Tumgik
#et j'ai été hyper soutenue
maviedeneuneu · 1 year
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Toujours dans la lancée de mes anciens élèves, y a quelques mois j'ai découvert aussi que l'une d'elles était devenu maman à 15 ans
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liketamere · 5 years
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Vers au autre récif
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Comme certains le savent déjà, j'ai repris le travail en décembre 2018 (après le déménagement et le congé parental). Je bossais dans un centre médical de rééducation et de réadaptation... sur le papier. En vérité il y avait aussi beaucoup de soins palliatifs et d'oncologie. Les soins techniques y étaient poussés et le rythme très soutenu. J'ai pratiqué des actes que je n'avais vu qu'en tant qu'etudiante et certains tout nouveaux. Comme le disaient les collègues : on frole parfois la réanimation certains jours.
C'était dur mais hyper formateur après mon congé parental. Plongée direct dans le bain ! J'ai pu voir que je n'avais rien perdu du tout et que j'étais capable de beaucoup de choses dont j'avais perdu l'habitude, car non pratiquées depuis plus de 6 ans.
J'étais là bas en CDD court, très court. Et pas de contrat plus long dispos....j'aurais aimé rester, mes cadres et nouvelles collègues également. Elle m'ont dit être déçues que je parte.
Mais voilà, j'ai été appelée par le CHU de Nîmes pour un poste en CDD de trois mois suivi dune reprise en CDI avec mes échelons, ma titularisation, etc..... Bref, ils veulent faire une mutation dès que ma disponibilité de Fresnes arrivera à son échéance.
Je suis consciente que je suis chanceuse d'avoir cette proposition seulement 1 mois et demi après ma reprise. C'est le genre de contrat que beaucoup de soignantes aimeraient avoir.
J'ai signé aujourd'hui, je commence demain.
C'est un service de rééducation ortho et neuro et on ne m'en a dit que du bien.
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PEOPLE ARE BETTER THAN RECORDS (pt 22)
Raf Hell, 31 ans, Hérouville Saint Clair.
Homme-orchestre de Daytona Fever Sensation, HASHCUT, RAFHELL et JACKIE PHANTOM.
A choisi Sugartown Cabaret de SUGARTOWN CABARET.
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Comme chaque année, comme chaque été, mon rituel littéraire, j'écris ma modeste chronique pour ce super blog qu'est Records Are Better Than People. Enfin qu'était... Cette année, j'ai compris que c'était un peu spécial, c'est la fin de celui-ci.
"Merdoume, qu'est-ce que j'aimais le lire et relire ce blog..."
Puis les dites consignes :
- j’aimerais que tu me présentes un disque avec lequel tu as une histoire particulière. - Je veux une anecdote. - Je veux une histoire. [...]
"Merdoume bis, j'ai l'impression que c'est ce que je fais tous les ans."
Il m'en faut pas plus pour me paralyser...
"Mais qu'est ce que je vais bien pouvoir raconter ????" [...]
Puis je tourne ma tête vers ma platine et m’apparaît comme le messie, Le Disque. Le disque qui “fitte” dans tous les critères : anecdotes, trucs de fou, histoires personnelles (voire plus). Car là aussi, ce LP est un peu spécial. Tout comme l'appel à contribution de Florian, il marque la fin. En effet, avec celui-ci, nous mettons fin à l'Aventure.
SUGARTOWN CABARET a commencé en décembre 2004 à Cherbourg, j'ai rejoint le groupe en mars 2006 et nous avons arrêté au début de l'été de cette année. 13 ans. 13 ans qui sont passés très vite. Si Gautier (à qui je filais un coup de main pour la date) m'avait dit : "Ce groupe, que tu es en train de mater, fera bientôt partie de ta vie", je ne l'aurais tout simplement pas cru. Donc, ce soir du 12 octobre 2005,  il y avait DRAFT et ONE MORE SEASON, pas mal de monde au concert. Une bonne soirée en somme au Bar Laplace (R.I.P.), CBGB caennais en quelque sorte. Vers la fin du set, Sugartwon cabaret entame Assis A Regarder, morceau emo sympathique. La compo déroule, puis break instrumental. Sortie de trompette, enclanchage de delay sur une montée post-rock que les gars font prendre... WAAAAAAaaa gros frisson picotements dans le bras... Je décolle ! Le morceau reprend sur un final qui tabasse... "PUTAIN ! C'est quoi ce truc ?!?" Je trippe à donf et 2 secondes après : "Purée, j'adorerais jouer ce morceau !"
