités ont largement été mises ailleurs que dans l’écologie (2% pour le climat, 0,2% contre… le reste ? y était indifférent). L’engagement écologique n’est pas une entrave à la sortie de crise, au contraire, il peut aider à reconstruire dans le bon sens une société plus résiliante. 
Cette semaine est sorti un plan de relance publié par I4CE (Institut for Climate Economics). Il tient compte de sept investissements verts bas-carbone, dont le logement, les déplacements, les énergies renouvelables... au sein d’une trentaine de mesures pour réactiver l’économie. Aussi honorables soient-elles pour anticiper les crises futures, elles devront cependant être encadrées de normes et de politique fiscale. Le risque sinon ? Retomber dans une crise sociale telle que celle des gilets jaunes. Ainsi, le député Matthieu Orphelin, en appel à “la mobilisation du monde de la culture, de la publicité, et de l’éducation, pour construire un nouvel imaginaire collectif, axé sur l’esprit de solidarité, de sobriété, et de responsabilité écologique.”
Si l’engagement écologique s’élabore principalement autour de l’Etat, je voudrais souligner qu’il prendra forme avant tout à travers chacun de nous. Le professeur Bruno Latour l’appuie par une réponse radicale dans un entretien pour France Inter : “si on ne profite pas de cette situation incroyable pour changer, c’est gâcher la crise”. Alors qu’il y a quelques mois encore, l’opinion publique pensait qu’il était impossible de suspendre notre modèle économique, aujourd’hui ça y est, le monde entier se retrouve à l’arrêt. C’est une aubaine pour le changement. Mais à quoi sert d’être dans une telle situation si c’est pour ensuite tout reprendre comme avant ? 
Face à la catastrophe écologique qui s’annonce, c’est l’occasion d’infléchir notre système de production et de mondialisation, dont nous savons qu’il est une des causes de ce désastre sanitaire. Notre chance, c’est que pour la première fois depuis bien longtemps, on est tous égaux face à une crise. Prenant conscience de notre pouvoir de masse, on se doit de profiter de cette globalisation, pour questionner nos modes d’existence. Une difficulté qui est d’abord individuelle pour savoir ce à quoi on tient ou à contrario ce qui nous est superflu, et à plus grande échelle : inciter chacun à avoir un regard sur la cohérence de notre société. 
“Ne pas avoir de discernement face à une telle crise, c’est un crime (...) c’est une chance cette épidémie si on la saisit bien” ajoute Bruno Latour dans son discours. Ce raisonnement, aussi radical qu’il puisse paraître, a cependant beaucoup à tirer dans l’idée de “jouer le coup d’après”. Car comme le dit le professeur, “la crise suivante, on ne sait pas si on pourra la surmonter”. 
La crise suivante, c’est celle de l’effondrement. Aujourd’hui, si on veut être acteurs de notre futur, on doit passer par une réflexion sur “les déplacements”. Ceux que nous engendrons pour nous même d’une part, mais aussi les déplacements de notre nourriture, de nos vêtements et de tout ce qui constitue notre entourage matériel. Aujourd’hui, je crois qu’on est sur la bonne voie. Il y a tout à faire, et j’ose espérer que nous sortirons de cette crise avec un peu de satisfaction. 
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whistlebloom · 4 years
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Réveil inspiré
Il y a deux ans déjà, je me suis prise d’un vif intérêt pour les innovations en matière d’éco-responsabilité. On était début 2018, et déjà je songeais à revoir ma philosophie de vie, mes rêves de voyages, et donc mes vacances à l’époque… ça passe d’abord par la tête, et puis ça devient plus concret, lorsqu’en juillet de cette année là, nous avons tous assisté de près ou de loin aux incendies qui ravageaient la Californie, impuissants…. Le changement climatique était à nos portes. 
C’était décidé, à la rentrée, je me mobiliserais, je changerais mes habitudes, et je les partagerais ! Depuis, nous avons commandé un lombricomposteur, troqué nos consommations de cotons et serviettes en papier contre du lavable, stoppé nos achats en contenants en plastiques, favorisé les courses en local et en bocal, et drastiquement diminué notre consommation de viande… Mais je me suis rendue compte que ça ne suffirait pas. Ce n’était pas seulement ça le problème mais concrètement le fait même que nous consommions justement. Mal, et à trop grande échelle.
Bien que les esprits commencent à changer et que nous retournons tous à d’avantage de simplicité, de localité, l’idée était d’arriver à faire changer les mentalités de manière massive. Voilà ce qui m’amène ici, enfin.
En cette période étrange de confinement total, où enfin je trouve le temps de me pencher sur ce projet… mais surtout au vu d’une situation inédite, qui met au jour nos capacités à nous adapter et à suivre les instructions pour assurer notre survie face à une crise sanitaire. En résulte une diminution forcée de nos déplacements, un retour à la simplicité, et le constat que cette sur-consommation n’est pas indispensable. C’est bien que nous en sommes capables !
