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edolasft · 10 months
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De la Lumière au Ténèbres : Chapitre 2
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L ' H I S T O I R E  D U  L I V R E  N O I R . 
Convenablement installée dans la calèche qui ramène la petite troupe a Magnolia, la mage stellaire était en train de lire le livre que son amie lui avait trouvé. Bien sûr la blonde aurait largement préféré prendre son temps pour bien étudier le livre, de lire entre les lignes, de trouver des failles et autres secrets, mais malheureusement sous l'ordre de la grande Titania elle dut faire sa lecture en mode accéléré. Elle était comme coupée du monde, pour cause elle n'entendait même pas les plaintes de son ami qui aurait pu rejetter son repas sur ses jambes. Il faut rappeler que Natsu et les transports ce n'est pas réellement une grande histoire d'amour. Mais peu importe au lieu de l'aider a supporter son voyage elle se concentre sur ce livre ancien qui même avec une lecture rapide grâce aux lunette de vent, la blonde pouvait apprendre de nombreuses choses. 
Leur voyage se termine lorsque la calèche se stoppe aux portes de la grande ville au style médiévale. Ils restent sur les pavés un long moment le temps que le mage a la chevelure rose se remette de son dur voyage. Mais la jeune femme du groupe les presse légèrement, bien que cela faisait bougonner le mage et rire le chat. Ils retournent donc vers le bâtiment principale de la guilde, pendant leur passage dans la ville la blonde respirait la bonne odeur des lieux, l'ambiance accueillante et chaleureuse. On est jamais mieux que chez soi. Elle profitait de ce beau temps de cette ambiance avant de recevoir les foudres de la mage Chevalière qui doit sûrement l'attendre de pied ferme a la guilde. 
Et en passant seulement les deux grandes portes de bois du bâtiment, que la voix de Natsu résonne dans toute la pièce principale pour annoncer leur retour, que la blonde se faisait déjà épier. Un soupire traverse ses lèvres rosées et elle s'avance ressortant le livre magique de son sac. Elle se posa au comptoir salua Mirajane et entame peu de temps après son récit : 
Le livre raconte donc l'apparition et la disparition d'une magie noire très ancienne, une magie destructrice qui fut scellée ce fameux jour. La raison de cet action sur cette magie est que lors de l'an x765 des phénomènes étranges et inexpliqués se sont produits. Des villes ont été rasées, des populations ont disparu. La garde royale de cette époque aurait trouvé la source de ce pouvoir, et ils aurait tenté de la supprimé , ou tout du moins de la sceller. C'est pourquoi, a cet époque, menant leur enquête, la garde Royale c'est retrouvé dans un village qui allait être touché par cette malédiction, mais ce qu'ils y trouvèrent fut au delà de leurs imagination. Les habitants de ce villages s'entre-tuaient. -Cette annonce mit un froid dans la salle, la blonde poursuit son récit.- . Ce n'est qu'après des négociations sanglantes que la lutte cessa, cependant, le bilan fut sans appel, les trois quart des villageois ont trouvé la mort. Deux plus tard, pendant leur enquête, la garde Royal fit une découverte étonnante, ils tombèrent sur trois artefacts, un trèfle a cinq feuille, un lys et une rose noire, tous de la taille d'un pois. Ces trois artefacts possèdent des pouvoir démoniaque, le trèfle amène sa victime a une douleur atroce, le lys plonge la victime dans ses pires cauchemars et la rose noire pour celui qui en est victime tuerait tous ceux qui lui sont chers. 
