Tumgik
#ea/pa hybrid
wujudduo · 2 years
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Contribution de WUJUD à l'Installation du projet Plastigo à la Vitrine de la galerie Art-Cade sur une invitation du collectif DEUX BIs. Juillet 2022. Marseille.
Projet @plastigo.project réalisé par @par_ce_passage_infranchi
Avec les artistes Patrycja PLICH (Pologne, plasticienne) | Christophe GALATRY (Marseille, photographe) |Souad MANI (Tunisie, artiste trans-media), accompagnée de Romain PAPION (Nantes, réalisateur arts numériques) | Philippe AUTRIC, (Marseille, vidéaste)
Texte Matthieu Duperrex, Philosophe, co-fondateur et directeur artistique d' @urbain_ trop URBAIN
Comme les Modernes sont prodigues en matières inédites et en nouveaux sols ! La moindre promenade de plage nous fera dénicher des roches inattendues : un polystyrène d’ébène, une canette Saint-Jacques rouillée, des galets pneumatiques, un cristal de pétrole brut pétrifié, des tessons de terre cuite, des ciments méridionaux… Et parmi ces rebuts détritiques de l’activité humaine figurent en bonne place ces concrétions hybrides que l’on appelle « plastiglomérats ».
Technofossiles, alliages et matériaux polymères se disputent la préséance pour devenir les nouvelles pierres de rosette des stratigraphes qui cherchent à établir dans les couches sédimentaires cette nouvelle époque géologique « humaine, trop humaine » que l’on nomme Anthropocène, bien que nombre d’appellations alternatives se disputent ce sacre : Capitalocène, Plantationocène, Chthulucène, Écocène, Plasticocène… On a d’ores et déjà produit assez de plastique pour envelopper quatre fois la Terre de film d’emballage – l’émergence de cette Plastic Blue Marble a inspiré de nombreux artistes à l’interface de l’écologie et de la technologie.
L’originalité du projet « Plastigo » est d’interroger cette matérialité de l’époque au travers des technologies de capteurs : quelle science de la mesure pour des phénomènes écologiques qui configurent plastiquement l’air, le sol et l’eau ? Avec le Golfe de Fos et l’étang de Berre pour « zone critique » d’élection, P. Plich, S. Mani, P. Autric et C. Galatry se positionnent en artistes-enquêteurs entreprenant de révéler des plasticités paradoxalement invisibles, fantômes et monstres de l’Anthropocène auxquels nous familiariser, parfois malgré nous, pour continuer de vivre dans des milieux altérés. Ce faisant, ces artistes se rattachent au courant du « Sensory Art » qui explore savamment et poétiquement l’environnement au moyen de nouveaux épidermes : Rasa Smite & Raitis Smits (Fluctuations of Microworlds, 2017), Aline Veillat (Pas de deux en vert et contre, 2009-2012), Theunis Karelse (Assisted migration, 2013), Pinar Yoldas (An Ecosystem of Excess, 2014), Ivan Henriques (Symbiotic Machine, 2014), etc.
Par le dispositif qu’il propose, les activités de transcodage et de marquage qu’il met en scène, le projet « Plastigo » réinvente le territoire tel que le définissent Deleuze et Guattari, à savoir comme relevant de l’acte : « le territoire est en fait un acte, qui affecte les milieux et les rythmes, qui les “territorialise”. Le territoire est le produit d’une territorialisation des milieux et des rythmes.1
1 Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille plateaux. Capitalisme et Schizophrénie 2, Éditions de Minuit, coll.
« Critique », Paris: 1980, p. 386.
