Tumgik
undercaine · 11 days
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65 - La petite poésie en prose, que l’on lit dans les nuages
À bien regarder à travers cet hublot un peu gelé, où les yeux tendent à glisser vers le soleil, ces nuages ressemblent tout à fait à de la barbe à papa, tu avais raison. C’est dans le ciel, au milieu des vents, que l’on peut se vanter de vivre. Alors, pendant que je regarde au-dessus de moi, cherchant cet avion en papier dans lequel tu t’envoles, je ravive des souvenirs. Ces souvenirs, à nous deux, dans la tentative de vivre.
Ma mémoire n’est pas de celles qui imitent la photographie. La mienne, à vrai dire, se compose de bribes et d’éclats. Si avant toi, elle n’était qu’un simple étang sans onde, elle se retrouve maintenant être une véritable explosion d’étoiles. La raison en est toute simple, ces images que j’appelle souvenirs, occupent pourtant la grande partie de mes journées. Sont-elles alors réellement des souvenirs ? Ou bien donc, il se peut, qu’elles soient désormais mes pensées, mes saveurs, mes joies, ma vie ?
Tu sais, ces rendez-vous, vécus au milieu des rues, parfois des parcs, ou bien des musées, ce qui me frappe, ce sont ces constantes tentatives d’attraper ta main. La serrer, longuement, afin que tu te souviennes parfaitement de toutes les lignes de la mienne, comme je connais la tienne. Ces moments, où dans un peu de gêne, j’essaie de saisir ton regard, alors même que nous sommes entourés de peintures et de coutures. Ces secondes inlassables, où j’essaie de compter le nombre de vérités que j’entrevois dans le bleu de tes yeux, à me rendre compte qu’elles sont innombrables. Et puis parfois, au détour d’une cigarette et d’un pas entamé, je me retourne discrètement, alors que tu ajustes ton sac à main sur ton épaule, pour apercevoir nos ombres. Nos deux silhouettes, brodées comme une seule, dans le rythme des plaisirs et des jours. Alors, dans tes rires simples, comme dans ton français doux, j’ai choisi mes valeurs, mes poèmes, mes dons, mon amour et mes vérités. Car, pendant que dans le noir des nuits de satin, nos intimités en saveur de liberté, je me suis dit, que si je devais ancrer ma vie dans un choix, et bien alors, j’aimerais te rendre heureuse. À travers le temps, à travers l’espace, et à travers les remous du vent, t’aimer me paraît la raison saine.
Là-haut, dans ce ciel dans lequel tu parles aux petits yōkais, je me demande si tu vis nos souvenirs de la même manière. J’aimerais écrire plus sur les détails de ma mémoire, mais le propre d’une poésie est de rester courte et efficace. Alors, et même si je ne suis qu’un petit poète naïf, qui pense véritablement pouvoir faire de ses vers une réalité, et bien soit, je continuerai de t’aimer, d’arborer tes désirs sur ma poitrine d’or, tes passions dans mon coeur de fleurs. J’admire cette poudre d’argent que tu laisses dans ton sillon, et aussi bien que tu serres cette pierre de jade auprès de ton sang, je regarde le ciel, et t’embrasse.
