Tumgik
#mais pas à bruxelles!
theoppositeofadults · 2 years
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moi
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(Source : Insolentiae.com 221020)
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imanes · 6 months
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Pour les trois francophones qui suivent tjrs cette page lol j'ai pris un abonnement à la version FR du magazine The Funambulist, qui est génial soit dit en passant, et ils organisent un teach-in ce samedi à 18h sur la question de la géographie et de l'architecture dans la colonie de peuplement en Palestine. Cela vise principalement des étudiants en archi et les architectes eux-mêmes mais ce genre de connaissances est nécessaire à tout public selon moi. Je crois qu'un visionnage collectif est organisé à Nanterre mais pas sûre. Si j'arrive à en organiser un dans une unif à Bruxelles je vous dis quoi <3 pour celleux pour qui c'est pertinent lol
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clhook · 1 month
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Cette année mon keum a 30 ans du coup il commence à recevoir plein de messages des meufs ou des parents de ses amis de lycée et collège qui organisent des anniversaires et moi j'ai absolument pas prévu de faire ça mdr je l'emmène en week-end en amoureux à Bruxelles mais j'ai trop la pression de voir que les autres organisent des fêtes ou des surprises du coup et je sais pas si je dois organiser un autre truc avec ses potes ou pas ???? au secours
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ernestinee · 4 months
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2023
J'ai beaucoup lu.
J'ai appris la céramique.
J'ai recommencé le japonais.
J'ai mieux dormi, les chats ont un peu grandi, ils sont plus calmes la nuit.
J'ai essayé d'être plus proche de la nature et d'avoir une vie slow. Par contre j'ai moins marché au bois parce que je ne m'y sens plus bien, je dois trouver un autre endroit ou un moyen de me le réapproprier.
J'ai commencé la jonglerie et j'adore, ça me vide la tête, ça la réorganise et je progresse vite.
J'ai perdu 15 kg et repris 2. Je n'aime toujours pas mon corps mais j'aime ce qu'il me rend capable de faire. Concentration, coordination, force et souplesse.
J'ai pris des décisions financières importantes.
J'ai visité pas mal de musées, j'ai écouté beaucoup de musique.
Ça va bien avec mon conjoint et on fêtera nos 20 ans ensemble en 2024, c'est complètement dingue.
L'amitié aussi se porte bien. Je suis entourée de gens fantastiques, j'ai beaucoup de chance.
L'ado est... ado. C'est génial de le voir évoluer et un peu stressant aussi. Mais génial. Mais stressant ouais.
J'ai peu voyagé, j'ai peu pris de photos. On n'a fait que Bruxelles, Amsterdam et Paris. J'ai fait seule une petite virée d'un jour en Ardenne et je suis allée à Marseille.
On a fait des gros travaux dans la maison et le jardin.
J'ai beaucoup travaillé. J'ai terminé une formation que je faisais depuis 3 ans, j'ai la casquette graphothérapeute en plus d'être logopède.
J'ai encore eu des gros moments de nostalgie, de tristesse et de colère à propos de choses qu'on ne peut pas changer.
2024 verra :
La suite des travaux du jardin, planter des fruitiers et des fleurs, et créer un espace qui me plait.
J'ai envie d'un voyage, de photos et de concerts
Apprendre, encore, toujours. Plusieurs formations sont prévues déjà.
Travailler encore, toujours.
Cultiver l'amitié. Aimer au sens large et généreux.
Lire, lire, lire.
Le cirque, le cirque, le cirque !
Une hygiène de vie plutôt basée sur les rythmes de la nature. On verra comment ça se fera, concrètement.
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swedesinstockholm · 10 days
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5 avril
j'aimerais pouvoir instaurer un quota de temps de pensée quotidien consacré à un sujet. j'accorderais quinze minutes par jour au sujet r. par exemple, quinze minutes quotidiennes que j'aurais épuisées dès 8h15 du matin et hop je serais tranquille pour le reste de la journée. je lui ai parlé de pessoa et il m'a dit qu'en grand romantique il avait adoré le berger amoureux ou un truc comme ça, j'étais assise sur la marche devant la véranda au soleil et je me suis pris la tête dans les mains en gémissant. autre sujet: ce soir dans le train pour revenir de sète je parlais du sud avec maman, je disais que vivre ici était plus sain que vivre au luxembourg, et puis j'ai vu mon reflet dans la vitre avec ma casquette mes nouvelles lunettes de soleil et mon double denim et j'ai imaginé que c'était le reflet de mon moi d'ici. mon moi qui est là où elle est censée être.
6 avril
cet après-midi dans la voiture pour aller à pézenas je me disais que je devais rediriger mon énergie et remplacer r. par le sud de la france. ne plus tomber amoureuse que de territoires. me concentrer sur les arbres et les champs et les vignes qui défilent par la fenêtre ouverte de la voiture et le vent qui s'engouffre dedans et qui fait du bruit par dessus nostalgie et la colline de sète et celles d'agde et les bateaux qui rentrent dans l'hérault et ceux amarrés aux quais et sur le vocabulaire marin et le bruit des vagues sur la plage et l'odeur de marée et le pin du port de la pointe courte et les falaises du cap d'agde et les marais du bagnas et les flamants roses qui marchent avec la tête dans l'eau et les mouettes qui crient dans le ciel quand le soleil commence à se coucher. ne plus tomber amoureuse que de territoires et de littérature. j'ai trouvé la nouvelle édition décensurée de ravages dans une librairie à pézenas, le gros livre mauve qui trônait en exposition sur la table en ellipse de la librairie exc quand j'y avais lu géotropismes. maman me l'a acheté et je l'ai serré contre moi jusqu'à la voiture. autres cadeaux de la journée: une glace caramel beurre salé-chocolat à la mirondela, une vieille chemise de nuit à bords rouges que j'ai trouvée en triant des cartons chez mamie dans la pièce du fond, une bouteille de thé glacé rooibos-pastèque-menthe que h. avait déposée sur la table en bas parce que j'avais dit que j'adorais la bouteille rouge et rose quand on était chez elle.