12 ans plus tard derrière mon ordi, je peux vous avouer que j'en suis un peu lassé. Sans trop “marseiller”, on a du le jouer plus de 200 fois, dans divers endroits variés et dans divers états, eux aussi variés. MAIS PURÉE qu'est-ce que c'était chouette ! 3 albums, 2 splits, une démo, un live et un Ep, un paquet de concerts, de rencontres, de pays visités. 13 ans quoi !
Oui, à ce niveau de la chronique tu te doutes que je ne vais pas parler de l'album. J'ai pas de recul dessus puis franchement ça serait pas très sincère de te dire que c'est le meilleur disque du monde, car je ne le pense pas. Et je trouverais ça ridicule de vous faire le "making of" de celui-ci car ça n'a aucun intérêt et pourtant j'en vois des groupes sur le Net que ça dérange beaucoup moins que moi. Non, je préfère mettre en avant le fait que celui-ci est le point final d'une histoire musicale et humaine entre 5 personnes.
Il y a des jours où je suis content que l'on en ait  fini avec SUGARTOWN CABARET. Les tensions et autres problèmes récurrents de la vie en groupe, la promiscuité, nous ont usés, mais là je vous apprends rien. Puis d'autres jours, je me dis aussi que certains morceaux ne seront jamais joués sur scène, que merde, ça aurait génial de partir les défendre en tournée, de revoir les copains, de s'en faire d'autres, d'aller un peu plus loin sur la carte du monde... "Mais tout n'est pas si facile, les destins se séparent, l'amitié, c'est fragile". J'en veux à personne, c'est comme ça, c'est la fin et tu sais comme moi que les personnes sont plus importantes que les disques. Ce dont je suis hyper fier, est ce que l'on a fait pendant ces 13 années. Entre les tournées dans les endroits improbables tout comme les rencontres aux concerts super merdiques face aux réels moments de communion, la bouffe découverte dans les pays visités.
Yes I'm Proud !
Puis je suis fier de ce disque aussi. Dans le sens où il fut entièrement réalisé par nous cinq. Écriture/Enregistrement/Pochette/Autoproduction/Distribution. BAM ! DIY or Die ! Enfin, DIY and Die...
Car ce fut terriblement grisant d'atteindre des buts, de franchir des caps, d'aller plus loin, d'aller plus haut comme dans le saut à la perche, être au dessus de la barre horizontale fixée (par nos soins) à plusieurs mètres de hauteur. Mais il faut redescendre en douceur et sur le matelas car c'est beaucoup mieux que la pleine face sur le gravier.
Cet album en est le point final.
SUGARTOWN CABARET s'arrête ici.
Je finirai cette chronique, comme un bon emokid, par un gros LOVE ! Merci les gars de m'avoir appelé un dimanche soir de mars pour me demander si ça me branchait de faire partie du groupe. Merci de m'avoir encouragé à chanter dans un micro, de m'exprimer, de jouer de la musique avec d'autres. Merci aussi de m'avoir guidé, rassuré, d'avoir été patient. Comme diraient Seydoux & Dolan, de m'avoir appris "l'école de la vie". Un "Je vous aime" à vous quatre.
Merci aussi à tous les personnes qui nous ont soutenus, invités, hébergés et écoutés pendant toutes ces années.
Merci à Flo pour ce blog.
Et merci à toi qui est en train de lire cette chronique.
Avec tout mon Amour.
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revuedepresse30 · 6 years
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Arnaud Rebotini : "Même si on est champions du monde, je ne raserai pas ma moustache"
Vous avez récemment confié à Greenroom : "Ma chance, c’est de ne pas avoir eu d’énorme succès, ça m’a permis de rester libre. A partir du moment où tu incarnes un tube, c’est vraiment la merde". Est-ce que votre César récompensant la meilleure musique originale pour 120 Battements par minute est-il venu changer cette routine ?
Arnaud Rebotini - Le succès de 120 Nattements par minutes n’a pas trop affecté mon travail car ça reste une BO, pas un disque en soi. Je n’incarne pas personnellement à 100 % cette musique car elle fait partie d’un film et c’est un travail de commande finalement. Mais ça me ramène pas mal de tournées qui me permettent de faire mon live.
Vous ne craigniez pas qu’on vous réduise à ce titre ?
Non, c’est le dernier disque que j’ai sorti donc on m’en parle beaucoup mais ça me gêne pas. Et mon parcours est assez long et éclectique.
En 2014, vous assuriez déjà la bande originale du précédent long métrage de Campillo, Eastern Boys. Vous souvenez-vous de votre rencontre ? C’est lui qui est venu me chercher car il aimait ma musique. Il avait particulièrement apprécié un album que j’ai fait en 2000 qui s’appelle Zend Avesta, un disque pop, de musique classique et de jazz avec pas mal de harpe, de flute, de clarinette et un peu de synthé. Il l'avait adoré et il m’a demandé de reprendre ça avec des morceaux électros pour Eastern Boys.
