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#le poids de l'existence
lafilledesoie · 1 year
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Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par delà les ésthers, Par delà les confins des sphères étoilées, Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, Tu sillonnes gayement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté. Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides ; Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides. Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins ; Celui dont les pensers, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor, - Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes !
Charles Baudelaire, Élévation, Les Fleurs du mal
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eilosyne · 8 months
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FANTÔMES
Que deviendront ces notes, ces espaces vides Qui résistent entre eux et moi Peut-être seront-ils tus Enfermés dans une boîte Figés dans une racine, Comme la preuve ultime que nous serons l'un et l'autre Des fantômes errant dans l'univers, Sur ou sous la terre Qui éclate et brûle nos rêves d'idéaux Givrés dans notre ADN, Dans la peau de nos ancêtres Retenus captifs
Que restera-t-il demain De ces chants qui nous étouffent et retranscrivent Le son des guitares mal accordées L'accordéon miséreux et mendiant Et qui attendent que mes yeux se baissent Et fixent le sol bétonné Pour espérer trouver du sens au poncif
Le poids de l'amour dans la chair A de cette étrangeté qu'il réduit Le corps à l'attente Et l'attente à l'absence La scène à la grâce La fierté à la misère Et l'idée qu'on s'en fait se dépouille dans la mémoire sentinelle. Ouvrir les yeux --- Non, il fait déjà froid Et j'imagine ton corps disparu Loin de mes mains fragiles et ridées Mangées par le feu ou la terre. J'irai hanter les parcelles du passé Pour prévenir que l'araignée mord bien Là où la gloire et la vengeance tissent la toile, Et je ramperai au milieu de ceux Qui survivent sous soixante degrés, Irai prier sur les morceaux d'Antarctique Et pleurerai et crierai sur le pelage doux et réconfortant Du dernier ours polaire. Ma poitrine qui prend et rejette l'air Ne sera plus qu'un souvenir éphémère D'une mémoire qui n'est plus mienne, Elle nous appartiendra, joyau de l'humanité.
Les fantômes du futur Veillent sur nous et j'aimerais croire En l'existence de nos fêlures Pour qu'à mon tour je puisse boire Le sang des anciens, le sang de demain Et m'imprègne de l'Enfer avant l'heure.
Pendant ce temps d'autres s'épanchent encore sur des fresques du Paradis Émus aux larmes comme des anges déchus face à l'idéal Et l'esquisse d'un fantôme est d'une tristesse surnaturelle Forgée dans le fantasme d'une salvation de l'âme Au zénith de la mélancolie. Ils s'allongent tour à tour dans le noir de la pièce Éclairée dans le fond derrière le rideau dans le calme : C'est cet espoir de renaître en particule invisible Poussière d'étoile dans l'infini de l'espace et du temps Qui les maintient surélevés comme déjà Détachés de la pression terrestre.
Futur fantôme du ciel Allonge-toi avec moi dans les cimetières, écoute le bruit des feuilles Qui se mêle à celui des morts et Endors-toi paisiblement comme eux Sur les stalles.
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nothingtherefornow · 5 months
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Comment la série Miraculous compte-t-elle équilibrer le manque de ressources de Lila par rapport à Gabriel pour la rendre encore plus menaçante et dangereuse que son prédécesseur face aux héros ?
En surfant sur un Reddit de Miraculous Ladybug, j'ai trouvé un fan suggérant que la saison 6 de Miraculous sera peut-être obligée d'introduire de nouveau super villains qui n'ont rien à voir avec Lila, car pour le peu qu'on sait, Lila ne fait juste pas le poids contre la Team Miraculous à elle toute seule.
Certes ses talents de caméléon et de manipulatrice peuvent lui permettre de créer de nombreuses situations à son avantage pour déclencher des akumatizations, et de potentiellement semer la zizanie au sein de héros ("diviser pour mieux régner" comme on dit). Mais l'existence des magical charms pouvant maintenant purifier les akuma dans une Paris presque Utopique et où la corruption du maire est de l'histoire ancienne, le fait que Ladybug et chat Noir soient maintenant capables d'utiliser le cataclysme et le lucky charm à l'infini sans se détransformer mettent Lila dans une position désavantageuse.
Dans le monde de Miraculous où la magie et l'existence de meta-humains/mutants est monnaie courante, introduire de nouveaux super villains originaux qui s'attaqueraient à Paris, et qui s'allieraient à une Chrysalis leur proposant de les rendre plus forts en les akumatisant, serait en effet une solution plausible dans la future saison 6.
Le soucis pour Lila c'est qu'aux dernières nouvelles, elle ne dispose pas de la même richesse ou des mêmes ressources que Gabriel. Ce dernier avait son jardin secret où il cultivait régulièrement de nombreux papillons qui devenaient plus tard ses futurs akuma, afin de ne jamais tomber en rade et de pouvoir continuer d’attaquer les héros tous les jours et leur donner ainsi très peu de repis, mais aussi pour pouvoir lancer des attaques de l'envergure du papillon écarlate. Je suis certaine qu'un akuma purifié par Ladybug devient ensuite inutilisable, et on ne sait pas encore si il suffit à un porteur du miraculous du papillon de se détranformer puis de retransformer pour que sa canne soit toujours automatiquement munie d'un akuma si le dernier venait à avoir été purifié. Or, un porteur du miraculous du papillon agissant pour le bien n'a pas l'air d'avoir à se soucier du même problème, car on a bien vu dans le spécial Paris que Hesperia pourrait utiliser le même kamiko, qu'il garde dans son arme, pour kamikoser plus d'une personne à la fois dans un court laps de temps. D'autant que le kamiko de Hesperia semble être assez rapide pour éviter d'être purifier s'il venait à libérer ses alliés de leur pouvoir juste avant (et de toute façon Hesperia n'a pas à se faire de soucis de ce côté là puisque la Ladybug de son monde est devenue son alliée). Et afin de pouvoir créer un second kamikosé sans le lier au même kamiko que le premeir, il suffit de prêter le miraculous du papillon à un allié pour que ce dernier ait aussi droit à son propre kamiko à utiliser.
Cependant Hesperia nous a aussi montré pourquoi le fait de n'avoir qu'un seul papillon magique fourni avec son arme était un gros désavantage par rapport au jardin d'akumas de Gabriel : le fait que Ladybug a pu retrouver Hesperia en traquant son seul kamiko, qui devait automatiquement revenir vers son créateur.
Gabriel n'avait pas à se soucier qu'on utilise ses akuma pour le traquer, car aucun akuma purifié n'est jamais revenu vers lui, et un akuma non purifié peut se multiplier, ou bien Gabrie lui même peut certainement rompre la connexion (dans l'épisode Ladybug, on a bien vu les akuma écarlate redevenir blanc et donc "purifiés" après que Gabriel se soit transformé).
Nous ne savons pas encore si le miraculous du papillon fournira toujours à Lila un nouvel akuma dans on arme chaque fois que le précedent akuma sera purifié par Ladybug, ou bien si comme Gabriel Lila sera obligée de cultiver régulièrement des papillons pour en faire des akumas. D'autant qu'avec un seul akuma a sa disposition, Lila pourrait éventuellement être traqué.e, à moins de se détransformer juste à temps après chaque combat
Et à moins de s'allier à Tomoe Tsurugi et de lui demander son aider pour créer son propre jardins de papillons, je ne pense pas que Lila n'aura pas le même luxe auquel Papillon/Papillombre/Monarch avait droit.
Un autre fan a confirmé que cette idée serait effectivement la meilleure direction à prendre.
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traduction : "Je veux dire ... Ils DOIVENT introduire de nouveaux méchants. Il n'y a aucune chance que Lila/Cerise à elle toute seule puisse avoir une chance contre les héros, surtout maintenant que Les pouvoirs de Ladybug et Chat noir ont évolué, et que Ladybug possède les magical charms (et j'assume que Lila n'est pas encore capable de créer des megakuma, du moins pas initialement)"
Bien que je pense que Lila apprendra très vite à créer des megakuma, les magical charms peuvent quand même fonctionner contre ceux-là en étant alimentés par des émotions positives. Et comme je l'ai dit plus haut, dans la nouvelle Paris les émotions positives risquent d’être bien plus répandues que les émotions négatives dans une Paris qu n’est plus sous le règne d'un maire corrompu et de se partenaires riches également corrompus.