ce matin j'étais encore en train de feuilleter le catalogue immobilier de sète et je me disais que quand je sortirais de ma non-vie, ce serait comme si je revenais de la mort. et quand on revient de la mort, tout est du bonus. quand on revient de la mort les choses sont moins graves et elles pèsent moins lourd, la gravité perd de son pouvoir, le centre de la terre n'a plus le même attrait. j'imagine. quand je reviendrai de la non-vie je veux faire les choses sans réfléchir. je sais pas quelle forme ça prendra de revenir de la non-vie, peut être que j'arriverai jamais à en sortir, mais dans ma tête ça va quand même finir par arriver.
8 avril
petit journal d'amour qui était caché dans ma banane toute la soirée d'hier dans les loges de la maison poème puis sur mes genoux pendant ma discussion intime interminable avec r. assis sur l'accoudoir du canapé puis sur la banquette du bar avec l., d. et c. et les autres et enfin sous la pluie de bruxelles pour rentrer chez m. en chantonnant don't go wasting your emotions lay all your love on me toute seule dans les rues de st. gilles. au bar l. m'a dit qu'elle adorait ma banane et je l'ai ouverte pour lui montrer sa meilleure qualité: mon journal rentre dedans! et elle a dit c'est de là que viennent tes poèmes! elle a fait une remarque sur le pendentif en perles et j'avais envie de lui raconter l'histoire de r. qu'y a derrière mais c'était pas trop le moment. ils se sont rencontrés hier soir. j'étais en train de discuter avec l. et d. quand je l'ai vu accoudé au bar en train de discuter avec la serveuse mais j'ai fait semblant de pas le voir, jusqu'à ce qu'il se retourne et me voie. je lui ai pas sauté dans les bras comme dans mes fantasmes, je l'ai pas serré fort contre moi, j'étais trop timide, et lui aussi était timide, c'était un peu bancal, et puis l. a dit mais tu connais des gens ici! et je me suis rapprochée de lui en disant c'est mon seul ami. elle a demandé comment on s'était rencontrés et j'ai dit ici à la maison poème et on aurait dit que je racontais une histoire de rencontre amoureuse très romantique.
j'ai passé la soirée à discuter avec lui au lieu de me joindre aux autres. il parlait beaucoup et parfois je m'ennuyais et je me disais est-ce que je suis vraiment amoureuse de lui au point de me priver de discussions avec mes pairs poètes? visiblement oui. il m'a confié plein de trucs intimes sur ses névroses et j'ai remis les deux pieds en plein dans la delulu. j'ai de nouveau réussi à me persuader qu'il était juste terrorisé de m'avouer et surtout de s'avouer à lui-même qu'il avait des sentiments amoureux pour moi. je veux pas en démordre. il m'a confié qu'il aimerait avoir une expérience homosexuelle et je me demandais s'il me disait ça parce qu'il me prend pour une lesbienne et que donc il a moins peur d'être jugé. il m'a dit que ça coinçait encore un peu parce qu'il craignait le regard des autres mais ok OK non mais j'y crois pas, est-ce que je suis vraiment en train de parler de la sexualité de r. alors que hier soir j'étais de retour sur les planches, derrière un micro, j'avais de nouveau les genoux qui tremblaient mais à part ça j'étais archi à l'aise, même avec les gens, quand j'étais pas prise en otage par les états d'âme de r. j'étais avec l. et d. et c. et j'étais normale et l. était un coeur avec moi, je me sentais même presque jolie, je portais mon double denim de sète et j'étais bronzée de la mer mon amour merci ma peau coopératrice. r. m'a écrit que j'avais l'air dans un méga mood en rentrant et je sais pas trop ce que ça veut dire mais j'ai dit ça c'est parce que je reviens de la mer lol. j'allais pas lui dire que c'était à cause de lui. ça c'est parce que t'étais là r. la vérité c'est que j'étais pompée à bloc parce que j'avais des interactions sociales avec des gens qui n'étaient ni des retraités ni des gens de ma famille, j'ai rencontré des nouveaux gens cool j'étais dans mon monde et les gens m'aimaient bien ET j'étais contente d'être avec r. c'était tout ça à la fois.
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chloetrojan · 8 months
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On est le dimanche 17 septembre, il est minuit 44 et cette aventure des concours d’entrée aux conservatoires de théâtre se termine pour moi. Cela fait maintenant plus de deux mois que je me prépare à ces examens. En me lançant dans ce long chemin semé d’embuches, je ne pensais pas vivre autant de choses et surtout j’ai appris à mieux me connaître. 
