Tumgik
#y'est comment dire
jade-curtiss · 8 months
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Ok finalement je relate à certaines affaires: donnez donc du contexte clair, mais ok, je comprend.
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #526 ~ DANS LE DOUTE, ABSTIENS-TOI (juillet 846) Rein Maja
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Il faut redoubler d'efforts, les gars. Après la tuile qui nous est tombée dessus, honorer nos commandes va devenir vraiment compliqué... Vous trois, Tabner, Schafer et Raymond, vos femmes vous verrons pas ce soir ; vous resterez ici pour surveiller les ateliers. Je veux pas que ça se reproduise.
Je les vois soupirer mais ils feront le boulot. C'est leur gagne-pain, après tout. Avec quatre machines hors-service, ça va considérablement ralentir le travail. Je crois que j'ai pas fini d'en baver. Si ça fait que commencer, j'ai du souci à me faire... La seule solution, c'est de dormir sur place ; je serais là, moi aussi. De toutes façons, je vais avoir du mal à fermer l'oeil maintenant. Je sais pas qui a fait ça, mais j'ai des idées ; des gens contre lesquels je peux pas faire grand chose. Mais je vais pas me coucher devant eux comme un toutou pour autant. J'ai quelques appuis au Parlement... enfin j'espère qu'ils n'ont pas été corrompus depuis...
Je descends de l'échelle posée contre la fonderie, m'essuie le visage et les mains et jette le chiffon quelque part. Nos arrivages de lingots se font attendre aussi. Je me demande si tout est calculé pour me mettre dans la merde... Je vais devoir refuser des clients tant que c'est pas réglé. Le souci, c'est que je sais pas encore comment régler ça, justement. Si ça se trouve je me fais des idées, c'est peut-être un concurrent qui en a gros... Mais non, dans le métier, on fait pas ce genre de coup bas ; durant toute ma carrière, ce n'est jamais arrivé une seule fois. Non, c'est l'oeuvre de sales gueules sans scrupules qui se croient au-dessus des lois. Et qui le sont, sans doute.
Je sors de l'atelier et contemple en grimaçant la façade de bois encore noircie. C'est presque un miracle si tout a pas cramé... Ce  sont les chiens qui ont donné l'alerte, on dormait tous comme des bienheureux cette nuit-là. Apparemment, les gars qui ont fait ça étaient pas des experts, sinon y'aurait plus une planche debout. Ca les a pas empêché de me saboter le matériel...
Je suis en train de ruminer en me grattant la tête quand un de mes gars m'interpelle. Il court vers moi et m'annonce que j'ai de la visite. Agréable ou pas ? Il répond "Erwin Smith". Smith est ici ? Sans blague ? Des tas de sentiments contradictoires me montent au ciboulot et pendant un moment, je sais même pas comment réagir. L'idée de le revoir me fait plaisir, évidemment, mais je sens aussi un autre truc se pointer qui me plaît pas du tout, et qui ne me vient que rarement : la honte, je suppose... Qu'est-ce que je vais pouvoir lui dire ? Il vient pour une commande, c'est sûr. Il m'a pas retiré sa confiance, ça fait chaud au coeur. Ou alors... il est venu m'annoncer qu'il rompt notre collaboration.
Je sais pas ce que je ressens vis-à-vis de ça. Ca serait un énorme coup dur, pour mon moral surtout, mais d'un autre côté, avec notre dernière livraison... Non, aucune chance, il trouvera jamais un fournisseur moins cher. Il faut qu'on discute ; que je lui montre ce qui se passe ici. J'ai besoin d'en parler avec un homme de poids, d'égal à égal.
Je me dirige vers la maison, pas trop rapidement, pour me laisser le temps de déterminer comment je vais l'aborder. Bah, ça se fera naturellement, comme toujours. Ca y'est, je le vois, il piétine devant chez moi, remuant la poussière avec ses bottes. Je ne saurais pas dire s'il est en forme, il donne toujours si bien le change. J'ai lu les nouvelles sur le bataillon et ça révèle pas grand chose... Il m'en dira peut-être plus.
Il tend la main et je la serre avec chaleur. Je suis si heureux que vous soyez en vie ! On en a pas dormi, en vous sachant dehors, croyez-le ! Je... je suis tellement désolé pour tout ça... On avait tous imaginé autre chose, comme fin... Je n'y ai pas eu la meilleure part, je dois dire... C'est un désastre... Mais vous êtes vivant, et vos meilleurs soldats aussi à ce que je sais ! Croyez bien que j'ai fait tout ce que je pouvais !...
Il m'apaise en posant sa main sur mon épaule et répond que je n'ai rien à me reprocher. J'ai été honnête avec lui et il a fait un choix. Le plus dur de votre vie, j'imagine... Ca été dur pour moi aussi. Et c'est pas fini, il faut que je vous raconte... que je vous montre. Venez.
Je le tire par la manche en direction de l'atelier vandalisé et lui énumère les dégâts. Notre atelier principal, presque parti en fumée. Y a que la fonderie qui a tenu le coup. Une scieuse, une ponceuse, et deux marteleuses, presque neuves. Y a pas une pièce qui ne soit pas tordue, je sais même pas comment ils s'y sont pris. C'est inutilisable. Je me reposais beaucoup sur ce matériel. Je sais pas trop comment je vais m'en sortir...
Smith garde les yeux levés, attentif à l'état de la façade, comme s'il calculait l'argent que j'ai perdu. Puis, sans bouger, il me demande enfin si je peux continuer à honorer les commandes du bataillon. Sujet fâcheux. Y a plein de sous-entendus dans sa question. J'y entends "avez-vous les moyens matériels de continuer à nous approvisionner ?" mais aussi "est-ce dangereux pour vous de continuer à coopérer avec les explorateurs ?" Cet homme a toujours un temps d'avance sur tout le monde.
Je l'emmène à l'écart, dans une ruelle derrière l'atelier, pour éviter qu'on nous entende. Je m'adosse contre le mur tandis qu'il reste stoïque, droit comme un "i".  Je vais jouer franc jeu ; je crois que ce gâchis a été perpétré par notre ennemi commun. Celui qui a tout fait pour que je vous livre pas à temps. Il doit se venger, je suppose... Je sais que vous en savez plus que moi à ce sujet. Non, ne me dites pas de noms, ce serait inutile. Je suppose que je peux rien faire contre ces types. Les menaces ont commencé bien avant votre dernière expédition, comme je l'ai écrit dans ma lettre. Je ne suis donc qu'à moitié étonné. Mais il va sans dire que c'est un risque que je peux difficilement continuer à encourir. Mes gars ont besoin de boulot, et moi, je veux faire fructifier mon entreprise. Notre contrat me cause bien du tracas, vous voyez...
Smith ne m'interrompt pas et comprends que je n'ai pas vidé mon sac. Ecoutez, tout ceci sent la merde, au sens propre. Vous savez déjà que je me fais une minuscule marge avec vos commandes, je vous livre à des prix extrêmement bas. Je ne me plains pas, on en a convenu ensemble. Mais malgré ça... vous restez en tête de ma liste de clients. Je vous fait passer devant tout le monde, et vous avez droit à mes meilleurs produits - à part la dernière fois, cas de force majeure, on va pas y revenir.
J'ai ma fierté. Et cette fierté tient aussi au fait que je vous fournis de quoi vous battre. Putain de merde, je suis plus fier de vous servir que ces satanés tirs aux flancs de brigadiers ! Je sais bien que le bon sens me dicte de couper les ponts avec vous, mais... vous trouverez pas un fabricant moins cher ou de meilleure qualité. On le sait tous les deux. Alors... si vous voulez toujours de moi, on va continuer ensemble, Smith. Parce que je crois en vous, en le bataillon. Cependant, j'ai pas envie de mourir non plus. La prochaine fois, ce sera peut-être un de mes gars, moi, ma femme, ou ma petite qui travaille sur Mithras. C'est une enclume suspendue au-dessus de nos têtes. Vous risquez vos vies, nous pouvons le faire aussi, mais... comprenez-moi, je veux pas tout sacrifier. Je suis tiraillé. Je vous suis loyal mais je dois penser à ma famille et à notre avenir...
Smith m'assure qu'il comprend et demande s'il peut faire quelque chose pour me faciliter la vie. Ah, il pige toujours aussi vite ! C'est si bon de le retrouver ! Oui, y a une chose que vous pouvez faire. Voyez, mes gars peuvent pas passer leurs nuits à crécher ici pour s'assurer qu'il arrive rien, ils ont des familles. Ils triment déjà dans la sueur et la crasse tous les jours... Si vous pouviez me prêter quelques soldats, qui resteraient à patrouiller la nuit dans le coin, ça serait génial. Ils sont armés, entraînés à repérer les intrus et à rester éveillés toute la nuit, ce serait une aide considérable. Ca évitera sans doute d'autres dégâts irréparables. Comme ça, je pourrais vous fournir en qualité en temps voulu. Bien sûr, je vais devoir remplacer au plus vite mes machines détruites - quasi neuves, ah les sagouins, les cochons, les salauds ! -, mais si c'est nécessaire, je repousserai certains clients moins importants, je m'en remettrai.
Il hoche la tête et confirme cet arrangement. A la bonne heure, vous êtes toujours un homme de confiance ! On va se serrer les coudes dans ces heures difficiles ! On est dans le même bateau, vous et moi, après tout. Vous avez le temps pour prendre un godet avec moi ? Je suppose que vous avez une commande à passer ? Les donateurs ont été généreux, j'espère ! Venez, venez, ma femme sera ravie de vous revoir ! Elle a gardé une brioche au sucre de côté, je vous dis que ça !
Bras-dessus, bras-dessous, nous nous dirigeons vers ma bicoque, essayant au moins pour un moment d'oublier nos soucis et de retrouver un peu de notre insouciance des débuts.
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hoshiara · 2 years
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Un début ?