*Docteur en arts plastiques, Matthieu Duperrex est chercheur associé au LLA-Créatis (EA 4152), Université de Toulouse-Jean Jaurès. Artiste-auteur, co-fondateur et directeur artistique du collectif « Urbain, trop urbain » (www.urbain-trop-urbain.fr), ses travaux procèdent d’enquêtes de terrain sur des milieux anthropisés et croisent littérature, sciences humaines et arts visuels ou numériques. Publications : Shanghai Nø City Guide (Toulouse, Urbain, trop urbain, 2012), Micromegapolis, lorsqu’une ville rencontre Gaïa (Toulouse, Urbain, trop urbain, 2013), Périphérique intérieur (Marseille, Wildproject, 2014), Voyages en sol incertain, enquête dans les deltas du Rhône et du Mississippi (Marseille, Wildproject, 2019).
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silverchairpartners · 5 years
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saufterritoires · 4 years
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PROJET PLASTIGO 2020 - 2021
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Le projet Plastigo est parti de  réflexions sur l'ère du ‘plastiglomérat’ dans laquelle nous vivons. Nos principales questions portent sur les enjeux de la production industrielle et sa résonance sur les territoires. Nos observations de la zone industrielle sont faites à partir du niveau du sol et de sa matière, dans la perspective du processus de changement provoqué par l'activité humaine et temporelle.
Notre objectif est de représenter ses matières à la fois in situ et de les rendre accessibles par des protocoles de télédétection comme la cartographie et les vues en direct.
The Plastigo project started from the reflection on the plastiglomerate era that we live in. Our main questions are focused on the issues of industrial production and how it resonates within the territory. Our observations of industrial area are made from the level of matter, from the perspective of the change that is triggered by the activity of time.
Our aim is to represent them both in situ and make accessible by remote-sensing protocols as mapping and the live views.
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Schéma de la molécule Dioxine
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Notre projet « Plastigo » cherche à interroger cette matérialité de l’époque au travers des technologies de capteurs situé sur trois sites distincts, trois spots autour du Golfe de Fos nous semblant représentatif. Ces trois spots seront révélé lors de notre performance et installations filmé sur chacun d’eux au cours de l’été 2021.
Our "Plastigo" project seeks to question this materiality of the time through sensor technologies located on three separate sites, three spots around the Gulf of Fos appearing to us to be representative. These three spots will be revealed during our performance and installations filmed on each of them during the summer of 2021.
Ce projet est initié par les artistes :
Patrycja PLICH, Christophe GALATRY, Souad MANI, Philippe AUTRIC
Voir cartes IGN 31440T et  30440T Ouest-Berre et Fos-sur-Mer
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INTRODUCTION - IDÉE
texte de Matthieu Duperrex pour Plastigo
Comme les Modernes sont prodigues en matières inédites et en nouveaux sols ! La moindre promenade de plage nous fera dénicher des roches inattendues : un polystyrène d’ébène, une canette Saint-Jacques rouillée, des galets pneumatiques, un cristal de pétrole brut pétrifié, des tessons de terre cuite, des ciments méridionaux… Et parmi ces rebuts détritiques de l’activité humaine figurent en bonne place ces concrétions hybrides que l’on appelle « plastiglomérats ».
Technofossiles, alliages et matériaux polymères se disputent la préséance pour devenir les nouvelles pierres de rosette des stratigraphes qui cherchent à établir dans les couches sédimentaires cette nouvelle époque géologique « humaine, trop humaine » que l’on nomme Anthropocène, bien que nombre d’appellations alternatives se disputent ce sacre : Capitalocène, Plantationocène, Chthulucène, Écocène, Plasticocène… On a d’ores et déjà produit assez de plastique pour envelopper quatre fois la Terre de film d’emballage – l’émergence de cette Plastic Blue Marble a inspiré de nombreux artistes à l’interface de l’écologie et de la technologie.
