Sami people, 1871, Sweden. Location is Ammarnäs, Sorsele.

Algeria, Portrait of a rich local woman wearing precious jewellery, circa 1910. Franz-Otto-Koch.

Komuso- These members of a Zen-Buddhist sect would go from door to door asking for alms. In exchange for the money, they would get rid of any evil spirits that plagued a home.

Peru

From mywebroom.com

John Thomson.  China, 1869. 

An Osaka Maiko in Ceremonial Dress, 1910s | src retro-vintage-photography on blogspot

Girls in kimono walking on a street in Japan, 1940s

Tlingit weaving by Anna Brown Ehlers of the Tlingit Chilkat tribe, Pacific Northwest Coast

Ce matin, je n’ai pas honte de le dire, mes larmes ont coulé quand j’ai appris la mort de Leila Alaoui, trentième victime de l’attentat de Ouagadougou. Leila, je l’ai rencontrée pour la première fois il y a quelques mois pour une création en cours, « L’île du diable ». Aux premiers mots échangés une complicité immédiate est née entre nous. J’ai aimé son projet consacré aux ouvriers venus des anciennes colonies françaises pour travailler à l’usine Renault de Boulogne-Billancourt. Quelques-uns d’entre eux se sont confiés à elle, ont raconté leur histoire en même temps que celle des luttes ouvrières auxquelles ils ont participé. Leila m’a montré des fragments de son travail en devenir. Je lui ai fait parvenir les archives qu’elle voulait intégrer dans la bande sonore et j’étais impatiente de découvrir le résultat final. J’espère avec force qu’elle a pu terminer son travail. Que l'« Ile du diable » existera, telle que l’artiste l’avait imaginée, pour nous restituer cette friche industrielle peuplée des voix d’hommes dignes et combatifs.

Pour l’heure, j’essaie d’apaiser ma colère et mon dégoût en allant sur le site internet de Leila regarder les photographies qu’elle y a déposées.

La beauté contre la barbarie.

Consolation.

Photo : © Leila Alaoui

site internet : http://www.leilaalaoui.com/

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