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#projet ulue
tsukopathe · 5 months
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Je sais que vous avez besoin de mon calendrier, et voici pourquoi ^^.
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... si j'ai vu à côté de la plaque, vous admirerez tout de même l'audace de cette pub digne d'un Figaro Magazine... Auquel cas, un petit partage ne serait pas de refus !
Mon objectif n'est que de 25 contributions, et pour le moment ce projet risque de ne pas voir le jour ç_ç !
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maxlamalice · 7 years
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LA CLASSE AMERICAINE, “ceci est bien un flim”
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Synopsis : George Abitbol (John Wayne), détenant depuis 15 ans le titre très officiel d’ « homme le plus classe du monde », est assassiné lors d’une tempête en haute mer. Avant de pousser son dernier soupir, il prononce une mystérieuse tournure de phrase : « Monde de merde ». Trois journalistes, Peter (Dustin Hoffman), Steven (Robert Redford) et Dave (Paul Newman), se voient alors chargés d’enquêter sur les circonstances de cette mort et de retrouver le sens de cette étrange expression.
Afin de comprendre exactement en quoi consiste le concept sur lequel repose La Classe américaine et pourquoi ce projet singulier a vu le jour, il est nécessaire de nous pencher brièvement sur sa genèse.
Au début des années 1990, la chaîne française cryptée Canal + obtient des studios Warner les droits de nombreux longs métrages hollywoodiens. Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette sont alors priés d’utiliser ces films afin de les présenter sous la forme d’un hommage au cinéma américain.
Pour ce faire, ils choisissent l’option du détournement. Ce qui consiste à extraire des séquences de chacun de ces films, les doubler par d’autres acteurs avec un nouveau texte, et enfin les combiner dans un montage racontant une nouvelle histoire.
Tout le potentiel de ce type de projet réside alors dans les registres comique et satirique. Il est en effet compliqué d’imaginer aborder des thématiques dramatiques ou tragiques dans un film parsemé de raccords imparfaits, où les doubleurs interprètent un texte différent de celui des acteurs initiaux.
Il se trouve justement que c’est dans cette optique que le film prend tout son intérêt.
J’ai trouvé ce long métrage réellement drôle, à chaque séquence ou presque. Bien sûr, l’humour est une notion très subjective, mais il semble compliqué de penser que ce film ne puisse jamais esquisser un sourire sur le visage de son spectateur, tant il est riche en situations insensées et en personnages loufoques.
Certes il s’agit principalement d’un comique absurde, burlesque et parfois grossier. Néanmoins, il est amené avec une certaine pertinence et il est la principale source de toute la créativité du film.
LA MISE EN SCENE COMME OUTIL COMIQUE
En outre, les réalisateurs fondent principalement le comique du film sur le détournement de procédés cinématographiques à des fins absurdes.
Tout d’abord, le doublage est régulièrement employé pour dévier la prononciation d’un mot. Dans certaines séquences, ce dernier peut également créer un comique de situation lorsqu’il est associé à un geste ou un déplacement d’acteur particulier.
D’autre part, on peut observer tout au long du film une utilisation très habile de la mise en scène pour créer le décalage comique. Par exemple, dans une séquence du film All the President’s Men de Alan J. Pakula, Dustin Hoffman et Robert Redford se mettent subitement à courir à travers un open space, ce qui donne lieu à un long travelling balayant le local dans toute sa longueur. Dans La Classe américaine ce mouvement de caméra, soulignant à l’origine un instant déterminant, sera utilisé à plusieurs reprise pour finalement aboutir à une révélation banale ou complètement hors-sujet de la trame principale.
On peut noter par ailleurs un bris du quatrième mur lorsque le réalisateur prend la liberté d’insulter un des personnages. Ce dernier se retourne alors immédiatement vers la caméra en arborant un regard réprobateur, ce qui renforce l’absurdité de la scène.
De plus, le hors-champ, lié à l’intégration de bruitages, permet parfois de modifier complètement une situation. Ainsi, après un monologue lyrique sur les balades en solitaire, on peut voir Robert Mitchum, cadré au niveau des coudes, appuyé à un arbre et accompagné d’un léger bruit liquide nous faisant aisément comprendre que le personnage urine (la blague est certes peu subtile je le conçois, mais le procédé est quant-à-lui intéressant et efficace).
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Le comique se situe enfin dans le montage, avec, pour illustrer cette idée, une alternance drôlatique entre le regard apaisé de Paul Newman au volant sur un premier plan, et les dérapages et bonds extravagants de la voiture qu’il est censé conduire sur un second.
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L’efficacité de l’humour dépend donc ici de l’habileté des deux réalisateurs pour jouer littéralement avec les codes cinématographiques. Car si selon André Bazin : le cinéma est un langage1 alors La Classe américaine est un excellent calembour ; un jeu sur les différents protocoles cinématographiques afin d’obtenir ce qu’il peut y avoir de plus drôle, de plus absurde.