Ces premières nouvelles ne semblaient pas enchanter les mages, comment une telle magie a t-elle pu être créée ? Le mystère sur cette création resta elle en revanche, un pure mystère que personne n'a pu élucider. Cependant, l'homme qui a rédigé ce bouquin semble aller plus loin dans ses propos. En effet, le scientifique qui a écrit ses lignes semblait connaître la mère de Lucy. Elle expose alors ces lignes : 
« J'ai rencontré cette femme, elle pratiquait une magie bien particulière, que peu de personne de notre monde pouvait employé. La magie stellaire, celle qui invoque les étoiles les plus puissantes. Et c'est cette magie qui a fait disparaître cette malédiction noire.... Année x769 , Mme HEARTIFFILIA , une noble pure, pratiquant la magie des étoiles, aurait aperçu , trois de ces créatures légendaires, des dragons. Ayant confiance en cette dame, les dragons ont reconnu la pureté de son coeur , et ils l'auraient alors mise en garde face à un terrible danger qui allait s'abattre sur ce pays, mais également sur sa famille, plus précisément sur l'héritière de cette famille. En apprenant cette nouvelle, Dame HEARTIFFILIA fut en quête de pouvoir, de puissance magique pour protéger son trésor, sa petite fille. Elle succomba cependant a tant de pouvoir en Juillet de l'an x777, "Le jour maudit" .Ce jour fut un massacre et d'un sombre sans pareil ,les orages, les tempêtes ont éclaté dans toute la contré , des menaces se sont alors abattus sur les propriétés de la défunte, les dragons ont alors protégé sont trésors. Mais dans cette bataille, le pays perdra bien plus qu'une femme noble, ce pays perdra ces créatures, une partie de ces terres et une partie de cette magie stellaire. »
Ces lignes furent les dernières du scientifique. La jeune constellationniste referma alors le livre noir, et releva ses yeux vers ses amis. Tous surpris , tous choqués par les propos de cet homme qui a vécu cette époque. L'an x777 , disparition des dragons, disparition de la mère de Lucy , disparition soudaine de la magie noire et donc de la menace. Trop de disparition qui apportent trop de questions. Sans ajouter un mot, le livre noir fut rangé en lieu sur, et le petit groupe se disperse le restant de la soirée. Natsu, persuadait a présent que son père, Igneel le dragon de feu, est encore là quelque part, se promet de le retrouver. Lucy quant à elle, devait éclaircir les zones noires de ce livre, et surtout retrouver les trois artefacts qui ont subitement disparu pour les confier aux personnes du conseil qui pourront les sceller a jamais. 
Après avoir longuement cogiter, la blonde prit le chemin de chez elle, s'arrêtant en chemin, pour regarder le ciel étoilé dans le reflet de la rivière coulant le long de la ville la coupant en deux, intérieurement la jeune femme ne pouvait s'empêcher de culpabiliser, de se dire que ce qui était arrivé était de sa faute. La culpabilité la gagne, le "trésor" que sa mère a voulu protéger, l'aura finalement tué et dans sa mort elle emporta les dragons, emportant alors les parents de trois de ses amis. Cette découverte pèsera lourd sur ses épaules frêles. Regagnant sa maison , elle ne tarda pas a plonger dans les bras de Morphée. 
Au petit matin, un bruit assourdissant et permanent la tire de son sommeil. Ouvrant ses yeux, la mage se retrouve dans le noir, elle tente de savoir, d'où provient ce son désagréable qui vient a ses oreilles, quand elle se redresse elle remarque alors que c'était son réveil qui sonna depuis maintenant plusieurs minutes. Le stoppa d'un coup de main, elle le prit et regarda l'heure qui afficha alors : Huit heure. Étrangement, la jeune femme regarde plusieurs fois son réveil. En temps normal, ce qui la sort de son réveil ce sont les rayons solaire qui parviennent a s'infiltrer entre les rideaux pour venir chatouiller ses paupières... Cependant là, le soleil n'a pas fait son devoir quotidien. Intriguée, la blonde attrapa ses rideaux qu'elle tira , et son regard noisette resta ébahi par ce qu'elle pouvait voir... 
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n5869 · 3 years
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Pyjamas disney pour enfants
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retexlhrdn · 5 years
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A ver Navios
                                                               1. 
           La quadrature urbaine se courbe un peu avant de se percer aux pieds du mont et portes du parc, comme la mer en bas s’échoue aux siens. Proue en avant du complexe gaudien, la terrasse pointe au flanc oriental du mont en retrait de la côte la regardant, et qu'en de courtes années le mitage urbain a embrassé sans recouvrir.            
           Sa plage de terre battue est sertie d’un écrin concave et méandriforme vitrifié, comme un ressac bourrelé d’écume que les houppiers des pins caresse. Sa ligne plissée interfère avec les confins terre/ciel. Le vaporeux du lointain est cadré par ses bigarrures humides.
           La suspension est double: le plan artificiel est perché en altitude et la vague sculptée évoquée est figée dans son déferlement en bordure d'un désert sans présence aquatique positive, qui surplombe l’étendue maritime vaporisée par la distance et la ligne de côte géométrisée par utilitarisme.
           Il y a une rupture perceptive entre le proche et le lointain. Les 3 bandes produites par les 3 étendues successives: céleste, maritime (Méditerranée) et urbaine (Barcelone par ses toits) s’amalgament dans la distance pour former une mer générale comprenant gazeux, liquide et solide. Deux d’entre elles viennent du bas et rampent dans un mouvement d’expansion vers la prochaine : la mer vers la ville, la ville vers le mont. La dernière retourne à la mer. Ce saut maritime met l’ourlet de la vague artificielle en dialogue directe avec la méditerranée, ignorant la présence intercalaire de la ville oublieuse en la comprenant indifféremment comme mer. Comme sur son dos… par dessus et par delà elle depuis des terres d'altitude arides, la mer retourne à la mer.
