#hypnose pour faire revenir son ex | Explore Tumblr Posts and Blogs

no-tes · 7 years

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Art conceptuel, une entologie, sous la direction de Gauthier Herrmann, Fabrice Reymond et Fabien Vallos, éditions MIX, Paris, 2008

Une boite avec le son de sa propre fabrication. Voilà à quoi se résume l’oeuvre que Robert Morris réalisa en 1961 et qu’il présenta officiellement deux ans plus tard (le 24 mars 1963) à la Gordon Gallery de NEw York. p9

bouclage auto-référentiel

Fluxus

structures auto-réflexives

“Le concept art, dit-il (Henry Flynt), est avant tout un art dont les concepts sont le matériau, de même que le son, par exemple, est le matériau de la musique. Dans la mesure où les concepts sont étroitement liés au langage, le concept art est une forme d’art dont le matériau est le langage.” (in An Anthology...sous la direction de la MOnte Young et Jackson McLow, 1962).

...l’oeuvre d’art conceptuelle : ce qu’elle nous montre, c’est du langage mis en forme au même titre que n’importe quel matériau (tôle, peinture, etc.). p9

subversion institutionnelle p10

cut up de citations Joseph Kosuth p11

...autre absent remarquable, stanley brown qui, restant fidèle à sa réputation, n’a pas souhaité participer à l’Entologie. p12

..;sachant qu’en pareil domaine l’exhaustivité est parfaitement illusoire...

Vito Acconti

De la même façon, chaque fois que les yeux du lecteur font une pause ils envoient une impression à l’esprit qui l’interprète et lui donne un sens. p26 (dans Pas à pas (deux fois) : le temps pour moi de marcher de l’angle de la 7e avenue et de la 17e (N.E.) à l’angle de la 6e avenue et de la 17e rue (N.O.), le 30 juin 1969, départ à 21.00.

Bas Jan Ader

Vincenzo Agnetti

Matière + Histoire de la matière + Métamorphose = INCIDENTS COSMIQUES. p35

Il va de soi qu’au-delà du tangible une lecture est impossible, l’hypothétique se substitue au réel. p37

Tous les objets ne sont pas des oeuvres d’art, mais en revanche toutes les productions relèvent de la critique. p37

Dire que l’inspiration a été intuition (accidentelle), c’est avoir peur ; c’est en nous l’illusion de la possibilité de voiler l’enchantement. La peur et la paresse, devant les “mystères” sont la cause de l’autodramma de la transcendance et ont séparé le travail de la critique. p37-38

sinusoïde intégrale

Tautologie. Manifester l’évidence. Par ex., ceci est un livre ou bien un livre est un livre. p38

La “tautologie” comme paramètre convainquant. La “contradiction” comme paramètre stimulant. Les “opposés” comme hasards stupéfiants. p39 texte “aux critiques de poésie, de musique (et) d’art naturellement

L’idée de revenir en ce lieu vous effraie, voilà tout. Le non-dit de la première fois, de la dernière, de l’idée. p40 Intervention K. I, A vous qui n’êtes pas encore nés.

...une vingtaine de raisons absurdes

passion gaspillée

Des années et des années de constellations annulées par les broderies et l’obéissance...p41 idem

le quand-ce-sera-permis p42

Il n’est pas facile d’influencer sur le cours de l’or et des idées. p 42

Alors je veux une écriture qui ne soit plus écriture mais utopie, c’est tout. Je veux un art qui ne soit plus art mais utopie, c’est tout. p43-44 De l’utopie

L’utopie, c’est tout ce qui se propose de rester en suspens sur le fil du ce-sera-fait-plus-tard. p45

redondances du langage

Tableaux d’évaluation, Piero Manzoni

Toute oeuvre s’oxyde physiquement et intellectuellement. p48 Transduction et sous-valeur