ça fait des années que j'écris. Diverses choses, diverses histoires. Je commence et j'arrête ne sachant pas quoi dire ou jamais assez longtemps pour continuer à être récurrente. Pourtant depuis toutes ces années une impression m'accompagne sans arrêt, ne quittant jamais ma poitrine !
Je ne sais pas comment l'exprimer. Je ne sais pas comment l'écrire. Je ne sais non plus la dessiner et je ne crois pas même pas savoir la ressentir. Elle reste là malgré toute ma créativité. Alors j'ai arrêté la créativité aussi. C'est un fichue cercle vicieux ...
Et pourtant qu'est-ce que j'aime écrire, allier les mots les uns aux autres. Alors souvent je m'imagine commencer une nouvelle histoire en réfléchissant à quel style je vais prendre pour exprimer mes idées. Je me dis que je vais prendre mes rêves pour écrire. Ils sont toujours très détaillés et souvent plein de rebondissements alors parfois je les notes sur mon téléphone et je n'en fais rien.
Comme à chaque fois que j'écoute de la musique je me mets à avoir envie d'écrire. Ce soir je saute le pas, pour la énième fois. Je ne sais pas ce que je fais en faire, ni pour combien de temps...
Je suis tellement en colère de ne pas trouver la façon de sortir ce poids sur ma poitrine. Je suis en colère de ne pas comprendre pourquoi ça ne fonctionne pas ! Quel est ce poids ?
Je me sens ridicule de n'arriver à écrire qu'en écoutant de la musique triste et pourtant cela agit comme un interrupteur sur mes émotions, mes mots et maux.
J'alterne les paragraphes comme si c'était un journal intime de façon décousue. J'ai peur de m'arrêter d'écrire et de laisser l'inspiration s'enfuir par la même occasion. Est-ce que vous pensez qu'on peut écrire à l'infini ? Peut-être que si je le fais je vais bien finir par expulser de tout ce que j'ai au fond.
Maintenant que je suis aller loin dans le texte et que personne ne le lit je vais aller à fond dans l'expérience et écrire sur cette boule que je sens sur ma poitrine. Je sens ce poids entre mes seins. Puissant. Parfois j'en ressens sa force, parfois la colère qu'il contient, l'injustice. Souvent elle me donne les larmes aux yeux. La musique fait ressortir la puissance de ce poids que je ne comprends pas. Ca y'est je tourne en rond et me répète. C'est la parfaite allégorie de ce qui se passe dans ma tête. A force d'analyse, il ne se passe plus rien ...
En fait même écrire sur ce poids je n'y arrive pas.
Pour être que je vais me mettre à la fiction.
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Aujourd'hui on est le 2 juillet, il est 9h du matin et je pars en Italie. Pauline a réservé un hôtel un peu cher à Florence; mais au vu des photos, il a l'air de valoir son prix. Puis...Quoi de mieux qu'un voyage en amoureux pour dépenser son salaire de prof. C'est cliché l'Italie, mais c'est beau. C'est artistique aussi; Michel-ange, le Colisée, le Ponte Vecchio, Botticelli, les touristes, la chaleur, les pizzas hors de prix, les touristes, les touristes et les touristes. Mais peut-être que je retrouverai l'inspiration pour écrire là-bas. Dans 8h, il faut que l'on soit sur le quai d'embarquement de Marseille. Je sors alors de mon appartement, deux grosses valises, pleines de vêtements et de bouquins à la main, et je monte dans la voiture. J'ai déjà chaud, alors j'ouvre entièrement ma fenêtre et je commence à rouler. Pauline est vraiment heureuse à l'idée de ce voyage. Je le sais parce qu'elle a peint ses lèvres en rouge, et a sorti son château de paille et sa robe fleurie. Habituellement, quand on s'apprête à faire un long trajet, elle se contente de nouer ses cheveux dans un chignon tordu, et d'enfiler les première fringues qu'elle trouve. Et là, quand je lui demande comment elle va, elle m'adresse seulement un léger sourire, dans lequel je peux lire toutes les joies du monde. Elle est mignonne, Pauline, mais je ne compte pas faire ma vie avec. Je ne souhaite faire ma vie avec personne à vrai dire. Ça fait à présent 1h que l'on roule. Paris est déjà loin derrière nous. Je m'ennuie un peu, alors j'allume la radio, j'augmente le volume et là j'entend  ... " Week-end à Rome, tous les deux sans personne. Florence, Milan, s'il y a le temps ... toutoutou, week-end rital, Paris est sous la pluie.". Je change de suite de chaîne, parce que Etienne Daho est bien sympa, mais cette chanson qui tombe là, maintenant, comme par hasard, ça fait trop peur. Pauline me regarde en souriant, alors je me mets à sourire aussi. Après un long trajet ponctué de bouchons et de poses pipi dans les aires d'autoroutes bondées, nous apercevons enfin le quai qui surplombe les eaux bleues. Il est 16h50 et je n'arrive toujours pas à croire que l'on soit arrivé à l'heure. Une fois que j'ai donné les billets et réglé deux trois trucs, je me met à suivre une file de voitures pour garer la mienne dans la soute prévue à cet effet. Ça y'est, nous avons embarqué. Le bateau est très sympa; il y'a des bars restaurants, des piscines, des boutiques attrape touristes, et des jolies filles. Nous rejoignions notre cabine au numéro 302, assez fatigués du voyage. Je rêve du moment où je pourrais me laisser fondre sur des draps blanc depuis au moins 6h ! Pauline pose hâtivement les valises sur la moquette brune, et court sur la terrasse pendant que moi, je teste le confort du matelas. Je la regarde en souriant parce qu'elle est vraiment belle quand elle est heureuse. Mais le plus merveilleux dans l'histoire, c'est l'immense étendue d'eau bleue que j'aperçois derrière elle. La Seine à côté de ça, c'est du liquide bon marché. Je décide quand même de me lever pour défaire les valises et aller prendre une douche. Parce que j'ai envie d'aller sur le pont principal, observer la ville qui s'éloigne. Une fois là-haut, nous nous accoudons côte à côte sur les barrières. Je sens le vent faire virevolter mes mèches brunes et effleurer mes joues, et j'observe attentivement le port qui diminue. Pauline se met à imiter amusé-ment les voyageurs du début de Titanic. " Au-revoir, au-revoir, je vous aime ! " dit-elle en remuant son chapeau. Je la regarde en rigolant et lui dit " Tu devrais dire " Adieu, adieu ", plutôt !".
moi même
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LE BAC Albert Dupontel
" L'universalité de la pensée philosophique du XX siècle repose sur la controverse existante entre les individualités d'écriture et l'instinct surréaliste sous-jacent chez la plus part des auteurs tout en respectant la similarité de la pensée du monde occidental. "  Il retourne le bouquin . Putain je le sais ça je le sais, je le sais … L'université du XX ° est adjacente avec des …Oh putain je sais rien ! ! Oh la vache ça va être à moi. J'ai pas eu le temps de tout apprendre ! Il planque le bouquin dans son pantalon .  J'ai rien fait ! J'ai rien fait ! ! I l prend un deuxième livre par terre et le planque aussi . J'ai rien fait ! ! ça se voit pas. Si y'a des questions, je dirais que j'fais de l'œdème. Les antisèches, les antisèches … Les mains, les mains (sur la gauche les œuvres, sur la droite les auteurs) Auteur là ... c'est discret mais je vois rien … Auteur hop … là c'est bien mais alors je suis piqué … Oui c'est moi ! C'est moi j'arrive ! ! C'est moi ? Oui on me confirme, c'est moi ! J'arrive toute suite ! ! Oh, ça y'est je pisse, je pisse sur les philosophes … J'arrive tout de suite ! Houuuu Bonjour (très détendu) Comment ? Je tire un sujet ? Avec mon fusil ? Je choisi, je prends (il hésite) …c'est fini je prends … (il en renifle un) … (Il déplie le papier) Sartre. Comme le département ? Ah non comme le philosophe. Ah, mais vous avez le droit, c'est au programme. Bon, avant de commencer je vais faire pipi, c'est une tradition et je reviens. Comment ? Je n'ai pas le droit ? Houuuu J'y vais tout de suite, vous énervez pas. J'y vais … François Sartre. Jean Paul ? Je savais, je savais ! ! François c'est le frère aîné. Euh, jean Paul Sartre. Bon, petit un : Jean Paul Sartre.  Jean Paul Sartre, Jean Paul Sartre …Jean Paul Sartre … J'ai bon ? Vous énervez pas, j'y vais ... Sartre Jean Paul. Ça marche aussi dans l'autre sens. Sartre Jean Paul est un philosophe. Était ? Jean Paul Sartre est mort ? Quand ça ? Ah, oui y a comme même longtemps… Non, je dis ça parce qu'on m'a pas prévenu. C'est pour ça qu'on avait plus de nouvelles, il écrivait plus. Oui, j'y vais tout de suite… Jean Paul Sartre était. Était oh ça fait comme même quelque chose hein ! Je ne sais pas si c'est très décent de continuer ? Si, si j'y vais.. Jean Paul Sartre était (comme même hein) était un philosophe qu'à bien marché. Je commence ? Ah mais j'avais commencé là ! Historique ? OK l'historique. Petit deux parce que j'ai fait petit un. Petit deux l'historique :  Alors … Jean Paul Sartre , Jean Paul Sartre … Oui, on parle bien du même … Jean Paul Sartre est né. Ça on est sûr il est né. C'était un mercredi soir …vers 19 h …mais la date exacte je m' rappelle plus trop … Il pesait 2 kilos 8 – 3 kilos 2 mais ça on s'en fout… Bon alors comme même Sartre bien mais …oui je précise …oui, vers 3 ans 4 ans il a pas fait grand chose d'intéressant alors par contre après il a fait l'école. A l'école ça se passe bien. Faut dire les profs savaient qui s'était ! Sauf peut être en sport ! Maintenant qu'il est mort, on peut le dire. Jean Paul Sartre n'était pas très physique. Pas handicapé mais juste au dessus voyer ! Par exemple par rapport à moi, il m'arrivait là. C'est pas … (il regarde ses antisèches) ( il place sa main en face de lui ) : Peut être une fois il est venu là parce qu'il pleuvait. Son influence a été majeure sur l'existentialisme, mouvement qu'il a collaboré à fonder avec également de nombreux autres mouvements de tendance politique. (il sourit fièrement)  Comment ? la tendance des mouvements politique ? Putain, je n'ai pas … Hein ? Non, je dis je n'ai pas voté. Bon pendant la guerre, il avait tendance à se taire ; Après il était plutôt… Sartre hein ? Il était plutôt… oh ce n'était pas un nazi mais il était comme même bien droite ! Oh non ! ! Gauche, gauche bien sûr ! ! On l'a bien vu d'ailleurs en mai 48 quand il y a eu la révolution des étudiants. Hein ? Qu'est ce qu'il a écrit ? Ah, oui, ce n'était pas un peintre ; Euh Sartre hein ? Sartre qu'est ce qu'il a écrit ? ?  