De l’âme des vivants, il en existe une dans l’écho de la tienne, et si le refuge divin existe, alors tu es cet ange aimé. En ton autel, j’écris l’apothéose de ma vie
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undercaine · 21 days
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4 - La pochette d’encens
Tu m’as demandé, au détour d’une vapeur de thé,
« À quel point donc est-ce que je te manque ? »,
Ma chère, j’aimerais alors te dédier des vers,
Car, au travers des espaces capitaux,
Que l’on nomme « heures de pointe »,
Dans un temps où la vélocité des choses
Dépasse même le sable des horloges,
Je m’attache à m’arrêter,
Que cela soit dans mes tâches ou mes pensées,
Et de prendre, de saisir ces instants,
Ces moments, entre chaque seconde,
Où, sans noms, des ruisseaux coulent sans cesser,
Je m’arrête et me laisse submerger,
Par cette existence de toi,
Que les choses anxieuses nous attrapent parfois,
Ou bien que les cadeaux de joie tournoient,
Cela importe peu, c’est là la vie, de toute manière,
Dans le tout et le vide,
Je garde ce scintillement de toi en moi,
Ces regards que tu me donnes,
Entre deux cigarettes,
Ces rires, dans lesquels je fonds,
En un magma de couleurs légères,
Alors, ma belle, il n’y a pas de nombres,
De mots, de vers, pour signifier,
À quel point j’aimerais t’avoir auprès de moi,
Et pourtant, dans ces influences,
Ces senteurs, ces empreintes,
Cette promesse,
Tu m’accompagnes en tout instant,
Alors, cette passion,
Je la dépose, en délicatesse,
Dans cette pochette d’encens,
Vouée aux chemins menant à toi,
Alors, nymphe des pivoines,
Quand bien même les esprits
Virevoltent malicieusement,
S’il te plaît, embrasse ton âme,
Dans les chuchotements des séraphins,
Tu as été faite pour vivre ton propre coeur,
J’attends, en sifflant,
Pour saisir tes mains sincères,
Afin de t’aimer.
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undercaine · 1 month
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20 – Le chant du coeur
Ceci est un poème court,
Mais ce n’est pas un poème qui court,
Des lettres, des mots, des petites pensées,
De la méditation un brin naïve,
Et pourtant, c’est bien là l’essence d’une vie,
Ce petit quelque chose de naïveté,
Un long voyage en train, duquel, à travers la fenêtre,
On regarde les arbres galoper à bonne allure,
Cela paraît un peu rapide, non ?
Eh bien, ma chère, tourne donc la tête à ta gauche,
Et me voici, avec un peu plus de calme,
Mais souriant à tes côtés,
Un peu crédule, un peu idiot, ce qu’il faut,
L’on s’attache peut-être trop à regarder ces fenêtres,
Des miroirs vers des courts instants,
Mais il n’y a pas plus menteur, plus malicieux, qu’un miroir,
Peut-être, faudrait-il mieux regarder dans les yeux ?
Dans le coeur ?
Alors, avec insistance, chantons en cercle,
Au son des violons,
À virevolter, en robe blanche, en chaussures noires,
La désinvolture des parfaits simplets,
Parce que, dans la simplicité, se trouve le bonheur des choses,
Dans l’art, dans la beauté, dans l’amour,
Et, qu’y-a-t-il de plus beau que l’amour ?
L’amour de tes yeux,
L’amour de tes lèvres,
L’amour de tes larmes,
L’amour de tes rires,
Alors, oui, apprécions cette nature d’innocence,
Et de raison, dans cette vérité innocente et pure,
Qu’en disent les grands organisateurs en costume,
J’aimerais te donner mon coeur simple,
Ce coeur fait de morceaux de plumes,
Ces plumes que j’aimerais te donner,
Afin de te rendre légère, chantante,
Rayonnante de tes qualités humaines,
Alors, vole un petit coup, dans ce ciel bleu,
Puis, viens te reposer sous cet arbre avec moi,
J’aimerais te donner un baiser,
Avant que nous jouions des pétales en duo,
Sous les cloches du foyer promis.
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undercaine · 1 month
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37 – Les feuilles de thé
Sous les nuages, blancs ou colorés,
Quelque peu parfumés, subtilement,
Les racines s’échappent,
Sous terre, ou dans l’air,
Et s’il fait une certaine chaleur,
À s’en essuyer le front,
Le soleil, du moins, existe,
Alors, à côté de doux étang,
Dans l’ombre d’une fenêtre
En papier de riz,
Se coule une fluide brise,
Qui rafraîchit le coeur,
Dans cette chanson de nature,
Où siffle les humeurs du vent,
Tu reposes ta tête sur mes genoux,
Paisible est ta respiration,
Vitalisée par les feuilles de thé,
Alors, je me dis,
En caressant tes suaves cheveux blonds,
Qu’un ange fait la sieste chez moi,
Et que, peut-être, voudrait-elle,
À son réveil, une autre tasse de thé ?