Évidement je me faisais un tas de scénarios dans ma tête pour je le pense me rassurer, car je plongeais dans l’inconnu. Je me suis donc préparé avec acharnement pendant les deux mois de vacances, j’ai choisi mes textes, je les ai décortiqués et je les ai appris par cœur, mais quand je dis par cœur c’est qu’ils me trottent dans la tête nuits et jours. Bien sûr ces deux mois n’ont pas toujours été de tout repos, j’ai beaucoup douté et j’ai rencontré le syndrome de l’imposteur. C’est ce sentiment de ne pas être à sa place, j’avais l’impression de me lancer dans un monde qui n’était pas le mien, mais je me suis accroché, j’ai persévéré et je lui ai dit adieu. Le 30 août j’ai passé le concours du Conservatoire royal de Bruxelles, j’étais impatiente, j’avais envie de m’amuser et de montrer cette flamme et cette envie d’être là. 
Je n’avais pas la crainte de l’inconnu, car le 28 août j’étais passé devant le jury en tant que réplique, d’ailleurs le jury m’avait demandé si ils allaient me revoir, ce qui était bon signe. 
Mon audition c’est très bien passée je me suis amusé, je n’ai pas eu de trou dans mes textes, ils m’ont demandé ma scène classique ( les Femmes Savantes, acte 1, scène 1), ma scène contemporaine ( Réunification des deux Corées, la scène amitié de Joël Pommerat), mon texte non dramatique( le discours des droits de la femme et de la citoyenne d’Olympe de Gouges) et ma chanson ( le paradis blanc de Michel Berger). Le lendemain je passe l’examen de l’INSAS, on a 45min pour apprendre et travailler un texte avec un candidat qu’on ne connait pas, on passe devant le jury, on joue la scène et ensuite on présente un solo de 2min top chrono. Pour mon solo j’ai expliqué l’histoire du Nichon et du Starbucks avec les photos des discussions et de mon gobelet. Le vendredi 1er septembre à 19h09 je recevais le mail du Conservatoire Royal de Bruxelles me disant que j’étais prise au second tour. 
J’ai donc appris le dialogue et le texte non dramatique pendant le week-end. Le lundi matin à 9h commençait le second tour, on apprend qu’on était 300 candidats au premier tour et 52 sélectionnés au second tour sachant qu’ils allaient en prendre entre 20 et 25.   
Ces trois jours de second tour étaient extraordinaires, j’ai appris tellement de choses et surtout je me suis projeté et je me suis donné la liberté de r��ver. Le matin du vendredi 8 septembre, j’apprenais que je n’étais pas prise au second tour de l’INSAS, je m’y attendais et je savais que je n’avais pas le profil pour cette école, mais ce fut une expérience. Le soir je me suis rendue au Conservatoire Royal de Bruxelles pour la proclamation des élus et mon nom n'a pas été prononcé, je suis triste, des larmes coulent sur mon visage je vois autour de moi des larmes de joie et des larmes de tristesse pour ma part c’est des larmes de tristesse j’ai la gorge serrée, mon espoir s’écroule, je prends le temps de me poser, je parle avec ceux qui sont pris et d’autre qui ne sont pas pris, je fume une cigarette et elle a le goût de l’échec. Je vais voir les profs, la première chose qu’ils me disent est « Félicitations, tu n’as que 18 ans et un an de théâtre à ton actif et tu as été prise au second tour. » Ensuite ils me disent que je dois travailler ma palette d’émotions et mon expression corporelle, je le sais c’est des choses que je dois travailler, ils m’encouragent pour la suite et espèrent me revoir l’année prochaine. Je prends mon téléphone et j’appelle mes parents, j’ai envie de me faire toute petite, j’ai honte, tellement honte, je sens qu’ils sont déçus pour moi, mais me félicitent pour mon parcours, j’ai réussi à ne pas pleurer, je me montre forte devant eux. Je quitte le Conservatoire, je suis sur mon vélo et les larmes coulent, je pédale jusqu’à mon baby sitting, je sonne à la porte et je me montre souriante, confiante et heureuse même si en réalité c’est tout le contraire. Le lendemain matin ça va mieux je n’ai pas le temps de m’apitoyer sur mon sort, j’ai encore deux concours à passer, je dois rester concentré pas que pour moi, mais également pour ma réplique. Le dimanche 10 septembre, je me lève à 5h pour me rendre au Conservatoire de Liège, je ne souhaite pas rentrer dans cette école, car la pédagogie ne me convient pas et je le dis clairement dans mon dossier, mais c’est une expérience en plus, car ce concours est public. Je m’éclate sur scène. Lors de la proclamation le directeur ne prononce pas mon nom, mais en sortant du Conservatoire un prof vient me voir et me dit, qu’ils ont lu mon dossier et que si je n’avais pas noté que je ne voulais pas allez dans cette école, j’aurais été prise au second tour. Sans regret, je prends le train et je rentre sur Bruxelles, Liège ce n’est pas pour moi, Mons non plus d’ailleurs. J’apprends le 16 septembre à 23h45 que je ne suis pas prise pour le second tour de Mons. Je suis déçue, mais en même temps rassuré je me sens trop fatigué pour un second tour. Les concours c’est finis pour cette année. Lundi à 8h30 je serai à l’université pour des études de communication et de journalisme. 
Cette année je vais avoir le temps de me cultiver, je vais lire des pièces de théâtre, je vais encore plus aller au théâtre et au cinéma, je vais continuer les cours de théâtre et je vais faire des stages pour me représenter avec plus de matière au concours l’année prochaine et surtout je ne vais pas lâcher ce rêve ! Je n’aurais jamais pensé vivre autant de choses à 18 ans, mais je ne regrette rien je suis fière de moi et de mon parcours, toutes ces étapes franchies n’ont fait que confirmer cette envie qui bouillonne en moi.