Les misérables ce n'est pas lui, c'est Goethe. Il a écrit à sa mère mais ça ne compte pas…  Qu'est qu'il a fait … (essayant de regarder ses antisèches) La bible ce n'est pas lui non plus …de toute façon c'est après. Les 6, les 6 mousquetaires, non ça c'est Cousteau… Je m' rappelle plus du tout …c'est l'autre main … Non, je dis qu'il écrivait des 2 mains. Il a fait 3,4,5 …mais pour me rappeler lesquels …Il a écrit Seiko . Il n'a pas écrit Seiko euh …. Comment ? Il a écrit les mains sales. Bien sûr, ça a même été le premier a écrire les mains sales. Quoi d'autre je sais plus …je n'ai pas tout lu … L'entourage ? ça je peux vous en parler, l'entourage. A la guerre Jean Paul Sartre était quelqu'un de très entouré. Il a même été encerclé.  Sa femme ? La femme de Sartre…euh..Oui, Sartre était marié, la pauvre femme, sc 'était …et ben c'était Mme Sartre ! De Beauvoir ! bien sûr Rolande de Beauvoir. Alors elle s'était pareil que lui, elle réfléchissait beaucoup avant d'écrire. Mais ça a jamais atteint des sommets, c'est une femme. Vous aussi vous êtes une femme ? J'ai bien vu ! (clin d'œil… il montre " discrètement " ses muscles) N'appelez pas ! J'arrête, c'est les hormones, c'est la puberté ! N'appelez pas ! ! Est ce que j'ai terminé ? Pourquoi, j'ai oublié des trucs ? Ah ça je l'ai pas dit oui … Ah c'est lui qui a fait le …ah ben en plus j'apprends des trucs ! Ç a veut dire que j'lai pas ? Ce n'est pas tellement pour moi, ça aurait été pour mon père. A la ferme je suis le seul à savoir écrire. Alors si en plus j'avais eu le bac houlala … On passait les vacances à Lourdes ! Mais là je l'ai pas tant pis, j'irai chercher du travail à la mine. Dès que j'aurai trouvé un autre logement. Avec mes logeurs, avec les Thénardier ça ne va pas fort. C'est à cause de ma sœur Causette elle est séropositive …  Aie ! Non c'est rien, juste un cancer qui débute … je l'ai pas ? Je ne l'ai toujours pas ? Bon ben au revoir." (Via @ladeglingueereveuse)
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arrête de dire que t'as pas de coeur. ton coeur y'est énorme, trop grand pour ta petite carcasse. le seul problème c'est que t'as aucune idée comment t'en servir comme il faut. j'peux-tu te montrer?
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peaceandlay-blog · 7 years
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Peut être
Hey salut , j'sais pas trop par où commencer. Pour être bin honnête j'sais même pas si y'as quelque chose qui a commencer entre nous-deux. J'aurais envie d'te dire que j't'un peu perdu. C'est rare que j'prend vraiment des décisions importantes , d'habitudes j'aime bin laisser les choses aller et voir c'qui arrive... Mais avec toi j'ai agis sur un coup d'tête , j'ai faite le choix que ça s'passes pis j'dirai pas non pour qu'on recommence . Tsé j't'ai donner d'quoi que j'trouvais bin précieux y'as pas tant longtemps. J'pas en trin d'te dire que je regrettes , mais j'ai peut être pas envie de regretter. J'ai eu du "respect" pour mon corps pas mal longtemps pour la génération dans laquelle on grandis pis tsé j'commençais à m'dire que j'ai peut-être attendu trop longtemps ou que personne m'voulais vraiment. Pis quand j'me suis dit qu'j'allais m'try bin tu m'as surprise à être partant. Pis bin maintenant ça me joue dans tête parce que j't'en trin d'me questionner sur moi , moi j'suis rendu "partante" pour quoi? J'sais bin que j'prône le "fuck love" haut pis bin fort. J'le sais tsé que j't'ai répéter comme à tout le monde que j'veux rien pis que j'crois pas tant à ça. L'affaire c'est qu'y'as d'quoi en dedans moi qui à peut être le goût après tout. J'te dis pas que j'ressent d'quoi , y'est bin trop tôt pour une fille froide comme moi de dire " lets go on s'aime" mais tu m'donnes peut être le goût d'essayer d'quoi. J'aime vraiment la personne que tu es , j'disait pas d'la marde quand j'ai dit qui fallais que la personne qui aille de quoi avec moi soit "spéciale" tsé j't'ai donner de quoi d'important pareille. Pis anyway j'trouves que t'es bin spéciale pis comment tu es c'est nice.J'veux pas t'faire peur pis j'veux pas t'dire "aweille on essaye j'veux d'quoi avec toi." C'est juste que quand j'ai dit qu'la porte était fermée bin j'ai peut être parler contre mon coeur. J'ai peut être envie d'te laisser la porte ouvert , de donner une chance à quelqu'un pour une fois. Pis si t'as envie d'la prendre evidemment , j'veux bin qu'on prennes notre temps. Mais tsé t'es pas obliger , j'ressent rien pis j'veux pas t'faire fuir non plus , t'es un bon ami tu sais. Anyway fais-en s'que t'en veux MAIS si tu veux pas que ça change , steplaie on change rien live j'suis quand même bien.
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guillaume-juet · 4 years
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Et celle qui a du talent?
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Vous l'entendez mais ne l'écoutez pas. Vous la regardez mais ne la voyez pas. Vous tentez de la toucher mais... Elle s'en va.
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Vous la dévisagez de haut en bas et n'espérez d'elle que son bras. Pour vous pâmer. Par orgueil et par fierté. Vous voudriez déjà la présenter aux copains, vous entendre dire: "Franchement mec! Rien à dire, elle claque!" Ce qu'elle en pense? Bah... Vous hésitez. Fier de vous, vous vous lancez: "Tant qu'elle couche... Après tout, les belles, on ne leur demande pas autre chose". Fou rire général.
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Si seulement vous l'aviez estimé. Elle aurait confié à votre coeur ses plus beaux secrets. Les plus secrets de ses secrets. Parce que celle que vous prenez pour un bijoux d'un soir est un diamant qui vit d'espoir. Son élégance lui permet de vous sourire mais son esprit n'a pour vous que du mépris. Vous la pensez conquise. Elle est si exquise! Non, ce mot vous l'ignorez. D'ailleurs, vous ignorez tout des sentiments d'une femme et... quoi? Elle ne veut pas conclure? Allumeuse... Salope!
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Dans la nuit, elle marche lentement, sans but. Une perle de pensée périmée roule sur sa joue et la chatouille. Elle pense aux nouveaux meubles de sa cuisine. A cette tarte qu'elle a raté. A cet abruti qui n'a pas su l'aimer.
"Salut, ça va? T'es belle dis donc! Vraiment charmante!" Pourquoi personne ne lui demande jamais ce à quoi elle pense? Ce à quoi elle réfléchit. Après tout, elle le sait qu'elle est belle. Pas besoin qu'on le lui répète... Elle, ce qu'elle voudrait, c'est qu'on lui affirme qu'elle pourrait se rapprocher du soleil sans se brûler les ailes.
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Elle repensait à lui. Ce type rare qui s'était surpassé pour s'intéresser à son coeur plutôt qu'à son corps. Oh, ce n'était pas vraiment par intérêt. Lui, ce qu'il voulait, c'était... Comme les autres! De toutes façons, il était incapable de comprendre la portée du moindre mots qu'elle prononçait. Il était bien trop idiot, avec sa fausse gentillesse! Trop idiot...
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Ca y'est, la voilà qui culpabilise. Avec recul, il n'était peut-être pas si bête. Peut-être était-ce elle. Elle comme tout le monde finalement. Sans rien de plus. Comment avait elle pu croire à son talent. En avait-elle seulement?
Il aurait fallu la voir écrire, l'écouter parler pour comprendre sa réalité. C'était assise derrière un bureau, stylo à la main, qu'elle se sentait bien. Elle griffonnait quelques mots qui lui venaient à l'esprit. Demain, elle en ferait une histoire.
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Ses idées s'emmêlaient à ses pensées et se transformaient en mots. Des mots qui reflétaient ses maux. Son coeur, entremêlé de mille sentiments, l'assommait comme le venin d'un serpent. C'était pourtant la source de son talent. Parce que du talent, évidemment qu'elle en avait! Mais personne ne le remarquait. Alors par pudeur, elle le cachait. Elle l'oubliait.
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Il aurait suffit d'une étincelle pour qu'elle fasse des merveilles.