En serrant mes doigts,
Empreints de ta gentillesse,
Tu te laisses aller à murmurer,
Quelques mots aimants,
Dans un sommeil d’été,
Alors, dans ce coin d’ombre,
Protégés par des fenêtres en papier de riz,
Inscrits dans les feuilles de thé,
Où, dans mes veines, navigue Désirée,
J’aimerais, au détour du calme estival,
Déposer un bienveillant baiser,
Sur tes lèvres chéries,
Une dévotion souriante,
À ton coeur que j'aime.
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undercaine · 2 months
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99 – Ethereal
At my fingertips, splashes of ink,
Artistry and apotheosis,
Unveil the cloths of you,
On my lips, thoughtful poetry,
Proclaimed to the audience of Solar,
In the name of your beauty,
In my eyes, quelled amongst cells,
The ceaseless quest of blue,
Gazing at your scent of intimate tenderness,
In my brain, functioning ever and over,
Fashioning our exchange of giggles,
I vow my affection for your kindness,
Of my soul, a sweet wraith of unknown waves,
Keep tying the knots of quantic sounds,
That embrace the sound of your voice,
Through my blood, crimson promises,
The ones that carry the reasons and emotions,
Devoting to flow a stream of endless you,
Into my heart, goes this arrow,
Withstanding any ordeals of gods,
The only path leads me to ζωή,
And perhaps, after reflection of a lover,
Materiality seems unneeded,
Through the things that,
Cannot be touched, or seen,
Little and light, floating around the living,
In an unmatched manner of vivacity,
In this universe of no tangible,
Only us exist,
Of love and only love,
Bound and smitten by our threads,
From dawn to dusk,
We are one,
Embraced,
Soulfully attached to each our essence,
Where we dictated fate,
To be intertwined, beyond any,
In a world,
Of only you and me,
Of only us.
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undercaine · 2 months
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22 – L’essence vitale
Aux alentours d’Arashiyama,
Là où coule, sous terre,
Le fleuve de vie, arborant le nectar,
Vastes forêts de bambous,
Étendues d’eau mirobolante
De lucioles nommées,
C’est ici même que tu déploies
Toute ta bonté et ton âme,
À la naissance du printemps,
Dans le chant des primevères,
Et alors même que Perséphone,
Dans un élan de clarté,
Apporte les graines de blé,
C’est ta naissance,
Au milieu des pivoines,
Qui apportent l’espoir,
L’essence vitale,
Qui joue des notes parfumées,
D’un soleil ambré et réconfortant,
En toute confiance,
J’affirme en bon vivant,
Qu’il n’y aurait point
De raison et d’émotions,
Point d’amour et de sourires,
Point de désire et d’éclat
Sans ton existence,
Et si le cours de la vie,
Mêle parfois des pinceaux
De pluie et de vent,
De sable et de roches,
Ce n’est bien qu’en t’observant,
Qu’en te touchant,
Qu’en t’aimant,
Que j’entrevois le centre de la vie,
Il y a quelques noisettes,
Quelques baies, virevoltantes,
Au bord de notre promenade,
Les Yōkais veillent à tournoyer,
Et protéger,
Tes yeux, reflétant les paraboles
D’un univers illimité,
Et venue la nuit,
Dans une toile céleste,
Clairsemée et miroir des étoiles,
Que j’éprouve ce besoin,
De te tenir la main,
Alors que nous nous couchons
Dans cette herbe pure
Et pourpre des traditions
Que l’on dit du destin,
Aux bordures des innombrables chemins
Menant aux actes des années,
Tous mes pas ont conduit,
Jusqu’à toi,
Alors, caressant tes cheveux en torsade,
Je sais qu’il n’y a que dans nos étreintes,
Que je souhaite mener ma vie,
Permets-moi donc,
Dans la transcendance de nos auras,
De t’embrasser,
Avec pour seul témoin,
Cette lune qui rougit,
Luisante et entourée de Koi,
Tel mon amour en ton sein,
Auquel je dédie mon essence vitale,
À Zoë, celle que j'aime.