Je ne vois ainsi que 4 façons pour que Lila/Chrysalis prenne éventuellement l'ascendant sur Ladybug et Chat Noir, et devienne une menace plus dangereuse que Gabriel ne l'était
Créer une alliance avec Tomoe Tsurugi ou un autre supervillain que nous ne connaitrions pas encore, et lui donner accès à d'autres alliés supervillains que Lila pourrait facilement manipuler pour en faire ses pions
Débloquer de nouveau pouvoirs puissants et encore jamais vus avec le miraculous du papillon, jusqu'à atteindre un pouvoir capable de contrer celui des magicals charms de Ladybug
Réussir à voler des miraculous à ses futurs camarades scolaires, et même là a tâche sera ardue car mis à part la coccinelle, le chat noir, le lapin et le paon, les autres miraculous ont changé de forme, ce qui pourra empêcher Lila de reconnaître les bijoux magiques et de les voler (à moins qu'elle parvienne à découvrir avec ses ruses qui et qui au sein de la Team miraculous)
Révéler à tout Paris la vérité sur Gabriel Agreste = Papillon/Papillombre/Monarch, et le fait que Ladybug ait volontairement dissimulé cette vérité, dans le but de semer le doute et la discorde dans tout Paris et au sein de la team Miraculous, donnant ainsi à Lila plus de moyens d'agir et de retourner certains héros et citoyens contre Ladybug
Sans ça je ne vois pas comment Lila pourra devenir une menace crédible pour Ladybug et Chat Noir.
Cela pourrait d'ailleurs expliqué pourquoi Lila a mentionné avoir hâte de retrouver Marinette tout en mettant la broche du papillon sur elle, mais sans mentionner Ladybug (si on part du principe que Lila ne sait pas que Ladybug = Marinette), car Lila devrait être suffisamment intelligente pour comprendre que le pouvoir seul du miraculous du papillon n’est plus suffisant contre Ladybug, et Lila devait donc au début avoir uniquement eut l'intention de se servir des pouvoirs du miraculous contre Marinette pour lui pourrir la vie (quoi de plus facile que de s'akumatiser elle-même en Caméléon ou bien Volpina)
Cependant, aller savoir qu'est ce qui a fait peur à Lila à la fin de Re-création, et si cela va jouer un rôle important dans son futur rôle de super villaine papillon
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est-ce · 4 months
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Découvrez ces photographies qui vont sublimer votre intérieur 525 découvrez l'appli dont tout le monde parle pour apprendre les langues 526 personne n'a jamais appris l'existence de ces photos à l'école, mais maintenant, tu peux enfin avoir un aperçu de certains éléments méconnus de l'histoire 527 après sa perte de poids, [machin] confirme ce que nous savions 528 viandes et bien d'autres 529 et contraire à toutes les valeurs du football 530 prends goût à un monde plus durable 531 classé 10 sur l'échelle du kiff 532
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human-antithesis · 10 months
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Élévation
Lyrics: "Au-dessus des étangs, au-dessus des vallées, Des montagnes, des bois, des nuages, des mers, Par delà le soleil, par delà les éthers, Par delà les confins des sphères étoilées,
Mon esprit, tu te meus avec agilité, Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde, Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde Avec une indicible et mâle volupté.
Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides; Va te purifier dans l'air supérieur, Et bois, comme une pure et divine liqueur, Le feu clair qui remplit les espaces limpides.
Derrière les ennuis et les vastes chagrins Qui chargent de leur poids l'existence brumeuse, Heureux celui qui peut d'une aile vigoureuse S'élancer vers les champs lumineux et sereins;
Celui dont les pensers, comme des alouettes, Vers les cieux le matin prennent un libre essor,
Qui plane sur la vie, et comprend sans effort Le langage des fleurs et des choses muettes!"
-Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal
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claudehenrion · 5 months
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La partition Droite / Gauche : une utopie ou une dystopie ?
  Il ne faut jamais oublier que la principale raison pour laquelle 24,01 % des français ont voté pour Macron en mai 2017 --avant que 66 % ne votent contre Marine lePen au second tour, a été que notre jeune Mozart de la gestion de crises (à ceci près que c'est lui qui fabrique les-dites ''crises'' pour les commenter sans jamais les résoudre !) avait réussi à faire croire à un tout petit quart des électeurs qu'il avait trouvé, lui, le ''Sésame-ouvre-toi'' du bonheur sur la Terre : ''la séparation ’‘Gauche / Droite” n'existe pas !''. Cette pathologie tri-centenaire frappe des politiciens qui croient que ratisser large les fera élire : le mythe “ni...ni...” refait alors surface, le temps d'une campagne.
Les appellations “Droite” et “Gauche” ne doivent leur nom qu'à un événement mineur : le 28 juillet 1789, se disputant sur les poids relatifs de l'autorité royale et du pouvoir de l'assemblée populaire dans la future Constitution, les constituants se séparèrent en deux groupes. Les partisans du veto royal se mirent à la droite du président de l’Assemblée, et les opposants à ce veto se groupèrent à sa gauche. Et c'est à ce hasard que nous devons les errances lévogyres des Bayrou, des Darmanin, des Le Maire, ou d'autres, dans les palais officiels notre république.
La permanence d'une perception “de droite” et d'une vision“de gauche” (les américains disent, joliment : les “pros” et les “cons” !) se retrouve dans tous les pays, ce qui s'explique : la structure “bi-lobaire” du cerveau humain n'a aucun mal à percevoir l'existence de fait d'une différenciation entre pour et contre, entre nous et vous ou “moi” et “eux”, entre les uns et les autres, voire entre raison et passion, ou que sais-je, encore ! Si les mots Gauche et Droite sont assez récents dans ce sens, cette dichotomie est très ancrée dans notre humanité.
On la trouve dès 350 av. JC, dans “l'ordre naturel des choses”  d'Aristote (Ethique à Nicomaque) : l'individu n'a eu besoin d'inventer un gouvernement que pour protéger sa vie, sa liberté et ses biens, et le pouvoir politique ne saurait donc disposer des individus ou de leurs biens : il est –ou devrait être-- à leur service… Une si belle réflexion, qui serait qualifiée “de Droite” de nos jours, a été contrée par Hobbes (in– le Leviathan-1621) puis par Rousseau (le Contrat social -1762) sous le nom d’un ordre contractuel qui voudrait appliquer à tous les domaines des raisonnements de type économique, ce qui a engendré un culte de l'Etat --devenu, par la suite, une iso-religion sectaire. Mais contrairement à ce que nos ''malfaisants'' tentent de faire croire depuis 2 siècles, l'existence d'une Gauche et d'une Droite n'a rien à voir avec le “combat du bien contre le mal” que Sartre évoquait dans ma jeunesse (Nous allions l'écouter dans les arrière-salles enfumées du Saint Germain des Prés des années 1950, sans tout comprendre -et pour cause--… Que de temps perdu !).
C'est à la fin du XIX ème siècle que la séparation entre Gauche et Droite a débordé sur le terrain des valeurs et des idées. (NDLR : certains voient là une conséquence de l'affaire Dreyfus, qui divisa notre pays comme l’a fait l'opposition entre Pétain et de Gaulle... ou, mutatis mutandis, le passage en force –ce que même Macron a reconnu, dans un de ses rares accès de lucidité– de cette loi “Taubira” qui a confirmé l'échec XXL du quinquennat hollandais). La Gauche (qui n'est que le fruit blet de montages intellectuels) a réussi a faire croire un temps qu'il existerait aussi une ''théorie de la Droite''... ce qui n'a jamais été le cas : personne ne peut citer une ''doctrine dite de Droite'' qui soit comparable aux élucubrations venant de la Gauche –qui sont, en plus, les seules explications à son existence.
En allant au bout de ce raisonnement –inattaquable dans son essence comme dans son existence (pour montrer qu'il me reste un micro-souvenir des conneries de Sartre) mais rigoureusement interdit depuis 1968– on peut dire que tout groupe humain identifiable (famille, tribu, horde, clan, association, etc...) évolue suivant des ''errements'' que comprend la nature, et finit par en arriver, spontanément, à des structures comparables à ce que les théoriciens de Gauche désignent comme ''la Droite'' Que ce soit bien ou mal est un autre sujet sur lequel je suis prêt à donner mon avis, ''sur simple demande'' !