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Guillaume JUET
03/05/2020
23H02
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ecrismoiecristoi · 5 years
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ça y’est
ça y'est je lui ai écrit Je lui ai tout dit. J'ai l'impression d'avoir arraché ma peau, mes os, tous ces artifices pour qu'il voit le feu qu'il y a dedans. La fumée qui y reste enfermée, les couleurs qui tapissent les paroies. Je n'ai aucune idée de comment sera sa réaction Je n'ai aucune fucking idée C'est mon papa. C'est la première fois que je me livre à lui en 22 ans. Je n'ai pas la moindre idée de quelle sera sa réaction. Je n'ai jamais été autant sincère avec les gens qui m'entourent Je n'ai jamais été autant sincère avec ma tristesse Je n'ai jamais été autant sincère avec mes angoisses Je n'ai jamais été autant sincère avec qui je suis Je n'ai jamais été autant sincère avec ma douleur Pour une fois je n'ai pas menti sur le fait que dedans je suis moisie que dedans y'a une chose noire qui moisi, qui persiste qui reste là à chaque putain d'instant Cette chose qui fait que quand j'éclate de rire avec mes amis, d'un coup je m'arrête parce que je me souviens qu'elle est là Cette chose qui fait que parfois je pleure je suis mal et que j'ai l'impression que je ne sais pas pourquoi je pleure MAIS PUTAIN JE SAIS POURQUOI CE SONT CES PUTAINS D'ANNEES A ENCAISSER A VOUS ENCAISSER, A POMPER VOS MALHEURS A TOUS. JE LES PORTE TOUS, JE VOUS AI TOUS ENTENDU, J'AI ENTENDU VOS MALHEURS, J'AI SECHE VOS LARMES MAIS ON A PAS SECHER LES MIENNES J'AURAI MOI AUSSI VOULU DIRE QUE JE SUIS PUTAIN DE MAL J'AURAI VOULU QUE VOUS PRENIEZ MES PLEURS AU SERIEUX J'AI MAL J'AI MAL J'AI MAL Demandez moi comment je vais et écoutez la réponse
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lasncfmatuer · 7 years
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Labor horribilis
Pour changer, je vais aujourd'hui m'insurger. J'entends déjà les vivas de la foule en délire scander les habituels slogans “t'as bien raison, c'est à cause que c'est les immigrés et les pedeboboislamogauchiss qu'y a pu de travail et que nos valeurs crai…chris….chritiennes elles partent à vaux-lo (charmante bourgade fictive du larzac), y faut qu'on soit pas d'accord et que tout sa y va changé en 2017”. Ola que non. Y'a confusion. Je ne suis pas de ce bord là. D'abord, personne n'a forcé les bons chrétiens a déserter les églises, et il n'est écrit nulle part dans la bible que le pardon et la fraternité sont des valeurs contextuelles. Mais n'oublions pas que cohérence et religiosité font souvent très mauvais ménage. Donc, pour en revenir au sujet qui m'intéresse (et si ça ne vous intéresse pas, je m'en bats littéralement mes très saintes testicules), c'est le monde du travail qui m'irrite quelque peu ces derniers temps. Et oui, quand je prends le rer chaque matin, c'est pour rejoindre le lieu de travail moderne qui me sert d'officine. Alors certes, le mobilier coûte un sacré paquet de bras etde testicules, il y a des tables de ping-pong, des baby foot, un terrain de boules, des paniers de basket et une salle de musique. Tout pour donner l'image d'une entreprise au top du disruptif et du Digital (leur plus grande réussite, imho, ce sont les affichages lcd sur les machines à café, qui sont aussi souvent en panne que le matériel roulant de la sncf. Petite piqure de rappel indispensable). Malheureusement, on peut affubler Quasimodo des atours de Brad Pitt, il n'en restera pas moins un être à la grâce et au charme tout relatif. Les balles de baby et de ping-pong ont été retirées, et on sent le regard pesant de certains collaborateurs bien de chez nous quand on squatte le flipper en dehors des sacros-saintes heures de pause (qui restent a définir plus précisément qu'un vague midi-14h. Mon collègue youssef, qui se pointe à 11h30 pour couvrir le shift du soir, ne va pas, à peine arrivé, se mettre en pause, un peu de bon sens). Le bon chef français, malgré les fameuses valeurs de solidarité dont il se réclame la plupart du temps, voit d'un mauvais oeil le sourire épanoui de ses sous-fiffres. Donc, même quand la com’ organise un tournoi, on ne s'y inscrit que sous la contrainte, et le visage masqué par un tissu. Ceci afin de dissimuler son identité aux collaborateurs cités plus haut, qui par respect des traditions, iraient rapporter à l'échelon hiérarchique supérieur que des employés s'adonnent à des activités qui semblent leur apporter joie et satisfaction. Ça y'est j'ai planté le décor, posé le climat de ma chanson (ça sent la haine, ça pue la mort….). Enfin tous ces points de détails ne sont justement que des points de detail. Ce qui me hérisse le poil, ce sont les emplois fictifs. Les intitulés de job qui ne veulent rien dire. Pour la légende, en voici quelques uns, avec les tâches qui y semblent rattachées: -AM, account manager: qui s'occupe du compte -GAM, global account manager: qui s'occupe du compte global (c'est l'AM transformé en sayen lvl 1) -SDM, service delivery manager: qui s'assure que le service est rendu -RSC, responsable service client: comme le SDM mais avec un noeud pap’ -TAM, technical account manager: qui s'occupe techniquement du compte -ISM, incident and service manager: qui s'occupe du service et des incidents -CRM, customer relationship manager: qui s'occupe de la relation client
Pour s'y retrouver, faut se lever de bonne heure. Là dedans on retrouve pèle-mêle des gens qui “cadrent” (ce qui grosso merdo ne veut rien dire, c'est comme si vous alliez chez Boulanger pour acheter un ordinateur (ce qui au passage est une idée de merde), et que le vendeur vous réponde “ok alors il faut vous acheter des composants et une souris” avant d'aller aider un autre pégu perdu dans ce merveilleux royaume de haute-technologie, localisé entre les robots-ménagers et les téléviseurs 4k de 60 pouces diffusant du Hanouna en boucle jusqu'à la nuit des temps), des gens qui “accompagnent” (par accompagnement, j'entends que le vendeur cité plus haut vous indique le chemin du rayon informatique et vous aide a porter les cartons, s'il a un peu de conscience professionnelle) et d'autres gens qui….. . Fin de la phrase avant toute chose. La ponctuation bordel. Et donc, on trouve également d'autres individus, qui remplissent des formulaires, ou demandent à d'autres de le faire, dans l'unique but de pondre des statistiques absurdes aussi utiles et précises que les sondages sur les intentions de vote. Ceux-là je les surnomme affectueusement “les parasites”. Pendant que l'homme de la technique officie sur un incident à forte criticité, le parasite aime venir toutes les 12 secondes lui demander, sur un ton énervé, où il en est de la mise-à-jour du formulaire relatif au dit-incident. C'est qu'il a des mails a rédiger le parasite, “jean bernard, responsable des cartouches d'imprimante, attend son rapport dans la matinée, et tu connais Jean-B, on ne le fait pas attendre”. MAIS JE LUI CHIE DANS LA BOUCHE A JEAN-BERNARD PUTAIN, ET TOI AUSSI JE TE CHIE DANS LA BOUCHE. RETOURNE A PAUL-EMPLOI PRÉPARER DES SANDWICHS OU RÉCURER DES TOILETTES. MAIS PUTAIN MÊME ÇA T'ES PAS FOUTU DE LE FAIRE CORRECTEMENT. T'ES PAYÉ POUR ENVOYER DES MAILS ET T'ES PAS FOUTU DE FAIRE MOINS DE 15 PUTAIN DE FAUTES PAR PHRASE. Même le smic c'est trop pour ce genre de guss. A la rigueur tu lui files 5 euros par email et puis voilà. Mais tu retires un euro par faute. Histoire de rétablir un minimum de justice sociale.
Aujourd'hui, on privilégie la recherche du responsable d'un problème avant sa résolution. Normal. Histoire de le dénoncer, et de faire pleuvoir sur son crâne, le saint courroux de ceux qui n'en branlent pas une.
Voilà, je me suis insurgé. Putain, ça fait du bien. Faut dire que j'étais à 2 doigts de monter emplafonner l'autre demeuré, avec ses formulaires, ses statistiques, et ses remarques à la con sur “Jean-Bernard qui va pousser la gueulante si on ne lui dit pas qui c'est qu'a cassé les imprimantes”.
Pour la légende, hier, j'ai passé 2 heures a expliquer à un ingénieur comment envoyer un fichier zip chiffré via un repository sécurisé. On dirait presque que je fais des trucs scientifiques, mais c'était juste du glisser déposer dans un dossier. Et c'était visiblement hors de portée de la compréhension de ce brave homme.
Pour conclure, cette célèbre maxime de Jamey Jasta, chanteur de hatebreed “DESTROY EVERYTHING”.
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Comment qu'on fait ? Non mais je veux dire tout le monde le vie la, une peine d'amour. Mais fuck ! On est censer faire quoi quand la personne qu'on aime le plus se tient juste a coté d'nous mais qu'on peut plus la toucher, qu'on peut pu vraiment y démontrer notre amour ? Qu'on peut meme pu lui faire part de c'quon ressens a propos d'elle ? On voudrait juste la secouer pi y dire " non mais fuck, tu vois pas a quel point j'taime !? " sauf que y'est trop tard. Ces feels a elle se sont envoler.. elle va en regarder d'autres comme elle me regardait moi, comme je la regarde elle. Et on se sent si impuissant d'assister à cette scène.. Comment on fait pour se débarasser du vide que ca crée en dedans ? Comment on fait pour se débarasser dla rage d'avoir tout donner et que ca se soit quand meme terminer ? Stais pas une conne comme toutes les autres, elle ma pas fait mal jpeux meme pas la détester ! C'est facile quand on peut détester. But she was just the right for me. Nobody's perfect but I swear she's perfect for me.. et elle est plus là et jdois vivre avec ca.. and I don't know how..