L’originalité du projet « Plastigo » est d’interroger cette matérialité de l’époque au travers des technologies de capteurs : quelle science de la mesure pour des phénomènes écologiques qui configurent plastiquement l’air, le sol et l’eau ? Avec le Golfe de Fos et l’étang de Berre pour « zone critique » d’élection, P. Plich, S. Mani, P. Autric et C. Galatry se positionnent en artistes-enquêteurs entreprenant de révéler des plasticités paradoxalement invisibles, fantômes et monstres de l’Anthropocène auxquels nous familiariser, parfois malgré nous, pour continuer de vivre dans des milieux altérés. Ce faisant, ces artistes se rattachent au courant du « Sensory Art » qui explore savamment et poétiquement l’environnement au moyen de nouveaux épidermes : Rasa Smite & Raitis Smits (Fluctuations of Microworlds, 2017), Aline Veillat (Pas de deux en vert et contre, 2009-2012), Theunis Karelse (Assisted migration, 2013), Pinar Yoldas (An Ecosystem of Excess, 2014), Ivan Henriques (Symbiotic Machine, 2014), etc.
Par le dispositif qu’il propose, les activités de transcodage et de marquage qu’il met en scène, le projet « Plastigo » réinvente le territoire tel que le définissent Deleuze et Guattari, à savoir comme relevant de l’acte : « le territoire est en fait un acte, qui affecte les milieux et les rythmes, qui les “territorialise”. Le territoire est le produit d’une territorialisation des milieux et des rythmes.1
1 Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille plateaux. Capitalisme et Schizophrénie 2, Éditions de Minuit, coll.
« Critique », Paris: 1980, p. 386.
*Docteur en arts plastiques, Matthieu Duperrex est chercheur associé au LLA-Créatis (EA 4152), Université de Toulouse-Jean Jaurès. Artiste-auteur, co-fondateur et directeur artistique du collectif « Urbain, trop urbain » (www.urbain-trop-urbain.fr), ses travaux procèdent d’enquêtes de terrain sur des milieux anthropisés et croisent littérature, sciences humaines et arts visuels ou numériques. Publications : Shanghai Nø City Guide (Toulouse, Urbain, trop urbain, 2012), Micromegapolis, lorsqu’une ville rencontre Gaïa (Toulouse, Urbain, trop urbain, 2013), Périphérique intérieur (Marseille, Wildproject, 2014), Voyages en sol incertain, enquête dans les deltas du Rhône et du Mississippi (Marseille, Wildproject, 2019).
Notre projet « Plastigo » est d’interroger cette matérialité de l’époque au travers des technologies de capteurs.
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SITUATION
Le pourtour du Golfe de Fos ainsi que son arrière pays, le canal de Caronte et les rives de l’Étang de Berre constituent un ensemble géographique livré depuis plus de 150 ans à une industrie chimique particulièrement lourde et polluante. C’est attaché à partir des années 1970 un énorme projet industrialo-portuaire et pétrolier conçu et piloté par l’État et le Port de Marseille (GPMM). Cette périphérie d’une des plus grande ville de France à en outre connu une des plus formidable urbanisation jamais vécu à ce point en l’espace d’aussi peu de temps entre 1969 et les années 2000. En effet l’échelle de cette métropolisation est pratiquement incomparable à d’autres zones urbaines et péri urbaines de grandes villes françaises ou européennes. S’ajoutent donc à toute une industrie principalement lié au carbone et peu assez respectueuse de son propre environnement un bouleversement des habitudes et des traditions d'échanges avec la nature ou plutôt de ce qui ‘fait encore nature’. Une nature réduite à des taches ou des zones d’interstices dans cette partie de l’Ouest-Berre et qui vient constituer une couche supplémentaire au dessus de différentes couches elles mêmes structuré et composé de pollutions qui vont de différentes particules fines comme la dioxine ou l’arsenic jusqu’aux déchets les plus divers (plastiques, métaux lourds, matériaux amianté...).
>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>   Les trois spots   >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
Les artistes présents dans ce projet sont dans un process, un work in progress, dont l’issue du travail se fera d’une part sur place sur chacun des trois spots et  d’autre part dans des performances retransmises sur écran dans différents lieux à Marseille et Martigues. Les emplacements de ces spots ne sont donc pas identifié ici avec précision afin de garder l'effet de surprise et de dévoiler à temps les installations prévu sur chacun d’eux.