Chloé Trojan.
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gfxced · 5 months
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Ça fait trois heures qu’il est au bloc opératoire. On a marché près de deux heures et demi pour tenir nos corps en mouvement. Sachant que la panique s’installe dans l’apathie et le manque de contrôle, c’est en marchant que l’on a décidé de tromper nos sens en leur donnant l’impression que l’on s’active pour régler le problème. Qu’importe que ce soit vrai ou non, tant que l’on bouge, tout va bien.
J’ai des flashs de ma première hospitalisation, celle dont je me souviens en tout cas car je sais que j’en ai eu qui ont précédé. Je me reconnais tellement en lui. Il est une version encore plus spécifique, mais les similitudes sont immanquables.
Nous sommes assis dans sa chambre d’hôpital, coincés entre une vue imprenable de Bruxelles avec le palais de justice au loin d’un côté et un bout d’Atomium de l’autre. Entre nous, un vide, celui de son lit absent qui l’attend en ce moment dans le couloir de la salle d’op numéro deux.
Je l’y ai accompagné. Dans la salle de réveil il était inquiet. Il se cachait sous les draps. Il n’avait pas reçu d’explication précise autre que “tu vas faire une sieste et les docteurs vont retirer le bobo dans le ventre”, mais instinctivement il a senti le sérieux de la chose. Je n’ai rien laissé paraître. Je suis le roc de cette ribambelle de neurodivergents tous aussi différents les uns que les autres. C’est moi le pilier et l’ancre. Bénie soit la masculinité positive rincée de ses travers.
J’écoute Wardruna, mélange de force et de mélancolie. Des chants et des histoires aussi vieilles que le monde. Je suis assis dans une demi-obscurité, éclairé par le néon à l’entrée de la chambre. J’espère le soulagement. Je n’ai pas envie d’avoir à être fort pour beaucoup plus longtemps...
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peut-etre · 26 days
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C’était encore en mars. Il m’envoyait des messages mais je ne répondais pas, rencontre d’internet où tout est permis encore - même la méchanceté. Un soir j’ai répondu et c’était ce soir ou jamais. Il est venu, rencontre d’internet et j’étais prête jusqu’à mourir par un homme méchant. Je suis descendue, nous montons. Dans l’ascenseur j’étais prête à l’embrasser tout de suite mais la décence…la décence m’a empêché. Il apporte une bouteille de vin blanc, je le sers dans de grands verres. Il s’assoit face à moi, à l’autre bout de la table. Il dit dans l’ascenseur je voulais déjà t’embrasser. Je dis je suis intimidée. Il dit nous ne sommes pas obligés de parler. Nous fumons. Pourquoi tant de désir si vite. Il dit ce n’est pas que physique c’est le rapport au langage qui se voit chez toi, ton port de tête. Impression de déjà le connaître, déjà connaître cette scène. Donc… je le fais s’assoir à côté de moi, sur le petit canapé gris sans accoudoir. Je ne sais plus le premier baiser, c’est comme s’il avait déjà existé. Je sais à peine encore son corps. Je sais seulement la douceur de sa peau et ses cheveux coiffés rares, comme Holywood, un acteur, un comédien. Je ne l’ai même pas regardé rouler ses cigarettes. Je ne l’ai pas assez regardé, aveuglée du désir. Aveuglée. Il part le lendemain tôt à Bruxelles ; Bx. Un comédien. Le meilleur des mondes. Plein de pièces et d’auteurs américains que je ne connais pas. Il a presque quinze ans de plus que moi et j’ai l’impression que c’est moi qui l’ai attendu tout ce temps. On ne fait que s’embrasser. Devant la fenêtre il me fait cambrer par ses baisers, la bouteille à la main qu’il enroule autour de moi, il colle cette bouteille fraiche contre mes cuisses. Il part. Il part…Quinze jours d’attente quand il est à Bx. Ville maudite. Peux même pas dire le nom. Prête à y aller mais la décence m’empêche. Le lendemain il dit : j'ai des images de toi et la sensation de ta peau, la prochaine fois dormons ensemble. Peur jusqu’aux mains de tout gâcher, de perdre le désir ou qu’il devienne trop fort. J’ai perdu le curseur. J’attends. Tout est mauvais signe. 
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sabinerondissime · 9 months
Note
Bjr Dame Sabine, je fait suite à ton post concernant les BBW...
Je suis entièrement d'accord avec toi, je ne comprend pas ce culte de la minceur à tout pris.
Il manque cruellement de diversité, que ce soit sur Tumblr, à la télé, dans bon nombre de publicités, magazines ...
Et pourquoi toujours ces différences entre femmes, hommes ..
Par exemple, pourquoi des défilé uniquement "gande taille" ?!
A quand des défilés toutes tailles, grande, petite, mince...
Un beau "melting pot" comme on dit ici à Bruxelles.
Comme tu écrit, la beauté ce n'est pas d'être uniquement mince, c'est d'être bien dans sa peau, j'ajoute que c'est d'être bien dans sa tête aussi.... mais pour ça, le regard des autres doit changer.
En fait, il faut que beaucoup de choses changent, les publicités à la télé, dans les magazines ....et dans les films....à quand une "James Bond girl" plus ronde ?