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #512 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Ma jument trébuche sur une pierre mais ne chute pas. Je rattrape le corps de Claus qui s'est mis à glisser petit à petit de la selle, en espérant qu'on arrive vite. Heureusement, la zone a déjà été nettoyée plusieurs heures auparavant, les titans se font rares. On aurait plus été en mesure de livrer bataille dans notre état.
Je sais pas combien il reste d'entre nous. Les civils, tous à cheval, sont massés à l'intérieur du cercle que nous formons, mes camarades et moi, et il me semble plus que restreint... Erwin ouvre la marche vers l'avant-poste et je ne le vois pas de là où je suis. Je reporte alors mon attention sur mon escouade - en tout cas sur ses membres encore valides...
Erd chevauche pas loin de moi, transportant Nadja devant lui, assise en selle. Je distingue ses yeux ouverts, mais comme morts, et son corps ballotte mollement au gré des cahots. C'est ainsi qu'on l'a trouvée. Quand Erd et Gunther sont revenus de la forêt alors que je m'occupais de Claus, ils l'ont découverte étendue sur le sol, comme si elle était simplement tombée en arrière, le regard fixe ; elle ne répondait pas à leurs appels. Elle ne semblait pas même blessée... Je ne sais absolument pas ce qu'elle a. C'est comme si... elle nous avait quittés pour aller quelque part, laissant son enveloppe corporelle à notre charge...
L'état de Claus est plus critique, bien sûr. Si j'étais arrivé une minute plus tard, il passait dans l'estomac de ce titan. Sa jambe a été sectionnée à mi-cuisse... Il a perdu beaucoup de sang même si j'ai fait de mon mieux pour éviter plus de dégâts. Mais à bien y réfléchir... qu'est-ce qui pourrait être pire ? La gangrène ? Oui, ça se pourrait. Il faut vite qu'on s'occupe de lui avant qu'une saloperie vienne l'achever.
Mon esprit est en pagaille, je passe d'une pensée à l'autre sans réussir à me calmer. Erwin avait raison, j'aurais dû rester avec eux... Si je n'étais pas parti si loin, les laissant livrés à eux-mêmes, cela ne serait pas arrivé. Ou peut-être que si, je ne pourrais jamais savoir, et c'est toujours ce qui me tracasse. Mon corps me fait souffrir, mes os me paraissent broyés en petits morceaux... Je devais secourir les premières lignes, autrement Erwin aurait pu y passer ! J'ai été partout sauf auprès d'eux... A croire que j'apprends jamais rien de mes conneries !...
Ca y'est, j'aperçois des tours, on va pouvoir souffler. Le soleil a déjà commencé à décliner, les titans vont nous foutre la paix. Ce fut la journée la plus longue de mon existence... Pour tous ces survivants aussi, je suppose. J'ose même pas imaginer comment ils se sentent, en tant que rescapés. Se croient-ils dignes d'être encore en vie, alors que tant sont morts, certains pour les protéger ? Je pense que tout ce qu'ils veulent maintenant, c'est rentrer se planquer derrière Rose. Je peux pas leur en vouloir pour ça.
La troupe réduite arrive en pagaille près du premier grand bâtiment et je crois entendre la voix forte d'Erwin résonner sur les pierres et ordonner à tout le monde de pénétrer à l'intérieur. On y tiendra tous, cette fois, pour sûr. Je stationne ma jument près d'une porte dérobée qui donne sur l'arrière du bâtiment et descends rapidement ; je fais glisser Claus jusqu'à terre et il me paraît sans force. Allez, te laisse pas abattre, t'es pas encore mort ! Essaie de tenir sur ta jambe, et appuie-toi sur moi ! Il doit m'entendre car son bras passé autour de mon cou serre fort mon épaule, et il se met à boiter, à moitié inconscient, seulement motivé par ma voix. Attention, y a une marche ! Il n'est pas encore temps de le ménager. Plus tard, quand nous serons en sécurité, j'aurais tout le temps de... Je ne sais pas exactement, mais je vais y réfléchir. Ce qui m'importe, c'est de garder tout le monde en vie.
Erd fait aussi descendre Nadja de cheval. Elle réagit à peine, mais elle marche bel et bien quand son ami lui prend la main, l'autre derrière son dos, pour la guider vers l'intérieur. Elle ne cille pas une seule fois... Gunther, qui semble blessé légèrement, ferme la marche en boitillant, plus préoccupé de l'état de Claus que de celui de Nadja à ce qu'il semble.
Nous arpentons rapidement le couloir qui se présente et rejoignons une grande salle où sont rassemblés des civils. Sur la droite, une plus petite pièce sert déjà d'hôpital. Je suis étonné de ne pas entendre la voix familière de Gratia maugréant et donnant des ordres ennuyés. Je crois que... ouais, je crois que c'était son jour, à elle aussi...
J'étends Claus sur la première couche qui se présente, et Erd réussit à trouver un lit pour Nadja, juste à côté de nous. L'état de Nadja ne semble pas urgent, mais Claus doit être pris en charge tout de suite ! Les visages fermés des explorateurs autour de nous semblent me juger, m'accuser de n'avoir rien pu faire pour eux... Il n'y a quasiment pas de novices, que des vétérans. J'aperçois Moblit qui s'occupe de panser le bras de la bigleuse, qui a toujours ses lunettes sur le nez. Nanaba et Gelgar sont aussi en train de se faire soigner en vitesse dans un coin.
Au centre de la pièce, un foyer a été allumé, et je sais très bien quel en est l'usage... Ce n'est pas pour nous chauffer mais pour procéder à des cautérisations rapides. C'est exactement ce dont Claus a besoin. Je peux m'en charger, mais je dois d'abord m'assurer que la plaie est désinfectée. Il ne reste plus qu'un seul membre de l'escouade d'infirmiers et je constate bien vite qu'il est débordé. Le pauvre vieux ne sait plus où donner de la tête... Ok, Erd, va me préparer un tison, et moi je vais examiner sa blessure.
Je ne desserre pas le garrot que je lui ai fait mais je soulève le pantalon déchiré, puis en arrache les pans qui me gênent. La chair à vif et sanglante est déplaisante à voir, mais je surmonte ma répugnance. Je traverse la pièce et va chercher une bouteille d'alcool ainsi qu'un linge propre. Je dois faire attention de ne pas marcher sur les nombreux blessés laissés à même le sol. L'un d'eux attrape les lambeaux de ma cape en gémissant, mais je ne peux pas m'attarder près de lui ; le temps est compté.
Je retourne près de Claus, imbibe le linge, et l'enroule autour du moignon avant de serrer bien fort. Claus a un sursaut, il ouvre des yeux fous qui ne voient rien, agrippe mon bras. Calme-toi, c'est pas encore le pire, ça fait que picoter. J'attends quelques minutes que le liquide fasse effet et que la plaie soit bien propre. Je retire le linge et indique du menton le tison que Erd a ramené. La lueur rougeoyante danse un moment sur le visage livide de Gunther qui me regarde faire sans dire un mot. Les gars, je vais avoir besoin de vous. Je vais tenir Claus par le torse ; Gunther, tu immobilises sa jambe pour pas qu'il bouge trop. Erd, ce sera à toi d'appliquer le tison. Tu sais ce qu'il faut faire. C'est le seul moyen d'arrêter le sang de façon permanente et de s'assurer qu'il tienne le coup jusqu'à Rose. Ensuite... Merde, ses lèvres sont déjà bleues... Arrêtez de le regarder comme ça, il a plus qu'une jambe, mais il est pas encore mort ! Alors comportez-vous en frères d'armes dignes de ce nom et sauvez-lui la vie !
Gunther hoche la tête et appuie sur la jambe de Claus. Je passe un bout de bois entre les dents du garçon et lui dis de mordre bien fort dedans ; puis je passe mon bras autour de son torse pour pas qu'il bouge. Erd, on attend plus que toi. La frayeur sur son visage est perceptible, mais il finit par appliquer le tison sur la cuisse sectionnée. Le corps de Claus se soulève de nouveau, avec toute l'énergie qui lui reste, mais son cri reste contenu. Il rue, se tortille comme il peut pour échapper à la souffrance, mais je le maintiens autant que possible, jusqu'à lui faire mal pour qu'il puisse vivre. L'odeur de chair brûlée envahit la salle et tous les regards se tournent dans notre direction. Hanji se lève pour venir vers nous, comme fascinée par le spectacle que nous offrons. Personne ne dit un mot, tout le monde se tait, comme recueilli face à la douleur de ce jeune homme démembré...
Ca va, Erd, arrête, j'crois que c'est bon. Il retire le tison brûlant, se penche avec une attitude presque professionnelle, et m'indique que ça s'est bien passé. Les spasmes qui agitaient la poitrine du blessé se calment, et il replonge alors dans le sommeil. Je me détache de lui, mon flanc maculé par la transpiration qu'il a laissée sur moi. Son front est trempé, occupez-vous de le rafraîchir. Et prenez soin de Nadja aussi. Je dois aller... voir des gens. Restez auprès d'eux, ne vous éloignez pas, si ce n'est pour vous restaurer.
Avant que je ne quitte l'hôpital, Hanji se dresse devant moi, l'air navré, et me murmure qu'elle n'a pas été capable de veiller sur eux, et qu'elle est désolée. C'est pas ta faute, quat'z'yeux. C'était à moi de le faire et j'ai foiré, ok ? Te bile pas et occupe-toi de tes subordonnés, ils ont pas l'air en forme. Putain... il faut que j'aille voir Erwin. On doit parler de ce qui va se passer quand on sera rentrés...