A l'arrivée (quelle qu'elle soit), cette opposition entre ''une évolution logique pratiquement incontournable'' et un artefact (= Structure d'origine artificielle qui altère un phénomène naturel) érigé en ''système''... se traduit, sur le terrain, par deux conceptions du monde : la Gauche défend pêle-mêle l'égalité (dévoyée jusqu'à l'égalitarisme inégal à la mode)... un ‘’progrès social’’ que l'on peut interpréter comme ''ce que je crois susceptible de m'amener des voix dans les urnes''... une laïcité qui a glissé vers un refus doctrinaire de Dieu (d'où le comique involontaire de l'expression ''chrétien de gauche'')... et par la prééminence absolue de l'Etat… alors que la droite, convaincue qu'il faut qu'elle ait une théorie pour devenir comparable à la Gauche, met en avant (et en vrac) liberté, ordre, nation, tradition et famille…. Et si toutes deux évoquent la Fraternité, c'est collectivement réglementée à gauche et individuellement exercée à droite.        
Autour de l'Ordre invoqué à Droite  (“il faut sauver le monde tel qu’il est”), et du Changement, à Gauche  (“on est dans le monde pour le transformer”), cette dualité théorique va devenir : une droite dite “conservatrice” qui se voit réaliste (tenir est mieux que courir)… une gauche qui pense que changement = progrès (progressiste ou utopiste ?)... puis une extrême-droite plutôt réactionnaire, qui pense que “c’était mieux avant''... et une extrême gauche qui se dit révolutionnaire mais qui est surtout dystopique. Et les adeptes du ‘’ni droite, ni gauche’’, qui n'a jamais débouché sur rien, n’y changeront rien : leur “ni-ni” est en vérité un “non-non”. Eux se rêvent “au centre”, sauf Bayrou, le nul qui veut les pousser à la place qui est la sienne : à gauche ! Les autres, après s'être fourvoyés un instant trop long, les rêvent ''enfin dehors, arrêtant de nuire''.
Ephémérement porté par le simplisme de cette non-idée et par la complicité coupable d'une Presse ringarde qui adore le faux-dieu “Changement”, le retour macronien du “ni droite, ni gauche” a voulu convaincre des esprits malléables ou gentils à en être naïfs, que la structure binaire du monde appartiendrait au passé et que le temps du cerveau bi-lobaire ayant structuré un monde binaire et bipolaire (qui fonctionne, honnêtement, pas si mal que ça !) était ringard : deux pôles, deux états, deux sexes, l'être et le néant… –et même le bien et le mal, sans compter les beaux fruits des progrès techniques et scientifiques qui avaient le temps d'être “digérés” au lieu d'être “forcés” comme on voudrait le faire maintenant… tout cela serait, d'après cette thèse sans épaisseur, démodé ? “Ils” l'affirment très fort, mais on n'est pas obligé d'adhérer à de telles sornettes !
Les grandes manœuvres des jours passés cherchent à nous égarer encore plus : celui qui nous a imposé pendant 7 ans tout ce contre quoi nous nous débattions avec l'énergie du désespoir, le ''méchant'', donc, se présente sous les traits de ce qu'il croit être un gentil –en réalité son clone ou peu s'en faut. ''Je suis oiseau, voyez mes ailes'', dit la chauve-souris, avant d'affirmer, les temps ayant changé : ''Qui fait l'oiseau ? C'est le plumage. Je suis Souris''. Et la Fontaine de conclure, avec 356 ans d'avance sur la conférence de presse de ce soir, 16 janvier 2024, que... plusieurs ont évité, en changeant d'écharpe, des dangers attendus. L'équation est simple : sept ans de liberté malfaisante pour deux ans de normalité apparente... et le tour est joué !
Le ''mini-Macron'' nouveau va nous servir, ''H 24'', un brouet pâlichon, soi disant ''de Droite'' : des discours sans action sur l'immigration. Mais le prix à payer sera énorme : une GPA ''éthique'' (volapük signé Attal, donc jamais défini), l'assassinat légal des vieux et des malades, l'IVG dans la Constitution, et autres drames-à-venir : on sait depuis hollande qu'un gouvernement de Gauche qui se rend compte qu'il ne maîtrise plus rien et qu'il est impuissant et (ou : parce que) sec, se réfugie dans le changement pour le changement en matière prétendue ''sociétale''. Et là, l'apport de la Droite ne peut être que dans une opposition frontale. On aurait lâché la proie pour l'ombre... que je ne serais pas surpris : ''Je suis oiseau... vive les rats !''
H-Cl.
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contesdefleurs · 11 months
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Mes lectures : Paroles d'honneur
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Titre livre/saga : Paroles d'honneur
Autrices : Leïla Slimani et Laetitia Coryn
Numéro : Unique
Édition : Les Arènes BD
Genre : Documentaire, reportage
Illustration : Laetitia Coryn, Sandra Desmazières
Parution : 2017
Note : 3.5/5
CW/TW : Sexualité, homophobie, racisme, misogynie, sexisme, agressions
Résumé : Rabat, été 2015. Suite à la parution de son livre "Dans le jardin de l'ogre", un roman cru et audacieux qui aborde la thématique de l'addiction sexuelle, Leila Slimani part à la rencontre de ses lectrices marocaines. Face à cette écrivaine franco-maghrébine décomplexée qui aborde la sexualité sans tabou, la parole se libère. Au fil des pages, l'auteur recueille des témoignages intimes déchirants qui révèlent le malaise d'une société hypocrite dans laquelle la femme ne peut être que vierge ou épouse, et où tout ce qui est hors mariage est nié : prostitution, concubinage, homosexualité. Le Code pénal punit toute transgression : un mois à un an de prison pour les relations hétérosexuelles hors mariage, six mois à trois ans de prison pour les relations homosexuelles, un à deux ans de prison pour les adultères. Soumises au mensonge institutionnalisé, ces femmes nous racontent les tragédies intimes qui égrènent leurs vies et celles des femmes qui les entourent : IVG clandestines, viols, lynchages, suicides. Toutes sont tiraillées entre le désir de se libérer de cette tyrannie et la crainte que cette libération n'entraîne l'effondrement des structures traditionnelles. À travers cette BD, il s'agit de faire entendre la réalité complexe d'un pays où l'islam est religion d'État. Et où le droit des femmes passera, avant tout, par la défense de leurs droits sexuels.
Avis
Une BD qui permet de mettre en lumière de nombreux aspects sur la manière dont le patriarcat au Maghreb, et plus particulièrement au Maroc, se manifeste et exerce un pouvoir avec violence (symboliquement, physiquement, socialement) sur les femmes. De multiples dialogues sous la forme de témoignages illustrés mettent en scène le vécu de femmes différentes vivant dans une société misogyne, conservatrice, où culturellement sont ancrés des habitudes nourrissant les oppressions subies par les femmes. Tantôt, nous apprendrons ce que peuvent vivre les femmes face à la (non-) découverte de leur sexualité dans un pays où il est interdit de vivre toute forme de vie sexuelle en dehors du mariage, et où le tabou sur la sexualité des femmes, et la pudeur, sont dominants. Tantôt, on apprendra ce qu'elles peuvent endurer à cause du manque d'expérience et de leur silence, en parlant notamment des avortements, souvent clandestins, de la gestion des IST, etc. Tantôt, il s'agira de s'intéresser au poids de la religion dans une société conservatrice cishétéronormée, et comment l'homophobie peut se manifester (en abordant la place du voile en société, plus particulièrement en public, et l'instrumentalisation du Coran pour justifier ces violences et l'existence du pouvoir patriarcal qui pèse sur les femmes en public comme en privé dans leur vie conjugale). Et, tantôt, sera abordé le sujet de la prostitution qui est dissimulé et qui soulève d'autres questions sur le poids de la société sur les corps des TDS. Deux bémols cependant à noter : d'abord, "les africaines" pour désigner les femmes noires au Maroc, et plus généralement au Maghreb, ça semble négrophobe dans la mesure où l'Afrique est un continent, pas une population, sans parler du fait qu'être noire et marocaine c'est possible. Ensuite, parler de schizophrénie pour parler des comportements paradoxaux que l'on doit adopter pour survivre, donc adopter différentes attitudes, c'est un peu usant. Utiliser des troubles pour parler de ces situations que l'on est obligé-e de vivre parce que racisme, c'est psychophobe en plus de contribuer aux clichés sur eux. Des femmes imams féministes sont citées à la fin de la BD si ça vous intéresse, donc n'hésitez pas à aller checker les dernières pages.