Il parait que le réchauffement climatique est largement plus mortel que le Covid-19…. Alors qu’est-ce qu’on attend pour prendre des mesures tout aussi radicales ? Mais je ne suis pas là pour apporter des leçons moralisatrices. Juste un constat, que j’aimerais étayer de bonnes nouvelles, de belles actions, et de projets inspirants.
Vous allez me dire, moi qui travaille dans la mode, je ne suis pas franchement un exemple à suivre lorsque j’incite à la consommation d’une des industries les plus polluantes du monde. Justement, c’est pour cela que je me sens concernée et investie d’une mission : communiquer sur des actions du quotidien mais aussi mettre en lumière des projets à suivre, notamment en matière de mode, qui je l’espère permettrons de renverser la tendance.
Je vous propose de m’accompagner ici dans cette démarche à la fois personnelle et ouverte sur mes découvertes en la matière, à travers des billets d’humeur, des rencontres, mais aussi des décryptages de marques. Ce grand défi, c’est avec vous que je veux le mener, car ce n’est pas parce qu’on ne peut pas tout faire qu’on ne doit rien faire !
Non pas lanceur d’alerte, mais plutôt transmetteur d’alerte, Whistle Bloom naît de bonnes nouvelles, et uniquement de bonnes nouvelles.
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whistlebloom · 4 years
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Dressing Detox 
Avant d’aborder la découverte de diverses marques de vêtements éco-responsables, je voudrais tout d’abord faire un point rapide.
Bien que mon statut soit quelque peu tronqué au vue de mon métier et de ses avantages; je souhaite vous faire part de mes conseils pour, si ce n’est ne plus acheter, déjà se diriger vers le « moins acheter ». La base, avant de s’élancer dans une frénésie d’achat, c’est déjà de faire le point avec son dressing : ce que je mets, ce que je ne mets plus.. une sorte de detox d’armoire, qui permets d’y voir plus clair. Et si on n’y arrive pas soit même, alors on fait appel aux services de professionnels (c’est là que j’interviens !). L’idée est de se recentrer sur ses pièces favorites, celles que l’on mets le plus souvent, car ce sont elles qui définissent le style qui est le vôtre. Car même si on aime parfois changer d’univers, avouez qu’il y a quand même une trame, avec des couleurs, des types de pièces, qui sont « vous » ! Et si on a du mal à se séparer de certaines pièces, la règle c’est 1) tâché, abimé, on s’en sépare 2) oui mais j’ai de l’affection pour cette pièce : ok 3) je suis sûre que je vais la remettre - là on se laisse 6 mois pour la remettre - si non : bye bye. Cette grosse étape franchie, nous voilà à la phase : est-ce que j’ai le bon vestiaire ? Le bon vestiaire, c’est celui constitué de basiques indispensables, à la fois intemporels et de qualité. Il vaut mieux investir dans un bon cachemire ou un jean dont la coupe nous convient que d’en avoir 5 douteux dont on ne se souvient plus. Vous trouvez ça un peu monotone et avez envie d’un peu de fantaisie ? Très bien, c’est parti.
Vintage Baby
Mon dada, à moi, ce sont les pièces vintage, la récup, le « faire du mieux avec du moins». On l’a souvent remarqué, dans l’histoire de la mode, tout est cyclique et revient d’une saison à une autre, alors quoi de mieux que se servir dans le vestiaire de nos grands-parents pour avoir un look résolument actuel ? Certes, il faut faire attention aux coupes qui changent beaucoup d’une saison à une autre, notamment au point de vue des bas, mais en ce qui concerne la majorité des blouses, vestes, ou accessoires, je dis go !! Ce sujet méritera d’ailleurs d’être approfondit et étayé de virées shopping en friperies avec conseils à la clef ! Et si ce n’est dans des magasins de seconde main, le shopping vintage peut très bien se faire en ligne via des sites comme Vinted par exemple; quand même l’idée du siècle en matière de mode alternative ! 
L’happy-troc 
Enfin, j’ai un petit aveux à vous faire. J’ai longtemps songé à la création d’une appli de troc entre armoires de copines, que je n’ai finalement jamais réalisé, mais qui mérite que je vous en touche un mot, histoire que l’idée, pourquoi pas se répande. En effet, le concept est/était/serait de se retrouver, chez l’une, chez l’autre, - si tenté que les personnes fassent la même taille de vêtement évidemment - en s’octroyant le droit de piocher 5/6 pièces dans l’armoire de son amie. Chacune se réserve le droit de mettre de côté par avance les pièces qu’elle ne veut absolument pas prêter, et une fois la sélection faites, ces pièces sont notées / accordées pour une durée d’un mois (ou plus si affinité!). On fait de même de l’autre côté, et on se retrouve avec un vestiaire renouvelé, pour pas un rond ! Alors évidemment, on a déjà vu ce genre de business avec Dresswing ou d’autres appli de location... mais je ne vous parle pas de système lucratif ici. Juste une nouvelle manière de penser l’échange, tout simplement. On est dans l’humain, et surtout dans la friend zone ! Alors si l’idée vous plaît, n’hésitez pas, tentez l’expérience ! 