          La mosaïque urbaine et l’ornementale. La concentration de vies qu’est la ville depuis ce mirador qui la sert ornée et soustraite de son emprise, ville allégée et assourdie, sans odeur... quadrillage de blocs majoritairement gris, parfois bleu, jaunes, rouges… dessine une mosaïque entre les tesselles de laquelle grouillerait, à l’intérieur des failles que sont les rues, les activités qui depuis son intérieur excitent les sens.
           Ce parapet est un lieu orienté pour contempler et refaire la mer, en avoir le sentiment par différenciation, et sa forme se fait écho des vagues frottant incessamment la côte... il rend l’impression maritime idéale perdue par le littoral barcelonais; et confronte la pétrification gratuite et fantasmée d’un fluide à la géométrisation utilitariste de la zone d’interaction du fluide et du continent sur la ligne de côte artificielle de la mer réelle: les infrastructures du port industriel, l'aéroport, le centre commercial endigué, les quais aménagés et l'autoroute ceinturant (industrie, loisir de luxe et circulation rapide) dessinent des lignes droites et brisées, angles et redents bétonnées et bitumées qui rompent avec l’irrégularité idéale de la ligne littoral.
           La couverture en trencadis (ou pic-assiette), polychrome hétéroclite, est faite d’une multitude de morceaux de vaisselles et carreaux en céramique, récoltées dans les manufactures ; brisées en place ou recomposées en tesselles par glissements, déplacement... Les nouvelles correspondances à partir des anciens motifs perturbés bien que perceptibles. Toutes les facettes lisses de cette surface courbe reflètent la lumière différemment, peau d’écaille de poisson : lisse et discontinue. Effet tactile de douceur et fraîcheur. Dur et cuit, lisse et doux. Suintant l’humide, reluisant. Brillant par vitrification. Le sec des lignes de fracture contraste avec le coulant de l’émail, la courbure de la surface. Parfois une coulure brisée en morceau, un geste de pinceau difracté. Des blancs, bleu et roses, noir, jaune. Multicolores et nombreux motifs à multiples provenances, miroitement de pluralités. Sous un soleil omniprésent, qui englouti la matière dans l’éblouissement.
           Gaudì opère un sea change : la vague bourrelée est figée dans son roulement lourd de trésors chatoyants : coquillages, bricoles hétéroclites déformées ou érodées, artefacts engouffrées et recrachés… pris dans le mortier. Une corne d’abondance maritime… Tuiles de faîtes dégoulinantes mordorées, dossier en tasses, culs de bouteilles de verre, assiettes dépareillées, goulots. Quelque chose de l’englouti émergent.
           Une passion a plissé ce banc et une pluralité d’imaginations en a organisé la parure. L’unité du projet gaudien est orchestrée par l’architecte. La courbe bien qu’exubérante est réglée, l’ornement de surface est séquencé en divers moments picturaux, foyers de motifs correspondant aux zones de travail des artisans. La marge de liberté et le ludisme du trencadis rendent sensible les intentions de chacun: rapports de formes et couleurs, effets de compositions. La pluralité d’individualités pensante ayant œuvré côte à côte à l’intérieur du projet gaudien produit des périodes riches en imagination et énergie transmise. Quel que soit le creux de vague sur lequel on repose, notre regard est appelé par le cheminement ludique d’une pensée. Chaque zone a la préciosité de ce qui a été considéré pour soi et a procuré du plaisir à l’ouvrier. Les pensées ludiques ont animé la surface par associations plastiques, cheminements dans le plaisir d’orner sans système. L’abondance imaginative dans les détails de la mosaïque rend l’effet d’une surface frémissante de pensées. La surface frémit, le banc pense... Comme ce qui brille voit, ce qui a été vu regarderait en retour (mosaïque parcourue d’yeux).
            La mer générale comprend 3 modes de littoral : côte géométrisée, mer lointaine, réduction fantasmée. Retour de mer, saut maritime, mer miroir, écho d’altitude et mer alternative. Ourlet maritime, désert en balcon, mosaïque urbaine... Le bourrelet napperait la ville. ... I... Horizontales des confins, quadratures de la ville, anse de plage, plissures du parapets, géométrisation du littoral… 2 mers idéologiques se font face, 3 modes de travail (artisans ruskiniens de Güell, les cueilleurs de fruits sauvages, le port automatisé). La mer fosse commune (Strage della mediterraneo), la mer du marché, l'idéale sculpté par un individu, l'amalgame (visuelle).