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Schéma représentant les différentes approches du projet Plastigo, pour des publics situé sur place sur les spots ou devant des écrans à des distances hors du champs des performances.
PREMIÈRE RÉSIDENCE PLASTIGO 2020
>>>>>> Spot 01
- Tumulus -
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Élément topographique du spot 01. De bas en haut : sud / nord
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Éléments matériels du spot 01. (en cours)
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©Chris Galatry janvier 2020
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©Patrycja Plich janvier 2020
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©Chris Galatry janvier 2020
>>>>>> Spot 02
- Route abandonnée -
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Élément topographique du spot 02. De bas en haut : sud / nord 
Éléments matériels du spot 02.
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©Souad MANI janvier 2020
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Schéma et croquis de conception d’installations in situ 2020. (en cours)
>>>>>> Spot 03
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Élément topographique du spot 03. De bas en haut : sud / nord
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Éléments matériels du spot 03.(en cours)
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©Chris Galatry janvier 2020
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websitephilau · 5 years
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Appel à articles
Terminé
Le Philotope n°14 : « Les synergies à l’œuvre pour faire-recherche en architecture »
Numéro piloté par Céline Bodart et Chris Younès
Le RST PhilAU souhaite donner la parole aux doctorant-e-s, post-doctorant-e-s ou jeunes chercheur-euse-s pour explorer les synergies à l'œuvre dans les dynamiques de recherche émergente ou doctorale ou post-doctorale en architecture, urbain, paysage, territoire, que ce soit en termes de discipline, d'interdiscipline, de rencontres, de méthodes, de terrains ou d'expérimentations. Ce prochain numéro 14 du Philotope constitue le deuxième volet d’un triptyque du programme triennal du RST PhilAU sur la notion de ‘Synergie’, après la journée d’études à la Cité de l’Architecture « Synergic Design » en novembre 2017, et avant le colloque international « Synergies Architecture & Philosophie » en décembre 2020 à l’ENSA de Clermont-Ferrand. Penser synergie, c'est penser les interactions et les processus en jeu. L'objectif est de témoigner des questionnements croisés, des hybridations, des transferts et des interférences, ouvrant largement le spectre des effets produits – qu'ils soient positifs ou négatifs, désirés ou subis – afin d'en montrer le caractère critique et heuristique. Interroger les synergies à l'œuvre dans nos pratiques de recherche, c'est une manière de partager des expériences liant des questions théoriques avec des trajectoires singulières. Et si pointe ici la voie scientifiquement proscrite du personnel et de l'anecdotique, il faut apprendre à s'y aventurer, risquer de l'emprunter pour rendre compte de ce qui s'y fabrique. Toujours à la marge de ce qui se trace comme le récit dominant et convenu de la recherche, l'anecdote est moins parasitaire que nécessaire ; elle « nous rend les choses spatialement proches, elle les fait entrer dans notre vie[1] ». Plus encore : « vive l'anecdote, car elle est en prise sur l'essentiel[2] »… pour dire ce qui se vit aujourd’hui dans le « faire-recherche en architecture »…
Faire-recherche…
Depuis plusieurs années, en architecture, le faire est effectivement à l'honneur. Dans l'enseignement du projet, de nombreux ateliers et workshops remettent au goût du jour des dispositifs pédagogiques qui encouragent l'expérience physique et directe de la pluralité des modalités du faire de l'architecture ; dans la pratique professionnelle, se multiplient les initiatives qui tentent (par nécessité ou volonté) de déjouer les codes de la commande classique en engageant un entremêlement étroit des phases de conception et réalisation afin d'occuper et réinventer l'ensemble du processus de transformation ; et dans la recherche, en forçant de rebattre les cartes des traditionnels positionnements épistémologiques et méthodologiques, les promesses du « by design » ont véritablement pignon sur rue. Cet engouement autour du faire est loin d'être un phénomène qui ne concernerait que les pratiques de l'architecture ; au contraire même, le faire est dans l'air du temps, y laissant résonner le bruit de fond d'un monde inquiet et soucieux de pouvoir se (re-)donner les moyens de répondre à ce qui lui arrive. Pour les pratiques plurielles de l'architecture, le faire apparait désormais comme un motif récurrent, un motif animé par la volonté et la nécessité de défaire les présumées seules façons de faire ; défaire et faire hésiter nos habitudes d'œuvrer, former et penser ; défaire et remettre en jeu le travail de l'imagination en se méfiant de tout « c'est comme ça qu'il faut faire parce qu'on a toujours fait comme ça ».