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etherealcharacterz · 11 months
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Les Woodley
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theme song
C'est en 1897 que naît Edern Ceasy, fils de Denis Ceasy. Les Ceasy sont alors une petite famille noble de Sang-Pur, qui n'a qu'un seul enfant par génération – un garçon, l'héritier. Denis Ceasy avait pour particularité d'être terriblement curieux ; Edern aimait plus que tout l'entendre parler de ces contes emplis d'imaginaire, ces mondes à explorer, ces peuples à sauver. Mais, plus que tout, Edern adorait son père.   Cependant, une bien étrange passion animait de vie Denis. C'était grand et petit, cruel et inoffensif, terriblement humain. C'était les moldus. Cet intérêt finira par coûter la vie de Denis, qui mourra aux seize ans d'Edern.   Denis mourut à cause des moldus ; cela aboutit à la haine viscérale d'Edern pour les moldus, qui la transmit à ses enfants, dont le plus réceptif sera son fils Denis II (en la mémoire de son père). Denis fondera la branche anglaise des Ceasy, qui sera caractérisée par son Purisme et son intolérance.   Mais revenons dans le temps, avant même la naissance d'Edern.
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En 1875, quelque part en Angleterre, une jeune femme est debout sur le bord d'un précipice. Meredith Hyll est une moldue endeuillée, répudiée par son mari suite à sa fausse couche. Elle n'a pas même dix-sept ans, mais elle ne veut plus avoir à se lever chaque jour, avec ce poids sur le cœur et cette douleur insoutenable. Une plaie béante recouvre son estomac : la marque de cet enfant qui ne verra jamais jour. Alors, poussée à bout, repoussée de tous, Meredith décide de commettre l'irréparable ; elle saute.   Denis Ceasy, âgé d'une quinzaine d'années, sauve cette moldue grâce à la magie. C'est un jeune sorcier qui aime observer les moldus et leurs facéties, qui explore les moindres recoins d'Angleterre avec son balai. Meredith manque de devenir folle, pensant avoir été sauvée par le diable.   A partir de là, Denis ne la lâche plus. Il a le sentiment qu'elle a besoin d'aide, que c'est son devoir d'aider cette moldue brisée à se reconstruire. Il la ramène au Manoir Ceasy, où son père accepte d'héberger la jeune fille – il s'était avéré qu'elle était orpheline. Doucement, Meredith découvre tout un monde, au milieu de ces sorciers si particuliers. Ils mangent avec beaucoup de retenue, se font servir par de petites créatures aux yeux globuleux, et... ils sont sorciers !   Meredith se lie d'affection avec cette famille, et lentement, elle parvient à accepter les blessures de son passé. Trois ans après leur rencontre, Meredith et Denis échangeaient leur premier baiser.   Ils tombèrent amoureux. Denis était fiancé à une inconnue depuis sa naissance, mais les deux n'avaient cure de ce détail. Aussi naïf que cela pût paraître, ils s'aimaient, tout simplement.   En 1880, Meredith Hill tomba enceinte, mais mourut en mettant au monde l'enfant. Dévasté par sa mort, Denis n'eût pour autant pas le temps de la pleurer. Meredith avait tenu sa grossesse secrète, leur relation étant supposément interdite. Si Denis ne faisait rien, alors l'enfant illégitime serait très sûrement tué.   Sans perdre de temps, il empoigna sa baguette et disparut dans un craquement sonore.
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Quelque part en Australie, près d'un petit village moldu, vivait une vieille femme. A cause de ses longs cheveux blancs, et surtout, à cause de la forêt qu'elle ne quittait jamais, les villageois avaient fini par la surnommer La Sorcière des bois. A leurs yeux, son allure bourrue et ses yeux blancs la rendaient effrayante. Pourtant, il y eût quelques braves hommes qui osèrent s'aventurer dans la forêt de la Sorcière. Tous, sans exception, revenaient en hurlant, persuadés d'avoir croisé le Diable. Dans les salons mondains, les sorciers nobles évitaient soigneusement de parler de cette femme. Entre eux, ils niaient son existence, confortant l'existence d'un monde parfait et à leur image, sans inconvenance. Mais une fois réfugié au creux de leur maison, il n'était pas rare que le nom de cette femme se glisse au milieu des discussions, loin du regard public. C'était grâce à nombre de ces rumeurs, que Denis avait fini par apprendre l'existence de la Vieille Medea. On racontait qu'il s'agissait d'une Cracmolle qui prenait soin des enfants abandonnés par leurs parents sorciers. Ainsi, ce fut sans le moindre commentaire que la Vieille Medea prit le nourrisson emmailloté des mains de Denis, lorsque ce dernier toqua à sa bicoque. Il ne prononça qu'un nom, à la manière d'un adieu.   -          Ares.
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Extrait d'une ébauche d'OS : [...] Ce fut en ces lieux qu'Ares fut déposé. Bien vite, il se distingua des autres enfants gardés par Medea : ses cheveux, blancs comme la neige, lui donnait des allures de malade. La Vieille Medea fut surprise de le voir survivre à l'hiver, l'année de son arrivée. Bien vite, les autres orphelins le surnommèrent L'Enfant des bois, car il partageait les cheveux de Medea.
-          Tu pleures ?
Il avait fait exprès de sortir la nuit, loin de la bicoque. Au milieu des branches d'arbres, en hauteur, il sentait la fraicheur crépusculaire ; plus important encore, il avait été certain que personne ne le trouverait. Pourtant, le jeune garçon distinguait avec exactitude les striures que formaient les reflets lunaires sur ces cheveux noirs de jais.
Très naturellement, il essuya ses yeux embués de peine, et un magnifique sourire recouvrit son visage enfantin.
-          Non ! s'exclama-t-il, la voix pleine de trémolos.
Il se déplaça gracieusement entre les branches, pour mieux observer l'étrangère. Elle aussi, elle faisait partie de l'orphelinat. Ares n'arrivait pas à se souvenir de son prénom, mais la fillette avait son âge, il le savait. Elle avait été abandonnée quelques mois auparavant, quand ses parents avaient compris qu'elle était Cracmolle.
Sans un mot, la main de la jeune fille se glissa près de son oreille. Le blond restait immobile, ne sachant comment réagir. Il sursauta en sentant une brève douleur à son oreille. Une rose avait planté ses épines dans sa lobe.
[...]
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Les orphelins de la bicoque avaient fini par la surnommer L'Oubliée. Avant de la déposer, les géniteurs de la jeune fille avaient pris le soin d'effacer soigneusement sa mémoire. Ares ne savait rien de cette fille qui l'obsédait peu à peu, hormis son amour pour les roses. Alors, naturellement, il se mit à l'appeler ainsi.
Avec Rose, la vie à La bicoque de la Sorcière devenait beaucoup plus agréable. Doucement, une tendre amitié commença à lier les deux enfants. Ares reçut sa lettre pour intégrer l'école de sorcellerie de Runstone, où il fut admis dans l'Hémisphère Sud. Il était le seul des orphelins à avoir démontré d'un signe de magie. Pour l'occasion, il avait dû choisir un nom de famille.
-          Woodley... avait soufflé Rose. Woodley, l'Enfant des bois.
Alors, Woodley ce fut.  
Avec Rose, ils aimaient se retrouver haut dans les bois, à contempler l'astre lunaire. Peut-être était-il trop jeune, peut-être était-il trop idéaliste, mais Ares ne remarquait pas les brèves absences de Rose de temps à autre. Ils étaient rares, courts, mais la jeune fille se perdait loin dans ses pensées, à poursuivre un passé depuis longtemps volé.
Les années passants, ils grandirent, et alors...