Avant de vous proposer de faire la BO de 120 Battements par minute, Robin Campillo connaissait-il votre engagement auprès du milieu LGBT ? Non car je n’avais pas vraiment d’engagement militant. J’ai toujours été proche de ce milieu car j’ai toujours joué dans des clubs gays. J’ai touché mes premiers cachets au Carré noir, un backroom gay dont les gérants étaient vos voisins, rue Lamarck. C’est là que j’ai joué mes premiers sets live. Ensuite, j’ai pas mal joué au Pulp sur les Grands Boulevards, une boite de filles qui faisait des soirées ouvertes et tous les jeudis, j’y animais des soirées baptisées "Sometimes Funky People Are Dressed In Black". J’ai découvert la house et la techno au Boy's, au 6 rue Caumartin, sur les Grands Boulevards toujours, à deux pas de l'Olympia. C’est un milieu dans lequel je me suis toujours senti bien. Aujourd’hui avec le succès du film, on m’interroge davantage sur le sujet et j’essaye d’expliquer qu’au-delà du cinéma, il y a aussi un drame humain, le sida, qui continue de tuer beaucoup de gens encore aujourd’hui. C’est pour ça qu’un festival comme Solidays est  important car c'est au moment où l’on boit des coups et où l’on fait la fête qu'il faut faire particulièrement attention aux rapports non protégés.
Le remix de “Smalltown Boy” de Bronski Beat a-t-elle été une étape compliquée de la BO ? Au début, je dois reconnaître que ça m’a un peu effrayé mais finalement ça n'a pas été trop compliqué à réaliser. L’idée est venue de Robin lors d’un concert de soutien de Jimmy Sommerville à Act-Up avec son groupe de l’époque qui s’appelait The Communards. Il a toujours soutenu l’association, il a payé leur loyer durant un an. Robin Campillo se rappelle que lors de ce fameux concert, il aurait joué une version un peu modernisée de ”Smalltown Boy” et il m’a demandé de faire un remix dans cet esprit de la deep house des années 90.
Votre remix lui a donné une empreinte plus sombre et mélancolique… Ah peut-être. Je ne voudrais pas comparer les deux versions. Pour moi, la version originale de neuf minutes est quelque chose d’intouchable. C’est un grand moment de la musique pop et électro donc personnellement je n’aurais jamais osé m’y attaquer si on ne me l’avait pas demandé. J’ai essayé d’être très respectueux du titre original. J’ai un peu ralenti le morceau et j’ai gardé la même harmonie. Ma femme qui écoute souvent “Smalltown Boy” était très fière d’entendre mon remix.
Vous êtes une figure la nuit parisienne ? Quel regard portez-vous sur son évolution depuis 20 ans ? Je n’ai pas l’impression que ça a changé tant que ça. La seule différence, c’est que je suis plus vieux (rires). Il y a plein de soirées hyper bien et j’ai le sentiment que le nuit parisienne s'est largement démocratisée. Ce n'est plus l'apanage de quelques uns et tant mieux.
Etes-vous parfois nostalgique de l’époque où vous étiez disquaire chez Rough Trade et où la musique pointue était réservée aux orpailleurs ? A l’époque, le disquaire, c’était le lieu où était compilé le savoir. Nous étions YouTube avant l’heure (rires). C'était surtout une époque où il fallait gérer la rareté. Aujourd’hui, il faut gérer l’abondance mais il y a plein de labels de qualité qui continuent de faire un travail de curation et d’éditorialisation.
Ça représente quoi de venir jouer dans un festival aussi pointu que Calvi on the rocks pour vous ? J’adore ce festival, c’est la troisième fois que je viens. Au-delà d’être un festival pointu, c’est aussi un moment dans l’année qui est synonyme de vacances vu le cadre. Je suis d’ailleurs venu en famille.
Vous êtes connu pour être un grand stakhanoviste. Est-ce que vous parvenez ne rien faire l'espace d'un été ? Avec l’âge et la pression familiale, je suis obligé (rires).
Vous avez d’autres projets de BO de films ? Je vais prochainement faire la bande originale d'un film réalisé par Bettina Oberli avec Mélanie Thierry et Pierre Deladonchamps. C’est une sorte de Madame Bovary moderne, un couple écolo moderne qui s’ennuie. Et j’ai aussi assuré la bande originale du prochain film de la réalisatrice Lou Jeunet.
Tout au long de votre carrière, vous avez aimé surprendre les gens. Vous pensez toujours pourvoir le faire ? Oui, j’ai encore quelques cordes à mon arc (rires).