Le faire est donc avant tout affaire de transgression. Il s'instaure selon des rapports de transgression des limites établies par l'habitude, la tradition et les institutions ; non pas une transgression qui dissout ou confond de telles limites, mais plutôt les donne à penser en entretenant avec elles un « rapport en vrille dont aucune effraction simple ne peut venir à bout[3] ».
Autour de ce motif du faire et au détour de ses nombreuses reprises, il est question à présent d'en suivre plus spécifiquement les fils à travers la fabrique de la recherche en architecture. Non pas « la recherche par le faire » (qu'il s'agisse de recherche-création, recherche-action ou autres modes de recherche par-le-projet), mais plutôt comment se fait, se fabrique, s'invente et se bricole la recherche en architecture ? Comment se façonne-t-elle et selon quels rapports de transgression aux limites du academically correct ? Osons ouvrir la boîte noire du faire-recherche. Quand ça hésite ou ça piétine, quand ça surprend ou ça déçoit, qu'est-ce qu'on fait ? Quels sont nos « trucs » pour réajuster nos pratiques et hypothèses, pour repenser nos manières de faire-recherche et réinterroger ce qu'elles peuvent nous faire faire, faire dire, faire sentir, faire penser ? Ouvrir la boîte noire, pour démystifier le sérieux prétendu et imposé par ce vieux souvenir d'une recherche perchée sur sa tour d'ivoire. Ouvrir la boîte noire, et aller y chercher ces moments où ça dérape, où ce qu'on nous avait vendu comme des méthodologies sûres et prêtes-à-l'emploi ne tiennent tout simplement plus la route. Ouvrir la boîte noire et, face aux bricolages que nous y trouverons, des plus raffinés au plus crasseux, ne plus avoir pour seul réflexe de descendre en flèche toute prétention épistémologique de la recherche en architecture, mais au contraire interroger comment celle-ci s'invente et s'apprend en se fabriquant chemin faisant. Quand et comment se construit la rencontre avec d'autres formes de savoirs (non-)disciplinaires pour équiper conceptuellement et/ou physiquement son terrain de recherche ? Quand et comment s'élabore la volonté d'explorer plus d'une forme d'expression pour donner à voir et à penser les spécificités, ambiguïtés et subjectivités de ses objets de recherche ? Quand et comment s'énonce le besoin d'expérimenter d'autres genres d'écriture pour rendre compte de manière critique et créative de ce qu'on fait et défait ?