Une oeuvre caduque peut être réorganisée aux discours d’un bon orateur (un critique) ; auquel cas la validité de l’oeuvre caduque se déplace du côté de l’éloquence. Par exemple : Des origines de l’expressionnisme on peut extraire l’art du pourri, de la maladie, de l’égout, de la putrescine, de la cadavérine, etc. Une exposition de ces matériaux ou de ces états permet à un opérateur culturel extérieur à l’exposition d’y introduire d’autres composants : la magie, l’alchimie, la sociologie, des planifications, etc. Auquel cas, l’opérateur initialement extérieur l’emporte sur le travail des artistes : son opération devient pilote tandis que les oeuvres des artistes y sont asservies. p49 idem

transduction

Art & Language

Ian Burn

Mel Ramsden

LE RYTHME domine toujours la FORME. p54 etude pour une peinture secrète

On peut considérer que le schéma de classification est ce qui procure à l’individu un modèle ou un ensemble de plans perceptuels. L’art est un instrument, un outil et non une chose. Son but est de procurer un modèle conceptuel général de perception, une schématique pour l’identification des choses et des activités. Le langage en est la base, il nous fournit les schèmata à travers lesquels nous sommes en mesure de reconstruire et de réorganiser notre monde de l’art “perceptuel”. p55 classification

Burn & Ramsden : il n’y a pas de relation mécanique entre les constituants linguistiques et non-linguistiques de la proposition, auquel cas, (b) le terme linguistique “oeuvre d’art” est un attribut qui © ne requiert pas que le sujet de l’attribution possède des caractéristiques artistiques. p61 le grammairien

En translatent l’oeuvre d’une application non-propositionnelle à un énoncé propositionnel, nous effectuons ce qui s’appelle un “décollage sémantique” : une traduction est opérée depuis un “mode matériel” vers un “mode propositionnel”. Suite à ce décollage, l’oeuvre dépendra largement de l’orientation langagière qu’elle se sera donnée. On peut le formuler ainsi : désormais, l’art conceptuel aura, entre autres fonctions, celle de mettre en ordre un certain nombre de règles et de schémas sémiotiques fondamentaux. p62

cimmérienne

protocole de l’oeuvre d’art

Il n’y a pas de sens immédiat de l’impropriété modale, même avec le terme le plus étrange ; ceci dit, si nous parlons de “ce que nous faisons”, alors “ce qu’est une oeuvre d’art” et subséquemment “ce qu’est l’art” sont des erreurs de catégories dans la mesure où elles ne sont pas des questions mais des assertions qui présupposent que nous avons affaire à des entités. p61

Terry Atkinson et Michael Baldwin

le schéma de Hintikka … à l’opposé de la Fuite des intentions (flight from intentions) de Quine

michael baldwin

para linguistique

théorétique

concaténations

art and language : la dangereuse classe inoffensive, violence non-critique

John Baldessari

Il y a trop d’art dans le monde - j’ai fabriqué trop d’objets - que faire?

entropie

demander à un hypnotiseur de choisir une idée d’oeuvre au hasard. Se faire hypnotiser. L’idée sera implantée et sera activée par suggestion post-hypnotique pour une durée prédéterminée. L’art réside-t-il dans les objets, dans les idées? Dans ce cas on peut donner une vie prédéterminée aux idées. Idées d’oeuvres jetables.. p87 Implants d’idées d’oeuvres

un artiste peut être amené à produire une oeuvre par suggestion post-hypnotique. Implanter des idées d’oeuvres par hypnose de masse sur les visiteurs ‘un vernissage de galerie d’art. p87 idem

...Il existe bien un journal économique et un journal sportif, pourquoi pas un journal artistique?p89

Une peinture stupide p 89 peintures informatives jamais terminées

Art non-inerte. Art biologico-botanique. La vérité du monde est la croissance. L’art ne pourrait-il pas pousser. Greffes de plantes et/ou d’animaux! Cultures hydroponiques. p90

Robert Barry

Quelque chose qui ne sera jamais rien en particulier. Quelque chose qui est très proche dans l’espace et dans le temps mais qui ne m’est pas encore connu.