Même ce terme "ronde" est à proscrire...!
Pourquoi ne pas dire "une dame" tout simplement.
Pourquoi toujours vouloir catégoriser à tout va ...?!
Je pense que tout ça est à apprendre dès le plus jeune âge, il faut même aller plus loins, apprenons à nos enfants les différences, il y a des gens petit, grand, mince, rond, handicapé, de couleurs .....
Voila, désolé, je ne suis pas écrivain, souvent maladroit, je ne suis qu'un petit employé mais je pense que tu a compris le fond de ma pensée.
Très belle journée Dame Sabine.
Et merci pour tes posts, certain me fond bien rire ....
Patrick.
Oui, j'ai parfaitement compris et merci pour long et beau message. La société change, doucement, mais elle change. Sur les réseaux, de plus en plus de femme osent montrer leurs ventres, leurs cellulites, leurs bourrelets mais elles ne sont suivit que par 2 catégories de gens, ceux qui aiment les grosses et ceux qui les détestent !
Dans la publicité, ont voit désormais des femmes vraiment rondes, grosses, s'afficher pour des crèmes pour le corps, des yaourts, des vêtements. Bien entendu, cela reste assez rare et ont le remarque immédiatement. Mais il y a 15 ans de cela, jamais une femme avec 20 kg en trop n'aurait fait une pub télévisée, à moins d'y avoir un rôle bien peu avantageux.
Concernant l'éducation, j'ai appris à mon plus jeune fils qui s'est battu un jour avec un enfant qui m'avait "traité" de grosse qu'être grosse n'est pas une insulte, que c'est un fait, comme être jeune, vieille, mince, petite etc. Depuis, toutes les réflexions au sujet de mon poids glisse sur lui sans l'atteindre.
Mais ce monde est ce qu'il est, et je doute qu'un jour les mentalités changent profondément. Il y aura toujours des j'aime et des j'aime pas pour tout et n'importe quoi. Mais si chacun trouve enfin sa place et un espace pour s'exprimer, sans avoir honte ni peur, alors qui sait...
Belle journée à toi aussi Patrick
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cellobis · 2 months
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Baiser
« Dans la pluie de ce soir d'hiver
de 1942 dans un tram,
à Bruxelles, place Brugmann,
il a le privilège d'être assis
en face d'une infirmière
qui, elle, ne veut pas encore de lui,
alors que lui, veut déjà d'elle.
Mais elle tremble déjà de lui,
mais aussi d'une mallette entre les jambes,
elle fait de la Résistance.
« Halte-là, police,
tout le monde descend dehors. »
Fouille générale.
Restent au fond du tram
deux amoureux transits.
Sors, s'il te plait,
c'est des grenades que j'ai là
laisse-moi seule, ignore moi.
Lui, en face d'elle, ne bronche pas.
Alors, il l'embrasse de toutes ses forces,
avec tout ce qu’il a, 
avec presque rien, car il n’a rien,
avec tout ce qu’il a, car il a tout,
avec son cœur, 
avec son âme, 
avec sa langue, il la pénètre, 
pour la faire taire
l’anéantir, elle
anesthésiée, 
annihilée...
Ce bout de soirée ne suffit pas.
Baisers sans fin, une nuit ne suffit pas.
Ivresse sans fin, la vie ne suffit pas.
l'éternité ne suffit pas.
Ils ne sont plus rien, 
trop légers,
trop fragiles en
ces ultimes instants de vie :
dans quelques secondes, 
ils vont être fusillés.
Non, car
le policier rit, goguenard :
« Ach so, französische Küss 
Profitez de la vie, les zamoureux 
dans cette sale guerre »
Tout le monde rentre dans le tram...
Ces amoureux furent mon père et ma mère...
Respect pour mon père ! »
petit bâtard, je ne sais pas qui est mon vrai grand-père: inconnu butté à Verdun, oui mais, Français? Allemand? Juif? Communiste? dans mon âme je suis un peu tout ça.
cell henry victor
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theoppositeofadults · 2 months
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dearest beloveds,
ça fait des siècles que je ne vous ai pas raconté ma vie de manière régulière donc!! petit update post!! (depuis début 2024)
j'ai changé de boulot en janvier!!! mon changement de boulot m'a valu une mention dans un gros journal et je ne suis plus à deux doigts d'un mental breakdown, ce qui me parait très positif, même si je m'ennuie beaucoup (et que je vais devoir recadrer un de mes collègues qui s'est attribué 2 fois cette semaine le mérite d'un travail que j'ai fait).
ma nouvelle manager est très encourageante/donne des opportunités/... donc c'est plutôt bien, même si on a des styles de travail très différent.
le reste de mes collègues.... bof, à part un ou deux des personnes très seniors que je connaissais avant - ce qui ne m'aide pas dans mon problème suivant : les gens pensent que je suis VIEILLE ! j'ai été engagée comme manager et je refuse de socialiser pendant mon temps libre avec les "jeunes" qui sont lame (et qui d'ailleurs m'excluent régulièrement!) donc les gens ne me placent presque plus dans la catégorie des jeunes. quelqu'un pensait que j'avais 30 (TRENTE) ans. j'en ai 24 !! je suis plus jeune que la moitié des stagiaires lol. problème à régler, merci de m'envoyer vos conseils pour avoir de nouveau l'air jeune et mims
parlant de collègues, je suis devenue excellente amie maintenant avec mon ancienne manager qui a été une grande partie de mon départ de mon ancien boulot. turns out, elle est très sympa quand je ne dois pas travailler avec elle !