Faire (re-)réfléchir nos pratiques en termes de synergies, c'est aussi explorer des pistes ouvrant des possibles d'un autre type dans la fabrique en recherche d'écologies créatives des pratiques de l'architecture. Pour la philosophe des sciences Isabelle Stengers, « l'écologie des pratiques », c'est « un outil pour penser ce qui est en train d'arriver » ; un outil qui entretient la singularité des pratiques et opère en composant avec leurs différences ; un outil non neutre, qui prend soin de ce qu'il peut faire advenir et transformer ; un outil situé, qui se fabrique par et pour une situation problématique spécifique, refusant de participer à la mise en circulation de quelconques solutions prêtes-à-l'emploi[4]. À sa suite, la théoricienne de l'architecture Hélène Frichot reprend le concept par sa mise au pluriel, questionnant comment les pratiques architecturales peuvent engager de nouvelles formes d'écologies d'actions[5] : entre le drawing (renvoyant autant au domaine de la conception qu'à celui de la formation et de l'enseignement du projet), le writing (renvoyant à la recherche et toutes ses médiations, qu'elles soient discursives ou non), le building (renvoyant aux pratiques professionnelles, ainsi qu'aux transformations nécessaires de leurs manières de (re-)construire le devenir des milieux habités), comment inventer et expérimenter de nouveaux liens esthétiques, éthiques et politiques, de nouveaux dialogues créatifs et effectifs, fictifs et critiques ?
Dans le cadre de cet appel à contributions, nous proposons à des chercheur-e-s, engagé-e-s dans des recherches doctorales ou post-doctorales, ou émergentes, de prêter attention à ces modes écologiques de (re-)construction entre les pratiques : quelles sont ces synergies à l'œuvre dans le renouvellement des modes de co-existence et d'inter-action entre les pratiques en charge de la transformation des milieux, qu'elles soient architecturales, territoriales ou paysagères, et qu'elles s'amorcent depuis les champs de la recherche, de l'enseignement ou de la pratique.
  Attendus et calendrier
§  Remise d’une proposition d’article (5000 à 8000 signes maximum) explicitant les enjeux théoriques et méthodologiques de telles synergies préfigurant le futur article final, accompagnée des références bibliographiques ciblées et d’une courte biographie de l’auteur-e (une demi-page maxi).
§  Au plus tard le : 2 février 2020
§  À l’adresse : [email protected]
§  Examen des propositions par le comité de lecture et de sélection composé des personnalités suivantes :  
.           Céline BODART (Architecte, Docteure en architecture, Maîtresse de Conférences Associée ENSAPLV et Université de Liège, GERPHAU- EA 7486)
.           Xavier BONNAUD (Architecte, Docteur en urbanisme, Professeur ENSAPLV et Ecole Polytechnique, directeur du GERPHAU-EA 7486, membre ARENA)
.           Céline BONICCO-DONATO (Docteure en philosophe, Maîtresse de Conférences ENSAG, équipe CRESSON UMR AMBIANCES ARCHITECTURES URBANITES)
.           Aglaee DEGROS (Urbaniste, Professeure et Directrice de l’Institut d’Urbanisme, Université de Technologie de Graz)
.           David MARCILLON (Architecte, Directeur du RST PhilAU, Maître de Conférences ENSACF, RESSOURCES)
.           Jean-Baptiste MARIE (Architecte, Professeur ENSACF, Directeur de l’équipe de recherche RESSOURCES, Directeur du programme POPSU au PUCA)
.           David VANDERBURGH (Architecte, Professeur UC Louvain, Vice-doyen LOCI, membre ARENA)
.           Chris YOUNES (Philosophe, Professeure ESA, Présidente du conseil scientifique RST PhilAU, GERPHAU - EA 7486, associée RESSOURCES, membre ARENA)
§  Les réponses et avis du comité de lecture seront diffusés le : 2 mars 2020
§  La date limite d’envoi des articles définitifs par les auteur-e-s retenu-e-s : 15 mai 2020
§  Les articles seront publiés dans le n°14 du Philotope en septembre 2020 et les auteur-e-s pourront être par ailleurs invité-e-s à participer au 3ème volet du programme ‘Synergic Design’ du RST PhilAU – Colloque International ‘Synergies Architecture & Philosophie » en décembre 2020 à l’ENSA de Clermont-Ferrand.