Je reviens dans le couloir et entre presque en collision avec un corps lancé à grands pas dans ma direction. Le bolo me cogne le crâne et je sais tout de suite de qui il s'agit. Tu devrais pas être là ! J'te conseille pas de rentrer, t'as pas besoin de voir ça ! Il proteste que son devoir de major est de s'enquérir de l'état de ses hommes. Non, ton boulot c'est de sortir les survivants de ce merdier ! Occupe-toi plutôt de la feuille de route pour le retour ! Je ne m'avoue pas à moi-même que je répugne à l'idée de le laisser pénétrer là-dedans et voir tous ces blessés et agonisants qui pourraient lui péter le moral. Il en a vu d'autres, je sais, mais pas sous ses ordres !... Il va pas s'effondrer, mais une partie de moi veut le préserver de ça...
Il essaie de forcer le passage, mais je l'en empêche. Mike apparaît au bout du couloir, et j'ai jamais été si heureux de le voir ! Eh, viens m'aider à le faire rebrousser chemin ! J'suis sûr qu'il a pas bu au moins une gorgée d'eau depuis qu'on est arrivés ! Mike brandit une gourde qu'il avait justement en main, et attrape Erwin par le cou pour le faire reculer. Puis, il essaie de lui fourrer le goulot dans la bouche de force. Erwin, on a besoin que tu restes en forme pour continuer à nous guider vers Rose. On va venir avec toi pour mettre un plan au point. J'crois qu'il y aura de nouveaux titans sur le dernier tronçon, et on compte tous sur toi pour que ça se passe le mieux possible.
Il parvient à se dégager du gros Mike et reprend son souffle, avant de me demander comment se porte mon escouade. On en parlera après, ok ? Contente-toi de savoir qu'ils sont tous là, c'est le principal. Mais ce que je vois dans ses yeux ressemble bel et bien à une ombre de culpabilité inavouable.
Il commence déjà à tout prendre sur lui... Raison de plus pour que personne le voit comme ça.
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fallenrazziel · 4 years
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Les Chroniques de Livaï #438 ~ LES COEURS HEUREUX SE RIENT DU FROID (décembre 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Ca y'est, tout le monde est parti. Plus de gardes dans tous les coins à tout dégueulasser, plus d'explorateurs à reprendre sur tout, plus de foutus rapports à écrire ou à lire... Tout est si calme que j'entends les rats fureter dans l'écurie.
Je soulève le panier de foin vers le nez de ma jument et la laisse mâchonner un moment. Je viens de finir de ranger les lieux et je me sens très satisfait à l'idée que cela restera comme ça jusqu'à la reprise. Les jeunes ne savent pas faire régner l'ordre et la propreté, je l'ai bien compris. Je dois toujours repasser derrière eux, et... Tcchh, je me fais l'effet d'être un vieux schnock grincheux. C'est peut-être comme ça qu'ils me voient, tous... Bah, ça vaut mieux.
Je remarque alors que le corps de ma camarade est constellé de poussière. Sans tarder, j'attrape une brosse, entre dans la stalle et me mets à la bouchonner énergiquement. Mes massages lui plaisent et elle secoue la tête en essayant de me manger les cheveux. Tu as assez mangé comme ça et j'ai encore besoin de mes cheveux, alors stop. Je repousse gentiment son nez le temps de passer derrière elle, lustre son autre flanc et admire le résultat. Elle brille comme un miroir. Ca ira comme ça.
Je rabats ma capuche sur ma tête pour me protéger du vent et du froid, sors de l'écurie avec le panier vide sous le bras - il y a encore des traces de vieille neige sur le sol et apparemment, elle va retomber bientôt - et remarque alors Erwin et Hanji entrant ensemble dans le QGR. Ils sont inséparables depuis quelques jours, ces deux-là. C'est assez inhabituel. Hanji ne traîne avec Erwin que pour lui demander quelque chose la plupart du temps. Si c'est ça, on peut dire qu'elle insiste.
Pourtant Erwin n'a pas l'air ennuyé et lui répond avec le sourire. Se pourrait-il qu'ils se soient trouvé une passion commune ? Ou bien ils discutent d'une expédition future ? Erwin a-t-il donné son aval à Hanji pour quelque chose ? Oh, et puis merde, si c'était le cas, il me le dirait. Je me mets à les filer dans la cour, puis je leur emboîte le pas dans le hall. Ils remarquent ma présence et cessent immédiatement leur discussion. Ils font de tels efforts pour paraître comme d'habitude que c'en est comique.
Vous sortez souvent ensemble ces derniers temps. J'dois en penser quoi ? Vous vous comportez comme un petit couple ou je me trompe ? Hanji réfute catégoriquement en agitant les mains et Erwin fronce le nez en s'éloignant un peu de la bigleuse. Ok, donc vous discutez d'un truc dont vous voulez pas me parler. Erwin m'assure qu'ils ne discutent de rien de particulier et que si j'ai l'impression qu'ils sont plus souvent ensemble que d'habitude c'est parce que comme il n'y a plus personne... Ouais, bien sûr. Admettons. C'est moi qui me fais des idées.
Erwin, les réserves de nourriture doivent être renouvelées ; y a plus grand chose dans la cambuse. Vu que vous êtes toujours dehors, vous auriez pu y penser. Qu'est-ce qui se passerai si je m'occupais pas de ces détails, hein ? Bon, je peux aller faire les courses pour nous trois. Erwin me regarde, tout sourire, et répond qu'il va me donner de l'argent pour ça. Son attitude est vraiment étrange, je sais pas comment le dire... Je le connais si bien maintenant que la moindre petite variation me saute aux yeux... Il semble gêné ou pressé que je m'éloigne... La bigleuse est pas en reste et me couve des yeux comme si elle voulait me bouffer...
Vous êtes vraiment pas clairs, vous deux, je le maintiens. Ca m'inquiète. Vous avez chopé quelque chose ou quoi ? Hanji, j'espère que t'as pas convaincu Erwin d'un de tes plans nuls ! Parce que sinon, j'aimerais être au courant ! C'est la prochaine sortie, c'est ça ? Vous avez pas pu vous empêcher de plancher dessus ? On est en congé, vous pouvez lever le pied une minute ?
Hanji se met alors à marcher de façon théâtrale en se plaignant que Moblit ne soit pas là pour lui tenir compagnie et entendre ses théories, puis revient auprès d'Erwin en le remerciant de tenir ce rôle si agréable. Je vois. J'avais oublié que vous étiez un peu tarés à votre manière. Je suppose que je suis de trop dans vos conversations, j'y comprendrais rien, un truc du genre. Si c'est pour parler de titans, je préfère effectivement ne pas m'en mêler.
Je m'apprête à repartir et Erwin m'informe juste avant que je ne me dirige vers les réserves qu'il a vu Nadja l'autre jour à la soupe populaire et qu'elle me passe le bonjour. Qu'est-ce que tu faisais là-bas ? Je t'imagine mal distribuer de la bouffe aux miséreux... Enfin, c'est pas que tu t'en fous, mais t'es quand même le major du bataillon d'exploration. Je note alors les cheveux ébouriffés qu'il porte depuis quelques jours, son bolo invisible, les poils qu'il a au menton... Je peux comprendre qu'il veuille aller et venir incognito en ce moment, mais ça lui ressemble pas de se négliger comme ça. Quoique, ça lui va plutôt bien... Ca lui donne l'air de quelqu'un de... normal.
Ca me fait toujours un effet bizarre quand je constate qu'Erwin est en fait tout ce qu'il y a de plus humain. Je sais pas si c'est cet aspect que je préfère ou l'autre...
Au fait, ton cheval a une grosse tache sur la croupe. Il a dû se rouler dans son caca, si tu vois ce que je veux dire. Le blanc, c'est salissant. Tu devrais aller t'en occuper au lieu de vadrouiller.
Je remarque alors, en faisant semblant de me détourner, qu'Erwin fait un clin d'oeil à Hanji avant de se diriger vers les écuries. J'ai pas rêvé, je me fais pas des idées ! Mais enfin, qu'est-ce qu'ils complotent, ceux-là ?!
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fallenrazziel · 5 years
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Les Chroniques de Livaï #377 ~ LE CAPORAL-CHEF (août 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Il serait un peu exagéré de dire que j'ai des déjà des candidats en vue. Bordel, je sais même pas encore si je veux vraiment le faire. Erwin m'a mis au pied du mur, et j'aime les défis. Après tout, pourquoi j'y arriverai pas ?
Il me faut des gars assez autonomes pour se passer de moi en cas de besoin, qui seront pas sur mon dos tout le temps, qui peuvent tomber du titan en solo sans problème. Et qui ont assez de bon sens pour pas vivre dans le désordre et la crasse. Ouais, ça c'est essentiel.
J'ai bien besoin de ça avec la tuile qui vient de nous tomber dessus ; le départ de Steff... Il est pas venu nous dire au revoir, j'ai juste trouvé le livre glissé sous mon oreiller. Je ne sais pas si c'est lui qui l'a mis là... mais cette vue m'a mis à plat. Mais comment pourrais-je lui faire des reproches ? Il a décidé de quitter cet enfer pendant qu'il le pouvait encore...
Tandis que nous chevauchons vers le Mur Rose, je passe en revue les résultats des recrues que j'ai notées. Il y en a deux qui m'ont tapé dans l'oeil. Je les ai vues passer ensemble, et leur harmonie était assez étonnante, comme s'ils avaient fait ça toute leur vie. Et en plus, ils ont l'air de s'entendre très bien en dehors de l'entraînement, ça ne gâte rien. Au moins, ils pourront se tenir compagnie au lieu de me déranger. Evidemment, ils sont jeunes, mais moins que les autres, je devrais pouvoir en tirer quelque chose. A condition bien sûr qu'ils s'en sortent à l'exercice d'aujourd'hui.
Claus m'observe du coin de l'oeil avec un air coléreux depuis le jour où je l'ai envoyé récurer le sol. C'est vrai que je lui ai pas encore donné de réponse définitive, et il s'impatiente. C'est bien, la patience, il lui en faudra. Le voilà qui se met à galoper à côté de moi. Il doit se demander avec qui il va devoir se mesurer pour gagner sa place dans mon escouade... Mon escouade, ça y'est, fallait bien que je finisse par y penser. Ca me fout le bourdon. Mais Erwin va avoir besoin de cette équipe. Et je peux pas laisser le gros Mike en hériter, pas question, j'ai ma fierté.