D’ailleurs en matière de surprise, si on est champions du monde, est-e que vous vous engagez solennellement à raser votre moustache ? Je regarde la Coupe du monde avec passion mais je ne peux pas prendre cet engagement parce que j’ai rasé ma moustache une fois lors du second album de Black Strobe et j’ai eu tellement de plaintes que j'ai promis de ne pas recommencer. Et en plus, je pense que les Bleus n’ont pas besoin de moi pour être champions du monde.
Propos recueillis par David Doucet
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tombeedanslpanneau · 6 years
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J'ai ma résidence secondaire dans une Hilleberg marron clair
Pas de publication depuis 10 jours : le voyage se serait-il arrêté piteusement ? Que nenni ! Sur la bécane comme à table, l'équipe Barney & Amélie fonctionne de façon admirable.
La session qui nous a menés de Hambourg à Copenhague en un peu moins de 4 jours a été efficace (notre damn marque de fabrique) et nous a donné l'occasion de faire un peu d'ethnologie chez nos amis danois. 
Oui, car en quittant l'île allemande de Fehmarn pour une traversée de moins d'une heure, nous partons à l'aventure dans une contrée que nous ne connaissons ni l'un ni l'autre. L'impréparation est telle que nous ne savons pas même dire “bonjour” en danois, ni ne connaissons la parité de la couronne… La frontière est sinistre et il faut plusieurs kilomètres pour découvrir les secrets de Lolland, puis de pont en pont le reste du sud-est de l'archipel danois jusqu'à la capitale.
Bilan de notre étude : les locaux aiment le jaune safran et les oriflammes rouges et blancs, klaxonnent les vélos mais leur concoctent quelques beaux tracés cyclables, ont des fromages insipides compensés par du hareng gravlax à se rouler par terre, et sont des esthètes en matière de cimetière.
À Copenhague, nous nous posons au camping de Lars Øuille avec le sentiment d'être à la maison, si ce n'est que les bières locales sont un peu décevantes (mention spéciale cependant pour la Carlsberg IPA qui se défend). Audrey, une amie de Barney danseuse de tango installée ici depuis plus de 2 ans, nous guide à vélo à travers sa ville : balade dans le chouette cimetière/parc Assistens Kirkegård où nous payons nos respects à Hans Christian Andersen, tour en bateau-bus puis baignade dans le port, et enfin découverte en vrai de Christiania, le quartier “alternatif” de Copenhague (utopie urbaine où les maisons sont autoconstruites, les tags omniprésents et les drogues douces plus ou moins tolérées). La ville est impressionnante, et le plus fou est le flux incessant des vélos qui quadrillent les rues à un rythme soutenu et apparemment sans accroc. Flipettes du guidon, s'abstenir.
Samedi, nous rallions Helsingør pour traverser l'Øresund et gagner la Suède. L'arrivée en face, à Helsingborg, me fait craindre pour la suite dans ce nouveau pays : des kékés en grosses cylindrées jouent au go fast en pleine ville, les plages grouillent de monde et les itinéraires cyclables sont hyper mal indiqués. Heureusement, la progression vers le nord enterre bien vite mes objections : la côte est de toute beauté, avec le ciel azur pour écrin. Les deux bivouacs qui suivent, au bord de la mer, seront couronnés par des couchers de soleil splendides. 
Dimanche, journée de reliefs imprévus et pépins mécaniques : mon TX 400 tient bien la route (il peut !) mais les roues du Peugeot vintage de Barney commencent à crier gare. Les bricolages de bord de piste nous donnent l'occasion de croiser l'équipe du Graphic Bike Tour, couple parti de Lille début mai pour un tour du monde de la sérigraphie. La boucle est bouclée : nos Lillois, connaisseurs des Mains dans le Guidon, avait entendu parler de Barney lors de son passage là-bas. Nous les recroisons le lendemain avant d'arriver à Halmstad, où Barney et moi nous disons au-revoir. 
Commensal ami, merci pour ces 15 jours d'excellente compagnie, de bonne tambouille, de calembours foireux, de références à Astérix et Starmania, et de discussions tous azimuts qui cheminent et font cheminer… Je te souhaite bonne route et bon vent, pourvu qu'il soit dans le dos souvent.
En ce début de semaine, je repars donc han solo en direction de Stockholm, et la solitude des lacs, montagnes et forêts s'équilibre avec l'effervescence des villes en ce jour de fête nationale qui n'a jamais été aussi chaud de mémoire de Suédois.