Références: 
[1]   Walter Benjamin, Paris capitale du XIXe siècle. Le livre des Passages. Paris : Cerf, 1989, p.561
[2]    Barbara Cassin, Eloge de la traduction : compliquer l'universel. Paris : Ed. Fayard, 2016, p.73
[3]    Michel Foucault, « Préface à la transgression » (1963), in Dits et écrits, 1954-1988, Tome 1. Paris :Gallimard, 1994, p. 237.
[4]    Isabelle Stengers développe ce concept dans sa série des Cosmopolitiques, publiée en sept volumes entre 1996 et 1997 (Paris : La Découverte, Les Empêcheurs de penser en rond) ; réédité en deux tomes à La Découverte (2003). Voir également Isabelle Stengers, « Introductory Notes on an Ecology of Practices ». In Cultural Studies Review, Vol. 11 N°1 : Desecration, 2005, pp.183-196.
[5]    Hélène Frichot, Creative Ecologies : Theorizing the Practice of Architecture. London : Bloomsbury, 2019.
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entert1 · 7 years
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Maanden geleden wisten we het al, de Nintendo Switch ligt vanaf 3 maart in de winkel. Partner Nvidia sprak haar mond voorbij in haar persbericht over de chipset van de console. Zojuist presenteerde Nintendo in Japan alle details over de console die Nintendo weleens terug op de kaart zou kunnen zetten.
Underpowered? So what!?
Het is geen geheim dat het qua hardware en games al jaren niet zo heel goed gaat met Nintendo. Het bedrijf heeft vooral te leiden onder de populariteit van mobile games en de lage prijzen ervan terwijl het zelf premium games blijft produceren. Bovendien werden de laatste twee generaties consoles vergelijken met de Xbox en Playstation varianten waardoor ze veelal werden afgeserveerd als niet krachtig genoeg. Terwijl het bij de consoles iedere keer ging om de creativiteit van Nintendo en de impact daarvan op de gameplay ervaring.
Met de Nintendo Switch houdt Nintendo opnieuw vast aan die formule, maar radicaler dan ooit. Ook nu krijg je geen hardware die de PS4 Pro of Xbox One S zal passeren, maar de creativiteit waarop Nintendo met de hardware omgaat maakt het verschil. Meer dan ooit en dat zou ook weleens het verschil voor het bedrijf kunnen worden. De stap die Nintendo maakt is niet te vergelijken met de stap van de Wii naar de Wii U, maar met de stap van de GameCube naar de Wii. Een enorme verandering van de hardware.
Nintendo kende altijd twee console reeksen. De console voor in de huiskamer (begonnen met de NES) en de handheld (begonnen met de Game Boy). Hoewel je met de Wii U al een controller met een scherm erin kreeg, kon die nog niet naar buiten. De Switch kan dit wel en is eigenlijk een hybride console geworden. Een console die een verschil kan maken in het misschien wat saaie landschap.
De Switch Hardware
Wanneer je de Nintendo Switch in huis haalt, krijg je een linker en rechter JoyCon controller. Je krijgt een Joy-Con houder en twee Joy-Con polsbandjes. Je weet wel, die polsbandjes die Nintendo op de markt bracht omdat kinderen massaal Wii U controllers door LCD schermen gooiden. Je krijgt ook een Nintendo Switch houder, een HDMI kabel en een voeding.
Er komen twee standaard uitvoeringen van de Nintendo Switch. Een grijze uitvoering (die we in de teaser video’s hebben gezien) en een rood-blauwe uitvoering. Daarbij krijgen beide kanten van de Joy-Con controller een andere kleur. Buitenshuis kun je de Nintendo Switch opladen met een USB-C adapter. Dezelfde adapter die bij moderne non-iOS smartphones zit.