j'ai : beaucoup de temps libre maintenant (parfois je rentre chez moi à 15h) ce qui me permet de vaquer à mes occupations principales : - - faire la sieste - cuisiner (au moins 1 fois par semaine dans ma casserole Le Creuset) - peindre, - aller au cinéma (au moins 3 fois par mois) et - faire du sport. je m'y suis enfin remise sérieusement - je fais du yoga, du pilates, des cours régulièrement, je nage,.... et je suis devenue une cycliste ! si vous voyez un vélo faire du 2km/h dans les rues de Bruxelles, c'est sûrement moi.
anyways. je vais mieux??? encore un peu dans ma "mélancolie era" mais tout le monde que je vois me dit à quel point j'ai l'air d'être en meilleure forme, ce qui me fait grandement plaisir
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nicolasbaudoin · 2 months
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La fin des bouquineries de la Galerie Bortier, à Bruxelles
· 4 min - Fleuve de papier
· 17min - Zone UNESCO etc
Fanny Genico
Philippe et Martinne Dufrenne (le 1 et 2)
3 librairies mais sans assurance de bail
précarise et vide et il → 26min
La bouquinerie Galerie Bortier fb
"Foutre la honte à la ville, ça ne marche pas"
"Niveau patrimoine et site, réaffectation HORECA
Il n'y pas eu d'appel d'offre
mais appel à manifestation d'intérêt proposé en 2022, ils ont reçu dossier et n'ont pas bougé pendant 1 an
Défaut de procédure
Salle de la Madeline privatise rue St Jean, casse la logique de la Galerie, joujou de Philippe Close, enjeux dépasse galeries
La salle de la Madeleine, un des lieux de concerts, donné à Brussels Expo.
Aucune discussion
Rendez les clés avant l'été
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lynettew · 2 months
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je suis devenue accro aux annonces de colocs/locations sur facebook. ça fait six mois que j'ai rejoint le groupe bxl à louer - bouche à oreille (ll) et j'habite toujours pas à bruxelles (mais est-ce que j'ai vraiment l'intention d'aller vivre là-bas?) mais à l'heure qu'il est je dois connaitre au moins 45% des apparts de la ville. j'ai crée un dossier où j'enregistre les photos de mes apparts préférés. j'ai aussi un dossier d'apparts berlinois et un dossier de maisons à vendre dans des banlieues américaines. probablement parce que j'ai beaucoup regardé desperate housewives (lynette n'est pas mon deuxième prénom mais un hommage à lynette scavo de desperate housewives, maintenant vous savez). quand j'avais quatorze quinze ans je rentrais souvent à la maison pour échapper aux cours de maths et je regardais desperate housewives sur m6, comme une mise en abîme. je rentrais à la maison pour regarder une série sur des femmes qui restent à la maison. je crois que je m'en foutais des intrigues, tout ce qui m'intéressait c'était de voir les maisons et les personnages faire des trucs dans leurs maisons.
c'est pour ça que j'adore lire deborah levy aussi, elle parle beaucoup de ce qu'elle fait quand elle est chez elle. dans son appart moisi sur la colline au nord de londres, dans la cabane au fond du jardin de son amie dans laquelle elle écrit ses livres, dans l'appart de montmartre qu'elle loue pour une résidence, dans la maison blanche à hydra qu'elle loue pour les vacances. vers la fin de real estate elle achète douze oranges qu'elle presse à la main pour faire du jus pour ses filles qui viennent lui rendre visite, elle le verse dans une grande carafe en y ajoutant des glaçons et puis ses filles arrivent et lui disent qu'elles préfèrent aller boire une bière, ungrateful bitches. le lendemain je me suis levée avec une très forte envie de jus d'orange et je me suis pressé deux oranges avec un presse-jus électrique et pensant aux poignets de deborah levy. vendredi matin (à dix heures) j'ai fait un curry de butternut avec des lentilles en pensant à son dhal et à son voyage en inde. j'écoutais la radio et il faisait soleil et je me disais que c'était exactement la vie que j'étais censée mener.
quand je regarde les photos d'appart sur facebook parfois je les imagine nus, sans meubles, sans déco, et j'essaie de m'imaginer ce que je mettrais dedans. en restant réaliste. je serais très minimale. par flemme, pour faire des économies, mais aussi pour l'esthétique. je mettrais un matelas par terre (avec un sommier parce que je suis vieille maintenant), un bureau pour écrire, même si j'écris jamais à mon bureau, j'écris sur le canapé, mais peut être que je pourrais changer mes habitudes. est-ce que je pourrais vivre sans canapé? le canapé fait pratiquement partie de mon corps. je crois que je mettrai pas de canapé. pour marquer un changement radical. si le sol est moche je mettrai le grand tapis rayé noir et blanc d'ikea, mais je préfèrerais que le sol soit beau (vieux parquet). je rangerai ma collection de vaisselle bien à la vue sur des étagères parce que ça fait dix ans qu'elle dort dans un carton derrière mon armoire, toutes mes jolies assiettes dépareillées de toutes les couleurs, mon bol rouge à marguerites, je sais même plus ce qu'y a. je pourrais m'en servir ici, mais non, c'est ma vaisselle, donc j'attends d'avoir mon appart pour m'en servir.