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undercaine · 2 months
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1.4 – Aimer
Sur la rive d’une mer à l’eau noire,
Là où le sable martèle la peau,
Se fait écho la nuit sombre,
Il n’y a pas de maison,
Ni de mur des lamentations,
Pas un murmure, pas un battement,
Ce silence des temples,
Est le domaine des peurs,
Des regrets, de la honte,
Des âmes damnées,
Regardant vers le ciel,
En quête d’un Dieu salvateur,
Si l’antre paraît celle de l’Enfer,
Nous sommes bien sur Terre,
Un cri vers le passé,
D’une tristesse à geler des fées,
Alors quand bien même,
Il semble de bon sens,
De placer sa tête sous la guillotine,
Ce que font ces autres silhouettes,
Tu entends ce petit chuchotement,
Pas plus fort qu’un petit miaulement,
De chaton nouveau-né,
Oui, c’est moi, derrière toi,
Qui te tapote l’épaule,
Une petite fille,
Un petit garçon,
Tous deux à l’épreuve du destin,
Enchaînés tous deux,
Par un boulet d’acier,
Forgé dans la malice des péchés parentaux,
Mais, dans ce royaume du malheur,
Où les condamnés se jugent eux-mêmes,
Sans porte de sortie apparente,
Les deux gamins,
N’ont pas tant envie de croire au jugement,
Cette réalité cruelle aux allures ironiques,
Crache de son venin putride,
Alors, sans mots,
Le garçon pointe dans l’autre direction,
Où les autres ne regardent pas,
Sans rien dire,
Et tends sa main à la petite fille,
Là-bas, la condition de ce territoire de souffrance,
Ne s’applique pas,
Car le passé est le passé,
Et passe comme les étoiles dans le ciel,
On ne peut y être,
Que présent dans le présent,
Donnant un présent à ceux présents,
Il est effrayant, de marcher vers ce dessein,
Et pourtant, l’autre côté,
Il n’existe que le fléau,
Celui de la haine,
Envers soi,
Envers tous,
Envers toi,
Alors, il vaut mieux tenter,
Les choses sont les choses,
Et un baiser arbore,
Le seul remède à la mort,
Alors, petite fille,
Prends ma main,
Vers cet endroit où personne ne se rend,
Vers cet endroit qui nous attend,
Cette peine n’est pas pour nous,
Certainement, d’une étreinte qui ne lâche jamais,
Attrape ce fil rouge,
Que j’ai tressé,
Un an durant,
Pour que nous nous rendions,
Hors des peines de l’âme,
Vers cette maison de lumière,
Ensemble.
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undercaine · 2 months
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34 – Les sons de Taormina
Sur ces grands voiliers,
Au loin, de leur mât blanc,
On approche les sentiers marins,
Ceux forgés dans l’eau,
À même le coeur de l’Etna,
À Taormina, où l’on respire les effluves
Des parfums de tournesols,
Je te retrouve,
Dans la simplicité d’un marbre blanc,
Tu me regardes de ton regard azur,
Et si l’Italie ne reproche les lettres de Syracuse,
Aphrodite s’inspire de ta prestance,
Je ne parle pas le sicilien,
Ni le grec,
Mais il me semble qu’aucun langage
Ne m’aurait préparé à ton sourire,
Dans les rues étroites
D’une ville implantée dans la colline,
Y-a-t’il plus de joie
Que de vagabonder en sautillant,
Plongé dans ton rire,
alors que je te prends la main ?
Malice des nymphes,
Et nectar d’Orphée,
J’attrape les firmaments
De ce que j’appelle essence de vie,
Des fils fins, soie du soir,
Qui nous relient, depuis les temps premiers,
Alors, dans ma précédente existence,
Et dans la prochaine inconnue,
Maintenant, et puis partout,
Je te dédie des mots,
Parfois doux, parfois mélancolique,
À toi, cette amie,
Cette confidente, cette joie,
Surtout, cet amour,
À qui je donne mon coeur,
Taillé, dans les sons de Taormina,
Attaché au tien.