Avec Rose, ils s'aimaient. Aussi simplement, aussi naïvement que cela. Ares aimait ses grands yeux noirs et profonds, ses sourires si bienveillants. Il aimait la manière dont elle cueillait les roses rouges, les danses improvisées, lancées au feu de bois. Plus que tout, il aimait sentir sa peau contre la sienne, ses cheveux de jais contre les siens blancs comme neige. Et Rose, elle... elle parlait peu, mais elle aimait tellement. Sa main dans la sienne, elle avait toujours des pétales dans les poches pour les glisser dans ses cheveux, lorsqu'elle le voyait devenir triste.
Rose et Ares, ou l'amour terriblement humain.
Inévitablement, la Vieille Medea finit par rendre l'âme. Les orphelins, désormais des adultes, avaient quitté un à un la bicoque. Il ne resta plus que Rose et Ares, l'Oubliée et l'Enfant ; les amoureux transis. Les absences de la jeune femme étaient de plus en plus régulières, tandis qu'Ares pleurait la mort de la Sorcière. Ils ne voulaient pas quitter la bicoque, il leur restait beaucoup à faire.
Alors, ensemble, ils sillonnèrent le continent, à la recherche d'enfants perdus. Grâce à la magie, Ares était parvenu à agrandir la bicoque. Ils voulaient porter secours aux âmes abandonnées, égarées, aux victimes de ce monde injuste. Ils ouvrirent officiellement leur orphelinat, qu'ils nommèrent La Bicoque, même si la maisonnette n'avait plus grand-chose à voir avec la cabane de Medea. Ils s'occupèrent des orphelins comme leurs propres enfants.
Mais un jour, alors qu'Ares était occupé dans le monde sorcier, les villageois en eurent assez de la présence de la sorcière près d'eux. Faute de bravoure, ils décidèrent de mettre le feu à la forêt, encerclant le périmètre pour empêcher sa fuite.
Lorsqu'Ares revint, quelques heures plus tard, il fut confronté à un incendie déchaîné. Il se lança dans les flammes pour les arrêter tant bien que mal, mais il était déjà trop tard. Il retrouva le corps immolé de corps de Rose, où les cinq orphelins qu'ils avaient recueillis étaient effondrés. Desmond, le plus jeune d'entre eux, avait fait de la magie accidentelle et une bulle d'air les avait protégés des flammes. Rose n'avait rien su, elle s'était jetée au-devant des flammes pour protéger ses petits, poussée par la force du désespoir. Et, alors que le cœur d'Ares était déchiré en lambeaux, alors que les larmes obstruaient sa vue, alors que ses hurlements détruisaient ses cordes vocales ; alors qu'il croyait perdre la tête, son don de création s'éveilla. Il s'était jeté aux pieds de Rose, tenant dans ses bras ce corps carbonisé. Les larmes, impitoyables, s'écrasaient durement contre la peau, désormais de cendre, de la femme. Il ne le remarqua pas tout de suite, mais le cadavre de rose s'illuminait doucement, entre ses bras et ses cris.
Foster. Oui, tel était le don d'Ares : prendre soin des enfants perdus, délaissés, abandonnés ; prendre soin des oubliés. Rapidement, il sentit un nombre exponentiel de piqûres contre sa peau ; ils lui rappelaient un lointain souvenir, celui d'une nuit où une Rose avait planté ses épines dans la lobe d'un Enfant.
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Le don d'Ares, Foster, lui permet de créer un habitat où bon lui semble. Il transforma le corps de Rose en un champ de roses rouges, et redonna vie à la forêt. Il bâtit à nouveau La Bicoque, prenant grand soin à effacer l'existence de la forêt aux villageois. Désormais, la maisonnette est un somptueux manoir, qui a directement pris racine dans les profondeurs du sol. Il est entouré d'un immense champ de roses.    Ares prendra soin des orphelins que lui et Rose avaient recueilli, il les adoptera tous. Lorsque le dernier, Desmond, atteignit l'âge de la majorité, Ares rejoignit le champ de roses. On ne le revit plus jamais, mais au fil des décennies, de grands arbres d'un bois blanc trouvèrent leur place près des roses.    Leur descendance poursuivit le rêve de Rose et Ares, d'une manière ou d'une autre, en accueillant toujours en leur sein les enfants abandonnés, les Oubliés.
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Le reste de l'arbre généalogique, et la suite de l'histoire des Woodley
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bonheurportatif · 2 years
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Quelques trucs bien en juillet
1er juillet Explorer l'arrière-pays à vélo Faire chier les cygnes Contempler le vol des cigognes
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2 juillet Trouver le compteur caché de l'appartement Décoincer la fenêtre S'affaler dans le canapé après une journée fatigante 3 juillet Confectionner une très bonne tortilla avec des fonds de frigo Finir le quatrième tome du cycle des saisons de Knausgaard Jouer sa place de parking au Banco. Ne pas tenter le Super. 4 juillet Ne pas avoir trop pâti de sa pause sportive Réserver un emplacement de camping Bien avancer sur un travail de réécriture 5 juillet Accueillir un ami pas vu depuis les confinements Aller se baigner dans une mer chaude et déserte jusqu'au coucher du soleil Se faire offrir des bouquins, dont un qui nous faisait de l’œil depuis longtemps 6 juillet Retrouver le plein usage de son mollet Retrouver et écouter au casque la première Black Session de Dominique A, avec son intro de cathédrale Bavarder légèrement entre amis, à la tombée de la nuit, entre bière et tisane 7 juillet Découvrir la reprise de Mutual Friends par Catastrophe Boucler enfin un asséchant travail de synthèse Devenir chevreuil, et retrouver un peu de légèreté 8 juillet Régler le problème de la chasse d'eau Se retrouver paisiblement désœuvré Faire un pique-nique sur la plage, soleil couchant 9 juillet N'assister que très furtivement au festival du film, mais être très content de ce qu'on y a vu Tomber par hasard sur l'Empereur Ming dont on avait parlé quelques jours avant S'embarquer en famille et avec un bon ami pour un bain de minuit impromptu
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10 juillet Envoyer une carte postale en couleurs véritables Faire le vide dans le bac à légumes Relire de vieux textes 11 juillet Trouver une place de stationnement dès son entrée en ville Trouver les quatre livres que l'on cherchait à la librairie Refaire sa très ancienne "Salade des Incas" 12 juillet Entendre son interlocuteur fredonner Bach au téléphone Malgré la pénurie, trouver un pot de moutarde Manger une glace Strattiatella 13 juillet Découvrir l'existence du tamenti, et du championnat du monde qui va avec Avaler en douce la dernière part de pizza de la veille Entendre au loin un feu d'artifices 14 juillet Entendre au loin la fanfare Attendre les feux d'artifice sur la plage Assister à cinq feux d'artifices tirés en même temps d'un bout à l'autre du pertuis
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15 juillet Rouler avec un pare-brise tout neuf, et tout propre Faire des beaux hot-dogs Avoir un dernier feu d'artifices juste en bas de chez soi 16 juillet Composer une grosse salade de légumes d'été Contempler la lumière douce du soleil en train de se coucher bien au-dessus de l'horizon, derrière un voile de chaleur Se sécher de sa baignade avec la seule chaleur de l'air 17 juillet S'amuser de l'indiscipline du chien qui renâcle à se mouiller pour aller chercher sa baballe Lire Kathleen Jamie et avoir envie de relire Moby Dick Acheter des pâtisseries pour un goûter caniculaire 18 juillet Avec la chaleur, ne pas chercher trop loin une excuse pour arrêter de bosser Réparer une chasse d'eau par SMS Lire le vrai nom des fourmis volantes, et les déclinaisons locales de plein d'oiseaux (et tout oublier) 19 juillet Manger un far en dessert S'endormir dans la minute Sentir l'orage approcher en comptant les durées de plus en plus courtes entre l'éclair et le tonnerre 20 juillet Passer en poids moyens Goûter de noix, noisettes, amandes et myrtilles En finir avec cette journée maussade
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21 juillet Faire des ricochets Liquider prestement l'avant-dernier boulot avant les vacances Clore l'année dans La Prairie de John Lewis-Stempel, et s'y sentir bien 22 juillet Apprendre avec bonheur que sa chérie nous dispense de la copinade Démonter le lit que l'on doit déménager Finir sa journée par quelques longueurs à la piscine 23 juillet Ne pas bouchonner pour entrer sur l'île Se mettre en pilotage automatique le temps du déménagement Entr’apercevoir l'univers de "la salle", et de ses pratiquants 24 juillet Repasser en pilotage automatique le temps de l'emménagement Être passager sur le trajet retour et regarder le paysage Poser sa tête sur l'oreiller et s'endormir 25 juillet Faire une courte escapade solitaire train + médiathèque Sauter du train à la maison, et de la maison à la plage Découvrir un peu mieux le travail de Jean Jullien 26 juillet Se voir demander un article qu'on a déjà écrit Faire une liste des trucs à emporter en vacances Regonfler tous les vélos de la maison 27 juillet Réaliser une sorte de triathlon : courir le matin, faire du vélo tout l'aprèm, se baigner en soirée Tester la glace minute à l'ananas Esquiver proprement une invitation pour dimanche
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28 juillet Prendre, enfin, rendez-vous chez le coiffeur Manger des tomates farcies Faire rire les filles 29 juillet Débuter la journée par des câlins, et un petit-déj en terrasse Remettre la main sur tous ses livres d'auteurs québecois Décréter qu'on est officiellement en vacances 30 juillet Passer un moment paisible avec sa mère fatiguée Seul et dernier à table, apprécier chaque morceau méticuleusement découpé d’une juteuse nectarine Mordre dans un petit carré de gaufre 31 juillet Échanger quelques mots avec un jeune fêtard alcoolisé lancé à ses côtés pour quelques foulées Loger (presque) tout le nécessaire de camping pour quinze jours à quatre dans une seule grosse malle Offrir un ombrage hospitalier au chat des voisins Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. > Quelques trucs bien en janvier. > Quelques trucs bien en février. > Quelques trucs bien en mars. > Quelques trucs bien en avril. > Quelques trucs bien en mai. > Quelques trucs bien en juin.