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whistlebloom · 4 years
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Florescence
Pour commencer, un constat, l’envie de partager les idées de philosophes, chercheurs, juristes… qui m’ont permis de sortir d’un profond désarrois face à l’effondrement qui nous arrive. C’était l’été dernier, et déjà je ne voyais pas l’avenir au delà de 30 ans… Je voulais tout arrêter tant la tâche était immense. Et puis j’ai commencé à intégrer les choses, en participant d’abord à des actions à distance pour des reforestations, histoire de me rassurer et puis plus concrètement en participant à des échanges de scientifiques sur le sujet. Et puis j’ai compris, qu’il fallait de l’énergie certes, mais surtout beaucoup de positivisme pour le « moral des troupes » comme dirait Hubert Reeves. Encore la meilleure expression que j’aurai retenu de son discours. Tout n’est pas foutu si on change nos habitudes maintenant, notre manière de traiter ce qui nous entoure; et ça passe en premier lieu par les animaux et la nature. « Notre problème, c’est que l’être humain est très intelligent, et aujourd’hui cette puissance nous menace » dit très bien H.R. Menacés par nos propres inventions nous sommes désormais à un point de non retour, et forcés d’avoir une attitude militante et dynamique pour faire évoluer les choses. Car la plus grande force de l’homme est encore sa capacité d’acceptation, d’adaptation. Pour cela il va falloir mobiliser un maximum de monde, parce que la majorité de la population n’est pas prête à remettre en question son mode de vie. Mais par principe de mimétisme, j’ai le bon espoir que les gens changent. 
La première chose à faire selon la philosophe Cynthia Fleury, serait de renouer avec notre environnement. Etant donné que la nature ne s’impose plus à nous de manière évidente comme auparavant, il est primordial de l’intégrer, de la remettre au premier plan dans notre manière de penser, de créer. Parce que tout d’abord, elle occupe une place fondamentale dans la santé physique et mentale, mais aussi parce qu’elle influence notre manière de vivre. Ce n’est pas pour rien que l’on dit que les bains de forêt renforcent nos défenses immunitaires. La considérer d’avantage, cette forêt, pourrait permettre d’agir d’avantage en sa faveur. Et c’est parce que la nouvelle génération a envie de commencer une autre ère que tout cela est possible. Selon la philosophe, « certes il est difficile d’évoluer car le premier reflex est de maintenir une stabilité face à la pression du changement (…) mais collégialement, l’homme peut changer pour créer un nouvel équilibre dans cette dynamique ». On est sur un chemin de transformation comportementale basée sur des petits gestes du quotidiens nécessaires à l’encouragement de la société pour une prise de décisions à échelle beaucoup plus importante.
Depuis toujours, par notre histoire et notre éducation, nous sommes influencés par l’idée de dominer tout ce qui vit sur terre, d’assumer d’être maîtres de l’univers. Mais dans tout cela, on a oublié de vivre en harmonie avec la nature, avec laquelle nous sommes inter-dépendants. Ce constat, la juriste Valérie Cabanes l’exprime très justement, en affirmant que cette histoire il faut la repenser en respectant nos droits et ceux de la nature. Changer notre regard pour cohabiter, protéger, et respecter cette biodiversité. Selon elle, « si nous ne comprenons pas que nous sommes un élément de la nature, nous ne pourrons pas basculer vers de nouveaux changements ».
Puis est venu l’intervention de l’astro-physicien, Aurélien Barreau, lors d’une conférence... celui que je redoutais tant - car quelques mois auparavant son bouquin « Le plus grand défi de l’histoire de l’humanité » me faisait plonger dans un grand vide... Son discours, bien qu’alarmiste, m’a fait me rendre compte qu’il n’était ni plus ni moins comme nous, avec ses failles, et que dans le fond, on était tous égaux face à cette épreuve : « Notre chance, - c’est que- nous survivrons ensemble ou nous périrons ensemble, car nous respirons le même air, buvons la même eau… ». Cette résistance poétique, comme il l’appelle, est une nécessité de cohérence. Notre problème, c’est que cet expansionnisme humain est à l’origine de l’extinction de la vie. La solution ? Accepter les contraintes. En effet, la croissance économique n’est pas compatible avec un avenir durable, alors il faut revoir à la baisse notre consommation de biens matériels. Mais cette perte de confort n’existe que parce que nous avons toujours mis le baromètre de cette valeur à une place incorrecte. Aujourd’hui, la question de possession s’est inversée, « ça nous rend moins bon au yeux de la société de posséder » A.B ; on ose remettre en question la totalité de nos valeurs. Alors, on découvre d’autres manières de découvrir ce qui nous entoure, on s’adapte. Chacun est perfectible bien sûr, « nous sommes tous en voie d’amélioration » dit-il, mais si déjà nous récompensions chaque exploit du quotidien par une bienveillance collective, alors nous pourrions avancer sereinement. De cette prise de conscience, de nouveaux chemins émergent dont la nécessité d’élargir notre humanisme. La question de transition peut commencer.
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