À suivre…
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equipedefranceinfo · 6 years
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Ultramarines solitude
  Inspirés par les "collectionneurs de stades" anglais, les deux auteurs de Supps Par Terre ont lancé un tour de France des vingt stades de Ligue 1 pour aller à la rencontre des supporters et vivre le supportérisme de l'intérieur. Après Nice, Paris, Guingamp, Nantes, Caen, Lyon, Troyes, Monaco, Saint-Étienne, Toulouse et Montpellier, il sont passés par la Gironde.
  * * *
  "Eh bah… C’est pas gagné, on est nuls…" La phrase est lâchée dans un sourire. Castillon a pour mission de mettre l’ambiance, depuis sa nacelle, lors de ce match contre Angers. Il ne se plaint pas de sa tribune, qui donne tout ce qu’elle peut, assez remplie dans un Matmut Atlantique qui sonne particulièrement creux. Non, le vrai problème, pour que ça s’enflamme, c’est qu’il faudrait que les Bordelais sur le terrain se bougent un peu plus.
  Les chants, eux, font de l’effet. En début de match, le bruit intense contraste avec la prestation à la limite du catastrophique des Girondins. Pourtant, ce n’était pas gagné: les Ultramarines ont fait la fête, la veille, ce qui ne prédisait pas une super forme. Malgré tout, ils étaient une bonne centaine au local du groupe, à trois heures de la rencontre.
          « Ceux qui ont commencé en 1987, tu peux les voir ici »
Romain Manci, présent depuis 1991 et également capo, nous accueille et offre les bières. "Avec la soirée, certains dorment peut-être encore", prévient-il. On sort du local pour rejoindre "la terrasse de l’été", plaisante Romain. Un petit jardin où trône un brasero avec l’inscription "Ultramarines". "Ça c'est les mecs de Munster qui nous l'ont offert pour nos trente ans. Il est hyper classe, non? J'aimerais avoir le même chez moi", renchérit celui qui a commencé à aller en tribune avec son père "dès huit ans".
  Son intégration au virage Sud s’est faite vers dix-onze ans. "Et après, à seize ans, c’était fini. Je suis de la génération après la finale de Munich (finale de Coupe de l'UEFA perdue contre le Bayern en 1996, ndlr). Beaucoup de gens ont intégré les groupes à ce moment-là, après l’atmosphère qu’il y a eu en ville, au club, au sein des ultras, et qui ont formé une nouvelle génération. Pour certains, on est encore là! D’ailleurs même ceux qui ont commencé en 1987, tu peux les voir ici."
  C’est aussi ça, la structure des UB: elle s'étend sur quatre générations de supporters, à une époque où la plupart des groupes regrettent l’absence de passage de témoins. "Il y a des trous, des fois, entre les générations. Mais chez nous, on n'a pas de gros creux. Le groupe fonctionne comme ça: il est chapeauté par un bureau de quinze-vingt personnes qui sont à l'image des trente années du groupe."
    « Les flics, ils étaient à la ZAD le matin »
Alors, pendant que Romain Manci continue de nous parler, les plus jeunes aident "Casti" à préparer ce qui sera proposé à la table de ventes, au stade. Tout le monde met la main à la pâte. Peut-être que ce que traverse le groupe le soude encore plus. Car depuis quelques mois, les Bordelais sont entrés en résistance, bien décidés à ne plus respecter les interdictions de déplacement.
  Retour aux faits. À Troyes, un voile prend feu. Un incident qui permettra aux autorités de justifier des interdictions à venir. "Une excuse bidon", selon Castillon. S’ils assument la "connerie", ils retiennent que "l’incident n’a duré qu’une minute, ce n’est pas un tournant. Il y avait les pompiers partout…" Finalement, le club est condamné à la fermeture de son parcage visiteur pour ses trois prochains déplacements, dont un avec sursis. Cette sanction tombe le 8 février, près d’un mois après les événements. Dans l'intervalle, les Girondins se déplacent deux fois: à Nantes, puis à Strasbourg.
  Interdits de se déplacer chez les Nantais, les Bordelais décident de ne pas respecter ce qu’ils dénoncent comme un "abus de pouvoir". "L'année dernière, on avait été interdits et on avait réussi à avoir 250 places en bataillant. On se dit qu'on peut la tenter et qu'il y aura toujours moyen de négocier sur place", explique Romain Manci. Alors, le gros des membres prend le train à la Roche-sur-Yon. À l'arrivée en gare de Nantes, la présence policière est massive. Romain reprend: "Il y avait quoi? Deux cents flics? Les mecs, ils étaient à la ZAD le matin. Et ils se sont tapés cent-cinquante mecs en train de fumer et mater le match sur un portable. Les flics se sont dit: "Mais qu'est-ce qu'on fait là?"