dans les commentaires je croise régulièrement la fille avec qui j'avais suivi un stage de respiration/méditation/yoga y a quelques années. j'ai reconnu son nom parce que je le trouve très beau. ça fait six mois qu'elle cherche, comme moi, sauf qu'elle elle cherche pour de vrai, et elle a toujours rien trouvé visiblement. généralement les commentaires c'est que des gens qui mettent suis intéressé ou mp envoyé avec un smiley qui sourit, mais elle elle a toujours une question incongrue à poser, des précisions à demander, parfois elle met un petit mot gentil avec un émoji fleur, parfois elle fait remarquer qu'il aurait mieux fallu prendre les photos de jour pour qu'on puisse se rendre compte de la luminosité de la pièce (elle a pas tort). à son stage elle nous avait servi des dattes comme snack en nous disant d'en prendre qu'une et de la manger les yeux fermés en la faisant durer le plus longtemps possible. y avait aussi des graines de tournesol marinées dans du tamari revenues à la poêle mélangées avec des raisins secs. le dernier jour on avait fait un exercice où il fallait se raconter sa vie en 5 minutes par petits groupes de trois. une femme qui faisait du théâtre d'impro et un argentin qui travaillait chez cargolux m'avaient dit your life is very interesting. ça fait longtemps qu'on me l'a plus dit ça. à ce moment-là ça faisait quatre ans que ma collection de vaisselle était dans le carton.
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ernestinee · 9 months
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J'ai reçu les scans de mes négatifs de Paris, Bruxelles et Amsterdam.
Alors Paris, j'en n'ai que deux qui me plaisent mais j'étais clairement pas inspirée, entre cette ville qui n'est pas faite pour moi, la météo maussade en février dernier et l'ado et son père qui ont passé la journée à s'engueuler, j'avais fait la plupart des photos avec mon tel, en particulier des tags, stickers, et aussi les peintures du musée d'Orsay. Il faut dire aussi que je ne connaissais pas encore le rendu du film que j'avais choisi (lomography color negative 35 mm en 400).
Bref j'avais bien aimé une vue sur un pont, et heu j'imagine que c'est le jardin des Tuileries, la deuxième photo.
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Il y a aussi eu deux sorties à Bruxelles avec ce même film, l'une lors du festival de cirque qui avait été annulé à cause de la pluie qui était tombée pile au mauvais moment, mais la pluie va si bien à Bruxelles que ça ne m'avait pas ennuyée. Ça n'avait ennuyé personne en fait, il ne faisait pas froid et les gens mangeaient en terrasse sous les parasols, c'était juste parfait comme ambiance. J'avais fait peu de photos, je m'étais concentrée sur des storys en cherchant à chaque fois une musique qui parle de pluie.
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Et l'autre sortie à Bruxelles était en juillet pour la fête nationale, il avait plu un peu le matin pour qu'on puisse parler de drache nationale, puis le soleil était revenu tranquillou et ça fait de beaux constrastes. La troisième photo, c'est un méga moules-frites.
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Puis sur ce film il y avait aussi une petite sortie au bois, toujours sous la pluie parce que c'est le seul moment où cet endroit a vraiment le calme et les couleurs qui me plaisent et le film donne un chouette rendu un peu forêt magique.
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D'ailleurs c'était un peu magique, cette fois-là.
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swedesinstockholm · 7 months
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15 août
j'ai passé deux heures à marcher à travers la ville dans un état de désillusion complète ce soir, non pas de désillusion, d'illusion justement, je voulais dire delusion, delusional, delulu comme disent les jeunes américains, r. m'a écrit à quatre heures du matin pendant qu'il faisait une insomnie alors qu'il dormait dans une tente avec sa fille plantée dans le jardin de sa mère et y avait un orage et il entendait la musique des voisins et il arrivait plus à se rendormir et c'est à MOI qu'il a écrit of all people, il me demandait comment ça allait avec mon film, il pensait à moi et à mon film à quatre heures du matin dans une tente avec sa fille, comment je suis sensée ne pas être complètement delulu?
ce matin en lisant ses messages j'ai senti la joie couler partout dans mon corps et j'ai essayé d'en localiser la source, quelque part dans le thorax, au milieu, c'est là que je le sens quand je me sens aimée. même s'il m'aime pas amoureusement, il m'aime quand même. et quand je vivais encore dans l'illusion et que j'espérais passer un été d'amour avec lui à bruxelles, ça s'est peut être pas passé comme je l'espérais, mais finalement je suis quand même un peu en train de passer un été d'amour avec lui, amour à l'eau plate et à distance mais amour quand même. amour amour amour dans mon coeur ce soir pendant ma promenade, j'écoutais des trucs pop en m'imaginant les chanter avec sa fille chez lui pendant que je lui prépare des gâteaux dans la cuisine par exemple une tarte à la myrtille et on fait des petites chorégraphies et on chante en criant la chanson de caroline polachek et évidemment r. finit par tomber sous mon charme. delulu level 1000. je dois vraiment faire très attention.
à part ça je suis restée un bon quart d'heure accoudée à une balustrade qui surplombait la vallée et c'était vraiment bien de regarder quelque chose qui n'était pas mon écran d'ordinateur, tout ce vert, toute cette réalité, même si j'étais à moitié perdue dans mes fantasmes à l'intérieur de ma tête.