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undercaine · 2 months
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21.16 – Desire, Désirée
Petals of silk looming
In a corner made of feathers,
Everything I ever heard in your voice,
Echoing in the depths
Of my blooming iron ink,
Brought baskets of passions,
Within the vines, around my house,
Paths of hourglasses,
Inducing the glimpse
Of a floating museum
Gliding through the fabric,
I organised my indomitable destiny,
Only to grasp the single chance,
The one that evokes the palm,
Holding my own heart in this song,
Even when eaten by a vortex of black,
I follow the faint scent
Smelled from the print of your neck
On my body of sand,
I still remember the heaven
I drew from your lips,
A safe haven, touched by my fingertips,
This harbour, founded by Eros,
A pillar of marble, on which I carved
Your name, this shrine I sought,
I carry our promises, deep in my trenches,
And thus, from my own blood,
Devoid of the gray sulphur,
I have engraved the oath
Of fate
Within my scabbard of dreams,
And so I pledge, to Désirée,
My unique embrace,
In this field of peonies,
Let us lay there, eyes to eyes,
So that we hold each other tightly,
‘Til the earth bears our love forever.
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undercaine · 3 months
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3 - Pluton
J’habite sur Pluton,
Mais je m’appelle Soleil,
C’est une petite planète, dessus,
Comme dessous, elle est petite,
Il fait jour un moment,
Puis il fait nuit l’autre,
Je me couche au soleil,
Après, je marche quand il fait sombre,
Pluton tourne vite, alors,
Je fais du sur-place,
Je m’ennuie, des fois,
Il m’arrive dès lors,
D’écrire des petits poèmes,
Sur les étoiles,
Sur les cailloux,
Sur le soleil,
Sur les comètes,
J’en fais des avions de papier,
Que je lance dans le ciel,
Sans qu’ils reviennent,
Pluton, c’est un peu solitaire,
Je lance une pierre en face de moi,
Et je la rattrape derrière,
Mais il n’y pas de stade,
Pour applaudir cette prouesse,
Je parle le plutonien,
Mais étant donné la taille de Pluton,
Je suis le seul, je crois,
Hier, j’ai aperçu une nébuleuse,
De la forme d’une fleur,
Je l’ai dessinée sur une feuille,
Puis l’ai lancée dans le ciel,
Je me demande, où vont ces papiers ?
Mais, un jour, (ou une nuit),
Un avion en papier est tombé du ciel,
Je l’ai déplié, pour y voir un dessin,
Il y avait une note écrite,
Cela disait, que l’autrice lisait mes poèmes,
Et qu’elle s’appelle ゾエ,
Quelle surprise ! J’ai donc une lectrice,
Alors, j’ai continué d’écrire des choses,
Parfois un peu ridicule,
Et elle me répondait toujours,
J’ai un petit télescope,
Je l’ai trouvé, alors qu’il flottait dans le ciel,
En l’utilisant, j’ai pu l’apercevoir un peu,
Qui dessinait, sous un arbre,
J’ai essayé de la dessiner,
Avec ses cheveux dorés,
Ses yeux bleus,
Et son sourire rose,
Moi, je crois qu’elle est un ange,
J’ai lancé le dessin, en avion,
Il n’était pas grandiose,
Mais peut-être que ça l’a fait rire,
On s’écrit beaucoup, sur ses papiers,
Des petits bouts, matin, ou soir,
Mais, j’aimerais bien la voir, plus près,
Lui tenir la main,
Elle m’a dit, qu’elle aussi,
Elle voudrait bien me voir,
Je me demande, parle-elle plutonien, elle aussi ?
Je lui ai dès lors dit ma grande idée,
Parce que, en dehors d’être poète ridicule,
Je suis ingénieur ! (oui, oui),
Alors j’ai construit un grand avion en papier,
Qui va m’amener jusque là-bas,
J’ai appelé ce vaisseau :
« Méga Zéphyr 3000 G-T-R »,
C’est le modèle ゾエ,
J’ai décollé ce matin,
Et devrais arriver dans quelque jours,
Ou semaines, ou mois, je ne sais pas,
Aussi,
Je ne sais pas trop comment je vais atterrir,
Peut-être a-t-elle préparé un matelas,
Pour que je rebondisse ?