          « Normalement, à Strasbourg un samedi soir, y a dix gardav »
Le prochain déplacement est à Strasbourg. Une nouvelle fois interdits, mais bien décidé à entrer en désobéissance, les ultras s’organisent. Des places leur sont fournies par les supporters alsaciens, et une partie d’entre eux parvient à entrer dans l’enceinte et à se regrouper. Résultat des courses, cinquante personnes sont placées en garde à vue après avoir été extraites de l’enceinte.
  "On ne pensait pas qu'ils nous mettraient autant en garde à vue. On savait que ça allait être chaud, parce qu'on faisait un truc... Mais pas à faire ce genre de gardav’ à cinquante. On a réquisitionné le poste de Strasbourg, des mecs qui étaient d'astreinte, obligés de venir pour des gars qui avaient rien fait, en réalité. Même les flics étaient contents parce qu'ils avaient des gens 'normaux'. Et normalement, à Strasbourg un samedi soir, y a dix gardav’", raconte Castillon.
  Enfin, ils tenteront d’aller jusqu’à Marseille, mais leur bus sera intercepté. Encore quelques heures dans un commissariat. Finalement, autant qu’au(x) stade(s). Pourtant, ce qu’aiment les UB, c’est la tribune. Avec un millier de cartés, l’assise du groupe est solide. Le tout grâce à une hégémonie, puisqu’ils sont le seul groupe bordelais depuis que les Devils se sont dissous en 2006.
    « Les clubs doivent prendre position pour leurs supporters »
Quelques groupes ont pu tenter de s’incruster épisodiquement dans la Sud. "Après quand tu gères toute une tribune, un mec peut pas arriver et dire: 'Salut, j'ai une petite bâche de deux mètres, est-ce que vous avez de la place?', souris Romain. On leur a toujours dit: 'Écoute, t'es sympa, on a tous été motivés comme toi à seize ans. Là, y a des drapeaux à peindre ou à scotcher, on va commencer par ça et on verra ce qu'on peut faire'. Parce que c'est important aussi. Les jeunes qui nous intègrent, il faut leur inculquer les valeurs du groupe, comment ça fonctionne."
  Et puis, les galères endurcissent. Permettront-elles un apaisement? Les ultras n’en savent rien, mais certaines de leurs réponses sont empreintes de scepticisme. Soutenus par de nombreuses tribunes, mais pas par toutes, ils pensent que le combat commence par l’unité entre les groupes. "Certains ne s’entendront jamais", concèdent-ils. "il faudrait qu’on ne soit pas les seuls à faire ce qu’on fait. Mais on ne peut pas demander à des groupes plus petits. Ils ne peuvent pas, ils n’ont pas assez de forces vives. Quelle action tu veux qu’ils mènent? Même pour nous, c’est dur", souffle Castillon.
  Ils regrettent le manque de soutien du club, par exemple. Pour eux, ce sont les clubs, en se positionnant contre les sanctions de la Ligue, qui feront bouger les choses. Castillon: "Tout passera par les clubs. Faut qu’ils menacent de mettre leurs couilles sur la table. Ils doivent prendre position pour leurs supporters". Romain remet en cause également le rôle de la Ligue: "Au niveau local, tu es soutenu, médiatiquement et tout. Mais au niveau global, la Ligue, les mecs ont les oreilles percées".
        « Tout le monde est d’accord, sauf la Ligue »
Comme d’autres groupes, les Ultramarines ont souvent proposé des solutions pour défendre des revendications qui leur tenaient à cœur. "Ça fait des années qu’on a monté des dossiers pour organiser des spectacles organisés à base de fumigènes pour lesquels on a tout préparé. Et les mecs refusent", continue Romain, suivi par Castillon: "Tout le monde est d’accord, sauf la Ligue".
  Avec le club, justement, les rapports ne sont pas mauvais. "On est comme un syndicat, reprend Romain. Pour Gourvennec, par exemple, c'est les supporters qui sont montés au créneau pour faire évoluer la situation. Les gens disent: 'Pour qui ils se prennent?' Attends, nous ça fait trente ans qu'on suit les Girondins, on va partout, ça nous donne une certaine légitimité, bien sûr. Et derrière, on sait comment fonctionnent les clubs, on sait comment est vécu le football à l’étranger, par nos alliances, pour s’adapter. Même si on n’a pas la prétention de tout savoir".
  Mais les revendications des Bordelais à ce moment-là ont jeté un froid, dans un club où le dialogue est plutôt bon. D’ailleurs, Romain souligne le travail du directeur de la sécurité, David Lafarge: "Ça fait vingt ans qu’il est là, et ça change tout. C'est un véritable relais. Quand il y a un problème, il bouge".