UN PEU PLUS QU’UN FILM A SKETCHES
Or, fort est de constater que le film ne cherche jamais à se définir comme une suite de sketches, à la manière des détournements disponibles sur internet, où le lien narratif entre les différentes séquences parodiées est très faible, voire parfois inexistant.
Ici en effet les réalisateurs s’efforcent de nous raconter une histoire, mais pas n’importe laquelle. L’histoire qui sert de trame narrative à un des films les plus reconnus du cinéma américain : le célèbre Citizen Kane. On notera par ailleurs l’interruption hilarante d’Orson Welles en début de film, scandalisé par le plagiat de son œuvre.
C’est par conséquent dans son écriture que le long métrage devient véritablement un hommage au cinéma américain. Car outre la reprise de ce scénario mythique, on remarque également un certain respect de la personnalité que représentait chacun des acteurs. Ainsi, si le personnage de John Wayne est un homme viril et plein d’assurance, celui de James Stewart quant-à-lui fait preuve d’une plus grande sensibilité et d’une profonde loyauté. Il en va de même pour la plupart des autres acteurs issus du cinéma classique hollywoodien présents dans le film.
LE SOUCIS DE LA COHERENCE (décryptage d’une séquence)
C’est alors dans cette volonté de dépasser le simple détournement, de réellement raconter une histoire tout en attribuant une identité propre à chaque personnage que se développe une problématique pour le duo de créateurs : comment produire de la cohérence ? Il y a selon moi une scène parfaite pour illustrer les différents procédés utilisés dans le but de résoudre ce problème.
La scène est composée de quatre séquences provenant de trois films différents. Tout d’abord, on contextualise : une voiture jaune roule paisiblement et nous n’apercevons pas les automobilistes.
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Le plan successif nous dévoile Peter assit sur le siège passager.
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 Le choix n’est pas anodin car les deux plans sont issus du même film Straight Time de Ulu Grosbard. On retrouve la portière jaunâtre de la voiture ainsi qu’un décors similaire au plan précédent à travers la vitre, ce qui nous fait clairement adhérer au fait que Peter est bien le passager de ce véhicule. C’est un raccord logique usuel.
Néanmoins, pour nous faire entièrement adhérer à la présence des deux autres personnages dans le même habitacle, il est insuffisant d’enchaîner simplement les plans les montrant assis dans une voiture. On pourrait en effet repérer une différence dans l’intérieur du véhicule ou l’absence de Peter au siège passager selon le cadre choisi par le réalisateur du film d’origine. C’est pourquoi, en adoptant le principe selon lequel une succession de plan rapprochés peut priver le spectateur de coordonnées spatiales précises2, les plans représentant Dave et Steven restent des plans rapprochés voire, dans le cas de Dave des gros plans. Notre seul référent étant le plan concernant Peter, ils se positionnent bien dans la même voiture que lui.
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Enfin, dans l’objectif de renforcer cet effet, on ajoute un fond sonore uni de moteur et on laisse les fredonnements de Steven accompagner les plans nous montrant tour à tour Peter et Dave. Les raccords entre le jeu des doubleurs et la situation présentée dans cette scène est un autre moyen pour le spectateur d’accepter la présence de ces trois personnages en un même lieu.
Pour finir, on peut observer également une modification du cadre sur le plan de Dave en train de conduire. En effet, après nous avoir montré la voiture roulant de biais sur le versant d’un talus, 
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on présente le visage de Dave en cadrage oblique, 
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ce qui oblige le spectateur à opérer un raccord logique entre les deux espaces.
Autant d’éléments mis en place afin de relever efficacement le défi de la cohérence dans cette scène.
CONCLUSION
Pour conclure, La Classe américaine est un film qui me laisse sincèrement admiratif. En effet, sous la couverture d’un humour potache et absurde, ce long métrage se révèle être le fruit d’un véritable travail formel. C’est une oeuvre « pirate » certes, mais non pas dénuée d’intérêt. C’est la prouesse de créer à partir de la création. C’est la démonstration que la création, sans forcément prendre la forme d’énormes productions, peut aussi se trouver dans les mains de deux hommes souhaitant juste rendre un hommage loufoque aux films qui ont bercé leurs enfances. Ce que poursuivra tout au long de sa carrière Michel Hazanavicius, consacré en 2012 d’un oscar du meilleur réalisateur pour son ode au cinéma muet américain The Artist.
Bibliographie :
(1) André Bazin, Qu’est-ce que le cinéma ?, Paris, Les éditions du cerf, « 7 art», 1958, page 17
(2) André Goudreault, François Jost, Le récit cinématographique, Paris, Nathan, « Synopsis », 1990, page 83
Webographie :
La Classe américaine : http://cyclim.se/
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