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De Nintendo Switch kan dus op de TV worden aangesloten, maar ook worden meegenomen voor onderweg. De console bevat een 6,2 inch display waarop je dan verder kunt gamen. Door hem op een tafeltje te zetten en de Joy-Con controller in de hand te nemen of door de twee helften van de Joy-Con aan de zijkanten van de Switch te monteren zodat je meer een hand-held ervaring krijgt. Het scherm is, net als bij de Wii U, een touchscreen wat in een aantal games weer specifieke gameplaymogelijkheden zal bieden. Nintendo verwacht dat de accuduur op zo’n zes uur zal liggen. Dit kan op basis van de game wel flink teruglopen. Zo verlaagt Zelda Breath of the Wild de accuduur met de helft.
De Joy-Con en Pro Controller in detail
De Joy-Con is een bijzondere controller geworden. Niet alleen omdat deze gesplitst kan worden. Er zit ook een NFC sensor in zodat gamers hun Amiibo in games kunnen gebruiken.
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Daarnaast zit er een infrarood bewegingscamera in die afstand, vorm en bewegingen van andere objecten kan herkennen. Bijvoorbeeld de hand van de gamer. Iets dat ongetwijfeld weer tot een bijzondere gameplay ervaring zal leiden. De Joy-Con kan zelfs de vorm van de hand bepalen. Trilsensoren zorgen voor een uitgebreide force feedback ervaring waarbij de Nintendo Switch de trillingen in niveaus kan aanpassen om zo realistisch mogelijk te zijn.
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Switch LAN Parties
Het is mogelijk om een LAN party met de Nintendo Switch te organiseren. Er kunnen tot acht systemen lokaal aan elkaar worden gekoppeld. Door het eigen display hoeft er natuurlijk geen TV in de buurt te zijn. Er komt ook een begeleidende app waarmee je onderweg kunt chatten met andere Switch gamers en afspraken kunt maken om samen te gamen. Die dienst zal pas rond de herfst beschikbaar komen en, net als bij de andere consoles, moet je betalen om de dienst te gebruiken. Er zit wel een gratis proefperiode op.
Games
Natuurlijk komt Nindendo met een enorme lijst aan first-party games voor de Switch, maar ook Activision, EA, Take 2, Ubisoft en vele andere ontwikkelaars hebben aangegeven games voor de Switch uit te gaan brengen. Denk aan titels als FIFA, The Elder Scrolls en NBA 2K. Ook leuk, er zit geen regiobeperking op de Switch. Games importeren is dus geen enkel probleem.
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Van Nintendo mogen we The Legend of Zelda: Breath bij de lancering al verwachten. Daarnaast komt er een limited edition van de game met een CD en andere goodies. 1-2-Switch is dé game die de multiplayer fun van de Switch moet demonstreren. Gewoon een lekkere party game die ongetwijfeld een must-have is. ARMS combineert de werelden van de vecht- en schietsport in een compleet nieuwe vechtsport met uitrekbare armen. Mario Kart 8 Deluxe is een upgrade van de versie die op de Wii U verkrijgbaar is. Met een serie nieuwe DLC circuits en personages. Splatoon 2 belooft weer een enorme kindvriendelijke shooter neer te zetten terwijl Super Mario Odyssey onze loodgieter voor het eerst in een open wereld neerzet. En snipperclips lijkt opnieuw een titel die vooral de multiplayer fun van de console moet onderstrepen.
Verwachtingen
De verwachtingen zijn hooggespannen rondom de Switch. Inderdaad gaat Nintendo wederom niet voor de snelste hardware. Dat mogen we ook niet verwachten op het kleine formaat van deze console. Wel komt Nintendo weer met een berg aan sensoren en andere innovaties die creatieve gameplay onderstrepen. Wij verwachten dan ook dat de Nintendo Switch weer een must-have console voor het hele gezin gaat worden. Wij hebben er in ieder geval weer zin in.
Beschikbaarheid
De Nintendo Switch zal dus op 3 maart in de Nederlandse winkelschappen liggen. De prijs is nog niet bekend.
Dit is de Nintendo Switch, vanaf 3 maart in de winkel Maanden geleden wisten we het al, de Nintendo Switch ligt vanaf 3 maart in de winkel. Partner Nvidia…
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