Nous verrons bien,
J’espère juste,
Qu'elle m'attend,
Et que je pourrai lui tenir la main,
Et qu’elle tienne la mienne.
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undercaine · 3 months
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14 – From above
From above, the letters are sealed,
An oath made in promises of strings,
Carried through the veins and the brains
Of those brave enough to devote themselves,
Melted pages from a book of gold,
Kept in the secret of a swamp,
An indomitable nectar, brewed by the spirits,
On the walls, tied names appear,
Shamans no longer fabricate powders,
Medicine or elixirs, the depth of the soul,
There is a call in the night, faintly,
A sweet song carved in my breast,
Little fingers playing the harp,
While clouds are formed around you,
It breathes and it smells,
The aura of whimsical laughs,
We asked the gods, through the culverin,
No replies in the atmosphere,
As freedom was within us,
And no command shall be brought upon,
On the epitaph of my body,
Will be scripted the vows
Of a dreamer that lives eternally,
Through the eyes of her,
Say, Eros, mystical jester,
If I submit to you the forbidden flowers of Avalon,
Will you, in the space between time,
Give her my love ever lasting?
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undercaine · 3 months
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188 - Cœur de Jade
Cascade de paillettes
Dans les recoins des palais,
Sur Terre comme dans les Cieux,
Se jouent les cordes de fine soie,
Les nébuleuses étoiles
Demandent un peu de chaleur,
Alors même que les dragons rejetés,
Arborent les cicatrices des armes
Infligées par des ombres néfastes,
Continue le cortège des Sans-Nom,
Il n’y a peut-être pas de paradis blanc,
Ni même d’enfer gelé, citadelle de glace,
Crimes injustes, commis sur l’autel du plaisir,
Où les enfants paient les maux parentaux,
Alors, sous ce jeune arbre,
Au bois délicat, mais qui tend ses branches,
Je vois passer les nuages,
Sous ce ciel nouveau, d’une année fraîche,
Et je rêve du monde,
Le monde sous ses traits honnêtes,
Dans les douleurs nécessaires,
Mais dans les réconciliations espérées,
Ce miroir, attaché dans l’air,
Les fils d’artisans, sueur du quotidien,
Je me dois de le confronter,
Apprécier ce reflet que je n’ai jamais su voir,
Oui, c’est une condition humaine,
Par dessus les murs de suspicion,
Où les couteaux s’aiguisent,
Je demande la tendresse,
Cette même gentillesse qui donne la simplicité,
Aux sourires, comme au larmes,
Et parce que, dans ce rêve que j’entretiens,
Tissé au fil des nuits solitaires,
Mon corps fatigué par la marche,
J’y vois raison de croire,
J’attends, dans la neige,
Ce jour où nous pourrons,
Cueillir à deux ces nénuphars scellés,
Dans l’élan unique de la vie,
Je te donne ce que j’ai,
Immaculé, mais fragile,
Mon cœur de Jade.
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undercaine · 4 months
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89 - Twiggy paths
Watery scents advance Ahead of scattered hills, And somehow, A few amber caterpillars, Sing the queen’s rhyme, The desires or the lamentations, Echo throughout the veins Of each tiny lights, I leap and run among the twigs To discover a floral trace Silently weeping in sorrow, Porcelain made, delicate and shy, She asks for a quiet embrace, Loneliness rooted her in the soil, I am no priest or shaman, Dreading mischief from the gnaw, I narrate the wishes Of my ethereal nymph, Dreams fashioned in emerald, Shutting her ears, not to hear The pain of strange meteors, Time flows amidst petals, We slept through the winter, Ornate with pollen crowns, Twin souls lying on a silk bed, Tiny laughs shared across the pond, We carry each other To float in this bubble of nectar, If life was a thread of ink, Woven by the spirit of your eyes, I announce the white oath, A ring of union, forged by my love.