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harriet-de-g · 1 year
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Moins d'inspiration, plus de fierté.
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Circuler dans l'espace social avec un handicap visible, c'est oublier le droit à l'anonymat. Dans l'espace public, vous n'êtes pas vous, mais l'handicapéE1 : un concept, qui n'a pas grand chose à voir avec qui vous êtes la plupart du temps. Je ne vais pas ici réinventer le concept de préjugés, pourtant les aprioris sur les handiEs sont en apparence plutôt positifs. Nous serions aimables et braves, notamment parce que nous avons su faire de notre faiblesse une force.
Alors c'est quoi le problème ?
Le plus évident : nous ne sommes pas un bloc monolithique. Ces qualités sont surtout des injonctions faites par nos familles, soignantEs, éducateurices. Nos proches, mais aussi la société dans son ensemble valoriseront nos capacités à ne pas se plaindre, sourire et à faire preuve de gratitude constante. Souvent dévisagés, il faut apprendre à se faire invisibles et ne pas trop déranger celleux incapable de gérer la détresse supposée ou réelle qu'implique l'existence d'un handicap. Pour exister dans l'espace public, l'astuce sera de développer un talent suffisant pour compenser ses lacunes, à la façon des rares artistes ou athlètes handicapéEs qui sont érigées sur un piédestal.
En refusant ces injonctions, on ne refuse pas simplement d'être une inspiration, c'est notre humanité qui se retrouve dans la balance. En exprimant nos colères, nos désaccords, nous nous exposons fréquemment à la violence des personnes face à nous. Il n'est d'ailleurs pas rare que dans ces cas, nos handicaps soient remis en cause et que l'on soit accuséE de mentir ou d'exagérer. Si nombres d'handiEs ont parfaitement conscience de ce jeu social et tentent d'en tirer parti, d'autres n'en ont pas la possibilité. Les personnes toxicomanes, psychiatrisées, ou ne répondant pas aux normes de genre ou d'esthétiques (notamment de poids), sont stigmatisées. Le handicap devient la preuve d'une faille personnelle qui justifie de mauvais traitements. Que ce soit la paresse, une mauvaise hygiène de vie, le manque de volonté, les jugements à la hâte se multiplient. On passe d'une situation subie à méritée, qui justifierait le manque d'empathie.
Il existe une attente non formulée de la façon dont nous handies, devrions nous comporter en société, une façon appropriée de répondre à la somme des agressions qui marquent nos quotidiens. Nous devrions demander poliment le respect de notre intégrité, prendre peu d'espace, demander le moins d'aides possibles. Et comme les enfants, nous sommes sanctionnéEs durement en cas de manquements.
Dépasser son handicap
Ces représentations, en dehors de leurs caractères problématiques, sont souvent les seules qualités mises en avant lorsque l'on parle de handicap. C'est comme-ci, malgré l'immense diversité de vécus, les handiEs n'avaient le droit qu'à un modèle de vie, à nos dépens parfois, au service des valides toujours. Peu surprenant donc que beaucoup de concernéEs y adhèrent sans les remettre en question. La plupart du temps le handicap est décrit par ses manques, ses incapacités, sans nuances pour la multitude de réalités que le terme recouvre. Être handiE, c'est évoluer dans un monde qui nous renvoie constamment à nos failles vis-à-vis de la norme et avec l'idée qu'il faut développer certaines qualités pour les combler.
Beaucoup de personnes concernées tiennent alors un discours où il est question de dépasser son handicap, d'en faire une force, ou de réussir malgré son handicap. Un mode de pensé qui est socialement valorisé et qui permet à celleux qui le partagent de se faire une place parmi les valides en tant qu'inspiration. Une fois enfermée dans ce rôle, comment parvenir à s'exprimer en tant qu'individuE, à l'identité parfois complexe, parler de ses réussites autant que de ses difficultés, être humainE, hors du stéréotype ?
Encore une fois, cela revient à dire que le handicap est d’abord une affaire personnelle et de dépassement de soi. Pas besoin de créer des systèmes de solidarités, puisque les exceptions visibles prouvent que « c'est possible ». Plus encore que pour la population générale, les handiEs doivent montrer des qualités morales supérieures, attirer la sympathie autour d'elleux pour faire valoir leurs droits. La pression à l'exemplarité n'est pas juste un vague sentiment qui pèsent sur nos égos, mais la conscience que nous sommes en sursis. Car être trop "inadaptéEs", signifie souvent être condamné à l'exil, dans des institutions à l’abri des regards. Tout aussi banale, inintéressante que peut être une personne handie, cela ne devrait l'empêcher d'être reconnue, soutenue ou d'avoir accès à des conditions de vie dignes et libres.
Pour une intelligence crip
S'il est difficile de faire des généralités pour l'intégralité d'une communauté, on peut néanmoins supposer que des expériences semblables nous poussent à développer des qualités communes. Peu mise en valeur, elle nous permettent, en tant que crip, de survivre. Moins spectaculaire, ces savoirs acquis sont essentiels au quotidien et pour s'organiser en tant que groupe humain. En réalité, beaucoup de personnes en profitent sans saisir à quel point elles sont le fruit d'un travail précieux.
Parce que c'est important de s'en souvenir, pour la cultiver ou en être fière, petite liste loin d'être exhaustive de forme d'intelligence crip :
Être capable d'écouter une personne en détresse sans nécessairement chercher à trouver des solutions immédiates ou à donner des conseils.
Être capable de lire les signes de détresses, de douleurs, de fatigues, et faire preuve d'empathie.
Développer malgré soi un certain talent pour l'administratif, le système D, la débrouille et partager ses savoirs. Reconnaître qu'il n'existe pas toujours de solution idéale, que l'on fait parfois comme on peut avec les moyens du bord.
Faire confiance à son corps, connaitre ses limites et les négocier selon ses termes uniquement. Savoir se reposer sans culpabilité.
Comprendre que l'existence et la valeur d'un être humain ne se mesure pas à une somme d’accomplissements, qu'il y a une vie en dehors du travail.
Comprendre qu'il y a moult façon d'être sexuelLE, lorsque que c'est le cas. Qu'il existe autant de manière d'avoir du plaisir et d'explorer qu'il existe de corps, sans besoin de hiérarchiser.
Apprendre à développer des systèmes de solidarité, à demander de l'aide, à l'offrir encore à celleux qui auront du mal à accepter. Ne jamais agir sans accord de l'autre, et respecter les différentes temporalités.