Quelque chose qui est à ma recherche et qui a besoin de moi pour se révéler. Quelque chose dont j’ai eu un jour conscience mais que j’ai oublié depuis. Quelque chose que je ne connais pas mais qui a une influence sur moi. Quelque chose qui prend forme dans mon esprit et qui parviendra parfois à la conscience. p102 - 103

Q: Quelle est votre pièce pour Prospect 69? Robert Barry : La pièce se compose des idées que les gens auront en lisant cet entretien. Q.: Cette pièce peut-elle être montrée? R.B. : Non, mais le langage peut servir à indiquer l’endroit où l’art existe. Pour moi, l’art consiste à faire de l’art, non pas à être quelqu’un qui sait ce que c’est.... p107

Bernd et Hilla Becher

Alighiero e Boetti

Il pleut sur le mouillé. p122

Les conditions d’une vie passionnée existaient, mais j’ai dû les détruire pour pouvoir les retrouver. p 123

George Brecht

Il y a un second jeu de “cartes phonèmes”, des cartes vierges sur lesquelles est écrit un seul phonème d’une ou plusieurs langues familières à tous les interprètes. On les mélange et on les distribue, côté recto, une par une et tour à tour chaque interprète qui les garde séparément des cartes à jouer. p 139 Carte-pièce pour voix

Victor Burgin

prototype de fantasme

point cardinal : terme utilisé à l’origine par Hermann Minkowski

Donald Burgy

Choisissez au hasard sept choses, événements ou idées différentes. Etudiez les sept éléments choisis jusqu’à ce que vous leur trouviez un facteur commun. Notez ce facteur. Répétez ce processus une fois par jour pendant une semaine, sans jamais répéter ni un choix ni un facteur commun. Réduisez ces sept facteurs communs à un seul. Notez l’information sur une carte postale et envoyez-là à : ….p 168 Idée temps-information n°2, avril 1969.

Gino de Dominicis

Chère...je pense que les choses n’existent pas. Un verre, un homme, une poule par exemple, ne sont pas vraiment un verre, un homme, une poule, mais seulement la vérification de la possibilité de l’existence d’un verre, d’un homme, d’une poule. Pour exister vraiment il faudrait que les choses soient éternelles, immortelles et ainsi elles seraient vraiment des choses et non la simple vérification de certaines possibilités. p178

...nous pourrions alors nous permettre des objectifs fantastiques et irrationnels destinés à nous procurer de la joie (art, recherche scientifique, etc.). [...] p179

Hans-Peter Feldmann

Simone Forti

Dan Graham

théorème d’incomplétude de Gödel

Douglas Huebler

Joseph Kosuth

“Dans un journal, les seules informations de confiance sont dans la publicité”. Thomas Jefferson p212 Editorial en 27 parties

“Je pratique le racket en suivant exclusivement des principes américains et je n’entends pas en changer.” Al Capone p212 idem

“Du fait de la fatigue et de la constipation, j’ai dû renoncer à me rendre à l’atelier.” Paul Cézanne p213

“Un Français Dispose d’une si longue tradition qu’il peut aisément dire n’importe quoi, à l'exception de ce qu’il veut dire.” Harold Rosenberg p 213

“Certains réclament du champagne et du caviar alors qu’ils feraient mieux de prendre une bière et un hot dog.” Dwight D. Eisenhower

“Nous connaissons tous des scientifiques capricieux, irrationnels et des artistes abstraits pleins de sang-froid.3 Harold Taylor

“Une définition de la sculpture : ce sur quoi l’on bute quand on prend du recul devant une peinture.” Ad Reinhardt

“L’essence de la croyance est l’établissement d’une habitude.” Charles S. Pierce

“ Connaître c’est comprendre la preuve qui établit le fait et non pas croire que c’est un fait.” Charles T. Sprading

“Quiconque voit et peint un ciel en vert, des pâturages en bleu devrait être stérilisé.” Adolf Hitler p214

“Il n’y a que les gens superficiels pour ne pas juger selon les apparences. Le mystère du monde c’est l’invisible, non le visible.” Oscar Wilde

“Plus l’Etat est corrompu, plus il y de lois.” Tacite

“Le mécontentement est la première étape dans le progrès d’un homme ou d’une nation.” Oscar Wilde

“L’artiste qui cherche à développer l’art au-delà de ses possibilités picturales est contraint à la théorie et à la logique..” Kasimir Malevitch