                                                                2. 
           Du vrac... au loin des becs ; j'entends qu'un bras du fleuve est détourné. Et quand tout août le régional de là-haut n'a annoncé que morts de rivières et feux de bocages, c'est ici la Méditerranée comme fosse commune pour les damnés de la Terre que couvrent simultanément El Pais, le Monde, le Guardian, le Spiegel et le Corriere della Sera... plusieurs villes y ont rédigé un manifeste commun.
           Les cinq chalutiers amarrés au large sont bien là, aussi frêles dans leurs fixité que ce matin depuis le parapet du park Güell. Frêles et là, la flottille fantomale aux couleurs éteintes; d'un mont à l'autre et du matin au soir... Un bâtiment blanc les ayant dépassé va grossissant, et manœuvre gigantesque, éblouissant et net, contre la digue anguleuse; c'est le plus gros paquebot du monde qui rejoint son port d'attache. Il a quitté Saint Nazaire après 32 mois de chantier et s'apprête à décharger dans la ville sa dizaine de milliers de croisiéristes et équipiers. De sa hauteur d'immeuble de vingt étages, il tourne le dos au Llobregat salé et longe les redents ras du port: zones globuleuses, terrepleins de bitume, silos, cylindres fumant...
           Septembre. Lourdes sur les cactus, les figues de Barbarie couvrent la pente à pic du Montjuic. Les baies violacées par les mois de soleil ayant frappé le flanc du mont, croulent jusqu'en bas alourdies par leurs jus... Des chinois épars munis de culs de bouteilles en remplissent à ras bords leurs cabas. Il suffit que le cueilleur à genoux frôle le ventre du fruit pour qu'il s'y glisse. Cette cueillette périurbaine au crépuscule d'un jour clôturant la saison que j'ai passé dans les ronciers de bords de routes la bouche pleine de mûres noires a comme descendu sur la carte et dans les saisons pour accourir jusqu'à moi, à nouveau ; depuis les hautes terres sillonnées de ruisseaux du Limousin, des poches de mûres... Oui, galopaient à moi des poches lourdes de mûres, mais aussi la colonie de Digitales mauves et la pluie de litchis provoquée par les jets de bâtons de deux chinoises sous un arbre des Buttes Chaumont ; le basilique qui pousse sur les quais du tramway et que savait cueillir Dexi, les souffles artificiels qui remuent une dernière fois les parterres de fleurs printanières un lendemain d'orage...
           L'activité sauvage donnait sur la robotisée. Les gestes des cueilleurs s'intégraient à son dispositif machinal. A l'hypnose provoquée par les vas-et-viens de trois chariots automatiques qui pincent, emportent et empilent les contenairs d'un cargo juste à quai, - pavés oblongs multicolores à surfaces gondolées - sont surimprimées les palmes vertes aux boules rugueuses poilues d'épines, comme si leur milieu étaient ses étendues de bitume quadrillées. L'ordre inconnu... la provenance mystérieuse... et qui sans modification de leurs rythmes monotones inversent le sens de leurs programmes: chargeant le cargo juste déchargé d'un contenu qui pourrait être identique... Les cueilleurs semblent travailler pour lui, mais pour eux: lui offrant la présence humaine dont il est dépourvu (absence de dockers), et comme force de travail puisqu'ils travaillent; cependant qu'eux sans perdre leur concentration, emportent, entre deux figues, quelques conteneurs; le bras de l'une chipe la digue... les chalutiers finissent embouteillés et un chariot dépose un conteneur dans la paume d'un autre... Un conteneur a la taille d'une figue de barbarie. Quand les conteneurs d'ici semblent légers, comme une idée de la marchandise, sans concepts... sans plus de compréhension que de corporalité... image vaporeuse d'une activité silencieuse. Bien qu'un seul de ces conteneur ait la capacité d'en contenir des tonnes, toute la colonie peut-être, il semble qu'une pluie de ces baies anéantirait les dentelles de cette côte géométrisée... pourraient détruire la dentelle minuscule du port... les minuscules cargos pendus aux portiques insectoïdes... le minuscule plus gros paquebot du monde...
           Fruits de friches périurbaines et transactions au long de marchandises invisibles... Ces boules à peau rugueuse et poilues d'épines qui contiennent cent graines et le jus que je goûte en observant le ballet des contenairs dont je ne peux dire ni la provenance, contenu ou destination... d'Asie, je ne sais où. Elle, du Mexique, habille le pourtour méditerranéen de son duvet d'épines.
