- Tu fais quoi quand la personne que tu aimes te déçoit ?

- Il faut arriver à ne plus l'aimer.

- Et c'est possible tu crois ?

- Non.

Skins

“Cervantès est aussi bienveillant que Flaubert est cruel. Le Français torture sa créature puis la dissèque avec la froide jubilation d'un chirurgien sadique qui enfonce sa lame dans la chair d'un cadavre féminin et la découpe en longueur, du pubis à la cage thoracique. Et tout le monde applaudit. Il chante. Je me demande si ce serait aussi amusant si Emma s'appelait Etienne.”

— “Souvenirs de l’avenir”, Siri Hustvedt, Actes Sud, 2019, p. 142

y a des histoires qui ne devraient pas être lues

y a des histoires qui ne devraient pas être écrites

mais y a surtout des histoires qui ne devraient pas être vécues

c’était moi la fille qui écrivait des bouts de chanson sur le bord de ses cahiers, je rêvais d’une histoire d’amour à la Cook et à la Effy. je voulais que quelqu’un me brise le coeur en mille morceaux. je voulais qu’on me roule dans la boue pour avoir mal. je voulais enfin ressortir quelque chose de fort, de puissant et même si il fallait crever pour ça, je voulais ressentir que j’existais. je voulais écrire des textes qui faisaient pleurer les gens. je voulais que personne ressente ce que je ressentais. alors j’écrivais aux gens que je les aime, j’écrivais qu’ils étaient beaux, puissants, intelligents, brillants. je disais qu’ils valaient rien des fois aussi. je m’inventais mes histoires d’amour à la skins. je voulais que quelqu’un se fasse buter pour moi. je voulais qu’on me bute pour quelqu’un. je voulais insulter les gens. je voulais me balancer contre des murs. je voulais taper dans des murs. je voulais fumer et boire à outrance. je voulais crever dans mon lit. je voulais passer ma vie à écrire des trucs. je voulais plus être tourmentée. je voulais plus être toxique pour les gens. je voulais être seule. je voulais qu’on pense que j’étais quelqu’un de bien. mais au fond, j’étais quelqu’un de paralysée et de tourmentée. j’étais bancale. j’étais instable. je voulais qu’on me bute, qu’on me fasse du mal. je voulais me suicider en permanence. je voulais aller mal. je voulais qu’on parle de moi comme d’une chose de consommation. je voulais pas qu’on me respecte. je voulais pas parler. je voulais pleurer. je voulais être une mauvaise personne. je voulais crever. je voulais pas vivre. je voulais d’une histoire à la Bonnie et Clyde. je voulais qu’on me balance contre des murs. je voulais me vider de mon sang. je voulais qu’on me déteste. je voulais crever parce que je suis foncièrement méchante. je voulais qu’on me déteste. je voulais pas être là. je voulais être ce genre de filles qu’on ne veut pas être. je voulais m’habiller différemment. je voulais écouter des musiques différentes. je voulais qu’on aille peur de moi. je voulais être malheureuse. je voulais aimer des gens torturés. je voulais les changer pour me changer. je voulais être torturée pour eux. je voulais plus jamais me réveiller à chaque fois que j’allais me coucher. je voulais qu’on pense que j’étais heureuse. je voulais pas qu’on m’aide. je voulais pas qu’on imagine que je puisse être bancale.

et comme c’est pas si facile de briser sa vie, j’ai brisé celles des autres

“Je t’ai cherchée partout, même ailleurs. Je t’ai trouvée, où que tu sois, je m’endors dans tes regards. Ta chair était ma chair. De nos moitiés, nous avions inventé des promesses ; ensemble nous étions nos demains. Je sais désormais que les rêves les plus fous s’écrivent à l’encre du cœur. J’ai vécu là où les souvenirs se forment à deux, à l’abri des regards, dans le secret d’une seule confidence où tu règnes encore... Même sans toi, je ne serai plus jamais seule, puisque tu existes quelque part.”

– Marc Levy, Vous Revoir

écoute moi, s'il te plaît, prends juste le temps d'entendre ce que j'ai à te dire et promis après je te laisse partir. Tu sais depuis qu't'es plus là, j'ai perdu une partie d'mes nuits, d'mon appétit, d'ma vie.. t'es parti sans te retourner et sans explication et j'comprends toujours pas, j'essaye de m'faire une raison mais t'es tellement complexe que j'sais même pas si c'est définitif.. j'voudrais te croiser, que tu m'vois et que tu retrouves cette étincelle dans tes putain d'yeux, parce que t'es beau quand tu l'as, et que personne a réussi à m'faire sentir aussi importante et jolie que quand tu me regardais, parce que c'était toi, parce que c'était nous. J'pense que personne n'pourra comprendre ce qu'il c'est passé, pas même nous. On était bien trop blessés, bien trop niqués par cette vie qui nous enfonçait chaque jours un peu plus.. personnellement depuis qu't'as décidé que c'était mieux qu'nos chemins se séparent, j'suis encore plus bas que quand tu es parti. Parce que rien ne va. J'ai beau essayé, j'te le jure, ça marche pas. J'pédale dans le vide, j'ai plus de force. Je m'écroule. Mais malgré tout t'es le seul dans ma tête, je t'aime infiniment si tu savais

C'était fatiguant, cette faculté à tout sentir, tout ressentir. A se laisser pénétrer par une intonation de voix, une remarque ironique, un haussement de sourcils. Elle ne parvenait pas à mettre de barrières entre les gens et elle. Un rien l'égratignait ou la rendait heureuse. Un rien l'abattait ou soulevait en elle une vague d'espoir et de chaleur.

Katherine Pancol

Il arrive que la vie sépare deux êtres qui s’aiment. Parfois dû aux circonstances, parfois c’est une question de timing, parfois c’est par peur. Je reste convaincue que le vrai amour traverse le temps et qu’il finit toujours par retrouver celui ou celle qui fait battre son cœur différemment.

Est-ce que tu pars parce que t'as peur de c'qui pourrait se passer si tu restais ?

(via aurance)

“Laisse, t'as rien à m'prouver, arrête de dire que j'te manque comme si tu savais pas où m'trouver.”

Le cœur brisé par les départs, les séparations, les changements d’habitude. Le cœur brisé par le temps qui passe, la nostalgie qui se profile, le passé regretté et le futur angoissant. Le cœur brisé par les gens qui passent, qui me bousculent, s’excusent dans le vide. Le cœur brisé par des détails insignifiants aux yeux des autres mais tellement grands aux miens. Le cœur brisé, pillé par ceux qu’on croit connaître, ceux à qui on donne notre confiance. Le cœur brisé… juste, le cœur brisé par la vie.

Je pense qu’il est très sain de se retrouver seul. Tu dois apprendre à être bien avec toi-même et à ne pas te définir par quelqu’un d’autre.

Oscar Wilde (via toutcommenceparunbaiser)

Peut-être qu'on est tous les deux tombés amoureux de l'illusion d'un amour.

Insaisissable, tome 3 (via nos-mondes-contraires)

« La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires à la vie

Mais la poésie, la romance, l’amour, c’est pour cela qu’on vit. »

Le cercle des poètes disparus

De certains mots, de certains regards, on ne guérit pas. Malgré le temps passé, malgré la douceur d'autres mots et d'autres regards.

Delphine de Vigan (via leparfumdeladame-en-noir)