“Tout ce qui n’est pas pensée est le pur néant.” Henri Poincaré

Christine Kozlov

Sol LeWitt

Lee Lozano

Robert Morris

Il y a deux températures : une à l’intérieur une à l’extérieur. 1969 p 256

Si l’on s’en tient à une analogie grossière, on peut comparer les deux manières fondamentales par lesquelles l’homme se constitue une mémoire culturelle, c’est-à-dire, soit de façon spatiale à travers des traces séquentielles sous forme d’impression, d’enregistrement audio et, plus récemment, par des moyens électroniques. p 257

Matt Mullican

Maurizio Nannucci

Bruce Nauman

(1) La fiction érode la réalité / (2) Le réel devient la façon dont nous sommes comportés par le passé / (3) La façon dont nous sommes comportés par le passé se cristallise dans le masque consommé de la pierre / (4) La façon dont nous sommes comportés par le passé contribue au travail consumant de la compagnie des autre / (5) La tâche consumante de la cie des autres érode le masque consommé de la pierre Quoi qu’il en soit (2) la réalité devient la façon dont nous sommes comportés par le passé pourrait être substitué en (3) et en (4) de sorte que / (6) La réalité se cristallise dans le masque consommé de la pierre. / Mais (5) la tâche consumante de la cie des autres érode le masque consommé de la pierre ou la tâche consumante de la cie des autres érode le réel, donc compte tenu de (1) il s’ensuit que / LA TÂCHE CONSUMANTE DE LA COMPAGNIE DES AUTRES EST FAUSSE. p289

Les fonctions du trou noir : contraction, compression, effondrement, inversion des contours, immersion des contours, inverse/divers/défaire. p291cônes cojones, cônes, la terre bouge

Penser le ressenti. / Sombrer, ressentir. p 291

…(j’ai des intentions précises mais mauvaises.) p293 Cojones, Voilà tout

Cette exactitude n’est pas mon intention. p294 Il est près

le cerner pas écrit > ° le cerner par l’esprit

Mon secret c’est d’être resté le même un court instant. p 302

Yoko Ono

Adrian Piper

Allan Sekula

Robert Smithson

Alan Sonfist

Bernar Venet

Oraison, harangue. / Entretien, conférence. / Allocution, proclamation. / Toast, plaidoirie. / Homélie, réquisition. / Conversation, causerie. / Exhortation, interlocution , Palabre, tartine. , Propos, prédication. , Eloge, préface.. Bavardage, oraison. Prêche, paraphrase. Sermon, speech. Laïus, exposé. Compliment, harangue. Déclaration ministérielle.

Lawrence Weiner

Faith Wilding

Emmett Williams

Ian Wilson

Le connu est connu parce que ce qui est inconnu est connu. p401 section 21/1977

p411...l’art est une sous-catégorie d’objets > gadget référentiel Victor Burgin

p419 le plaisir intellectuel que procurent les concepts Henry Flynt

“Les gens prétendent que les mots n’ont rien à voir avec l’art. Je ne ne peux pas accepter ça. C’est faux. L’art est une source d’information.” p422 Manifestes (extraits) Douglas Huebler

“l’idée devient une machine à faire de l’art”. Sol LeWitt 1965 JOSEPH kOSUTH l’art après la philosophie p 425

Le sens est l’usage. Wittgenstein p426

La pensée est radicalement métaphorique. L’association par analogie est sa loi ou son principe constitutif, son noeud causal, dan sla mesure où le sens n’émerge qu’à travers les contextes causaux dans lesquels un signe représent (se substitue à) une occurrence d’une espèce. Penser à une chose c’est la considérer en tant que relevant d’une espèce particulière (en tant qu’un ceci ou un cela) et ce “en tant que “induit (explicitement ou subrepticement) l’analogie, le parallèle, l’accroche, le fondement, la saillie, le point de tirage par lesquels seuls l’esprit a prise sur le schoses. Il ne trouve aucune prise s’il n’a pas d’appui d’où tirer, car sa pensée c’est la traction, l’attraction du semblable. I. A. Richards p 426

La pensée esthétique est même allée jusqu’à faire des modèles d’architecture qui n’avaient rien à voir avec “l’art”, des oeuvres d’art en soi (par exemple, les pyramides d’Egypte). p427