Ne pas prendre les choses personnellement et accorder le bénéfice du doute. Reconnaître qu'il y a peut-être plus que ce qui est perceptible au premier abord.
Appréhender nos relations humaines avec soin et cultiver des liens profonds fait des bons moments mais aussi de soutient et de compréhension.
...
1Quand vous n'êtes pas juste « le fauteuil »
Sources :
Care Work: Dreaming Disability Justice, Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha
Stella Young, conférence TEDx "je ne suis pas votre source d'inspiration, merci bien"
le drapeau de la fierté handicapée 👇🏽 ( pour en savoir plus sur la symbolique checkez l'alt txt)
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Image : Tina Modotti (lire le texte alternatif pour plus d'infos).
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7abber · 3 days
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HOW ARE CHAMSEDDINE'S DOWNS ,
UN SAMEDI EN JUIN حياة كاملة في رأسي
où est donc passé ta rage de vivre ? sur la mélodie de la vie les percussions sont de manque sur la bande son, on ne perçoit plus le déchaînement de tes battements de cœur parmis les instruments organiques qui logent en toi, ces bruits sourds qui interpelait quiconque les entendait, plein d'entrain et de combativité étaient-ils. déformation de l'esprit et craquelures de l'âme, sa peau se rougie tel que ses yeux, pas l'ombre d'une larme y était visible, sec étaient les yeux du maghrébin. malédiction de ne pouvoir sangloter, envier l'expressif d'une expression morne. à présent qu'un silence humanisé en ton double pèse et plane au-dessus de tout ton univers, parmis le ciel il se glisse et tente de se faire une place parmis les brillantes étoiles or que pourtant il n'y a pas plus sombre que lui.
dans la pénombre de ton séjour mal éclairé, toi, tu tente de te faire une place à l'intérieur de ce canapé creusé par tes nombreuses heures posé dessus à réfléchir à si demain tu continuera à te donner l'apparence d'une étoile, qui ne veut que briller dans l'intention de préserver les autres de l'obscurité, t'étant oublié dans les abysses de pensées qui t'habite. une histoire à être assimilé au syndrome du sauveur, dit-il alors en un rire souffler d'une haleine mentholé.
c'est au creux de ton canapé que tu consumes ta vie d'un bâton de nicotine placé sur tes généreuses lippes qui ne demandent qu'affection éphémère et non poison permanent. tenant si lourdement ton visage dans la paume de ta sénestre comme si tout le poids d'une décennie s'y reposer, tu avais les paupières close et tu respirais cet air pollué l'air serein à chuchoté tes folies que tu tentais maladroitement de rendre poétique. “ ahm.. une vie pas deux, un regard profond, des respirations par milliers et des sourires par millions, animé par la curiosité de l'avenir, tu vis, naître d'une femme et n'être d'un torrent d'émotions. ” L'existence est là.
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est-ce · 6 months
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Extraction\ : Oink oink
 Yeux nous étions tous amoureux du cyclope sur la fabrique de transparence le savoir nous pensons en ce lieu st. james infirmary saint james infirmary oink oink plus ils sentent le poids d'un empire aussi terrible qu'absolu qui rendent au peuple l'existence difficile à ce point tard no more more épuiser la mer une honte d'enfer système vissé.
(idem, 2019)
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Dog shelter, Bentota
"J'avais dans la tête assez de lieux, d'instants, de visages pour me tenir compagnie, meubler le miroir de la mer, et m'alléger par leur présence fictive du poids de la journée. Cette nuit-là je m'aperçus avec une panique indicible que mon cinéma ne fonctionnait plus. Presque personne au rendez-vous, ou alors des ombres floues, écornées, plaintives. Les voix et les odeurs s'étaient faites la paire. Quelque chose au fil de la journée les avais mises à sac pendant que je m'échinais. Mon magot s'évaporait en douce. Ma seule fortune décampait, et derrière cette débandade, je voyais venir le moment où il ne resterait que des peurs, plus même de vrai chagrin. J'avais beau tisonner quelques anciennes défaites, ça ne bougeait plus. C'est sans doute cet appétit de chagrin qui fait la jeunesse parce que tout d'un coup je me sentais bien vieux et perdu dans l'énorme beauté de cette plage, pauvre petit lettreux, baisé par les Tropiques.
Il n'y a pas ici d'alliances solides et rien ne tient vraiment à nous. Je le savais. La dentelle sombre des cocotiers qui bougeait à peine contre la nuit plus sombre encore venait me le rappeler. Pour le cas où j'aurais oublié.
On ne voyage pas sans connaître ces instants où ce dont on s'était fait fort se défile et vous trahit comme dans un cauchemar. Derrière ce dénuement terrifiant, au delà du point zéro de l'existence et du bout de la route il doit encore y avoir quelque chose.
Peut-être cette allégresse originelle que nous avons connue, perdue, retrouvée par instants, mais toujours cherchée à tâtons dans le colin-maillard de nos vies."
Nicolas Bouvier / Poisson-scorpion
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claudehenrion · 8 months
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Un frémissement, une lueur peut-être, à l'horizon...
L'être humain est ainsi fait (est-ce pour cela qu'on le disait ''à l'image de Dieu'', à l'époque où on pensait encore ?) qu'il ne peut s'empêcher d'espérer... et dans les cas (heureusement peu nombreux, mais la Gauche, dans sa quête pour rendre ''normal'' tout ce qui est mauvais pour l'Homme, rêve de rendre licite, légale, organisée, structurée cette non-issue, pour la banaliser) où il perd ou croit perdre tout espoir, il n'entrevoit plus que la mort pour se libérer d'un poids qu'il croit trop lourd pour lui. La vraie ''norme'' est donc l'espérance –on sait ça depuis toujours et il faut la déroute morale qu'est notre époque pour remettre en question une vérité de définition. Et c'est tant mieux !
Les récits de tous les pauvres gens qui sont tombés sous la folie des régimes ''à Gauche'', du communisme soviétique au ''Nationalsozialismus'' en passant par toutes les variantes possibles de ces deux maladies, du Goulag aux camps de concentration et d'extermination et au laogaï, mais ont pu échapper à ces horreurs sœurs bien qu'antagonistes, sont autant de preuves irréfutables de l'existence de cette fenêtre, toujours entr'ouverte et comme invincible : l'appel de et à la Vie ! Contre cette constatation, la passivité du peuple français et sa capacité à refuser de voir de qui crève les yeux doivent être un sujet d'étonnement, pour ne pas dire d'inquiétude.
Car en ce qui concerne le terrorisme islamique (ou ''-iste'', pour ceux qui persistent à mâchouiller l'inacceptable), la France a déjà pas mal donné : des journalistes, des dessinateurs, des policiers, des jeunes, des vieux, des hommes, des femmes, des militaires, des enfants, des juifs, des prêtres, des gens attablés ou assistant à un concert, des professeurs, des gens qui se promenaient sur ''la Prom'', à Nice... et tant d'autres... en ont été les innocentes victimes, ces dernières années. Et à chaque fois, le rituel est le même, pitoyable, dérisoire, triste à en mourir : des marches blanches, des fleurs déposées, les Invalides parfois, des discours percutants (Ah ! Que ça peut être beau, un discours écrit par un professionnel de la comm' pour un squatter de nos palais nationaux ! On en pleurerait... si seulement on écoutait leur baratin !), et l'oubli des foules, très vite...
Je suis donc assez surpris –en bien, pour une fois !'-- par le nombre de messages que je reçois, qui me parlent de ''prise de conscience'', de ''réveil'', ''d'yeux qui s'ouvrent'', voire ''de voile qui se déchire'' : les premiers jours, l'horreur des scènes en provenance d'Israël était telle que, effectivement, hommes politiques progressistes (sauf les Méchenconistes, dont le cas ressortit des hôpitaux et des asiles !), journalistes de gauche (pardon pour la redondance), belles âmes en rupture de raison et braves gens décérébrés par les programmes d'une Education prétendue nationale, ont laissé parler leur cœur. Hélas, très vite, ils ont ressorti leurs habits roses et leur ''survêt' '' modèle ''doxa-woke'', style ''pas d'amalgame et vive les migrants tchétchènes''.