           Rouge de la basse fréquence et violet de la maturation des fruits qui poussés redescendent...
           Avant que les cabas des cueilleurs soient remportés vers la ville, les barcelonais, après avoir proféré les derniers poèmes traduits en catalans sous les tentures du festival de la langue catalane, doivent avoir préparé les tentes, cannes et appâts pour la veillée de pêche au bout des pontons. Quand les raveurs en voiture gravissent en apportant techno, alcools. Quelques raveurs diurnes sont déjà ivres et déglutinent avant d'avoir dansé. La musique augmente, l’horizon est écarlate, les déchargeurs automatiques s’immobilisent et les cabas des cueilleurs sont pleins. Les raveurs vont se mettre en danse, et ceux déjà ivres, y urinent et déglutinent. Dans les interstices sombres de la plage illuminée par les projecteurs qui visent la méditerranée, au bout des pontons, sur le sable froid et parmi les rats… chuchotent les pêcheurs nocturnes en veillée. La musique augmente, omniprésente, sur la plage nocturne comme au sommet du mont. La musique couvre le bruissement des vagues. Les projecteurs plantés régulièrement depuis les quais visent la mer.
                                                                                                  septembre 2016
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vg11k · 7 years
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Les héritiers de l‘Ordre Rouge - session 5
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un-semestre-a-leeds · 7 years
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Mood « flâneur dé-blasé »
Jour 6/166 24 Janvier 2017
Promenez-vous dans la rue. Vous prendrez pour acquis, pour naturel, pour donné tout ce que vous verrez. Ce n’est pourtant pas le cas. Tout n’est pas acquis, encore moins naturel et donc surtout pas donné. Vous êtes seulement blasé. Vos sens se sont habitués au confort et au non-confort des situations dans lesquelles vous vous confrontez chaque jour. 
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Victoria quarter, Leeds
Remettez en question vos habitudes, votre quotidien, les endroits dans lesquels vous vous rendez, les personnes que vous fréquentez ou que vous croisez simplement. Plus que de tenter une nouvelle supérette ou de changer de rue pour vous rendre au travail, changez de quartier ou de ville.
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Victoria Leeds, Leeds
La ville. Invention de l’Homme. Produit culturel. Artefact. Elle est permise via des représentations partagées de ses « utilisateurs ». Selon Simmel, « la ville n’est pas une entité spatiale aux conséquences sociales, mais une entité sociologique formée spatialement ». Ce n’est pas l’espace qui permet ses habitants, mais les habitants qui permettent leur espace. Pour Park, la ville est un état d’esprit, un ensemble de coutumes et de traditions, d’attitudes et de sentiments partagés. La ville est donc plus qu’un rassemblement d’individus. Elle s’implique dans les mécanismes vitaux des personnes qui l’habitent. 
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Leeds City Council, Leeds
Nos perceptions de la ville dans ses images, ses odeurs, ses sons, construisent une relation entre l’individu et cette ville. La perception que nous avons de chaque ville est le produit de notre sensibilité et de nos représentations socio-culturelles. Ainsi, le blasé dans sa propre ville ne le sera plus dans une autre. 
Je regarde autour de moi. Mon univers à changé. Les personnes croisées ont toutes le réflexe de se placer de leur côté gauche, quand l’habitude française me dicte de me ranger du côté droit. Du son de la sirène des pompiers aux endroits où l’on doit regarder avant de traverser,...
- ...de la file indienne à l’arrêt de bus 
- aux sacs en plastique au supermarché,
- du feu orange avant le feu vert
- au “darling” (ou “chéri” en français) de la caissière,
- des médicaments en vente libre
- aux dîners à 18 heure,
- des claviers QWERTY
- aux bus à deux étages,
- des caméras
- aux maisons identiques,
- du fait qu’il n’y a pas de prise dans la salle de bain
- à la météo capricieuse...
...tout est synonyme de changement et de reconstruction des habitudes.
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The Henry Moore Institute, Leeds
Le flâneur est un aventurier sensible. Il déchiffre le livre que devient la ville et comprend ses significations. Ça déambulation et sa méthode. Ce temps de liberté est une bouffée d’air frais dans une vie d’esprit objectif.
Ainsi, me voilà flânant, me déplaçant avec sensibilité, sans aucun but, afin de me perdre et faire des expériences. Mes expériences.
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Town Hall, Leeds
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Leeds Bridge, Leeds
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odeurstudios · 9 years
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Odeur Artefacts – Laptop Case.
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