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undercaine · 5 months
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24 – La pivoine
Il y a, dans un certain parc parisien,
Ton nom, gravé dans un arbre anonyme,
Là même où une brise mystérieuse
Caressait tes cheveux blonds au son des pages,
Et lorsque je comptais les reflets floraux
Au bout de tes doigts timides,
Cette même brise m’a murmuré des mots,
Une confession en bord de saison,
Des vers que l’on raconte sur les sommets des vagues,
Alors, j’ai écouté et décrypté,
Ces codes d’une langue d’outre-terre,
J’ai pris le temps de percevoir
Ce coeur battant au rythme de la peinture,
Si l’anxiété et la peur semble parfois
Vouloir jouer de vicieux mauvais tours
À ce coeur si sensible, prompt à la timidité des colombes,
Moi, poète au seul lecteur,
Écrivain épistolaire,
Dont les seules lettres ne sont écrites
Dans le sang des rivières de l’Eros,
Ces voix du vent m’en ont convaincu,
Alors, je dévoue ces petits poèmes,
Ces mots et ces pensées
Qui ne cessent de chanter autour de moi,
À ton coeur, tes yeux et tes passions,
Sans qui, fade serait l’existence,
Je compte les jours,
Comme tombent les flocons en hiver,
Comme flottent les pétales en été,
La vie, bien que dans son essence impartiale,
N’accorde aisance et légèreté,
Qu’aux âmes honnêtes,
Alors, sans refoulement, sans obstination,
Il faut embrasser les plumes de notre humanité,
Si bien que, au crépuscule des tropiques,
Mais aussi dans les aurores du nord,
Dans l’orchestre des villes,
Ou bien dans les rivières du fleuve jaune,
L’endroit importe peu,
Je continue de dévouer l’art des sentiments,
À une pivoine un peu lointaine,
Et si, dans le rêve des réciprocités,
L’antre, le domaine des symphonies,
Le romantisme que j’accepte,
Tu dédies toujours tes peintures,
Peut-être, à notre trésor blanc,
Trouvé dans les bras d’une nuit de juin,
Balaie les fantômes gris de la maladie,
Car, chaque jour et nuit,
Dans le silence ou dans la plume,
Je continue mes pas,
Ma patience, mes rêves, mes ambitions,
Vers toi,
Jusqu’au moment où, écartées sont les peurs,
Le mal des pleurs, les douleurs,
Alors, dans cette intimité figée dans l’instant,
Je serai derrière toi,
Pour te tapoter par surprise sur l’épaule,
Où l’on nous aura donné cette chose,
Ce fil qu’on ne peut briser,
Alors, je pourrai voir le bleu de tes yeux,
Les lèvres de tes sourires,
Le pincement de ton coeur,
Et si je ne suis pas exceptionnel,
Tu pourras dès lors me voir,
Le même idiot, qui se perd au milieu
Des lampadaires du quinzième,
Mais un idiot pour toi,
Car, après ces longs mois,
Tout ce que je désire,
Au milieu des ardentes lumières,
Est de prendre tes mains, les enlacer
Pour te rapprocher de moi,
Pour entendre la chanson de ton coeur,
Pour enfin, commencer notre promesse,
Alors,
Et même si je ne suis qu’une petite étoile,
Dans l’infini du vide froid,
Il reste une certitude,
Au-delà des confins et de la fin,
Au-delà encore des supernovæ d’antan,
Et jusque dans mes cellules d’encre,
Je demeure toujours et à jamais
Pour toi,
Et donc, n’oublie pas,
Avant chaque sommeil,
Et à chaque réveil,
Les merveilles des couleurs,
L’ensemble des tissus
Qui raconte les profondeurs de tes rêves.
De toi, de ta Vie,
Voilà pourquoi j’existe,
Dans cet espoir, de n’être que pour toi,
Je continue l’effort d’Orphée,
Et sur ma tombe,
On lira :
À la tendresse, la gentillesse, la passion de ton sang, les chansons de ton coeur,
À ton amour, À toi,
Ma pivoine.