Les considérations esthétiques sont en effet toujours étrangères à la fonction ou à la “raison d’être” d’un objet. A moins bien sûr que la raison d’être de cet objet ne soit strictement d’ordre esthétique. Un exemple d’objet purement esthétique serait un objet décoratif, car la fonction première de la décoration est d'ajouter quelque chose de manière à rendre plus séduisant; orner; décorer”, or ceci renvoie directement au goût. Ce qui nous conduit directement à l’art et la critique “formalistes”. L’art formaliste (peinture et sculpture) est l’avant-garde de la décoration et, à proprement parler, on pourrait aller jusqu’à dire que sa condition artistique est si réduite que, sur un plan fonctionnel, il ne s’agit pas du tout d’art mais de purs exercices d’esthétique. Clement Greenberg est par dessus tout le critique du goût. Derrière chacune de ses décisions se trouve un jugement esthétique, lequel reflète son goût. p427

...pour reprendre la formule lapidaire de Lucy Lippard à propos des peintures de Jules Olitski : “c’est de la musique d’ascenseur pour les yeux.” p428

Il semble qu’il y ait eu un lien morphologique entre l’art “moderne” et ce qui l’a précédé. Pour le dire autrement, le “langage” de l’art restait le même mais il disait des choses nouvelles. l’événement qui a permis d’entrevoir la possibilité de “parler un autre langage” qui fasse toujours sens en art, fut le premier ready-made non assisté de marcel Duchamp. Avec cette intervention, l’art cessait de s’intéresser à la forme du langage pour viser le contenu même de ce qui était dit. Ce qui veut dire que Duchamp a fait de la nature de l’art, non plus une question de morphologie, mais une question de fonction. Cette translation - en l’occurrence de “l’apparence” vers “la conception” - marque le début de l’art “moderne” et de l’art conceptuel. Tout art (après Duchamp) est conceptuel (par nature) car l’art n’a d’existence que conceptuelle. p429

Une oeuvre d’art est une tautologie en ce qu’elle représente l’intention de l’artiste, c’est-à-dire qu’il déclare que cette oeuvre-là est de l’art, ce qui veut dire qu'elle en est un définition. Ainsi, il est vrai a priori que c’est de l’art (Judd n’a pas autre chose en vue lorsqu’il dit “si quelqu’un appelle ça de l’art, c’est de l’art”). p431

Novely Art

il y a une logique de l’art p432

Le caractère synthétique du réalisme...p433

Ce qui se révèle là, c’est que l’art lui-même est une activité de transformation, de désorientation et de changement, de discontinuité violente et de mutabilité, de volonté de confusion, y compris lorsqu’il se consacre à la découverte de nouveaux modes de perception. p442 Robert Morris déclaration d’intention

On ne peut pas mettre vingt-quatre tonnes d’acier dans un placard. p443 Lawrence Weiner, déclaration d’intention

L’art qui impose, pour être apprécié, des conditions - humaines ou autres - à ses spectateurs constitue à mes yeux un fascisme esthétique. idem

Pascal Quignard tautologie Emmanuel Hocquard

abus idéologique

Clément Rosset, Le démon de la tautologie

John Austin publia un livre intitulé How to do things with words? (quand dire, c’est faire)

Keith Arnatt : I am a real artist.

On s’attend souvent à ce que les textes d’artistes illustrent ou commencent leurs oeuvres. On oublie qu’ils pensent, écrivent et réfléchissent pour produire, en produisant, que leurs oeuvres sont leurs réflexions incarnées dans un matériau qui en est indissociable. Le langage est le matériau premier du poète, mais des artistes en tout genre s’en servent aussi bien. p 469 Gilles A. Tiberghien, no ideas but in things

L’art pour l’art : Construire des outils pour construire des outils pour construire de soutils et ce jusqu’à l’androïde, jusqu’à l’auto-réplication. L’homme est une machine-outil? L’art pour l’art pour l’art, jusqu’à l’absence de spectateur, jusqu’à la disparition de l’objet ; et l’art (re)devient de la magie, du religieux? L’art est le résultat de la lente profanation des rites? L’art pousse là où une croyance est morte? La disparition de l’objet dans l’art conceptuel est-il un retour au sacré?

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