Il a raison, je suis le meilleur, c'est clair. A un moment, il faudra bien que je l'admette. Je suis sûr qu'il tout mis en scène pour que Mike et moi entrions en compétition, il sait comment nous occuper et nous motiver ! Je ne crains pas trop que Mike repère mes candidats, mais je vais quand même faire en sorte de les garder à l'écart. Il a déjà pris de l'avance avec Gelgar et Nanaba, mais il lui manque encore deux soldats ; je vais pas le laisser fouiller dans mes poches.
Je galope derrière mes deux poulains. Ils sont en train de discuter sans se rendre compte que je suis là. L'entraînement d'aujourd'hui va être musclé, mais ils le savent pas encore. Officiellement, ils sont réquisitionnés pour astiquer les canons installés en haut du Mur, comme avant chaque première sortie. Je me rappelle de ma première fois... ça me paraît si loin...
On va les faire nettoyer un peu l'artillerie puis Erwin se montrera et leur dira exactement de quoi il retourne. Il veut les prendre par surprise, les habituer à l'imprévu, mais aussi les tester sur le vif, savoir lesquels paniquent et lesquels restent calmes. C'est une bonne méthode. Autant les mettre dans le bain au plus vite, car ils doivent adopter ces réflexes rapidement.
Nous parquons nos chevaux dans l'écurie de la garnison et les vétérans plantent leurs câbles dans la muraille. Je suis le mouvement et la sensation de mes muscles roulant sous la peau de mes cuisses me fait un bien fou. J'ai vraiment l'impression qu'on retourne enfin au boulot, botter le train de ces monstres. Je pensais pas que me manquerait autant... Je me demande ce que ces faces de pet vont faire en nous voyant.
Je regarde en bas et je constate que les recrues nous imitent, pleins de conviction. Certains manquent leur planté de grappin - c'est pas tout à fait la même méthode que dans un arbre, il faut y aller sous un autre angle -, mais mes deux poulains y arrivent sans problème et se mettent à grimper en rappel le long du rempart. Claus me dépasse en enroulant sa bobine à fond et je remarque qu'il suit mon regard. T'occupe, toi. Va plutôt aider ces jeunots là-bas, ils ont du mal.
Aussitôt arrivé au sommet, je prends une grande goulée d'air frais. Le vent à cette hauteur a toujours cette senteur particulière, elle m'avait manqué. Les rayons du soleil se reflètent sur l'acier brossé des canons,et le matériel de nettoyage est déjà en place. Très bien, donnons le change pour l'instant et attendons que le major vienne nous expliquer le programme. J'ai hâte qu'on commence.
Je marche un peu vers le bord extérieur du rempart et regarde en bas. Il y en a un paquet devant la porte. Ils se grimpent dessus, comme s'ils voulaient se faire une échelle... Non, ces ploucs sont trop cons pour ça. Eh, les mochetés, j'suis de retour ! Vous me voyez ? J'ai bien envie d'aller vous botter le cul tout de suite, mais restez sages, je vais pas tarder. A côté de moi, deux jeunes montrent du doigt les monstres en contrebas en s'exclamant d'effroi et se rassurent de ne pas avoir à les combattre tout de suite. Continuez de rêver, ça va pas durer...
Je me place sur le côté d'un canon en me payant le luxe de siffloter - je suis de bonne humeur aujourd'hui -, attrape un chiffon ainsi qu'une bouteille d'eau savonneuse doublée de vinaigre et m'attaque tout de suite aux taches qui s'étalent sous mes yeux. Y a pas à dire, c'est de la bonne machine. En frottant un peu sous le canon, je remarque une marque étrange en relief, que j'avais jamais vue avant. Je me penche pour mieux voir et je découvre la signature du fabricant. Un mot, "MAJA", et un petit dessin à côté représentant une roue dentée. Tiens, la guilde Maja a gagné ce marché là aussi maintenant ? Ca m'étonne qu'à moitié...
Un visage apparaît de l'autre côté du canon et me fixe des yeux. Sérieux, Claus, tu vas arrêter de me filer le train comme ça ? Il répond pas et se met à astiquer frénétiquement les boulons de son côté en me demandant si j'ai pris une décision le concernant. Je regarde en l'air en essayant de l'oublier mais je dois bien reconnaître qu'il est persévérant... et pas si mauvais en ménage. La cour était pas aussi nickel que si je m'en étais chargé, mais il en a fait beaucoup tout seul. Eh, cesse de t'exciter comme ça, ou ton chiffon va se transformer en loque dans quelques secondes !
Il me demande ensuite ce qu'on est venus faire ici. On est là pour nettoyer, tu vois bien ? Alors tais-toi et frotte. Il se doute de quelque chose, il est pas idiot. Je me demande quand Erwin va faire son entrée... Ah, ben quand on parle du major, le voilà qui rapplique ! Avec Mike...
Ils atterrissent avec grâce sur le rempart et se mettent à avancer les mains dans le dos devant les recrues. Ma parole, Mike se croit réellement son bras-droit pour l'imiter comme ça ?! Tcchh, tu doutes de rien, mon grand... Je jette mon chiffon dans la figure de Claus qui se met à rouspéter, et les regarde passer, les bras croisés. Les jeunes se regroupent devant Erwin, le saluent et attendent ses directives. Il entre très vite dans le vif du sujet.
Il leur dit que leur première sortie ne saurait tarder et qu'il est temps de savoir ce qu'ils valent sur le terrain. La seule façon de le savoir est de les tester en situation réelle. Un frisson parcoure les rangs de recrues et je sens d'ici leur frayeur. Erwin leur laisse le temps le faire la soudure. Il continue en expliquant comment tout va se passer. Ils vont devoir descendre en rappel le long de la muraille extérieure et se mettre à hauteur des titans. Une fois ceci fait, ils devront éliminer tous ceux qui se trouvent près du Mur. Les vétérans seront à leurs côtés afin de pallier à tout danger, mais si personne ne s'éloigne de Rose de plus d'un planté de grappin, cela ne devrait pas poser de problème. Le Mur sera leur seul refuge, ils ne doivent pas s'en éloigner ; les déviants, il faut les laisser aux vétérans. Si ça sent le roussi, ils doivent se replier. Un chute au sol pourrait être mortelle, sans compter qu'on a pas de chevaux. Tous les exercices qu'ils ont supportés jusqu'à présent porteront leurs fruits aujourd'hui. Il va de soi que ceux qui tueront le plus de titans seront les mieux classés.
Personne n'a de question, car Erwin a parfaitement expliqué tout le programme. Je m'apprête à faire fonctionner mes gâchettes afin de me poster sur le Mur, en observation et prêt à agir si l'un des jeunes est en difficulté. Mais je surveille surtout mes deux poulains. Une main se pose sur mon épaule. La bigleuse me regarde d'au-dessus ses lunettes et me demande de quel côté je compte me placer. Mmh, par ici... Essaie d'aller de l'autre côté, d'accord, j'ai pas envie d'entendre tes cris délirants... T'es vraiment insupportable quand les titans sont dans le coin. Ses lunettes miroitent un moment et elle se met à trépigner d'avance à l'idée de retrouver ses chères mochetés... Occupe-toi de tes soldats plutôt, et essaie de pas leur coller la honte ! On est là pour les dérouiller, pas leur faire des câlins !
Sur ce, je m'approche du bord et me laisse tomber dans le vide. La sensation de flottement, le vent qui gonfle ma veste, mes joues en feu, tout ceci me fait perdre connaissance une demi-seconde. Un risque calculé ; je décoche mon grappin à la hauteur voulue et mes pieds viennent frôler les têtes chevelues pleines de poux de mes vieux potes. Je vous ai manqué ?
A environ dix mètres, je vois Mike qui chapeaute un groupe de jeunes déjà au boulot, et je cherche mes deux candidats des yeux. Ah, les voilà. Gelgar les surveille déjà, et je me place à distance idéale pour observer et intervenir en cas d'urgence. Le blond - Gin - tourne autour d'un douze mètres un peu nonchalant et lui tranche la nuque avec une facilité déconcertante ; son copain l'imite une minute après avec un dix mètres qui s'écroule par terre, la bouche ouverte.
Mince, je suis bien content que Mike soit loin, ça aurait été dommage qu'il assiste à ça à ma place...
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fallenrazziel · 6 years
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Les Chroniques de Livaï #335 ~ A TOUT DONNER, ON S'ABANDONNE (juin 845) Claus Emmerich
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Les canons ont enfin arrêter de tonner, on va pouvoir y aller ! La porte de devant se soulève à quelques mètres et la colonne bouge. Notre chef nous fait signe de talonner nos montures pour ne pas être à la traîne.
Je suis pas fâché de retourner à l'extérieur ! On était même pas sûr que ça arriverait... Ca m'aurait fait mal que le bataillon disparaisse alors que je viens juste de l'intégrer ! Je sais que je peux encore faire de grandes choses. Beaucoup de mes camarades ont pris une retraite anticipée, où ont changé de régiment après la débandade du mois dernier ; ils avaient plus confiance en la hiérarchie. Je les comprends dans un sens, mais je suis pas du genre à me démonter facilement. En plus, j'ai été félicité directement par le major et je compte pas en rester là.
De toute façon, si j'en crois la feuille de route, ça devrait être un simple aller-retour en terrain connu. On va longer le fleuve vers le sud - les titans s'approchent rarement des berges -, regarder si on trouve des gisements de minerai exploitables et revenir pour rendre compte de nos découvertes ; en ramenant quelques spécimens si on peut. Le chariot vide que nous escortons est là pour ça.