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undercaine · 5 months
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62 – 爱表达
In this fast train,
I gaze through the window,
A stained glass,
Few little houses,
That glisten like fireflies,
A vision comes to my eyes,
One I know by heart,
Where you bite your lips,
In a morning of steam,
And as I grab your hand,
You touch the feather in my eyes,
It rained two days,
The air feels humid,
Droplets of sugar can be tasted,
I seek the words,
That could open a laugh,
Or perhaps a smile of yours,
And I wish to take you,
To the airport,
Where an unknown haven,
Awaits us,
God knows where,
Hong Kong maybe,
Just the two of us,
As the train catches a break,
In a grey Frankfurt,
I light this rancid cigarette,
Young night,
Raising my head towards the clouds,
I wonder,
Whether you think about me,
The same way I do about you,
I wonder,
Whether you wish to see me,
The same way I crave it,
And perhaps,
Allowed we are,
To be in love,
Where happiness is real,
Just the two of us.
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undercaine · 5 months
Text
101 – L’ange
Chaque nuit, dans le sablier,
Je rêve des visions à travers la vitre,
Chaque matin, dans ces petit nuages blancs,
Je rêve des promesses dans les robes,
À croire les grands penseurs, ces plumes,
Les choses sérieuses sont imprimées,
Noir sur gris,
Mais moi, je préfère les légèretés,
Bleues sur blanc,
Celles qui flottent devant mon nez, sans manières,
Celles qui défient les peurs, avec leurs doigts,
En ne caressant qu’une peau qu’elles aiment,
Le soleil, en cercle, arrange une fabrique de poésie,
Et alors, je me mets à imaginer
Un avenir à venir, qui patiente, qui prépare,
Je ne désire pas ces grands panneaux,
Qui mentent aux âmes calcinées,
Je m’en détourne, et je mise toute ma bourse,
Mon entièreté, mes futilités,
Sur ce rêve, que dis-je, cet avenir,
Dont nous parlions, entourés des ondes,
Et qu’importe le décor, ce n’est pas le temps qui manque,
Mais, des sidus, mon étoile, mon ange,
Je l’attends en comptant les feuilles,
Qui s’empilent sur mon bureau,
Des vers que je marmotte,
Qui parle d’amour, sans jamais parvenir
À en rendre compte son ampleur,
Mais qu’importe, je patiente,
Jusqu’au moment où je pourrai
Te voir à nouveau,
Cet ange aux yeux d’une profondeur marine,
Des cheveux d’or tissés dans ce fil
Qui mène jusqu’à l’Élysée,
Et dans ta voix, celle des muses de Gaïa,
Je me souviens de tes mots,
Vibrant dans l’écho de ta passion,
Et lorsque j’attends tes partitions,
Dans le crépuscule, comme dans l’aube,
Je ressens presque, tes doigts au bout des miens,
Dans une caresse intime, rosée des joues,
J’espère parvenir à réconforter ton âme,
Sans attendre que la voie lactée tombe,
Mais tout du moins, que tu sourisses timidement,
Et des étoiles dans le ciel,
Des dieux au-delà des terres,
Des mirages qui parcourent les rues,
Il n’y a bien que toi,
Que je désire enlacer,
Au diable les jardins suspendus,
Il ne nous suffit qu’un bout d’herbe,
Sur lequel s’asseoir minuit venu,
Pour parcourir un destin dont nous seul
Connaissons les secrets,
Peut-être bien que je suis pauvre de possessions,
Pauvre de ce que d’autres poursuivent,
Cependant, je suis riche de légèretés,
De ces petits rêves, que je rends réels,
Véritables, au matin de tes rires,
Alors pour toi, je te promets tes désirs,
Car, il n’y a bien qu’eux qui m’importent,
Viens ! Prends ma main, et suis-moi,
Au sortir du solstice d’hiver,
Les peines sont dépassées,
Et dans ce petit champs que seul moi sais,
Dans la nouvelle année, le sablier neuf,
Il y a cette fleur blanche,
Que je ne montrerai qu’à toi,
Mon ange de la vie.
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undercaine · 5 months
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