16 août
à chaque fois que j'écris avec r. avant de me coucher j'arrive pas à m'endormir après et j'arrive pas à me concentrer sur mon livre non plus. gaëlle obiégly dit que publier son journal c'est comme parler la bouche pleine et d'abord ça m'a vexée mais toutes mes jérémiades sur r. là c'est plus possible, même sur tumblr. on a regardé le nouvel épisode de how to ce soir et puis à onze heures il a dit bon je vais au lit mais on a encore passé trois quarts d'heures à s'écrire et il a évoqué notre future performance et le fait d'avoir ça dans notre futur commun, un peu comme une garantie qu'il va pas disparaître du jour au lendemain, qu'il veut rester là, qu'on va se revoir, ça me donne un très grand sentiment de sérénité. ça me rassure. même si en réalité c'est pas du tout une garantie, il peut tout à fait changer d'avis du jour au lendemain. il a changé de photo de profil sur whatsapp, heureusement il met que des photos où il est moche. je me demande s'il le fait par égard pour moi.
dans le nouvel épisode de how, john wilson mentionne sa rupture avec sa copine et j'étais honteusement satisfaite qu'il se retrouve seul comme moi. mais je parie que même lui ne voudrait pas de moi. j'ai l'impression d'avoir franchi un cap dans ma relation avec mon physique, que toute ma vie je me suis voilé la face et que je me suis enfin rendu compte que j'étais moche. peu importe l'angle sous lequel on me tourne, je suis moche, c'est un fait, c'est comme ça et je peux rien y faire. je comprends pas pourquoi ça m'a pris autant de temps pour sortir de mon illusion d'être un peu mignonne, ou au moins d'avoir un charme atypique. hier j'ai essayé de mettre du rouge à lèvres mais c'était encore pire. maintenant quand je vois des moches ça me rassure, j'ai l'impression qu'on fait partie de la même communauté des moches, je suis pas seule, on est des millions. des gens au physique disgracieux. vraiment disgracieux, pas comme gaëlle obiégly, cette impostrice.
17 août
jenna lyons dans real housewives of new york a ravivé mon feu de lesbienne qui dormait quelque part dans mon bas ventre et c'est fantastique. gaëlle obiégly dit que publier son journal c'est comme parler la bouche pleine mais elle a manifestement jamais vu jenna lyons marmonner des remarques sarcastiques tout en se goinfrant d'oreos périmés et de pringles au caviar dans real housewives of new york. rien de rédhibitoire là-dedans. j'ai lu qu'elle avait une maladie génétique qui fait qu'elle a des taches et des marques sur sa peau et qu'elle a pas de cils ni de sourcils et qu'elle a des trous dans ses cheveux et que ça a détruit sa confiance en elle parce qu'on la harcelait à l'école et qu'au début de sa carrière chez j. crew elle se trouvait affreuse sur les photos parce qu'elle avait pas encore trouvé son style, et puis elle a commencé à portes des grandes lunettes pour se camoufler derrière et des tenues qui montrent très peu de peau et elle attachait systématiquement ses cheveux en les plaquant en arrière pour cacher les trous et c'est devenu son style signature. elle dit qu'elle montre jamais ses jambes parce qu'elles ont des taches et de la cellulite et pendant une seconde je me suis dit est-ce que je devrais faire comme elle et cacher mes imperfections (non mais quel mot) et ne jamais montrer mes jambes moi non plus? mais non. je préfère être du côté de celles qui assument leurs imperfections (ce MOT), ou du moins qui essaient. même si ça "m'avantage pas." même si parfois je me demande si je devrais pas mettre plus de soin à "m'avantager." faire des efforts pour trouver un look qui "m'avantage," comme elle, pour me donner plus confiance en moi. un look qui me donne de la tenue, une consistance, une colonne vertébrale redressée. un look clean et net. sharp.
elle raconte aussi que sa mère avait le syndrome d'asperger et qu'elle avait pas d'amis et que donc elle lui avait jamais appris comment on se faisait des amis, comment ça fonctionnait, et qu'elle aussi elle avait du mal à se faire des amis, qu'elle savait toujours pas vraiment comment on faisait, qu'elle partait toujours du principe que les gens n'avaient pas envie de passer du temps avec elle et que donc elle attendait que ça vienne d'eux, pour ne pas prendre le risque du rejet. et j'ai pensé à maman, qui a peu d'amis elle aussi, même si elle a pas du tout asperger, et je me suis demandé si ma vie sociale maigrichonne venait de là. alors je me demande, est-ce que je peux encore apprendre à devenir sociable? est-ce qu'un jour j'aurai des vrais amis qui habitent à proximité de chez moi ET que j'ai envie de voir?
18 août
j'ai encore passé une heure sur whatsapp avec r. chaque soir je le fais se coucher de plus en plus tard, je rigolais toute seule avec les jambes en l'air en lisant ses messages et il me disait qu'il avait littéralement éclaté de rire quand j'avais dit un truc on se fait mourir de rire mutuellement et c'est merveilleux. j'ai lancé un concours de noms pour notre groupe inspiré par les feutres de bingo américains et puis il m'a fait un long message vocal pour m'expliquer qu'il adorait ma façon d'écrire sans accents ni majuscules et parfois quand il me dit certains trucs il me donne l'impression d'être quelqu'un de sage et de bon conseil, quelqu'un qui a de l'expérience de vie. de la bouteille. j'aime bien cette expression. c'est quoi cette sorcellerie? il m'a cassé ma relation avec mon physique mais en contrepartie il me fait voir d'autres facettes de moi que je vois absolument jamais.
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