Les lignes avant accompagnent la réappro. Il nous restait assez de matériel pour organiser une colonne d'une centaine de soldats à l'occasion de cette sortie. Je crois savoir que les finances du régiment sont dans le rouge, alors il faudra y aller mollo... Bah, qu'ils me laissent ces monstres, j'en fait mon affaire ! Tout se passe bien pour l'instant. Les titans sont visibles au loin, sur notre droite, mais ils ne font pas attention à nous. Je comprends vraiment pas comment ils fonctionnent, ni ce qui les attirent près des Murs. Mais c'est encore plus visible d'ici : en galopant en parallèle avec eux, on remarque bien qu'ils suivent une trajectoire commune, qui les mène à Maria. Y a bien quelques vagabonds qui sortent des rangs mais ils sont rares.
J'entends un galop précipité retentir derrière moi. Non, ne me dites pas qu'on est attaqué ?! Ouf, non, ce n'est que Hanji Zoe, qui remonte la colonne avec les deux soldats qui lui restent. Son visage est tourné vers les titans, ses jambes sont bien tendues, plantées dans ses étriers, comme si elle voulait prendre de la hauteur pour les observer. On peut dire qu'elle est pas rancunière, après ce que ces géants ont fait à son escouade... Je me souviens quand elle s'est pointée dans notre baraquement pour demander à notre chef s'il pouvait se passer de moi quelques temps. Il a refusé et je pense avoir gagné au change ; je suis pas aussi passionné qu'elle par ces monstres, moi. Je crois qu'elle m'a à la bonne... mais c'est pas son escouade qui m'intéresse.
Celle de Smith est la plus performante. C'est celle-là que je vise. Mais ils sont déjà cinq, alors à moins d'un décès, j'ai peu de chance d'y entrer... Ouhlà, je dois me sortir ces idées morbides de la tête, moi... Je me fais flipper parfois... Les hommes de Smith sont les meilleurs, aucune chance qu'ils tombent.
Aaah, on se fait chier ! A part contempler les rayons du soleil sur l'eau immobile, il n'y a rien à faire ! On chevauche depuis déjà trois bonnes heures, je crois, et pas un déviant à l'horizon. Même Zoe a disparut. Notre galop de phase deux me ferait presque dormir debout... Si j'avais su, j'aurai fait la bringue hier soir. Mais avec toutes ces bonnes choses à manger, je suis tombé comme une masse.
Ca y'est, le soleil est au zénith. Je bois une gorgée d'eau à ma gourde tandis que mes camarades bavardent entre eux. C'est dingue, on oublierai presque que nous sommes dehors. C'est à se demander pourquoi le bataillon n'emprunte pas toujours cette trajectoire... C'est peut-être pas l'idéal pour les étudier, mais pour les éviter, c'est au poil. Après tout, je suis pas major moi, je sais pas ce qu'ils ont dans la tête tous ces gradés.
A vrai dire, je me verrais bien à ce poste un jour. Ouais, pourquoi pas ? Après tout, si on a des supérieurs, c'est bien pour prendre leur place, non ? Ah, Claus, mon vieux, on va éviter de brûler les étapes.
Non, mon rêve, c'est de surpasser Livaï. Cela me paraît déjà assez ambitieux.
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fallenrazziel · 6 years
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Les Chroniques de Livaï #305 ~ RETOUR AU BERCAIL (mars 845) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Quand j'y repense, quel temps de perdu ! Une fois arrivé à la cité industrielle, j'ai montré mon laisser-passer et le reçu pour la livraison aux gars de la guilde, qui ont mis des plombes avant de sortir tout le matériel pour lequel le bataillon avait payé. Je pensais que tout était déjà prêt mais pas du tout ! Je les aurais bien secoués un peu mais le patron est un pote d'Erwin et je voulais pas mettre le bordel. Ils m'ont offert à boire en compensation, mais bon sang, c'est la première et la dernière fois qu'on me fait poireauter comme ça !
Quand nous sommes partis, avec trois chariots pleins, il était déjà bien tard, et nous avons fait une première halte dans un petit hameau au nom imprononçable. J'ai dormi dans un des chariots, allongé sur une pile de caisses recouvertes d'une toile rêche. J'ai pas réellement fermé l'oeil, même si à l'intérieur du Mur Rose, il y avait pas trop à s'en faire niveau pillage. Un môme est venu me voir alors que la lune brillait haute et claire ; je sais pas quel âge il avait mais il était pas vieux. Il m'a demandé si j'étais un explorateur et si j'avais déjà tué des titans. J'aime pas les morveux, je sais pas comment leur parler, mais je m'ennuyais alors on a discuté quelques minutes. A la fin, je lui ai dit de rentrer car à cette heure il devrait être au lit, et sa pauvre mère allait s'inquiéter. Il a protesté mais il a obéi quand j'ai menacé de lui botter le train.
Nous sommes repartis de bonne heure et c'était pas trop tôt car le convoi avançait à une vitesse d'escargot. Jusqu'à la porte de Trost, je chevauchais un peu en avant, jetant de temps en temps un coup d'oeil en arrière pour m'assurer que tout le monde suivait bien. A part soupirer et leur ordonner d'aller plus vite, je pouvais rien faire. Les chevaux de la guilde Maja ne sont pas habitués à marcher vite, ce sont des bêtes lourdes et massives... Si une attaque devait se déclarer, on ne pourra pas compter sur elles. C'était pour ça que j'étais là , Erwin y avait pensé.
Pendant que je marche au pas, je sors de ma poche les deux missives que l'on m'a remises à la cité : une adressée au major, et l'autre à Erwin. J'ai du mal à retenir ma curiosité, mais je suis pas comme ça. C'est sans doute privé et ça me regarde pas, même si je suis sûr qu'Erwin me la montrerai si je lui demandais. Il le fera peut-être. Bordel, on avance tellement lentement que je pourrais me sortir un bouquin... A ce train-là, on sera pas rentrés à l'heure prévue. Il faudra de nouveau s'arrêter sur la route.
Ca me dérange pas de coucher à la belle étoile. Je préfère autant ça. Au moins, aucun obstacle ne me bouche la vue, et l'air s'est réchauffé. J'ai même l'impression de sentir un parfum de fleurs dans le vent... Ca y'est, le soir va tomber. Je me demande ce qu'ils font, à la forteresse. A tous les coups, Erwin est en train de ronger son frein et de s'inquiéter. Greta doit ranger son équipement et Steffen ne va pas tarder à passer sous la douche - c'est moi qui lui a donné l'habitude de se laver matin et soir. Mike doit flairer les nouveaux pour tenter de savoir à qui il a affaire, et la bigleuse court sans doute après le major pour lui proposer encore et encore son projet complétement dingue de capture de titans. Et ils recommenceront sans doute demain matin.
Revoir Greta et Steff m'a fait beaucoup de bien. Leur absence me pesait à force. Quand je suis habitué à avoir des gens autour de moi, j'aime pas qu'ils s'absentent trop longtemps, je préfère savoir ce qu'ils font... Ce n'est pas très agréable de toujours se sentir inquiet pour les autres, de penser constamment à eux quand il sont loin... mais j'y peux rien c'est plus fort que moi. Le tout, c'est de faire en sorte qu'ils le remarquent pas. J'étais déjà comme ça avec le gang. Furlan disait que j'étais trop possessif et pas si ouvert que ça aux changements et aux imprévus... Bah, l'essentiel, c'est d'y être préparé et capable d'y faire face, c'est dans mes cordes. Si on s'adapte pas, on finit par crever.
Le convoi fait halte près d'une petite rivière. Cet endroit est tout à fait charmant mais faut pas s'y fier ; des brigands peuvent se dissimuler autour de nous, près des arbres. Dans les plaines de Maria, la sécurité n'est guère assurée ces derniers temps, et c'est moi qui doit m'en charger. Je reste à l'affût, tout en me penchant au-dessus de l'eau pour m'asperger le visage. Je me sens crade, j'aime pas ça, et raison de plus pour ne pas traîner. Quand je pense que je pourrais être dans une baignoire en ce moment... J'en profite pour scruter les environs sans en avoir l'air, tandis que les chariots se groupent dans un coin, pas trop loin. Les ouvriers sont pas rassurés et me demandent plusieurs fois si tout va bien, si cet endroit est sûr.
N'importe quel endroit est sûr tant que je suis là. Si un connard pointe le bout de son nez, je le lui coupe, c'est simple. Alors cessez de vous faire de la bile et laissez-moi faire une reconnaissance des lieux.
Je monte sur une petite hauteur, au-dessus du convoi, et observe la vue. Les derniers rayons du soleil vont disparaître à l'horizon, et le lac semble en feu avec toutes ces couleurs... D'ici, je peux surveiller un large périmètre et tout intrus qui se dirigerait par ici serait immédiatement repéré. Je décide d'en faire mon nid pour la nuit. Je m'installe sur un rocher, avec un sac pour mon dos, et je commence à compter les heures. Rester éveillé n'est pas un problème pour moi. J'ai des tas de choses à penser.
Une nouvelle expédition sera mise en place quand j'aurais amené ce chargement intact à la forteresse. Tout le monde compte sur moi. On aurait dû arriver en fin d'après-midi, mais avec tout ce retard, on se pointera que demain matin. Je m'allume une clope, tandis que mes compagnons de voyage dorment du sommeil du juste. Je reste comme ça, bien tranquille, pendant environ deux heures, quand j'entends des bruits furtifs en contrebas. Ils ne sont pas durs à percevoir, car il n'y a aucun autre son. Une éclaboussure se fait entendre, et un juron à voix basse. On a de la compagnie ; une compagnie de bras cassés qui sait pas se faire discrète. Des amateurs. Je saisis ma poignée droite et enclenche une lame. Si je peux les faire fuir sans les tuer, j'essaierai.
Après tout, c'est pas comme si j'avais pas moi-même attaqué des convois, dans le passé... Ce serait abusé de dire que je les comprends, mais... si, en fait. Sauf que là, c'est à moi qu'ils ont affaire, et j'ai une mission.
Dommage pour eux.
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