L'assassinat d'un gentil professeur, agrégé des Lettres, et ou mais courageux, a rouvert la plaie des enseignants qui ont soudain réalisé que si, pour leur plus grande malchance, tout ce pourquoi ils ont manifesté et tout ce qui a sous tendu tous leurs cours magistraux depuis 30 ou 40 ans se faisait, ils seraient, comme le répétaient tous ceux qui ''voient ce qu'ils voient'' (le mot, superbe, est de Charles Péguy), les toutes premières victimes de ce ''nettoyage par le vide'' qu'impose toute culture autre que d'essence chrétienne.
La question est donc : devant la multiplication des horreurs en cours, la culture chrétienne qui, individualiste et seule au monde à l'être, se révolte et refuse en bloc tout le fatras des idées perverses qui ont pignon sur rue mais ne peuvent mener nulle part, doit-elle être dévoyée et instrumentalisée, au nom de faux bons sentiments qui ne mènent qu'à la mort ? Je ne crains pas de le répéter : le Christ est le seul à avoir posé ''l'autre'' en principe fondamental, comme base de notre amour, de notre respect, de toute organisation sociale, de comportements... altruistes. Et qu'il n'ait pas toujours été suivi et obéi est un autre problème. Mais quelle autre religion ou philosophie a posé ''Aimez-vous les uns les autres, comme moi, je vous aime'', comme règle presque unique de comportement ?
On a tous complètement perdu de vue que tous les principes dits ''laïcs'', toutes les valeurs dites ''républicaines'' , la morale profane et les règles qui gèrent et commandent les comportements athées ou ''libérés de Dieu''.. ne sont, comme le disait si bien Chesterton (cf. notre édito du 16 Juin 2023) ''des vertus chrétiennes devenues folles''. Et tous les faux professeurs de fausse morale, les pseudo-''experts du 20 heures'', les donneurs de leçons à ne pas suivre., etc... sont tous tellement marqués en profondeur par nos 2000 ans de christianisme qu'ils ne savent même plus voir où est la paille et où, la poutre : ils attribuent aux autres des sentiments des sensibilités et des réactions qu'ils sont les seuls –sauf exceptions-- à pouvoir avoir, éprouver, comprendre... Ils ont ''tout faux'' !
Et c'est là que le bât blesse : aussitôt l'horreur d'hier banalisée par le relativisme ambiant, les vieilles chimères refont surface et s'imposent aux esprits les moins résistants : on se dépêche de remettre sur pied d'égalité le coupeur de têtes de bébés, le violeur en série, l'éventreur, et le maniaque de la Kalachnikov ou du couteau de boucher, avec le représentant de l'ordre dont la seule mission, belle entre toutes, est de remettre à sa place, la première, le ''Plus jamais ça''. Comment les mêmes, qui hurlent ''pas d'amalgame'', ''protégez les civils palestiniens'' et ''arrêtez la punition'', entre autres phrases entendues depuis hier, ont-ils pu applaudir des deux mains aux bombardement de Dresde et de Hambourg ou aux bombes A d'Hiroshima et de Nagasaki... ou aux comédies ''à la sauce Hollande'' du ridicule : Je suis, tu es, nous sommes... tous ''Charlie'', en hurlant, dans d'inutiles ''marches blanches'' ''Plus jamais ça'' ou, comme notre première ministresse, ce matin : ''’Jamais la barbarie ne l’emportera face au savoir". ? Vraiment ? Et comment, s'il vous plaît ? En leur expliquant calmement que ce qu'ils font, ''c'est pas gentil'' ?
Alors... peut-on parler d'un réveil, d'une prise de conscience, d'une capacité accrue de voir la lumière en plein midi ? Malgré les réserves que me force à avoir le retour actuel des anciennes stupidités issues de la gauche, je vais dire oui : comme tout le monde, j'aimerais tellement que s'ouvrent pour de vrai les yeux de nos contemporains, que les décisions prises soient –pour une fois-- les bonnes (c'est-à-dire celles qu'il fallait prendre depuis longtemps)... et qu'un virage soit enfin pris (amorcé, déjà, me comblerait !) pour nous sortir du carcan des mauvaises idées que la Gauche a fait croire bonnes, normales, souhaitables... quant elles ne sont que létales, absurdes et sans espoir. Plus vite nous sortirons de cet énorme piège mortifère, plus vite nous pourrons espérer retrouver équilibre, santé mentale... et joie de vivre !
H-Cl.
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janelher · 3 months
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Entre ciel et terre
L’espace est un oiseau en plein vol, ses ailes déployées contre le ciel, immobile dans un souffle de vent, comme capturé dans un instant éternel, harmonie parfaite entre mouvement et immobilité, entre ciel et terre. Entre toi et moi. Pareille à une corde tendue entre deux univers, la réalité prend la forme d’un silence désert étoilé, s'étendant jusqu'à l'horizon où le ciel et l'eau se fondent en une ligne qui semble se prolonger au-delà de l'entendement, symbole d’un mystère sans limites, océan de souvenirs sans rivages. 
Je deviens une chenille, me transformant en papillon, émergeant de mon cocon avec des ailes vibrantes de couleurs nouvelles, mon visage se transforme en masque de comédie, révélant une seule de ses nombreuses facettes. La face exposée est une ombre projetée, un mirage fugace ; tandis que celle cachée est le fruit d'un labyrinthe complexe, conçu pour te manquer. L'effort d'effacer ta trace de ma mémoire est comme porter le poids d'un rocher immense sur mes épaules.
Cet oubli est une traversée d'un désert, je navigue dans le doute de ma capacité à rester ancrée dans la raison, consciente du gouffre béant qu'implique le fait de poursuivre dans une demi-existence. Et bien que je choisisse de marcher vers l'horizon, me battant pour accepter que notre chapitre est clos, le fardeau d'effacer ton ombre de mon chemin est comme de gravir une montagne sans pic. Un effort semblable à celui de retenir les vagues de l'océan avec mes mains, de traverser un champ de brouillard indélébile.
Même dans ma décision de me frayer un chemin nouveau, confrontée à la vérité implacable que tout est terminé, l'acte d'effacer ta présence de ma vie est comme de reconstruire une ville en ruines. Dans ce voyage où j'ai bravé les tempêtes de l'âme, portant en moi le lourd fardeau du passé, j'ai appris à feindre un sourire, à simuler la joie pour échapper à l'ombre de la mélancolie. Comme l'a si bien dit Benjamin Constant, "Nous sommes des créatures tellement mobiles que les sentiments que nous feignons, nous finissons par les éprouver." 
Et, dans cette étrange danse de l'existence, ce sourire fabriqué a commencé à prendre racine en moi. Tel un soleil levant qui dissipe la brume matinale, un nouvel amour est venu éclairer mon horizon, apportant avec lui une lumière authentique, réchauffant mon cœur autrefois frigorifié. Dans ses yeux, je trouve un reflet de bonheur sincère, une promesse de jours radieux. Ses mains, en se liant aux miennes, tracent un chemin de douceur et de sérénité, où chaque pas me rapproche d'une joie véritable. 
Ainsi, au fil des jours, le semblant de sourire se mue en une expression de contentement profond, un rire qui jaillit spontanément, un éclat de joie inattendu. Je t'abandonne enfin. Je ferme la porte du monde des souvenirs et des rêves évanescents pour m'immerger pleinement dans cette nouvelle réalité. En te laissant derrière moi, je me laisse doucement glisser dans l’étreinte réconfortante d’un autre amour. Cet amour, tel un phare dans la nuit, me guide vers des rivages insoupçonnés de bonheur. Après les plus rudes tempêtes, et le chemin obscurci par les ombres du passé, même les cœurs les plus ébréchés peuvent encore battre au rythme de l'amour et de la joie. 
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maelynchrist · 3 months
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#53
Je crois que même si la vie m'empêche d'accéder à la mort physique, je suis actuellement tellement morte psychiquement que ma carcasse vide ne fait que flotter dans l'existence comme une sorte de fantôme sans avenir et sans souvenirs.
Peut-on encore me dire que la vie vaut la peine? La peine, la douleur, le poids... la vie apparemment demande du courage et de la violence envers soi-meme mais je dois avouer que je passe mon temps à me maltraiter et ça ne rend rien meilleur, juste un peu plus incompréhensible.
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