    « Au Havre, on a fait une bringue, c’était génial »
Bouger, c’est aussi le quotidien de Romain, qui vit actuellement à 250 kilomètres de l’enceinte bordelaise. Et "parle comme un vieux", avoue-t-il. Il se souvient d’un temps où les restrictions en matière de déplacements étaient moins rigoureuses. Parfois, même cette saison, quelques moments de liberté leur sont offerts: "Le mieux, c’est quand il n'y a pas de contraintes au péage. Quand tu peux aller en centre-ville, dans un bar. C’est là que tu passes un super moment. On a fêté nos trente ans au Havre contre Amiens. Là-bas on a fait une bringue, c’était génial".
  Castillon et lui regrettent l'oppression policière. "Sur certains déplacements, on n’a pas les flics au cul tout le temps. Puis, quand ils sont là, nombreux, ils cherchent le moindre truc pour que ça parte en couille." Au point, pour le plus jeune, de désormais préférer des déplacements à Guingamp qu’un choc à Lyon ou Marseille, où la présence policière se fait suffocante.
  Face à Angers, chez eux, ils s’évitent au moins cette ambiance-là, même s’ils ne la fuient pas, généralement. Du haut de sa nacelle, Castillon continue d’enflammer la tribune, en chef d’orchestre. Comme un seul homme, ceux en face le suivent. Il peut dicter les sifflets, le rythme des chants, les sorties de drapeaux. Malheureusement, ses superpouvoirs s’arrêtent là. Il aurait bien repris un centre, fait trembler les filets, mais ce n’est pas son rôle: Bordeaux fera match nul. 
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  LIRE AUSSI : "GÉNÉRATIONS OL, SUPPORTERS AU PLURIEL" "48 HEURES AVEC LA POPULAIRE SUD NICE" "RETOUR DES ULTRAS AU PARC DES PRINCES : UN AN APRÈS"  "À GUINGAMP, UN DERBY DISCRET MAIS PASSIONNÉ" "AU NOM DE LA LOIRE" "MNK, PLUS POÈTES QU'ULTRAS" "ULTRAS À TROYES : L'AUBE EN SOLITAIRES" "LOUIS-II, CLICHÉ 0" "GREEN ANGELS, LES VERTS DU DECOR" "À TOULOUSE, LES INDIANS VEULENT SORTIR DE LEUR RÉSERVE" "ULTRAS À MONTPELLIER, LA MOSSON DE CONFIANCE"
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tendance-news · 6 years
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On a toujours pensé qu’il existait sur cette planète une espèce rare de “bons coups“ dont on se refilerait la carte de visite entre copines. Des mecs surentraînés, à la technique implacable et à l’endurance bionique. Vraiment ? On a demandé à des femmes si leur meilleur coup était de ceux-là.
Vous vous souvenez de Mister Pussy dans Sex and the City ? Cet homme dont les femmes vantaient les qualités sexuelleshors-norme jusque dans les toilettes d’un restaurant ? Bon, dans la vraie vie, ça ne se passe pas tout à fait comme ça. Et même si on connait toutes un bon coup avec des doigts un peu plus agiles que les autres, surprise, un orgasme incroyable dépend beaucoup de l’état d’esprit des femmes. Témoignages. 
Lou, 23 ans : "Juste un très bon coup de reins avec un super rythme"
"C’était en vacances avec des amies, on sortait d’un bar et on allait rentrer à l’appartement. Mes copines avaient toutes 'ramené un mec'. Alors pour rigoler (et parce que j’étais un peu alcoolisée) j’ai crié 'qui veut rentrer avec moi?!'. J’ai eu un volontaire alors je me suis dit 'allons-y !'. Il était gentil, pas un gros lourd, je pense qu’il était aussi gêné et amusé que moi par la situation. Tout ce contexte a fait que je me suis sentie super à l’aise, comme s’il était d’abord là pour mon plaisir. Ça n’était rien d’extraordinaire, pas de positions recherchées, juste un très bon coup de reins avec un super rythme et surtout : j’en avais rien à foutre ! Je ne me posais pas de questions, il ne m’en posait pas non plus, j’étais juste 'dans mon corps' comme disent les yogis. Le rapport a duré un petit moment, ça faisait plaisir aussi d’avoir un mec qui tenait un peu sur la longueur. À la fin j’étais épuisée complètement 'repue', je me suis endormie direct, heureuse. Le lendemain en me réveillant il était parti, il n’avait dérangé personne. Je me suis même demandée si je n’avais pas rêvé tout simplement."
Perrine, 28 ans : "On s’est embrassées et j’ai ressenti comme de l’électricité"
"C’était avec une fille. J’étais toujours sortie avec des garçons et ma dernière relation (de 7 ans) venait de se terminer. Je n’avais pas envie de m’y remettre tout de suite mais je restais persuadée que j’étais hétéro. Au boulot, j’avais une super copine qui elle, était lesbienne. On a commencé à se voir de plus en plus en dehors, on était comme cul et chemise, on s’est même installées en coloc assez rapidement. Un soir, ça a dérapé, on s’est embrassées et j’ai ressenti comme de l’électricité, un truc tellement fort contre lequel je ne pouvais pas lutter. Nous avons couché ensemble tout de suite, je pensais être tétanisée mais en fait j’étais juste bien. Elle connaissait son corps et du coup, elle a su comment s’y prendre avec le mien. Elle m’a appris qu’entre filles on ne fait pas l’amour comme dans un porno lesbien filmé par un mec. On a fait ça très lentement, j’ai eu le temps de ressentir chaque partie de mon corps, j’avais l’impression d’être au dessus de moi, de flotter. Toutes mes sensations étaient décuplées. À la fin, j’ai eu l’impression de nager dans du coton, qu’autour ça tournait comme après une bonne cuite !"
Juliette, 32 ans : "C’est une histoire d’alchimie, d’énergie"
"J’ai la chance que mon meilleur coup soit mon copain actuel. Il n’est pas particulièrement doué de ses mains, il n’a pas de 'botte secrète'. C'est plus une histoire d'alchimie, d'énergie, je sens que nos deux corps sont à l’unisson, qu’on ressent le plaisir de l’autre autant que son propre plaisir. Ça ressemble à quoi ? L'impression de ne plus savoir où je suis. J'ai souvent la tête qui tourne au moment de l'orgasme et la sensation de ne plus pouvoir me contrôler. J’ai toujours un peu ri au nez de mes copines qui me parlaient 'd’extase'. Jusqu’à ce que ça m’arrive."
Pauline, 30 ans : "Cette sensation de maîtrise de sa part m’a complètement fait perdre les pédales"
"C’était une soirée étudiante, dans un petit appartement. Entre les Curly et le mauvais rosé il y avait ce garçon de mon école avec qui j’avais échangé quelques textos le même jour. Et on avait continué à s’écrire pendant la soirée, alors qu’on était à deux mètres l’un de l’autre. La tension est montée jusqu’à ce que je dise ‘On se casse ?’. Et lui de répondre 'Tu veux ?'. J’étais morte de trouille, je me disais que j’allais coucher avec un garçon que je connaissais à peine, et ce n’était pas dans mes habitudes. On est arrivés chez lui, on a laissé les lumières éteintes, tout est allé très vite. J’étais hyper intimidée, je lui ai fait une fellation, il a dit ‘c’est dingue !’, du coup mon excitation a encore grimpé, je me sentais toute puissante. Pendant la pénétration, certains mecs touchent le clito pendant une minute hyper maladroitement juste pour dire qu’ils l’ont fait, mais lui a soutenu la cadence, j’avais en permanence l’impression qu’il m’avait en 'main'. Toute sa main entourait mon sexe malgré le fait qu’il soit en moi en même temps. C’était un sacré tour de force. Cette sensation de maîtrise de sa part et l’impression de lui faire beaucoup d’effet, m’a complètement fait perdre les pédales. Ça n’a pas été le début d’une histoire, mais ça reste ma nuit la plus torride."
Léonore, 30 ans : "Il a agi comme mon corps l’attendait, à comprendre où je voulais aller"
"C’était un coup d’un soir, un mec que j’avais rencontré sur Tinder. Le fait de savoir que c'était juste pour une nuit m’a aidé à me libérer. On avait commencé à se chauffer par message, on avait parlé de ce qu’on voudrait tester, de nos fantasmes. Il avait l’air un peu expérimenté et était entreprenant, ça m’a aidé à me détendre et surtout il n’était pas focalisé sur son plaisir, mine de rien c’est rare. Du coup, moi aussi je n’ai eu aucun scrupule à me concentrer uniquement sur moi. Je n’ai pas le souvenir de gestes particuliers, juste qu’il a beaucoup joué avec mes cheveux et ma nuque. C'était à l'époque de mes premiers orgasmes donc je commençais aussi à savoir ce que j'aimais et j’avais une soif d’expérimentation. Comme je me sentais hyper en confiance, je l’ai vraiment guidé après les préliminaires, il a réussi à réagir comme mon corps l’attendait, à comprendre où je voulais aller. Ça a suffi à en faire le meilleur coup de ma vie !"
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